Résumé des caractéristiques - DIVINA, comprimé
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
DIVINA, comprimé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Comprimé blanc :
Valérate d’estradiol...........................................................................................................2,000 mg
Pour un comprimé.
Comprimé bleu :
Valérate d’estradiol..........................................................................................................2,000 mg
Acétate de médroxyprogestérone....................................................................................10,000 mg
Pour un comprimé.
Excipient(s) à effet notoire :
Comprimé blanc : 82 mg de lactose (monohydraté).
Comprimé bleu : 68 mg de lactose (monohydraté).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement Hormonal Substitutif (THS) des symptômes de déficit enestrogènes chez les femmes ménopausées depuis au moins 6 mois suivant leursdernières règles.
Prévention de l’ostéoporose post-ménopausique chez les femmes ayant unrisque accru de fracture ostéoporotique et présentant une intolérance ou unecontre-indication aux autres traitements indiqués dans la prévention del’ostéoporose (voir rubrique 4.4).
L’expérience de ce traitement chez les femmes âgées de plus de 65 ansest limitée.
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieIl s’agit d’un traitement cyclique.
Le schéma thérapeutique est le suivant : prendre un comprimé par jourpendant 21 jours consécutifs dans l’ordre suivant :
· du 1er au 11ème jour, 1 comprimé blanc (estradiol),
· du 12ème au 21ème jour, 1 comprimé bleu (estradiol et acétate demédroxyprogestérone)
Après un arrêt thérapeutique de 7 jours, la séquence suivante sera prisedans les mêmes conditions.
Des hémorragies de privation peuvent survenir durant l’intervalle libre detraitement.
S’il s’agit d’une prescription chez une femme ne prenant pas de THS oud’un relais d’un THS combiné continu, le traitement peut être commencén’importe quel jour.
Par contre, si le traitement préalable est un THS séquentiel, le cycle detraitement en cours doit être terminé avant de commencer un traitement parDIVINA, comprimé.
Pour débuter ou poursuivre un traitement dans l’indication des symptômespost-ménopausiques, la dose minimale efficace doit être utilisée pendant laplus courte durée possible (voir rubrique 4.4).
En cas d’oubli d’un comprimé, celui-ci doit être pris dans les12 heures suivant l’heure habituelle de la prise. L’oubli d’un comprimépeut favoriser la survenue de spottings et saignements.
Mode d’administrationVoie orale.
4.3. Contre-indications
Hypersensibilité connue aux substances actives ou à l’un des excipientsmentionnés à la rubrique 6.1.
Cancer du sein connu ou suspecté ou antécédents de cancer du sein ;
Tumeurs malignes estrogéno-dépendantes connues ou suspectées (exemple :cancer de l’endomètre) ;
Hémorragie génitale non diagnostiquée ;
Hyperplasie endométriale non traitée ;
Antécédent d’accident thrombo-embolique veineux ou accidentthrombo-embolique veineux en évolution (thrombose veineuse profonde, emboliepulmonaire) ;
Maladies thrombophiliques connues (exemples : carences en protéine C,protéine S, ou déficience antithrombinique, voir rubrique 4.4) ;
Accident thrombo-embolique artériel récent ou en évolution (exemple :angor, infarctus du myocarde) ;
Affection hépatique aiguë ou antécédents d’affection hépatique,jusqu’à normalisation des tests hépatiques ;
Porphyrie.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Dans l’indication du traitement des symptômes de la ménopause, un THS nedoit être instauré que si les troubles sont perçus par la patiente commealtérant sa qualité de vie. Dans tous les cas, une réévaluation du rapportbénéfice/risque doit être effectuée au moins une fois par an. Le THS peutêtre poursuivi tant que le bénéfice est supérieur au risque encouru.
Les données sur les risques associés à l’utilisation de THS dans letraitement de la ménopause précoce sont limitées. Cependant, en raison duniveau faible du risque absolu chez les femmes jeunes, le rapportbénéfice/risque pour ces femmes peut être plus favorable que chez les femmesplus âgées.
Examen clinique et surveillance
Avant de débuter ou de recommencer un traitement hormonal substitutif (THS),il est indispensable d’effectuer un examen clinique et gynécologique complet(y compris le recueil des antécédents médicaux personnels et familiaux), entenant compte des contre-indications et précautions d’emploi. Pendant toutela durée du traitement, des examens réguliers seront effectués, leur natureet leur fréquence étant adaptées à chaque patiente.
Les femmes doivent être informées du type d’anomalies mammaires pouvantsurvenir sous traitement ; ces anomalies doivent être signalés au médecintraitant (voir rubrique « cancer du sein » ci-dessous). Les examens, incluantles outils d’imagerie médicale comme la mammographie, doivent êtrepratiqués selon les recommandations en vigueur, et adaptés à chaquepatiente.
Conditions nécessitant une surveillance
Si l’une des affections suivantes survient, est survenue précédemment,et/ou s’est aggravée au cours d’une grossesse ou d’un précédenttraitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Lesaffections suivantes peuvent réapparaître ou s’aggraver au cours dutraitement par DIVINA, comprimé, en particulier :
· léiomyome (fibrome utérin) ou endométriose ;
· facteurs de risque thrombo-emboliques (voir ci-dessous) ;
· facteurs de risques de tumeurs estrogéno-dépendantes, exemple : 1erdegré d’hérédité pour le cancer du sein ;
· hypertension artérielle ;
· troubles hépatiques (exemple : adénome hépatique) ;
· diabète avec ou sans atteinte vasculaire ;
· lithiase biliaire ;
· migraines ou céphalées sévères ;
· lupus érythémateux disséminé ;
· antécédents d’hyperplasie endométriale (voir ci-dessous) ;
· épilepsie ;
· asthme ;
· otospongiose ;
· angioedème (héréditaire et acquis).
Arrêt immédiat du traitement
Le traitement doit être arrêté immédiatement en cas de survenue d’unecontre-indication ou dans les cas suivants :
· ictère ou altération de la fonction hépatique ;
· augmentation significative de la pression artérielle ;
· céphalée de type migraine inhabituelle ;
· grossesse.
Hyperplasie endométriale et cancer de l’endomètre
Chez les femmes non hystérectomisées, le risque d’hyperplasieendométriale et de cancer de l’endomètre augmente en cas d’administrationprolongée d’estrogènes seuls. L’augmentation rapportée du risque decancer de l’endomètre parmi les femmes prenant des estrogènes seuls est de2 à 12 fois plus important comparé aux non-utilisatrices et dépend de ladurée du traitement et de la dose d’estrogènes administrée (voir rubrique4.8). Le risque reste élevé au moins 10 ans après l’arrêt du traitement.L’association d’un progestatif pendant au moins 12 jours par mois/cycle de28 jours ou un traitement combiné estrogène/progestatif continu, chez lesfemmes non hystérectomisées, prévient l’augmentation du risque associé auTHS à base d’estrogène seul.
Des métrorragies et des « spottings » peuvent survenir au cours despremiers mois de traitement. La survenue de saignements irréguliers plusieursmois après le début du traitement ou la persistance de saignements aprèsl’arrêt du traitement doivent faire rechercher une pathologie sous-jacente.Cette démarche peut nécessiter une biopsie endométriale afin d’éliminerune pathologie maligne.
Cancer du sein
L’ensemble des données disponibles montre un risque accru de cancer dusein chez les femmes prenant un traitement estroprogestatif ou chez cellesprenant un THS à base d’estrogènes seuls, ce risque étant dépendant de ladurée du traitement.
Traitement estroprogestatif combiné :
· L’essai randomisée versus placeboWomen’s Health Initiative study(WHI) et une méta-analyse des études épidémiologiques prospectives montrenttous deux une augmentation du risque de survenue de cancer du sein chez lesfemmes traitées par un THS estroprogestatif combiné apparaissant au boutd’environd’environ 3 (1–4) ans de traitement (voir rubrique 4.8).
Traitement par estrogènes seuls :
· L’étude WHI n’a pas montré d’augmentation du risque de survenue decancer du sein chez les femmes hystérectomisées traitées par estrogène seul.Les études observationnelles ont généralement rapporté une légèreaugmentation du risque de cancer du sein diagnostiqué, ce risque étant plusfaible que chez les utilisatrices d’associations estrogènes-progestatifs(voir rubrique 4.8).
Les résultats d’une importante méta-analyse ont montré qu’après avoirarrêté le traitement, le risque additionnel diminue dans le temps et la duréenécessaire pour qu’il revienne à la normale dépend de la durée de la prisedu THS. Lorsqu’un THS a été suivi pendant plus de 5 ans, le risque peutperdurer 10 ans ou plus. Les THS, particulièrement les traitements combinésestrogène/progestatif, augmentent la densité mammaire à la mammographie, cequi pourrait gêner le diagnostic de cancer du sein.
Cancer de l’ovaire
Le cancer ovarien est beaucoup plus rare que le cancer du sein. Les donnéesépidémiologiques provenant d’une importante méta-analyse suggèrent unelégère augmentation du risque chez les femmes prenant un THS par estrogènesseuls ou par une combinaison d’estrogènes et de progestatifs, qui apparaîtdans les cinq ans suivant le début de l’utilisation du produit et diminueprogressivement après l’arrêt du traitement. D’autres études, y comprisl’essai WHI (Women’s Health Initiative), suggèrent qu’un risquesimilaire ou légèrement inférieur peut être associé avec une utilisation deTHS combinés (voir rubrique 4.8).
Accidents thrombo-embolique veineux
· Le THS est associé à un risque relatif accru (de 1,3 à 3 fois)d’accidents thrombo-emboliques veineux (thrombose veineuse profonde ou emboliepulmonaire). Cet événement survient plutôt au cours de la première année detraitement (voir rubrique 4.8).
· Les patientes présentant des antécédents de thromboembolie veineuse ouune maladie thrombotique connue ont un risque accru d’accidentthrombo-embolique veineux et le THS pourrait majorer ce risque. Chez cespatientes, l’utilisation d’un THS est donc contre-indiquée (voirrubrique 4.3).
· Les facteurs de risques reconnus d’accidents thrombo-emboliques veineuxsont : l’utilisation d’estrogènes, l’âge avancé, une interventionchirurgicale importante, une immobilisation prolongée, l’obésité (IMC >30 kg/m²), la grossesse/période post-partum, un lupus érythémateuxdisséminé (LED) et le cancer. En revanche, il n’existe aucun consensus surle rôle possible des varices sur le risque thrombo-embolique veineux.
Afin de prévenir tout risque thrombo-embolique veineux post-opératoire, lesmesures prophylactiques doivent être envisagées après toute interventionchirurgicale.
En cas d’immobilisation prolongée suivant une intervention chirurgicalenon urgente, une interruption provisoire du THS est recommandée 4 à6 semaines avant l’intervention. Le traitement ne sera réinstauré quelorsque la patiente aura repris une mobilité normale.
· Chez les femmes sans antécédent personnel d’accidents thrombotiquesmais ayant un lien de parenté du premier degré avec une personne ayantantécédents de thrombose dans sa jeunesse, un dépistage peut être proposéaprès une discussion approfondie concernant ses limites (une partie desfacteurs thrombophiliques sont identifiés par ces méthodes).
Si une thrombophilie est identifiée séparément des antécédents familiauxde thrombose ou si la thrombophilie est sévère (exemples : carence enantithrombine, carence en protéine S ou en protéine C ou combinaison de cesfacteurs), le THS est contre-indiqué.
· Chez les femmes ayant déjà un traitement anticoagulant chronique, lerapport bénéfice/risque devra être évalué avec précaution.
· Si un accident thrombo-embolique veineux se développe aprèsl’initiation du traitement, le THS doit être arrêté. Les patientes devrontêtre informées de la nécessité de contacter immédiatement leur médecin encas de survenue de signes évoquant un évènement thromboembolique (tels quegonflement douloureux d’une jambe, douleurs soudaines dans la poitrine oudyspnée).
Maladie coronarienne
Les études randomisées contrôlées n’ont pas mis en évidence d’effetbénéfique contre l’infarctus du myocarde chez les femmes souffrant ou nond’une maladie coronarienne, ayant reçu un traitement hormonal substitutifcombiné estroprogestatif ou un traitement par estrogène seul.
o Traitement combiné estrogène-progestatif :
Au cours du traitement hormonal substitutif combiné, le risque relatif demaladie coronarienne augmente légèrement.
Comme le risque absolu de base de maladie coronarienne dépend fortement del’âge, le nombre de nouveaux cas de maladies coronariennes, dû àl’utilisation combinée d’estrogène et d‘un progestatif, est très faiblechez les femmes en bonne santé proches de la ménopause, mais ce chiffreaugmente avec l’âge.
o Traitement par estrogènes seuls :
Chez la femme hystérectomisée utilisant un traitement par estrogènesseuls, les données des études randomisées contrôlées ne montrent pasd’augmentation du risque d’apparition de maladie coronarienne.
Accidents vasculaires cérébraux
Les traitements combinés estroprogestatifs et estrogènes seuls sontassociés à une augmentation du risque de 1,5 de développer un accidentvasculaire cérébral.
Le risque relatif n’est pas modifié en fonction de l’âge ou du tempsécoulé depuis la ménopause.
Cependant, étant donné que le risque de base de développer un AVC dépendfortement de l’âge, le risque global d’AVC chez les femmes utilisant untraitement hormonal substitutif augmente alors avec l’âge (voirrubrique 4.8).
Autres précautions d’emploi
· Les estrogènes peuvent provoquer une rétention hydrique, parconséquent, les patientes présentant une insuffisance rénale ou cardiaquedoivent être étroitement surveillées.
· Les femmes avec une hypertriglycéridémie préexistante doivent êtreétroitement surveillées pendant le traitement par THS depuis que de rares casd’augmentation importante du taux de triglycérides conduisant à unepancréatite ont été observés sous estrogénothérapie.
· Au cours du traitement par les estrogènes, une augmentation des tauxplasmatiques de la TBG (thyroid binding glogulin) est observée, elle conduit àune élévation des taux plasmatiques des hormones thyroïdiennes totalesmesurées par PBI (protein-bound iodine), de la T4 totale (mesuré sur colonneou par RIA (radioimmunoassay)) et de la T3 totale (mesuré par RIA). La fixationde la T3 sur la résine est diminuée, reflétant l’augmentation de la TBG.Les concentrations des fractions libres de T4 et de T3 restent inchangées.
· Les taux sériques d’autres protéines de liaison telles que la CBG(corticoid binding glogulin) et la SHBG (sex-hormone binding globulin) peuventêtre augmentés entraînant, respectivement, une augmentation des tauxcirculants de corticoïdes et de stéroïdes sexuels. Les concentrations desfractions libres ou actives des hormones restent inchangées.
· D’autres protéines plasmatiques peuvent également être augmentées(angiotensinogène/substrat de la rénine, alpha-1-antitrypsine,céruloplasmine).
· Un chloasma peut apparaître occasionnellement, en particulier chez lesfemmes ayant des antécédents de chloasma gravidique. Les femmes ayant unetendance au chloasma et prenant un THS doivent éviter de s’exposer au soleilou aux rayons ultra-violets
· La prise d’un THS n’entraîne pas d’amélioration des fonctionscognitives. Il a été mis en évidence une augmentation du risque de probabledémence chez les femmes débutant un traitement combiné continu ou parestrogène seul après l’âge de 65 ans.
Excipient(s)
En raison de la présence de lactose, les patients présentant uneintolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome demalabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) nedoivent pas prendre ce médicament.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Associations faisant l'objet de précautions d’emploiLe métabolisme des estrogènes et des progestatifs peut être augmenté parl’utilisation concomitante de médicaments inducteurs enzymatiques, enparticulier des iso-enzymes du cytochrome P450, comme les anticonvulsivants(phénobarbital, phénytoïne, carbamazépine, oxycarbazépine) et lesanti-infectieux (rifampicine, rifabutine, névirapine, éfavirenz).
Le ritonavir et le nelfinavir, bien que connus comme de puissants inhibiteursenzymatiques, ont paradoxalement des propriétés inductrices quand ils sontutilisés avec des hormones stéroïdiennes.
Un certain nombre d’associations d’inhibiteurs de la protéase du VIH etd’inhibiteurs non-nucléosidiques de la reverse transcriptase, y compris desassociations avec des inhibiteurs du VHC, peuvent augmenter ou diminuer lesconcentrations plasmatiques en estrogènes lorsqu’elles sont administrées defaçon concomitante avec des hormones sexuelles. L’effet de ces changementspeut être cliniquement significatif dans certains cas.
C’est pourquoi, il est recommandé de consulter les informations deprescription lors de traitements concomitants, y compris les antiviraux anti-VIHou anti-VHC, pour identifier de possibles interactions et toute autrerecommandation.
Les préparations à base de plante contenant du millepertuis (Hypericumperforatum) pourraient modifier le métabolisme des estrogènes et desprogestatifs.
L’augmentation du métabolisme des estrogènes et des progestatifs peutconduire à une diminution de l’effet thérapeutique et à une modification duprofil des saignements utérins.
Une surveillance clinique et une adaptation éventuelle de la posologie duTHS sont recommandées pendant le traitement par inducteur enzymatiques etaprès son arrêt.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseCe médicament n’a pas d’indication au cours de la grossesse.
La découverte d’une grossesse au cours du traitement par DIVINA, compriméimpose l’arrêt immédiat du traitement.
Aucune donnée clinique de grossesse exposée à DIVINA, comprimé n’estdisponible. Les études chez l’animal ont montré une toxicité sur lareproduction (voir rubrique 5.3). Les risques potentiels chez la femme ne sontpas connus.
A ce jour la plupart des études épidémiologiques n’ont pas mis enévidence d’effet tératogène ou fœtotoxique chez les femmes enceintesexposées par mégarde à des doses thérapeutiques d’estrogènes et deprogestatifs.
AllaitementCe médicament n’a pas d’indication au cours de l’allaitement.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Sans objet.
4.8. Effets indésirables
Les effets indésirables suivants ont été observés lors d’un traitementhormonal substitutif de la ménopause (études cliniques) :
Classe de systèmes d’organes | Effets indésirables fréquents (≥1/100, <1/10) | Effets indésirables peu fréquents (≥1/1 000, <1/100) | Effets indésirables rares (≥1/10 000, <1/1 000) | Effets indésirables rapportés après commercialisation avec une fréquenceindéterminée (ne pouvant être estimée à partir des donnéesdisponibles) |
Néoplasmes bénins, malins et non spécifiés (incluant kystes etpolypes) | Néoplasmes bénins du sein et de l’endomètre | Fibrome utérin | ||
Affections du système immunitaire | Réaction d’hypersensibilité | Exacerbation de l’angioedème héréditaire et acquis | ||
Affections du métabolisme et de la nutrition | Œdème, prise / perte de poids | Augmentation de la sensation de faim, hypercholestérolémie1 | ||
Affections psychiatriques | Dépression, nervosité, léthargie | Anxiété, insomnie, apathie, labilité émotionnelle, difficultés deconcentration, modification de l’humeur et de la libido, euphorie1,agitation1 | ||
Affections du système nerveux | Céphalées, vertiges | Migraine, paresthésie, tremblement1 | ||
Affections oculaires | Vision anormale, sécheresse oculaire1 | Intolérance aux lentilles de contact | ||
Affections cardiaques | Palpitations | |||
Affections vasculaires | Bouffées de chaleur | Hypertension1, phlébite superficielle1, purpura1 | Accidents thrombo-emboliques veineux (exemple : thrombose veineuse profonde,embolie pulmonaire)2 | Accidents vasculaires cérébraux ischémiques |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Dyspnée1, rhinite1 | |||
Affections gastro-intestinales | Nausées, vomissements, crampes d’estomac, flatulence | Constipation, dyspepsie1, diarrhées1, troubles au niveau du rectum1 | Douleurs abdominales, ballonnements (distension abdominale) | |
Affections hépatobiliaires | Altération de la fonction hépatique et des sécrétions biliaires | Ictère cholestatique | ||
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Acné, alopécie, sécheresse de la peau, troubles au niveau des ongles1,nodule cutané1, hirsutisme1, érythème noueux, urticaire | Rash | Eczéma | |
Affections des tissus musculo-squelettiques et du tissu conjonctif | Troubles au niveau des articulations, crampes musculaires | |||
Affections des reins et du système urinaire | Troubles de la miction (fréquence ou urgence accrue), incontinenceurinaire1, cystite1, décoloration de l’urine1, hématurie1 | |||
Affections des organes de reproduction et du sein | Tension /douleur mammaire, saignements irréguliers ou spottings, pertesvaginales, trouble au niveau de la vulve ou du vagin, troubles menstruels | Gonflement des seins, sensibilité au niveau des seins, hyperplasieendométriale, troubles au niveau de l’utérus | Dysménorrhée, syndrome prémenstruel | |
Affections générales et anomalies au site d’administration | Transpiration excessive | Fatigue, tests de laboratoire anormaux1, asthénie1, fièvre1, syndromegrippal1, malaise1 |
1 Il s’agit de cas uniques rapportés dans les études cliniques. Etantdonné que ces études ont été réalisées sur une faible population (n=611),il n’est pas possible de déterminer si ces effets sont peu fréquentsou rares.
2 voir rubriques 4.3 et 4.4
Les effets indésirables suivants ont été rapportés lors del’administration d’un traitement estroprogestatif :
· infarctus du myocarde,
· affections biliaires,
· affections cutanées et sous-cutanées : chloasma, érythèmemultiforme,
· démence probable au-delà de l’âge de 65 ans (voirrubrique 4.4),
· pancréatite (voir rubrique 4.4).
Risque de cancer du sein
Chez les femmes prenant un traitement combiné estroprogestatif depuis plusde 5 ans, une augmentation du risque, jusqu’à deux fois, de diagnosticd’un cancer du sein a été rapportée.
· L’augmentation du risque est plus faible chez les utilisatricesd’estrogènes seuls comparativement aux utilisatrices d’associationsestroprogestatives.
· Le niveau du risque dépend de la durée d’utilisation du THS (voirrubrique 4.4).
· Les estimations de risque absolu basées sur les résultats du plus largeessai randomisé contrôlé versus-placebo (étude WHI) e de la plus largeméta-analyse des études épidémiologiques prospectives sont présentées dansles tableaux ci-après :
Plus importante méta-analyse d’études épidémiologiquesprospectives –
Estimation du risque additionnel de cancer du sein après 5 ans detraitement chez des femmes ayant un IMC de 27 (kg/m²)
Age au début du THS (ans) | Incidence pour 1 000 patientes n’ayant jamais pris de THS sur unepériode de 5 ans*(50–54 ans) | Risque relatif | Nombre de cas supplémentaires pour 1 000 utilisatrices de THS après5 ans |
THS par estrogènes seuls | |||
50 | 13,3 | 1,2 | 2,7 |
THS combiné estroprogestatif | |||
50 | 13,3 | 1,6 | 8,0 |
<em>Issu des taux d’incidence de base en Angleterre en 2015 chez desfemmes ayant un IMC de 27 (kg/m²).</em>
Remarque : étant donné que l’incidence de base du cancer du sein diffèreselon les pays de l’Union Européenne (UE), le nombre de cas supplémentairesde cancer du sein variera proportionnellement.
Estimations du risque additionnel de cancer du sein après 10 ans detraitement chez des femmes ayant un IMC de 27 (kg/m²)
Age au début du THS (ans) | Incidence pour 1 000 patientes n’ayant jamais pris de THS sur unepériode de 10 ans (50–59 ans) | Risque relatif | Nombre de cas supplémentaires pour 1 000 utilisatrices de THS après 10 ans |
THS par estrogènes seuls | |||
50 | 26,6 | 1,3 | 7,1 |
Association estroprogestative | |||
50 | 26,6 | 1,8 | 20,8 |
<em>Issu des taux d’incidence de base en Angleterre en 2015 chez desfemmes ayant un IMC de 27 (kg/m²).</em>
Remarque : étant donné que l’incidence de base du cancer du sein diffèreselon les pays de l’UE, le nombre de cas supplémentaires de cancer du seinvariera proportionnellement.
Etudes américaines WHI – Risque additionnel de cancer du sein après5 ans de prise
Tranche d’âge (ans) | Incidence pour 1 000 femmes sous placebo sur plus de 5 ans | Risk ratio et IC 95 % | Cas supplémentaires pour 1 000 femmes ayant pris un THS depuis plus de5 ans (IC 95 %) |
THS par estrogènes seuls (estrogènes conjugués équins ECE) | |||
50–79 | 21 | 0,8 (0,7 – 1,0) | – 4 (-6 – 0) |
THS combiné estroprogestatif (ECE + acétate demédroxyprogestérone) ‡ | |||
50–79 | 17 | 1,2 (1,0 – 1,5) | + 4 (0 – 9) |
<em>étude WHI chez les femmes hystérectomisées et n’ayant pasmontré une augmentation du risque de cancer du sein.</em>
‡Quand l’analyse était restreinte aux femmes n’ayant pas utilisé deTHS avant l’étude, il n’y avait pas d’augmentation du risque apparentdurant les 5 premières années de traitement. Après 5 ans, le risque étaitaugmenté par rapport aux non utilisatrices.
Risque de cancer de l’endomètre
Femmes ménopausées non hystérectomisées
Le risque de cancer de l’endomètre est d’environ 5 pour 1 000 femmesnon hystérectomisées et n’utilisant pas de THS.
Chez les femmes non hystérectomisées, l’utilisation d’un THS parestrogènes seuls n’est pas recommandée car il augmente le risque de cancerde l’endomètre (voir rubrique 4.4).
Dans les études épidémiologiques, selon la durée et la dose du traitementpar estrogènes seuls, l’augmentation du risque de cancer de l’endomètrevariait de 5 à 55 cas supplémentaires diagnostiqués pour 1 000 femmes,âgées de 50 à 65 ans.
L’association d’un progestatif au traitement par estrogènes seulspendant au moins 12 jours par cycle peut prévenir cette augmentation durisque. Dans l’étude Million Women Study (MWS), l’utilisation d’un THScombiné (séquentiel ou continu) pendant 5 ans n’a pas augmenté le risquede cancer de l’endomètre (RR de 1,0 (0,8 – 1,2)).
Cancer ovarien
L’utilisation d’un THS par estrogènes seuls ou par une combinaisond’estrogènes et de progestatifs a été associée à une légèreaugmentation du risque de cancer ovarien diagnostiqué (voir rubrique 4.4).
Une méta-analyse portant sur 52 études épidémiologiques a signalé unrisque accru de cancer ovarien chez les femmes prenant actuellement un THS parrapport aux femmes n’en ayant jamais pris (RR 1.43, IC 95 % 1.31–1.56).Chez les femmes âgées de 50 à 54 ans, prendre un THS pendant cinq ansentraîne l’apparition d’un cas supplémentaire pour2 000 utilisatrices. Chez les femmes âgées entre 50 à 54 ans qui neprennent pas de THS, un diagnostic de cancer ovarien sera posé chez environ2 femmes sur 2 000 sur une période de cinq ans.
Risque d’accident thrombo-embolique veineux
Un THS est associé à une augmentation de 1,3 à 3 du risque relatif dedévelopper un accident thrombo-embolique veineux, par exemple une thromboseveineuse profonde ou une embolie pulmonaire.
La survenue d’un tel évènement est plus probable au cours de la premièreannée de traitement hormonal (voir rubrique 4.4).
Les résultats des études WHI sont présentés dans le tableauci-dessous :
Etudes WHI – Risque additionnel d’accident thrombo-embolique veineuxaprès une utilisation de plus de 5 ans
Tranche d’âge (ans) | Incidence pour 1 000 femmes sous placebo depuis 5 ans | Risk ratio et IC 95 % | Cas supplémentaires pour 1 000 utilisatrices d’un THS |
THS oral par estrogène | |||
50–59 | 7 | 1,2 (0,6–2,4) | 1 (-3–10) |
THS oral combiné estroprogestatif | |||
50–59 | 4 | 2,3 (1,2– 4,3) | 5 (1–13) |
* étude chez la femme hystérectomisée.
Risque de maladie coronarienne
· Le risque de maladie coronarienne augmente légèrement chez lesutilisatrices d’un THS combiné estroprogestatif, ayant plus de 60 ans (voirrubrique 4.4).
Risque d’accident vasculaire cérébral
· L’utilisation d’un traitement par estrogène seul et combiné(estroprogestatif) est associée à une augmentation de 1,5 du risque relatifd’accident vasculaire cérébral ischémique. Le risque d’accidentvasculaire cérébral hémorragique n’est pas augmenté durant l’utilisationd’un THS.
· Le risque relatif ne dépend pas de l’âge et de la durée del’utilisation, mais comme le risque absolu (de référence) est fortementâge-dépendant, le risque global d’accident chez la femme qui utilise un THSaugmentera avec l’âge, voir rubrique 4.4.
Etudes WHI combinées – Risque additionnel d’accidents vasculairescérébraux*après plus de 5 ans de prise
Tranche d’âge (ans) | Incidence pour 1 000 femmes sous placebo sur plus de 5 ans | Pourcentage de risque avec un indice de confiance de 95% | Cas additionnels pour 1 000 utilisatrices d’un THS sur plus de 5 ans |
50–59 | 8 | 1,3 (1,1–1,6) | 3(1 – 5) |
* aucune différence n’a été établie entre l’accident vasculairecérébral ischémique et hémorragique.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
Un surdosage en estrogènes peut provoquer des nausées, des céphalées etdes saignements vaginaux. De nombreux cas d’ingestion par de jeunes enfants decontraceptifs oraux contenant de fortes doses d’estrogènes n’ont pas mis enévidence d’effets nocifs graves. Le traitement du surdosage en estrogènesest symptomatique. Les fortes doses d’acétate de médroxyprogestérone (MPA)utilisées dans le traitement de cancers n’ont pas entraîné d’effetsindésirables graves.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : progestatifs et estrogènes pouradministration séquentielle, code ATC : G03FB06 (G : système génito-urinaireet hormones sexuelles).
Valérate d’estradiol :
Le principe actif, 17b-estradiol de synthèse, est chimiquement etbiologiquement identique à l’estradiol endogène humain. Il remplacel’arrêt de production des estrogènes chez les femmes ménopausées etsoulage les symptômes climatériques de la ménopause.
Les estrogènes préviennent la perte osseuse liée à la ménopause ou àune ovariectomie.
Acétate de médroxyprogestérone :
L’acétate de médroxyprogestérone est un dérivé de la progestéronenaturelle, la 17-a-hydroxy-6-méthylprogestérone. L’acétate demédroxyprogestérone se lie à des récepteurs spécifiques de la progestéroneet agit sur l’endomètre pour le faire passer de l’état prolifératif àl’état sécrétoire.
Les estrogènes stimulent la croissance de l’endomètre et majorent lerisque d’hyperplasie et de cancer de l’endomètre. L’association d’unprogestatif chez les femmes non hystérectomisées entraîne une réductionimportante du risque d’hyperplasie de l’endomètre induit par lesestrogènes.
Information sur les études cliniques :
· Soulagement des symptômes liés au déficit estrogénique :
Le soulagement des symptômes de la ménopause a été obtenu dès lespremières semaines de traitement.
· Prévention de l’ostéoporose :
o Le déficit en estrogènes à la ménopause est associé à unrenouvellement osseux accru et une diminution de la masse osseuse. L’effet desestrogènes sur la densité minérale osseuse est dose-dépendant. La protectionest efficace tout au long du traitement. A l’arrêt du THS, la perte osseusereprend au même rythme que chez les femmes non traitées.
o Les résultats de l’étude WHI et d’une méta-analyse de plusieursétudes montrent que l’utilisation d’un traitement estrogéniquesubstitutif, seul ou en association à un progestatif – principalement chezdes femmes en bonne santé – diminue le risque de fractures de la hanche, desvertèbres et d’autres fractures ostéoporotiques. Des données limitéessuggèrent que les THS pourraient également prévenir des fractures chez desfemmes ayant une faible densité minérale osseuse et/ou une ostéoporoseétablie.
o Après deux ans de traitement par DIVINA, comprimé, l’augmentation dela densité minérale osseuse (DMO) de la colonne lombaire était respectivementde 4,5 ± 2,9 % (moyenne ± écart type) et de 6,5 ± 3,1 % (moyenne ±écart type). Le pourcentage de femmes dont la DMO lombaire s’est maintenue oua augmenté pendant le traitement était de 95,8 % à un an et de 95,7 % àdeux ans.
o DIVINA, comprimé avait également sur la DMO de la hanche.L’augmentation après un et deux ans était respectivement de 1,0 ± 3,2 %(moyenne ± écart type) et de 1,8 ± 3,9 % (moyenne ± écart type) au niveaudu col du fémur. Le pourcentage de femmes dont la DMO au niveau du col dufémur s’est maintenue ou a augmenté après un et deux ans étaitrespectivement 58,3 % et de 60,9 %.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
L’association de valérate d’estradiol micronisé et d’acétate demédroxyprogestérone, également micronisé, ne modifie pas labiodisponibilité de l’un ou l’autre des principes actifs prisisolément.
Grâce à la micronisation et à l’estérification, l’absorption duvalérate d’estradiol est satisfaite (60 % après une heure). Aprèsadministration orale, le valérate d’estradiol est rapidement hydrolysé, en17 b-estradiol d’une part et en acide valérianique d’autre part.
L’acide valérianique suit le catabolisme classique des acides gras. Le17 b-estradiol subit un effet de premier passage hépatique important. Laconcentration sérique maximale atteinte après environ 2 heures diminueensuite rapidement. Ainsi plus de 60 % de la dose administrée, est éliminéeen moins de 24 heures. Cette élimination essentiellement urinaire (90 %) etfécale (10 %) se fait sous forme de dérivés hydrosolubles, sulfo etglucuroconjugués. La demi-vie est comprise entre 20 et 24 heures.
Lors du traitement, les taux d’estrogènes sériques (estrone et estradiol)s’élèvent nettement : l’estronémie augmentant plus quel’estradiolémie. Cette dernière atteint alors des valeurs de l’ordre degrandeur des concentrations reconnues efficaces (60 pg/ml).
L’acétate de médroxyprogestérone micronisé, actif par voie orale, estcatabolisé par le foie. Ses métabolites, différents du pregnandiol et dupréganétriol, sont éliminés par l’urine.
Après administration orale de 10 mg, la concentration sérique maximale(1 à 5 ng/ml) est obtenue après 1 à 4 heures, puis le taux sériquediminue assez rapidement (demi-vie d’élimination d’environ 24 heures). Lemétabolisme hépatique de l’acétate de médroxyprogestérone n’est pastotalement élucidé, mais comparé à la progestérone, l’acétate demédroxyprogestérone présente une activité plus durable qui semble être dueà sa capacité à résister à une inactivation hépatique.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les études chez l’animal menées avec l’estradiol et l’acétate demédroxyprogestérone ont montré des effets attendus de type estrogénique etprogestatif.
Toutes les données utiles pour le prescripteur sont incluses dans les autresrubriques du RCP.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Comprimé blanc :
Lactose, amidon de maïs, gélatine, talc, stéarate de magnésium.
Comprimé bleu :
Lactose, amidon de maïs, indigotine, gélatine, polyvidone K 25, talc,stéarate de magnésium.
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
3 ans
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à température ambiante.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
11 comprimés blancs + 10 comprimés bleus sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
Boîtes de 1 ou 3 plaquettes.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d’exigences particulières.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
ORION CORPORATION
ORIONINTIE 1
PO BOX 65
02200 ESPOO
FINLANDE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 334 435 5 9 : 11 comprimés blancs + 10 comprimés bleus sous1 plaquette (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 334 436 1 0 : 11 comprimés blancs + 10 comprimés bleus sous3 plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
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