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DICODIN L.P. 60 mg, comprimé à libération prolongée - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - DICODIN L.P. 60 mg, comprimé à libération prolongée

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

DICODIN L.P. 60 mg, comprimé à libération prolongée

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Tartrate de dihydrocodéine­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.........60 mg

Quantité correspondant à dihydrocodéine­base.........­.............­.............­.............­.............­..........40 mg

Pour un comprimé à libération prolongée.

Excipients à effet notoire : lactose (anhydre), 58,4 mg.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé à libération prolongée. Comprimé gravé DHC sur une face et60 sur l’autre.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

DICODIN L.P. 60 mg, comprimé à libération prolongée est indiqué chezl’adulte (à partir de 15 ans) pour le traitement symptomatique des douleursd’intensité modérée.

4.2. Posologie et mode d'administration

Cette présentation est réservée à l’adulte (à partir de 15 ans).

Posologie

La posologie doit être adaptée à l'intensité de la douleur ; la plusfaible dose efficace doit généralement être utilisée, pour la durée la pluscourte possible.

Si un traitement au long cours de la douleur par DICODIN L.P. estnécessaire, compte tenu de la nature et de la sévérité de la maladie, ilconvient de procéder à une surveillance soigneuse et régulière (enintercalant, si nécessaire, des pauses thérapeutiques) en vue de vérifier si,et dans quelle mesure, la poursuite du traitement est nécessaire.

Adultes (à partir de 15 ans)

1 comprimé à libération prolongée de 60 mg, à renouveler sinécessaire au bout de 12 heures, sans dépasser 2 comprimés par jour(posologie maximale).

Attention : prendre en compte l’ensemble des médicaments pour éviter unsurdosage en opioïdes, y compris si ce sont des médicaments obtenus sansprescription (voir rubrique 4.5).

Population pédiatrique

Enfants de moins de 15 ans :

DICODIN L.P. 60 mg, comprimé à libération prolongée est contre-indiquéchez les enfants de moins de 15 ans (voir rubrique 4.3).

Populations particulières

Sujet âgé

Chez les patients âgés, la dihydrocodéine nécessite une adaptationposo­logique (début du traitement à posologie réduite avec adaptation par lasuite en fonction de la clinique).

Insuffisance rénale

Chez les patients insuffisants rénaux, la dihydrocodéine nécessite uneadaptation posologique (début du traitement à posologie réduite avecadaptation par la suite en fonction de la clinique).

Insuffisance hépatique

Chez les patients insuffisants hépatiques, la dihydrocodéine nécessite uneadaptation posologique (début du traitement à posologie réduite avecadaptation par la suite en fonction de la clinique).

Mode d’administration

Voie orale.

Avaler le comprimé en entier avec un verre d’eau, ne pas le casser, lecroquer, le mâcher, ni l’écraser.

4.3. Contre-indications

Ce médicament ne doit jamais être utilisé dans les cas suivants :

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1,

· Insuffisance respiratoire quel que soit le degré de l'insuffisance enraison de l'effet dépresseur de la DHC sur les centres respiratoires,

· Insuffisance hépatocellulaire et/ou rénale grave,

· Enfants de moins de 15 ans,

· En association avec l’oxybate de sodium (voir rubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

Dépression respiratoire

Le principal risque en cas d’abus d'opioïdes est la dépressionres­piratoire.

Les opioïdes peuvent provoquer des troubles respiratoires liés au sommeil,notamment une apnée centrale du sommeil (ACS) et une hypoxémie liée ausommeil pouvant conduire à des éveils nocturnes et une somnolence diurne.L'utili­sation d'opioïdes peut augmenter le risque d’ACS d'une manièredose-dépendante chez certains patients. Les opioïdes peuvent égalementprovoquer l’aggravation d’une apnée du sommeil préexistante (voir rubrique4.8). Chez les patients qui présentent une ACS, une réduction de la dosetotale d'opioïdes doit être envisagée.

Tolérance, dépendance physique et sevrage

Des cas de dépendance ont été décrits avec la dihydrocodéine.

En cas d’utilisation prolongée, le patient peut développer une toléranceau médicament et avoir besoin d’augmenter progressivement les doses pourmaintenir l’analgésie.

L’utilisation prolongée de ce médicament peut entraîner une dépendancephysique et un syndrome de sevrage peut apparaître lors d’un arrêt brutal dutraitement.

A l’arrêt du traitement, il est conseillé de diminuer progressivementles doses pour prévenir l’apparition de ce syndrome de sevrage.

Dépendance psychologique (addiction), profil d'abus et antécédents detoxicomanie et / ou d’alcoolisme

La dihydrocodéine présente un risque d’abus et de dépendance équivalentaux autres opioïdes. La dihydrocodéine peut donner lieu à une utilisationdé­tournée (mésusage) et un usage abusif par des personnes présentant unrisque latent ou manifeste de troubles addictifs. Une dépendance psychique peutapparaître après l’administration d’analgésiques opioïdes, dont ladihydrocodéine.

DICODIN L.P. doit être utilisé avec précaution chez les patientsprésentant des antécédents de toxicomanie (y compris l'abus d'alcool) ettrouble de santé mentale.

La dihydrocodéine n’est pas appropriée au traitement de substitution chezles patients présentant une dépendance aux opioïdes.

Les comprimés à libération prolongée doivent être avalés entier sansêtre croqués, mâchés ou écrasés. L’administration de comprimés àlibération prolongée de dihydrocodéine croqués, mâchés ou écrasésconduit à une libération rapide et une absorption d’une quantitépoten­tiellement fatale de dihydrocodéine pouvant entraîner des signes desurdosage (voir rubrique 4.9).

L’usage détourné de formes orales par injection parentérale peutentraîner des effets indésirables graves pouvant être fatals.

Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intoléranceau galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption duglucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendrece médicament.

Précautions particulières d’emploi

Les opioïdes, comme la dihydrocodéine, peuvent avoir une actionpharmaco­logique sur l’axe hypothalamo-hypophysaire ou gonadique. Certainesmodi­fications ont été observées telles qu’une augmentation de laprolactinémie et une diminution du cortisol plasmatique, de la testostérone,de l'hormone lutéinisante et de l'hormone folliculo-stimulante. Cesmodifications hormonales peuvent se manifester par des symptômes cliniques.

Métabolisme par le CYP2D6

La dihydrocodéine est un analogue semi-synthétique de la codéine. Ilexiste des similitudes entre les métabolismes de la codéine et de ladihydrocodéine dans la formation des métabolites (O-déméthylés) catalyséepar le CYP2D6. Il existe des différences génétiques dans l’expression del’enzyme CYP2D6. Pour la codéine, cela se traduit par un risque de manqued’efficacité chez les métaboliseurs lents et un risque de toxicité desopioïdes chez les patients métaboliseurs rapides. Les implications cliniquesdes polymorphismes génétiques du CYP2D6 n’ont pas été suffisammenté­lucidées pour la dihydrocodéine (voir rubrique 5.2).

Risque lié à l’utilisation concomitante de médicaments sédatifs telsque les benzodiazépines ou autres médicaments apparentés.

L'utilisation concomitante de DICODIN LP et de sédatifs tels que lesbenzodiazépines ou autres médicaments apparentés peut entraîner unesédation, une détresse respiratoire, un coma et la mort. En raison de cesrisques, la prescription concomitante avec ces médicaments sédatifs doit êtreréservée aux patients pour lesquels d’autres options thérapeutiques ne sontpas possibles. Si la décision de prescrire DICODIN LP en même temps que desmédicaments sédatifs est prise, la dose efficace la plus faible doit êtreutilisée et la durée de traitement doit être aussi courte que possible.

Les patients doivent être suivis de près pour surveiller la survenue designes et symptômes de dépression respiratoire et de sédation.

À cet égard, il est fortement recommandé d'informer les patients et leurssoignants afin qu’ils connaissent ces symptômes (voir rubrique 4.5)

Action sur le tractus gastro-intestinal et sur les autres muscleslisses :

La dihydrocodéine diminue le tonus et le péristaltisme des fibreslongitu­dinales et augmente le tonus des fibres circulaires, au niveau del’antre de l’estomac et du duodénum ce qui provoque un spasme dessphincters (pylore, valvule iléo-caecale, sphincter anal, sphincter d’Oddi,sphincter vésical). La digestion des aliments dans l’intestin grêle estretardée et les contractions propulsives sont diminuées. Les ondes propulsivesdu péristaltisme au niveau du colon sont diminuées, tandis que le tonusmusculaire est augmenté jusqu’au point de provoquer un spasme, entraînantune constipation.

La dihydrocodéine nécessite une surveillance particulière :

· chez les patients cholecystéctomisés. En effet, la dihydrocodéine peutprovoquer un syndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire oupancréatique, le plus souvent associé à des anomalies biologiques, évocateurd’un spasme du sphincter d’Oddi.

· chez les patients présentant une constipation : il est important derechercher et prendre en charge une constipation ou un syndrome occlusif avantet pendant le traitement.

· chez les patients présentant une apnée du sommeil.

· chez les patients présentant un cœur pulmonaire chronique.

· chez les patients présentant une broncho-pneumopathie chroniqueobstruc­tive (BPCO).

· chez les patients présentant un asthme bronchique.

· chez les patients présentant une dépression respiratoire avechypoxie.

· chez les patients présentant une hypertrophie prostatique.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substancespeuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central etcontribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques(a­nalgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques,des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que lesbenzodiazépines (par exemple le méprobamate), des hypnotiques, desantidépresseurs tricycliques ou sédatifs (amitriptyline, doxépine,mian­sérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, desantihyperten­seurs centraux, des IMAO, du baclofène et du thalidomide.

Associations contre-indiquées (voir rubrique 4.3)

+ Oxybate de sodium

Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas desurdosage.

Associations déconseillées

+ Morphinique antagonistes partiels (naltrexone, nalméfène)

Risque de diminution de l’effet antalgique. Si nécessaire, augmenter lesdoses du dérivé morphinique.

+ Consommation d’alcool.

L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite devéhicules et l’utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant del’alcool.

Majoration par l’alcool de l’effet sédatif des analgésiquesmor­phiniques+ Médicaments sédatifs, tels que les benzodiazépines ousubstances apparentées

L’utilisation concomitante d’opioïdes avec des médicaments sédatifstels que les benzodiazépines ou les médicaments apparentés augmente le risquede sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès en raisond’un effet dépresseur additif sur le système nerveux central. La dose et ladurée de l’utilisation concomitante doivent être limitées (voirrubrique 4.4).

+ Morphiniques agonistes-antagonistes (buprénorphine, nalbuphine,pen­tazocine)

Diminution de l’effet antalgique par blocage compétitif des récepteurs,avec risque d’apparition d’un syndrome de sevrage.

Associations à prendre en compte

+ Autres analgésiques morphiniques agonistes (alfentanil, codéine,dextro­moramide, fentanyl, hydromorphone, morphine, oxycodone, péthidine,phé­nopéridine, rémifentanil, sufentanil, tapentadol, tramadol),

Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas desurdosage.

+ Antitussifs morphine-like (dextrométorphane, noscapine, pholcodine),

Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas desurdosage.

+ Antitussifs morphiniques vrais (codéine, éthylmorphine),

Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas desurdosage.

+ Barbituriques

Risque majoré de sédation et de dépression respiratoire pouvant entraînercoma et décès, notamment chez le sujet âgé. Il convient de limiter autantque possible les doses et la durée de l’association.

+ Autres médicaments sédatifs

Majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance peutrendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.

+ Médicaments atropiniques

Risque important d'akinésie colique, avec constipation sévère.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les données animales sont insuffisantes pour exclure toute toxicité sur lareproduction. Les données sur l’utilisation de la dihydrocodéine chez lafemme enceinte sont limitées. En conséquence, DICODIN L.P. n’est pasrecommandé au cours de la grossesse.

Par ailleurs, en cas d’administration en fin de grossesse, il convient detenir compte des propriétés morphinomimétiques de ce médicament etd’envisager une surveillance néonatale :

– risque de syndrome de sevrage chez le nouveau-né en casd’administration prolongée en fin de grossesse, et cela quelle que soit ladose ;

– risque théorique de dépression respiratoire chez le nouveau-né aprèsde fortes doses, même en traitement bref, avant ou pendantl’accou­chement.

Allaitement

Le passage de la dihydrocodéine dans le lait maternel n’est pas connu.Compte-tenu des risques de dépression respiratoire du nouveau-né, il estpréférable d’éviter d’utiliser DICODIN L.P. au cours del’allaitement.

Fertilité

Sans objet.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

En raison de la baisse possible de vigilance, DICODIN L.P. peut avoir uneinfluence mineure ou modérée sur l’aptitude à conduire des véhicules et àutiliser des machines. L’attention est appelée chez les sujets sensibles ouquand la dihydrocodéine est prise en même temps que des dépresseurs dusystème nerveux central ou de l’alcool.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables les plus fréquents aux doses habituelles sont : uneconstipation, des douleurs abdominales, une sécheresse de la bouche, desnausées et vomissements, des céphalées, une somnolence.

L’incidence des effets indésirables classés par classe de systèmesorganes est présentée ci-dessous. La définition des catégories defréquences de survenue est la suivante :

Très fréquent (≥1/10), Fréquent (≥1/100, <1/10), Peu fréquent(≥1/1000, <1/100), Rare (≥1/10 000, <1/1000), Très rare(<1/10 000), Fréquence indéterminée (ne pouvant être estimée à partirdes données disponibles).

Affections du système immunitaire

Fréquence indéterminée Angio-œdème (Œdème de Quincke).

Affections psychiatriques

Fréquent Hallucinations,

Fréquence indéterminée Etat confusionnel, pharmacodépendance (voirrubrique 4.4), dysphorie.

Affections du système nerveux

Très fréquent Somnolence, céphalées,

Fréquent Sensations vertigineuses,

Fréquence indéterminée Convulsions, sédation, syndrome d'apnée dusommeil (voir rubrique 4.4).

Affections vasculaires

Fréquence indéterminée Hypotension.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Fréquence indéterminée Dépression respiratoire, bronchospasme.

Affections gastro-intestinales

Très fréquent Douleur abdominale, constipation, sécheresse de la bouche,nausées, vomissements,

Fréquence indéterminée Diarrhée, iléus paralytique (en relation avec laconstipation).

Affections hépatobiliaires

Fréquence indéterminée Spasme du sphincter d’Oddi.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquent Hyperhidrose,

Fréquence indéterminée Prurit, urticaire, rash.

Affection du rein et des voies urinaires

Fréquence indéterminée Rétention urinaire.

Troubles généraux et anomalies au site d’injection

Fréquent Asthénie

Fréquence indéterminée Syndrome de sevrage, syndrome de sevragenéonatal.

Aux doses suprathérapeutiques

Risque de dépendance et de syndrome de sevrage à l'arrêt brutal pouvantêtre observé chez l'utilisateur et le nouveau-né de mère toxicomane.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Symptômes

Les signes d’un surdosage en dihydrocodéine sont : une somnolence pouvantévoluer vers un coma, un myosis, des vomissements, une hypotension, unehypothermie, des signes d'histamino-libération, une dépression aiguë descentres respiratoires (cyanose, bradypnée), pouvant être fatal dans les casles plus graves.

Conduite d’urgence

Assurer la liberté des voies respiratoires (aspiration), maintenir laventilation et la circulation en fonction des symptômes.

En cas de surdosage, de la naloxone peut être administrée.

Précaution

Chez les sujets dépendants des morphino-mimétiques une injection denaloxone à dose élevée peut provoquer un syndrome de sevrage. Chez cessujets, la naloxone doit être injectée à doses progressives.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : analgésique opioïde, code ATC :N02AA08

(N : système nerveux central)

La dihydrocodéine est un agoniste opioïde pur.

Action sur le système nerveux central :

La dihydrocodéine possède une activité antalgique dont la puissance estenviron le dixième de celle de la morphine.

La dihydrocodéine peut produire une dépression respiratoire par actiondirecte au niveau des centres respiratoires du tronc cérébral.

Action sur les centres respiratoires :

La dihydrocodéine exerce une action dépressive.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Forme à libération prolongée permettant une administration oralebiquotidienne.

La structure moléculaire de la dihydrocodéine ne diffère de celle de lacodéine que par la saturation de la liaison 7,8.

La biodisponibilité par voie orale est limitée du fait d'un effet d'un 1erpassage hépatique : les réactions de biotransformation sont semblables àcelles de la codéine (déméthylation, oxydation et surtout conjugaison)a­boutissant à des produits inactifs – l'élimination des métabolites estrénale. Un possible métabolisme rénal est discuté.

Le métabolisme de la dihydrocodéine présente des similitudes importantesavec le métabolisme de la codéine. Le dihydrocodéine est également unsubstrat de l’enzyme polymorphe CYP2D6. Cette enzyme catalyse la conversion dela dihydrocodéine en dihydromorphine par la voie d’Odéméthylation (voirrubrique 4.4).

5.3. Données de sécurité préclinique

Aucune donnée non clinique disponible pour DICODIN L.P.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Lactose anhydre, hydroxyéthylce­llulose, alcool cétostéaryliqu­e,stéarate de magnésium, talc.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Conserver à l'abri de la chaleur, de l'humidité et de la lumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

20 ou 56 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Alu­minium).

56 comprimés en tube (Polypropylène).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

MUNDIPHARMA

7–11 QUAI ANDRE CITROËN

75015 PARIS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 336 847 9 2 : 20 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium)

· 34009 336 846 2 4 : 56 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium)

· 34009 331 672 6 4 : 56 comprimés en tube (Polypropylène)

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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