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DEXTUSSIL 0,2 %, sirop - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - DEXTUSSIL 0,2 %, sirop

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

DEXTUSSIL 0,2 %, sirop

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Bromhydrate dedextrométhor­phane…………………………­……………………………..0,2g

Pour 100mL de sirop

7,5mL de sirop (graduation 7,5 du gobelet doseur) contiennent 15mg debromhydrate de dextrométhorphane.

15mL de sirop (graduation 15 du gobelet doseur) contiennent 30mg debromhydrate de dextrométhorphane.

Excipient(s) à effet notoire : maltitol liquide, parahydroxyben­zoates.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Sirop.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement de courte durée des toux sèches et des toux d’irritation chezl’adulte (à partir de 15 ans).

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Réservé à l’adulte (à partir de 15 ans).

Un gobelet doseur rempli à la graduation 7,5mL contient 15mg de bromhydratede dextrométhorphane.

Chez l’adulte, la dose unitaire de bromhydrate de dextrométhorphane est de15 à 30mg, la dose quotidienne maximale est de 120mg.

· Prendre 1 gobelet doseur de 7,5mL par prise ou au maximum 1 gobeletdoseur de 15mL par prise.

· En cas de besoin, renouveler la prise au bout de 4 heures.

· Ne dépassez en aucun cas 8 gobelets doseurs de 7,5mL par jour ou4 gobelets doseurs de 15mL par jour, soit 120mg par jour.

Chez le sujet âgé ou en cas d’insuffisance hépatique : la posologieinitiale sera diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée, etpourra éventuellement être augmentée en fonction de la tolérance et desbesoins.

La durée du traitement doit être courte (limitée à 5 jours).

Le traitement doit être limité aux horaires où survient la toux, sansdépasser les doses préconisées.

Mode d’administration

Voie orale.

4.3. Contre-indications

Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :

· Hypersensibilité à l’un des composants du sirop,

· Insuffisance respiratoire,

· Toux de l’asthmatique,

· Association avec les antidépresseurs de type IMAO et avec lesmédicaments à base de linézolide,

· Association avec les médicaments à base de cinacalcet,

· Allaitement.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

Les toux productives qui sont un élément fondamental de la défensebroncho-pulmonaire sont à respecter.

Il est illogique d’associer un expectorant ou mucolytique à unantitussif.

Avant de délivrer un traitement antitussif, il convient de s’assurer queles causes de la toux qui requièrent un traitement spécifique ont étérecherchées.

Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, onne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de lasituation clinique.

Ce médicament contient du maltitol liquide. Son utilisation estdéconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose(maladie héréditaire rare).

Ce médicament contient du parahydroxybenzoate et peut provoquer desréactions allergiques (éventuellement retardées).

Le dextrométhorphane est métabolisé par le cytochrome hépatique P450 2D6.L’activité de cette enzyme est génétiquement déterminée.

Environ 10% de la population générale sont des métaboliseurs lents duCYP2D6. Les métaboliseurs lents et les patients qui utilisent de façonconcomitante des inhibiteurs du CYP2D6 peuvent présenter des effets exarcerbéset/ou prolongés du dextrométhorphane. La prudence est donc requise chez lespatients métaboliseurs lents du CYP2D6 ou consommant de façon concomitante desinhibiteurs du CYP2D6 (voir aussi rubrique 4.5).

Précautions d’emploi La prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool(voir rubrique 4.5) pendant le traitement est déconseillée. Le dextrométhorphane peut entraîner des hallucinations à des dosessuprathé­rapeutiques. Des cas d’abus à des fins récréatives ethallucinogènes, parfois en association avec de l’alcool ont été rapportés.La prudence est particulièrement recommandée chez les adolescents et lesjeunes adultes ainsi que chez les patients présentant des antécédentsd’abus de médicaments ou de substances psychoactives. La survenue chez cespatients de signes ou symptômes évoquant un usage abusif ou détourné dedextrométhorphane doit faire l’objet d’une surveillance attentive.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations contre-indiquées

+ IMAO non sélectifs (iproniazide, nialamide)

Risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique : diarrhée,tachy­cardie, sueurs, tremblements, confusion voire coma.

+ IMAO sélectifs A (moclobémide, toloxatone)

Risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique : diarrhée,tachy­cardie, sueurs, tremblements, confusion voire coma.

+ Linélozide

Risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique : diarrhée,tachy­cardie, sueurs, tremblements, confusion voire coma.

+ Cinacalcet

Augmentation très importante des concentrations plasmatiques dedextrométhorphane avec risque de surdosage par diminution de son métabolismehé­patique.

Associations déconseillées

+ Alcool

Majoration par l’alcool de l’effet sédatif des antitussifs centraux.L’al­tération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhiculeset l’utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant del’alcool.

Associations à prendre en compte

+ Autres dépresseurs du système nerveux central : dérivés morphiniques(a­nalgésiques, antitussifs et traitements de substitution) ; neuroleptiques ;barbituriques ; benzodiazépines ; anxiolytiques autres que benzodiazépines(par exemple le méprobamate) ; hypnotiques ; antidépresseurs sédatifs(amitrip­tyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine) ;antihistaminiques H1 sédatifs ; antihypertenseurs centraux, baclofène,tha­lidomide.

Majoration de la dépression du système nerveux central. L’altération dela vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules etl’utilisation de machines.

+ Autres dérivés morphiniques (analgésiques et traitements desubstitution), barbituriques et benzodiazépines.

Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas desurdosage.

Inhibiteurs du CYP2D6

Le dextrométhorphane est métabolisé par le CYP2D6 et subit un métabolismede premier passage important. L’utilisation concomitante d’inhibiteurspu­issants de l’enzyme CYP2D6 peut augmenter les concentrations sanguines dedextrométhorphane plusieurs fois supérieurs à la normale. Il en résulte uneaugmentation du risque de survenue d’effets indésirables dudextrométhorphane (agitation, confusion, tremblements, insomnie, diarrhée etdétresse respiratoire) et d’apparition d’un syndrome sérotoninergique. Lesinhibiteurs puissants du CYP2D6 incluent la fluoxétine, la paroxétine, laquinidine et la terbinafine. En cas d’administration concomitante avec de laquinidine, les concentrations plasmatiques de dextrométhorphane ont augmentéjusqu’à 20 fois, entrainant une augmentation de la survenue d’effetsindési­rables du dextrométhorpahne au niveau du système nerveux central.L’ami­odarone, le flécaïnide et la propafénone, la sertraline, le bupropion,la méthodone, le cinacalcet, l’halopéridol, la perphénazine et lathioridazine exercent également des effets similaires sur le métabolisme dudextrométhor­phane. Si l’administration concomitante d’inhibiteurs du CYP2D6et du dextrométhrophane ne peut être évitée, le patient doit êtresurveillé et il peut être nécessaire de diminuer la dose dedextrométhor­phane.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n’y a pas de données fiables de tératogenèse chez l’animal.

En clinique, les résultats des études épidémiologiques menées sur deseffectifs restreints de femmes semblent exclure un effet malformatif particulierdu dextrométhorphane.

En fin de grossesse, des posologies élevées, même en traitement bref, sontsusceptibles d’entraîner une dépression respiratoire chez lenouveau-né.

Au cours des trois derniers mois de grossesse, la prise chronique dedextrométhorphane par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être àl’origine d’un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.

En conséquence, l’utilisation ponctuelle du dextrométhorphane ne doitêtre envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.

Allaitement

Le dextrométhorphane passe dans le lait maternel ; quelques casd’hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez desnourrissons, après ingestion par les mères d’autres antitussifs centraux àdoses supra-thérapeutiques.

En conséquence, la prise de ce médicament est contre-indiquée pendantl’alla­itement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

L’attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules etles utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés àl’emploi de ce médicament.

4.8. Effets indésirables

· Vertiges, somnolence.

· Nausées, vomissements, constipation.

· Réactions allergiques (notamment en raison de la présence deparahydroxy­benzoates) : à type d’éruption prurigineuse, urticaire, œdèmede Quincke, exceptionnellement, bronchospasmes.

· En raison de la présence de maltitol, risque de troubles digestifs et dediarrhées.

Des cas d’abus à des fins récréatives et hallucinogènes ont étérapportés, notamment chez des adolescents et des jeunes adultes ainsi que chezles patients présentant des antécédents d’abus de médicaments ou desubstances psychoactives (cf. rubrique 4.4).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr.

De plus, les professionnels de santé déclarent tout cas d’abus ou depharmacodépen­dance grave via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produis de santé (Ansm) et leréseau des Centres d’Evaluation et d’Information sur la Pharmacodépen­dance(CEIP) – Site internet : <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr.

4.9. Surdosage

Clinique : Les symptômes observés en cas de surdosage aigu sont principalement liésà l’action sur les récepteurs NMDA ; un syndrome anticholinergique ouopiacé est possible. Ces symptômes incluent : nausées et vomissements, tachycardie ethypertension artérielle, rétention urinaire, mydriase et troubles del’accommodation, signes neuropsychiques : vertige, ataxie, hallucination­s,nystagmus, somnolence, confusion, agitation, hyperexcitabilité ethypertonie. Les surdosages sévères peuvent entrainer convulsions, hyperthermie, comaet dépression respiratoire. Traitement : En cas de surdosage aigu, une surveillance hospitalière immédiate estrecommandée avec, si nécessaire, un traitement symptomatique, parexemple :

· benzodiazépines en cas de convulsions ;

· naloxone en IV en cas de dépression respiratoire.

Le charbon activé peut être administré en l’absence decontre-indication, idéalement dans l’heure suivant l’absorption. Le lavage gastrique ne doit pas être pratiqué en raison de l’hypoxiepossible lors du geste, augmentant le risque de convulsions. Des cas d’abus à des fins récréatives ont été rapportés enparticulier chez les adolescents et les jeunes adultes et les patients ayant desantécédents d’abus de médicaments ou substances psychotropes (voirrubrique 4.4).

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANTITUSSIFS, SAUF ASSOCIATIONS AUXEXPECTORANTS, ALCALOIDES DE L’OPIUM ET DERIVES, code ATC : R05DA09.

Dérivé morphinique antitussif d’action centrale. Aux dosesthérapeu­tiques, il n’entraîne pas de dépression des centres respiratoires ;en revanche, il peut entraîner tolérance, abus et dépendance.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Après administration par voie orale, le dextrométhorphane subit unmétabolisme de premier passage hépatique rapide et important. Chez levolontaire sain, la voie métabolique prédominante observée s’exerce parO-déméthylation au niveau du CYP2D6 dont le niveau d’activité est fonctiondu génotype.

Différents phénotypes d’oxydation ont été observés à l’origined’une importante variabilité interindividuelle de la pharmacocinétique. Ledextrométhorphane non métabolisé, associé aux trois métabolites morphinanesdé­méthylés, le dextrorphane (également désigné3-hydroxy-N-méthylmorphinane), 3-hydroxymorphinane et 3-méthoxymorphinane ontété identifiés sous la forme de produits conjugués dans les urines.

Le dextrorphane, qui exerce également une action antitussive, est leprincipal métabolite. Certains sujets présentent un métabolisme ralenticonduisant à la présence prolongée de dextrométhorphane inchangé dans lesang et les urines.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Maltitol liquide, glycérol, parahydroxybenzoate de méthyle sodique (E219),parahy­droxybenzoate de méthyle (E218), arôme vanille-abricot, eaupurifiée.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

4 ans.

Après première ouverture du flacon, le sirop doit être conservé 6 moismaximum.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas + 25°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

195mL en flacon (verre brun de type III) + gobelet doseur gradué(polypro­pylène).

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

PHARMACIE CENTRALE DES ARMEES

TSA 30004

45404 FLEURY LES AUBRAIS CEDEX

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 365 111 7 0 : 195mL flacon (verre brun de type III) + gobeletdoseur (polypropylène).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

<Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}>

<Date de dernier renouvellement:{JJ mois AAAA}>

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

<{JJ mois AAAA}>

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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