La Pharmacia De Garde Ouvrir le menu principal

DIARETYL 2 mg, gélule - résumé des caractéristiques

Contient la substance active :

ATC classification:

Dostupné balení:

Résumé des caractéristiques - DIARETYL 2 mg, gélule

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

DIARETYL 2 mg, gélule

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chlorhydrate delopéramide.­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.....2,00 mg

Quantité correspondant à lopéramidebase­.............­.............­.............­.............­.............­..........1,86 mg

Pour une gélule

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Gélule.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement de courte durée des diarrhées aiguës passagères de l'adulte(à partir de 15 ans).

Ce traitement est un complément des mesures diététiques.

4.2. Posologie et mode d'administration

Réservé à l’adulte (à partir de 15 ans).

Posologie

Posologie initiale : 2 gélules, puis 1 gélule supplémentaire, à prendreaprès chaque selle non moulée, mais :

· ne jamais dépasser 6 gélules par jour,

· ne jamais dépasser 2 jours de traitement.

Mode d’administration

Voie orale.

4.3. Contre-indications

Poussées aiguës de rectocolite hémorragique (risque de colectasie).

Hypersensibilité à l’un des constituants de la gélule.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en gardes spéciales

· Ce médicament n'est pas adapté à l'enfant (moins de 15 ans).

· Si au bout de 2 jours de traitement la diarrhée persiste, la conduite àtenir devra être réévaluée et la nécessité d'une réhydratation parsoluté de réhydratation orale ou par voie intraveineuse devra êtreenvisagée.

Précautions d’emploi

· Le lopéramide ne doit pas être utilisé comme traitement de premièreintention dans les dysenteries aiguës avec présence de sang dans les selles etfièvre importante.

· Le lopéramide ne doit pas être utilisé en cas de diarrhées survenantau cours d’un traitement antibiotique à large spectre. En effet, on doitcraindre alors une colite pseudomembraneuse avec toxi-infection. Dans ce cas,tout traitement entraînant une stase fécale doit être évité.

· En règle générale, le lopéramide ne doit pas être utilisé lorsqu'uneinhi­bition du péristaltisme doit être évitée et son administration doitêtre interrompue en cas d'apparition de constipation ou de distensionabdo­minale.

· L'insuffisant hépatique doit faire l'objet d'une surveillancepar­ticulière du fait de l'important effet de 1er passage.

Des effets cardiaques y compris un allongement de l'intervalle QT et unélargissement du complexe QRS, et des torsades de pointes ont été signalésen relation avec un surdosage. Pour certains de ces cas l’évolution a étéfatale (voir rubrique 4.9). Les patients ne doivent pas dépasser la dose et/oula durée de traitement recommandées.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

L’administration concomitante de lopéramide (dose unique de 4 mg) etd’itraconazole, un inhibiteur du CYP 3A4 et de la glycoprotéine P, aentraîné une augmentation des concentrations plasmatiques de lopéramided’un facteur 3 à 4. Dans la même étude, le gemfibrozil, un inhibiteur duCYP 2C8 a augmenté les concentrations en lopéramide d’un facteur2. L’association de l’itraconazole et du gemfibrozil a entraîné uneaugmentation des pics de concentrations plasmatiques de lopéramide d’unfacteur 4 et une augmentation de l’exposition plasmatique totale d’unfacteur 13. Ces augmentations n’ont pas été associées à des effets sur lesystème nerveux central lors de tests psychomoteurs (somnolence subjective etDigit Symbol Substitution Test).

L’administration concomitante de lopéramide (dose unique de 16 mg) et dekétoconazole, un inhibiteur du CYP 3A4 et de la glycoprotéine P., a entraînéune augmentation des concentrations plasmatiques de lopéramide d’un facteur5. Cette augmentation n’a pas été associée à une augmentation des effetspharmaco­dynamiques lors de mesures par pupillométrie.

L’association avec la desmopressine orale a entrainé une augmentation desconcentrations plasmatiques de desmopressine d’un facteur 3, sans doute due auralentissement de la motilité intestinale.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. Enl'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dansl'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substancesres­ponsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révéléestératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deuxespèces.

En clinique, l'utilisation du lopéramide au cours d'un nombre limité degrossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou fœtotoxiquepar­ticulier à ce jour.

Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer lesconséquences d'une exposition en cours de grossesse.

En conséquence, l'utilisation du lopéramide ne doit être envisagée aucours de la grossesse que si nécessaire.

En cas de traitement prolongé, tenir compte de ses propriétés opiacéespouvant en particulier retentir sur les fonctions digestives du nouveau-né.

Allaitement

Le passage du lopéramide dans le lait maternel est très faible; enconséquence, l'allaitement est possible en cas de traitement ponctuel par cemédicament.

En cas de traitement prolongé, tenir compte de ses propriétésopiacées.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Ce médicament provoque parfois une somnolence discrète et transitoire.L'at­tention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et lesutilisateurs de certaines machines, sur les risques éventuels de somnolenceattachés à l'emploi de ce médicament.

4.8. Effets indésirables

Le tableau suivant présente les effets indésirables rapportés lors del’utilisation de DIARETYL, gélule. Les effets indésirables sont classés parsystème organe et fréquence en utilisant la convention suivante : Trèsfréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare(< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la basedes données disponibles).

SOC (MedDRA)

Fréquence

Effet indésirable

Affections de l’oreille et du labyrinthe

Indéterminée

Vertiges

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rare

Rash cutané, urticaire, angio-oedème

Affections du système immunitaire

Rare

Réactions d’hypersensibilité

Très rare

Choc anaphylactique

Affections du système nerveux

Indéterminée

Somnolence

Affections gastro-intestinales

Indéterminée

Constipation, distension abdominale (voir rubriques 4.2 et 4.3), douleursabdomi­nales, ballonnements, nausées, vomissements, sécheresse buccale

Très rare

Iléus (risque pouvant être majoré dans le cas où les informationscon­cernant l’utilisation n’ont pas été respectées voir rubriques4.2 et 4­.3)

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Indéterminée

Asthénie

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr

4.9. Surdosage

Symptômes

En cas de surdosage (y compris de surdosage lié à une insuffisancehé­patique), une dépression du système nerveux central (diminution de lavigilance, somnolence, myosis, hypertonie, dépression respiratoire,in­coordination motrice) et un iléus peuvent être observés. Les enfantspeuvent être plus sensibles aux effets sur le système nerveux central.

Des effets cardiaques, tels qu’un allongement de l'intervalle QT, et unélargissement du complexe QRS, des torsades de pointes, d’autres arythmiesventri­culaires graves, un arrêt cardiaque et une syncope, ont été observéschez les personnes ayant ingéré des doses excessives de lopéramide (voirrubrique 4.4). Des cas mortels ont également été signalés.

Procédure d’urgence, antidote :

La Naloxone peut être utilisée comme antidote. La durée d'action de laspécialité étant plus longue que celle de la Naloxone (1 à 3 heures), ilpeut être nécessaire de renouveler l'administration de cette dernière. Enconséquence, le patient doit être maintenu sous surveillance médicale pendantau moins 48 heures pour déceler toute dépression du système nerveuxcentral.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANTI-DIARRHEIQUE (A : appareil digestif etmétabolisme) , code ATC : A07DA03

· Antidiarrhéique analogue structurel des opiacés.

· Activité antisécrétoire par augmentation du flux hydro-électrolytiquede la lumière intestinale vers le pôle plasmatique de l'entérocyte etréduction du flux inverse.

· Ralentissement du transit colique avec augmentation des contractionsseg­mentaires.

· Effets rapides et durables.

· Respecte les caractères bactériologiques et parasitologiqu­esdes selles

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Le lopéramide est peu résorbé par voie digestive. Il subit un importanteffet de premier passage hépatique.

Les concentrations plasmatiques sont faibles (2 ng/ml aprèsl'adminis­tration d'environ 8 mg de lopéramide par jour).

Chez l'homme, le pic plasmatique se situe entre 2 et 4 heures.

Le lopéramide est principalement métabolisé par le foie, et sa demi-vied'élimination est de 10 à 15 heures. Son élimination se faitessentiellement dans les fèces

5.3. Données de sécurité préclinique

Des études non cliniques in vitro et in vivo avec le chlorhydrate delopéramide n’indique aucun effet significatif sur l’électrophysi­ologiecardiaque à des concentrations correspondantes à la marge thérapeutique etpour d’importants multiples de cette marge (jusqu’à 47 fois). Cependant,à des concentrations extrêmement élevées associées à un surdosage (voirrubrique 4.4), le lopéramide agit sur l’électrophysi­ologie cardiaque eninhibant les canaux potassiques (hERG) et sodiques, et provoque desarythmies.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Amidon de maïs modifié (STARCH 1500), cellulose microcristalline (AVICEL pH102), talc

Composition de l'enveloppe de la gélule :

· Tête (vert foncé) : jaune de quinoléine, indigotine.

· Corps (vert clair) : jaune de quinoléine, bleu patenté V

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

6 ou 12 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

COOPERATION PHARMACEUTIQUE FRANCAISE

PLACE LUCIEN AUVERT

77020 MELUN CEDEX

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 341 154 8 6 : 6 gélules sous plaquettes thermoformées(PVC/A­luminium)

· 34009 358 421 4 5 : 12 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC /Aluminium)

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament non soumis à prescription médicale.

Retour en haut de la page