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DIPROSTENE, suspension injectable en seringue pré-remplie - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - DIPROSTENE, suspension injectable en seringue pré-remplie

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

DIPROSTENE, suspension injectable en seringue pré-remplie

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Dipropionate debétaméthaso­ne...........­.............­.............­.............­.............­.............­.............­..6,43 mg

Quantité correspondante enbétaméthaso­ne...........­.............­.............­.............­.............­...........5,00 mg

Phosphate disodique debétaméthaso­ne...........­.............­.............­.............­.............­.............­..2,63 mg

Quantité correspondante enbétaméthaso­ne...........­.............­.............­.............­.............­...........2,00 mg

Pour 1 mL de suspension injectable.

Excipients à effet notoire : alcool benzylique, parahydroxybenzoate deméthyle (E218), parahydroxybenzoate de propyle (E216), sodium.

Ce médicament contient 9 mg d’alcool benzylique par mL.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Suspension injectable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

USAGE SYSTEMIQUE

Rhinite allergique saisonnière après échec des autres thérapeutiques(an­tihistaminique par voie générale, corticoïde intra-nasal, ou corticoïdeper os en cure courte).

USAGE LOCAL

Ce sont celles de la corticothérapie locale, lorsque l’affection justifieune forte concentration locale. Toute prescription d’injection locale doitfaire la part du danger infectieux notamment du risque de favoriser uneprolifération bactérienne.

Ce produit est indiqué dans les affections :

· dermatologiques : cicatrices chéloïdes

· ORL : irrigations intra-sinusiennes dans les sinusites subaiguës ouchroniques justifiant un drainage.

· rhumatologiques :

o injections intra-articulaires : arthrites inflammatoires, arthrose enpoussée

o injections péri-articulaires : tendinites, bursites

o injections des parties molles : talalgies, syndrome du canal carpien,maladie de Dupuytren

4.2. Posologie et mode d'administration

Cette spécialité n’est pas adaptée à l’administration par voieinhalée par nébulisateur.

Equivalence anti-inflammatoire (équipotence) pour 5 mg de prednisone :0,75 mg de bétaméthasone.

USAGE SYSTEMIQUE

VOIE INTRAMUSCULAIRE

Rhinite allergique saisonnière après échec des autres thérapeutiques(an­tihistaminique par voie générale, corticoïde intra-nasal ou corticoïdeper os en cure courte). 1 injection de 1 mL pendant la périodeallergique.

A renouveler 1 fois.

USAGE LOCAL

La posologie habituelle est de 1/4 à 2 mL selon la taille et le siège del’injection.

Il faut éviter que l’injection ne soit trop superficielle en raison durisque d’atrophie sous-cutanée. L’injection ne sera répétée qu’en casde réapparition ou de persistance des symptômes.

4.3. Contre-indications

USAGE SYSTEMIQUE

Ce médicament est généralement contre-indiqué dans les situationssuivantes (il n’existe toutefois aucune contre-indication absolue pour unecorticothérapie d’indication vitale) :

· en raison de la présence d’alcool benzylique, ce médicament estcontre-indiqué chez les prématurés et les nouveau-nés à terme,

· tout état infectieux à l’exclusion des indications spécifiées (voirrubrique 4.1),

· certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès,varice­lle, zona),

· états psychotiques encore non contrôlés par un traitement,

· hypersensibilité à l’un des excipients mentionnés à larubrique 6.1,

· troubles de la coagulation, traitement anticoagulant en cours en casd’injection intramusculaire ou d’usage local,

· vaccins vivants.

Ce médicament est généralement déconseillé en association avec lesmédicaments non anti-arythmiques, donnant des torsades de pointe (voirrubrique 4.5).

USAGE LOCAL

Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :

· infection locale ou générale, ou suspicion d’infection,

· troubles sévères de la coagulation, traitement anticoagulanten cou­rs,

· hypersensibilité à l’un des excipients mentionnés à larubrique 6.1,

· en raison de la présence d’alcool benzylique, ce médicament estcontre-indiqué chez les prématurés et les nouveau-nés à terme.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

L’attention est attirée chez les sportifs, cette spécialité contenant unprincipe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lorsdes contrôles antidopage.

USAGE SYSTEMIQUE

De rares cas de réactions anaphylactoïdes/a­naphylactiques avecpossibilité de choc sont survenus chez des patients traités par unecorticothérapie parentérale. Des mesures de précautions appropriées doiventêtre prises chez les patients ayant déjà présenté des réactionsaller­giques aux corticoïdes.

Une crise de phéochromocytome, pouvant être fatale, a été rapportéeaprès l’administration de corticostéroïdes systémiques. Lescorticostéroïdes ne doivent être administrés aux patients pour lesquels laprésence d’un phéochromocytome est suspectée ou avérée qu’après uneévaluation appropriée du rapport bénéfice/risque.

En cas d’ulcère gastro-duodénal, la corticothérapie n’est pascontre-indiquée si un traitement anti-ulcéreux est associé.

En cas d’antécédents ulcéreux, la corticothérapie peut être prescrite,avec une surveillance clinique et au besoin après fibroscopie.La­corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complicationsin­fectieuses dues notamment à des bactéries, des levures et des parasites. Lasurvenue d’une anguillulose maligne est un risque important. Tous les sujetsvenant d’une zone d’endémie (régions tropicale, subtropicale, sud del’Europe) doivent avoir un examen parasitologique des selles et un traitementéra­dicateur systématique avant la corticothérapie.

Les signes évolutifs d’une infection peuvent être masqués par lacorticothérapie.

Il importe, avant la mise en route du traitement, d’écarter toutepossibilité de foyer viscéral, notamment tuberculeux, et de surveiller, encours de traitement l’apparition de pathologies infectieuses.

En cas de tuberculose ancienne, un traitement prophylactique anti-tuberculeuxest nécessaire, s’il existe des séquelles radiologiques importantes et sil’on ne peut s’assurer qu’un traitement bien conduit de 6 mois par larifampicine a été donné.

L’emploi des corticoïdes nécessite une surveillance particulièremen­tadaptée, notamment chez les sujets âgés et en cas de colites ulcéreuses(risque de perforation), diverticulites, anastomoses intestinales récentes,insuf­fisance rénale, insuffisance hépatique, ostéoporose,my­asthénie grave.

Un traitement par voie orale sera institué en relais dès que possible.

Une rétention hydrosodée est habituelle, responsable en partie d’uneélévation éventuelle de la pression artérielle. L’apport sodé seraréduit.

La supplémentation potassique n’est justifiée que pour des traitements àfortes doses, prescrits pendant une longue durée ou en cas de risque detroubles du rythme ou d’associations à un traitement hypokaliémiant.

Lorsque la corticothérapie est indispensable, le diabète etl’hypertension artérielle ne sont pas des contre-indications mais letraitement peut entraîner leur déséquilibre. Il convient de réévaluer leurprise en charge.

Les patients doivent éviter le contact avec des sujets atteints de varicelleou de rougeole.

USAGE LOCAL

Des effets neurologiques graves, dont certains ayant entraîné la mort, ontété rapportés lors de l’injection épidurale de corticoïdes. Les effetsspécifiques rapportés incluent notamment : infarctus médullaire spinal,paraplégie, tétraplégie, cécité corticale et accident vasculairecérébral. Ces effets neurologiques graves ont été rapportés avec et sansl’utilisation de la fluoroscopie. La sécurité et l’efficacité del’administration épidurale de corticoïdes n’ont pas été établies et lescorticoïdes ne sont pas autorisés pour cet usage.

En l’absence de données concernant le risque de calcification, il estpréférable d’éviter l’administration d’un corticoïde enintra-discal.

Du fait d’une diffusion systémique potentielle, il faut prendre en comptecertaines contre-indications des corticoïdes par voie générale, enparticulier si les injections sont multiples (plusieurs localisations) ourépétées à court terme :

· certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès,varice­lle, zona),

· états psychotiques encore non contrôlés par un traitement,

· vaccins vivants.

La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complicationsin­fectieuses.

Des injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à courtterme peuvent entraîner des symptômes cliniques et biologiquesd’hy­percorticisme.

Il est nécessaire d’observer une asepsie rigoureuse.

L’injection locale de corticoïdes peut déséquilibrer un diabète, unétat psychotique, une hypertension artérielle sévère.

L’administration devra être prudente chez les patients à risque élevéd’infection, en particulier les hémodialysés ou les porteurs deprothèse.

Ne pas injecter en intratendineux.

Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voiesystémique ou locale (notamment par voie nasale, inhalée et intra-oculaire).En cas de vision floue ou d'apparition de tout autre symptôme visuelapparaissant au cours d'une corticothérapie, un examen ophtalmologique estrequis à la recherche de troubles visuels notamment d'une cataracte, d'unglaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreusecentrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voiesystémique ou locale.

LIEES AUX EXCIPIENTS

Ce médicament contient de l’alcool benzylique.

L'alcool benzylique peut provoquer des réactions allergiques.

L'alcool benzylique est associé à un risque d’effets secondaires graves,y compris des problèmes respiratoires (appelés « syndrome de suffocation »)chez les jeunes enfants. La quantité minimale d'alcool benzylique susceptibled’en­traîner une toxicité n'est pas connue. Ne pas administrer chez lesprématurés ou les nouveau-nés à terme (jusqu'à 4 semaines). Ne pasadministrer pendant plus d'une semaine chez les jeunes enfants (moins de3 ans).

De grandes quantités d'alcool benzylique peuvent provoquer une acidosemétabolique. Des précautions particulières doivent être prises lors de laprescription de DIPROSTENE chez les nouveau-nés, les femmes enceintes ouallaitantes et les patients souffrant d'une maladie hépatique ou rénale.

Ce médicament contient du parahydroxybenzoate de méthyle (E218) et duparahydroxy­benzoate de propyle (E216) et peut provoquer des réactionsaller­giques (éventuellement retardées) ; exceptionnellement, réactionsimmédiates avec urticaire et bronchospasmes.

Ce médicament contient du sodium.

Il contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par mL, c’est-à-direqu’il est essentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

USAGE SYSTEMIQUE

Associations déconseillées

+ Médicaments donnant des torsades de pointe : astémizole, bépridil,éryt­hromycine IV, halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, sultopride,ter­fénadine, vincamine.

Utiliser des substances ne présentant pas l’inconvénient d’entraînerdes torsades de pointe en cas d’hypokaliémie.

+ Inhibiteurs du CYP3A :

Il est prévu que l’administration concomitante d’inhibiteurs du CYP3A, ycompris de produits contenant du cobicistat, augmente le risque d’effetssecondaires systémiques. L’association doit être évitée, sauf si lesbénéfices sont supérieurs au risque accru d’effets secondaires systémiquesdes corticostéroïdes ; dans ce cas, les patients doivent être surveillés envue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques descorticosté­roïdes.

Associations faisant l’objet de précautions d’emploi

+ Acide acétylsalicylique par voie générale et par extrapolation autressalicylés

Diminution de la salicylémie pendant le traitement par les corticoïdes etrisque de surdosage salicylé après son arrêt, par augmentation del’élimination des salicylés par les corticoïdes. Adapter les doses desalicylés pendant l’association et après l’arrêt du traitement par lescorticoïdes.

+ Antiarythmiques donnant des torsades de pointe : amiodarone, brétylium,diso­pyramide, quinidiniques, sotalol.

L’hypokaliémie est un facteur favorisant de même que la bradycardie et unespace QT long préexistant.

Prévenir l’hypokaliémie, la corriger si besoin ; surveiller l’espaceQT. En cas de torsade, ne pas administrer d’antiarythmique (entraînementé­lectrosystoli­que).

+ Anticoagulants oraux

Impact éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme del’anticoagulant oral et sur celui des facteurs de la coagulation.

Risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive,fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à10 jours.

Lorsque l’association est justifiée, renforcer la surveillance : contrôlebiologique au 8ème jour, puis tous les 15 jours pendant la corticothérapie etaprès son arrêt.

+ Autres hypokaliémiants : diurétiques hypokaliémiants seuls ou associés,laxatifs stimulants, amphotéricine B IV

Risque accru d’hypokaliémie par effet additif.

Surveiller la kaliémie, la corriger si besoin surtout en cas dethérapeutique digitalique.

+ Digitaliques

Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.

Surveiller la kaliémie, la corriger si besoin et éventuellement ECG.

+ Héparines par voie parentérale

Aggravation par l’héparine du risque hémorragique propre à lacorticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ouen traitement prolongé supérieur à 10 jours.

L’association doit être justifiée, renforcer la surveillance.

+ Inducteurs enzymatiques : carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne,pri­midone, rifabutine, rifampicine

Diminution des taux plasmatiques et de l’efficacité des corticoïdes paraugmentation de leur métabolisme hépatique. Les conséquences sontparticulière­ment importantes chez les addisoniens et en cas detransplantation.

Surveillance clinique et biologique, adaptation de la posologie descorticoïdes pendant l’association et après arrêt de l’inducteuren­zymatique.

+ Insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants

Elévation de la glycémie avec parfois cétose (diminution de la toléranceaux glucides par les corticoïdes).

Prévenir le patient et renforcer l’autosurveillance sanguine et urinaire,surtout en début de traitement. Adapter éventuellement la posologie del’antidiabétique pendant le traitement par les corticoïdes et aprèsson arrêt.

+ Isoniazide (décrit pour la prednisolone)

Diminution des taux plasmatiques de l’isoniazide. Mécanisme invoqué :augmentation du métabolisme hépatique de l’isoniazide et diminution de celuides glucocorticoïdes.

Surveillance clinique et biologique.

Associations à prendre en compte

+ Antihypertenseurs

Diminution de l’effet antihypertenseur (rétention hydrosodée descorticoïdes).

+ Interféron alpha

Risque d’inhibition de l’action de l’interféron.

+ Vaccins vivants atténués

Risque de maladie généralisée éventuellement mortelle. Ce risque estmajoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente.

Utiliser un vaccin inactivé lorsqu’il existe (poliomyélite).

USAGE LOCAL

Les risques d’interactions des glucocorticoïdes avec d’autresmédicaments sont exceptionnels par voie injectable locale dans lescirconstances usuelles d’emploi. Ces risques seraient à considérer en casd’injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées àcourt terme.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

USAGE SYSTEMIQUE

Grossesse

Chez l’animal, l’expérimentation met en évidence un effet tératogènevariable selon les espèces.

Dans l’espèce humaine, il existe un passage transplacentaire. Cependant,les études épidémiologiques n’ont décelé aucun risque malformatif lié àla prise de corticoïdes lors du premier trimestre.

Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de lagrossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Uneinsuffisance surrénale néonatale a été exceptionnellement observée aprèscorticot­hérapie à doses élevées.

Des études ont montré un risque accru d’hypoglycémie néonatale aprèsl’adminis­tration anténatale d’une courte cure de bétaméthasone à desfemmes présentant un risque d'accouchement prématuré tardif.

Il est justifié d’observer une période de surveillance clinique (poids,diurèse) et biologique du nouveau-né.En conséquence, les corticoïdes peuventêtre prescrits pendant la grossesse si besoin.

Allaitement

En cas de traitement à doses importantes et de façon chronique,l’a­llaitement est déconseillé.

USAGE LOCAL

Le risque des corticoïdes par voie systémique est à considérer en casd’injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme: avec les corticoïdes par voie systémique un léger retard de croissanceintra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néonatale a étéobservée exceptionnellement après corticothérapie à dose élevée. En cas detraitement à doses importantes, l’allaitement est déconseillé.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

USAGE SYSTEMIQUE

De rares cas de réactions anaphylactiques ont pu être rapportés chez despatients traités par des corticostéroïdes par voie parentérale (voirrubrique 4.4). Des troubles du rythme cardiaque ont également été décrits,liés à l’administration intraveineuse.

Autres effets :

· Désordres hydro-électrolytiques : hypokaliémie, alcalose métabolique,ré­tention hydrosodée, hypertension artérielle, insuffisance cardiaqueconges­tive.

· Troubles endocriniens et métaboliques : syndrome de Cushing iatrogène,inertie de la sécrétion d’ACTH, atrophie corticosurréna­lienne parfoisdéfinitive, diminution de la tolérance au glucose, révélation d’undiabète latent, arrêt de la croissance chez l’enfant, irrégularités­menstruelles.

· Troubles musculosquelet­tiques : atrophie musculaire précédée par unefaiblesse musculaire (augmentation du catabolisme protidique), ostéoporose,frac­tures pathologiques en particulier tassements vertébraux, ostéonécrosea­septique des têtes fémorales.

· Troubles digestifs : hoquets, ulcères gastroduodénaux, ulcération dugrêle, perforations et hémorragies digestives, des pancréatites aiguës ontété signalées, surtout chez l’enfant.

· Troubles cutanés : acné, purpura, ecchymose, hypertrichose, retard decicatrisation.

· Troubles neuropsychiques :

o fréquemment : euphorie, insomnie, excitation

o rarement : accès d’allure maniaque, états confusionnels ouconfuso-oniriques, convulsions.

o état dépressif à l’arrêt du traitement.

· Troubles oculaires : certaines formes de glaucome et de cataracte ; visionfloue (voir également rubrique 4.4).

USAGE LOCAL

Les effets indésirables systémiques des glucocorticoïdes ont un faiblerisque de survenue après administration locale, compte-tenu des faibles tauxsanguins mais le risque d’hypercorticisme (rétention hydrosodée,dé­séquilibre d’un diabète et d’une hypertension artérielle…) augmenteavec la dose et la fréquence des injections.

· risque d’infection locale (selon le site d’injection) : arthrites,

· atrophie localisée des tissus musculaires, sous-cutanés et cutanés.Risque de rupture tendineuse en cas d’injection dans les tendons,

· arthrites aiguës à microcristaux (avec suspension microcristalline) desurvenue précoce,

· calcifications locales,

· réactions allergiques locales et générales,

· flush : céphalées et bouffées vasomotrices peuvent survenir. Ellesdisparaissent habituellement en un jour ou deux,

· vision floue (voir également rubrique 4.4) a été rapportée avecl’utilisation de corticoïdes (fréquence indéterminée).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr

4.9. Surdosage

Sans objet.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : corticoïdes à usage systémique nonassociés, code ATC : H02AB01.

Les glucocorticoïdes physiologiques (cortisone et hydrocortisone) sont deshormones métaboliques essentielles. Les corticoïdes synthétiques, incluant labétaméthasone sont utilisés principalement pour leur effetanti-inflammatoire. A forte dose, ils diminuent la réponse immunitaire. Leureffet métabolique et de rétention sodée est moindre que celui del’hydrocortisone.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Le phosphate de bétaméthasone soluble est très rapidement absorbé.A l’in­verse, les microcristaux de dipropionate de bétaméthasone nelibèrent que progressivement le principe actif.

La bétaméthasone est métabolisée dans le foie et excrétée parle rein.

La demi-vie plasmatique de la bétaméthasone est de l’ordre de 5 heures,sa demi-vie biologique de 36 à 54 heures.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Parahydroxybenzoate de méthyle (E218), parahydroxybenzoate de propyle(E216), alcool benzylique (E1519), édétate de sodium, hydrogénophosphate desodium anhydre, chlorure de sodium, polysorbate 80, carmellose sodique, macrogol4000, acide chlorhydrique concentré, eau pour préparations injectables.

6.2. Incompati­bilités

En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pasêtre mélangé avec d’autres médicaments.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

Après ouverture : le produit doit être utilisé immédiatement.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C et à l’abri de lalumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Seringue pré-remplie de 2 mL en verre incolore de type I, muni d’un jointde piston en caoutchouc bromobutyle et un embout en copolymère de styrène etbutadiène.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Agiter avant emploi.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

ORGANON FRANCE

106 BOULEVARD HAUSSMANN

75008 PARIS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 320 050 9 3 : 1 mL en seringue pré-remplie (verre incolore) +1 aiguille stérile de 50 mm de longueur et 8/10 mm de diamètre + 1 aiguillestérile de 25 mm de longueur et 5/10 mm de diamètre.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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