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DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN CONTINU 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé - résumé des caractéristiques

Contient des substances actives :

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Résumé des caractéristiques - DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN CONTINU 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

DROSPIRENONE/ET­HINYLESTRADIOL MYLAN CONTINU 3 mg/0,02 mg, comprimépelliculé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Comprimés roses (comprimés actifs) :

Chaque comprimé pelliculé contient 0,02 mg d’éthinylestradiol et 3 mgde drospirénone.

Excipient à effet notoire : chaque comprimé pelliculé contient 44 mg delactose monohydraté.

Comprimés blancs (comprimés placebos) :

Les comprimés blancs ne contiennent pas de substances actives.

Excipient à effet notoire : chaque comprimé pelliculé contient 89,5 mg delactose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé.

Le comprimé actif est un comprimé pelliculé rose et rond.

Le comprimé placebo est un comprimé pelliculé blanc et rond.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Contraception orale.

La décision de prescrire DROSPIRENONE/ET­HINYLESTRADIOL MYLAN CONTINU doitêtre prise en tenant compte des facteurs de risque de la patiente, notammentses facteurs de risque de thrombo-embolie veineuse (TEV), ainsi que du risque deTEV associé à DROSPIRENONE/ ETHINYLESTRADIOL MYLAN CONTINU en comparaison auxautres Contraceptifs Hormonaux Combinés (CHC) (voir rubriques4.3 et 4­.4).

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Comment prendre DROSPIRENONE/ET­HINYLESTRADIOL MYLAN CONTINU 3 mg/0,02 mg,­comprimé pelliculé :

Les comprimés doivent être pris chaque jour, à peu près au même moment,éventu­ellement avec un peu de liquide, en respectant l'ordre indiqué sur laplaquette.

La prise des comprimés doit se faire de façon continue. Prendre uncomprimé chaque jour pendant 28 jours consécutifs.

Commencer la plaquette suivante le jour suivant la prise du dernier compriméde la plaquette précédente. Une hémorragie de privation débutegénéralement 2 ou 3 jours après avoir commencé la rangée des comprimésplacebos (dernière rangée) et il est possible qu'elle ne soit pas terminée aumoment d'entamer la plaquette suivante.

Modalités d’instauration du traitement par DROSPIRENONE/ET­HINYLESTRADIOL­MYLAN CONTINU 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé :

· Absence de contraception hormonale antérieure (le moisprécédent) :

La prise des comprimés doit commencer le 1er jour du cycle, c'est-à-dire lepremier jour des règles.

· Relais d'une méthode contraceptive estroprogestative (contraception oralecombinée / COC, anneau vaginal ou patch transdermique) :

Commencer le traitement par DROSPIRENONE/ET­HINYLESTRADIOL MYLAN CONTINU3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé de préférence le jour qui suit la prisedu dernier comprimé actif (dernier comprimé contenant les substances actives)de la précédente COC, ou au plus tard le jour qui suit la période habituelled’arrêt des comprimés, ou le jour suivant la prise du dernier compriméplacebo de la précédente COC.

En cas de relais d’un anneau vaginal ou d’un patch transdermique, prendrele 1er comprimé de DROSPIRENONE/ET­HINYLESTRADIOL MYLAN CONTINU3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé de préférence le jour du retrait, ou auplus tard le jour prévu pour la nouvelle pose.

· Relais d'une contraception progestative (pilule progestative seule, formeinjectable, implant), ou par un système intra-utérin (SIU) contenant unprogestatif :

Le relais peut être effectué chez la femme :

o à tout moment du cycle s'il s'agit d'une pilule progestative seule,

o le jour du retrait s'il s'agit d'un implant ou d'un SIU,

o ou le jour prévu pour l'injection suivante s'il s'agit d'une formeinjectable.

Dans tous les cas, il sera recommandé aux femmes d'utiliser une méthode decontraception mécanique complémentaire pendant les 7 premiers jours de prisede DROSPIRENONE/ ETHINYLESTRADIOL MYLAN CONTINU 3 mg/0,02 mg, comprimépelliculé.

· Après une interruption de grossesse au cours du premier trimestre :

Il est possible de commencer une contraception immédiatement chez cesfemmes. Dans ce cas, il n'est pas nécessaire d'utiliser une méthode decontraception complémentaire.

· Après un accouchement ou une interruption de grossesse au cours dudeuxième trimestre :

Il sera conseillé aux femmes de commencer la contraception entre le 21e etle 28e jour après l’accouchement ou l’interruption de grossesse audeuxième trimestre.. Si cette contraception est démarrée plus tardivement, illeur sera recommandé d'utiliser une méthode de contraception mécaniquecomplé­mentaire pendant les 7 premiers jours de traitement. Cependant, si desrapports sexuels ont déjà eu lieu, il convient de s'assurer de l'absence degrossesse avant le début de la prise du contraceptif oral estroprogestatif oud'attendre les premières règles.

En cas d'allaitement, voir rubrique 4.6.

Conduite à tenir en cas d'oubli d'un ou plusieurs comprimés :

L’oubli de comprimés de la dernière rangée de la plaquette correspond àl’oubli de comprimés placebos et n’a donc pas de réelle importance.Ce­pendant, les comprimés oubliés doivent être jetés pour éviter touteprolongation non-intentionnelle de la période sous placebo.

Les conseils suivants s’appliquent uniquement en cas d’oubli decomprimés actifs (c’est-à-dire de comprimés appartenant aux rangées 1 à3 de la plaquette).

Un retard de moins de 12 heures dans la prise d'un comprimé ne modifie pasl’efficacité contraceptive. Il sera conseillé aux femmes de prendre lecomprimé oublié immédiatement dès que cet oubli est constaté ; la prise descomprimés suivants s'effectuant à l'heure habituelle.

Si le retard est supérieur à 12 heures, la sécurité contraceptive peutêtre diminuée. En cas d'oubli de comprimés, les deux règles suivantesdoivent être connues car nécessaires pour choisir la conduite à tenir :

1. L’intervalle entre 2 plaquettes ne doit jamais dépasser7 jours ;

2. Sept jours de prise ininterrompue du traitement sont nécessaires afind’obtenir une inhibition correcte de l'axe hypothalamo-hypophyso-ovarien.

En conséquence, les conseils suivants pourront être donnés dans le cadrede la pratique quotidienne.

· Semaine 1 :

Il devra être demandé aux femmes de prendre le dernier comprimé oubliédès que l'oubli est constaté, même si cela implique la prise de deuxcomprimés en même temps.

Les comprimés suivants devront être pris à l'heure habituelle.

Une contraception mécanique complémentaire (préservatifs par exemple) estcependant nécessaire pendant les 7 jours suivants. Si des rapports sexuels onteu lieu au cours des 7 jours précédant l’oubli, il existe un risque degrossesse.

Le risque de grossesse est d'autant plus élevé que le nombre de comprimésoubliés est important ou que la date de l'oubli est proche du début de larangée des comprimés placebos.

· Semaine 2 :

Il devra être recommandé aux femmes de prendre le dernier comprimé oubliédès que l’oubli est constaté, même si cela implique la prise de deuxcomprimés en même temps.

Les comprimés suivants devront être pris à l'heure habituelle.

Si les comprimés ont été pris correctement au cours des 7 joursprécédant le premier comprimé oublié, aucune mesure contraceptive­complémentaire n'est nécessaire. Cependant, en cas d'oubli de plusieurscomprimés, il devra être recommandé aux femmes de prendre des précautionscom­plémentaires pendant 7 jours.

· Semaine 3 :

Le risque de diminution de l'activité contraceptive est maximal en raison dela proximité de la prise des 7 jours de comprimés placebos.

Il est cependant possible d'empêcher la diminution de l'effet contraceptifen ajustant comme suit les modalités de prise des comprimés :

o Si la femme a pris correctement tous les comprimés pendant les 7 joursprécédant l'oubli d'un comprimé, aucune mesure contraceptive complémentairen'est nécessaire. Il est possible de suivre l'un des 2 schémas de prisedécrits ci-dessous.

o Dans le cas contraire, il devra être recommandé aux femmes de suivre lepremier schéma de prise et d'utiliser une méthode contraceptive­complémentaire pendant les 7 jours suivants.

Schéma 1 :

Il sera recommandé aux femmes de prendre le dernier comprimé oublié dèsque cet oubli est constaté, même si deux comprimés doivent être pris enmême temps.

Les comprimés suivants sont ensuite pris à l'heure habituelle, jusqu'àavoir terminé les comprimés actifs de la plaquette. Les sept comprimés de ladernière rangée (comprimés placebos) ne doivent pas être pris. La plaquettesuivante doit être commencée immédiatement. Une hémorragie de privation estpeu probable avant la fin des comprimés actifs de la seconde plaquette, maisdes « spottings » ou des métrorragies peuvent être observées pendant ladurée de prise des comprimés.

Schéma 2 :

On peut alternativement conseiller à la femme d'interrompre la prise descomprimés actifs de la plaquette en cours. Elle devra alors prendre descomprimés de la dernière rangée (comprimés placebos) pendant 7 joursmaximum, incluant le nombre de jours où des comprimés ont été oubliés, etelle commencera ensuite la plaquette suivante.

Chez une femme ayant oublié de prendre un (des) comprimé(s), l'absenced'hé­morragie de privation durant la prise des comprimés placebos devra fairerechercher une éventuelle grossesse.

Conduite à tenir en cas de troubles gastro-intestinaux :

En cas de troubles gastro-intestinaux sévères (par exemple des vomissementsou une diarrhée), l'absorption d’un comprimé peut ne pas être complète ;des mesures contraceptives complémentaires doivent donc être prises.

Si des vomissements se produisent dans les 3–4 heures suivant la prised’un comprimé actif, un nouveau comprimé doit être pris en remplacementdès que possible. Le nouveau comprimé doit être pris si possible dans les12 heures qui suivent l’heure habituelle de prise.

Si plus de 12 heures se sont écoulées, les mêmes consignes que cellesdonnées pour les oublis de comprimés doivent s’appliquer (voir rubrique 4.2.« Conduite à tenir en cas d’oubli d’un ou plusieurs comprimés »).

Si la femme ne veut pas modifier le calendrier normal de prise descomprimés, elle doit prendre le(s) comprimé(s) supplémentaire(s) à partird’une autre plaquette.

Comment retarder les règles ?

La survenue des règles peut être retardée en commençant une nouvelleplaquette de DROSPIRENONE/ET­HINYLESTRADIOL MYLAN CONTINU 3 mg/0,02 mg,­comprimé pelliculé sans prendre des comprimés placebos de la plaquetteen cours.

Les règles peuvent être retardées jusqu'à la fin des comprimés actifs dela seconde plaquette si nécessaire.

Pendant cette période, des métrorragies ou des « spottings » peuvent seproduire.

DROSPIRENONE/ET­HINYLESTRADIOL MYLAN CONTINU 3 mg/0,02 mg, comprimépelliculé peut ensuite être repris normalement après la prise des comprimésplacebos.

Il est possible de décaler la survenue des règles à un autre jour de lasemaine en raccourcissant la durée de la prise des comprimés placebos dunombre de jours nécessaires.

Comme pour un retard de règles, plus l'intervalle est court, plus le risqued'absence d'hémorragie de privation et de survenue de métrorragies ou de «spottings » lors de la prise des comprimés de la plaquette suivante estimportant.

Informations supplémentaires concernant les populationspar­ticulières :

Population pédiatrique

DROSPIRENONE/ET­HINYLESTRADIOL MYLAN CONTINU 3 mg/0,02 mg, comprimépelliculé est indiqué uniquement après l’apparition des premièresrègles.

Patientes âgées

DROSPIRENONE/ET­HINYLESTRADIOL MYLAN CONTINU 3 mg/0,02 mg, comprimépelliculé n’est pas indiqué après la ménopause.

Patientes atteintes d’insuffisance hépatique

DROSPIRENONE/ET­HINYLESTRADIOL MYLAN CONTINU 3 mg/0,02 mg, comprimépelliculé est contre‑indiqué chez les femmes ayant une affection hépatiquesévère (voir également les rubriques 4.3 et 5.2).

Patientes atteintes d’insuffisance rénale

DROSPIRENONE/ET­HINYLESTRADIOL MYLAN CONTINU 3 mg/0,02 mg, comprimépelliculé est contre‑indiqué chez les femmes ayant une insuffisance rénalesévère ou une insuffisance rénale aiguë (voir également les rubriques4.3 et 5­.2).

Voie d'administration :

Voie orale.

4.3. Contre-indications

Les contraceptifs hormonaux combinés (CHC) ne doivent pas être utilisésdans les situations suivantes.

En cas de survenue pour la première fois de l'une de ces pathologies lors dela prise d'un CHC, interrompre immédiatement le traitement :

· Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1

· Présence ou risque de thrombo-embolie veineuse (TEV) :

o Thrombo-embolie veineuse – présence de TEV (patiente traitée par desanticoagulants) ou antécédents de TEV (p. ex. thrombose veineuse profonde[TVP] ou embolie pulmonaire [EP]) ;

o Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolieveineuse, telle qu’une résistance à la protéine C activée (PCa) (y comprisune mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, undéficit en protéine C, un déficit en protéine S ;

o Intervention chirurgicale majeure avec immobilisation prolongée (voirrubrique 4.4) ;

o Risque élevé de thrombo-embolie veineuse dû à la présence demultiples facteurs de risque (voir rubrique 4.4).

· Présence ou risque de thrombo-embolie artérielle (TEA) :

o Thrombo-embolie artérielle – présence ou antécédents dethrombo-embolie artérielle (p. ex. infarctus du myocarde [IM]) ou de prodromes(p. ex. angine de poitrine) ;

o Affection cérébrovasculaire – présence ou antécédents d’accidentvas­culaire cérébral (AVC) ou de prodromes (p. ex. accident ischémiquetran­sitoire [AIT]) ;

o Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolieartérielle, telle qu’une hyperhomocysté­inémie ou la présenced’anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulantlu­pique) ;

o Antécédents de migraine avec signes neurologiques focaux ;

o Risque élevé de thrombo-embolie artérielle dû à la présence demultiples facteurs de risque (voir rubrique 4.4) ou d’un facteur de risquesévère tel que :

§ diabète avec symptômes vasculaires,

§ hypertension artérielle sévère,

§ dyslipoprotéinémie sévère,

· Affection hépatique sévère ou antécédent d'affection hépatiquesévère, en l'absence de normalisation des tests fonctionnelshé­patiques ;

· Insuffisance rénale sévère ou aiguë ;

· Tumeur hépatique (bénigne ou maligne) évolutive ou ancienne ;

· Tumeur maligne hormono-dépendante connue ou suspectée (exemple : organesgénitaux ou seins) ;

· Saignements vaginaux d'origine inconnue.

L’utilisation concomitante de DROSPIRENONE/ET­HINYLESTRADIOL MYLAN CONTINUavec les médicaments contenant de l’ombitasvir/pa­ritaprevir/ri­tonavir etdasabuvir ou des médicaments contenant l’association­glécaprévir/pi­brentasvir est contre-indiquée (voir rubriques 4.4 etsection 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales :

Si la patiente présente l’un des troubles ou l’un des facteurs de risquementionnés ci-dessous, la pertinence du traitement parDROSPIRENO­NE/ETHINYLESTRA­DIOL MYLAN CONTINU doit être discutéeavec elle.

En cas d’aggravation ou de survenue de l’un de ces troubles ou facteursde risque, la nécessité d’interrompre l’utilisation deDROSPIRENONE/ET­HINYLESTRADIOL MYLAN CONTINU doit être discutée entre lemédecin et la patiente.

En cas de survenue ou de suspicion de TEV ou de TEA, la contraception oralecombinée doit être interrompue. Si un traitement anti-coagulant est initié,une autre méthode contraceptive appropriée doit être instaurée, en raison dupotentiel tératogène du traitement anti-coagulant (dérivéscouma­riniques).

Troubles circulatoires

· Risque de thrombo-embolie veineuse (TEV)

Le risque de TEV est augmenté chez les femmes qui utilisent un contraceptifhor­monal combiné (CHC) en comparaison aux femmes qui n’en utilisent pas. LesCHC contenant du lévonorgestrel, du norgestimate ou de la noréthistérone sontassociés au risque de TEV le plus faible. Le risque de TEV associé aux autresCHC, tels que DROSPIRENONE/ET­HINYLESTRADIOL MYLAN CONTINU, peut êtrejusqu’à deux fois plus élevé. La décision d’utiliser tout autre CHC queceux associés au risque de TEV le plus faible doit être prise uniquementaprès concertation avec la patiente afin de s’assurer qu’elle comprend lerisque de TEV associé à DROSPIRENONE/ ETHINYLESTRADIOL MYLAN CONTINU,l’influence de ses facteurs de risque actuels sur ce risque et le fait que lerisque de TEV est maximal pendant la première année d’utilisation. Certainesdonnées indiquent également une augmentation du risque lors de la reprised’un CHC après une interruption de 4 semaines ou plus.

Parmi les femmes qui n’utilisent pas de CHC et qui ne sont pas enceintes,environ 2 sur 10 000 dévelop­peront une TEV sur une période d’un an.Cependant, chez une femme donnée, le risque peut être considérablement plusélevé, selon les facteurs de risque qu’elle présente (voir ci-dessous).

On estime1 que sur 10 000 femmes qui utilisent un CHC contenant de ladrospirénone, 9 à 12 développeront une TEV sur une période d’un an ; cenombre est à comparer à celui d’environ 62 chez les femmes qui utilisent unCHC contenant du lévonorgestrel.

Dans les deux cas, le nombre de TEV par année est inférieur à celuiattendu pendant la grossesse ou en période post-partum.

La TEV peut être fatale dans 1 à 2 % des cas.

1 Ces incidences ont été estimées à partir de l’ensemble des donnéesdes études épidémiologiques, en s’appuyant sur les risques relatifs liésaux différents CHC en comparaison aux CHC contenant du lévonorgestrel.

2 Point central de l’intervalle de 5–7 pour 10 000 années-femmes surla base d’un risque relatif, pour les CHC contenant du lévonorgestrel parrapport à la non-utilisation d’un CHC, d’environ 2,3 à 3,6

Nombre de cas de TEV pour 10 000 femmes sur une période d’un an

De façon extrêmement rare, des cas de thrombose ont été signalés chezdes utilisatrices de CHC dans d’autres vaisseaux sanguins, p. ex. les veineset artères hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes.

Facteurs de risque de TEV

Le risque de complications thrombo-emboliques veineuses chez lesutilisatrices de CHC peut être considérablement accru si d’autres facteursde risque sont présents, en particulier si ceux-ci sont multiples (voir letableau ci-dessous).

DROSPIRENONE/ET­HINYLESTRADIOL MYLAN CONTINU est contre-indiqué chez lesfemmes présentant de multiples facteurs de risque, ceux-ci les exposant à unrisque élevé de thrombose veineuse (voir rubrique 4.3). Lorsqu’une femmeprésente plus d’un facteur de risque, il est possible que l’augmentation durisque soit supérieure à la somme des risques associés à chaque facteur prisindividue­llement – dans ce cas, le risque global de TEV doit être pris encompte. Si le rapport bénéfice/risque est jugé défavorable, le CHC ne doitpas être prescrit (voir rubrique 4.3).

Tableau : Facteurs de risque de TEV

Facteur de risque

Commentaire

Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m²)

L’élévation de l’IMC augmente considérablement le risque.

Ceci est particulièrement important à prendre en compte si d’autresfacteurs de risque sont présents.

Immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, touteintervention chirurgicale sur les jambes ou le bassin, neurochirurgie outraumatisme ma­jeur

Remarque : l’immobilisation temporaire, y compris les trajets aériens >4 heures, peut également constituer un facteur de risque de TEV, enparticulier chez les femmes présentant d’autres facteurs de risque

Dans ces situations, il est conseillé de suspendre l’utilisation de lapilule (au moins quatre semaines à l’avance en cas de chirurgie programmée)et de ne reprendre le CHC que deux semaines au moins après la complèteremobi­lisation. Une autre méthode de contraception doit être utilisée afind’éviter une grossesse non désirée.

Un traitement anti-thrombotique devra être envisagé siDROSPIRENONE/ET­HINYLESTRADIOL MYLAN CONTINU n’a pas été interrompu àl’avance.

Antécédents familiaux (thrombo-embolie veineuse survenue dans la fratrie ouchez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant50 ans)

En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra êtreadressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernantl’u­tilisation de CHC

Autres affections médicales associées à la TEV

Cancer, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique,maladies inflammatoires chroniques intestinales (maladie de Crohn ou rectocolitehé­morragique) et drépanocytose

Âge

En particulier au-delà de 35 ans

Il n’existe aucun consensus quant au rôle éventuel joué par les variceset les thrombophlébites superficielles dans l’apparition ou la progressiond’une thrombose veineuse.

L’augmentation du risque de thrombo-embolie pendant la grossesse, et enparticulier pendant les 6 semaines de la période puerpérale, doit être priseen compte (pour des informations concernant « Grossesse et allaitement », voirrubrique 4.6).

Symptômes de TEV (thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire)

Les femmes doivent être informées qu’en cas d’apparition de cessymptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquerqu’elles utilisent un CHC. Les symptômes de la thrombose veineuse profonde(TVP) peuvent inclure :

· gonflement unilatéral d’une jambe et/ou d’un pied ou le long d’uneveine de la jambe ;

· douleur ou sensibilité dans une jambe, pouvant n’être ressentiequ’en position debout ou lors de la marche ;

· sensation de chaleur, rougeur ou changement de la coloration cutanée dela jambe affectée.

Les symptômes de l’embolie pulmonaire (EP) peuvent inclure :

· apparition soudaine et inexpliquée d’un essoufflement ou d’uneaccélération de la respiration ;

· toux soudaine, pouvant être associée à une hémoptysie ;

· douleur thoracique aiguë ;

· étourdissements ou sensations vertigineuses sévères ;

· battements cardiaques rapides ou irréguliers.

Certains de ces symptômes (p. ex. « essoufflement », « toux ») ne sontpas spécifiques et peuvent être interprétés à tort comme des signesd’événements plus fréquents ou moins sévères (infections respiratoires,p­. ex.).

Les autres signes d’une occlusion vasculaire peuvent inclure : douleursoudaine, gonflement et coloration légèrement bleutée d’uneextrémité.

Si l’occlusion se produit dans l’œil, les symptômes peuvent débutersous la forme d’une vision trouble indolore pouvant évoluer vers une perte dela vision. Dans certains cas, la perte de la vision peut survenir presqueimmédi­atement.

· Risque de thrombo-embolie artérielle (TEA)

Des études épidémiologiques ont montré une association entrel’utilisation de CHC et l’augmentation du risque de thrombo-embolieartérielle (infarctus du myocarde) ou d’accident cérébrovasculaire (p. ex.accident ischémique transitoire, AVC). Les événements thrombo-emboliquesartériels peuvent être fatals.

Facteurs de risque de TEA

Le risque de complications thrombo-emboliques artérielles ou d’accidentcéré­brovasculaire chez les utilisatrices de CHC augmente avec la présence defacteurs de risque (voir le tableau).

DROSPIRENONE/ET­HINYLESTRADIOL MYLAN CONTINU est contre-indiqué chez lesfemmes présentant un facteur de risque sévère ou de multiples facteurs derisque de TEA qui les exposent à un risque élevé de thrombose artérielle(voir rubrique 4.3). Lorsqu’une femme présente plus d’un facteur de risque,il est possible que l’augmentation du risque soit supérieure à la somme desrisques associés à chaque facteur pris individuellement – dans ce cas, lerisque global doit être pris en compte. Si le rapport bénéfice/risque estjugé défavorable, le CHC ne doit pas être prescrit (voir rubrique 4.3).

Tableau : Facteurs de risque de TEA

Facteur de risque

Commentaire

Âge

En particulier au-delà de 35 ans

Tabagisme

Il doit être conseillé aux femmes de ne pas fumer si elles souhaitentutiliser un CHC. Il doit être fortement conseillé aux femmes de plus de35 ans qui continuent de fumer d’utiliser une méthode de contraception­différente.

Hypertension artérielle

Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2)

L’élévation de l’IMC augmente considérablement le risque.

Ceci est particulièrement important à prendre en compte chez les femmesprésentant d’autres facteurs de risque.

Antécédents familiaux (thrombo-embolie artérielle survenue dans la fratrieou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant50 ans)

En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra êtreadressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernantl’u­tilisation de CHC.

Migraine

L’accroissement de la fréquence ou de la sévérité des migraines lors del’utilisation d’un CHC (qui peut être le prodrome d’un événementcéré­brovasculaire) peut constituer un motif d’arrêt immédiat du CHC.

Autres affections médicales associées à des événements indésirablesvas­culaires

Diabète, hyperhomocysté­inémie, valvulopathie cardiaque et fibrillationau­riculaire, dyslipoprotéinémie et lupus érythémateux disséminé

Symptômes de TEA

Les femmes doivent être informées qu’en cas d’apparition de cessymptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquerqu’elles utilisent un CHC.

Les symptômes d’un accident cérébrovasculaire peuvent inclure :

· apparition soudaine d’un engourdissement ou d’une faiblesse du visage,d’un bras ou d’une jambe, en particulier d’un côté du corps ;

· apparition soudaine de difficultés à marcher, de sensationsver­tigineuses, d’une perte d’équilibre ou de coordination ;

· apparition soudaine d’une confusion, de difficultés à parler ou àcomprendre ;

· apparition soudaine de difficultés à voir d’un œil ou des deuxyeux ;

· céphalée soudaine, sévère ou prolongée, sans cause connue ;

· perte de conscience ou évanouissement avec ou sans crise convulsive.

Des symptômes temporaires suggèrent qu’il s’agit d’un accidentischémique transitoire (AIT).

Les symptômes de l’infarctus du myocarde (IM) peuvent inclure :

· douleur, gêne, pression, lourdeur, sensation d’oppression oud’encombrement dans la poitrine, le bras ou sous le sternum ;

· sensation de gêne irradiant vers le dos, la mâchoire, la gorge, le bras,l’estomac ;

· sensation d’encombrement, d’indigestion ou de suffocation ;

· transpiration, nausées, vomissements ou sensations vertigineuses ;

· faiblesse, anxiété ou essoufflement extrêmes ;

· battements cardiaques rapides ou irréguliers.

Cancers :

Certaines études épidémiologiques suggèrent que les contraceptifs orauxcombinés pourraient être associés à une augmentation du risque de cancer ducol de l'utérus chez les utilisatrices de COC à long terme (> 5 ans). Iln'est cependant pas établi si ces pathologies sont dues à d'autres facteurscomme le comportement sexuel et le papillomavirus humain (HPV).

Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques a conclu qu’il existeune légère augmentation du risque relatif (RR = 1,24) de cancer du sein chezles femmes sous contraception orale combinée. Cette majoration du risquedisparaît progressivement au cours des 10 ans qui suivent l’arrêt d'unecontraception orale combinée.

Le cancer du sein étant rare chez les femmes de moins de 40 ans, le nombreplus élevé de cancers diagnostiqués chez les utilisatrices habituelles ounouvelles utilisatrices d'une contraception orale combinée reste faible parrapport au risque global de cancer du sein.

Ces études ne permettent pas d'établir une relation de causalité. Il estpossible que, chez les utilisatrices de contraception orale combinée, cetteaugmentation du risque soit due à un diagnostic plus précoce du cancer dusein, aux effets biologiques de cette contraception ou à l'association desdeux. Les cancers du sein diagnostiqués chez les utilisatrices ont tendance àêtre moins évolués cliniquement par rapport à ceux diagnostiqués chez desfemmes n'en ayant jamais utilisé.

Dans de rares cas, des tumeurs bénignes du foie, et dans de plus rares casencore, des tumeurs malignes du foie ont été rapportées chez desutilisatrices de contraceptifs oraux combinés.

Dans des cas isolés, ces tumeurs ont conduit à des hémorragiesintra-abdominales mettant en jeu le pronostic vital. Chez les femmes souscontraceptifs oraux combinés, la survenue de douleurs sévères de la partiesupérieure de l'abdomen, d'augmentation du volume du foie ou de signesd'hémorragie intra-abdominale doit faire évoquer une tumeur hépatique.

L’utilisation de contraceptifs oraux combinés plus fortement dosés(50 µg éthinylestradiol) diminue le risque de cancer de l’endomètre et del’ovaire. Ceci demande à être confirmé avec les contraceptifs orauxcombinés plus faiblement dosés.

Autres pathologies :

DROSPIRENONE/ET­HINYLESTRADIOL MYLAN CONTINU contient un progestatif qui estun antagoniste de l'aldostérone ayant des propriétés d'épargne potassique.Dans la plupart des cas, aucune augmentation de la kaliémie n'est attendue.Cependant, dans une étude clinique, une augmentation modérée nonsignificative de la kaliémie a été observée chez des patientes présentantune insuffisance rénale légère à modérée lors de la prise concomitante dedrospirénone et de médicaments épargneurs de potassium. De ce fait, il estrecommandé de vérifier la kaliémie lors du premier cycle du traitement chezles patientes présentant une insuffisance rénale pour lesquelles la kaliémieest située dans la limite supérieure à la normale avant traitement, enparticulier en cas de prise associée de médicaments épargneurs de potassium(voir également rubrique 4.5).

Chez les femmes atteintes d'hypertrigly­céridémie ou ayant desantécédents familiaux d'hypertrigly­céridémie, un risque accru depancréatite peut survenir en cas d'utilisation d'une contraception oralecombinée.

Une augmentation modérée de la pression artérielle a été observée chezde nombreuses femmes sous contraception orale combinée : rarement cliniquementsig­nificative. Une interruption immédiate de la contraception orale combinéen’est justifiée que dans ces rares cas.

La persistance de chiffres tensionnels élevés ou le non contrôle deschiffres tensionnels par un traitement antihypertenseur chez une femmehypertendue prenant une contraception orale combinée doit faire interromprecelle-ci.

Cette contraception pourra éventuellement être reprise après normalisationdes chiffres tensionnels par un traitement antihypertenseur.

La survenue ou l'aggravation des pathologies suivantes a été observée aucours de la grossesse ou chez des femmes prenant des contraceptifs orauxcombinés, bien que la responsabilité des estroprogestatifs n'ait pu êtreétablie : ictère et/ou prurit dû à une cholestase, lithiase biliaire,porphyrie, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytico-urémique,chorée de Sydenham, herpès gravidique, hypoacousie par otosclérose.

Chez les femmes présentant un angioedème héréditaire, les estrogènesexogènes peuvent induire ou aggraver des symptômes d’angioedème.

La survenue d'anomalies hépatiques aiguës ou chroniques peut nécessiterl'arrêt des contraceptifs jusqu'à la normalisation des paramètreshépa­tiques.

La récidive d'un ictère cholestatique et/ou d'un prurit liés à unecholestase survenue au cours d'une grossesse précédente ou de la priseantérieure d'hormones stéroïdiennes doit faire arrêter les contraceptifsoraux combinés.

Les contraceptifs oraux combinés peuvent avoir un effet sur la résistancepérip­hérique à l'insuline et la tolérance au glucose ; il n'est cependantpas obligatoire de modifier le traitement chez des diabétiques utilisant unecontraception orale combinée faiblement dosée (contenant moins de 0,05 mgd'éthi­nylestradiol). Les femmes diabétiques doivent cependant êtreétroitement surveillées, en particulier lors de l'instauration d'unecontraception orale combinée.

Des cas d'aggravations d'épilepsie, de maladie de Crohn et de rectocolitehé­morragique ont été observés sous contraceptifs oraux combinés.

Un chloasma peut survenir occasionnellement, en particulier chez les femmesayant des antécédents de chloasma gravidique. Les femmes ayant uneprédisposition au chloasma sous contraceptifs oraux combinés doivent éviterde s'exposer au soleil ou aux rayons ultra-violets.

L’état dépressif et la dépression sont des effets indésirables bienconnus liés à l’utilisation de contraceptifs hormonaux (voir rubrique 4.8).La dépression peut être grave et constitue un facteur de risque bien connu decomportement suicidaire et de suicide. Il convient de conseiller aux femmes decontacter leur médecin en cas de changements d’humeur et de symptômesdépres­sifs, y compris peu de temps après le début du traitement.

Elévations de l’ALAT

Au cours d’essais cliniques avec des patients traités pour des infectionsliées au virus de l'hépatite C (VHC) avec des médicaments contenant del’ombitasvir / paritaprevir / ritonavir et dasabuvir avec ou sans ribavirine,des élévations des transaminases (ALAT) supérieures à 5 fois la limitesupérieure de la normale (LSN) ont été constatées plus fréquemment chez lesfemmes prenant des médicaments contenant de l'éthinylestradiol, comme lescontraceptifs hormonaux combinés (CHC) De plus, également chez des patientstraités par glécaprévir/pi­brentasvir, des élévations des ALAT ont étéobservées chez les femmes utilisant des médicaments contenant del'éthinyles­tradiol, tels que les CHC (voir rubriques 4.3 et 4.5).

Consultation/examen médical :

Avant l’instauration ou la reprise d’un traitement parDROSPIRENO­NE/ETHINYLESTRA­DIOL MYLAN CONTINU, une recherche complète desantécédents médicaux (y compris les antécédents familiaux) doit êtreeffectuée et la présence d’une grossesse doit être exclue. La pressionartérielle doit être mesurée et un examen physique doit être réalisé, enayant à l’esprit les contre-indications (voir rubrique 4.3) et les mises engarde (voir rubrique 4.4). Il est important d’attirer l’attention despatientes sur les informations relatives à la thrombose veineuse etartérielle, y compris le risque associé à DROSPIRENONE/ET­HINYLESTRADIOL­MYLAN CONTINU comparé à celui associé aux autres CHC, les symptômes de laTEV et de la TEA, les facteurs de risque connus et la conduite à tenir en casde suspicion de thrombose.

Il doit également être indiqué aux patientes de lire attentivement lanotice et de suivre les conseils fournis. La fréquence et la nature des examensdoivent être définies sur la base des recommandations en vigueur et adaptéesà chaque patiente.

Les patientes doivent être averties que les contraceptifs hormonaux neprotègent pas contre l’infection par le VIH (SIDA) et les autres maladiessexue­llement transmissibles.

Diminution de l'efficacité :

L'efficacité d'une COC peut être diminuée en cas d'oubli de comprimés(voir rubrique 4.2), de troubles gastro-intestinaux (voir rubrique 4.2) durantla prise de comprimé actif ou de prise concomitante de certains traitements(voir rubrique 4.5).

Troubles du cycle :

Des saignements irréguliers (« spottings » ou métrorragies) peuventsurvenir avec tous les contraceptifs oraux combinés, en particulier au coursdes premiers mois. Ces saignements irréguliers seront considérés commesignificatifs uniquement s'ils persistent après environ 3 cycles.

Si les saignements irréguliers persistent ou surviennent après des cyclesréguliers, une recherche étiologique non hormonale doit alors être effectuée; des examens diagnostiques appropriés doivent être pratiqués afin d'exclureune tumeur maligne ou une grossesse. Ces examens peuvent comporter uncuretage.

Chez certaines femmes, les hémorragies de privation peuvent ne pas survenirdurant la prise des comprimés placebos. Si la contraception orale combinée aété suivie telle que décrite dans la rubrique 4.2, il est peu probable que lafemme soit enceinte. Cependant, si la contraception orale combinée n'a pasété suivie correctement avant l'absence de la première hémorragie deprivation ou si deux hémorragies de privation successives ne se produisent pas,il convient de s'assurer de l'absence de grossesse avant de poursuivre cettecontraception.

DROSPIRENONE/ET­HINYLESTRADIOL MYLAN CONTINU 3 mg/0,02 mg, comprimépelliculé contient du lactose et du sodium.

Chaque comprimé rose de ce médicament contient 44 mg de lactose et chaquecomprimé blanc contient 89,5 mg de lactose.

Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total enlactase ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladieshéré­ditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium par comprimé (23 mg),c’est à dire essentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

NB: l'information relative à la prescription des médicaments associés doitêtre consultée pour identifier toute interaction éventuelle.

· Effets d'autres médicaments sur DROSPIRENONE/ET­HINYLESTRADIOL MYLANCONTINU 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé :

Des interactions peuvent se produire avec des médicaments inducteurs desenzymes hépatiques, ce qui peut induire une augmentation de la clairance deshormones sexuelles et pouvant entraîner des métrorragies et/ou conduire àl'échec de la contraception.

Conduite à tenir L’induction enzymatique peut déjà s’observer au boutde quelques jours de traitement. L’induction enzymatique maximale estgénéralement observée en quelques semaines. Après l’arrêt du traitement,l’in­duction enzymatique peut persister environ 4 semaines.

Courte durée de traitement

Les femmes prenant un traitement avec des médicaments inducteursenzy­matiques doivent utiliser temporairement une méthode contraceptive­mécanique ou une autre méthode de contraception, en plus de leur contraceptionorale. La méthode contraceptive mécanique doit être utilisée pendant toutela durée du traitement concomitant et pendant 28 jours qui suivent l’arrêtdu traitement. Si l'administration du traitement concomitant va au-delà descomprimés actifs de la plaquette du contraceptif oral en cours, les comprimésplacebos doivent être jetés et la plaquette suivante commencéeimmé­diatement.

Traitement long terme

Chez les femmes prenant un traitement à long terme par des substancesactives ayant une action inductrice sur les enzymes hépatiques, une autreméthode de contraception fiable, non hormonale est recommandée.

Les interactions suivantes ont été rapportées dans la littérature :

· Médicaments augmentant la clairance des contraceptifs oraux combinés(efficacité diminuée des contraceptifs oraux combinés par inductionenzy­matique) :

Barbituriques, bosentan, carbamazepine, phénytoïne, primidone, rifampicineet les médicaments contre le VIH (par exemple ritonavir, névirapine,efa­virenz) et aussi de façon possible avec felbamate, griséofulvine,ox­carbazépine, topiramate et les préparations contenant du millepertuis(Hy­pericum perforatum).

· Médicaments ayant un effet variable sur la clairance des contraceptifsoraux combinés :

En cas de co-administration avec les contraceptifs oraux combinés, denombreuses associations d’inhibiteur de protéase VIH et d’inhibiteur nonnucléosides de la transcriptase inverse, incluant les associations desinhibiteurs du VHC peuvent augmenter ou diminuer les concentrations plasmatiquesdes œstrogènes et des progestatifs. L’effet de ces modifications peut êtrecliniquement significatif dans certains cas.

Par conséquent, les informations de prescription de médicaments contre leVIH/VHC doivent être consultées pour identifier des interactions potentielleset les recommandations correspondantes. En cas de doute, une méthode decontraception mécanique doit être utilisée par les femmes sous traitementavec un inhibiteur non nucléoside de la transcriptase inverse ou un inhibiteurde la protéase.

· Médicaments diminuant la clairance des contraceptifs oraux combinés(inhi­biteurs enzymatiques) :

La pertinence clinique des interactions potentielles avec les inhibiteursen­zymatiques reste inconnue.

L’administration concomitante d’inhibiteurs puissants du CYP3A4 peutaugmenter les concentrations plasmatiques de l’œstrogène ou du progestatifou des deux.

Dans une étude à doses multiples avec une association drospirénone(3 mg/jou­r) / éthinylestradiol (0,02 mg/jour), la co-administration dekétoconazole, puissant inhibiteur du CYP3A4, pendant 10 jours a augmentél’ASC (0–24h) de drospirénone et d’éthinylestradiol de 2,7 fois et de1,4 fois respectivement.

Il a été démontré que des doses d’étoricoxib de 60 à 120 mg/jourau­gmentent les concentrations plasmatiques de l’éthinylestradiol de 1,4 à1,6 fois respectivement, lorsqu’elles sont prises en association avec uncontraceptif hormonal combiné contenant 0,035 mg d’éthinylestradiol.

· Effets de DROSPIRENONE/ET­HINYLESTRADIOL MYLAN CONTINU 3 mg/0,02 mg,­comprimé pelliculé sur d'autres médicaments :

Les contraceptifs oraux peuvent modifier le métabolisme de certaines autressubstances actives. Les concentrations plasmatiques et tissulaires peuvent doncêtre soit augmentées (ex: ciclosporine) ou diminuées (ex: lamotrigine).

Chez des femmes volontaires, des études d'interaction in vivo réaliséesavec l'oméprazole, la simvastatine et le midazolam comme marqueur, ont montréqu'une interaction cliniquement pertinente de la drospirérone à des doses de3 mg avec le métabolisme du cytochrome P450 d'autres médicaments était peuprobable.

Les données cliniques suggèrent que l’éthinylestradiol inhibe laclairance des substrats du CYP1A2 conduisant à une augmentation faible (parexemple, la théophylline) ou modérée (par exemple, la tizanidine) de leurconcentration plasmatique.

Interactions pharmacodynamiques

L'utilisation concomitante de médicaments contenant de l'ombitasvir /paritaprevir / ritonavir et dasabuvir, avec ou sans ribavirine, oul’association glécaprévir / pibrentasvir peut augmenter le risqued'élévation des transaminases ALAT (voir rubriques 4.3 et 4.4).

Par conséquent, les utilisatrices de DROSPIRENONE / ETHINYLESTRADIOL MYLANCONTINU doivent changer leur méthode de contraception (par exemple, unecontraception à base de progestatif seul ou des méthodes non hormonales) avantde commencer le traitement avec cette association de médicaments. DROSPIRENONE/ ETHINYLESTRADIOL MYLAN CONTINU peut être redémarré 2 semaines après lafin du traitement avec cette association de médicaments.

· Autres formes d’interactions :

Chez les patientes ayant une fonction rénale normale, l'association dedrospirénone avec un IEC ou un AINS n'a pas montré d'effet significatif sur lakaliémie. Néanmoins, l'utilisation de DROSPIRENONE/ET­HINYLESTRADIOL MYLANCONTINU 3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé en association avec lesantagonistes de l'aldostérone ou des diurétiques épargneurs de potassium n'apas été étudiée. Dans ce cas, un dosage de la kaliémie pendant le premiercycle de traitement est recommandé (voir également la rubrique 4.4).

· Examens biologiques :

L'utilisation de contraceptifs hormonaux peut modifier les résultats decertains examens biologiques tels que : les tests fonctionnels hépatiques,thy­roïdiens, surrénaliens et rénaux, le taux plasmatique des protéines(por­teuses) comme la corticosteroid-binding globulin (CBG) et des fractionslipi­diques/lipopro­téiniques, les paramètres du métabolisme glucidique, lesparamètres de la coagulation et de la fibrinolyse. Les modifications restent engénéral dans les limites de la normale. En raison de sa légère activitéanti-minéralocorticoïde, la drospirénone accroît l'activité rénineplasmatique et l'aldostéronémie.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

DROSPIRENONE/ET­HINYLESTRADIOL MYLAN CONTINU n'est pas indiqué pendant lagrossesse.

En cas de découverte d'une grossesse sous DROSPIRENONE/ET­HINYLESTRADIOL­MYLAN CONTINU, son utilisation devra être immédiatement interrompue.

De nombreuses études épidémiologiques n'ont pas révélé de risqueaugmenté d'anomalies congénitales chez les enfants nés de femmes ayantutilisé un contraceptif oral avant la grossesse. Aucun effet tératogène n'aété observé si un contraceptif a été pris par erreur au cours de lagrossesse.

Des études chez l'animal ont montré la présence d'effets indésirables aucours de la grossesse et de l'allaitement (voir rubrique 5.3). D'après cesdonnées, un effet indésirable dû à l'activité hormonale des principesactifs ne peut être exclu. Cependant, sur la base de l'expérience del'utilisation des contraceptifs oraux combinés pendant la grossesse, un teleffet indésirable n'a pas été observé chez l'homme.

Les données disponibles concernant l'utilisation de l’association­drospirénone et éthinylestradiol au cours de la grossesse sont trop peunombreuses pour permettre de conclure à d'éventuels effets néfastes deDROSPIRENONE/ET­HINYLESTRADIOL MYLAN CONTINU sur la grossesse ou sur la santédu fœtus ou du nouveau-né. Aucune donnée épidémiologique ne permet à cejour de conclure.

L’augmentation du risque de TEV en période post-partum doit être prise encompte lors de la reprise de DROSPIRENONE/ET­HINYLESTRADIOL MYLAN CONTINU (voirrubriques 4.2 et 4.4).

Allaitement

Les contraceptifs oraux combinés pouvant influer sur la compositionqu­antitative et qualitative du lait maternel, ceux-ci sont généralementdé­conseillés jusqu'à la fin du sevrage. L'utilisation de contraceptifs orauxcombinés peut s'accompagner d'une excrétion de faibles quantités de cescontraceptifs et/ou de leurs métabolites lites dans le lait pouvant avoir uneffet chez l'enfant.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Aucune étude sur les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et àutiliser des machines n'a été réalisée.

Il n’a pas été observé d'effet sur l'aptitude à conduire ou à utiliserdes machines chez les utilisatrices de contraceptifs o­raux.

4.8. Effets indésirables

Consulter également la rubrique 4.4 concernant les effets indésirablesgraves chez les utilisatrices de CHC.

Les effets indésirables suivants ont été rapportés au cours del'utilisation de l’association drospirénone et éthinylestradiol.

Sur la base des essais cliniques, le tableau ci-dessous décrit parfréquence les effets indésirables selon la classification système-organeMedDRA.

Classification Système-Organe

Fréquence des effets indésirables

Fréquent ≥ 1/100 à < 1/10

Peu fréquent ≥ 1/1 000 à < 1/100

Rare ≥ 1/10 000 à < 1/1 000

Infections et infestations

Candidose, Herpès simplex

Affections du système immunitaire

Réaction allergique

Asthme

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Augmentation de l'appétit

Affections psychiatriques

Labilité émotionnelle

Dépression, Nervosité, Troubles du sommeil

Affections du système nerveux

Céphalées

Paresthésie, Vertiges

Affections oculaires

Vision anormale

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Hypoacousie

Affections cardiaques

Extrasystoles, Tachycardie

Affections vasculaires

Embolie pulmonaire, Hypertension, Hypotension, Migraine, Varices

Thrombo-embolie veineuse (TEV)

Thrombo-embolie artérielle (TEA)

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Pharyngite

Affections gastro-intestinales

Douleurs abdominales

Nausées, Vomissements, Gastroentérite, Diarrhée, Constipation, Troublesgastro-intestinaux

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Acné

Angiœdème, Alopécie, Eczéma, Prurit, Rash, Peau sèche, Séborrhée,Troubles cutanés

Erythème noueux, Erythème polymorphe

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Douleur du cou, Douleur aux extrémités, Crampes musculaires

Affections du rein et des voies urinaires

Cystite

Affections des organes de reproduction et du sein

Douleurs mammaires, Augmentation du volume mammaire, Sensibilité mammaire,Dysmé­norrhée, Métrorragie

Cancer du sein, Maladie fibrokystique, Galactorrhée, Kyste ovarien,Bouffées de chaleur, Troubles menstruels, Aménorrhée, Ménorragie, Candidosevaginale, Vaginite, Pertes vaginales, Troubles vulvovaginaux, Sécheressevaginale, Douleurs pelviennes, Frottis cervical douteux (test de Papanicolaou),Di­minution de la libido

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Œdème, Asthénie, Douleur, Soif excessive, Hypersudation

Investigations

Prise de poids

Perte de poids

Le terme MedDRA le plus approprié est utilisé afin de décrire un certaintype de réaction ainsi que ses synonymes et pathologies liées.

Description de certains effets indésirables particuliers

Une augmentation du risque d'événement thrombotique et thrombo-emboliqueartériel et veineux, incluant l’infarctus du myocarde, l’AVC, les accidentsisché­miques transitoires, la thrombose veineuse et l’embolie pulmonaire, aété observée chez les femmes utilisant des CHC ; ceci est abordé plus endétails en rubrique 4.4.

Les effets indésirables graves suivants observés chez des femmesutilisatrices de contraceptifs oraux combinés sont également décrits à larubrique 4.4.:

· accidents thromboemboliques veineux ;

· accidents thromboemboliques artériels ;

· hypertension ;

· tumeurs hépatiques ;

· survenue ou aggravation d'affections dont l'association avec lescontraceptifs oraux n'est pas certaine: maladie de Crohn, colite hémorragique,é­pilepsie, fibrome utérin, porphyrie, lupus érythémateux disséminé,herpès gravidique, chorée de Sydenham, syndrome urémique hémolytique,ictère cholestatique ;

· chloasma ;

· perturbations chroniques ou sévères de la fonction hépatique pouvantnécessiter l'arrêt de la contraception orale jusqu'à normalisation des testsde la fonction hépatique ;

· survenue ou aggravation des symptômes d'angiœdème par les estrogènesexogènes chez les femmes présentant un angiœdème héréditaire.

La fréquence de diagnostic de cancer du sein est très légèrementaugmentée chez les utilisatrices de contraceptifs oraux combinés. Comme lecancer du sein est rare chez les femmes de moins de 40 ans, cette augmentationest faible par rapport au risque général de cancer du sein. La relation decausalité avec l'utilisation d'un contraceptif oral reste inconnue. Pour plusd'information se reporter aux rubriques 4.3 et 4.4.

Interactions

Des métrorragies et / ou un échec de la contraception peut résulterd'inte­ractions d'autres médicaments (inducteurs enzymatiques) avec lescontraceptifs oraux (voir rubrique 4.5).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Aucun cas de surdosage n'a été rapporté avecDROSPIRENO­NE/ETHINYLESTRA­DIOL MYLAN CONTINU 3 mg/0,02 mg, comprimépelliculé.

L'expérience générale acquise avec les contraceptifs oraux combinésmontre que les symptômes susceptibles d'apparaître dans un tel cas sont lessuivants : nausées, vomissements et hémorragies de privation. L’hémorragiede privation peut également se produire chez les filles avant leurs premièresmenstru­ations, si elles prennent accidentellement le médicament. Il n'existepas d'antidote et le traitement doit être purement symptomatique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmaco-thérapeutique (ATC) : Progestatifs et Estrogènes.As­sociations Fixes, Code ATC : G03AA12.

Indice de Pearl pour échec de la méthode : 0,11 (limite supérieure del’intervalle de confiance 95 % bilatéral: 0,60).

Indice de Pearl global (échec de la méthode + échec de la patiente) : 0,31(limite supérieure de l’intervalle de confiance 95 % bilatéral: 0,91).

Mécanisme d’action

L'effet contraceptif de DROSPIRENONE/ET­HINYLESTRADIOL MYLAN CONTINU3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé repose sur l'interaction de différentsfacteurs, les plus importants étant l'inhibition de l'ovulation et lesmodifications de l'endomètre.

Effets pharmacodynamiques

DROSPIRENONE/ET­HINYLESTRADIOL MYLAN CONTINU 3 mg/0,02 mg, comprimépelliculé est un contraceptif oral combiné associant l'éthinylestradiol et unprogestatif, la drospirénone. Aux doses thérapeutiques, cette dernièrepossède également des propriétés anti-androgéniques et une légèreactivité anti-minéralocorticoïde. Elle n'a aucune activité oestrogénique,glu­cocorticoïde ou anti-glucocorticoïde. La drospirénone est donc dotéed’un profil pharmacologique proche de celui de l'hormone naturelle, laprogestérone.

Les études cliniques indiquent que la légère activitéanti-minéralocorticoïde de DROSPIRENONE/ ETHINYLESTRADIOL MYLAN CONTINU3 mg/0,02 mg, comprimé pelliculé entraîne un effetanti-minéralocorticoïde modéré.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Drospirénone :

Absorption

Administrée par voie orale, l'absorption de la drospirénone est rapide etpresque complète. Après administration unique, le pic de concentration­sérique de la substance active, d'environ 38 ng/ml, est atteint en une à deuxheures environ. La biodisponibilité est comprise entre 76 et 85 %. La priseconcomitante d'aliments n'a pas d'influence sur la biodisponibilité de ladrospirénone.

Distribution

Après administration orale, les concentrations sériques de la drospirénonedi­minuent avec une demi-vie terminale de 31 heures. La drospirénone se lie àl'albumine sérique, mais pas à la SHBG (sex hormone binding globulin) ni à laCBG (corticoid binding globulin). Seulement 3 à 5 % des concentration­ssériques totales de la substance active se retrouvent sous forme de stéroïdelibre. L'augmentation de la SHBG induite par l'éthinylestradiol n'influence pasla liaison de la drospirénone aux protéines sériques. Le volume dedistribution apparent moyen de la drospirénone est de 3,7 ± 1,2 l/kg.

Biotransformation

Après administration orale, la drospirénone subit un métabolisme intense.Les principaux métabolites plasmatiques sont la drospirénone acide formée parouverture du noyau lactone et le 3-sulfate de 4,5-dihydrodrospirénone formépar réduction et sulfatation ultérieure. La drospirénone est égalementsoumise à un métabolisme oxydant catalysé par le CYP3A4.

In vitro, la drospirénone est capable d’inhiber faiblement à modérémentles enzymes du cytochrome P450, CYP1A1, CYP2C9, CYP2C19 et CYP3A4.

Élimination

La clairance métabolique sérique de la drospirénone est de 1,5 ±0,2 ml/min/kg. La drospirénone n'est excrétée sous forme inchangée qu'àl'état de traces. Les métabolites de la drospirénone sont excrétés parvoies fécale et urinaire selon un rapport de 1,2 à 1,4. La demi-vie del'excrétion urinaire et fécale des métabolites est d'environ 40 h.

Conditions à l’état d'équilibre :

Au cours d'un cycle de traitement, à l'état d'équilibre, lesconcentrations sériques maximales de la drospirénone (environ 70 ng/ml) sontatteintes au bout de 8 jours de traitement. Les taux sériques de drospirénones'ac­cumulent selon un facteur d'environ 3 en fonction du rapport de la demi-vieterminale et de l'intervalle entre deux prises.

Populations particulières
Effet sur l'insuffisance rénale :

A l'état d'équilibre, chez les femmes présentant une insuffisance rénalelégère (clairance de la créatinine Clcr, 50–80 ml/min), les concentration­ssériques de drospirénone sont comparables à celles de femmes présentant unefonction rénale normale.

Chez les femmes présentant une insuffisance rénale modérée (Clcr, 30–50ml/min), les concentrations sériques de drospirénone sont en moyennesupérieures de 37 % à celles observées chez des femmes ayant une fonctionrénale normale.

Le traitement par la drospirénone est également bien toléré par lesfemmes présentant une insuffisance rénale légère à modérée. Aucun effetcliniquement significatif d'un traitement par drospirénone sur la kaliémie n'aété observé.

Effet sur l'insuffisance hépatique :

Dans une étude à dose unique, la clairance orale (Cl/F) était diminuéed’environ 50 % chez les volontaires ayant une insuffisance hépatiquemodérée par rapport à ceux présentant une fonction hépatique normale. Cettediminution de la clairance de la drospirénone ne s’est pas traduite par unedifférence apparente en termes de kaliémie. Aucune augmentation desconcentrations sériques de potassium au-dessus de la limite supérieure de lanormale n'a été observée même en cas de diabète et de traitement associépar la spironolactone (deux facteurs de risque d'hyperkaliémie). Il peut êtreconclu que la drospirénone est bien tolérée chez les patientes présentantune insuffisance hépatique légère ou modérée (Child-Pugh B).

Groupes ethniques :

Aucune différence cliniquement significative des paramètresphar­macocinétiques de la drospirénone et de l'éthinylestradiol n'a étéobservée entre les femmes japonaises et caucasiennes.

Ethinylestradiol :

Absorption

Après administration orale, l'absorption de l'éthinylestradiol est rapideet complète. Après administration orale unique, le pic de concentration­sérique de 33 pg/ml est atteint en 1 à 2 heures. La biodisponibili­téabsolue résultant d'une conjugaison pré-systémique et d'un premier passageest d'environ 60 %. La prise concomitante de nourriture diminue labiodisponibilité de l'éthinylestradiol d'environ 25 % chez les sujetstraités alors qu'aucun changement n'est observé chez les témoins.

Distribution

Les taux sériques d'éthinylestradiol diminuent en 2 phases : la phaseterminale est caractérisée par une demi-vie d'environ 24 heures.L'ét­hinylestradiol se lie fortement mais non spécifiquement à l'albuminesérique (environ 98,5 %) ; il induit une augmentation des concentration­ssériques de SHBG et de CBG (Corticoid binding Globulin). Le volume apparent dedistribution est d'environ 5 l/kg.

Biotransformation

L'éthinylestradiol est soumis à un métabolisme intestinal et de premierpassage hépatique significatif. L'éthinylestradiol est principalemen­tmétabolisé par hydroxylation aromatique et est transformé en de nombreuxmétabolites hydroxylés et méthylés. Ceux-ci sont présents sous forme demétabolites libres et de conjugués glucuronés et sulfatés. La clairanceméta­bolique plasmatique de l'éthinylestradiol est d’environ5 ml/min/kg.

In vitro, l’éthinylestradiol est un inhibiteur réversible des CYP2C19,CYP1A1 et CYP1A2, ainsi qu’un inhibiteur irréversible des CYP3A4 /5, CYP2C8,et CYP2J2.

Elimination

L'éthinylestradiol n'est pas excrété de façon significative sous formeinchangée. Les métabolites de l'éthinylestradiol sont excrétés avec unratio d'excrétion rénale/biliaire de 4/6. La demi-vie d'excrétion desmétabolites est d'environ 1 jour.

Conditions à l'état d'équilibre :

L'état d'équilibre est atteint au cours de la seconde partie d'un cycle detraitement et l'éthinylestradiol s'accumule dans le sérum selon un facteurd'environ 2,0 à 2,3.

5.3. Données de sécurité préclinique

Chez l’animal les effets de la drospirénone et de l’éthinylestradiol selimitent à ceux associés à l'action pharmacologique connue.

En particulier, au cours des études de reproduction les effets embryo- etfoetotoxiques ont été considérés comme spécifiques à l’espèce animale.À des expositions à des doses supérieures à celles utilisées dansDROSPIRENO­NE/ETHINYLESTRA­DIOL MYLAN CONTINU 3 mg/0,02 mg, comprimépelliculé, des effets sur la différenciation sexuelle ont été observés chezles fœtus du rat mais pas du singe.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Comprimé actif (comprimé rose) :

Noyau : Lactose monohydraté, amidon de maïs prégélatinisé, povidone,cros­carmellose de sodium, polysorbate 80, stéarate de magnésium.

Pelliculage : Alcool polyvinylique partiellement hydrolysé, dioxyde detitane (E 171), macrogol 3350, talc, oxyde de fer jaune (E 172), oxyde de ferrouge (E 172), oxyde de fer noir (E 172).

Comprimé placebo (comprimé blanc) :

Noyau : Lactose anhydre, povidone, stéarate de magnésium.

Pelliculage : Alcool polyvinylique partiellement hydrolysé, dioxyde detitane (E 171), macrogol 3350, talc.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Boîtes de 1 × 28 comprimés pelliculés (21 comprimés actifs +7 comprimés placebos), 2 × 28 comprimés pelliculés (21 comprimés actifs+ 7 comprimés placebos), 3 × 28 comprimés pelliculés (21 comprimésactifs + 7 comprimés placebos), 6 × 28 comprimés pelliculés(21 com­primés actifs + 7 comprimés placebos) et 13 × 28 compriméspe­lliculés (21 comprimés actifs + 7 comprimés placebos) sous plaquettesther­moformées (PVC/PVDC/Alu­minium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

MYLAN SAS

117 ALLEE DES PARCS

69800 SAINT PRIEST

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 219 051 3 7 : 28 comprimés pelliculés sous plaquettesther­moformées (PVC/PVDC/Alu­minium). Boîte de 1 plaquette.

· 34009 219 054 2 7 : 28 comprimés pelliculés sous plaquettesther­moformées (PVC/PVDC/Alu­minium). Boîte de 2 plaquettes.

· 34009 219 055 9 5 : 28 comprimés pelliculés sous plaquettesther­moformées (PVC/PVDC/Alu­minium). Boîte de 3 plaquettes.

· 34009 581 368 2 5 : 28 comprimés pelliculés sous plaquettesther­moformées (PVC/PVDC/Alu­minium). Boîte de 6 plaquettes.

· 34009 581 369 9 3 : 28 comprimés pelliculés sous plaquettesther­moformées (PVC/PVDC/Alu­minium). Boîte de 13 plaquettes.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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