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CUVITRU 200 mg/ml, solution injectable par voie sous-cutanée - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - CUVITRU 200 mg/ml, solution injectable par voie sous-cutanée

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

CUVITRU 200 mg/mL, solution injectable par voie sous-cutanée

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Immunoglobuline humaine normale (Ig SC)

Un mL contient :

Immunoglobuline humainenormale…………………………­…………………………………­.............200 mg

(pureté d'au moins 98 % d'IgG)

· Chaque flacon de 5 mL contient : 1 g d'immunoglobuline humainenormale

· Chaque flacon de 10 mL contient : 2 g d'immunoglobuline humainenormale

· Chaque flacon de 20 mL contient : 4 g d'immunoglobuline humainenormale

· Chaque flacon de 40 mL contient : 8 g d'immunoglobuline humainenormale

· Chaque flacon de 50 mL contient : 10 g d’immunoglobuline humainenormale

Distribution des sous-classes d'IgG (valeurs approx.) :

· IgG1 ≥56,9 %

· IgG2 ≥26,6 %

· IgG3 ≥3,4 %

· IgG4 ≥1,7 %

La teneur maximale en IgA est de 280 microgram­mes/mL.

Produit à partir du plasma de donneurs humains.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution injectable

La solution est limpide et incolore, jaune pâle ou brun clair.

pH de 4,6 à 5,1 (mesuré par une dilution à 1 % dans du sérumphysiologique)

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Indications pour une administration par voie sous-cutanée (Ig SC)

Traitement substitutif chez l'adulte, l'enfant et l'adolescent (de 0 à18 ans) atteint de :

· syndromes d'immunodéficience primaire avec production défaillanted’an­ticorps (voir rubrique 4.4) ;

· hypogammaglobu­linémie et infections bactériennes récurrentes chez despatients atteints de leucémie lymphoïde chronique (LLC), chez qui lesantibiotiques prophylactiques n’ont pas fonctionné ou sontcontre-indiqués ;

· hypogammaglobu­linémie et infections bactériennes récurrentes chez despatients atteints de myélome multiple ;

· hypogammaglobu­linémie chez des patients avant ou après unetransplantation de cellules souches hématopoïétiques allogéniques.

4.2. Posologie et mode d'administration

Le traitement substitutif doit être instauré et surveillé par un médecinexpérimenté dans la prise en charge des déficits immunitaires.

Posologie

La posologie et le schéma posologique dépendent de l’indicationthé­rapeutique.

Traitement substitutif

Le médicament doit être administré par voie sous-cutanée.

Dans le traitement substitutif, la posologie peut être adaptée à chaquepatient en fonction des paramètres pharmacocinétiques et de la réponseclinique. Les schémas posologiques suivants sont donnés à titreindicatif.

Le schéma posologique doit assurer un taux résiduel d'IgG (mesuré avant laperfusion suivante) d'au moins 5 à 6 g/l et, si possible, se trouver dansl'intervalle de référence de l'IgG sérique pour l'âge. Une dose de charged'au moins 0,2 à 0,5 g/kg (1 à 2,5 mL/kg) de poids corporel peut êtrerequise. Il peut être nécessaire de la répartir sur plusieurs jours, avec unedose quotidienne maximale de 0,1 à 0,15 g/kg. Après équilibre des tauxd'IgG, des doses d'entretien sont administrées à intervalles réguliers defaçon à atteindre une dose cumulative mensuelle de l'ordre de 0,3 à1,0 g/kg (voir rubrique 5.2 pour plus d'informations). Il peut êtrenécessaire d'injecter chaque dose dans différents sites anatomiques.

Le taux résiduel doit être mesuré et évalué en association avecl'apparition d'infections. Pour réduire la fréquence des infections, il peutêtre nécessaire d'augmenter la dose et de viser un taux résiduelplus élevé.

Population pédiatrique

La posologie chez l'enfant et l'adolescent (de 0 à 18 ans) est identiqueà celle de l'adulte car la posologie correspondant à chaque indication estmentionnée en fonction du poids corporel et ajustée aux résultats cliniquesdes indications susmentionnées.

Aucun essai clinique n'a été mené concernant l'utilisation de CUVITRU chezdes enfants âgés de 0 à < 2 ans, mais l'expérience en matièred'admi­nistration d'immunoglobulines suggère qu'aucun effet néfaste n'estattendu en cas de traitement par CUVITRU dans cette tranche d'âge.

Mode d’administration

Par voie sous-cutanée uniquement.

CUVITRU doit être inspecté visuellement afin de détecter une décolorationou d’éventuelles particules avant administration. Ne pas utiliser en cas dedécoloration et/ou de présence de particules.

La perfusion doit débuter immédiatement après le transfert de CUVITRU dansla seringue. L’administration dure généralement maximum deux heures. S’iln’est pas possible d’administrer la dose complète en moins de deux heuresà cause de la quantité nécessaire ou du débit d’administration de Cuvitru,la dose doit être divisée et administrée à différents sites de perfusion.Si Cuvitru reste dans des seringues siliconisées pendant plus de deux heures,des particules visibles peuvent se former. Voir rubrique 4.4 pour plus dedétails.

CUVITRU ne doit pas être dilué.

La perfusion sous-cutanée doit être instaurée et initialement surveilléepar un professionnel de la santé expérimenté dans l'encadrement des patientstraités à domicile avec un suivi régulier. Il est possible d'utiliser despompes à perfusion appropriées pour l'administration par voie sous-cutanéed'immu­noglobulines. Le patient ou soignant doit être formé à l'utilisationd'un pousse-seringue, aux techniques de perfusion, à la tenue d'un carnet detraitement, à la reconnaissance des effets indésirables graves et aux mesuresà prendre en cas d'apparition de ceux-ci.

CUVITRU doit être injecté dans des sites tels que l'abdomen, la cuisse, lehaut du bras et la face latérale de la hanche.

L'ajustement de la vitesse et du volume de perfusion selon le site s'effectueen fonction de la tolérance du patient.

Il est recommandé d'utiliser une vitesse d'administration initiale de10 mL/h/site de perfusion. Si elle est bien tolérée (voir rubrique 4.4), ledébit d'administration peut être augmenté a minima toutes les 10 minutesjusqu’à 20 mL/heure/site de perfusion au maximum pour les deux premièresperfu­sions. Plusieurs pompes peuvent être utilisées simultanément. Laquantité de produit perfusée varie selon les sites. Chez le nourrisson etl'enfant, le site de perfusion peut être changé tous les 5 à 15 mL. Chezl'adulte, les doses supérieures à 30 mL peuvent être divisées selon lespréférences du patient. Il n’y a pas de limites sur le nombre de sites deperfusion.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité aux substances actives ou à l'un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1 (voir rubrique 4.4)

Déficit sévère en IgA et antécédents d'hypersensibilité à untraitement par immunoglobuline humaine.

CUVITRU ne doit pas être administré par voie intravasculaire niintramusculaire.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Traçabilité

Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et lenuméro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.

Si CUVITRU est accidentellement administré dans un vaisseau sanguin, lespatients pourraient développer un choc.

Il convient de respecter scrupuleusement le débit de perfusion et lesinstructions d’administration recommandées indiquées à la rubrique4.2. Les patients doivent être étroitement surveillés pendant toute ladurée de la perfusion afin de détecter tout symptôme éventuel. Si le produitreste dans une seringue siliconisée pendant plus de deux heures, des particulesvisibles peuvent se former.

Certains effets indésirables peuvent survenir plus fréquemment chez lespatients recevant pour la première fois une immunoglobuline humaine normale ou,dans de rares cas, lors d'un changement d'immunoglobuline humaine normale oulorsqu'un long intervalle s'est écoulé depuis la perfusion précédente.

Certains effets indésirables peuvent survenir plus fréquemment chez lespatients recevant pour la première fois une immunoglobuline humaine normale ou,dans de rares cas, lors d'un changement d'immunoglobuline humaine normale oulorsqu'un long intervalle s'est écoulé depuis la perfusion précédente.

Les complications peuvent souvent être évitées :

· en commençant par injecter le produit lentement (voir rubrique 4.2)

· en s'assurant que les patients sont étroitement suivis pendant toute ladurée de la perfusion afin de détecter d'éventuels signes d'intolérance. Enparticulier, lors de la première administration d'une immunoglobuline humainenormale, lors d'un changement d'immunoglobuline humaine normale ou en casd'interruption prolongée du traitement, le patient doit être maintenu soussurveillance pendant toute la durée de la première perfusion et pendantl'heure qui suit la fin de l'injection, afin de détecter les effetsindésirables éventuels.

Tous les autres patients devront être maintenus en observation pendant aumoins 20 minutes après la fin de la perfusion.

En cas d'effet indésirable, le débit d’administration doit être réduitou la perfusion interrompue. Une suspicion d'hypersensibilité grave ou deréaction de type anaphylactique nécessite l'arrêt immédiat de l'injection.Le traitement requis dépend de la nature et de la sévérité de l'effetindésirable.

En cas de choc, un traitement médical standard du choc doit êtreinstauré.

Hypersensibilité

Les véritables réactions allergiques sont rares. Elles peuvent survenir enparticulier chez les patients avec présence d'anticorps anti‑IgA qui doiventêtre traités avec une prudence particulière. Les patients avec présenced'anticorps anti-IgA, pour lesquels le traitement par IgG par voie sous-cutanéereste la seule option, doivent être traités avec CUVITRU uniquement soussurveillance médicale étroite. CUVITRU contient des traces d'IgA(280 micro­grammes/mL maximum).

Dans de rares cas, l'immunoglobuline humaine normale peut provoquer une chutede la pression artérielle associée à une réaction anaphylactique, même chezles patients ayant toléré de précédentes administrations d'immunoglobu­linehumaine normale.

Thrombo-embolie

Des événements thromboemboliques artériels et veineux, tels qu’uninfarctus du myocarde, un accident vasculaire cérébral, une thrombose veineuseprofonde et une embolie pulmonaire, ont été associés à l’utilisation­d’immunoglobu­lines. Il convient d'être particulièrement prudent avec lespatients présentant des facteurs de risque pré-existants d'événementsthrom­boemboliques (tels qu'un âge avancé, une hypertension, un diabète ou desantécédents de maladie vasculaire ou d'épisodes thrombotiques, des patientsatteints de troubles thrombophiliques acquis ou congénitaux, des patients enimmobilisation prolongée, des patients avec une hypovolémie grave, despatients souffrant de maladies augmentant la viscosité du sang). Les patientsdoivent être informés des premiers symptômes d'événementsthrom­boemboliques, notamment la difficulté respiratoire, la douleur et legonflement d'un membre, les troubles neurologiques focaux et la douleurthoracique, et ils doivent être avertis de la nécessité de contacterimmé­diatement leur médecin en cas d'apparition de ces symptômes.

Les patients doivent être suffisamment hydratés avant l'administration. Ilconvient de surveiller les signes et symptômes de thrombose et d’évaluer laviscosité du sang des patients présentant un risque d’hyperviscosité.

Complications rénales

Des cas d'effets indésirables rénaux sévères ont été rapportés chezdes patients traités par immunoglobuline, particulièrement avec des produitscontenant du saccharose (CUVITRU ne contient pas de saccharose). Il s'agissaitnotamment d'insuffisance rénale aiguë, de nécrose tubulaire aiguë, denéphropathie tubulaire proximale et de néphrose osmotique. Les facteursd'exa­cerbation du risque de complications rénales englobent, sans s'y limiter,une insuffisance rénale pré-existante, un diabète, une hypovolémie,l'ad­ministration concomitante de médicaments néphrotoxiques, un âgesupérieur à 65 ans, une septicémie, une hyperviscosité et uneparaprotéinémie.

Syndrome de méningite aseptique (SMA)

Le syndrome de méningite aseptique (SMA) a été signalé en associationavec l'administration d'immunoglobuline, y compris Cuvitru (voir rubrique4.8 Effets indésirables – Post commercialisation). Le SMA peut être plusfréquent chez les patients de sexe féminin.

L’interruption du traitement par immunoglobuline peut résulter en unerémission sans séquelle du SMA après plusieurs jours. Les symptômes sedéclarent généralement plusieurs heures à 2 jours après le traitement parimmunoglobuline. Les analyses du liquide céphalo-rachidien montrentfréquemment une pléocytose pouvant atteindre plusieurs milliers de cellulespar mm3, majoritairement de la lignée granulocytaire, ainsi que des taux deprotéines élevés, jusqu'à plusieurs centaines de mg/dl.

Les patients doivent être informés des premiers symptômes, à savoirfortes céphalées, raideur de la nuque, endormissement, fièvre, photophobie,nausées et vomissements.

Hémolyse

CUVITRU contient des anticorps anti-érythrocytaires susceptibles d'agircomme des hémolysines et d'induire in vivo le recouvrement des globules rougespar de l'immunoglobuline. Cela peut entraîner un résultat positif au testdirect à l'antiglobuline (TDA, test direct de Coombs) et, dans de rares cas,une hémolyse. Une anémie hémolytique différée peut se développer suite àun traitement par immunoglobuline en raison de la séquestration accrue deglobules rouges. Des cas d'anémie hémolytique aiguë, correspondant à unehémolyse intravasculaire, ont été rapportés.

Interférence avec les tests sérologiques

Après une injection d'immunoglobulines, l'augmentation transitoire de laconcentration des divers anticorps transférés passivement dans le sang despatients peut être responsable de résultats faussement positifs lors dedosages sérologiques, notamment concernant l'hépatite virale A et B, larougeole et la varicelle. La transmission passive d'anticorps contre lesantigènes de surface érythrocytaires (p. ex. A, B, D) peut interférer aveccertains tests sérologiques portant sur les anticorps anti-érythrocytairestels que le test direct à l'antiglobuline (TDA, test direct de Coombs).

L'administration de CUVITRU peut engendrer des résultats faussement positifsdans des tests qui dépendent de la détection de bêta‑D‑glucanes pourdiagnostiquer des infections fongiques. Ces données peuvent persister pendantles semaines qui suivent la perfusion du produit.

Agents transmissibles

Les mesures standard de prévention du risque de transmission d’agentsinfectieux par les médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humaincomprennent la sélection des donneurs, la recherche des marqueurs spécifiquesd’in­fection sur chaque don et sur les mélanges de plasma, ainsi que la miseen œuvre dans le procédé de fabrication d’étapes efficaces pourl’inactiva­tion/éliminati­on virale. En dépit de cela, le risque detransmission d’agents infectieux par l’administration de médicamentspréparés à base de sang ou de plasma humain ne peut être totalement exclu.Ceci s’applique également aux virus inconnus ou émergents et aux autrestypes d’agents infectieux.

Les mesures prises sont considérées comme efficaces pour les virusenveloppés, tels que le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), le virusde l’hépatite B (VHB) et le virus de l’hépatite C (VHC) et pour les virusnon enveloppés de l’hépatite A et du parvovirus B19.

L'expérience clinique est rassurante, ne rapportant pas de transmission duvirus de l’hépatite A ni du parvovirus B19 par les immunoglobulines, lesanticorps présents contribuant probablement à la sécurité virale duproduit.

Il est fortement recommandé, à chaque administration de CUVITRU à unpatient, d’enregistrer le nom et le numéro de lot du médicament afin demaintenir un lien entre le patient et le lot du produit.

Teneur en sodium

CUVITRU est essentiellement sans sodium.

Population pédiatrique

Les mises en garde et précautions d'emploi mentionnées s'appliquent auxadultes comme aux enfants.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Vaccins à virus vivant atténué

L'administration d'immunoglobuline peut entraver, pendant une périodecomprise entre 6 semaines et 3 mois, l'efficacité des vaccins à virus vivantatténué tels que la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle.Après administration de CUVITRU, un intervalle de 3 mois doit s'écouler avantune vaccination avec des vaccins constitués de virus vivants atténués. Dansle cas de la rougeole, cette altération de l'efficacité peut persister pendant1 an. Par conséquent, pour les patients vaccinés contre la rougeole, uncontrôle des anticorps protecteurs post-vaccinaux doit être effectué.

Population pédiatrique

Les interactions mentionnées s'appliquent aux adultes comme aux enfants.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Les médecins doivent évaluer le rapport risque/bénéfice et ne prescrireCUVITRU qu'en cas de nécessité manifeste.

Grossesse

La sécurité de ce médicament chez les femmes enceintes n’a pas étéévaluée au cours d'études cliniques contrôlées. Il doit donc être prescritavec vigilance aux femmes enceintes et à celles qui allaitent. Il a étédémontré que les produits à base d'immunoglobuline pénètrent dans leplacenta, et ceci de façon plus importante pendant le troisième trimestre.L’ex­périence clinique avec les immunoglobulines suggère qu’aucun effetnéfaste n'est attendu sur le déroulement de la grossesse, sur le fœtus ni surle nouveau-né.

Allaitement

Les immunoglobulines sont excrétées dans le lait et peuvent contribuer àprotéger le nouveau-né des agents pathogènes qui peuvent pénétrer dans lesmuqueuses.

Fertilité

L'expérience clinique concernant les immunoglobulines suggère qu'aucuneffet délétère sur la fertilité n'est attendu.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

L'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines peut êtreaffectée par certains effets indésirables associés à CUVITRU. Les patientsqui présentent des effets indésirables pendant le traitement doivent attendreleur disparition avant de conduire des véhicules ou d'utiliser desmachines.

4.8. Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité

Des effets indésirables de type frissons, céphalée, sensationverti­gineuse, fièvre, vomissements, réactions allergiques, nausées,arthralgie, chute de la pression artérielle et douleur modérée dans la partieinférieure du dos peuvent survenir occasionnellement.

Dans de rares cas, les immunoglobulines humaines normales peuvent provoquerune chute brutale de la pression artérielle et, dans des cas isolés, un chocanaphylactique, même si le patient n'a pas présenté de réactiond'hyper­sensibilité lors d'administrations antérieures.

Des réactions locales au site de perfusion, telles que gonflement,en­dolorissement, rougeur, induration, sensation de chaleur locale, douleurlocale, démangeaisons, bleus et rash peuvent survenir fréquemment.

Pour des informations de sécurité en rapport avec les agentstransmis­sibles, voir rubrique 4.4.

Liste des effets indésirables

La sécurité de CUVITRU administré par voie sous-cutanée a été évaluéedans le cadre de deux études prospectives, multicentriques, en ouvert et noncontrôlées menées chez 122 patients atteints de déficit immunitairepri­mitif (DIP).

La majorité (98,8 %) des effets indésirables (EI) locaux étaientd'intensité légère. Un patient a interrompu le traitement en raison d'un EIlocal (douleur). Sur 122 patients traités par CUVITRU, 112 ont participéjusqu'à la fin de l'étude.

Le tableau ci-dessous utilise la classe de systèmes d'organes MedDRA (SOC etterme préférentiel).

Les fréquences ont été évaluées selon la convention suivante : trèsfréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, <1/10), peu fréquent (≥1/1 000,<1/100), rare (≥1/10 000, <1/1 000), très rare (<1/10 000),f­réquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponi­bles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirablessont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.

Fréquence des effets indésirables (EI) dans les études cliniques menéessur CUVITRU

Fréquence des effets indésirables dans les études cliniques menées surCUVITRU

MedDRA

Classes de systèmes d'organes

Effet indésirable

Fréquence par patienta

Fréquence par perfusionb

AFFECTIONS DU SYSTEME NERVEUX

Céphalée

Très fréquent

Fréquent

Sensation vertigineuse

Fréquent

Peu fréquent

Sensation de brûlure

Peu fréquent

Rare

Migraine

Fréquent

Rare

Somnolence

Fréquent

Rare

AFFECTIONS VASCULAIRES

Hypotension

Fréquent

Rare

AFFECTIONS GASTRO-INTESTINALES

Diarrhée

Très fréquent

Fréquent

Nausées

Très fréquent

Peu fréquent

Douleur abdominale basse

Peu fréquent

Rare

Douleur abdominale

Fréquent

Peu fréquent

AFFECTIONS DE LA PEAU ET DU TISSU SOUS-CUTANE

Prurit

Fréquent

Rare

Urticaire

Fréquent

Rare

AFFECTIONS MUSCULO-SQUELETTIQUES ET SYSTEMIQUES

Myalgie

Fréquent

Peu fréquent

TROUBLES GENERAUX ET ANOMALIES AU SITE D’ADMINISTRATION

Réaction locale

Très fréquent

Fréquent

Erythème du site de perfusion (y compris érythème du site d'injection)

Très fréquent

Fréquent

Douleur au niveau du site d'injection (y compris gêne et douleur du site deperfusion)

Très fréquent

Fréquent

Gonflement au point de perfusion

Fréquent

Peu fréquent

Prurit au site d'injection (y compris prurit au site de perfusion)

Fréquent

Peu fréquent

Urticaire au site de perfusion

Fréquent

Peu fréquent

Contusion au site de perfusion

Fréquent

Rare

Œdème au site de perfusion

Peu fréquent

Rare

Fatigue

Très fréquent

Peu fréquent

Douleur

Fréquent

Rare

INVESTIGATIONS

Anticorps anti‑GAD positif

Peu fréquent

Rare

Test de Coombs direct positif

Peu fréquent

Rare

aLa fréquence par patient est calculée à l'aide du nombre de patientsassociés à l'ensemble des événements indésirables, qu'ils soient liés àCUVITRU ou non.

bLa fréquence par perfusion est calculée à l'aide du nombre de perfusionsassociées à l'ensemble des événements indésirables, qu'ils soient liés àCUVITRU ou non.

Tableau 2 Effets indésirables post-commercialisation

Effets indésirables post-commercialisation

MedDRA

Classes de systèmes d’organes

Adverse reaction

Frequency

Infections et infestations

Méningite aseptique

Fréquence inconnue

Les EI supplémentaires suivants ont été identifiés et rapportés pendantl'utili­sation post‑commerci­alisation d'un autre produit à based'immunoglo­buline par voie sous-cutanée : paresthésie, tremblement,tachy­cardie, dyspnée, laryngospasme et gêne thoracique.

Population pédiatrique

Le profil de sécurité dans la population pédiatrique était semblable àcelui des patients adultes.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Les conséquences d'un surdosage sont inconnues.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : sérums immuns et immunoglobulines :immunoglobulines, humaines normales, pour administration extravasculaire, codeATC : J06BA01

Mécanisme d’action

L'immunoglobuline humaine normale contient essentiellement desimmunoglobulines de type G (IgG), qui représentent un large spectre d'anticorpscontre les agents infectieux.

L'immunoglobuline humaine normale contient les anticorps IgG présents dansla population normale. En général, elle est préparée à partir de pools deplasma humain provenant d'un minimum de 1 000 dons. La répartition de sessous-classes d'IgG est proportionnelle à celle du plasma humain natif. Desdoses appropriées de ce médicament sont susceptibles de ramener à une valeurnormale des taux d'IgG anormalement bas.

Population pédiatrique

Il n'existe aucune différence théorique ou observée entre l'action desimmunoglobulines chez l'enfant et chez l'adulte.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Après l'administration par voie sous-cutanée de CUVITRU, les taux sériquesmaximum sont atteints au bout d'environ 3 jours.

Dans un essai clinique portant sur CUVITRU (n = 48), les patients ont obtenudes taux résiduels constants d'IgG (médiane de 8,26 g/l) sur une période de52 semaines lors de l'administration de doses hebdomadaires médianes de0,125 g/kg.

Les résultats de l'essai clinique évaluant CUVITRU démontrent que les tauxsériques résiduels d'IgG peuvent être maintenus à l'aide de schémasposologiques de 0,3 à 1,0 g/kg de poids corporel/4 semaines.

Le profil pharmacocinétique de CUVITRU a été évalué lors d'une étuded'efficacité et de sécurité de phase 3 chez 31 patients atteints de DIP etâgés de 12 ans ou plus. Les résultats pharmacocinétiques sont présentésdans le tableau suivant.

Paramètres pharmacocinétiques de CUVITRU

Paramètre

CUVITRU

Médiane (IC à 95 %), N = 31

ASC [g*jours/l]

62,52 (57,16 à 68,86)

ASC / (dose/poids) [(g*jours/l)/(g/kg)]

589,49 (448,40 à 638,81)

Clairance apparente [mL/kg/jour]

1,70 (1,57 à 2,23)

Cmax [g/l]

9,80 (9,31 à 10,62)

Cmin [g/l]

8,04 (7,30 à 8,99)

Tmax [heures]

73,92 (69,82 à 120,08)

Les IgG et les complexes d’IgG sont métabolisés dans les cellules dusystème réticulo-endothélial.

Posologie hebdomadaire, bimensuelle ou plus fréquente (2‑7 fois parsemaine)

La caractérisation pharmacocinétique (PC) d'une posologie bimensuelle ouplus fréquente de CUVITRU a été réalisée à l'aide d'une simulation etd'une modélisation PC de population. Les données de concentration sériqued'IgG sont constituées de 724 échantillons prélevés auprès de 32 patientspé­diatriques et adultes atteints de DIP. En comparaison avec une administration­hebdomadaire, la modélisation et la simulation PC ont prévu quel'administration bimensuelle d'une dose de CUVITRU correspondant au double de ladose hebdomadaire entraînait un chevauchement de l'exposition à l'IgG sur unintervalle de 2 semaines. En outre, la modélisation et la simulation PC ontpermis de prévoir qu'à une dose hebdomadaire totale identique, des perfusionsde CUVITRU administrées 2 à 7 fois par semaine (posologie fréquente)entraîna­ient également un chevauchement de l'exposition à l'IgG sur unintervalle de 2 semaines.

Population pédiatrique

Il n'existe aucune différence théorique ou observée entre le profilpharmaco­cinétique des immunoglobulines chez l'enfant et chez l'adulte.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les immunoglobulines sont des composants normaux du corps humain.

Les données non cliniques ne révèlent pas de risque particulier pourl’homme selon les études conventionnelles de pharmacologie de sécurité etde toxicité relatives aux immunoglobulines. CUVITRU était bien tolérélocalement en cas de perfusion par voie sous-cutanée chez l'animal. Les étudesde toxicologie en administration répétée et des fonctions de reproductionchez l'animal sont irréalisables en raison de l'induction du développementd'an­ticorps aux protéines hétérologues, à l'origine d'interférences.

Aucune étude à long terme sur l’animal pour évaluer le potentielcarci­nogène de CUVITRU ou son effet sur la fertilité n’a été réalisée.Un test de mutagénicité in vitro a été réalisé pour l'IGI, 10 % et n'arévélé aucune preuve de mutagénicité.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Glycine

Eau pour préparations injectables

6.2. Incompati­bilités

L'administration de CUVITRU avec d'autres médicaments n'est pasrecommandée.

En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pasêtre mélangé avec d’autres médicaments.

CUVITRU ne doit pas être dilué.

6.3. Durée de conservation

2 ans

Une fois ouvert, utiliser immédiatement.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.

Ne pas congeler le produit.

Conserver le flacon dans l’emballage extérieur à l’abri de lalumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

5, 10, 20 ,40 ou 50 mL de solution dans un flacon (verre de type I) munid'un bouchon (bromobutyl).

Présentation :

1, 10 ou 20 flacon(s) contenant 1 g d'immunoglobuline humaine normale dans5 mL de solution injectable

1, 10, 20 ou 30 flacon(s) contenant 2 g d'immunoglobuline humaine normaledans 10 mL de solution injectable

1, 10, 20 ou 30 flacon(s) contenant 4 g d'immunoglobuline humaine normaledans 20 mL de solution injectable

1, 5, 10 ou 20 flacon(s) contenant 8 g d'immunoglobuline humaine normaledans 40 mL de solution injectable

1 flacon contenant 10 g d'immunoglobuline humaine normale dans 50 mL desolution injectable

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Si le produit est conservé au réfrigérateur, les flacons non ouvertsdoivent être placés à température ambiante pendant 90 minutes minimum avantutilisation et conservés à température ambiante pendant l'administration. Nepas utiliser d’appareil pour réchauffer, dont un four à micro-ondes.

Les solutions troubles ou présentant des dépôts ne doivent pas êtreutilisées.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

BAXALTA INNOVATIONS GMBH

INDUSTRIESTRASSE 67

A-1221 VIENNE

AUTRICHE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 550 524 3 2 : 5 mL de solution en flacon (verre de type I) munid’un bouchon (bromobutyl) ; boite de 1

· 34009 550 524 4 9 : 10 mL de solution en flacon (verre de type I) munid’un bouchon (bromobutyl) ; boite de 1

· 34009 550 524 5 6 : 20 mL de solution en flacon (verre de type I) munid’un bouchon (bromobutyl) ; boite de 1

· 34009 550 524 6 3 : 40 mL de solution en flacon (verre de type I) munid’un bouchon (bromobutyl) ; boite de 1

· 34009 550 672 9 0 : 50 mL de solution en flacon (verre de type I) munid’un bouchon (bromobutyl) ; boite de 1.50 mL de solution en flacon (verre detype I) muni d’un bouchon (bromobutyl) ; boite de 1

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

Médicament soumis à prescription hospitalière. La prescription par unmédecin exerçant dans un établissement de transfusion sanguine autorisé àdispenser des médicaments aux malades qui y sont traités est égalementautorisée.

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