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CYCLADOL 20 mg, comprimé sécable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - CYCLADOL 20 mg, comprimé sécable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

CYCLADOL 20 mg, comprimé sécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Complexe piroxicam-bêtacyclodextri­ne...........­.............­.............­.............­.............­.............­..191,2 mg

Quantité correspondant à piroxicambase­.............­.............­.............­.............­.............­............20,0 mg

Pour un comprimé sécable.

Excipient à effet notoire : lactose (soit 102,8 mg/comprimé).

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé sécable.

Comprimé hexagonal jaune pâle, avec barre de sécabilité sur une face. Lecomprimé peut être divisé en 2 doses égales.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

CYCLADOL 20 mg, comprimé sécable est indiqué dans le traitementsym­ptomatique de l'arthrose, la polyarthrite rhumatoïde ou la spondylarthri­teankylosante. En raison de son profil de tolérance (voir rubriques 4.2, 4.3 et4.4), le piroxicam ne doit pas être utilisé en traitement de premièreintention lorsqu'un traitement par AINS est indiqué.

La décision de prescrire une spécialité contenant du piroxicam doit êtrebasée sur l'évaluation de l'ensemble des risques spécifiques à chaquepatient (voir rubriques 4.3 et 4.4).

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

La prescription de spécialités contenant du piroxicam doit être initiéepar des médecins expérimentés dans le diagnostic et le traitement de patientsatteints de maladies rhumatismales inflammatoires ou dégénératives.

Ce médicament est réservé à l'adulte et l'enfant de plus de 15 ans.

La dose journalière maximale recommandée est de 20 mg, soit uneadministration par jour.

La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation dela dose nécessaire au soulagement des symptômes la plus faible possiblependant la durée de traitement la plus courte. Le bénéfice et la sécuritéd'emploi du traitement doivent être réévalués dans les 14 jours.

Si la poursuite du traitement s'avère nécessaire, ce dernier devra êtreaccompagné de réévaluations fréquentes.

Dans la mesure où le piroxicam a été associé à une augmentation durisque de complications gastro-intestinales, la possibilité de recourir à untraitement protecteur de la muqueuse gastrique (par ex., misoprostol ouinhibiteurs de la pompe à protons) doit être sérieusement envisagée, enparticulier pour les patients âgés.

Sujet âgé

Chez les patients âgés, l’administration de piroxicam doit être prudente(voir rubriques 4.3 et 4.4). Il est recommandé d’initier le traitement parla moitié de la dose recommandée chez l’adulte, soit un demi-comprimé(10 mg). La dose sera ensuite ajustée en fonction de l'état clinique dupatient. L’association d’un traitement protecteur de la muqueuse gastriqueest fortement recommandée (voir ci-dessus).

Population pédiatrique

Ce médicament ne doit pas être utilisé chez les enfants âgés de moins de15 ans (voir rubrique 4.3).

Mode d’administration

Voie orale.

Le comprimé est à avaler tel quel, au cours d’un repas, avec un grandverre d'eau.

Si une demi-dose est prescrite au patient, le comprimé doit être divisé endeux en le plaçant sur une surface plane, la barre de sécabilité vers lehaut, avant d’appuyer doucement avec le pouce pour casser le comprimé en deuxparties égales.

4.3. Contre-indications

Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1,

· grossesse, à partir du début du 6ème mois (au-delà de 24 semainesd’a­ménorrhée) (voir rubrique,

· antécédents d'asthme déclenché par la prise de piroxicam ou desubstances d'activité proche telles que autres AINS, aspirine,

· antécédents de réactions médicamenteuses allergiques graves de touttype, en particulier réactions cutanées telles qu'érythème polymorphe,syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique (syndrome deLyell),

· antécédents d'ulcère, d'hémorragie ou de perforationgastro-intestinale,

· patients présentant des antécédents de troubles gastro-intestinauxpré­disposant à des troubles hémorragiques tels que rectocolite hémorragique,ma­ladie de Crohn, cancers gastro-intestinaux ou diverticulite,

· patients présentant un ulcère peptique évolutif, un troublegastro-intestinal inflammatoire ou une hémorragie gastro-intestinale,

· insuffisance hépato-cellulaire sévère,

· insuffisance cardiaque sévère,

· insuffisance rénale sévère,

· enfants de moins de 15 ans.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation dela dose minimale efficace pendant la durée de traitement la plus courtenécessaire au soulagement des symptômes (voir rubrique 4.2 et les paragraphes« Manifestations gastro-intestinales » et « Effets cardiovasculaires etcérébrovascu­laires » ci-dessous). Le bénéfice clinique et la sécuritéd'emploi doivent faire l'objet d'une réévaluation périodique. Le traitementdevra être immédiatement arrêté dès les premiers signes de réactionscutanées ou d'événements gastro-intestinaux symptomatiques.

Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à unesinusite chronique et/ou à une polypose nasale, ont un risque de manifestationa­llergique lors de la prise d'aspirine et/ou d'anti-inflammatoires nonstéroïdiens plus élevé que le reste de la population.

L'administration de ce médicament peut entraîner une crise d'asthme,notamment chez certains sujets allergiques à l'aspirine ou à un AINS (voirrubrique 4.3).

En raison d’interactions avec le métabolisme de l’acide arachidonique,le médicament peut induire des crises de bronchospasmes et possiblement un chocet d’autres réactions allergiques chez les patients asthmatiques ouprédisposés.

Le piroxicam, comme les autres AINS, diminue l’agrégation plaquettaire etprolonge le temps de saignement ; cet aspect doit être pris en compte lors desprélèvements sanguins et nécessite une vigilance accrue en cas de traitementcon­comitant avec des inhibiteurs de l'agrégation plaquettaire.

Manifestations gastro-intestinales (GI) : risque d'ulcères, d'hémorragieset de perforations GI.

Les AINS, y compris le piroxicam, peuvent provoquer des effets indésirablesgastro-intestinaux graves notamment des hémorragies, ulcérations etperforations de l'estomac, de l'intestin grêle ou du gros intestin, certainesd'entre elles pouvant être fatales. Ces événements indésirables gravespeuvent se produire à tout moment, sans qu'il y ait eu nécessairement designes d'alerte, chez tous les patients traités par des AINS.

Qu'il soit de courte ou de longue durée, tout traitement par AINS entraîneune augmentation du risque d'effets indésirables GI graves. Des étudesobserva­tionnelles ont suggéré que le piroxicam pourrait être associé à unrisque plus élevé de toxicité gastro-intestinale grave par rapport àd'autres AINS.

Les patients présentant des facteurs de risque pour les effets indésirablesGI graves ne doivent être traités par piroxicam qu'après une évaluationattentive du rapport bénéfice / risque (voir rubrique 4.3 et ci-dessous).

La possibilité de recourir à un traitement protecteur de la muqueusegastrique (par ex., misoprostol ou inhibiteurs de la pompe à protons) doitêtre sérieusement envisagée (voir rubrique 4.2).

Complications GI graves – Identification des sujets à risque

L'incidence des complications GI graves augmente avec l'âge. Au-delà de70 ans, il existe un risque élevé de complications. Une administration chezdes patients âgés de plus de 80 ans doit être évitée.

Les patients recevant des traitements associés, tels que les corticoïdesad­ministrés par voie orale, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de lasérotonine (ISRS) ou les antiagrégants plaquettaires tels que l'acideacétyl­salicylique à faible dose, encourent un risque accru de complications GIgraves (voir ci-dessous et la rubrique 4.5). Comme avec les autres AINS,l'utilisation du piroxicam en association avec un traitement protecteur de lamuqueuse gastrique (par ex., misoprostol ou inhibiteurs de la pompe à protons)doit être envisagée pour ces patients à risque.

La vigilance est de rigueur pour les patients et les médecins de façon àdétecter d'éventuels signes et symptômes d'ulcère et/ou d'hémorragiedi­gestive au cours du traitement par piroxicam. Il convient de demander auxpatients de signaler tout symptôme abdominal nouveau ou inhabituel pendant letraitement. Si une complication gastro-intestinale est suspectée au cours dutraitement, le piroxicam doit être immédiatement interrompu. Une évaluationclinique complémentaire ainsi qu'une alternative thérapeutique doivent êtreenvisagées.

Effets cardiovasculaires et cérébrovasculaires

Une surveillance adéquate et des recommandations sont requises chez lespatients présentant des antécédents d'hypertension et/ou d'insuffisance­cardiaque légère à modérée, des cas de rétention hydrosodée et d'œdèmeayant été rapportés en association au traitement par AINS.

Des études cliniques et des données épidémiologiques suggèrent quel'utilisation de certains AINS (surtout lorsqu'ils sont utilisés à dosesélevées et sur une longue durée) peut être associée à une légèreaugmentation du risque d'événements thrombotiques artériels (par exemple,infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral). Les données sontactuellement insuffisantes pour écarter cette augmentation du risque pour lepiroxicam.

Les patients présentant une hypertension artérielle non contrôlée, uneinsuffisance cardiaque congestive, une cardiopathie ischémique, une maladieartérielle périphérique, et/ou ayant un antécédent d'accident vasculairecérébral (y compris l'accident ischémique transitoire) ne devront êtretraités par le piroxicam qu'après une évaluation attentive du rapportbénéfice / risque.

Une attention similaire doit être portée avant toute initiation d'untraitement à long terme chez les patients présentant des facteurs de risquespour les pathologies cardiovasculaires (comme une hypertension, unehyperlipidémie, un diabète ou une consommation tabagique).

Réactions cutanées

Des réactions cutanées graves, dont certaines d'évolution fatale, incluantdes dermatites exfoliatives, des syndromes de Stevens-Johnson et nécrolyseépider­mique toxique (syndrome de Lyell), ont été rapportées lors detraitement par le piroxicam (voir rubrique 4.8). Des études ont suggéré quele piroxicam pourrait être associé à un risque plus élevé de réactionscutanées graves par rapport aux autres AINS non dérivés des oxicams. Lespatients doivent être avertis des signes et symptômes de ces syndromes etdoivent être surveillés étroitement pour les réactions cutanées.L'in­cidence de ces effets indésirables semble plus importante en début detraitement, le délai d'apparition se situant, dans la majorité des cas,pendant le premier mois de traitement. Le traitement par piroxicam doit êtrearrêté dès l'apparition de symptômes ou signes du Syndrome deStevens-Johnson ou du Syndrome de Lyell (par exemple un rash cutanéd’apparition progressive souvent associé à une réaction bulleuse ou à deslésions des muqueuses).

La prise en charge efficace du syndrome de Stevens-Johnson et d’unenécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell) est liée au diagnosticprécoce et à l’arrêt immédiat de tout médicament suspect. L’arrêtprécoce du médicament est associé à un meilleur pronostic.

Si un patient a développé un syndrome de Stevens-Johnson ou une nécrolyseépider­mique toxique (syndrome de Lyell) lors de l’utilisation de piroxicam,celui-ci ne doit être réinstauré chez ce patient à aucun moment.

Des cas d’érythème pigmenté fixe (FDE) ont été rapportés avec lepiroxicam.

Le piroxicam ne doit pas être réintroduit chez les patients présentant desantécédents de FDE liée au piroxicam. Une réactivité croisée potentiellepourrait survenir avec d’autres oxicams.

Insuffisance rénale fonctionnelle

Les AINS, en inhibant l'action vasodilatatrice des prostaglandines rénales,sont susceptibles de provoquer une insuffisance rénale fonctionnelle pardiminution de la filtration glomérulaire (voir rubrique 4.3).

En début de traitement, une surveillance de la diurèse et de la fonctionrénale est recommandée chez les patients présentant les facteurs de risquesuivants :

· sujets âgés,

· médicaments associés tels que : IEC, sartans, diurétiques (voirrubrique 4.5),

· hypovolémie quelle qu'en soit la cause,

· insuffisance cardiaque,

· insuffisance rénale chronique,

· syndrome néphrotique,

· néphropathie lupique,

· cirrhose hépatique décompensée.

Rétention hydro-sodée

Rétention hydrosodée avec possibilité d'œdèmes, d'HTA ou de majorationd'HTA, d'aggravation d'insuffisance cardiaque. Une surveillance clinique estnécessaire en début de traitement en cas d'HTA ou d'insuffisance cardiaque.Une diminution de l'effet des antihypertenseurs est possible (voirrubrique 4.5).

Hyperkaliémie

Hyperkaliémie favorisée par le diabète ou un traitement par desmédicaments hyperkaliémiants (voir rubrique 4.5).

Une surveillance régulière de la kaliémie doit être effectuée dans cescirconstances.

Lors de la prescription, le médecin devra prendre en compte le fait que descas d'infertilité secondaire anovulatoire par non-rupture du follicule DeGraaf, réversibles à l'arrêt du traitement, ont été décrits chez lespatientes traitées au long cours par certains inhibiteurs de synthèse desprostaglandines.

Précautions d'emploi

Ce médicament existe sous d'autres formes pharmaceutiques qui peuvent êtreplus adaptées.

La survenue de crise d'asthme chez certains sujets peut être liée à uneallergie à l'aspirine ou aux AINS (voir rubrique 4.3).

Une attention particulière doit être portée aux patients présentant desantécédents d'hypertension et/ou d'insuffisance cardiaque, des cas derétention hydrosodée et d'œdème ayant été rapportés en association autraitement par AINS.

Excipients à effet notoire

Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total enlactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladieshéré­ditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Risque lié à l'hyperkaliémie

Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles defavoriser la survenue d'une hyperkaliémie : les sels de potassium, lesdiurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, lesinhibiteurs de l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, leshéparines (de bas poids moléculaires ou non fractionnées), la ciclosporine etle tacrolimus, le triméthoprime.

La survenue d'une hyperkaliémie peut dépendre de l'existence de facteursco-associés.

Ce risque est majoré en cas d'association des médicaments suscités.

L'administration simultanée de piroxicam avec les produits suivantsnécessite une surveillance rigoureuse de l'état clinique et biologique dumalade.

Associations déconseillées

+ Autres AINS

Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

+ Acide acétylsalicylique

Aux doses anti-inflammatoires (>=1 g par prise et/ou >=3gpar jour)

Aux doses antalgiques ou antipyrétiques (>=500 mg par prise et/ou <3 gpar jour).

Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

+ Anticoagulants oraux

Augmentation du risque hémorragique de l’anticoagulant oral (agression dela muqueuse gastro-duodénale par les AINS). Si l’association ne peut êtreévitée, surveillance clinique étroite, voire biologique.

+ Héparines non fractionnées, héparines de bas poids moléculaires etapparentés (à doses curatives ou chez le sujet âgé)

Augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaireet agression de la muqueuse gastro-duodénale par les AINS).

Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite. Nepas dépasser quelques jours de traitement par les AINS.

+ Lithium

Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques(diminution de l'excrétion rénale du lithium). Si l'association ne peut êtreévitée, surveiller étroitement la lithémie et adapter la posologie dulithium à l’initiation du traitement, pendant l'association et aprèsl'arrêt de l'AINS.

+ Méthotrexate utilisé à des doses supérieures à 20 mg/semaine

Augmentation de la toxicité notamment hématologique du méthotrexate(di­minution de la clairance rénale du méthotrexate par lesanti-inflammatoires).

+ Pemetrexed (patients ayant une fonction rénale faible à modérée,clairance de la créatinine comprise entre 45 ml / min et 80 ml /min)

Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de laclairance rénale par les AINS).

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Ciclosporine, tacrolimus

Risque d'addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé.Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l'AINS.

+ Diurétiques

Insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/oudéshydraté) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition desprostaglandines vasodilatatrices due aux AINS). Par ailleurs réduction del’effet antihypertenseur.

+ Inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) ou antagonistes des récepteursà l’angiotensine II

Insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/oudéshydraté, traitement associé avec diurétiques, altération de la fonctionrénale) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition desprostaglandines vasodilatatrices due aux AINS). Ces effets sont généralementré­versibles. Par ailleurs, réduction de l’effet antihypertenseur. Hydraterle malade. Surveiller la fonction rénale en début de traitement etrégulièrement pendant l’association.

+ Méthotrexate utilisé à des doses inférieures à 20 mg/semaine

Augmentation de la toxicité notamment hématologique du méthotrexate(di­minution de la clairance rénale du méthotrexate par lesanti-inflammatoires).

Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines del'association. Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de lafonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.

+ Pemetrexed (patients ayant une fonction rénale normale)

Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de laclairance rénale par les AINS). Surveillance biologique de la fonctionrénale.

+ Ténofovir Disoproxil

Risque de majoration de la néphrotoxicité du ténofovir, notamment avec desdoses élevées d’AINS ou en présence de facteurs de risque d’insuffisance­rénale.

En cas d’association, surveiller la fonction rénale.

Associations à prendre en compte

+ Acide acétylsalicylique à doses anti-agrégantes (de 50 mg à 375 mgpar jour en 1 ou plusieurs prises)

Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

+ Gluco-corticoïdes administrés par voie orale (sauf hydrocortisone entraitement substitutif)

Augmentation du risque d'ulcération et d'hémorragie gastro-intestinale(voir rubrique 4.4).

+ Antiagrégants plaquettaires

Augmentation du risque d'hémorragie gastro-intestinale (voirrubrique 4.4).

+Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)

Augmentation du risque d'hémorragie gastro-intestinale (voirrubrique 4.4).

+ Héparines non fractionnées, héparines de bas poids moléculaires etapparentés (doses préventives)

Augmentation du risque hémorragique.

+ Bêta-bloquants (sauf esmolol)

Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines­vasodilatatri­ces par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINSpyrazolés).

+ Deferasirox

Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

+ Pentoxifylline

Majoration du risque hémorragique.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

L’inhibition de la synthèse des prostaglandines par les AINS peut affecterle déroulement de la grossesse et/ou le développement de l’embryon oudu fœtus.

Risques associés à l’utilisation au cours du 1er trimestre

Les données des études épidémiologiques suggèrent une augmentation durisque de fausse-couche, de malformations cardiaques et de gastroschisis, aprèstraitement par un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début degrossesse. Le risque absolu de malformation cardiovasculaire est passé de moinsde 1% dans la population générale, à approximativement 1,5 % chez lespersonnes exposées aux AINS. Le risque paraît augmenter en fonction de la doseet de la durée du traitement. Chez l’animal, il a été montré quel’administration d’un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines­provoquait une perte pré et post-implantatoire accrue et une augmentation de lalétalité embryo-foetale. De plus, une incidence supérieure de certainesmalfor­mations, y compris cardiovasculaires, a été rapportée chez des animauxayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au cours de laphase d’organogénèse de la gestation.

Risques associés à l’utilisation à partir de la 12ème semained’aménorrhée et jusqu’à la naissance :

· A partir de la 12ème semaine d’aménorrhée et jusqu’à lanaissance, tous les AINS, par l’inhibition de la synthèse desprostaglandines, peuvent exposer le fœtus à une atteinte fonctionnelle­rénale :

o in utero pouvant s'observer dès 12 semaines d'aménorrhée (mise enroute de la diurèse fœtale) : oligoamnios (le plus souvent réversible àl'arrêt du traitement), voire anamnios en particulier lors d'une expositionpro­longée.

o à la naissance, une insuffisance rénale (réversible ou non) peutpersister en particulier en cas d'exposition tardive et prolongée (avec unrisque d'hyperkaliémie sévère retardée).

Risques associés à l’utilisation au-delà de la 24ème semained’aménorrhée et jusqu’à la naissance:

Au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée, les AINS peuvent exposer lefœtus à une toxicité cardio-pulmonaire (fermeture prématurée du canalartériel et hypertension artérielle pulmonaire). La constriction du canalartériel peut survenir à partir du début du 6ème mois (au-delà de la 24èmesemaine d’aménorrhée) et peut conduire à une insuffisance cardiaque droitefœtale ou néonatale voire à une mort fœtale in utero. Ce risque est d'autantplus important que la prise est proche du terme (moindre réversibilité). Ceteffet existe même pour une prise ponctuelle.

En fin de grossesse, la mère et le nouveau-né peuvent présenter :

– un allongement du temps de saignement du fait d’une actionanti-agrégante pouvant survenir même après administration de très faiblesdoses de médicament ;

– une inhibition des contractions utérines entraînant un retard de termeou un accouchement prolongé.

En conséquence :

Sauf nécessité absolue, ce médicament ne doit pas être prescrit chez unefemme qui envisage une grossesse ou au cours des 5 premiers mois de grossesse(24 pre­mières semaines d’aménorrhée). Si ce médicament est administréchez une femme souhaitant être enceinte ou enceinte de moins de 6 mois, ladose devra être la plus faible possible et la durée du traitement la pluscourte possible. Une prise prolongée est fortement déconseillée.

A partir du début du 6ème mois (au-delà de 24 semaines d'aménorrhée):toute prise de ce médicament, même ponctuelle, est contre-indiquée. Une prisepar mégarde à partir de cette date justifie une surveillance cardiaque etrénale, fœtale et/ou néonatale selon le terme d'exposition. La durée decette surveillance sera adaptée à la demi-vie d'élimination de lamolécule.

Allaitement

Les A.I.N.S. passant dans le lait maternel, ce médicament est déconseilléchez la femme qui allaite.

Fertilité

Comme tous les AINS, l'utilisation de ce médicament peut altérer lafertilité féminine ; il est donc déconseillé chez les femmes souhaitantconcevoir un enfant. Chez les femmes rencontrant des difficultés pour concevoirou réalisant des tests de fertilité, l'arrêt du traitement doit êtreenvisagé.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Cycladol 20 mg, comprimé sécable a une influence mineure à modérée surl’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Prévenirles patients de l'apparition possible de vertiges, somnolence etvision floue.

4.8. Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité d’emploi

Les effets indésirables les plus fréquemment observés sont de naturegastro-intestinale. Des ulcères peptiques, perforations ou hémorragiesgastro-intestinales, parfois fatales, peuvent survenir, en particulier chez lesujet âgé, (voir rubrique 4.4). Des nausées, vomissements, diarrhées,fla­tulences, constipation, dyspepsie, stomatite ulcérative, douleur abdominale,melæna, hématémèse, exacerbation d'une recto-colite ou d'une maladie deCrohn (voir rubrique 4.4) ont été rapportées à la suite de l'administrati­ond'AINS. Moins fréquemment, des gastrites ont été observées.

Tableau récapitulatif des effets indésirables

Les effets indésirables sont classés par système d’organe et parfréquence de survenue.

Les fréquences sont définies comme suit :

Très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent(≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), trèsrare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée surla base des données disponibles). Au sein de chaque catégorie de fréquence,les effets indésirables sont présentés par ordre de gravitédécrois­sante.

Classe de systèmes d’organes

Réaction indésirable

Fréquent

Affections hématologiques et du système lymphatique

Anémie

Fréquent

Anémie hémolytique, thrombocytopénie, leucopénie, éosinophilie, aplasiemédullaire

Rare

Affections du système immunitaire

Maladie sérique, anaphylaxie

Rare

Affections psychiatriques

Etat confusionnel, troubles de l’humeur

Indéterminée

Affections du système nerveux

Céphalées

Fréquent

Somnolence

Peu fréquent

Affections oculaires

Vision floue

Peu fréquent

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Vertige, acouphènes

Fréquent

Trouble de l’audition

Indéterminée

Affections vasculaires

Hypertension artérielle, vascularite

Indéterminée

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Bronchospasme, épistaxis

Indéterminée

Affections gastro-intestinales

Douleur abdominale, constipation, diarrhée, gêne ou douleur épigastrique,fla­tulences, nausées, vomissements, dyspepsie

Fréquent

Stomatite

Peu fréquent

Hémorragie gastro-intestinale, perforation gastro-intestinale, mélaena,hématémèse, ulcère peptique, pancréatite

Indéterminée

Affections hépatobiliaires

Ictère, hépatite*

Indéterminée

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Éruption cutanée, prurit

Fréquent

Réaction de photosensibilité, urticaire, angio-œdème, purpura non-thrombocytopénique.

Rare

Réactions indésirables cutanées sévères : syndrome de Stevens-Johnson etnécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell) (voir rubrique 4.4)

Très rare

Alopécie, dermatite exfoliative, érythème polymorphe, érythème pigmentéfixe (voir rubrique 4.4)

Indéterminée

Affections du rein et des voies urinaires

Néphrite interstitielle, nécrose papillaire rénale, syndrome néphrotique,in­suffisance rénale, œdème

Rare

Rétention hydrosodée, hyperkaliémie

Indéterminée

Investigations

Augmentation des transaminases, augmentation de la bilirubine, positivitédes anticorps antinucléaires, diminution de l’hémoglobine, diminution del’hématocrite, augmentation réversible du taux d’urée dans le sang,augmentation de la créatininémie, allongement du temps de saignement,di­minution de l’agrégabilité plaquettaire

Indéterminée

* Une atteinte hépatique plus sévère (ictère, hépatite grave ou fatale)a exceptionnellement été rapportée avec le piroxicam. Si des anomalies de lafonction hépatique persistent ou s'aggravent ou s'il survient des signescliniques d'insuffisance hépatique ou des manifestations générales(éosi­nophilie, rash), le piroxicam doit être arrêté.

Des réactions d’hypersensibilité de type œdème de Quincke ontégalement été rapportées en association au traitement par le piroxicam.

Des études cliniques et des données épidémiologiques suggèrent quel'utilisation de certains AINS (surtout lorsqu'ils sont utilisés à dosesélevées et sur une longue durée) peut être associée à une légèreaugmentation du risque d'évènement thrombotique artériel (par exemple,infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral) (voirrubrique 4.4).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

En cas de surdosage au piroxicam, un traitement de soutien et symptomatiqueest nécessaire.

· Transfert immédiat en milieu hospitalier.

· Evacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique.

· Charbon activé pour diminuer la réabsorption du piroxicam et ainsi enréduire les taux sériques.

· Traitement symptomatique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Anti-inflammatoire non stéroïdien,An­tirhumatismal (M : système locomoteur), code ATC : M01AC01.

CYCLADOL est un complexe de piroxicam-bêta-cyclodextrine. Le piroxicam estun anti-inflammatoire non stéroïdien du groupe des oxicams.

Il possède les propriétés suivantes :

· antalgique,

· antipyrétique,

· anti-inflammatoire,

· inhibition des fonctions plaquettaires.

L'ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse desprostaglandines.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

CYCLADOL est un complexe de piroxicam-bêta-cyclodextrine. Ce complexe estrapidement dissocié. Le piroxicam libéré est immédiatement absorbé. Labêta-cyclodextrine reste dans le tube digestif et le glucose, qui résulte desa dégradation dans l'intestin, est absorbé par le côlon.

La forme comprimé et la forme poudre pour suspension buvable sontbioéquiva­lentes.

La pharmacocinétique du piroxicam est linéaire. Diverses études ontmontré l'absence de modification de la pharmacocinétique du piroxicam enfonction de l'âge.

Absorption

Après administration par voie orale, le complexe piroxicambêta-cyclodextrine est rapidement dissocié:

· la vitesse de dissolution du complexe piroxicam bêta-cyclodextrine estsupérieure à celle du piroxicam,

· le piroxicam libéré à partir du complexe piroxicam bêta-cyclodextrineest rapidement absorbé (demi-vie de résorption = 15 minutes).

La biodisponibilité globale et l'importance de l'absorption ne sont pasmodifiées par l'alimentation, cette dernière retardant légèrement la vitessed'absor­ption.

Distribution

Demi-vie d'élimination: environ 50 heures.

La fixation aux protéines plasmatiques est importante: de l'ordre de99 pour cent.

Le piroxicam traverse rapidement la membrane synoviale; les taux synoviauxsont, en moyenne, de 45 à 50 pour cent des taux sanguins.

La liaison aux protéines du liquide synovial est la même que la liaison auxprotéines plasmatiques.

Une étude préliminaire a montré que le piroxicam est présent dans le laitmaternel (environ 1 à 3 % des taux plasmatiques).

Biotransformation – Élimination

Le piroxicam est éliminé lentement. Il est presque totalementméta­bolisé.

Moins 5 pour cent de la dose ingérée sont éliminés inchangés dans lesurines et les fécès.

Une des voies métaboliques importantes est l'hydroxylation du noyau pyridinede la chaîne latérale du piroxicam, suivie d'une glycuro conjugaison etd'élimination urinaire.

Les taux sériques contrôlés après un an d'administration orale continuede 20 mg/jour de piroxicam sont équivalents à ceux de l'état d'équilibrepri­mitivement atteint.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Lactose, polyvidone réticulée, carboxyméthylamidon sodique, silicecolloïdale anhydre, amidon de maïs prégélatinisé, stéarate demagnésium

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

14, 15, 16 ou 20 comprimés sous plaquettes (Aluminium/PVDC/PVC)

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières pour l’élimination.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

CHIESI SAS

17 AVENUE DE L’EUROPE

92270 BOIS COLOMBES

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 336 092 8 3 : 20 comprimés sous plaquettes(Alu­minium/PVDC/PVC).

· 34009 336 093 4 4 : 16 comprimés sous plaquettes(Alu­minium/PVDC/PVC).

· 34009 336 094 0 5 : 15 comprimés sous plaquettes(Alu­minium/PVDC/PVC).

· 34009 336 095 7 3 : 14 comprimés sous plaquettes(Alu­minium/PVDC/PVC).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

<Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}>

<Date de dernier renouvellement:{JJ mois AAAA}>

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

<{JJ mois AAAA}>

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament soumis à prescription médicale.

Liste I

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