Résumé des caractéristiques - DIAZEPAM ARROW 10 mg, comprimé sécable
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
DIAZEPAM ARROW 10 mg, comprimé sécable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Diazépam..........................................................................................................................10,00 mg
Pour un comprimé sécable.
Excipient à effet notoire : un comprimé contient 320,50 mg de lactosemonohydraté.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé sécable.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
· Traitement symptomatique des manifestations anxieuses sévères et/ouinvalidantes ;
· Prévention et traitement du delirium tremens et des autres manifestationsdu sevrage alcoolique.
4.2. Posologie et mode d'administration
Le comprimé n'est pas une forme adaptée à l'enfant de moins de 6 ans(risque de fausse route).
L'utilisation chez l'enfant doit rester exceptionnelle.
PosologieDans tous les cas, le traitement sera initié à la dose efficace la plusfaible et la dose maximale ne sera pas dépassée.
La posologie habituelle chez l'adulte dans l'anxiété est de 5 à 20 mgpar jour.
En psychiatrie : 20 à 40 mg par jour.
Pour de faibles posologies, les formes dosées à 2 mg ou 5 mg sont lesmieux adaptées.
Chez l'enfant : il est recommandé de diminuer la posologie, de moitié parexemple.
Chez l’insuffisant rénal ou l’insuffisant hépatique léger à modéré: il est nécessaire de réduire la posologie de diazépam à la dose la plusfaible possible (de moitié, par exemple).
Chez le sujet âgé : la plus faible dose possible de diazépam doit êtreutilisée (la moitié de la dose recommandée chez l’adulte, par exemple).L’effet pharmacologique des benzodiazépines apparaît plus important chez lesujet âgé que chez le sujet jeune à des concentrations plasmatiquessimilaires.
DuréeLe traitement doit être aussi bref que possible. L'indication seraréévaluée régulièrement surtout en l'absence de symptômes. La duréeglobale du traitement ne devrait pas excéder 8 à 12 semaines pour lamajorité des patients, y compris la période de réduction de la posologie(voir rubrique 4.4).
Dans certains cas, il pourra être nécessaire de prolonger le traitementau-delà des périodes préconisées. Ceci suppose des évaluations précises etrépétées de l'état du patient.
Prévention et traitement du delirium tremens et des autres manifestationsdu sevrage alcoolique : traitement bref de l'ordre de 8 à 10 jours.
4.3. Contre-indications
Ce médicament ne doit jamais être utilisé dans les situationssuivantes :
· hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipientsmentionnés à la rubrique 6.1 ;
· insuffisance respiratoire sévère ;
· syndrome d'apnée du sommeil ;
· insuffisance hépatique sévère, aiguë ou chronique (risque de survenued’une encéphalopathie hépatique) ;
· myasthénie.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Mises en gardeLes benzodiazépines ne sont pas recommandées pour le traitement principald’une psychose.
Risque lié à l’utilisation concomitante d’opioïdesL’utilisation concomitante de DIAZEPAM ARROW 10 mg, comprimé sécable etd’opioïdes peut entraîner une sédation, une dépression respiratoire, uncoma et le décès. En raison de ces risques, la prescription concomitante demédicaments sédatifs, tels que les benzodiazépines ou médicamentsapparentés, tels que DIAZEPAM ARROW 10 mg, comprimé sécable, avec desopioïdes doit être réservée aux patients pour lesquels d’autres optionsthérapeutiques ne sont pas possibles.
Si la décision de prescrire DIAZEPAM ARROW 10 mg, comprimé sécable enmême temps que des opioïdes est prise, la dose efficace la plus faible doitêtre utilisée et la durée de traitement doit être aussi courte que possible(voir rubrique 4.2).
Les patients doivent être suivis de près pour surveiller la survenue designes et symptômes de dépression respiratoire et de sédation.
A cet égard, il est fortement recommandé d’informer les patients etleurs soignants afin qu’ils connaissent ces symptômes (voirrubrique 4.5).
Utilisation concomitante d’alcool/agents dépresseurs du SNCL’utilisation concomitante de DIAZEPAM ARROW 10 mg, comprimé sécable etd’alcool (éthanol) (boisson alcoolisée ou médicaments contenant del’alcool) et/ou de dépresseurs du système nerveux central doit êtreévitée.
Cette association est susceptible d’augmenter les effets cliniques deDIAZEPAM ARROW 10 mg, comprimé sécable, pouvant entrainer une sédationsévère, une dépression respiratoire et/ou cardiovasculaire, importante sur leplan clinique (voir rubrique 4.5).
Prévention des convulsions fébriles chez l'enfantLa présence d'une somnolence ou d'une hypotonie doivent faire rechercher uneinfection du système nerveux central avant de l'attribuer au diazépam.
L'introduction d'un médicament antiépileptique peut, rarement, être suivied'une recrudescence des crises ou de l'apparition d'un nouveau type de crisechez le patient, et ce indépendamment des fluctuations observées danscertaines maladies épileptiques. En ce qui concerne DIAZEPAM ARROW 10 mg,comprimé sécable, les causes de ces aggravations peuvent être : un choix demédicament mal approprié vis-à-vis des crises ou du syndrome épileptique dupatient, une modification du traitement antiépileptique concomitant ou uneinteraction pharmacocinétique avec celui-ci, une toxicité ou un surdosage. Ilpeut ne pas y avoir d'autre explication qu'une réaction paradoxale.
Tolérance pharmacologiqueL'effet anxiolytique des benzodiazépines et apparentés peut diminuerprogressivement malgré l'utilisation de la même dose en cas d'administrationdurant plusieurs semaines.
DépendanceTout traitement par les benzodiazépines et apparentés, et plusparticulièrement en cas d'utilisation prolongée, peut entraîner un état depharmacodépendance physique et psychologique (voir rubrique 4.8). Le risque depharmacodépendance augmente en fonction de la dose et de la durée dutraitement. Le risque est également plus élevé chez les patients ayant desantécédents de dépendance médicamenteuse ou non, y compris alcoolique.
Une pharmacodépendance peut survenir à doses thérapeutiques et/ou chez despatients sans facteur de risque individualisé.
L’association de plusieurs benzodiazépines risque, quelle qu’en soitl’indication anxiolytique ou hypnotique, d’accroître le risque depharmacodépendance.
Des cas d’abus ont été rapportés, notamment chez des patients abusantd’autres substances médicamenteuses ou non. DIAZEPAM ARROW 10 mg, comprimésécable doit être utilisé avec une extrême précaution chez les patientsayant des antécédents de dépendance médicamenteuse ou non, y comprisalcoolique.
SevrageUne fois qu’une dépendance physique s’est installée, l’arrêt brutaldu traitement entrainera un phénomène de sevrage et de rebond.
Certains symptômes sont fréquents et d'apparence banale : insomnie,céphalées, diarrhée, anxiété importante, myalgies, tension musculaire,irritabilité.
D'autres symptômes sont plus rares : agitation voire épisode confusionnel,paresthésies des extrémités, hyperréactivité à la lumière, au bruit, etau contact physique, dépersonnalisation, déréalisation, phénomèneshallucinatoires, convulsions.
Les symptômes du sevrage peuvent se manifester dans les jours qui suiventl'arrêt du traitement.
Pour les benzodiazépines à durée d'action brève, et surtout si elles sontdonnées à doses élevées, les symptômes peuvent même se manifester dansl'intervalle qui sépare deux prises.
Lors de l’utilisation de benzodiazépines à longue durée d’action, ilest important d’informer le patient que le passage à une benzodiazépine decourte durée d’action peut entraîner l’apparition de symptômes desevrage.
Phénomène de rebondCe syndrome transitoire peut se manifester à l’arrêt du traitement par laréapparition, sous une forme accentuée, des symptômes d’anxiété etd’insomnie, qui avaient motivé le traitement par les benzodiazépines etapparentés. Ce phénomène peut s’accompagner d’autres réactions, commedes modifications de l’humeur, une anxiété, des troubles du sommeil, et unenervosité.
Comme le risque de phénomènes de rebond/sevrage est plus élevé aprèsl’arrêt brutal du traitement, il est recommandé de diminuer progressivementla posologie.
Amnésie et altérations des fonctions psychomotricesUne amnésie antérograde ainsi que des altérations des fonctionspsychomotrices sont susceptibles d'apparaître dans les heures qui suiventla prise.
L’amnésie peut être associée à un comportement anormal.
Cette amnésie peut survenir aux doses thérapeutiques, le risque augmenteavec la dose.
Troubles du comportement et réactions paradoxalesChez certains sujets, les benzodiazépines et produits apparentés peuvententraîner un syndrome associant à des degrés divers une altération del'état de conscience et des troubles du comportement et de la mémoire.
Peuvent être observés :
· aggravation de l'insomnie, cauchemars, agitation, nervosité,agressivité, colère,
· idées délirantes, hallucinations, état confuso-onirique, symptômes detype psychotique,
· désinhibition avec impulsivité,
· euphorie, irritabilité,
· amnésie antérograde,
· suggestibilité.
Ce syndrome peut s'accompagner de troubles potentiellement dangereux pour lepatient ou pour autrui, à type de :
· comportement inhabituel pour le patient ;
· comportement auto- ou hétéro-agressif, notamment si l'entourage tented'entraver l'activité du patient ;
· conduites automatiques avec amnésie post-événementielle.
Ces manifestations imposent l'arrêt du traitement. Les réactionsparadoxales sont plus susceptibles de se produire chez l’enfant et lesujet âgé.
Insuffisance hépatique légère à modéréeLes benzodiazépines sont contre-indiquées chez les patients atteintsd’insuffisance hépatique sévère, aiguë ou chronique car elles peuventcontribuer à la survenue d’épisodes d’encéphalopathie hépatique chezl’insuffisant hépatique sévère (voir rubrique 4.3).
Des précautions particulières doivent être mises en œuvre lors del’administration de DIAZEPAM ARROW 10 mg, comprimé sécable chez lespatients atteints d’insuffisance hépatique légère à modérée.
Risque d’accumulationLes benzodiazépines et apparentés (comme tous les médicaments) persistentdans l'organisme pour une période de l'ordre de 5 demi-vies (voirrubrique 5.2).
Chez des personnes âgées ou souffrant d'insuffisance rénale ou hépatique,la demi-vie peut s'allonger considérablement. Lors de prises répétées, lemédicament ou ses métabolites atteignent le plateau d'équilibre beaucoup plustard et à un niveau beaucoup plus élevé. Ce n'est qu'après l'obtention d'unplateau d'équilibre qu'il est possible d’évaluer à la fois l'efficacité etla sécurité du médicament.
Une adaptation posologique peut être nécessaire (voir rubrique 4.2).
Sujet âgéLes benzodiazépines et produits apparentés doivent être utilisés avecprudence chez le sujet âgé, en raison du risque de sédation et/ou d'effetmyorelaxant qui peuvent favoriser les chutes, avec des conséquences souventgraves dans cette population.
Il convient d’utiliser la plus faible dose possible chez le sujet âgé (lamoitié de la dose recommandée chez l’adulte par exemple).
Précautions d'emploiLa plus grande prudence est recommandée en cas d'antécédents d'alcoolismeou d'autres dépendances, médicamenteuses ou non (voir rubrique 4.5).
Chez le sujet présentant un épisode dépressif majeurLes benzodiazépines et apparentés ne doivent pas être prescrits seuls carils laissent la dépression évoluer pour son propre compte avec persistance oumajoration du risque suicidaire.
Modalités d’arrêt progressif du traitementElles doivent être énoncées au patient de façon précise.
Outre la nécessité de décroissance progressive des doses, les patientsdevront être avertis de la possibilité d'un phénomène de rebond, afin deminimiser l'anxiété qui pourrait découler des symptômes liés à cetteinterruption, même progressive.
Le patient doit être prévenu du caractère éventuellement inconfortable decette phase.
Population pédiatriquePlus encore que chez l'adulte, le rapport bénéfice/risque serascrupuleusement évalué et la durée du traitement aussi brève que possible.L'utilisation chez l'enfant doit rester exceptionnelle.
La tolérance et l’efficacité du diazépam n’ont pas été établieschez les enfants de moins de 6 mois. Par conséquent, DIAZEPAM ARROW 10 mg,comprimé sécable doit être utilisé avec une extrême prudence chez cespatients et uniquement en cas d’absence d’alternatives thérapeutiques.
Sujet âgé, insuffisant rénal ou insuffisant hépatique légerà modéréLe risque d'accumulation conduit à réduire la posologie, à la plus faibledose possible (de moitié par exemple) (voir rubrique 4.2).
Insuffisant respiratoireChez l'insuffisant respiratoire, il convient de prendre en compte l'effetdépresseur des benzodiazépines et apparentés (d'autant que l'anxiété etl'agitation peuvent constituer des signes d'appel d’une décompensation de lafonction respiratoire qui justifie le passage en unité de soins intensifs).
Excipient à effet notoireDIAZEPAM ARROW 10 mg, comprimé sécable contient du lactose. Les patientsprésentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou unsyndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditairesrares) ne doivent pas prendre ce médicament.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Les médicaments inhibiteurs du CYP3A et du CYP2C19 peuvent conduire à unesédation augmentée et prolongée et des effets anxiolytiques. Cesmodifications sont susceptibles d’exacerber les effets du diazépam chez lespatients qui souffrent d’une sensibilité augmentée (par exemple, en raisonde leur âge, d’une fonction hépatique diminuée ou d’un traitement à basede médicaments qui perturbent l’oxydation).
Associations déconseillées+ Alcool (boisson ou excipient)
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des benzodiazépines etapparentés. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduitede véhicules et l'utilisation de machines.
Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant del'alcool.
+ Sodium (oxybate de)
Majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance peutrendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi+ Cimétidine ≥ 800 mg/j
Risque accru de somnolence.
Avertir les patients de l'augmentation du risque en cas de conduiteautomobile ou d'utilisation de machines.
+ Phénytoïne (et par extrapolation fosphénytoïne)
Variations imprévisibles : les concentrations plasmatiques de phénytoïnepeuvent augmenter, avec signes de surdosage, mais peuvent aussi diminuer ourester stables.
Surveillance clinique et contrôle des concentrations plasmatiques dephénytoïne.
+ Stiripentol
Augmentation des concentrations plasmatiques du diazépam, avec risque desurdosage, par inhibition de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique, dosage plasmatique lorsque cela est possible de labenzodiazépine et adaptation éventuelle de sa posologie.
Associations à prendre en compte+ Autres dépresseurs du système nerveux central : dérivés morphiniques(analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), neuroleptiques,barbituriques, autres anxiolytiques, hypnotiques, antidépresseurs sédatifs,antihistaminiques H1 sédatifs, antihypertenseurs centraux, baclofène,thalidomide.
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peutrendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
De plus, pour les dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs ettraitements de substitution) et les barbituriques : risque majoré dedépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
+ Buprénorphine
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale.
Evaluer attentivement le rapport bénéfice/risque de cette association.Informer le patient de la nécessité de respecter les doses prescrites.
+ Buspirone
Risque de majoration des effets indésirables de la buspirone.
+ Clozapine
Risque accru de collapsus avec arrêt respiratoire et/ou cardiaque.
+ Autres médicaments sédatifs
Majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance peutrendre dangereuses la conduite de véhicule et l’utilisation de machines.
+ Jus de pamplemousse
Le jus de pamplemousse contient de puissants inhibiteurs du CYP3A4.L’administration orale du diazépam avec du jus de pamplemousse plutôtqu’avec de l’eau a été associée à une forte augmentation del’exposition au produit (3,2 fois l’ASC ; 1,5 fois la Cmax) ainsi qu’àun allongement du Tmax.
+ Dérivés azolés antifongiques
Les dérivés azolés antifongiques inhibent les voies du CYP3A4 et duCYP2C19 et provoquent une augmentation de l’exposition au diazépam (lerapport d’ASC du diazépam est de 2,5 pour le fluconazole et de 2,2 pour levoriconazole), et une prolongation de la demi-vie d’élimination du diazépam(allant de 31 h à 73 h avec le fluconazole et de 31 h à 61 h avec levoriconazole).
L’influence des antifongiques sur les concentrations de diazépam n’aété observée que 4 heures ou plus suivant l’administration. D’après lesévaluations des performances psychomotrices, l’itraconazole produit un effetplus modéré qui n’est associé à aucune interaction avec le diazépam quisoit cliniquement significative.
+ Fluvoxamine
La fluvoxamine, un inhibiteur de la recapture de la sérotonine, estégalement à l’origine de l’inhibition des deux voies de dégradation dudiazépam. De plus, elle augmente non seulement l’exposition au diazépam de180 % tout en prolongeant sa demi-vie d’élimination de 51 h à 118 h. Deplus, elle augmente également l’exposition au métabolite desméthyl ainsique le délai nécessaire avant l’obtention de son état d’équilibre.
+ Fluoxétine
La fluoxétine a présenté un effet plus modéré sur l’ASC du diazépam(augmentation d’environ 50 %) et elle n’a eu aucune incidence sur laréponse psychomotrice étant donné que les deux concentrations de diazépam etde desméthyldiazépam ont présenté des valeurs similaires avec ou sansfluoxétine.
+ Contraceptifs oraux combinés
Il semblerait que les contraceptifs hormonaux combinés réduisent laclairance (de 67 %) et prolongent la demi-vie d’élimination (de 47 %) dudiazépam. Les troubles psychomoteurs dus au diazépam chez les femmes souscontraceptifs peuvent être plus importants au cours de la périoded’interruption (soit, pendant les 7 jours de menstruations). Lesbenzodiazépines sont susceptibles d’augmenter l’incidence de métrorragieschez les femmes sous contraceptifs hormonaux.
Aucun échec de contraception n’a été observé.
+ Oméprazole
L’oméprazole, un inhibiteur de la pompe à protons également responsablede l’inhibition du CYP2C19 et du CYP3A4, a augmenté respectivement l’ASC etla demi-vie du diazépam respectivement de 40 % et de 36 %, lorsqu’il étaitadministré à une dose de 20 mg une fois par jour et de 122 % et 130 %lorsqu’il était administré à une dose de 40 mg une fois par jour. Il aégalement réduit le temps d’élimination du desméthyldiazépam. L’effetde l’oméprazole n’a pas été observé chez les patients présentant unmétabolisme lent du CYP2C19 ; il a uniquement été observé chez les sujetsprésentant un métabolisme rapide du CYP2C19.
+ Esoméprazole
L’ésoméprazole (mais pas le lansoprazole, ni le pantoprazole) estsusceptible d’entraîner une inhibition du métabolisme du diazépam aussiélevée que celle de l’oméprazole.
+ Disulfirame
Le disulfirame inhibe le métabolisme du diazépam (diminution moyenne de41 % de la clairance et augmentation de 37 % de la demi-vie) et probablementcelui des métabolites actifs du diazépam. Une augmentation des effetssédatifs peut s’ensuivre.
+ Traitements antituberculeux
Les traitements antituberculeux peuvent modifier la distribution dudiazépam. En présence d’isoniazide, l’exposition moyenne au diazépam(ASC) ainsi que sa demi-vie entrainent une augmentation (d’environ 33 à35 %).
Les modifications les plus importantes ont été observées chez les patientsqui présentaient un phénotype d’acétylation lente.
+ Diltiazem
Le diltiazem est un inhibiteur des canaux calciques. Il est également unsubstrat des mêmes isoenzymes du CYP que le diazépam ainsi qu’un inhibiteurdu CYP3A4. Il augmente l’ASC (d’environ 25 %), et prolonge la demi-vie(d’environ 43 %chez les patients bénéficiant d’un métabolisme rapide duCYP2C19) du diazépam en produisant peu de variations entre les sujetspossédant différents phénotypes du CYP2C19.
En présence de diltiazem, l’exposition au desméthyldiazépam peutégalement augmenter.
+ Idélalisib
Le métabolite principal de l’idélalisib est un puissant inhibiteur duCYP3A4. Il augmente les concentrations sériques de diazépam nécessitant uneréduction de la dose.
+ Modafinil et armodafinil
Le modafinil et l’armodafinil, médicaments psychostimulants, induisent leCYP3A4 et inhibent le CYP2C19. Ils sont susceptibles d’augmenter le tempsd’élimination du diazépam et ainsi de provoquer une sédation excessive.
+ Rifampicine
La rifampicine est un inhibiteur puissant du CYP3A4 qui produit également uneffet important sur la voie du CYP2C19. L’administration de rifampicine à unedose de 600 mg par jour pendant 7 jours a été associée à une augmentationde la clairance du diazépam (4,3 fois) et à une diminution de l’ASC(-77 %). L’exposition des métabolites du diazépam a également étéréduite. Le doublement de la dose journalière de rifampicine, ne s’est pasaccompagné d’une augmentation de l’effet.
+ Carbamazépine
La carbamazépine est un inducteur connu du CYP3A4. Elle augmente de 3 foisl’élimination du diazépam tout en augmentant les concentrations de sonmétabolite.
+ Aliments et anti-acides
Les aliments et les antiacides peuvent diminuer le taux mais pas le tempsd’absorption du diazépam contenu dans les comprimés. Ce facteur peutprovoquer une baisse des effets thérapeutiques en cas de dose unique mais iln’a aucune influence sur les concentrations obtenues à l’étatd’équilibre en cas de doses répétées.
+ Prokinétiques
Les médicaments prokinétiques augmentent la vitesse d’absorption dudiazépam.
+ Métoclopramide
Le métoclopramide administré par voie intraveineuse, et non par voie orale,augmente la vitesse d’absorption du diazépam ainsi que la concentrationmaximale obtenue après administration orale du diazépam.
+ Les narcotiques
Les narcotiques (morphine, péthidine) diminuent la vitesse d’absorption etréduisent les concentrations maximales du diazépam administré parvoie orale.
+ Opioïdes
L’utilisation concomitante de médicaments sédatifs, tels que lesbenzodiazépines ou médicaments apparentés tels que DIAZEPAM ARROW 10 mg,comprimé sécable avec des opioïdes, augmente le risque de sédation, dedépression respiratoire, de coma et de décès en raison d’un effetdépresseur cumulatif sur le système nerveux central. La dose et la durée del’utilisation concomitante doivent être limitées (voir rubrique 4.4).
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseDe nombreuses données issues d’études de cohorte n’ont pas mis enévidence la survenue d’effets malformatifs lors d’une exposition auxbenzodiazépines au cours du 1er trimestre de la grossesse. Cependant, danscertaines études épidémiologiques cas-témoins, une augmentation de lasurvenue de fentes labio-palatines a été observée avec les benzodiazépines.Selon ces données, l’incidence des fentes labio-palatines chez lesnouveau-nés serait inférieure à 2/1000 après exposition aux benzodiazépinesau cours de la grossesse alors que le taux attendu dans la population généraleest de 1/1000.
En cas de prise de benzodiazépines à fortes doses aux 2ème et/ou 3èmetrimestres de grossesse une diminution des mouvements actifs fœtaux et unevariabilité du rythme cardiaque fœtal ont été décrits.
Un traitement en fin de grossesse par benzodiazépines même à faiblesdoses, peut être responsable chez le nouveau-né de signes d'imprégnation telsqu'hypotonie axiale, troubles de la succion entraînant une faible prise depoids. Ces signes sont réversibles, mais peuvent durer 1 à 3 semaines enfonction de la demi-vie de la benzodiazépine prescrite. À doses élevées, unedépression respiratoire ou des apnées, et une hypothermie peuvent apparaîtrechez le nouveau-né.
Par ailleurs, un syndrome de sevrage néo-natal est possible, même enl'absence de signes d'imprégnation. Il est caractérisé notamment par unehyperexcitabilité, une agitation et des trémulations du nouveau-né survenantà distance de l'accouchement. Le délai de survenue dépend de la demi-vied'élimination du médicament et peut être important quand celle-ci estlongue.
Compte tenu de ces données, par mesure de prudence, l'utilisation dudiazépam est déconseillée au cours de la grossesse quel qu'en soitle terme.
En cas de prescription du diazépam à une femme en âge de procréer,celle-ci devrait être avertie de la nécessité de contacter son médecin siune grossesse est envisagée ou débutée afin qu’il réévalue l’intérêtdu traitement.
En fin de grossesse, s'il s'avère réellement nécessaire d'instaurer untraitement par diazépam, éviter de prescrire des doses élevées et tenircompte, pour la surveillance du nouveau-né, des effets précédemmentdécrits.
AllaitementL'utilisation de ce médicament pendant l'allaitement est déconseillée.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
La conduite de véhicules est formellement déconseillée compte-tenu durisque possible de somnolence.
L'association avec d'autres médicaments sédatifs doit être déconseilléeou prise en compte en cas de conduite automobile ou d'utilisation de machines(voir rubrique 4.5).
Si la durée de sommeil est insuffisante, le risque d'altération de lavigilance est encore accru.
4.8. Effets indésirables
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont la fatigue, lasomnolence et la faiblesse musculaire. Ils sont dose-dépendants. Ces effetsapparaissent principalement en début de traitement et ont tendance àdisparaitre en cas d’administration prolongée.
Affections du système nerveux· Ataxie, dysarthrie, troubles de l’élocution, céphalées, tremblements,vertiges, diminution de la vigilance ;
· Une amnésie antérograde peut survenir aux doses thérapeutiques, lerisque augmente avec la dose. L’amnésie peut être associée à uncomportement anormal.
Affections psychiatriques· Réactions paradoxales telles que troubles du comportement, agitation,irritabilité, agressivité, idées délirantes, colère, cauchemars,hallucinations, psychoses. Des comportements anormaux peuvent survenir avecl’utilisation de benzodiazépines. Si ces effets surviennent, le traitementdoit être arrêté. Ils apparaissent plus fréquemment chez les enfants et lessujets âgés ;
· État confusionnel, diminution des émotions, dépression, modification dela libido ;
· L’utilisation prolongée (même à des doses thérapeutiques) peutconduire à une dépendance physique avec un phénomène de rebond, ou unsyndrome de sevrage à l'arrêt du traitement ;
· Des cas d’abus de benzodiazépines ont été rapportés notamment chezdes personnes abusant de plusieurs substances médicamenteuses ou non (VoirRubrique 4.4 « Mises en garde spéciales et précautions d’emploi »).
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures· Des cas de chutes et de fractures ont été rapportés chez des patientstraités par benzodiazépines. Ce risque augmente lors de l’utilisationconcomitante de sédatifs (incluant les boissons alcoolisées) et chez lespersonnes âgées.
Affections gastro-intestinales· Nausées, bouche sèche ou hypersalivation, constipation et autrestroubles gastro-intestinaux.
Affections oculaires· Diplopie, vision trouble.
Affections vasculaires· Hypotension.
Investigations· Une augmentation des phosphatases alcalines et de très rares casd'augmentation des transaminases ont été rapportés ;
· Fréquence cardiaque irrégulière.
Affections du rein et des voies urinaires· Incontinence, rétention d’urine.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané· Eruptions cutanées.
Affections de l’oreille et du labyrinthe· Vertiges.
Affections cardiaques· Insuffisance cardiaque.
Affections respiratoires· Dépression respiratoire y compris insuffisance respiratoire.
Troubles hépatobiliaires· Très rares cas de jaunisse.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
SymptômesLes benzodiazépines s'accompagnent souvent d'une somnolence, d'une ataxie,d'une dysarthrie et d'un nystagmus.
Un surdosage par DIAZEPAM ARROW 10 mg, comprimé sécable menace rarement lepronostic vital si le médicament est pris seul, mais il peut provoquer uneabsence de réflexe, une apnée, une hypotension artérielle, une dépressioncardio-respiratoire et un coma.
Le coma ne dure généralement que quelques heures mais il peut être plusprolongé et cyclique, notamment chez les patients âgés. Les effetsdépresseurs respiratoires des benzodiazépines sont plus graves chez lespatients atteints de maladie respiratoire.
Les benzodiazépines augmentent les effets des autres dépresseurs dusystème nerveux central, y compris l'alcool.
TraitementSurveiller les signes vitaux du patient et instaurer des mesures de soutienen fonction de l'état clinique du patient. Les patients peuvent notamment avoirbesoin d'un traitement symptomatique des effets cardio-respiratoires etneurologiques centraux.
La poursuite de l'absorption du médicament doit être évitée au moyend'une méthode appropriée, par exemple l'administration de charbon activé dansun délai de 1 à 2 heures en l’absence de contre-indication.L'administration de charbon activé doit impérativement s'accompagner d'uneprotection des voies aériennes chez les patients somnolents. En cas d'ingestionmixte, un lavage gastrique peut être envisagé, mais pas de manièresystématique.
En cas de dépression sévère du SNC, envisager l'utilisation deflumazénil, antagoniste des benzodiazépines.
Celui-ci ne doit être administré que sous étroite surveillance. Leflumazénil ayant une demi-vie courte (environ une heure), les patients devrontêtre surveillés après la disparition de ses effets. Le flumazénil doit êtreutilisé avec une extrême prudence en présence de médicaments qui réduisentle seuil épileptogène (les antidépresseurs tricycliques par exemple).Consulter l'information de prescription du flumazénil pour plus d'informationssur le bon usage de ce médicament.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : anxiolytiques, code ATC : N05BA01.
Mécanisme d’actionLe diazépam appartient à la classe des 1–4 benzodiazépines et a uneactivité pharmacodynamique qualitativement semblable à celle des autrescomposés de cette classe : myorelaxante, anxiolytique, sédative, hypnotique,anticonvulsivante et amnésiante.
Ces effets sont liés à une action agoniste spécifique sur un récepteurcentral faisant partie du complexe „récepteurs macromoléculairesGABA-OMEGA“, également appelés BZ1 et BZ2 et modulant l'ouverture du canalchlore.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
AbsorptionLa résorption du diazépam est rapide : le Tmax est compris entre 0,5 et1,5 heure. La biodisponibilité est élevée et comprise entre 80 et100 %.
DistributionLe volume de distribution varie de 1 à 2 l/kg. La clairance totaleplasmatique du diazépam, calculée après administration intraveineuse, est de30 ml/min. Elle tend à diminuer lors d'administrations multiples.
La liaison aux protéines est importante, en moyenne de 95 à 98 %.
La demi-vie d'élimination plasmatique du diazépam est comprise entre 32 et47 heures. L'état d'équilibre des concentrations plasmatiques est atteint enune semaine au minimum.
Une relation concentration-effet n’a pu être établie pour cette classe deproduits, en raison de l'intensité de leur métabolisme et du développementd’une tolérance.
Les benzodiazépines passent la barrière hémato-encéphalique ainsi quedans le placenta et le lait maternel. Pour le diazépam, le rapport lait/plasmaest égal à 2.
Biotransformation et éliminationLe foie joue un rôle majeur dans le processus de métabolisation desbenzodiazépines, ce qui explique le pourcentage négligeable (< 0,1 %) deproduit inchangé retrouvé au niveau urinaire.
Le métabolite principal du diazépam est le desméthyldiazépam, égalementactif, dont la demi-vie est plus longue que celle de la molécule-mère (entre30 et 150 heures). L'hydroxylation de cette molécule est médiée par lesisoenzymes CYP3A et CYP2C13 et donne naissance à deux autres métabolitesactifs, l'oxazépam et le témazépam. L'inactivation se fait parglucuronoconjugaison, aboutissant à des substances hydrosolubles éliminéesdans les urines.
Interactions pharmacocinétiques :
Le métabolisme oxydatif du diazépam, conduisant à la formation deN-déméthyldiazépam, de 3 hydroxydiazépam (tenazépam) et d'oxazépam, estmédié par les isoenzymes CYP2C19 et CYP3A du cytochrome P450.
Comme l'a montré une étude in vitro, la réaction d'hydroxylation estréalisée principalement par l'isoforme CYP3A tandis que la N-déméthylationest médiée à la fois par le CYP3A et CYP2C19.
Les résultats des études in vivo chez des volontaires humains ont confirméles observations in vitro.
En conséquence, les substrats qui sont des modulateurs du CYP3A et CYP2C19,peuvent potentiellement modifier la pharmacocinétique du diazépam.
Populations à risqueSujet âgé
Le métabolisme hépatique diminue ainsi que la clairance totale avecaugmentation des concentrations à l'équilibre, de la fraction libre et desdemi-vies. Il importe alors de diminuer les doses.
Insuffisant hépatique
On note une augmentation de la fraction libre (et donc du volume dedistribution) ainsi que de la demi-vie.
Femme enceinte
Le volume de distribution et la demi-vie du diazépam sont augmentés.
5.3. Données de sécurité préclinique
Le potentiel cancérogène du diazépam a été étudié chez la souris et lerat traités par voie orale à une dose de 75 mg/kg/jour pendant 80 et104 semaines respectivement. Une augmentation de l’incidence des tumeurshépatocellulaires a été observée chez la souris mâle. Aucune augmentationsignificative de l’incidence des tumeurs n’a été observée chez la sourisfemelle ou le rat.
Il a été montré que le diazépam avait un potentiel tératogène chez lasouris à des doses de 45 mg/kg/jour et supérieures (3,6 fois la dosemaximale recommandée chez l’homme de 1 mg/kg sur une base en mg/m2) ainsique chez le hamster à la dose de 280 mg/kg/jour (38 fois la dose maximalerecommandée chez l’homme).
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Lactose monohydraté, cellulose, amidon de maïs, stéarate demagnésium.
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières deconservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
30, 40 ou 100 comprimés sécables sous plaquette (PVC/Aluminium).
100 comprimés sécables en flacon (HDPE).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
ARROW GENERIQUES
26 AVENUE TONY GARNIER
69007 LYON
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 300 595 3 1 : 30 comprimés sous plaquette (PVC/Aluminium).
· 34009 274 352 1 8 : 40 comprimés sous plaquette (PVC/Aluminium).
· 34009 585 139 8 5 : 100 comprimés sous plaquette (PVC/Aluminium).
· 34009 585 140 6 7 : 100 comprimés en flacon (HDPE).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[A compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[A compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
Durée de prescription limitée à 12 semaines.
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