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DOLIPRANE 300 mg, suppositoire - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - DOLIPRANE 300 mg, suppositoire

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

DOLIPRANE 300 mg, suppositoire

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Paracétamol..­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­..300 mg

Pour 1 suppositoire.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Suppositoire.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement symptomatique des douleurs d’intensité légère à modéréeet/ou des états fébriles.

Cette présentation est réservée à l’enfant pesant de 15 à 24 kg(environ 4 ans à 9 ans).

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Chez l’enfant, il est impératif de respecter les posologies définies enfonction du poids de l’enfant et donc de choisir une présentation adaptée.Les âges approximatifs en fonction du poids sont donnés à titred’information.

La dose quotidienne de paracétamol recommandée est d’environ60 mg/kg/jour, à répartir en 4 administrations soit environ 15 mg/kg toutesles 6 heures.

Risque de toxicité locale : l’administration d’un suppositoire n’estpas conseillée au-delà de 4 fois par jour et le traitement par voie rectaledoit être le plus court possible. En cas de diarrhée, l’administration dusuppositoire n’est pas recommandée.

Cette présentation est adaptée aux enfants pesant 15 à 24 kg (environ4 à 9 ans): La posologie est de 1 suppositoire à 300 mg, à renouveler sibesoin au bout de 6 heures, sans dépasser 4 suppositoires par jour.

Doses maximales recommandées : voir rubrique 4.4

Fréquence d’administration

Les prises systématiques permettent d’éviter les oscillations de douleurou de fièvre :

· chez l’enfant, elles doivent être régulièrement espacées, y comprisla nuit, de préférence de 6 heures et d’au moins 4 heures.

· chez l’adulte, à titre d’information, elles doivent être espacéesd’au moins 4 heures.

Insuffisance rénale

En cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinineinfé­rieure à 10 ml/min), l'intervalle entre deux administrations sera auminimum de 8 heures.

Autres situations cliniques

La dose journalière efficace la plus faible doit être envisagée, sansexcéder 60 mg/kg/jour (sans dépasser 3 g/j), dans les situationssui­vantes :

· Déshydratation,

· insuffisance hépatocellulaire légère à modérée,

· adultes de moins de 50 kg,

· alcoolisme chronique,

· réserves basses en glutathion telles que par exemple malnutritionchro­nique, jeûne, amaigrissement récent, sujet âgé de plus de 75 ans ou deplus de 65 ans et polypathologique, hépatite virale chronique et VIH,mucoviscidose, cholémie familiale (maladie de Gilbert).

Mode d’administration

Voie rectale.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1,

· insuffisance hépatocellulaire sévère,

· antécédent récent de rectites, d’anites ou de rectorragies.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en gardes spéciales

Pour éviter un risque de surdosage :

· Vérifier l’absence de paracétamol dans la composition d’autresmédica­ments,

· respecter les doses maximales recommandées.

Doses maximales recommandées :

· Chez l’enfant de moins de 40 kg, la dose totale de paracétamol ne doitpas dépasser 80 mg/kg/j (voir rubrique 4.9)

A titre d’information,

· chez l’enfant de 41 kg à 50 kg, la dose totale de paracétamol nedoit pas excéder 3 g par jour (voir rubrique 4.9),

· chez l’adulte et l’enfant de plus de 50 kg, LA DOSE TOTALE DEPARACETAMOL NE DOIT PAS EXCEDER 4 GRAMMES PAR JOUR (voir rubrique 4.9).

Avec les suppositoires, il y a un risque de toxicité locale, d’autant plusfréquent et intense que la durée du traitement est prolongée, le rythmed’adminis­tration est élevé et la posologie forte. En conséquence,l’ad­ministration d’un suppositoire n’est pas conseillée au-delà de4 fois par jour, et la durée de traitement par voie rectale doit être la pluscourte possible.

Précautions d’emploi

· Chez un enfant traité par 60 mg/kg/jour de paracétamol, l’associationd’un autre antipyrétique n’est justifiée qu’en casd’inefficacité.

· En cas de diarrhée, la forme suppositoire n’est pas adaptée.

L’administration de paracétamol peut exceptionnellement entrainer unetoxicité hépatique, même à dose thérapeutique, après un traitement decourte durée et chez des patients sans antécédent de troubles hépatiques(voir rubrique 4.8).

· Le paracétamol est à utiliser avec précaution sans dépasser 3 g/jourdans les situations suivantes (voir rubrique 4.2) :

o Déshydratation (voir rubrique 4.2),

o insuffisance hépatocellulaire légère à modérée,

o insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <30 ml/min) (voir rubrique 5.2),

o poids < 50 kg,

o alcoolisme chronique,

o réserves basses en glutathion telles que par exemple malnutritionchro­nique, jeûne, amaigrissement récent, sujet âgé de plus de 75 ans ou deplus de 65 ans et polypathologique, hépatite virale chronique et VIH,mucoviscidose, cholémie familiale (maladie de Gilbert),

o allergie à l’aspirine et/ou aux anti-inflammatoires non stéroïdiens(AINS).

La consommation de boissons alcoolisées pendant le traitement estdéconseillée. En cas de sevrage récent d’un alcoolisme chronique, le risqued’atteinte hépatique est majoré.

· En cas de découverte d’une hépatite virale aiguë, il convientd’arrêter le traitement.

· Chez l’enfant, la posologie devra être ajustée en fonction du poids(voir rubrique 4.2).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Anticoagulants oraux : warfarine et autres anti-vitamine K (AVK)

Risque d’augmentation de l’effet de la warfarine et des autres AVK et durisque hémorragique en cas de prise de paracétamol aux doses maximales (voirrubrique 4.4) pendant au moins 4 jours. Contrôle biologique incluant uncontrôle plus fréquent de l’INR. Adaptation éventuelle de la posologie dela warfarine et des autres AVK pendant le traitement par le paracétamol etaprès son arrêt.

+ Flucloxacilline

Risque d’acidose métabolique chez les patients recevant un traitementcon­comitant par flucloxacilline, en particulier chez les patients présentant unfacteur de risque de déficit en glutathion, tel qu’une septicémie, unemalnutrition, un alcoolisme chronique.

+ Médicaments hépatotoxiques

La toxicité du paracétamol peut être augmentée chez les patients traitéspar des médicaments potentiellement hépatotoxiques ou par des médicamentsin­ducteurs enzymatiques du cytochrome P450, tels que les médicamentsan­tiépileptiques (tels que phénobarbital, phénytoïne, carbamazépine,to­piramate), la rifampicine ou en cas de prise concomitante d’alcool.L’in­duction du métabolisme entraine une production importante du métabolitehépa­totoxique du paracétamol. L’hépatotoxicité se produit si la quantitéde ce métabolite dépasse les capacités de liaison au glutathion.

Interactions avec les examens paracliniques

La prise de paracétamol peut fausser le dosage de la glycémie par laméthode à la glucose oxydase-peroxydase en cas de concentrations anormalementé­levées.

La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l’acide urique sanguinpar la méthode à l’acide phosphotungstique.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effettératogène ou fœtotoxique du paracétamol.

Une vaste quantité de données portant sur les femmes enceintes démontentl’absence de toute malformation ou de toute toxicité fœtale/néonata­le.Lesétudes épidémiologiques consacrées au neurodéveloppement des enfantsexposés au paracétamol in utero produisent des résultats non concluants.

Si cela s’avère nécessaire d’un point de vue clinique, le paracétamolpeut être utilisé pendant la grossesse ; cependant, il devra être utilisé àla dose efficace la plus faible, pendant la durée la plus courte possible et àla fréquence la plus réduite possible.

Allaitement

A doses thérapeutiques, l'administration de ce médicament est possiblependant l'allaitement.

Fertilité

En raison du mécanisme d’action potentiel sur les cyclo-oxygénase et lasynthèse de prostaglandines, le paracétamol pourrait altérer la fertilitéchez la femme, par un effet sur l’ovulation réversible à l’arrêt dutraitement.

Des effets sur la fertilité des mâles ont été observés dans une étudechez l'animal. La pertinence de ces effets chez l'homme n'est pas connue.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

LIEES AU PARACETAMOL Affections du système immunitaire :

Rare : réactions d’hypersensibilité à type de choc anaphylactiqu­e,œdème de Quincke. Leur survenue impose l’arrêt définitif de ce médicamentet des médicaments apparentés.

Affections de la peau et des tissus sous-cutanés :

Rare : érythème, urticaire, rash cutané ont été rapportés. Leursurvenue impose l’arrêt définitif de ce médicament et des médicamentsap­parentés.

De très rares cas d’effets indésirables cutanés graves ont étérapportés.

Fréquence indéterminée : érythème pigmenté fixe.

Affections hématologiques et du système lymphatique :

Très exceptionnelles : thrombopénie, leucopénie et neutropénie.

Fréquence indéterminée : agranulocytose, anémie hémolytique chez lespatients présentant un déficit en glucose-6-phosphate-déshydrogénase.

Affections hépatobiliaires :

Fréquence indéterminée : augmentation des transaminases, atteintehépatique cytolytique, hépatite aiguë, hépatite massive en particulier lorsd’une utilisation dans une situation à risque (voir rubrique 4.4).

Affections cardiaques :

Fréquence indéterminée : syndrome de Kounis.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :

Fréquence indéterminée : bronchospasme (voir rubrique 4.4).

LIEES A LA FORME PHARMACEUTIQUE

Irritation rectale et anale.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Le risque d'une intoxication grave peut être particulièrement élevé chezles sujets âgés, chez les jeunes enfants, chez les patients avec une atteintehépatique, en cas d'alcoolisme chronique, chez les patients souffrant deréserves basses en glutathion telles que la malnutrition chronique (voirrubrique 4.2), le jeûne , l’amaigrissement récent, le vieillissement, lesvirus de l’hépatite virale chronique et du VIH, la cholémie familiale(Maladie de Gilbert). Dans ces cas, l'intoxication peut être mortelle.

Symptômes

Nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs abdominales apparaissentgé­néralement dans les 24 premières heures.

Un surdosage de paracétamol peut provoquer une cytolyse hépatiquesuscep­tible d'entrainer une insuffisance hépatocellulaire, un saignementgastro-intestinal, une acidose métabolique, une encéphalopathie, un coma etle décès.

En cas de surdosage aigu, il peut être observé dans les 12 à 48 heuresune augmentation des transaminases hépatiques, de la lactico-deshydrogénase,de la bilirubine et une diminution du taux de prothrombine.

Le surdosage peut également entrainer une pancréatite, unehyperamylasémie, une insuffisance rénale aiguë et une pancytopenie.

Conduite d’urgence

· Transfert immédiat en milieu hospitalier.

· Prélever un tube de sang pour faire le dosage plasmatique initial deparacétamol. Ce dosage sera à interpréter en fonction du délai entrel’heure supposée de la prise et l’heure de prélèvement.

· Evacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique, en cas deprise orale.

· Le traitement du surdosage comprend classiquement l'administration aussiprécoce que possible de l'antidote N-acétylcystéine par voie I.V. ou voieorale si possible avant la dixième heure.

· Traitement symptomatique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : AUTRES ANALGESIQUES et ANTIPYRETIQUES, codeATC : N02BE01

N : Système nerveux central

Mécanisme d’action

Le paracétamol a un mécanisme d'action central et périphérique.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Par voie rectale l’absorption du paracétamol est moins rapide que par voieorale. Elle est toutefois totale. Les concentrations plasmatiques maximales sontatteintes en 2 à 3 heures après administration.

Distribution

Le paracétamol se distribue rapidement dans tous les tissus. Lesconcentrations sont comparables dans le sang, la salive et le plasma. La liaisonaux protéines plasmatiques est faible.

Biotransformation

Le paracétamol est métabolisé essentiellement au niveau du foie. Les2 voies métaboliques majeures sont la glycuroconjugaison et lasulfoconjugaison. Cette dernière voie est rapidement saturable aux posologiessupé­rieures aux doses thérapeutiques. Une voie mineure, catalysée par lecytochrome P 450, est la formation d'un intermédiaire réactif (le N-acétylbenzoquinone imine), qui, dans les conditions normales d'utilisation, estrapidement détoxifié par le glutathion réduit et éliminé dans les urinesaprès conjugaison à la cystéine et à l'acide mercaptopurique. En revanche,lors d'intoxications massives, la quantité de ce métabolite toxique estaugmentée.

Elimination

L'élimination est essentiellement urinaire. 90 % de la dose administréeest éliminée par le rein en 24 heures, principalement sous formeglycurocon­juguée (60 à 80 %) et sulfoconjuguée (20 à 30 %).

Moins de 5 % est éliminé sous forme inchangée.

La demi-vie d'élimination est de 4 à 5 heures.

Variation physiopathologique

· Insuffisance rénale : en cas d’insuffisance rénale sévère (clairancede la créatinine inférieure à 30 ml/min), l’élimination du paracétamolet de ses métabolites est retardée.

· Sujet âgé : la capacité de conjugaison n’est pas modifiée.

5.3. Données de sécurité préclinique

Aucune étude conventionnelle s’appuyant sur les normes actuellementadmises pour évaluer la toxicité pour la reproduction et le développementn’est disponible.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Glycérides hémi-synthétiques solides.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Suppositoires sous plaquettes thermoformées (PVC/PE) : boîte de 10, 12,24 ou 100.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

OPELLA HEALTHCAREFRANCE SAS

82 AVENUE RASPAIL

94250 GENTILLY

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 348 101 7 6 : 10 suppositoires sous plaquettes thermoformées(PVC/PE).

· 34009 348 102 3 7 : 12 suppositoires sous plaquettes thermoformées(PVC/PE).

· 34009 348 104 6 6 : 24 suppositoires sous plaquettes thermoformées(PVC/PE).

· 34009 561 117 4 9 : 100 suppositoires sous plaquettes thermoformées(PVC/PE).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament non soumis à prescription médicale.

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