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DEXTROCIDINE 0,3 %, sirop - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - DEXTROCIDINE 0,3 %, sirop

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

DEXTROCIDINE 0,3%, sirop

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Bromhydrate dedextrométhor­phane........­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...0,3 g

Pour 100 ml de sirop.

Une cuillère-mesure (5 ml) contient :

· 15 mg de bromhydrate de dextrométhorphane et

· 2,9 g de saccharose.

Excipients à effet notoire : Parahydroxybenzoate de méthyle (E218),Saccharose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Sirop.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement de courte durée des toux sèches et des toux d'irritation (touxnon productives gênantes).

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Une cuillère-mesure (5 ml) contient 15 mg de bromhydrate dedextrométhor­phane.

Le traitement: symptomatique doit être court (quelques jours) et limité auxhoraires où survient la toux.

En l'absence d'autre prise médicamenteuse apportant du dextrométhorphane outout autre antitussif central, la dose quotidienne de dextrométhorphane à nepas dépasser est de 120 mg chez l'adulte et de 1 mg/kg chez l'enfant de plusde 10 ans.

La posologie usuelle est de:

· Chez l'adulte : 1 cuillère-mesure par prise, à renouveler au bout de4 heures en cas de besoin, sans dépasser 6 cuillères-mesure par jour.

· Chez le sujet âgé ou en cas d'insuffisance hépatique : La posologieinitiale sera diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée chezl'adulte, et pourra éventuellement être augmentée en fonction de latolérance et des besoins.

· Chez l'enfant de plus de 10 ans (plus de 30 kg) : ½ cuillère mesurepar prise, à renouveler au bout de 4 heures en cas de besoin, sans dépasser4 prises par jour.

Mode d’administration

Voie orale.

4.3. Contre-indications

Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes:

· hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1,

· insuffisance respiratoire,

· toux de l'asthmatique,

· en association avec les IMAO, ainsi que le linézolide, (cf. voir rubrique4.5 In­teractions avec d'autres médicaments et autres formesd'interac­tions).

Ce médicament est généralement déconseillé en association avec l'alcool(cf. voir rubrique 4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interac­tions).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde

Les toux productives qui sont un élément fondamental de la défensebroncho-pulmonaire sont à respecter.

Il est illogique d'associer un expectorant ou un mucolytique à unantitussif.

Avant de prescrire un traitement antitussif, il convient de rechercher lescauses de la toux qui requièrent un traitement spécifique.

Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, onne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de lasituation clinique.

La prise de boissons alcoolisées et d'autres médicaments contenant del'alcool pendant le traitement est déconseillée (cf. voir rubrique4.5 In­teractions avec d'autres médicaments et autres formesd'interac­tions).

Le dextrométhorphane est métabolisé par le cytochrome hépatique P450 2D6.L’activité de cette enzyme est génétiquement déterminée. Environ 10% dela population générale sont des métaboliseurs lents du CYP2D6. Lesmétaboliseurs lents et les patients qui utilisent de façon concomitante desinhibiteurs du CYP2D6 peuvent présenter des effets exarcerbés et/ou prolongésdu dextrométhorphane. La prudence est donc requise chez les patientsmétabo­liseurs lents du CYP2D6 ou consommant de façon concomitante desinhibiteurs du CYP2D6 (voir aussi rubrique 4.5).

Risque lié à l’utilisation concomitante des sédatifs tels que lesbenzodiazépines ou médicaments apparentés :

L’utilisation concomitante de DEXTROCIDINE 0,3% sirop et des sédatifs telsque les benzodiazépines ou médicaments apparentés peut entrainer unesédation, une dépression respiratoire, un coma voire la mort. Compte tenu deces risques, la prescription concomitante avec ces sédatifs est réservée auxpatients pour qui aucune autre alternative thérapeutique ne peut êtreenvisagée. En cas de prescription de DEXTROCIDINE 0,3% sirop en associationavec des sédatifs, la plus faible dose efficace doit être utilisée, et ladurée de traitement doit être la plus courte possible.

Les patients doivent être suivis attentivement pour déceler tout signe ousymptôme de dépression respiratoire ou de sédation. Dans ce contexte, il estfortement recommandé d’informer les patients et leurs aidants de cessymptômes (voir rubrique 4.5).

Précautions d'emploi

Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseilléechez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome demalabsorption du glucose et du galactose ou un déficit ensucrase/iso­maltase.

Ce médicament contient 2,9 g de saccharose par cuillère-mesure (5ml), dontil faut tenir compte dans la ration journalière en cas de régime pauvre ensucre ou de diabète.

Ce médicament contient du « Parahydroxybenzoate de Méthyle » et peutprovoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées).

Le dextrométhorphane peut entraîner des hallucinations à des dosessuprathé­rapeutiques. Des cas d’abus de consommation de dextrométhorphaneà des fins récréatives et hallucinogènes, parfois en association avecl’alcool, ainsi que des cas de dépendance ont été rapportés. La prudenceest particulièrement recommandée chez les adolescents et les jeunes adultesainsi que chez les patients présentant des antécédents d’abus demédicaments ou de substances psychoactives. La survenue chez ces patients designes ou symptômes évoquant un usage abusif ou détourné dedextrométhorphane doit faire l’objet d’une surveillance attentive.

Syndrome sérotoninergique

Des effets sérotoninergiques, incluant le développement d’un syndromeséroto­ninergique pouvant mettre en jeu le pronostic vital, ont été rapportésavec le dextrométhorphane lors d’administration concomitante d’agentsséroto­ninergiques, tels que des inhibiteurs sélectifs de la recapture de lasérotonine (IRS), des médicaments qui altèrent le métabolisme de lasérotonine (dont les inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO)) et lesinhibiteurs du CYP2D6.

Le syndrome sérotoninergique peut inclure des modifications de l’étatmental, une instabilité du système nerveux autonome, des anomaliesneuro­musculaires et/ou des symptômes gastro-intestinaux. En cas de suspicion desyndrome sérotoninergique, le traitement par DEXTROCIDINE 0,3%, sirop doitêtre interrompu.

Des effets indésirables graves peuvent se produire chez les enfants en casde surdosage, notamment des troubles neurologiques. Veillez à informer lespersonnes prodiguant les soins de ne pas dépasser le dosage recommandé.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations contre-indiquées
IMAO non sélectifs :

Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique : diarrhée, tachycardie,sueurs, tremblements, confusion voire coma.

IMAO sélectifs (moclobémide, toloxatone): par extrapolation à partir desIMAO non-sélectifs :

Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique: diarrhée, tachycardie,sueurs, tremblements, confusion voire coma.

Linezolide :

Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique : diarrhée, tachycardie,sueurs, tremblements, confusion voire coma.

Ces symptômes peuvent être d'ordre:

· psychiques (agitation, confusion, hypomanie, éventuellemen­t coma),

· moteurs (myoclonies, tremblements, hyperréflexie, rigidité,hype­ractivité),

· végétatifs (hypo ou hypertension, tachycardie, frissons, hyperthermie,su­eurs),

· digestifs (diarrhée).

Associations déconseillées
Alcool:

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des antitussifs centraux.L'al­tération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhiculeset l'utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et d'autres médicaments contenantde l'alcool.

Associations à prendre en compte
Autres dépresseurs du système nerveux central

Dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements desubstitution) ; neuroleptiques ; barbituriques ; benzodiazépines ;anxiolytiques autres que benzodiazépines ; hypnotiques ; antidépresseur­ssédatifs ; antihistaminiques H1 sédatifs ; clonidine et apparentés ;baclofène ; thalidomide.

Majoration de la dépression du système nerveux central. L'altération de lavigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation demachines.

Autres dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements desubstitution)

Dépression respiratoire (synergie potentialisatrice) des effets dépresseursdes morphiniques en particulier chez le sujet âgé.

Inhibiteurs du CYP2D6 :

Le dextrométhorphane est métabolisé par le CYP2D6 et subit un métabolismede premier passage important. L’utilisation concomitante d’inhibiteurspu­issants de l’enzyme CYP2D6 peut augmenter les concentrations sanguines dedextrométhorphane plusieurs fois supérieurs à la normale. Il en résulte uneaugmentation du risque de survenue d’effets indésirables dudextrométhorphane (agitation, confusion, tremblements, insomnie, diarrhée etdétresse respiratoire) et d’apparition d’un syndrome sérotoninergique. Lesinhibiteurs puissants du CYP2D6 incluent la fluoxétine, la paroxétine, laquinidine et la terbinafine. En cas d’administration concomitante avec de laquinidine, les concentrations plasmatiques de dextrométhorphane ont augmentéjusqu’à 20 fois, entrainant une augmentation de la survenue d’effetsindési­rables du dextrométhorphane au niveau du système nerveux central.

L’amiodarone, le flécaïnide et la propafénone, la sertraline, lebupropion, la méthodone, le cinacalcet, l’halopéridol, la perphénazine etla thioridazine exercent également des effets similaires sur le métabolisme dudextrométhor­phane. Si l’administration concomitante d’inhibiteurs du CYP2D6et du dextrométhrophane ne peut être évitée, le patient doit êtresurveillé et il peut être nécessaire de diminuer la dose dedextrométhor­phane.

Sédatifs tels que les benzodiazépines ou médicaments apparentés :

L’utilisation concomitante des opioïdes avec des sédatifs tels que lesbenzodiazépines ou médicaments apparentés augmente le risque de sédation, dedépression respiratoire, de coma voire de mort en raison de son effetdépresseur additif sur le système nerveux central.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les données épidémiologiques actuelles n'ont pas mis en évidence un effetmalformatif particulier du dextrométhorphane dans l'espèce humaine.

Cependant, en fin de grossesse, des posologies élevées dedextrométhorphane sont susceptibles d'entraîner une dépression respiratoirechez le nouveau-né.

De plus, II existe un risque de syndrome de sevrage chez le nouveau-né demère toxicomane.

Compte-tenu de ces données, il est possible d'utiliser ce médicament chezla femme enceinte pendant les 2 premiers trimestres. Au cours du 3èmetrimestre, le dextrométhorphane peut être administré ponctuellement en casd'indication formelle.

Allaitement

Le dextrométhorphane passe dans le lait maternel. Quelques cas d'hypotonieet de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons aprèsingestion par les mères d'autres antitussifs centraux à dosessupra-thérapeutiques. Ce risque n'a pas été évalué pour ledextrométhor­phane.

Par conséquent, il convient d'éviter l'administration de cet antitussifpendant l'allaitement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

L'attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et lesutilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l'emploi dece médicament.

4.8. Effets indésirables

Possibilité de constipation, somnolence.

Rarement : états vertigineux, nausées, vomissements, bronchospasme,ré­actions cutanées allergiques.

Des cas d’abus à des fins récréatives et hallucinogènes ont étérapportés, notamment chez des adolescents et des jeunes adultes ainsi que chezles patients présentant des antécédents d’abus de médicaments ou desubstances psychoactives (cf. rubrique 4.4).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

De plus, les professionnels de santé déclarent tout cas d’abus ou depharmacodépen­dance grave via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et leréseau des Centres d’Evaluation et d’Information sur la Pharmacodépen­dance(CEIP) – Site internet: <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr.

4.9. Surdosage

Symptômes et signes :

Un surdosage de dextrométhorphane peut être associé à des nausées, desvomissements, une dystonie, de l’agitation, une confusion, de la somnolence,une torpeur, du nystagmus, de la cardiotoxicité (tachycardie, ECG anormal, dontallongement de l’intervalle QTc), de l’ataxie, une psychose toxique avec deshallucinations visuelles, de l’hyperexcita­bilité.

En cas de surdosage massif, les symptômes suivants peuvent être observés :coma, dépression respiratoire, convulsions.

Prise en charge :

· Du charbon activé peut être administré aux patients asymptomatiqu­esayant ingéré des surdosages de dextrométhorphane dans l’heureprécédente.

· Pour les patients ayant ingéré du dextrométhorphane et qui sont soussédation ou comateux, l’administration de naloxone peut être envisagés auxdosages habituels pour le traitement d’une overdose d’opioïdes. Desbenzodiazépines pour les convulsions, ainsi que des benzodiazépines et desmesures de refroidissement externe pour l’hyperthermie due au syndromeséroto­ninergique peuvent être utilisées.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANTITUSSIFS, SAUF ASSOCIATIONS AUXEXPECTORANTS, ALCALOIDES DE L'OPIUM ET DERIVES, Code ATC : R05DA09.

Dérivé morphinique antitussif d'action centrale. Aux doses thérapeutiques,il n'entraîne pas de dépression des centres respiratoires ; en revanche, ilpeut entraîner tolérance, abus et dépendance.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Après administration par voie orale, le dextrométhorphane subit unmétabolisme de premier passage hépatique rapide et important. Chez levolontaire sain, la voie métabolique prédominante observée s’exerce parO-déméthylation au niveau du CYP2D6 dont le niveau d’activité est fonctiondu génotype.

Différents phénotypes d’oxydation ont été observés à l’origined’une importante variabilité interindividuelle de la pharmacocinétique. Ledextrométhorphane non métabolisé, associé aux trois métabolites morphinanesdé­méthylés, le dextrorphane (également désigné3-hydroxy-N-méthylmorphinane), 3-hydroxymorphinane et 3-méthoxymorphinane ontété identifiés sous la forme de produits conjugués dans les urines.

Le dextrorphane, qui exerce également une action antitussive, est leprincipal métabolite. Certains sujets présentent un métabolisme ralenticonduisant à la présence prolongée de dextrométhorphane inchangé dans lesang et les urines.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Parahydroxybenzoate de méthyle (E 218), solution de saccharose, arômecherry*, eau purifiée.

*Composition de l'arôme cherry: Jus concentré et distillat de cerise,extraits alcooliques de cannelle et de girofle, huile essentielle d'amandearrière, vanilline, alcool.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température inférieure à 25°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Flacon (verre brun de type III) de 150 ml, bouchon (polypropylène,po­lyéthylène basse densité) et cuillère-mesure (polystyrène).

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d'exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

THERABEL LUCIEN PHARMA

18 RUE CAMILLE PELLETAN

92300 LEVALLOIS-PERRET

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 341 855–6 ou 34009 341 855 6 4: 150 ml en flacon (verre brun) +cuillère-mesure (polystyrène).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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