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DOPACEPTIN 10 mg /ml, solution injectable en cartouche - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - DOPACEPTIN 10 mg /ml, solution injectable en cartouche

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

DOPACEPTIN 10 mg/ml, solution injectable en cartouche

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chlorhydrate d'apomorphine­hémihydraté………­.............­.............­.............­.............­.............­.....10 mg

Pour 1 ml de solution

Chaque cartouche de 3 ml contient 30 mg de chlorhydrate d'apomorphine­hémihydraté.

Excipients à effet notoire : Métabisulfite de sodium (E223) (1 mg/ml),sodium (moins de 2,3 mg/ml).

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution injectable en cartouche.

La solution est transparente, incolore à légèrement jaunâtre, et exemptede particules visibles.

pH de 3,0–4,0.

Osmolarité : 62,5 mOsm/kg.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Chez les patients atteints de la maladie de Parkinson : traitement desfluctuations motrices invalidantes (phénomène ‘on-off persistant malgré untraitement avec des doses adaptées d’un traitement antiparkinsonien parvoie orale.

4.2. Posologie et mode d'administration

Sélection de patients candidats au traitement par DOPACEPTIN 10 mg/mlsolution injectable en cartouche

Les patients chez qui le traitement par DOPACEPTIN est indiqué doiventpouvoir reconnaître les symptômes annonciateurs de la phase ‘off’ et êtrecapables de se faire leurs injections ou disposer d’un aide-soignant capablede faire les injections à leur place si nécessaire.

Chez les patients traités par l’apomorphine, l’administration dedompéridone doit généralement débuter au moins deux jours avant le début dutraitement. La dose de dompéridone doit être ajustée à la dose minimaleefficace et le traitement arrêté dès que possible. Avant la décisiond’instaurer le traitement par dompéridone et apomorphine, les facteurs derisque d’allongement de l’intervalle QT doivent être évaluéssoigne­usement chez chaque patient afin de s’assurer que le bénéfice estsupérieur au risque (voir rubrique 4.4).

Le traitement par l’apomorphine doit être instauré dans un servicespécialisé. Le patient doit être surveillé par un médecin expérimentédans le traitement de la maladie de Parkinson (par exemple un neurologue). Letraitement du patient par lévodopa, seule ou en association avec d'autresagonistes dopaminergiques, doit être ajusté avant le début du traitement parDOPACEPTIN.

Adultes

Mode d’administration

DOPACEPTIN est utilisée par voie sous-cutanée avec injection de bolusintermittents en utilisant uniquement le stylo D-mine.

Les patients et les soignants doivent recevoir des instructions détailléespour la préparation et l'injection de doses, avec une attention particulièreà l'utilisation correcte du stylo de dosage nécessaire (voir la noticed'utilisation fournie avec le stylo). Il existe des différences entre le stylode dosage de ce produit et d'autres produits à base d'apomorphine sur lemarché.

Par conséquent, quand un patient a reçu un stylo particulier et est forméà l’utilisation de celui-ci, le passage à un autre stylo doit êtreaccompagné d'une nouvelle formation sous la supervision d'un professionnel dela santé.

Tout air restant dans la cartouche doit être retirée avant utilisation(voir mode d'emploi du stylo de dosage).

L'apomorphine ne doit pas être utilisée par voie intraveineuse.

Ne pas utiliser la solution si elle est devenue verte. La solution doit êtreinspectée visuellement avant usage. N’utiliser que les solutionstran­slucides, incolores ou légèrement jaune et exemptes de particules.

Détermination de la dose optimale

La dose appropriée est établie individuellement par titration en fonctionde la réponse du patient. Le programme suivant est proposé :

Injecter 1 mg de chlorhydrate d'apomorphine (0,1 ml), soit environ 15–20microgrammes/kg, par voie sous-cutanée pendant une phase hypokinétique ou «off », évaluer la réponse motrice après une période d’observation de30 minutes.

En cas d'absence de réponse ou de réponse inadéquate, injecter une secondedose de 2 mg de chlorhydrate d'apomorphine (0,2 ml) par voie sous-cutanée,puis observer le patient pendant 30 minutes supplémentaires pour déceler uneréponse.

La dose peut être augmentée avec des injections croissantes en respectantun intervalle d'au moins quarante minutes entre les injections successives,jusqu'à l'obtention d'une réponse motrice satisfaisante.

Mise en place du traitement

Après la détermination de la dose appropriée, dès les premiers signesd’épisode « off », on peut administrer une injection sous-cutanée uniquedans le bas de l'abdomen ou dans la partie externe de la cuisse. On ne peut pasexclure que chez un même patient, l'absorption diffère en fonction du sited'injection. En conséquence, le patient doit être observé au cours de l'heuresuivante afin de déterminer la qualité de sa réponse au traitement. On peutalors procéder à une modification de la dose en fonction de sa réponse.

La posologie optimale d’apomorphine varie d’un patient à l’autre, maisune fois établie, elle reste relativement constante pour unpatient donné.

Précautions pour la poursuite du traitement

La dose quotidienne de DOPACEPTIN est très variable d’un patient àl’autre, généralement 3 et 30 mg en 1 à 10 injections, et parfoisjusqu'à 12 injections par jour.

Il est recommandé de ne pas dépasser une dose totale d’apomorphine de100 mg par jour et de 10 mg par heure pour les injections de bolusindividuelles.

Le stylo D-Mine qui est nécessaire à l’administration de DOPACEPTINn’est pas adapté pour les patients nécessitant des doses supérieures à6 mg/bolus.

Dans les études il a été possible de réduire dans une certaine mesure ladose de lévodopa ; cette diminution varie considérablement selon les patientset doit être réalisée avec précaution sous le contrôle d’un médecinexpérimenté.

Une fois le traitement, établi, chez certains patients on peut réduireprogres­sivement le traitement par dompéridone voire le supprimer complètement,sans vomissements ou hypotension, pour un petit nombre uniquement.

Enfants et adolescents

DOPACEPTIN est contre-indiquée chez les enfants et les adolescents de moinsde 18 ans (voir rubrique 4.3).

Sujets âgés

Les sujets âgés constituent une population importante de patients atteintsde la maadie de Parkinson et une proportion importante des sujets inclus dansles études cliniques d’apomorphine. La prise en charge des patients âgés,traités, par apomorphine ne diffère pas de celle des patients plus jeunes. Uneattention particulière est toutefois recommandée chez ces patients lors del'instauration du traitement en raison des risques d’hypotensionor­thostatique.

Insuffisance rénale

Un schéma posologique similaire à celui recommandé pour les adultes et lessujets âgés peut être utilisé chez les patients atteints d’insuffisance­rénale (voir rubrique 4.4).

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à l’apomorphine ou aux autres excipients du produitlistés dans la rubrique 6.1.

Dépression respiratoire, démence, psychose ou insuffisance hépatique.

Un traitement intermittent à l’apomorphine n’est pas indiqué pour lespatients ayant une réaction ‘on’ à la lévodopa accompagnée dedyskinésies ou dystonies sévères.

En association avec l’ondansetron (voir rubrique 4.5.).

Enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

L’apomorphine devra être administrée avec précaution aux patientsatteints de maladie rénale, pulmonaire ou cardiovasculaire, et aux personnessujettes aux nausées et aux vomissements.

Une prudence particulière est recommandée au début du traitement chez lessujets âgés et/ou les patients en mauvais état général.

Comme l'apomorphine risque de provoquer une hypotension, même en cas detraitement préalable par dompéridone, il faut être prudent chez les patientsatteints de maladie cardio-vasculaire ou les patients prenant des médicamentsvaso-actifs, tels les antihypertenseurs, et particulièrement chez les patientssouffrant déjà d’hypotension orthostatique.

L'apomorphine, particulièrement à doses élevées, pouvant causer uneprolongation de l’intervalle QT, une attention particulière est nécessairechez les patients traités ayant un risque de présenter de « torsades depointes ».

En cas d’utilisation en association avec la dompéridone, les facteurs derisque doivent être évalués soigneusement chez chaque patient. Cela doitêtre fait avant le début du traitement et pendant le traitement. Les facteursde risque importants comprennent les affections cardiaques sous-jacentes tellesque l'insuffisance cardiaque congestive, l’insuffisance hépatique sévère oules déséquilibres électrolytiques significatifs. De plus, un traitement ayantun effet possible sur l'équilibre électrolytique, le métabolisme par leCYP3A4 ou l'intervalle QT doit être évalué. La surveillance d'un effet surl'intervalle QTc est recommandée.

Un ECG doit être réalisé:

· avant le traitement par la dompéridone

· pendant la phase d'instauration du traitement

· lorsqu’il est cliniquement indiqué par la suite

Le patient doit être informé qu’il doit signaler les symptômescardiaques éventuels incluant palpitations, syncope, ou lipothymie. Ils doiventégalement signaler les modifications cliniques susceptibles d’entraîner unehypokaliémie telles que gastro-entérite ou instauration d'un traitementdiu­rétique.

Lors de chaque consultation, les facteurs de risque doivent êtreréévalués.

L'injection d’apomorphine est associée à l’apparition des lésionssous-cutanées. Ces effets sous-cutanés locaux peuvent parfois être atténuéspar la rotation des sites d'injection ou éventuellement par l'utilisation­d'ultrasons (le cas échéant) dans les zones présentant des nodules et desindurations.

Des cas d'anémie hémolytique ont été signalés chez les patients traitéspar lévodopa et apomorphine. Des examens hématologiques devront êtreréalisés à intervalles réguliers, en cas d'association de lévodopa àl'apomorphine.

La plus grande prudence est recommandée avant d'autres médicaments, enparticulier ceux avec une marge thérapeutique étroite (voirrubrique 4.5).

Des troubles neuropsychiatriques existent chez de nombreux patients au stadeavancé de la maladie de Parkinson. Il semble que pour certains patients,l’apo­morphine pourrait accentuer les troubles neuropsychiatri­ques. Ilconvient de faire très attention avant d’utiliser l’apomorphine chez cespatients.

Une somnolence a été rapportée lors du traitement par apomorphine et descas d’accès de sommeil d’apparition soudaine lors du traitement paragonistes dopaminergiques particulièrement chez les patients atteints demaladie de Parkinson. Les patients doivent être informés de la possibilité desurvenue de ces effets et ils doivent être avertis d’être prudents lors dela conduite automobile ou l'utilisation de machines pendant le traitementapo­morphine. Les patients ayant présenté une somnolence ne doivent pasconduire des véhicules ou utiliser des machines. Une réduction des doses ou unarrêt du traitement peut être envisagé.

Troubles du contrôle des impulsions

Les patients doivent être régulièrement suivis afin de contrôlerl’ap­parition de troubles du contrôle des impulsions. Les patients et lesproches ou le personnel soignant doivent être conscients du fait que dessymptômes comportementaux comme les troubles du contrôle des impulsionscom­prenant des problèmes de jeu pathologique, une libido augmentée,l’hy­persexualité, les dépenses et es achats compulsifs, les orgiesalimentaires et l’appétit compulsif peuvent apparaître chez les patientstraités aux agonistes dopaminergiques dont l’apomorphine. La réduction dudosage ou un arrêt du traitement doit être envisagé si le patient développede tels symptômes.

Chez certains patients traités par apomorphine, il a été observé des casde syndrome de dysrégulation dopaminergique (SDD). Le syndrome dedysrégulation dopaminergique (SDD) est un trouble de l’addiction résultanten une utilisation excessive du produit. Aussi, avant l’instauration dutraitement, les patients et les aidants doivent être avertis du risquepotentiel de survenue de ce type de syndrome.

DOPACEPTIN contient du métabisulfite de sodium et peut provoquer desréactions allergiques sévères et des bronchospasmes.

Ce médicament contenant moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par 10 ml desolution, il est essentiellement sans de sodium.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Les patients sélectionnés pour un traitement par apomorphine sontpratiquement tous traités par d’autres médicaments pour leur maladie deParkinson. Au début du traitement par apomorphine, il convient de surveillerl'ap­parition d'effets indésirables inhabituels ou de potentialisation del'effet thérapeutique.

Les neuroleptiques peuvent avoir un effet antagoniste avec l'apomorphine. Ilexiste une interaction potentielle entre la clozapine et l'apomorphine,ce­pendant la clozapine peut être utilisée pour réduire les symptômes decomplications neuropsychiatri­ques.

Si des neuroleptiques doivent être utilisés chez les patients atteints demaladie de Parkinson traités par agonistes dopaminergiques, on doit envisagerune réduction progressive de la dose d’apomorphine en cas d’administrationpar minipompe et/ou un pousse-seringue (des symptômes suggérant un syndromemalin des neuroleptiques ont été rapportés lors de l’arrêt brutal desdopaminergi­ques).

Les effets possibles de l'apomorphine sur les concentrations plasmatiquesd’au­tres médicaments n'ont pas été étudiés. Par conséquent, uneattention particulière est nécessaire lorsque l’apomorphine est associée àd'autres médicaments, notamment ceux dont le spectre thérapeutique estproche.

Antihypertenseurs et médicaments agissant sur le système cardiaque

Même si le traitement est associé à un traitement au dompéridone,l’a­pomorphine peut potentialiser les effets antihypertenseurs de cesmédicaments (cf. rubrique 4.4).

Il est recommandé d'éviter l'association d'apomorphine avec d'autresmédicaments qui allongent l'intervalle QT.

Des cas d’hypotensions sévère et de perte de conscience ont étérapportés lors d’une utilisation concomitante d’apomorphine avecl’ondansetron, par conséquent, l’utilisation concomitante d’apomorphineet d’ondansetron est contre-indiquée.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n’y a pas des données sur l'utilisation d'apomorphine chez la femmeenceinte.

Les données des études effectuées sur la reproduction animale n'ont pasmontré d'effets tératogènes, mais des doses materno-toxiques chez le ratpeuvent induire des troubles respiratoires chez le nouveau-né. Le risque dansl’espèce humain n'a pas été établi (voir rubrique 5.3).

DOPACEPTIN ne doit pas utilisée pendant la grossesse, sauf en cas denécessité clairement définie.

Allaitement

On ne sait pas si l'apomorphine est excrétée ou non dans le lait maternel.La décision de continuer ou d'interrompre l'allaitement, ou de continuer oud'interrompre le traitement avec DOPACEPTIN doit être fait en fonction dubénéfice de l'allaitement pour l'enfant et le bénéfice du traitement parDOPACEPTIN pour la mère.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

L'apomorphine a une influence mineure ou modérée sur l'aptitude despatients à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

Les patients traités à l'apomorphine présentent une somnolence et/ou desaccès de sommeil d’apparition soudaine doivent être informés qu'ils nedoivent pas conduire de véhicules ni exercer une activité (par exemplel’utili­sation des machines) ou une altération de la vigilance pourrait lesexposer eux-mêmes ou d’autres personnes à un risque d'accident grave ou dedécès, jusqu'à sa disparition (voir également rubrique 4.4).

4.8. Effets indésirables

Très fréquent : (≥1/10)

Fréquent : (≥1/100 à <1/10)

Peu fréquent : (≥1/1000 à <1/100)

Rare : (≥1/10 000 à <1/1000)

Très rare : (<1/10 000)

Fréquence indéterminée : (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponibles)

Affections hématologiques et du système lymphatique

Peu fréquents :

Des cas d’anémie hémolytique et de thrombocytopénie ont été signaléschez les patients traités à l’apomorphine.

Rares :

Des cas d’éosinophilie sont apparus dans certains cas rares pendant letraitement par apomorphine.

Affections du système immunitaire

Rares :

En raison de la présence de métabisulfite de sodium, des réactionsaller­giques (comprenant l’anaphylaxie et le bronchospasme) peuventsurvenir.

Affections psychiatriques

Très fréquent :

Hallucinations

Fréquents :

Des affections neuropsychiatriques (comprenant des épisodes de confusionlégère et passagère et des hallucinations visuelles) ont été observéesdurant le traitement par apomorphine.

Fréquence indéterminée :

Troubles du contrôle des impulsions :

Des problèmes de jeu pathologique, de libido augmentée,d’hy­persexualité, de dépenses ou d’achats compulsifs, des orgiesalimentaires et un appétit compulsif peuvent parfois être observés chez lespatients traités aux agonistes dopaminergiques comme l’apomorphine (cf.rubrique 4.4).

Agressivité, agitation.

Affections du système nerveux

Fréquents :

Au début du traitement, une sédation transitoire avec chaque dosed’apomorphine peut être rapportée; elle disparaît habituellement aprèsquelques semaines de traitement.

L’apomorphine peut entraîner une somnolence.

Vertiges/étou­rdissements ont été aussi rapportés.

Peu fréquents :

L’apomorphine peut induire une dyskinésie pendant les périodes « on »qui, dans certains cas, peut être sévère, et dans certains cas rares, mêmedéboucher sur l’arrêt du traitement.

L’apomorphine est associée à des épisodes d’endormissement soudain.(Cf. rubrique 4.4)

Fréquence indéterminée :

Syncope

Maux de tête

Affections vasculaires

Peu fréquents :

Des cas d’hypotension orthostatique sont rarement observés et sontgénéralement passagers (cf. rubrique 4.4)

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Fréquents :

Des cas de bâillements ont été rapportés pendant le traitement àl’apomorphine

Peu fréquents :

Des cas de difficultés respiratoires ont été rapportés.

Affections gastro-intestinales

Fréquents :

Nausées et vomissements, en particulier lors de la première initiation dutraitement à l’apomorphine, résultant généralement de l’omission de ladomperidone (cf. rubrique 4.2).

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Peu fréquents :

Des cas d’éruptions locales et généralisées ont été rapportés.

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Très fréquents :

La plupart des patients présentent des réactions au sited’adminis­tration, en particulier lorsque le produit est administré encontinu. Ces réactions peuvent comprendre des nodules sous-cutanés, des casd’induration, des érythèmes, une sensibilité et le panniculitis.Dif­férentes autres réactions locales (comme des irritations, desdémangeaisons, des ecchymoses et des douleurs) peuvent également êtrerencontrées.

Peu fréquents :

Des cas de nécrose et d’ulcération du site d’administration ont étérapportés.

Fréquence indéterminée :

Des cas d’œdèmes périphériques ont été rapportés.

Investigations

Fréquence indéterminée :

Des tests de Coombs positifs ont été rapportés chez les patients recevantun traitement à l’apomorphine.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet :<ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr..

4.9. Surdosage

Il n’existe que peu d’expérience clinique de surdosage à l'apomorphine­lorsque le produit est administré par cette voie d'administration. Lessymptômes de surdosage peuvent être traités empiriquement comme cela estsuggéré ci-dessous :

Des vomissements excessifs peuvent être traités avec par ladompéridone.

La dépression respiratoire peut être traitée par la naloxone.

Hypotension : prendre des mesures appropriées, par exemple relever les piedsdu lit.

La bradycardie peut être traitée par l'atropine.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Médicaments Antiparkinsoninens, Agonistesdopa­minergiques, code ATC : N04B C07.

Mécanisme d’action

L'apomorphine est un stimulant direct des récepteurs de la dopamine; etmême si elle présente des propriétés agonistes pour les récepteurs D1 et D2elle ne partage pas les voies de transport ou métaboliques de la lévodopa.

Même si chez les animaux de laboratoire, l’administration d'apomorphine­supprime la fréquence de décharge des cellules nigro-stratiales et, si àfaibles doses, elle produit une réduction de l'activité locomotrice (censéereprésenter l’inhibition pré-synaptique de la libération de dopamineendogène), son effet sur les troubles moteurs parkinsonien semble liée à uneaction sur les récepteurs post-synaptiques. Cet effet biphasique s’observeégalement chez l'homme.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Distribution et élimination

Après injection sous-cutanée d’apomorphine, la pharmacocinéti­quecorrespond à un modèle à deux compartiments, avec une demi-vie dedistribution de 5 (±1,1) minute et une demi-vie d'élimination de 33 (±3,9)minutes. La réponse clinique est bien corrélée aux concentration­sd'apomorphine dans le liquide céphalorachidien; la distribution de la substanceactive est la mieux décrite par un modèle à deux compartiments.

Absorption et métabolisme

L'apomorphine est absorbée rapidement et complètement à partir du tissusous-cutané, ce qui explique l’apparition rapide des effets cliniques (4 à12 minutes) et la durée d’action brève (environ 1 heure) s'explique par sadispersion rapide. Le métabolisme de l'apomorphine fait appel à laglucuro-conjugaison et la sulfono-conjugaison pour au moins dix pour cent dutotal ; aucune autre voie n'a été décrite.

5.3. Données de sécurité préclinique

Des études de toxicité par voie sous-cutanée à doses répétées ne fontétat d’aucun risque additionnel particulier pour l'homme, outre lesinformations incluses dans les rubriques du RCP.

Des études de génotoxicité in vitro ont démontré des un effetsmutagènes et clastogènes, dû la plupart du temps à des dérivés formés paroxydation de l'apomorphine. Cependant, l’apomorphine n’était pasgénotoxique dans les études réalisées in vivo.

Les effets de l'apomorphine sur la reproduction ont été investigués chezle rat. Dans cette espèce, l’apomorphine n’est pas tératogène mai il aété noté que des doses materno-toxiques peuvent produire une carence de soinsmaternels et des troubles respiratoire chez le nouveau-né.

Des études de carcinogénèse n’ont pas été réalisées.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Métabisulfite de sodium (E223), acide chlorhydrique (pour l'ajustement dupH), hydroxyde de sodium (pour l'ajustement du pH), eau pour préparationin­jectables.

6.2. Incompati­bilités

Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments, àl'exception de ceux mentionnés dans la rubrique 6.6.

6.3. Durée de conservation

Avant ouverture : 24 mois

Après la première ouverture : Une stabilité chimique et physique a étédémontrée pendant 15 jours à 25 °C.

D'un point de vue microbiologique, à moins que la méthode de l'ouverture etla manipulation ultérieure n’excluent le risque de contamination microbienne,le produit doit être utilisé immédiatement.

S’il n’est pas utilisé immédiatement, les durées et les conditions deconservation sont sous la responsabilité de l'utilisateur.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

Ne pas mettre au réfrigérateur, ni congeler.

Conserver les cartouches dans l'emballage extérieur à l'abri de lalumière.

Le produit doit être stocké dans les mêmes conditions après l'ouvertureet entre les utilisations.

Pour les conditions de conservation du médicament après premièreouverture, voir la rubrique 6.3

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Cartouches en verre transparent et incolore de type I fermées par unbouchon en caoutchouc bromobutyle et une capsule en aluminium avec joint encaoutchouc bromobutyle/po­lyisoprène synthétique contenant une solutioninjectable transparente

Chaque cartouche contient 3 ml de solution injectable.

Conditionnements groupés : 5, 10, 30, 2 × 5, 6 × 5 et 3 × 10cartouches de 3 ml placées dans un plateau en plastique moulé contenu dansune boite en carton.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Ne pas utiliser si la solution a viré au vert.

La solution doit être inspectée visuellement avant usage. Seule lessolutions translucides et incolores ou tirant légèrement vers la jaune etexemptes de particules visibles, dans des emballages intacts, doivent êtreutilisées.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

Eliminer chaque cartouche non complètement utilisée au maximum 15 joursaprès la première ouverture.

Les patients doivent être informés sur les moyens d’élimination­sécurisée des aiguilles après chaque injection.

Remarque: Ce pack ne contient PAS de stylo ni d’aiguilles.

Les cartouches de DOPACEPTIN 10 mg/ml, solution injectable en cartouche nedoivent être utilisées qu’avec le stylo D-mine et les aiguilles spécifiquestelles que décrites dans les instructions d’utilisation du stylo.

Description du stylo

· Une nouvelle aiguille doit être utilisée à chaque nouvelle injectionpour éviter toute contamination.

· Ne pas échanger ni prêter ses aiguilles ou son stylo.

· Avant d’utiliser DOPACEPTIN, le stylo et son manuel d’instruction­doivent être attentivement étudiés pour se familiariser avec leur correcteutili­sation.

· Si le stylo est abîmé ou ne fonctionne pas correctement (du fait dedéfauts mécaniques), veuillez consulter les instructions d’utilisation­du stylo.

Où et comment injecter DOPACEPTIN

· Lavez-vous tout d’abord les mains.

· Avant d’utiliser le stylo, munissez-vous de lingettes chirurgicales etd’une aiguille dans son étui protecteur.

· Les instructions contenues dans le manuel du stylo doivent êtrerespectées.

Préparation du stylo / changement de cartouche

Sortir le stylo de son étui et ôter le bouchon.

Retirer la gaine de la cartouche en le tournant dans le sens horaire.

Insérer une nouvelle cartouche dans la gaine de la cartouche.

Poussez la tige filetée complètement en arrière. Il est préférabled’u­tiliser le bout de votre doigt.

Poussez la gaine de la cartouche dans le boîtier et tourner à gauche dansle sens inverse des aiguilles d'une montre pour verrouiller.

Fixation de l'aiguille au stylo

Suivez les instructions pour l'utilisation de votre aiguille de stylo.Retirer le film protecteur.

Cliquez / tourner l'aiguille du stylo sur la gaine de la cartouche.

Retirez le capuchon de protection externe de l'aiguille. Gardez le capuchonde protection externe pour éliminer et jeter en toute sécurité l'aiguille dustylo après utilisation.

Retirer et jeter le capuchon de protection interne.

Amorçage / contrôle de fonctionnement

Tout air restant dans la cartouche doit être retiré avant utilisation.Sé­lectionner la dose test en tournant de sélecteur de dose. Vérifier la dosesélectionnée en regardant verticalement et non pas avec un certain angle surl'écran, de sorte que le symbole “S“ soit clairement affiché. Cette étapeest appelée «amorçage» et est importante car elle vous assure d'obtenir unedose complète lorsque vous utilisez le stylo.

Pour le contrôle de fonctionnement, tenir le stylo vers le haut et tapotezdoucement la gaine de la cartouche, pour que l'air atteigne le sommet.

Appuyez sur le bouton-poussoir.

Quelques gouttes de solution sortent de la pointe de l'aiguille du stylo. Siaucune goutte ne sort, répétez l'étape.

Réglage de la dose

Sélectionnez la dose requise en tournant le sélecteur de dose dans le senshoraire. Corriger la dose en tournant dans le sens inverse des aiguilles d'unemontre.

Injection

· À l'aide d'une lingette chirurgicale, la peau doit être nettoyée auniveau et autour du site d’injection.

· DOPACEPTIN doit être injecté dans l’abdomen ou sur la face extérieurdes cuisses sous la peau (sous-cutanée).

· Utilisez la technique d'injection recommandée par votre médecin et / ouprofessionnel de la santé.

Appuyez à fond sur le bouton-poussoir pour l'injection. Maintenez lebouton-poussoir à fond pendant l’injection du médicament. Une foisl’injection terminée, attendez 6 secondes, puis retirez lentement l'aiguilleet le stylo. Vous pouvez soit garder le bouton-poussoir enfoncé ou le relâcherpendant les 6 secondes. Vérifiez que l'écran est à la position „0,0“pour confirmer l’administration de la totalité de la dose.

· Le site d'injection doit être changé chaque fois que DOPACEPTIN estutilisé. Cela permettra de diminuer les risques d'avoir une réaction cutanéeau site d'injection. DOPACEPTIN ne doit pas être injecté dans une zone de peauqui est douloureuse, rouge, infectée ou abimée.

· Le stylo ne doit jamais être injecté directement dans une veine (parvoie intraveineuse) ou d'un muscle (intramusculaire).

Retrait de l'aiguille du stylo après chaque injection

L'aiguille doit être enlevée et jetée après chaque injection.

Fixez avec précaution le capuchon de protection externe sur l'aiguilledu stylo

Dévissez l'aiguille du stylo en tournant le capuchon extérieur dans le senshoraire et l’ôter correctement.

Optionnel:

Placez le capuchon de protection externe de l’aiguille du stylo dansl'encoche gauche appropriée de votre étui de transport. L'ouverture ducapuchon d'aiguille doit être dirigée vers le haut. Insérez délicatementl'a­iguille (attaché au stylo) dans l'ouverture du boitier. Sans tenir sur leboitier, appuyez fermement et tourner dans le sens antihoraire pour dévisserl'aiguille du stylo.

Fixer le capuchon du stylo après chaque utilisation.

· La cartouche reste dans le stylo.

· Une nouvelle cartouche peut être utilisée durant maximum 15 jours (pourplus d'informations voir rubrique 6.3. „Durée de conservation“)

· S'il n'y a pas assez de solution pour la prochaine dose, la cartouche doitêtre enlevée et jetée.

· Jetez l'aiguille en toute sécurité, tel que décrit dans lesinstructions pour l'utilisation du stylo.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

EVER NEURO PHARMA GMBH

OBERBURGAU 3

4866 UNTERACH

AUTRICHE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 300 719 2 2 : 5 cartouche(s) en verre de 3 ml

· 34009 300 719 3 9 : 10 cartouche(s) en verre 3 ml

· 34009 300 719 4 6 : boite de 10 (2 × 5) cartouche(s) en verre de3 ml

· 34009 300 719 5 3 : boite de 30 (6 × 5) cartouche(s) en verre de3 ml

· 34009 300 719 6 0 : boite de 30 (3 × 10) cartouche(s) en verre de3 ml

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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