Résumé des caractéristiques - DIERGOSPRAY 4 mg/ml, solution pour pulvérisation nasale
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
DIERGOSPRAY 4 mg/ml, solution pour pulvérisation nasale
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Mésilate dedihydroergotamine..............................................................................................4,0 mg
pour 1 ml
1 dose délivre 0,5 mg de mésilate de dihydroergotamine.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Solution pour pulvérisation nasale.
DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale est une solution pourapplication locale utilisant un dispositif pulvérisateur.
La solution est claire, incolore à légèrement jaune, marron-jaune ouvert-jaune.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement des crises de migraine avec ou sans aura.
4.2. Posologie et mode d'administration
La solution dans le flacon a été spécialement développée pourl'administration intranasale et ne doit pas être injectée.
PosologieUne pulvérisation (0,5 mg) de DIERGOSPRAY solution pour pulvérisationnasale dans chaque narine dès l’apparition de la céphalée migraineuse.
Quinze minutes plus tard, chez les patients pour qui la première dose deDIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale (1 mg) n’a pas étésuffisante, une nouvelle pulvérisation (0,5 mg) peut être administrée danschaque narine, aboutissant à une dose totale de quatre pulvérisations(2,0 mg) par crise.
Les recommandations suivantes doivent être observées :
La dose maximale de DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale à ne pasdépasser par 24h est de 2 mg (= 4 pulvérisations) et la dose maximale à nepas dépasser par semaine est de 8 mg (= 16 pulvérisations).
Après le traitement d’une crise de migraine par DIERGOSPRAY solution pourpulvérisation nasale, un intervalle d’au moins 24 heures doit êtrerespecté avant le traitement d’une nouvelle crise par la dihydroergotamine(en pulvérisation nasale ou sous forme injectable) ou par tout autremédicament contenant de l’ergotamine, du sumatriptan ou un autre agoniste desrécepteurs de la 5-hydroxytryptamine 1.
Après le traitement d’une seule crise de migraine dans les conditionsdécrites ci-dessus (1 mg ou 2 mg respectivement), le pulvérisateur et lasolution pour pulvérisation doivent être jetés.
Mode d’administrationInstructions d’utilisation
La solution pour pulvérisation nasale doit être préparée juste avant sonutilisation (c’est-à-dire dès l’apparition de la céphalée migraineuse).Une fois le dispositif pulvérisateur assemblé, il doit être utilisé dans les8 heures.
1. Soulever un bord de la capsule bleue sans la détacher du colliermétallique.
2. Enlever la capsule et le collier métallique. La capsule bleue et lecollier métallique doivent s’enlever d’une seule pièce. Si la capsulebleue s’arrache, retirer le collier métallique en prenant extrêmement gardeaux rebords qui peuvent être tranchants.
3. Enlever avec soin le bouchon en caoutchouc du flacon.
4. Enlever délicatement le capuchon protecteur de la partie inférieure dudispositif de pulvérisation.
5. Insérer la pompe du pulvérisateur nasal dans le flacon ouvert et lafixer dans le sens des aiguilles d’une montre.
6. Tout en maintenant le flacon en position verticale, enlever délicatementle capuchon protecteur bleu de l’embout nasal.
7. Le pulvérisateur doit être amorcé avant la première utilisation :tenir le pulvérisateur nasal en position verticale et appuyer fermement vers lebas 4 fois. L’amorçage s’accompagne normalement de projection d’un peude liquide.
8. Maintenir le pulvérisateur en position verticale, introduire l’emboutdans une narine et pulvériser une fois. Faire la deuxième pulvérisation dansl’autre narine. Inspirer fortement par le nez plusieurs fois pour éviter quela solution ne s’écoule des narines. Eviter de se moucher immédiatementaprès les pulvérisations.
Replacer le capuchon protecteur bleu et garder le pulvérisateur à portéede la main au cas où il devrait être réutilisé. Il est inutile de réamorcerla pompe.
Sujets âgés
L’utilisation de DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale n’estpas recommandée chez les patients de plus de 65 ans en absence de donnéesd’efficacité et de sécurité d’emploi.
Population pédiatrique
L’utilisation de DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale n’estpas recommandée chez les patients de moins de 16 ans en absence de donnéesd’efficacité et de sécurité d’emploi.
Insuffisance hépatique
La prudence est recommandée chez les patients présentant une insuffisancehépatique légère à modérée, en particulier chez les patients présentantune hépatite cholestatique (voir rubriques 4.4 et 5.2). DIERGOSPRAY solutionpour pulvérisation nasale est contre-indiqué chez les patients présentant uneinsuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.3).
4.3. Contre-indications
· Hypersensibilité connue aux alcaloïdes de l’ergot de seigle ou à toutautre composant de la formulation (voir rubrique 6.1).
· Conditions prédisposant à des réactions angiospastiques : insuffisancecoronaire (en particulier angor instable ou spastique), états infectieuxsévères (septicémie), choc, maladie vasculaire oblitérante, maladiesvasculaires périphériques telles que syndrome de Raynaud, antécédentsd’accident ischémique transitoire ou de souffrance cérébrale oud’hypertension artérielle mal contrôlée.
· Artérite temporale.
· Traitement de la migraine familiale hémiplégique.
· Traitement de la migraine basilaire.
· Grossesse et allaitement (voir rubrique 4.6).
· Patients présentant une insuffisance hépatique sévère.
· Patients traités simultanément par inhibiteurs puissants du CYP 3A commeles antibiotiques de type macrolides, les inhibiteurs de la protéase du VIH,les antifongiques azolés et autres médicaments (voir rubrique 4.5).
· Patients traités simultanément par les vasoconstricteurs périphériquesy compris ceux contenant des dérivés de l’ergot de seigle, le sumatriptan etles autres agonistes des récepteurs à la 5-hydroxytryptamine1 (5-HT1) (voirrubrique 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale n’est pas destinée autraitement prophylactique de la migraine et ne doit pas être utilisécontinuellement à long terme en raison du risque d’effets indésirablesgraves et des complications liées à son utilisation.
La dihydroergotamine peut avoir des effets indésirables graves, appelésfibrose, notamment une fibrose rétropéritonéale, cardiaque, pulmonaire etpleurale et un ergotisme (y compris des cas graves de constriction des vaisseauxsanguins périphériques) pouvant être mortels.
Les patients ayant des antécédents de fibrose liée à des médicaments,telle qu’une fibrose rétropéritonéale et pleurale, doivent être suivisavec attention.
L'utilisation prolongée de dihydroergotamine ou d'autres dérivés del'ergot de seigle doit être évitée car elle peut entraîner unedépendance.
L’usage journalier chronique de DIERGOSPRAY solution pour pulvérisationnasale ou son emploi au-delà des doses recommandées doit être évité car ilpeut entraîner un vasospasme.
L’abus chronique de DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale peutcauser des céphalées de rebond. Si cette situation est suspectée, letraitement doit être suspendu.
Dans de rares cas, des spasmes vasculaires peuvent être observés,particulièrement dans les membres inférieurs. Si des signes et des symptômesde spasmes vasculaires apparaissent, DIERGOSPRAY solution pour pulvérisationnasale doit être arrêté et un traitement par vasodilatateurs périphériquesdoit être instauré (voir rubrique 4.9).
Il convient d’informer le patient des doses maximales de DIERGOSPRAYsolution pour pulvérisation nasale à ne pas dépasser et de lui signaler quelssont les premiers symptômes d’un surdosage : paresthésie (par ex.engourdissement, fourmillements) au niveau des doigts et des orteils, nauséeset vomissements sans rapport avec la migraine, symptômes d’ischémiemyocardique et douleurs précordiales. Dès l’apparition de symptômes desurdosage, le traitement doit être interrompu et le patient doit aussitôtconsulter son médecin.
Une surveillance particulière est recommandée chez les patients souffrantde rhinite, de congestion nasale et de rhinite allergique ainsi que chez lespatients atteints d’insuffisance hépatique légère à modérée et plusspécialement en cas d’hépatite cholestatique.
Note : la solution contenue dans le flacon en verre teinté est réservée àla voie nasale et ne doit pas être injectée.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Inhibiteurs puissants du CYP3A4
L’administration concomitante d’inhibiteurs puissants du cytochrome P4503A (CYP3A) et de DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale estcontre-indiquée. Les inhibiteurs puissants du CYP 3A incluent : antibiotiquesde type macrolide (ex. érythromycine, troléandomycine, clarithromycine,telithromycine) et tétracycline, les inhibiteurs de la protéase du VIH(ex.ritonavir, indinavir, nelfinavir, fosamprénavir, amprénavir, atazanavir), lesinhibiteurs de la transcriptase inverse (ex. delavirdine, éfavirenz), lesantifongiques dérivés de l’imidazole (ex. kétokonazole, micanazole)dérivés triazoles (ex. itraconazole, voriconazole, posaconazole) (voirrubrique 4.3). L’administration concomitante peut entraîner une élévationde l’exposition à la dihydroergotamine et à une toxicité de l’ergot(vasospasme , ischémie et possible nécrose des extrémités et autrestissus).
Vasoconstricteurs
L’utilisation concomitante de vasoconstricteurs incluant les produitscontenant de l’ergotamine, les alcaloïdes de l’ergot de seigle, et desympathomimétiques est contre-indiquée puisqu’elle peut aggraver lavasoconstriction, provoquer une ischémie et une possible nécrose desextrémités et d’autres tissus (voir rubrique 4.3).
Compte tenu des propriétés vasoconstrictrices de la dihydroergotamine,l’utilisation de nicotine (par exemple : tabagisme important, traitement desubstitution avec la nicotine) doit se faire avec précaution.
DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale doit être pris au moins24 heures avant ou 6 heures après le sumatriptan, l'almotriptan, lerizatriptan et le zolmitriptan. De plus, l'utilisation concomitante avecl'élétriptan, le frovatriptan ou le naratriptan doit être éloignée d'aumoins 24 heures en raison du risque accru de vasoconstriction.
Inhibiteurs faibles à modérés du CYP3A4
Des inhibiteurs faibles à modérés du CYP3A4 tels que le jus depamplemousse, le saquinavir, la cimétidine, le métronidazole, laquinupristine/dalfopristine, le clotrimazole, le fluconazole, la néfazodone,la fluoxétine, la fluvoxamine et le zileuton peuvent également augmenterl'exposition à l'ergotamine et une prudence est recommandée en casd’utilisation concomitante.
Il n'y a pas d'autres interactions pharmacocinétiques connues avec d'autresisoenzymes P450.
Bien que l’association aux β-bloquants (par exemple le propranolol) soitgénéralement bien tolérée, la prudence est requise chez les patientsatteints de troubles de la circulation périphérique.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseL’utilisation de DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale estcontre-indiquée pendant la grossesse.
L’expérience clinique avec la dihydroergotamine par voie parentéralesuggère qu’en raison de son activité utéro-tonique et des effetsvasoconstricteurs sur le placenta et le cordon ombilical, la dihydroergotaminepuisse être néfaste pour le fœtus.
Les études chez l’animal ont démontré une reprotoxicité (voirrubrique 5.3).
AllaitementIl est probable que la dihydroergotamine soit excrétée dans le laitmaternel. L’utilisation de DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale estdonc contre-indiquée chez la femme allaitante.
FertilitéAucune donnée de l'effet de la dihydroergotamine sur la fertilité chezl'être humain n'est disponible. Chez le rat, aucun effet sur la fertilitémasculine et féminine n'a été observé après l'administration intranasale etorale de dihydroergotamine à des doses supérieures à la dose quotidiennemaximale recommandée chez l'Homme.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Les patients présentant des sensations vertigineuses ou d’autres troublesdu système nerveux central, incluant des troubles visuels lors del’utilisation de DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale, ne doiventni conduire un véhicule ni utiliser des machines.
4.8. Effets indésirables
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont : rhinite,nausées et vomissements, dysgueusies, réactions dose-dépendantes au sited’application (par exemple obstruction nasale, rhinorrhée), diarrhée,pharyngite, sensations vertigineuses et flush.
La classification selon la fréquence utilise la convention suivante : trèsfréquents (>1/10), fréquents (>1/100 – £1/10), peu fréquents (>1/1000 – £ 1/100), rares (£ 1/1000), fréquence indéterminée (ne peutêtre estimée avec les données disponibles).
Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentésen ordre décroissant de sévérité.
Affections du système immunitaire | |
Rares : | Réactions d’hypersensibilité (rash cutané, œdème de la face,urticaire, dyspnée) |
Affections du système nerveux | |
Peu fréquents : | Paresthésie/hyposthésie, sensations vertigineuses, dysgueusie |
Affections cardiaques | |
Rares : | Symptômes d’ischémie myocardique |
Affections vasculaires | |
Peu fréquents : | Flush |
Rares : | Spasme artériel (particulièrement dans les extrémités inférieures) (voirrubriques 4.4 et 4.9) |
Affections respiratoires, thoraciques et mediastinales | |
Peu fréquents : | Congestion nasale, rhinite |
Rares : | Pharyngite, dyspnée |
Indéterminée : | Epistaxis |
Affections musculo-squelettiques et du tissu sous-cutané | |
Indéterminée : | Spasmes musculaires |
Affections gastro-intestinales | |
Peu fréquents : | Nausées, vomissements |
Rares : | Diarrhée |
Indéterminée : | Douleur abdominale |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | |
Peu fréquents : | Réactions au site d’administration |
Rares : | Douleur thoracique |
L’ergotisme peut survenir chez certains patients qui ont pris de ladihydroergotamine par voie orale de façon continue pendant des années. Ledéveloppement de changements fibrotiques, en particulier de la plèvre et durétropéritoine, a été observé. Des cas de changements fibrotiques desvalves cardiaques ont été rapportés (voir rubrique 4.4). L'utilisationchronique peut entraîner une dépendance (voir rubrique 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr
4.9. Surdosage
Aucun cas de surdosage avec DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasalen’a été rapporté. On peut cependant s’attendre à ce que les symptômessoient semblables à ceux observés après une ingestion d’une dose oraleexcessive : nausées, vomissements, maux de tête, tachycardie, vertiges, signeset symptômes périphériques de vasospasme (par exemple engourdissement,fourmillements et douleurs dans les extrémités), symptômes d’ischémiemyocardique, douleur thoracique et coma. Il est à noter que la survenue desymptômes angiospastiques peut être retardée de 24 heures par rapport àl’administration.
Après arrêt de son utilisation, le traitement du surdosage estsymptomatique et requiert une surveillance étroite du systèmecardio-vasculaire.
En cas de réactions angiospastiques intenses, il est recommandé deprocéder à l’administration intraveineuse d’un vasodilatateurpériphérique (comme le nitroprussiate, la phentolamine, ou la dihydralazine),à l’application locale de chaleur sur les endroits atteints ainsi qu’untraitement préventif des lésions tissulaires. En cas de spasme coronarien, ilfaut débuter un traitement adapté tel que l’administration denitroglycérine.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Alcaloïdes de l’ergot, code ATC :N02CA01
La dihydroergotamine présente une affinité moyenne à élevée pour diverssous-types de récepteurs sérotoninergiques. Elle possède une activitéagoniste particulièrement puissante au niveau des récepteurs 5-HT1D, qui estsupposée sous-tendre son efficacité antimigraineuse.
Cette activité agoniste entraîne une diminution de la fonction des neuronesen rapport avec la 5-HT et, de ce fait, il y a un effet sur des éléments de lavascularisation crânienne et/ou elle prévient l’inflammation neurogène etla stimulation des récepteurs nociceptifs qui en résulte.
L’administration de DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale a undébut d’action rapide. Lors des crises de migraines d’intensité légèreà sévère, DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale atténue les mauxde tête et les symptômes associés tels que la phonophobie et laphotophobie.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
AbsorptionAprès administration nasale, la dihydroergotamine est rapidement absorbée(Tmax d’environ 45 min). Sa biodisponibilité absolue est d’environ 43 ±24 %.
DistributionLa liaison de la dihydroergotamine aux protéines plasmatiques est de 93 % ;son volume apparent de distribution est d’environ 800 litres à l’étatd’équilibre.
Biotransformation70 à 80 % des concentrations plasmatiques représentent la substanceinchangée, indiquant un métabolisme de la dihydroergotamine plus faible parvoie nasale que par voie orale.
ÉliminationLa clairance corporelle totale est d’environ 1,5 litres/min. reflétantprincipalement la clairance hépatique. L’élimination plasmatique estbiphasique avec une demi-vie terminale d’environ 10 heures. L’excrétion sefait essentiellement par les fèces via la bile. Après administration nasale,l’excrétion urinaire de la substance mère et des métabolites estd’environ 2 %.
5.3. Données de sécurité préclinique
Toxicité pour la reproduction
À des doses orales allant jusqu’à 30 mg/kg par jour, ladihydroergotamine n’était pas tératogène chez les rats et les lapinsgravides et n’avait aucun effet sur le développement périnatal ou postnatalchez le rat et le lapin. L'administration orale de 5 mg/kg par jour à dessinges gravides n'était pas tératogène. Cependant, après une administrationintraveineuse et nasale, une toxicité développementale (diminution du poidscorporel du fœtus et/ou une ossification squelettique retardée) a étéobservée chez des animaux expérimentaux. Cette observation a été attribuéeà une diminution du débit sanguin utéro-placentaire résultant d'unevasoconstriction prolongée des vaisseaux utérins et/ou d'une augmentation dutonus du myomètre induite par la dihydroergotamine.
Génotoxicité
Les tests de mutagénicité in vitro ont donné des résultatscontradictoires. Les modèles in vivo n'ont montré aucun signe d'activitémutagène de la dihydroergotamine qui est donc considéré comme dépourvu depotentiel génotoxique.
Carcinogénicité
Des études de carcinogénicité chez le rat (administration intranasale de0,08, 0,24 ou 0,8 mg par jour) et chez la souris (administration sous-cutanéeavec 0,5, 1,5 ou 5 mg/kg par jour) ont permis de conclure que ladihydroergotamine n’avait aucun effet carcinogène. Une incidence accrue defibrosarcomes au site d'injection dans l'étude chez la souris (à 5 mg/kg parjour) a été considérée comme liée au mode d'administration (par voiesous-cutanée) sans pertinence pour l'utilisation intermittente chezl'homme.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Caféine anhydre, glucose anhydre, eau purifiée.
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
2 ans.
Après ouverture du flacon, la solution a une durée d’utilisation de8 heures.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale est disponible en boîtecontenant 1 ml de solution en flacon de 3,5 ml (verre brun de type I) avec undispositif pulvérisateur constitué d’une pompe et d’un tube plongeur,protégés chacun par un capuchon. Le flacon est fermé par un bouchon encaoutchouc scellé au moyen d’un couvercle bleu, fixé sur un colliermétallique.
Après amorçage du dispositif pulvérisateur, DIERGOSPRAY solution pourpulvérisation nasale contient au moins quatre doses de solution calibrées à0,125 ml chacune.
Les flacons/dispositifs pulvérisateurs se présentent en boîte de 1, 2 ou6 mais toutes les tailles de conditionnement peuvent ne pas êtrecommercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
AMDIPHARM LIMITED
TEMPLE CHAMBERS
3 BURLINGTON ROAD
DUBLIN 4
IRLANDE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 347 382– 2 7: 1 ml en flacon (verre brun) avec dispositifpulvérisateur (Polypropylène)
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
Liste II
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