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CLINDAMYCINE MYLAN 150 mg, gélule - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - CLINDAMYCINE MYLAN 150 mg, gélule

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

Clindamycine Mylan 150 mg, gélule

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chaque gélule contient 150 mg de clindamycine (sous forme dechlorhydrate).

Excipient à effet notoire :

Chaque gélule contient 0,65 mg de lactose monohydraté.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Gélule

Gélules cylindriques de gélatine de taille n°2 mesurant environ 18 mm delong et dotées d’une coiffe et d’un corps bleus.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

La clindamycine est indiquée dans le traitement :

Des infections graves provoquées par des bactéries anaérobies, dont desinfections intra-abdominales, des infections cutanées et des infections destissus mous. Le cas échéant, la clindamycine doit être administrée enassociation à un autre agent antibactérien qui est actif contre une bactérieaérobie à Gram négatif.

· Amygdalite

· Infection dentaire

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernantl’u­tilisation appropriée des antibactériens.

Administrée aux posologies efficaces du point de vue thérapeutiques, laclindamycine ne franchit pas la barrière hémato-encéphalique.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie
Adultes

La dose habituelle est comprise entre 150 et 450 mg toutes les six heures,en fonction de la sévérité de l’infection.

Sujets âgés

La demi-vie, le volume de distribution et la clairance, ainsi quel’absorption après administration de chlorhydrate de clindamycine ne sont pasaltérés chez le sujet âgé. L’analyse des résultats tirés des étudescliniques n’a pas mis en évidence une augmentation de la toxicité liée àl’âge. Chez les patients âgés, les exigences en matière de posologie nedoivent pas seulement prendre en compte l’âge.

Population pédiatrique

La dose habituelle est de 3 à 6 mg/kg toutes les six heures, en fonctionde la sévérité de l’infection (ne pas dépasser la dose prévue chezl’adulte).

Les gélules de clindamycine ne conviennent pas aux enfants qui ne peuventles avaler entières. Les gélules ne délivrent pas les doses exactes en mg/kg,par conséquent il peut être nécessaire, dans certains cas, d’utiliser uneformulation alternative.

Insuffisance rénale

Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patientsprésentant une insuffisance rénale légère à modérée. Chez les patientsprésentant une insuffisance rénale sévère ou une anurie, la concentration­plasmatique doit être surveillée. En fonction des résultats, cette mesurepeut conduire à une diminution de la posologie ou à une augmentation del’intervalle nécessaire entre les doses pouvant aller jusqu’à 8 heures oumême 12 heures.

Insuffisance hépatique

Chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée àsévère, la demi-vie d’élimination de la clindamycine est prolongée. Iln’est généralement pas nécessaire de diminuer la posologie si laclindamycine est administrée toutes les 8 heures. Toutefois, il fautsurveiller la concentration plasmatique de clindamycine chez les patientsprésentant une insuffisance hépatique sévère. En fonction des résultats,cette mesure peut conduire à une diminution de la posologie ou à uneaugmentation de l’intervalle nécessaire entre les doses.

Dans les cas d’infection par un streptocoque béta-hémolytique, letraitement par CLINDAMYCINE MYLAN 150 mg, gélule devra être poursuivi pendantau moins 10 jours pour réduire le risque d’apparition d’un rhumatismearti­culaire aigu ou d’une glomérulonéphrite.

Mode d’administration

Voie orale.

CLINDAMYCINE MYLAN 150 mg, gélule doit être pris avec un grand verred’eau. L’absorption de clindamycine n’est sensiblement pas modifiée parla prise conjointe de nourriture.

4.3. Contre-indications

La clindamycine est contre-indiquée chez des patients précédemmentre­connus comme hypersensibles à la clindamycine, à la lincomycine ou à l’undes excipients mentionnés à la rubrique 6.1 (Liste des excipients).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Des réactions d’hypersensibilité graves, y compris des réactionscutanées graves, telles que le syndrome d’hypersensibilité médicamenteuseavec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), le syndrome deStevens-Johnson (SSJ), la nécrolyse épidermique toxique (NET) et la pustuloseexan­thématique aiguë généralisée (PEAG) ont été rapportées chez despatients recevant un traitement par clindamycine. En cas de survenue d’unehypersen­sibilité ou d’une réaction cutanée sévère, la clindamycine doitêtre arrêtée et un traitement adapté doit être mis en place (voir rubriques4.3 et 4­.8).

Le choix de la clindamycine doit être fondé sur des facteurs tels que lasévérité de l’infection, la prévalence de résistance à d’autres agentsappropriés et le risque de sélectionner une bactérie résistante à laclindamycine.

La clindamycine ne doit être utilisée que dans le traitement des infectionssévères. Lorsque le praticien envisage l’usage du produit, il doit avoirprésent à l’esprit le type d’infection et le risque potentiel de ladiarrhée qui est susceptible de se développer, puisque des cas de colites ontété rapportés pendant ou même deux ou trois semaines à la suite del’administration de clindamycine.

Le traitement par agents antibactériens peut altérer de manièresignifi­cative la flore normale du colon, entraînant la prolifération deClostridium difficile. Cela a été rapporté avec l’emploi de presque tousles agents antibactériens, dont la clindamycine. Clostridium difficile produitdes toxines A et B qui contribuent au développement de diarrhées associéesà Clostridium difficile (DACD) et est une des principales causes de « colitesassociées aux antibiotiques ».

Il est important de considérer le diagnostic de DACD chez les patients quiprésentent des diarrhées après l’administration d’agents antibactériens.Cela pourrait évoluer en une colite, dont la colite pseudo-membraneuse (voirrubrique 4.8). La colite est une maladie qui a un spectre clinique s’étendantde la diarrhée aqueuse légère à la diarrhée sévère persistante,le­ucocytose, fièvre, crampes abdominales sévères qui peuvent être associéesau passage de sang et de mucus. Si l’évolution de cette maladie n’est pascontrôlée, elle peut donner lieu à une péritonite, un choc et à unmégacôlon toxique. L’issue peut être fatale. L’apparition d’unediarrhée importante doit être considérée comme un signe indiquant l’arrêtimmédiat du produit. La maladie risque de présenter une évolution plussévère chez les patients âgés ou chez les patients qui sont affaiblis.

Habituellement ce sont les symptômes cliniques qui permettent d’établirle diagnostic, mais la démonstration endoscopique peut confirmer la colitepseudo-membraneuse. La présence de la maladie peut être en outre confirméepar la culture de selles pour rechercher Clostridium difficile sur des milieuxsélectifs et par le dosage d’un échantillon de selles pour déceler la/lestoxine(s) de C. difficile. Si une diarrhée associée à un antibiotique ou unecolite associée à un antibiotique est soupçonnée ou confirmée, letraitement en cours avec des agents antibactériens, dont la clindamycine,do­ivent être arrêtés et des dispositions thérapeutiques doivent êtreinitiées immédiatement. Les médicaments inhibant le péristaltisme sontcontre-indiqués dans cette situation.

La clindamycine ne franchit pas la barrière hémato-encéphaliquelor­squ’elle est administrée aux quantités efficaces du point de vuethérapeutique.

Etant donné que la clindamycine ne diffuse pas adéquatement dans le liquidecéphalo-rachidien, ce médicament ne peut pas être utilisé pour le traitementde la méningite.

Précautions : Il convient d’être prudent au moment de prescrireclin­damycine à des sujets présentant des antécédents de maladiegastro­intestinale, en particulier une colite.

Au cours d’un traitement prolongé, il faut réaliser des analyses de lafonction hépatique et de la fonction rénale. Un tel suivi est égalementrecommandé chez les nouveau-nés et les nourrissons.

L’administration prolongée de clindamycine, comme avec toutanti-infectieux, peut donner lieu à une surinfection due à des organismesrésis­tants à la clindamycine.

Il convient de prendre des précautions pour utiliser la clindamycine chezdes personnes atopiques.

CLINDAMYCINE MYLAN 150 mg, gélule contient du lactose. Les patients quiprésentent des problèmes rares d’intolérance au galactose, de déficiencetotale en lactase ou de malabsorption au glucose-galactose de doivent pasprendre ce médicament.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Myorelaxants

Il s'est avéré que la clindamycine possède des propriétés bloquantesneu­romusculaires qui peuvent renforcer l'activité d'autres bloquantsneuro­musculaires. Chez les patients traités par ce type de médicaments, laclindamycine doit être utilisée prudemment.

Agents antibactériens

Un antagonisme a été démontré in vitro entre clindamycine etérythromycine. En raison de la pertinence clinique possible, il ne faut pasadministrer simultanément les deux médicaments et, par conséquent laclindamycine ne doit pas être associée à des macrolides ou à des agentsantibac­tériens que sont les streptogramines.

Antagonistes de la vitamine K

Une augmentation des résultats des tests de la coagulation (TP/INR) et/oudes saignements ont été rapportés chez les patients traités par clindamycineen association avec un antagoniste de la vitamine K (par exemple warfarine,acé­nocoumarol et fluindione). C’est pourquoi il conviendra d’effectuerré­gulièrement des tests de la coagulation chez les patients recevant desantagonistes de la vitamine K.

Co-administration de clindamycine avec des inhibiteurs des CYP3A4et CYP3A5

La clindamycine est essentiellement métabolisée par le CYP3A4, et dans unemoindre mesure par le CYP3A5, en un métabolite majeur qui est le sulfoxyde declindamycine et en un métabolite mineur qui est le N-desméthylclin­damycine.Par conséquent, les inhibiteurs des CYP3A4 et CYP3A5 peuvent réduire laclairance de la clindamycine et des inducteurs de ces isoenzymes peuventaugmenter la clairance de la clindamycine. En présence d’inducteurs puissantsdu CYP3A4 comme la rifampicine, surveiller l’éventuelle perted’efficacité.

Des études in vitro indiquent que la clindamycine n’inhibe pas CYP1A2,CYP2C9, CYP2C19, CYP2E1 ou CYP2D6 et inhibe seulement modérément CYP3A4.C Parconséquent, les interactions cliniquement importantes entre la clindamycine etles médicaments co-administrés métabolisés par ces enzymes CYP sont peuprobables.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicitématernelle et une toxicité embryofoetale.

La clindamycine traverse le placenta dans l’espece humaine. Après desdoses multiples, les concentrations dans le liquide amniotique s’élevaientap­proximativement à 30% des concentrations enregistrées dans le sangmaternel.

Dans les études cliniques conduites auprès de femmes enceintes,l’ad­ministration systémique de clindamycine au cours du deuxième et dutroisième trimestre n’a pas été associée à une augmentation de lafréquence de malformations congénitales. On ne dispose pas d’étudesadéquates, bien contrôlées, conduites auprès de femmes enceintes au cours dupremier trimestre de la grossesse. La clindamycine ne doit être utiliséependant la grossesse qu’en cas d’absolue nécessité.

Allaitement

Le passage de la clindamycine dans le lait maternel est faible et lesquantités ingérées très inférieures aux doses thérapeutiques pédiatriquesaprès un usage systémique.

En conséquence, l'allaitement est possible en cas de prise de cetantibiotique. Toutefois, reconsidérer la poursuite de l'allaitement (ou revoirle médicament) en cas de survenue de diarrhée, de sang dans les selles, decandidose ou d'éruption cutanée chez le nourrisson.Fer­tilité

Les études de fertilité effectuées chez des rats traités par clindamycineorale n’ont pas mis en évidence d’effets sur la fertilité ou la capacitéd’accou­plement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

La clindamycine n'a aucun effet ou un effet négligeable sur l'aptitude àconduire des véhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Le tableau ci-dessous reprend les effets indésirables identifiés lors desétudes cliniques et de la pharmacovigilance, par classes de systèmesd’organes et par fréquence. Les effets indésirables identifiés lors de lapharmacovigilance sont inclus en italique. Les catégories de fréquenceprésentées sont définies selon la convention suivante : très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, <1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) etfréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponi­bles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirablessont présentés par ordre de sévérité décroissante.

Classe de systèmes d’organes

Fréquent

(≥ 1/100, < 1/10)

Peu fréquent

(≥ 1/1 000, < 1/100)

Rare

≥ 1/10 000, < 1/1 000

Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponibles)

Infections et infestations

Colite pseudomembraneuse*#

Colite à Clostridium difficile*, infection vaginale*

Affections hématologiques et du système lymphatique

Agranulocytose*, neutropénie*, thrombocytopénie*, leucopénie*,é­osinophilie

Affections du système immunitaire

Choc anaphylactique*, réaction anaphylactoïde*, réaction anaphylactiqu­e,hypersensibi­lité

Affections du système nerveux

Dysgueusie

Affections gastro-intestinales

Diarrhée, douleurs abdominales

Vomissements, nausées

Ulcères œsophagiens*‡, œsophagite*‡

Affections hépatobiliaires

Ictère*

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Éruption maculopapuleuse, urticaire

Nécrolyse épidermique toxique (NET)<em>, syndrome de Stevens-Johnson(SSJ)</em>, réaction médicamenteuse s'accompagnant d’une éosinophilieet de symptômes systémiques (DRESS)<em>, exanthème pustuleux aigugénéralisé</em>, angio-œdème*, dermatite exfoliative*, dermatitebulleuse*, érythème polymorphe*, prurit, éruption morbilliforme*

Investigations

Tests anormaux de la fonction hépatique

*EI identifiés après la commercialisation du médicament.

‡ EI ne survenant qu’avec les formulations orales.

# Voir rubrique 4.4.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

En cas de surdosage, aucun traitement spécifique n’est indiqué.

La demi-vie biologique sérique de la clindamycine est de 2,4 heures. Ladialyse ou dialyse péritonéale ne permettent pas d’éliminer facilement laclindamycine du sang.

Si un effet indésirable allergique survient, il convient d’instaurer lestraitements d’urgence habituels, incluant l’administration decorticostéroïdes, d’adrénaline et d’antihistami­niques.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : anti-infectieux à usage systémique, codeATC. J01FF01.

La clindamycine est un antibiotique de la famille des lincosamides.

Mécanisme d’action

La clindamycine inhibe la synthèse des protéines bactériennes en se liantà la sous-unité 50S du ribosome bactérien.

Aux doses habituelles, la clindamycine présente une activitébacté­riostatique in vitro.

Relation pharmacocinétique-pharmacodynamique

Le pourcentage de temps pendant lequel la concentration de l’antibiotiquese situe au-dessus de la concentration minimale inhibitrice (CMI) de labactérie entre deux administrations (%T>CMI), est le paramètre le plusprédictif de l’efficacité de la clindamycine.

Résistance

Une résistance à la clindamycine est le plus souvent due aux mutations ausite de fixation de l'antibiotique sur l’ARNr ou à la méthylation denucléotides spécifiques de l’ARN 23S de la sous-unité 50S du ribosome. Cesaltérations peuvent déterminer une résistance croisée in vitro auxmacrolides et aux streptogramines B (phénotype MLSB).

Des mécanismes de résistance peuvent être dus à l’efflux actif.

La résistance à la clindamycine peut être inductible par des macrolideschez des souches bactériennes résistantes aux macrolides.

Il existe une résistance croisée complète entre la clindamycine et lalincomycine.

L’incidence de la résistance à la clindamycine est plus élevée parmiles souches de staphylocoques résistants à la méticilline et les souches depneumocoques de sensibilité diminuée à la pénicilline.

Concentrations critiques

Selon l’European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing(EUCAST), les concentrations critiques de la clindamycine qui séparent lessouches sensibles (S) des souches résistantes ®, sont les suivantes :

Concentrations critiques des CMI (mg/L)

Pathogène

Sensible

Résistant

Staphylococcus spp.

S ≤ 0,25 mg/L

R > 0,5 mg/L

Streptococcus

Groupes A, B, C et G

S ≤ 0,5 mg/L

R > 0,5 mg/L

Streptococcus pneumoniae

S ≤ 0,5 mg/L

R > 0,5 mg/L

Streptocoques du groupe Viridans

S ≤ 0,5 mg/L

R > 0,5 mg/L

Anaérobies à Gram positif à l’exception de Clostridium difficile

S ≤ 4 mg/L

R > 4 mg/L

Anaérobies à Gram négatif

S ≤ 4 mg/L

R > 4 mg/L

Corynebacterium spp.

S ≤ 0,5 mg/L

R > 0,5 mg/L

Spectre d’activité antibactérienne

La prévalence de la résistance acquise peut varier selon la géographie etavec le temps pour des espèces sélectionnées et des informations locales surla résistance sont souhaitables, en particulier au moment de traiter desinfections sévères. Si nécessaire, il convient de prendre l’avis auprèsd’un expert lorsque la prévalence locale de résistance est telle quel’utilité de l’agent dans au moins certains types d’infections estdiscutable.

Classes

ESPÈCES HABITUELLEMENT SENSIBLES

Aérobies à Gram positif

Bacillus cereus

Corynebacterium diphtheriae

Staphylococcus méticilline-sensible

Streptococcus agalactiae

Aérobies à Gram négatif

Campylobacter

Anaérobies

Actinomyces

Capnocytophaga

Clostridium perfringens

Eubacterium

Fusobacterium

Gardnerella vaginalis

Porphyromonas

Prevotella

Propionibacterium acnes

Veillonella

Autres

Chlamydia trachomatis

Leptospires

Mycoplasma hominis

Mycoplasma pneumoniae

ESPÈCES INCONSTAMMENT SENSIBLES

(Résistance acquise ≥ 10%)

Aérobies à Gram positif

Enterococcus faecium

Erysipelothrix

Staphylococcus méticilline-résistant

Streptococcus pneumoniae

Streptococcus pyogenes

Streptocoques oraux

Anaérobies

Bacteroides

Clostridium (autres que difficile et perfringens)

Mobiluncus

Peptococcus

Peptostreptococcus

ESPÈCES NATURELLEMENT RESISTANTES

Aérobies à Gram positif

Corynebacterium jeikeium

Enterococcus spp. (autres que Enterococcus faecium)

Listeria

Nocardia asteroides

Rhodococcus equi

Aérobies à Gram négatif

Bacilles à Gram négatif non fermentaires

(Acinetobacter, Pseudomonas, …)

Entérobactéries

Haemophilus

Legionella

Branhamella catarrhalis

Neisseria

Pasteurella

Anaérobies

Clostridium difficile

Autres

Mycobactéries

Ureaplasma urealyticum

Activité Anti-parasitaire

La clindamycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasmagondii.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Caractéristiques générales de la substance active

Près de 90% d’une dose de clindamycine est absorbé à partir des voiesgastro-intestinales; des concentrations de 2 à 3 microgrammes par mlapparaissent une heure après administration d’une dose de 150 mg declindamycine, avec des concentrations moyennes d’environ 0,7 microgrammes parml après 6 heures. Après des doses de 300 à 600 mg des concentration­splasmatiques maximales respectives de 4 et 8 microgrammes par ml ont étérapportées. La présence d’aliments dans l’estomac ne diminue pasl’absorption de manière significative, mais la vitesse d’absorption peutêtre réduite.

La clindamycine se distribue largement dans les liquides et les tissuscorporels, y compris l’os, mais les concentrations atteintes dans le liquidecéphalo-rachidien ne sont pas significatives. Elle diffuse à travers leplacenta dans la circulation fœtale et il a été rapporté qu’elle passaitdans le lait maternel. Des concentrations élevées sont présentes dans labile. Elle s’accumule dans les leucocytes et les macrophages. Plus de 90% dela clindamycine présente dans la circulation est liée aux protéinesplas­matiques. La demi-vie est de 2 à 3 heures, mais elle peut êtreprolongée chez les nouveau-nés et chez les patients ayant une insuffisancerénale sévère.

La clindamycine est métabolisée, sans doute dans le foie, en métabolitesactifs N-déméthyl et sulfoxyde ainsi qu’en certains métabolites inactifs.Près de 10 % d’une dose est excrété dans l’urine sous forme demédicament actif ou de métabolites, et environ 4 % dans les selles ; le resteest excrété sous la forme de métabolites inactifs L’excrétion est lente,et se déroule sur plusieurs jours. La dialyse ne permet pas de l’éliminereffi­cacement de la circulation sanguine.

Caractéristiques des patients

Pas de caractéristiques particulières. Se reporter à la rubrique 4.4 pourobtenir de plus amples informations.

5.3. Données de sécurité préclinique

Non indiquées

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Contenu de la gélule :

Silice colloïdale anhydre, lactose monohydraté, amidon de maïs, stéaratede magnésium.

Enveloppe des gélules :

Indigotine (E132), dioxyde de titane (E171), gélatine.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans

Flacons : A utiliser dans les 6 mois après ouverture.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

Pour les conditions de conservation du médicament après premièreouverture, voir la rubrique 6.3.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Plaquettes (PVC/aluminium) de 16 et 24 gélules.

Plaquettes prédécoupées unitaires (PVC/aluminium) de 12 × 1gélules.

Flacons (PEHD) de 100 gélules.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières pour l’élimination.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

MYLAN SAS

117, ALLEE DES PARCS

69800 SAINT-PRIEST

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 301 475 3 5 : Gélules sous plaquettes prédécoupées unitaires(PVC/A­luminium). Boîte de 12×1.

· 34009 301 475 4 2 : Gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium). Boîtede 16.

· 34009 301 475 5 9 : Gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium). Boîtede 24.

· 34009 550 552 2 8 : Gélules en flacon (PEHD). Boîte de 100.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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