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DESLORATADINE SUN 5 mg, comprimé pelliculé - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - DESLORATADINE SUN 5 mg, comprimé pelliculé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

DESLORATADINE SUN 5 mg, comprimé pelliculé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Desloratadine­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­....5 mg

Pour un comprimé pelliculé.

Excipient à effet notoire : isomalt (E953).

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé.

Comprimé pelliculé bleu, rond, biconvexe, de diamètre d’environ6,5 mm.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

DESLORATADINE SUN 5 mg, comprimé pelliculé est indiqué chez les adulteset les adolescents de 12 ans et plus pour le traitement symptomatique de :

· la rhinite allergique (voir rubrique 5.1)

· l’urticaire (voir rubrique 5.1)

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Adultes et adolescents (12 ans et plus) : La dose recommandée deDESLORATADINE SUN est un comprimé une fois par jour.

La rhinite allergique intermittente (présence de symptômes sur une périodede moins de 4 jours par semaine ou sur une période inférieure à 4 semaines)doit être prise en charge en fonction de l’évaluation des antécédents dela maladie du patient, le traitement pouvant être interrompu après disparitiondes symptômes, et rétabli à leur réapparition.

Dans la rhinite allergique persistante (présence de symptômes sur unepériode de 4 jours ou plus par semaine et pendant plus de 4 semaines), untraitement continu peut être proposé aux patients pendant les périodesd’expo­sition allergénique.

Population pédiatrique

Chez les adolescents de 12 à 17 ans l’expérience de l’utilisation dela desloratadine dans les études cliniques d’efficacité est limitée (voirrubriques 4.8 et 5.1).

La sécurité et l’efficacité de DESLORATADINE SUN 5 mg, comprimépelliculé n’ont pas été établies chez les enfants âgés de moins de12 ans.

Mode d’administration

Voie orale.

Le comprimé peut être pris au moment ou en dehors des repas.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active, à la loratadine ou à l’un desexcipients mentionnés à la rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Insuffisance rénale

DESLORATADINE SUN doit être utilisée avec précaution en casd’insuffisance rénale sévère (voir rubrique 5.2).

Ce médicament contient de l’isomalt. Son utilisation est déconseilléechez les patients présentant une intolérance au fructose (maladiehérédi­taire rare).

Convulsions

La desloratadine doit être administrée avec prudence chez les patientsayant des antécédents personnels ou familiaux de convulsions, et plusparticulière­ment chez les jeunes enfants qui sont sujets à l’apparition decrises convulsives inaugurales sous traitement par desloratadine. L’arrêt del’administration de la deslaratadine doit être envisagé en cas de criseconvulsive pendant le traitement.

Desloratadine Sun contient de l’isomalt

Les patients présentant des maladies héréditaires rares telles qu’uneintolérance au fructose ne devraient pas prendre ce médicament.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Au cours des essais cliniques réalisés avec la desloratadine comprimésdans lesquels les patients recevaient l’érythromycine ou du kétoconazole enassociation, aucune interaction cliniquement significative n’a été observée(voir rubrique 5.1).

Population pédiatrique

Les études d’interaction n’ont été réalisées que chez lesadultes.

Au cours d’un essai de pharmacologie clinique, il n’a pas été mis enévidence de potentialisation des effets délétères de l’alcool sur lestests de performances, lors de l’association avec la desloratadine (voirrubrique 5.1). Cependant, des cas d’intolérance et d’intoxication àl’alcool ont été rapportés depuis la commercialisation. Par conséquent, laprudence est recommandée en cas de prise concomitante d’alcool.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Sur un grand nombre de grossesses (plus de 1 000 grossesses) aucun effetmalformatif, ni toxique de la desloratadine n’a été mis en évidence pour lefœtus ou le nouveau-né. Les études effectuées chez l’animal n’ont pasmis en évidence d’effets délétères directs ou indirects sur lareproduction (voir rubrique 5.3). Par mesure de précaution, il est préférabled’éviter l’utilisation de desloratadine pendant la grossesse

Allaitement

La desloratadine a été identifiée chez les nouveau-nés/nourrisson­sallaités par une femme traitée.

L’effet de la desloratadine sur les nouveau-nés/nourrissons est inconnu.Une décision doit être prise soit d’interrompre l’allaitement soitd’interrom­pre/de s’abstenir du traitement avec DESLORATADINE SUN en prenanten compte le bénéfice de l’allaitement pour l’enfant au regard dubénéfice du traitement pour la femme.

Fertilité

Aucune donnée n’est disponible pour documenter les effets sur lafertilité chez l’humain.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Au vu des études cliniques disponibles, la desloratadine n'a qu’un effetnégligeable, voire inexistant, sur l'aptitude à conduire des véhicules et àutiliser des machines. Il convient d’informer les patients que bien que laplupart des personnes ne ressentent pas de somnolence, il existe unevariabilité interindividuelle. En conséquence, les patients devront êtreinformés de la nécessité de tester leur réponse à ce médicament avanttoute activité exigeant une vigilance, telle que conduire des véhicules ouutiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité

Lors des essais cliniques conduits dans les indications rhinite allergique eturticaire chronique idiopathique, à la dose recommandée de 5 mg par jour, deseffets indésirables ont été rapportés chez 3 % de patients de plus que ceuxtraités par le placebo. Les effets indésirables les plus fréquemmentrap­portés avec une incidence supérieure au placebo étaient : asthénie(1,2 %), sécheresse buccale (0,8 %) et céphalées (0,6 %).

Population pédiatrique

Dans une étude clinique réalisée chez 578 patients adolescents, de 12 à17 ans, l’effet indésirable le plus fréquent était la céphalée ; elleest apparue chez 5,9 % des patients traités avec de la desloratadine et chez6,9 % des patients recevant du placebo.

Tableau récapitulatif des effets indésirables

La fréquence des effets indésirables rapportés dans les essais cliniquesavec une incidence supérieure au placebo et les autres effets indésirablesrap­portés depuis la commercialisation sont listés dans le tableau suivant. Lesfréquences sont définies comme : très fréquente (≥ 1/10), fréquente (≥1/100 à < 1/10), peu fréquente (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000) et fréquenceindé­terminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponi­bles).

Classes d’organes

Fréquences

Effets indésirables rapportés avec desloratadine

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Fréquence indéterminée

Augmentation de l’appétit

Troubles psychiatriques

Très rare

Hallucinations

Anomalie du comportement

Fréquence indéterminée

Agressivité

Troubles du système nerveux

Fréquent

Céphalées

Très rare

Vertiges, somnolence, insomnies, hyperactivité psychomotrice,con­vulsions

Troubles cardiaques

Très rare

Tachycardie, palpitations

Fréquence indéterminée

Allongement de l’intervalle QT

Troubles gastro-intestinaux

Fréquent

Sécheresse buccale

Très rare

Douleur abdominales, nausée, vomissement, dyspepsie, diarrhée

Troubles hépatobiliaires

Très rare

Augmentations des enzymes hépatiques, augmentation de la bilirubine,hépatite

Fréquence indéterminée

Ictère

Troubles cutanés et du tissus sous-cutané

Fréquence indéterminée

Photosensibilité

Troubles musculo-squelettiques et systémiques

Très rare

Myalgie

Troubles généraux et anomalies du site d’administration

Fréquent

Fatigue

Très rare

Réactions d’hypersensibilité telles que anaphylaxie, angio-oedème,dyspnée, prurit, rash et urticaire).

Fréquence indéterminée

Asthénie

Investigations

Fréquence indéterminée

Prise de poids

Population pédiatrique

Les autres effets indésirables rapportés depuis la commercialisation avecune fréquence indéterminée chez des patients pédiatriques incluent unallongement de l’intervalle QT, une arythmie, une bradycardie, une anomalie ducomportement et de l’agressivité.

Une étude observationnelle rétrospective de sécurité a mis en évidenceune augmentation de la fréquence des crises convulsives inaugurales chez despatients âgés de 0 à 19 ans traités par desloratadine comparativement auxpériodes sans desloratadine. Chez les enfants de 0 à 4 ans, l’augmentationen valeur absolue était de 37,5 pour 100 000 patients-années (intervalle deconfiance (IC) à 95 % 10,5–64,5) pour un taux habituel de crises inauguralesde 80,3 pour 100 000 patients-années. Chez les patients âgés de 5 à19 ans, l’augmentation en valeur absolue était de 11,3 pour100 000 pa­tients-années (IC 95 % 2,3–20,2) pour un taux habituel de36,4 pour 100 000 patients-années (Voir rubrique 4.4).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Le profil d’effets indésirables observé depuis la commercialisation lorsd’un surdosage est similaire à celui observé aux doses thérapeutiques,ce­pendant ces effets peuvent être plus importants.

Traitement

En cas de surdosage, l’élimination par les méthodes usuelles de lasubstance active non absorbée devra être envisagée. Un traitementsym­ptomatique et des mesures thérapeutiques adaptées sont recommandés.

La desloratadine n’est pas éliminée par hémodialyse ; on ne sait pas sielle est éliminée par dialyse péritonéale.

Symptômes

Au cours d’un essai clinique en dose répétée, aucun effet cliniquementsig­nificatif n’a été observé lors de l’administration de desloratadine àune dose allant jusqu’à 45 mg (neuf fois la dose thérapeutique).

Population pédiatrique

Le profil d’effets indésirables observé depuis la commercialisation lorsd’un surdosage est similaire à celui observé aux doses thérapeutiques,ce­pendant ces effets peuvent être plus importants

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : antihistaminiques anti-H1, code ATC :R06A X27.

Mécanisme d’action

La desloratadine est un antihistaminique non sédatif, d’action prolongéeexerçant un effet antagoniste sélectif sur les récepteurs H1 périphériques.Après administration orale, la desloratadine bloque sélectivement lesrécepteurs histaminiques H1 périphériques car elle ne diffuse pas dans lesystème nerveux central.

Les propriétés antiallergiques de la desloratadine ont été démontréesà partir d’études in vitro. Il a été mis en évidence une inhibition de lalibération de cytokines pro-inflammatoires telles que IL-4, IL-6, IL-8, etIL-13 par les mastocytes/ba­sophiles humains, ainsi qu’une inhibition del’expression de la molécule d’adhésion P-sélectine sur des cellulesendot­héliales. La signification clinique de ces observations reste àconfirmer.

Efficacité et sécurité clinique

Lors d’un essai clinique en dose répétée, dans lequel jusqu’à 20 mgpar jour de desloratadine ont été administrés pendant 14 jours, il n’a pasété observé d’effet cardiovasculaire statistiquement ou cliniquementsig­nificatif. Dans un essai de pharmacologie clinique, au cours duquel ladesloratadine était administrée à une dose de 45 mg par jour (neuf fois ladose thérapeutique) pendant dix jours, aucune prolongation de l’intervalle QTsur l’électrocardi­ogramme n’a été observée.

Les études d’interaction menées en dose répétée avec le kétoconazoleet l’érythromycine n’ont pas mis en évidence de variations cliniquementsig­nificatives des concentrations plasmatiques en desloratadine.

Propriétés pharmacodynamiques

La desloratadine ne diffuse pas facilement dans le système nerveux central.Lors des études cliniques contrôlées, à la dose recommandée de 5 mg parjour, il n’y a pas eu d’augmentation de l’incidence de la somnolence encomparaison avec le placebo. La desloratadine administré une fois par jour àla dose unique de 7,5 mg n’a pas altéré la performance psychomotrice aucours des essais cliniques. Dans une étude en dose unique chez l'adulte, ladesloratadine 5 mg n'a pas modifié les paramètres de performance de volaérien, y compris l'exacerbation du sommeil subjectif ou les exercices liés auvol aérien. La somnolence ou de l’altération des performances induite parl’alcool n’ont pas été majorées par la prise concomitante dedesloratadine lors des essais de pharmacologie cliniques réalisés. Aucunedifférence significative n’a été mise en évidence entre les groupes desujets traités par la desloratadine et ceux recevant un placebo lors des testsde psychomotricité, que le produit soit administré seul ou en association avecl’alcool.

Chez les patients atteints de rhinite allergique, la desloratadine a soulagéles symptômes tels qu’éternuements, écoulement nasal et prurit ainsi queprurit oculaire, larmoiement et rougeurs, et prurit du palais. La desloratadinea correctement contrôlé les symptômes durant tout le nycthémère.

Population pédiatrique

L’efficacité de la desloratadine n’a pas été clairement démontrée aucours des études réalisées chez des patients adolescents de 12 à17 ans.

En plus des nomenclatures de la rhinite allergique saisonnière etperannuelle, la rhinite allergique peut aussi être définie en rhiniteallergique intermittente et en rhinite allergique persistante en fonction de ladurée des symptômes. La rhinite allergique intermittente est définie par laprésence de symptômes sur une période de moins de 4 jours par semaine ou surune période inférieure à 4 semaines. La rhinite allergique persistante estdéfinie par la présence de symptômes sur une période de 4 jours ou plus parsemaine et pendant plus de 4 semaines. La desloratadine a diminué lecaractère invalidant de la rhinite allergique saisonnière, comme l’a montréle score total du questionnaire de qualité de vie dans la rhino-conjonctivite­.L’améliorati­on la plus importante a été observée dans le domaine desproblèmes pratiques et des activités quotidiennes limitées par lessymptômes.

L'urticaire chronique idiopathique a été étudiée comme un modèleclinique des manifestations urticariennes, compte tenu du fait que laphysiopathologie est semblable, indépendamment de l'étiologie, et parce queles patients présentant une symptomatologie chronique peuvent être plusfacilement recrutés pour des études prospectives. La libération d’histamineétant un facteur déclenchant des lésions urticariennes, il est attendu que ladesloratadine soit efficace dans le soulagement des symptômes des autresmanifes­tations urticariennes, en plus de l'urticaire chronique idiopathique,con­formément aux recommandations thérapeutiques actuelles.

Lors de deux essais contrôlés de six semaines menés comparativement auplacebo chez des patients atteints d’urticaire chronique idiopathique, ladesloratadine s’est montré efficace pour soulager le prurit et pour diminuerle nombre et la taille des lésions urticariennes dès la première dose. Danschaque essai, les effets étaient maintenus durant tout le nycthémère. Commedans d'autres essais sur des antihistaminiques dans l'urticaire chroniqueidio­pathique, le peu de patients identifiés comme non-répondeurs auxantihistami­niques a été exclu. Une diminution du prurit de plus de 50 % aété observée chez 55 % des patients traités par la desloratadine contre19 % des patients traités par placebo. Le traitement par desloratadine aégalement réduit de façon significative les réveils nocturnes et lesinterférences avec l’activité journalière, paramètres évalués selon uneéchelle de quatre points.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Les taux plasmatiques de desloratadine peuvent être détectés dans les30 minutes qui suivent l’administration. La desloratadine est bien absorbéeavec une concentration maximale atteinte après approximativement 3 heures ; lademi-vie de la phase terminale est approximativement de 27 heures.

Le facteur d’accumulation de la desloratadine est lié à sa demi-vie(27 heures environ) et à son rythme d’administration en une prise par jour.La biodisponibilité de la desloratadine est dose-dépendante sur un intervallede 5 mg à 20 mg.

Dans un essai de pharmacocinétique dans lequel les caractéristiqu­esdémographiqu­es des patients étaient comparables à celles de la populationgénérale susceptible de présenter une rhinite allergique saisonnière, 4 %des sujets ont présenté une concentration plus élevée de desloratadine. Cepourcentage peut varier en fonction de l’origine ethnique. La concentration­maximale de desloratadine observée aux alentours de la 7ème heure étaitapproxima­tivement 3 fois plus élevée et la demi-vie de la phase terminaleétait approximativement de 89 heures. Le profil de sécurité du produitobservé chez ces sujets n’était pas différent de celui de la populationgénérale.

Distribution

La desloratadine se lie modérément (83 % – 87 %) aux protéinesplas­matiques. Après l’administration quotidienne de desloratadine en uneprise par jour (5 mg à 20 mg) pendant 14 jours, aucun élément cliniquen’évoquait une accumulation de produit.

Biotransformation

L’enzyme impliquée dans le métabolisme de la desloratadine n’a pasencore été identifiée et, par conséquent, le risque d’interaction avecd’autres médicaments ne peut être totalement exclu. In vivo, ladesloratadine n'inhibe pas le cytochrome P3A4 et les études in vitro ontmontré que la substance active n'inhibe pas le cytochrome P2D6 et qu’ellen’est ni un substrat ni un inhibiteur de la P-glycoprotéine.

Élimination

Dans un essai clinique mené avec une dose unique de 7,5 mg dedesloratadine, le sort de la desloratadine n’a pas été modifié parl’alimentation (petit déjeuner hypercalorique, riche en graisse).

Dans un autre essai, le jus de pamplemousse n’a pas modifié le sort de ladesloratadine.

Insuffisance rénale:

Les paramètres pharmacocinétiques de la desloratadine chez des patientsatteints d’insuffisance rénale chronique (IRC) et chez des sujets sains ontété comparés dans une étude en dose unique et dans une étude en dosesrépétées. Dans l’étude en dose unique, l’exposition systémique à ladesloratadine était environ 2 et 2,5 fois plus élevée chez les sujetsatteints respectivement d’IRC légère à modérée et d’IRC sévère, quechez les sujets sains. Dans l’étude en doses répétées, l’étatd’équilibre a été atteint après le 11ème jour, et l’exposition à ladesloratadine était environ 1,5 fois plus élevée chez les sujets atteintsd’IRC légère à modérée et environ 2,5 fois plus élevée chez les sujetsatteints d’IRC sévère que chez les sujets sains. Dans les deux études, lesvariations de l’exposition systémique (ASC et Cmax) à la desloratadine et àla 3-hydroxydeslora­tadine n’étaient pas cliniquement significatives

5.3. Données de sécurité préclinique

La desloratadine est le principal métabolite actif de la loratadine. Lesétudes non cliniques conduites avec la desloratadine et la loratadine ontdémontré qu’il n’y avait pas de différence qualitative ou quantitative duprofil de toxicité de la desloratadine et de la loratadine pour des niveauxd’exposition comparables en desloratadine.

Les données non cliniques issues des études conventionnelles depharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée,génoto­xicité, cancérogénèse, et des fonctions de reproduction et dedéveloppement, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.L’absence de potentiel carcinogène a été démontrée dans des étudesconduites avec la desloratadine et la loratadine.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau :

Isomalt (E953), amidon de maïs prégélatinisé, cellulose microcristalli­ne,oxyde de magnésium lourd, hyprolose, crospovidone (type A), stéarate demagnésium.

Pelliculage :

Opadry II bleu 85F30605 : Poly(alcool vinylique), dioxyde de titane (E171),macrogol, talc, laque aluminique d’indigotine (E132).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

A conserver dans l’emballage d’origine, à l’abri del’humidité.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

7, 10, 15, 20, 21, 28, 30, 50, 90 ou 100 comprimés pelliculés sousplaquettes (PCTFE/PVC/Alu­minium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières pour l’élimination.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

SUN PHARMA FRANCE

11/15 QUAI DE DION BOUTON

92800 PUTEAUX

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 220 989 1 3 : 7 comprimés pelliculés sous plaquettes(PCTFE/PV­C/Aluminium).

· 34009 220 991 6 3 : 10 comprimés pelliculés sous plaquettes(PCTFE/PV­C/Aluminium).

· 34009 220 992 2 4 : 15 comprimés pelliculés sous plaquettes(PCTFE/PV­C/Aluminium).

· 34009 220 993 9 2 : 20 comprimés pelliculés sous plaquettes(PCTFE/PV­C/Aluminium).

· 34009 220 994 5 3 : 21 comprimés pelliculés sous plaquettes(PCTFE/PV­C/Aluminium).

· 34009 220 995 1 4 : 28 comprimés pelliculés sous plaquettes(PCTFE/PV­C/Aluminium).

· 34009 220 996 8 2 : 30 comprimés pelliculés sous plaquettes(PCTFE/PV­C/Aluminium).

· 34009 582 016 2 2 : 90 comprimés pelliculés sous plaquettes(PCTFE/PV­C/Aluminium).

· 34009 582 017 9 0 : 50 comprimés pelliculés sous plaquettes(PCTFE/PV­C/Aluminium).

· 34009 582 018 5 1 : 100 comprimés pelliculés sous plaquettes(PCTFE/PV­C/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste II.

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