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DALACINE 75 mg, gélule - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - DALACINE 75 mg, gélule

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

DALACINE 75 mg, gélule

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Clindamycine base.........­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.75,00 mg

Sous forme de chlorhydrate de clindamycine hydraté

Pour une gélule.

Excipient à effet notoire : lactose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Gélule.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiqu­espharmacociné­tiques de la clindamycine. Elles tiennent compte à la fois desétudes cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dansl'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.

En curatif

Elles sont limitées aux infections sévères, dues à des germes définiscomme sensibles dans leurs manifestations :

· ORL,

· bronchopulmonaires,

· stomatologiques,

· cutanées,

· génitales,

· ostéoarticulaires,

· abdominales post-chirurgicales,

· septicémiques,

à l'exception des infections méningées, même à germes sensibles, enraison d'une diffusion insuffisante de cet antibiotique dans le LCR.

En prophylaxie

Prophylaxie de l'endocardite infectieuse au cours des soins dentaires etd'actes portant sur les voies aériennes supérieures lors de soins ambulatoiresen cas d'allergie aux bêta-lactamines.

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernantl'u­tilisation appropriée des antibactériens.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Traitement curatif :

Adultes : 600 à 2400 mg/24 heures, en 2, 3 ou 4 prises.

Traitement prophylactique :

Adultes : 600 mg per os dans l'heure qui précède le geste.

Population pédiatrique

Les gélules DALACINE ne conviennent pas aux enfants qui sont incapables deles avaler en entier.

L’utilisation des gélules peut ne pas être appropriée pour fournir lesdoses exactes requises en mg/kg pour le traitement des enfants.

Traitement curatif :

Enfants de plus de 6 ans: 8 à 25 mg/kg/24 heures, en 3 à 4 prises.

Traitement prophylactique :

Enfants de plus de 6 ans: 15 mg/kg per os dans l'heure qui précèdele geste.

Mode d’administration

Sans objet.

4.3. Contre-indications

Ce médicament ne doit jamais être utilisé:

· en cas d’hypersensibilité à la substance active, ainsi qu’à lalincomycine ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1

· chez l'enfant de moins de 6 ans, en raison de la formepharmace­utique,

· en cas d’allaitement (voir rubrique 4.6).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Colites associées aux antibiotiques

Des colites pseudo-membraneuses et des colites associées aux antibiotiquesont été observées avec pratiquement tous les agents antibactériens dont laclindamycine (voir rubrique 4.8) ; leur sévérité est variable, de légère àmenaçant le pronostic vital. Par conséquent, il est important d’envisager cediagnostic en cas de survenue de diarrhée pendant ou après l’administrationde tout antibiotique. En cas de survenue de colite associée aux antibiotiques,la clindamycine doit immédiatement être arrêtée ; un médecin devra êtreconsulté et un traitement approprié notamment un traitement spécifique contreClostridium difficile devra être instauré. Les médicaments inhibant lepéristaltisme sont contre-indiqués dans cette situation.

Hypersensibilité

Des réactions d’hypersensibilité graves, y compris des réactionscutanées graves, telles que le syndrome d’hypersensibilité médicamenteuseavec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), le syndrome deStevens-Johnson (SSJ), la nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell) etla pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) ont été rapportéeschez des patients recevant un traitement par clindamycine. En casd’hypersen­sibilité ou de réaction cutanée grave, la clindamycine doit êtrearrêtée et un traitement adapté doit être mis en place (voir rubriques4.3 et 4­.8).

La clindamycine est à utiliser avec prudence chez les malades ayant desantécédents d’asthme ou d’autres allergies.

La survenue, en début de traitement, d’un érythème généraliséfébrile associé à des pustules doit faire suspecter une pustuloseexan­thématique aiguë généralisée (voir rubrique 4.8) ; elle imposel’arrêt du traitement et contre-indique toute nouvelle administration declindamycine.

Insuffisance hépatique

Une augmentation des taux sériques et un allongement de la demi-vied’élimination de la clindamycine ont été documentés chez l’insuffisanthé­patique.

En cas de traitement prolongé, des tests de la fonction hépatique et de lafonction rénale doivent être réalisés.

Des cas de lésions rénales aiguës, y compris d’insuffisance rénaleaiguë, ont été rarement signalés. Chez les patients souffrant d’un troublerénal préexistant ou prenant des traitements néphrotoxiques concomitants, lasurveillance de la fonction rénale devra être considérée (voir larubrique 4.8).

Traitement à long terme

Les traitements de longue durée ne devront être effectués que soussurveillance de la formule sanguine, des enzymes hépatiques et de la fonctionrénale.

L’administration d’antibiotiques notamment en cas d’utilisation­prolongée, est associée à l’émergence et à la sélection de bactéries desensibilité diminuée ou au développement de champignons. En cas desurinfection, un traitement approprié doit être initié.

Ce médicament ne doit pas être utilisé dans le traitement de la méningitecar la clindamycine ne diffuse pas de manière suffisante dans le liquidecéphalo-rachidien (voir rubrique 4.1).

Lactose

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chezles patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactasede Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladieshéré­ditaires rares).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Antagonistes de la vitamine K

Augmentation de l’effet de l’antivitamine K et du risquehémorragique.

Contrôle plus fréquent de l’INR. Adaptation éventuelle de la posologiede l’antivitamine K pendant le traitement par clindamycine et aprèsson arrêt.

+ Topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants

Les topiques gastro-intestinaux, le charbon et les antiacides (selsd’aluminium, de calcium et de magnésium), associés ou non aux alginates,diminuent la résorption digestive de certains autres médicaments ingéréssimulta­nément. Les médicaments pour lesquels une réduction de l’absorptiondi­gestive a été objectivée sont notamment l’acide acétylsalicylique, lesantihistami­niques H2 et le lansoprazole, les bisphosphonates, les catiorésines,cer­taines classes d’antibiotiques (fluoroquinolones, cyclines, lincosamides)et certains antituberculeux, les digitaliques, les glucocorticoïdes, leshormones thyroïdiennes, les neuroleptiques phénothiaziniques, le sulpiride,certains bêta-bloquants, la pénicillamine, des ions (fer, phosphore, fluor),la chloroquine, l’ulipristal, la fexofénadine.

Par mesure de précaution, il convient de prendre ces topiques ou antiacidesà distance de tout autre médicament (plus de 2 heures, si possible).

+ Ciclosporine

Diminution des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur avec risque deperte de l'activité immunosuppressive. Contrôle renforcé des dosages sanguinsde ciclosporine et augmentation éventuelle de sa posologie.

+ Inducteur du cytochrome P450 (CYP) 3A4

La clindamycine est principalement métabolisée par le CYP3A4 et, dans unemoindre mesure par le CYP3A5, pour former le métabolite majeur le sulfoxyde declindamycine ainsi que le métabolite mineur la N-desméthylclin­damycine. Parconséquent, les inhibiteurs des CYP3A4 et CYP3A5 peuvent réduire la clairancede la clindamycine et les inducteurs de ces isoenzymes peuvent augmenter laclairance de la clindamycine. En présence d'inducteurs puissants du CYP3A4 telsque la rifampicine, la surveillance d’une perte d'efficacité estnécessaire.

Des études in vitro indiquent que la clindamycine n'inhibe pas les CYP1A2,CYP2C9, CYP2C19, CYP2E1 ou CYP2D6 et inhibe seulement modérément le CYP3A4.Par conséquent, les interactions cliniquement importantes entre la clindamycineet les médicaments co-administrés métabolisés par ces cytochromes sont peuprobables.

+ Tacrolimus

Diminution des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur avec risque deperte de l'activité immunosuppressive. Contrôle renforcé des dosages sanguinsde tacrolimus et augmentation éventuelle de sa posologie.

Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR

De nombreux cas d'augmentation de l'activité des antivitamines K ont étérapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieuxou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissentcomme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile defaire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenuedu déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sontdavantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, desmacrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Dans les études de développement embryo-fœtal réalisées (voir rubrique5.3), aucune toxicité n’a été observée sur le développement àl’exception des doses produisant une toxicité chez la mère.

La clindamycine traverse le placenta.

Les données d’exposition de la clindamycine par voie systémique outopique chez la femme enceinte au premier trimestre de grossesse sontlimitées.

Les données disponibles lors d’une exposition lors des seconds ettroisièmes trimestres sont nombreuses et il n’a pas été signaléd’augmen­tation du risque fœtal.

Ainsi, compte tenu des données disponibles, il est préférable par mesurede prudence d’éviter d’utiliser la clindamycine au cours du premiertrimestre de grossesse.

Lors du deuxième et troisième trimestre de grossesse, la clindamycine peutêtre utilisée si nécessaire.

Allaitement

Le passage de la clindamycine dans le lait maternel est faible et lesquantités ingérées très inférieures aux doses thérapeutiques pédiatriquesaprès un usage systémique.

En conséquence, l'allaitement est possible en cas de prise de cetantibiotique. Toutefois, reconsidérer la poursuite de l'allaitement (ou revoirle médicament) en cas de survenue de diarrhée, de sang dans les selles, decandidose ou d'éruption cutanée chez le nourrisson.

Fertilité

Les études de fertilité menées chez le rat recevant de la clindamycinen'ont mis en évidence aucun effet sur la fertilité ou la capacité dereproduction.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

DALACINE n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude àconduire des véhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Le tableau ci-dessous répertorie les effets indésirables identifiés aucours des essais cliniques et de la surveillance post-commercialisation, parsystème organe-classe et fréquence.

Selon le système de classification par organe, les effets indésirables sontlistés ci-dessous par ordre de fréquence puis par importance clinique enutilisant les catégories suivantes: très fréquent (≥1/10); fréquent(≥1/100 à <1/10); peu fréquent (≥1/1 000 à <1/100); rare(≥1/10 000 à <1/1 000); très rare (<1/10 000); fréquenceindé­terminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponi­bles).

Système organe-classe

Fréquent ≥1/100 à <1/10

Peu fréquent ≥1/1 000 à <1/100

Rare ≥1/10 000 à <1/1 000

Très rare <1/10 000

Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponibles)

Infections et infestations

Colite pseudo-membraneuse*#

Colite à Clostridium difficile#, Infection vaginale#

Affections hématologiques et du système lymphatique

Agranulocytose#,

Neutropénie#,

Thrombopénie#,

Leucopénie#,

Eosinophilie,

Purpura thrombopénique

Affections du système immunitaire

Choc anaphylactique#,

Réaction anaphylactique#,

Réactions d’hypersensibilité telles qu’œdème de Quincke etanaphylaxie chez quelques sujets allergiques à la pénicilline#

Affections du système nerveux

Dysgueusie

Affections gastro-intestinales

Diarrhées,

Douleurs abdominales

Vomissements,

Nausées

Ulcère œsophagien#,

Œsophagite#

Affections hépatobiliaires

Ictère#

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Eruption maculopapuleuse,

Urticaire

Nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell)#,

Syndrome de Stevens Johnson (SSJ)#, Syndrome DRESS (syndromed’hy­persensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômessysté­miques)#,

Pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG)#, Angiœdeme#,

Dermatite exfoliative#, Dermatose bulleuse#,

Erythème polymorphe,

Prurit, Eruption morbilliforme#

Affections du rein et des voies urinaires

Lésion rénale aiguë*

Investigations

Anomalies des tests de la fonction hépatique

* voir rubrique 4.4

# données après commercialisation

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

L’hémodialyse et la dialyse péritonéale ne permettent pas d’éliminereffi­cacement la clindamycine du plasma.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Lincosamides, code ATC : J01FF01.

La clindamycine est un antibiotique de la famille des lincosamides.

Mécanisme d’action

La clindamycine inhibe la synthèse des protéines bactériennes en se liantà la sous-unité 50S du ribosome bactérien. Aux doses habituelles, laclindamycine présente une activité bactériostatique in vitro.

Relation pharmacocinétique-pharmacodynamique

Le pourcentage de temps pendant lequel la concentration de l’antibiotiquese situe au-dessus de la concentration minimale inhibitrice (CMI) de labactérie entre deux administrations (%T>CMI), est le paramètre le plusprédictif de l’efficacité de la clindamycine.

Résistance

La résistance à la clindamycine est le plus souvent due aux mutations ausite de fixation de l'antibiotique sur l’ARNr ou à la méthylation denucléotides spécifiques de l’ARN 23S de la sous-unité 50S du ribosome. Cesaltérations peuvent déterminer une résistance croisée in vitro auxmacrolides et aux streptogramines B (phénotype MLSB).

Des mécanismes de résistance peuvent être dus à l’efflux actif.

La résistance à la clindamycine peut être inductible par des macrolideschez des souches bactériennes résistantes aux macrolides.

Il existe une résistance croisée complète entre la clindamycine et lalincomycine.

L’incidence de la résistance à la clindamycine est plus élevée parmiles souches de staphylocoques résistants à la méticilline et les souches depneumocoques de sensibilité diminuée à la pénicilline.

Concentrations critiques

Selon l’European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing(EUCAST), les concentrations critiques de la clindamycine qui séparent lessouches sensibles (S) des souches résistantes ®, sont les suivantes :

Concentrations critiques des CMI (mg/L)

Pathogène

Sensible

Résistant

Staphylococcus spp.

S ≤ 0,25 mg/L

R > 0,5 mg/L

Streptococcus

Groupes A, B, C et G

S ≤ 0,5 mg/L

R > 0,5 mg/L

Streptococcus pneumoniae

S ≤ 0,5 mg/L

R > 0,5 mg/L

Streptocoques du groupe Viridans

S ≤ 0,5 mg/L

R > 0,5 mg/L

Anaérobies à Gram positif à l’exception de Clostridium difficile

S ≤ 4 mg/L

R > 4 mg/L

Anaérobies à Gram négatif

S ≤ 4 mg/L

R > 4 mg/L

Corynebacterium spp.

S ≤ 0,5 mg/L

R > 0,5 mg/L

Spectre d'activité antibactérienne

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de lagéographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposerd'infor­mations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour letraitement d'infections sévères. Si nécessaire, il est souhaitabled’ob­tenir un avis spécialisé principalement lorsque l’intérêt dumédicament dans certaines infections peut être mis en cause du fait du niveaude prévalence de la résistance locale.

Classes

ESPÈCES HABITUELLEMENT SENSIBLES

Aérobies à Gram positif

Bacillus cereus

Corynebacterium diphtheriae

Staphylococcus méticilline-sensible

Streptococcus agalactiae

Aérobies à Gram négatif

Campylobacter

Anaérobies

Actinomyces

Capnocytophaga

Clostridium perfringens

Eubacterium

Fusobacterium

Gardnerella vaginalis

Porphyromonas

Prevotella

Propionibacterium acnes

Veillonella

Autres

Chlamydia trachomatis

Leptospires

Mycoplasma hominis

Mycoplasma pneumoniae

ESPÈCES INCONSTAMMENT SENSIBLES

(Résistance acquise ≥ 10%)

Aérobies à Gram positif

Enterococcus faecium

Erysipelothrix

Staphylococcus méticilline-résistant

Streptococcus pneumoniae

Streptococcus pyogenes

Streptocoques oraux

Anaérobies

Bacteroides

Clostridium (autres que difficile et perfringens)

Mobiluncus

Peptococcus

Peptostreptococcus

Propionibacterium acnes

ESPÈCES NATURELLEMENT RESISTANTES

Aérobies à Gram positif

Corynebacterium jeikeium

Enterococcus spp. (autres que Enterococcus faecium)

Listeria

Nocardia asteroides

Rhodococcus equi

Aérobies à Gram négatif

Bacilles à Gram négatif non fermentaires

(Acinetobacter, Pseudomonas, …)

Entérobactéries

Haemophilus

Legionella

Branhamella catarrhalis

Neisseria

Pasteurella

Anaérobies

Clostridium difficile

Autres

Mycobactéries

Ureaplasma urealyticum

Activité Anti-parasitaire

La clindamycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasmagondii.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Après administration orale, la clindamycine est absorbée rapidement etpresque complètement (90 % de la dose ingérée).

L'administration simultanée de nourriture ne modifie pratiquement pas lesconcentrations plasmatiques obtenues.

Distribution

· Concentration sérique : chez l'adulte sain, un pic sérique deconcentration plasmatique de l'ordre de 2–3 mg/l est obtenu une heure aprèsla prise orale de 150 mg de chlorhydrate de clindamycine et de 4–5 mg/laprès administration orale de 300 mg. La concentration plasmatique décroîtensuite lentement mais reste au-dessus de 1 mg/l pendant plus de 6 heures.

La concentration plasmatique augmente de façon linéaire avec la doseingérée.

Chez les diabétiques, il a été signalé des concentrations sériqueslégèrement plus basses que chez le sujet sain.

La demi-vie biologique moyenne est de 2,5 heures.

· Liaison aux protéines plasmatiques :

Elle est importante : de l'ordre de 80 à 94 %.

· Diffusion humorale et tissulaire :

La clindamycine est distribuée dans les liquides extra et intra-cellulaireset à une très forte concentration tissulaire.

La diffusion dans le liquide céphalorachidien est très faible.

Biotransformation

Le métabolisme de la clindamycine est hépatique.

Des études in vitro sur le foie humain et les microsomes intestinauxin­diquent que la clindamycine est principalement oxydée par le CYP3A4, avec unecontribution mineure du CYP3A5, pour former le sulfoxyde de clindamycine ainsiqu’un métabolite mineur, la N-desméthylclin­damycine.

Élimination

Environ 10 % de composés actifs sont éliminés dans les urines et 3,6 %dans les fèces ; le reste est excrété sous forme de composés inactifs.

Les concentrations sériques de la clindamycine ne sont pas modifiées parl'hémodialyse ou la dialyse péritonéale.

5.3. Données de sécurité préclinique

Dans les études de développement embryo-fœtal oral chez les rats et dansles études de développement embryo-fœtal sous-cutané chez les rats et leslapins, aucune toxicité n’a été observée sur le développement àl’exception des doses produisant une toxicité chez la mère.

Les études de génotoxicité n’ont pas mis en évidence d’activitégéno­toxique. Aucune étude de cancérogenèse n’a été réalisée avec laclindamycine.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Amidon de maïs, talc, stéarate de magnésium, lactose.

Composition de l'enveloppe de la gélule : gélatine, indigotine, jaune dequinoléine (E104), dioxyde de titane (E171).

6.2. Incompati­bilités

Il existe une incompatibilité physicochimique avec les médicaments suivants: ampicilline, phénytoïne, barbituriques, aminophylline, gluconate de calcium,sulfate de magnésium.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

12 ou 96 gélules sous plaquettes (Aluminium/PVC).

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d'exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

PFIZER HOLDING FRANCE

23–25 AVENUE DU DOCTEUR LANNELONGUE

75014 PARIS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 306 680 9 2 : 12 gélules sous plaquette (Aluminium/PVC).

· 34009 553 940 7 5 : 96 gélules sous plaquette (Aluminium/PVC).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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