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DILTIAZEM VIATRIS L.P. 120 mg, gélule à libération prolongée - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - DILTIAZEM VIATRIS L.P. 120 mg, gélule à libération prolongée

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

DILTIAZEM VIATRIS L.P. 120 mg, gélule à libération prolongée

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chlorhydrate dediltiazem..­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.........120 mg

Pour une gélule à libération prolongée.

Excipient à effet notoire : saccharose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Gélule à libération prolongée.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement préventif des crises d’angine de poitrine, notamment dansl’angor d’effort, l’angor spontané dont l’angor Prinzmétal.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Dans l'angor d'effort : le traitement sera initié avec 1 gélule à 90 mgmatin et soir. S'il y a lieu la posologie peut être augmentée à 1 gélule à120 mg matin et soir.

Dans certains cas exceptionnels, la posologie peut être portée à2 gélules à 90 mg matin et soir.

Chez les sujets âgés, a fortiori présentant une bradycardie et/oupolymédi­camentés, chez les insuffisants rénaux et les insuffisantshé­patiques, la posologie quotidienne n'excédera pas 1 gélule à 90 mg matinet soir (voir rubrique 4.4) sauf dans des cas très particuliers où elle pourraêtre augmentée.

Dans l'angor spontané dont l'angor de Prinzmétal : le traitement est de1 gélule à 120 mg matin et soir. Les prises devront être espacées d'unintervalle de 12 heures.

Le diltiazem devra être utilisé avec prudence chez les patients ayant uneinsuffisance rénale ou hépatique (voir rubrique 4.4).

La gélule doit être avalée avec un peu d'eau, sans être croquée.

Compte tenu du procédé de libération prolongée, il est habituel deretrouver la membrane de la gélule dans les selles, le principe actif ayantété préalablement libéré.

Population pédiatrique

La tolérance et l'efficacité n'ayant pas été établies, l'utilisation dudiltiazem est déconseillée chez l'enfant.

Mode d’administration

Voie orale.

4.3. Contre-indications

Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE en cas de :

· hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1 ;

· dysfonction sinusale ;

· blocs auriculo-ventriculaires du deuxième et troisième degré nonappareillés ;

· insuffisance ventriculaire gauche avec stase pulmonaire ;

· bradycardie sévère (inférieure ou égale à 40 battements parmin) ;

· en association avec :

o le dantrolène en perfusion,

o le pimozide,

o la dihydroergotamine,

o l'ergotamine,

o la nifédipine,

o l’ivabradine (voir rubrique 4.5)

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Le chlorhydrate de diltiazem EST GENERALEMENT DECONSEILLE dans les cassuivants :

· en association avec :

o l'esmolol (en cas d'altération de la fonction ventriculaire gauche),

o les bêta-bloquants utilisés dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol,car­védilol, métoprolol, nébivolol),

o les autres bêta-bloquants,

o le fingolimod ;

· chez la femme enceinte ou susceptible de l'être (voir rubrique4.6) ;

· une surveillance doit être exercée chez les patients présentant unealtération de la fonction ventriculaire gauche, une bradycardie (risque demajoration), un bloc auriculo-ventriculaire du 1er degré àl'électrocar­diogramme (risque de majoration et, exceptionnellement de bloccomplet). En revanche, pas de précaution particulière en cas de bloc debranche isolé ;

· chez les sujets âgés, les patients insuffisants rénaux et les patientsinsuf­fisants hépatiques, les concentrations plasmatiques de diltiazem peuventêtre augmentées. Il est recommandé d'être particulièrement attentif auxcontre-indications et précautions d'emploi et d'exercer une surveillanceat­tentive, en particulier de la fréquence cardiaque et del'électrocar­diogramme, en début de traitement ;

· le diltiazem est susceptible d’entraîner une chute de tension et unebradycardie importante, notamment chez les sujets âgés ;

· en cas d'anesthésie générale, informer l'anesthésiste de la prise dumédicament ;

· au cours de l'anesthésie générale, le diltiazem entraînegénéra­lement une baisse modérée de la pression artérielle et desrésistances vasculaires systémiques et un léger ralentissement de lafréquence cardiaque. La vasodilatation induite par les anesthésiques pourraitêtre potentialisée par le diltiazem. Leur dose doit être adaptée à laréponse hémodynamique ;

· le diltiazem peut être utilisé sans danger chez les patients souffrantde troubles respiratoires chroniques ;

· les antagonistes des canaux calciques, tels que le diltiazem, peuventêtre associés à des troubles de l’humeur, notamment la dépression (voirrubriques 4.5 et 4.8) ;

· comme les autres antagonistes des canaux calciques, le diltiazem a uneffet inhibiteur sur la motilité intestinale. Par conséquent, il doit êtreutilisé avec précaution chez les patients ayant un risque de développer uneobstruction intestinale ;

· une augmentation de la glycémie étant possible, une surveillanceat­tentive est nécessaire chez les patients présentant un diabète latent ouavéré ;

· l’utilisation de diltiazem peut induire un bronchospasme, y compris uneaggravation de l'asthme, en particulier chez les patients présentant unehyper-réactivité bronchique préexistante. Des cas ont également étésignalés après une augmentation de la dose. Les patients doivent fairel’objet d’une surveillance afin de détecter les signes et symptômesd'in­suffisance respiratoire pendant le traitement par diltiazem ;

· des résidus de gélules pourraient passer dans les selles, sansconséquence clinique.

Excipient

Ce médicament contient du saccharose. Les patients présentant uneintolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et dugalactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares)ne doivent pas prendre ce médicament.

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule,c-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Médicaments antiarythmiques

De nombreux antiarythmiques sont dépresseurs de l'automatisme, de laconduction et de la contractilité cardiaques.

L'association d'antiarythmiques de classes différentes peut apporter uneffet thérapeutique bénéfique, mais s'avère le plus souvent très délicate,néces­sitant une surveillance clinique étroite et un contrôle de l'ECG.L'association d'antiarythmiques donnant des torsades de pointes (amiodarone,di­sopyramide, quinidiniques, sotalol…) est contre-indiquée.

L'association d'antiarythmiques de même classe est déconseillée, sauf casexceptionnel, en raison du risque accru d'effets indésirables cardiaques.

L'association à des médicaments ayant des propriétés inotropesnégatives, bradycardisantes et/ou ralentissant la conductionauriculo-ventriculaire est délicate et nécessite une surveillance clinique etun contrôle de l'ECG (amiodarone, cibenzoline, diltiazem, disopyramide,do­fétilide, flécaïnide, hydroquinidine, ibutilide, lidocaïne, mexilétine,pro­pafénone, quinidine, sotalol, vérapamil).

Médicaments bradycardisants

De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C'est le casnotamment des antiarythmiques de classe Ia, des bêta-bloquants, de certainsantia­rythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, desdigitaliques, de la pilocarpine, des anticholinesté­rasiques… etc.

Associations contre-indiquées

+ Dantrolène administré par perfusion

Chez l'animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sontconstamment observés lors de l'administration de vérapamil et de dantrolènepar voie I.V. L'association d'un antagoniste du calcium et de dantrolène estdonc potentiellement dangereuse. Cependant quelques patients ont reçul'association nifédipine et dantrolène sans inconvénient.

+ Dihydroergotamine

Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition dumétabolisme hépatique de l'alcaloïde de l'ergot de seigle).

+ Ergotamine

Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition dumétabolisme hépatique de l'alcaloïde de l'ergot de seigle).

+ Ivabradine

L’association avec l’ivabradine est contre-indiquée en raison du risquesupplémen­taire de diminution de la fréquence cardiaque du diltiazem avecl’ivabradine (voir rubrique 4.3).

+ Nifédipine

Augmentation importante des concentrations de nifédipine par diminution deson métabolisme hépatique par le diltiazem, avec risque d'hypotension­sévère.

+ Pimozide

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Associations déconseillées

+ Bêta-bloquants (sauf esmolol)

Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troublesde la conduction sino‑auriculaire et auriculo-ventriculaire et défaillancecar­diaque.

Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECGétroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.

Une augmentation du risque de dépression a été rapportée lorsquediltiazem est co-administré avec des bêta-bloquants (voir rubrique 4.8).

+ Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol,mé­toprolol, nébivolol)

Effet inotrope négatif avec risque de décompensation de l'insuffisance­cardiaque, troubles de l'automatisme (bradycardie, arrêt sinusal), troubles dela conduction sino‑auriculaire et auriculo‑ventri­culaire.

Une augmentation du risque de dépression a été rapportée lorsquediltiazem est co-administré avec des bêta-bloquants (voir rubrique 4.8).

+ Esmolol, en cas d'altération de la fonction ventriculaire gau­che

Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troublesde la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et défaillancecar­diaque.

+ Fingolimod

Potentialisation des effets bradycardisants pouvant avoir des conséquencesfa­tales. Les bêta-bloquants sont d’autant plus à risque qu’ils empêchentles mécanismes de compensation adrénergique.

Surveillance clinique et ECG continu pendant les 24 heures suivant lapremière dose.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Alfentanil

Augmentation de l'effet dépresseur respiratoire de l'analgésique opiacépar diminution de son métabolisme hépatique. Adapter la posologie del'analgésique en cas de traitement par le diltiazem.

+ Amiodarone

Risque de bradycardie ou de bloc auriculo-ventriculaire, notamment chez lespersonnes âgées.

Si l’association ne peut être évitée,surveillance clinique et ECG.

+ Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques

Diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium paraugmentation de son métabolisme hépatique.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie del'antagoniste du calcium pendant le traitement par l’anticonvulsivant etaprès son arrêt.

+ Atorvastatine

Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type derhabdomyolyse, par diminution du métabolisme hépatique del'hypocholes­térolémiant.

Utiliser des doses plus faibles d’hypocholesté­rolémiant ou une autrestatine non concernée par ce type d’interaction.

+ Buspirone

Augmentation des concentrations plasmatiques de la buspirone par diminutionde son métabolisme hépatique par le diltiazem, avec augmentation de ses effetsindésirables.

Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la buspirone sinécessaire.

+ Dronédarone

Risque de bradycardie ou de bloc auriculo-ventriculaire, notamment chez lesujet âgé. Par ailleurs, légère augmentation des concentrations dedronédarone par diminution de son métabolisme par l’antagoniste des canauxcalciques.

Débuter le traitement par l’antagoniste calcique aux posologies minimalesrecom­mandées et ajuster les doses en fonction de l’ECG.

+ Esmolol, en cas de fonction ventriculaire gauche normale

Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troublesde la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et défaillancecar­diaque.

Surveillance clinique et ECG.

+ Phénytoïne

Quand il est co‑administré avec la phénytoïne, le diltiazem peutaugmenter la concentration plasmatique de phénytoïne.

Il est recommandé de surveiller les concentrations plasmatiques dephénytoïne.

+ Produits de contraste utilisés en radiographie

Les effets cardiovasculaires des produits de contraste administrés par voieintraveineuse, tels que l’hypotension, peuvent être augmentés chez lespatients traités par le diltiazem. Une prudence particulière est recommandéechez les patients recevant simultanément le diltiazem et des produits decontraste.

+ Ibrutinib

Augmentation des concentrations plasmatiques d’ibrutinib par diminution deson métabolisme hépatique par le diltiazem. Surveillance clinique étroite etréduction de la dose d’ibrutinib à 140 mg par jour pendant la durée del'association.

+ Immunosuppresseurs (ciclosporine, évérolimus, sirolimus, tacrolimus,tem­sirolimus)

Augmentation des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur pardiminution de son métabolisme.

Dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppres­seur, contrôle de lafonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et aprèsson arrêt.

+ Inhibiteurs puissants du CYP3A4

Majoration des effets indésirables de l’antagonisme des canaux calciques,le plus souvent à type d’hypotension notamment chez le sujet âgé.

Surveillance clinique et adaptation posologique pendant le traitement parl’inhibiteur enzymatique et après son arrêt.

Le jus de pamplemousse peut augmenter l'exposition au diltiazem (1,2 fois).Les patients consommant du jus de pamplemousse doivent être surveillés pourdes effets indésirables sous diltiazem accrus. Le jus de pamplemousse devraêtre évité si une interaction est suspectée.

+ Midazolam

Augmentation des concentrations plasmatiques du midazolam par diminution deson métabolisme hépatique, avec majoration de la sédation.

Surveillance clinique et réduction de la posologie pendant le traitement parle diltiazem.

+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique.

+ Rifampicine

Diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium paraugmentation de son métabolisme hépatique.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie del'antagoniste du calcium pendant le traitement par la rifampicine et aprèsson arrêt.

+ Simvastatine

Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type derhabdomyolyse, par diminution du métabolisme hépatique del'hypocholes­térolémiant. Ne pas dépasser la posologie de 20 mg/jour desimvastatine. Si l'objectif thérapeutique n'est pas atteint à cette posologie,utiliser une autre statine non concernée par ce type d’interaction.

+ Tamsulosine

Risque de majoration des effets indésirables de la tamsulosine, parinhibition de son métabolisme hépatique.

Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la tamsulosine pendantle traitement par l’inhibiteur enzymatique et après son arrêt, le caséchéant.

Associations à prendre en compte

+ Alpha-bloquants à visée urologique (alfuzosine, doxazosine, prazosine,silo­dosine, tamsulosine, térazosine)

Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique­majoré.

+ Antiagrégants plaquettaires

Dans une étude pharmacodynamique, il a été montré que le diltiazem inhibel'agrégation plaquettaire. Bien que la signification clinique de cetteobservation ne soit pas connue, les effets additifs potentiels doivent êtreconsidérés lorsque le diltiazem est utilisé en association avec desantiagrégants plaquettaires.

+ Antihypertenseurs alpha-bloquants

Majoration de l'effet hypotenseur. Risque majoré d'hypotensionor­thostatique.

+ Autres bradycardisants

Risque de bradycardie excessive (addition des effets).

+ Cilostazol

Inhibition du métabolisme du cilostazol (CYP3A4). Il a été montré que lediltiazem augmente l'exposition au cilostazol et son activitépharma­cologique.

+ Clonidine, guanfacine

Troubles de l'automatisme (troubles de la conduction auriculo- ventriculairepar addition des effets négatifs sur la conduction).

+ Ticagrélor

Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de ticagrélor pardiminution de son métabolisme hépatique.

+ Médicaments à l’origine d’une hypotension orthostatique (notammentanti­hypertenseurs, dérivés nitrés, inhibiteurs de la phosphodiestérase detype 5, alpha-bloquants à visée urologique, antidépresseurs imipraminiques,ne­uroleptiques phénothiaziniques, agonistes dopaminergiques, lévodopa)

Risque de majoration d’une hypotension, notamment orthostatique.

+ Dapoxétine

Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de devertiges ou de syncopes.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les études effectuées chez l'animal (rat, souris, lapin) ont mis enévidence un effet tératogène.

Il n'existe pas actuellement de données en nombre suffisant sur un éventueleffet malformatif ou fœtotoxique du chlorhydrate de diltiazem lorsqu'il estadministré pendant la grossesse. En conséquence, l'utilisation du chlorhydratede diltiazem est déconseillée pendant la grossesse et également chez lesfemmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception.

Allaitement

Le diltiazem est retrouvé à des concentrations très faibles dans le laitmaternel.

Toutefois, l'allaitement lors d'un traitement par diltiazem est à éviter.Si l’utilisation du diltiazem est nécessaire, l’alimentation du nourrissondevra être réalisée par une méthode alternative.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sur la base des effets indésirables rapportés tels que les vertiges(fréqu­ents), les malaises (fréquents), l’aptitude à conduire des véhiculeset à utiliser des machines peut être altérée. Néanmoins, aucune étuden’a été réalisée.

4.8. Effets indésirables

Classification des effets indésirables selon les fréquences attendues :très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent(≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare(< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la basedes données disponibles).

Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables sontprésentés suivant un ordre décroissant de gravité.

Affections cardiaques

· Fréquent : blocs auriculo-ventriculaires (pouvant être de 1er, 2ème ou3ème degré ; possibles blocs de branche), palpitations.

· Peu fréquent : bradycardie.

· Fréquence indéterminée : blocs sino-auriculaires, insuffisancecar­diaque congestive, arrêt sinusal, arrêt cardiaque (asystole).

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

· Fréquence indéterminée : bronchospasme (y compris aggravation del'asthme).

Affections vasculaires

Les manifestations correspondant à une vasodilatation (céphalées,bouffées vasomotrices et en particulier œdème des membres inférieurs) sontdose-dépendantes, liées à l'activité pharmacologique du principe actif.Elles surviennent plus volontiers chez le sujet âgé.

· Fréquent : bouffées vasomotrices.

· Peu fréquent : hypotension orthostatique.

· Fréquence indéterminée : vascularites (incluant vascularitele­ucocytoclasti­que).

Affections gastro-intestinales

· Fréquent : constipation, dyspepsies, épigastralgie, nausées.

· Peu fréquent : vomissements, diarrhée.

· Rare : sécheresse buccale.

· Fréquence indéterminée : hyperplasie gingivale.

Troubles du métabolisme et de la nutrition

· Fréquence indéterminée : hyperglycémie.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

· Fréquent : érythèmes.

· Rare : urticaires.

· Fréquence indéterminée : œdème de Quincke, rash, érythèmepolymorphe (notamment syndrome de Stevens-Johnson et nécrose épidermiqueto­xique), dermatite exfoliative, pustuloses exanthématiques aiguësgénéralisées, réactions de photosensibilité (notamment kératoselichénoïde sur les zones de peau exposées au soleil), transpiration,é­rythèmes pouvant éventuellement être fébriles et/ou desquamatifs.

Affections hépatobiliaires

· Peu fréquent : des augmentations isolées, modérées et en règlegénérale transitoires, des enzymes hépatiques (ASAT, ALAT, LDH, phosphataseal­caline) ont été observées à la période initiale du traitement.

· Fréquence indéterminée : hépatites cliniques réversibles àl’arrêt du traitement.

Affections du système nerveux

· Fréquent : maux de tête, vertiges.

· Fréquence indéterminée : symptômes extrapyramidaux généralementré­versibles à l’arrêt du traitement.

Affections psychiatriques

· Peu fréquent : nervosité, insomnie.

· Fréquence indéterminée : changements d’humeur (notammentdépres­sion).

Affections du système de reproduction

· Fréquence indéterminée : gynécomasties généralement réversibles àl’arrêt du traitement.

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

· Très fréquent : œdèmes des membres inférieurs.

· Fréquent : malaise, asthénie.

Affections du sang et du système lymphatique

· Fréquence indéterminée : thrombocytopénie.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Le tableau clinique de l'intoxication aiguë massive peut comporter unehypotension marquée pouvant aller jusqu'au collapsus et à l’insuffisance­rénale aiguë, une bradycardie sinusale avec ou sans dissociation isorythmique,un arrêt sinusal, des troubles de la conduction auriculo-ventriculaire, unarrêt cardiaque.

Le traitement à entreprendre en milieu hospitalier comprendra : lavagegastrique, diurèse osmotique.

Les troubles de la conduction peuvent bénéficier d'un entraînementélectro-systolique temporaire.

Les antidotes proposés sont : l'atropine, l'adrénaline, les substancesvaso­pressives, les agents inotropes et chronotropes positifs, le glucagon et legluconate de calcium en perfusion.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : antagoniste calcique sélectif à effetscardiaques directs / dérivé de benzothiazépine, code ATC : C08DB01 (systèmecardi­ovasculaire).

Le diltiazem freine l'entrée du calcium transmembranaire au niveau de lafibre musculaire myocardique et de la fibre musculaire lisse des vaisseaux etdiminue ainsi la quantité de calcium intracellulaire atteignant les protéinescontrac­tiles.

Chez l'animal

Le diltiazem augmente le débit coronaire sans entraîner de phénomène devol coronarien. Il agit sur les petites artères coronaires, sur les grostroncs, sur les artères collatérales.

Cet effet vasodilatateur, qui s'exerce de façon modérée sur lesterritoires artériels systémiques périphériques, s'observe à des doses quine sont pas inotropes négatives.

Les deux principaux métabolites circulants actifs (le désacétyl diltiazemet le N-monodéméthyl diltiazem) ont une activité pharmacologique, dansl'angine de poitrine, d'environ 10 et 20 % de celle du chlorhydrate dediltiazem.

Chez l'homme

· Le diltiazem augmente le débit coronaire par diminution desrésistances.

· Par son action bradycardisante modérée et la diminution modérée desrésistances artérielles systémiques, le diltiazem réduit le travailcardiaque.

· Il n'a pas été mis en évidence d'effet inotrope négatif sur unmyocarde sain. Le diltiazem ralentit modérément la fréquence cardiaque etpeut présenter un effet dépresseur sur le nœud sinusal pathologique. Ilralentit la conduction auriculo-ventriculaire, avec risque de B.A.V. Lediltiazem n'a pas d'effet sur la conduction à l'étage hissien etinfrahissien.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

La biodisponibilité du diltiazem sous forme de gélule à libérationprolongée est de l'ordre de 40 %, en raison d'un effet de premier passagehépatique. Le diltiazem est lié aux protéines plasmatiques dans la proportionde 80–85 %.

Le pic de concentration plasmatique est atteint environ 4 à 8 heuresaprès la prise de la gélule à libération prolongée. Le diltiazem estfortement métabolisé par le foie ; le principal métabolite circulant est leN-déméthyl diltiazem. La demi-vie plasmatique apparente est en moyenne de7 à 8 heures. On ne retrouve que 0,2 à 4 % de diltiazem inchangé dans lesurines.

Après administration répétée, il y a une augmentation de 30 % desparamètres suivants : Cmax, AUC, Cmin, par rapport aux valeurs obtenues aprèsadministration unique. Mais chez un même malade, les concentration­splasmatiques sont stables.

Les concentrations plasmatiques chez le sujet âgé et l'insuffisanthé­patique sont en moyenne plus élevées, à doses égales, en raison d'uneaugmentation de la biodisponibilité. Chez l'insuffisant rénal, une réductionde la posologie ne s'imposera qu'en fonction de la réponse clinique.

Le diltiazem et ses métabolites sont très peu dialysables.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Microgranules neutres (contenant saccharose, amidon de maïs), polyvidone,sac­charose, éthylcellulose, talc, suspension polymérique aqueused'éthyl­cellulose [AQUACOAT ECD 30 (contient notamment du dodécyl sulfate desodium)], sébaçate de dibutyle.

Composition de l'enveloppe de la gélule : indigotine, érythrosine, dioxydede titane, gélatine.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température inférieure à 25°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

28, 30, 56 ou 60 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d'exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

VIATRIS SANTE

1 RUE DE TURIN

69007 LYON

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 340 508–0 0 : 28 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 345 954–9 3 : 30 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 340 510–5 0 : 56 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 340 511–1 1 : 60 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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