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DINACODE ADULTES, sirop - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - DINACODE ADULTES, sirop

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

DINACODE ADULTES, sirop

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Codéine......­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.......0,1 g

Sodium (benzoatede).­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­....1,5 g

Serpolet (teinturede).­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­......3,0 g

Pour 100 g de sirop.

Titre alcoolique (V/V) : 4,3%

Excipients à effet notoire : Sodium, éthanol et saccharose.

Une cuillère à soupe (15 ml) contient 19 mg de codéine, 45 mg desodium, 510 mg d’alcool et 10,2 g de saccharose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Sirop.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

DINACODE ADULTES, sirop est indiqué chez les adultes.

Traitement symptomatique des toux non productives gênantes chezl’adulte

Remarque : l’association d’un antitussif et d’un expectorant n’estpas justifiée.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

RESERVE A L'ADULTE.

Une cuillère à soupe (15 ml) contient 19 mg de codéine.

Le traitement symptomatique doit être court (quelques jours) et limité auxhoraires où survient la toux.

Les prises doivent être espacées de 6 heures au minimum.

En l'absence d'autre prise médicamenteuse apportant de la codéine ou toutautre antitussif central, la dose quotidienne de codéine base à ne pasdépasser est de 120 mg chez l'adulte.

La posologie usuelle est de :

· chez l'adulte : 1 cuillère à soupe (15 ml) par prise, à renouveler sibesoin après un délai minimum de 6 heures, sans dépasser de 4 cuillères àsoupe par jour.

· chez le sujet âgé ou en cas d'insuffisance hépatique : La posologieinitiale sera diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée chezl'adulte, et pourra éventuellement être augmentée en fonction de latolérance et des besoins.

Mode d’administration

Voie orale.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité (allergie) aux substances actives ou à l’un desexcipients mentionnés à la rubrique 6.1.

· Epilepsie ou antécédents de convulsion (la teinture de serpolet contientdes dérivés terpéniques qui peuvent abaisser le seuil épileptogène).

· En association avec l’oxybate de sodium

· Insuffisance respiratoire

· Toux de l'asthmatique

· Allaitement (voir rubrique 4.6)

· Patients connus comme étant des métaboliseurs ultrarapides des substratsdu CYP2D6.

D’une façon générale, la codéine est contre indiquée chez les enfantsâgés de moins de 12 ans, en raison d’un risque accru d’effetsindési­rables graves pouvant engager le pronostic vital (rubrique 4.4). Enoutre, l’utilisation de la codéine n’est pas recommandée chez les enfantsâgés de 12 à 18 ans dont la fonction respiratoire est altérée (voirrubrique 4.4).

Ce médicament est généralement déconseillé en association avec l'alcoolet certains médicaments (voir rubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

ATTENTION: LE TITRE ALCOOLIQUE DE CE MEDICAMENT EST DE 4,3° (4.3%V/V d’éthanol) SOIT 0,51g D'ALCOOL PAR CUILLERE A SOUPE (15 ml de sirop).L'utili­sation de ce médicament est dangereuse pour les sujets alcooliques etdoit être prise en compte chez les femmes enceintes ou allaitant, les enfantset les groupes à haut risque tels que les insuffisants hépatiques ou lesépileptiques.

Un traitement prolongé par la codéine à forte dose peut conduire à unétat de dépendance.

Les toux productives, qui sont un élément fondamental de la défensebroncho-pulmonaire, sont à respecter. Il est illogique d'associer unexpectorant ou mucolytique à un antitussif.

Avant de prescrire un traitement antitussif, il convient de rechercher lescauses de la toux qui requièrent un traitement spécifique.

Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, onne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de lasituation clinique.

Cette spécialité contient des dérivés terpéniques (teinture de serpolet)qui peuvent entraîner, à doses excessives, des accidents neurologiques à typede convulsions chez le nourrisson et chez l'enfant.

Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseilléechez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome demalabsorption du glucose et du galactose ou un déficit ensucrase/iso­maltase.

L’association de ce médicament est déconseillée avec les morphiniquesa­gonistes-antagonistes, avec les morphiniques antagonistes partiels, avec desboissons alcoolisées ou d’autres médicaments contenant de l’alcool (voirrubrique 4.5).

L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialitécontient un principe actif pouvant induire une réaction positive des testspratiqués lors des contrôles anti-dopage.

Métabolisme par le CYP2D6

La codéine est métabolisée en morphine, son métabolite actif, par lecytochrome CYP2D6 au niveau hépatique. En cas de déficit ou d’absence totalede cette enzyme, l'effet thérapeutique attendu ne sera pas obtenu. On estimeque jusqu’à 7 % de la population caucasienne pourrait présenter cedéficit. Toutefois, si le patient est un métaboliseur important ouultrarapide, le risque de survenue d'effets secondaires liés à la toxicitédes opiacés est accru, même aux doses habituellement prescrites. Chez cespatients, le métabolisme de la codéine en morphine est plus rapide, ce quientraîne des taux sériques de morphine plus élevés.

Les symptômes d’un effet toxique des opiacés comprennent : confusionmentale, somnolence, polypnée (respiration superficielle), myosis, nausées,vomis­sements, constipation et perte d’appétit. Dans les cas sévères, ilpeut survenir une défaillance circulatoire et respiratoire, pouvant engager lepronostic vital, avec une issue fatale rapportée dans de très rares cas.

Les estimations de la prévalence des métaboliseurs ultrarapides dansdifférentes populations sont résumées ci-dessous :

Population

prévalence (%)

Africain/Éthiopien

29%

Afro-américain

3,4% à 6,5%

Asiatique

1,2% à 2%

Caucasien

3,6% à 6,5%

Grec

6,0%

Hongrois

1,9%

Européen du Nord

1% à 2%

Enfants dont la fonction respiratoire est altérée

L’utilisation de la codéine n’est pas recommandée chez les enfants dontla fonction respiratoire est altérée, y compris en cas de déficitneuromus­culaire, d’affections cardiaques ou respiratoires sévères,d’infection des voies aériennes supérieures ou des poumons, depolytraumatisme ou d’interventions chirurgicales lourdes. Ces facteurs peuventaggraver les symptômes liés à la toxicité de la morphine.

Précautions d'emploi

La prudence est requise en cas d’hypertension intracrânienne qui pourraitêtre majorée par la prise de codéine.

Ce médicament contient du sodium. Ce médicament contient 45 mg de sodiumpar cuillère à soupe. A prendre en compte chez les patients suivant unrégime hyposodé strict.

Ce médicament contient 10,2 g de saccharose par cuillère à soupe dont ilfaut tenir compte dans la ration journalière en cas de régime pauvre en sucresou de diabète.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Médicaments sédatifs

Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substancespeuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central etcontribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques(a­nalgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques,des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que lesbenzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, desantidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine,tri­mipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertense­urscentraux, du baclofène et du thalidomide.

Associations contre-indiquées (voir rubrique 4.3)

+ Oxybate de sodium

Majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance peutrendre dangereuses la conduite de véhicule et l’utilisation de machines.

Associations déconseillées (voir rubrique 4.4)

+ Alcool (boisson ou excipient)

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des antitussifs centraux.L’al­tération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite devéhicules et l'utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant del'alcool.

+ Morphiniques agonistes-antagonistes (buprénorphine, nalbuphine)

Diminution de l'effet antalgique ou antitussif du morphinique, par blocagecompétitif des récepteurs, avec risque d'apparition d'un syndrome desevrage.

+ Morphiniques antagonistes partiels (nalméfène, naltrexone)

Risque de diminution de l’effet antalgique.

Associations à prendre en compte

+ Autres analgésiques morphiniques agonistes (alfentanil, dihydrocodéine,fen­tanyl, hydromorphone, morphine, oxycodone, pethidine, remifentanil,su­fentanil, tapentadol, tramadol)

Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas desurdosage.

+ Autres médicaments sédatifs

Majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance peutrendre dangereuses la conduite de véhicule et l’utilisation de machines.

+ Antitussifs morphine-like (dextrométhorphane, noscapine, pholcodine)

Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas desurdosage.

+ Autre antitussif morphinique vrai : éthylmorphine

Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas desurdosage.

+ Barbituriques

Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas desurdosage.

+ Benzodiazépines et apparentés

Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas desurdosage.

+ Méthadone

Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas desurdosage.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effettératogène de la codéine.

En clinique, les données épidémiologiques menées sur des effectifsrestreints de femmes n'ont cependant pas mis en évidence un risque malformatifpar­ticulier de la codéine.

Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique decodéine par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l'origined'un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.

En fin de grossesse, des posologies élevées, même en traitement bref, sontsusceptibles d'entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.

En conséquence, l'utilisation de la codéine au cours de la grossesse nedoit être envisagée que si nécessaire et de façon ponctuelle.

Allaitement

DINACODE ADULTES, sirop adultes est contre-indiqué pendant l’allaitement(voir rubrique 4.3).

La codéine passe dans le lait maternel ; quelques cas d’hypotonie et depauses respiratoires ont été décrits chez les nourrissons, après ingestionpar les mères de codéine à doses supra-thérapeutiques.

Aux doses thérapeutiques habituelles, la codéine et son métabolique actifpassent très faiblement dans le lait maternel, ce qui a priori, n'expose pas lenourrisson allaité au risque de survenue d'effets indésirables. Toutefois, sila femme qui allaite est un métaboliseur ultrarapide des substrats du CYP2D6,des taux plus élevés du métabolite actif, la morphine, peuvent êtreprésents dans le lait maternel ce qui peut, dans de très rares cas, entraînerdes effets des opiacés qui peuvent être fatals pour le nourrissonallaité.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

L'attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et lesutilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l'emploi dece médicament.

4.8. Effets indésirables

Liés à la codéine :

· Aux doses thérapeutiques : les effets indésirables de la codéine sontcomparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares etmodérés.· Possibilité de constipation, somnolence, états vertigineux,nau­sées, vomissements.· Rarement : bronchospasme, réactions cutanéesaller­giques, dépression respiratoire (voir rubrique 4.3).

· Aux doses supra-thérapeutiques : il existe un risque de dépendance et desyndrome de sevrage à l'arrêt brutal, qui peut être observé chezl'utilisateur et chez le nouveau-né de mère intoxiquée à la codéine.

Liés à la teinture de serpolet :

Possibilité d'agitation et de confusion chez les personnes âgées, en casde non-respect des doses préconisées.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr

4.9. Surdosage

Signes chez l'adulte :

· dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, bradypnée),

· somnolence, rash, vomissements,

· prurit,

· ataxie,

· œdème pulmonaire (plus rare).

Signes chez l'enfant (seuil toxique : 2 mg/kg en prise unique) :

· bradypnée, pauses respiratoires,

· myosis,

· convulsions,

· flush et œdème du visage,

· éruption urticarienne, collapsus,

· rétention d'urine.

Traitement

· assistance respiratoire,

· naloxone en cas d'intoxication massive.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANTITUSSIF OPIACE, code ATC : (R. systèmerespira­toire).

Effets pharmacodynamiques

Codéine : alcaloïde de l'opium ; antitussif d'action centrale, ayant uneffet dépresseur sur les centres respiratoires.

Benzoate de sodium : expectorant.

Teinture de serpolet : traditionnellement considérée comme un antiseptiquedes voies respiratoires.

La teinture de serpolet contient des dérivés terpéniques qui peuventabaisser le seuil épileptogène.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Codéine:par voie orale :

· Le temps d'obtention du pic de concentration plasmatique est de l'ordred'une heure.

· Métabolisme hépatique.

· Environ 10 % de la codéine est déméthylée et transformée en morphinedans l'organisme.

· Demi-vie plasmatique de l'ordre de 3 heures (chez l'adulte).

· Traverse le placenta et diffuse dans le lait maternel.

5.3. Données de sécurité préclinique

Non renseignée.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Extrait concentré pour sirop de baume de Tolu, alcool, solution alcooliqued'huile essentielle d'orange, saccharose, eau purifiée.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

180 ml en flacon (verre jaune type III), bouchon (aluminium) muni d'un joint(polyéthylène).

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigence particulières.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

Laboratoire TRADIPHAR

176, rue de l'Arbrisseau

59000 Lille

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 303 202 9 7 : 180 ml en flacon (verre jaune).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

<Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}>

<Date de dernier renouvellement:{JJ mois AAAA}>

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

<{JJ mois AAAA}>

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste II.

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