La Pharmacia De Garde Ouvrir le menu principal

EGERY, microgranules gastro-résistants en gélule - résumé des caractéristiques

Contient la substance active :

ATC classification:

Dostupné balení:

Résumé des caractéristiques - EGERY, microgranules gastro-résistants en gélule

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

EGERY, microgranules gastro-résistants en gélule

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Erythromycine dihydratée

Quantité correspondant à érythromycine­base.........­.............­.............­.............­.............­......250,00 mg

Pour une gélule.

Excipient à effet notoire : saccharose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Microgranules gastro-résistants en gélule.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiqu­espharmacociné­tiques de l'érythromycine. Elles tiennent compte à la fois desétudes cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dansl'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.

Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis commesensibles :

· Angines documentées à streptocoque A bêta-hémolytique, en alternativeau traitement par bêta-lactamines, particulièrement lorsque celui-ci ne peutêtre utilisé.

· Sinusites aiguës. Compte tenu du profil microbiologique de cesinfections, les macrolides sont indiqués lorsqu'un traitement par unebêta-lactamine est impossible.

· Surinfections des bronchites aiguës.

· Exacerbations des bronchites chroniques.

· Pneumopathies communautaires chez des sujets :

o sans facteurs de risque,

o sans signes de gravité clinique,

o en l'absence d'éléments cliniques évocateurs d'une étiologiepneu­mococcique.

En cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiquésquels que soient la gravité et le terrain.

· Infections cutanées bénignes: impétigo, impétiginisation desdermatoses, ecthyma, dermo-hypodermite infectieuse (en particulier,é­rysipèle), éythrasma, acné inflammatoire mineure à modérée et composanteinflam­matoire des acnés mixtes en alternative au traitement par les cyclines,lorsque celles-ci ne peuvent être utilisées.

· Infections stomatologiques.

· Infections génitales non gonococciques.

· Chimioprophylaxie des rechutes du RAA en cas d'allergie auxbêta-lactamines.

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernantl'u­tilisation appropriée des antibactériens.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

La posologie recommandée est moitié de celle habituellement proposée dufait de la biodisponibilité double de cette forme pharmaceutiqu­ed'érythromyci­ne base.

Adulte : 2 gélules à 250 mg matin et soir.

Dans le cas où la posologie doit être augmentée, les doses seront alorsréparties en un plus grand nombre de prises.

La durée du traitement des angines est de 10 jours.

Cas particulier :

Acné : 500 mg par jour, soit 1 gélule matin et soir, pendant au moins3 mois.

Population pédiatrique

Sans objet.

Mode d’administration

Voie orale.

La prise avant le repas assure les meilleurs taux sériques.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

L’érythromycine est contre-indiquée chez les patients qui prennent del’astémizole, de la terfénadine, de la dompéridone, du cisapride ou dupimozide.

L’érythromycine ne doit pas être administrée aux patients ayant desantécédents d’allongement de l’intervalle QT (allongement del’intervalle QT congénital ou acquis) ou d’arythmie cardiaqueventri­culaire, notamment des torsades de pointe (voir rubrique4.4 et 4­.5).

L’érythromycine ne doit pas être administrée aux patients présentantdes troubles électrolytiques (hypokaliémie, hypomagnésémie en raison durisque d’allongement de l’intervalle QT).

Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE dans les situationssui­vantes :

· association avec :

o les alcaloïdes de l'ergot de seigle vasoconstricteurs: dihydroergota­mine,ergotami­ne,

o le bépridil.

o le cisapride,

o la colchicine

o la dronédarone

o l’ivabradine

o la mizolastine,

o le pimozide,

o la ranolazine

o le sertindole

o la simvastatitne

(voir rubrique 4.5)

Ce médicament est GENERALEMENT DECONSEILLE en association avec :

· les agonistes dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, pergolide),

· l’alfuzosine

· la buspirone,

· la carbamazépine,

· les immunosuppresseurs (ciclosporine, évérolimus, sirolimus,tacro­limus),

· l'ébastine (antihistaminique H1),

· l’oxycodone

· la théophylline (base et sels) et l'aminophylline,

· le triazolam,

· la toltérodine,

· l'halofantrine,

· la luméfantrine associée à l'artémether,

· le disopyramide,

· la fésotérodine,

· l’irinotécan,

· la quétiapine,

(voir rubrique 4.5)

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Une diarrhée importante survenant pendant ou après un traitement parérythromycine doit faire évoquer la possibilité d'une colitepseudo-membraneuse dont quelques rares cas ont été rapportés avecl'érythromycine comme avec pratiquement tous les antibiotiques.

Des cas de sténose pylorique hypertrophique (IHPS) ont été signalés chezdes nourrissons à la suite d’un traitement par l’érythromycine. Desétudes épidémiologiques comprenant des données issues de méta-analysessuggèrent une augmentation de 2 à 3 fois du risque d’IHPS à uneexposition à l’érythromycine chez le nourrisson. Ce risque est plus élevéaprès une exposition à l’érythromycine au cours des 14 premiers jours dela vie. Les données disponibles suggèrent un risque de 2,6 % (IC de 95 % :1,5 % à 4,2 %) après une exposition à l’érythromycine au cours de cettepériode. Le risque d’IHPS dans la population générale est de 0,1 à0,2 %. Etant donné que l’érythromycine peut être utilisée chez lenourrisson pour traiter des affections associées à un risque élevé demortalité ou de morbidité (comme la coqueluche ou la chlamydia), le bénéficed’un traitement par l’érythromycine doit être évalué en fonction durisque potentiel de développer une IHPS. Il convient d’informer les parentsqu’ils doivent contacter leur médecin en cas de vomissements ou dedifficultés à nourrir l’enfant.

En cas d'insuffisance hépatique, l'administration d'érythromycine n'est pasrecommandée. Si elle est nécessaire, elle justifie alors une surveillanceré­gulière des tests hépatiques et éventuellement une réduction deposologie.

Ce médicament contient du saccharose. Les patients présentant uneintolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et dugalactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares)ne doivent pas prendre ce médicament.

Interactions avec les examens paracliniques : l'érythromycine, commed'autres antibiotiques, peut interférer dans les dosages urinaires decatécholamines par fluorescence. Cette interférence peut s'observerprin­cipalement avec les techniques non chromatographiques, et dans une moindremesure, après séparation chromatographique.

Comme pour les autres macrolides, des réactions allergiques sévères etrares, y compris la pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), ontété rapportées. Si une réaction allergique se produit, l’administration dumédicament doit être interrompue et un traitement approprié doit êtreinstauré. Les médecins doivent être informés de la possibilité deréapparition des symptômes allergiques lors de l’interruption du traitementsym­ptomatique.

Evènements cardiovasculaires

L’allongement de l’intervalle QT, reflétant les effets sur larepolarisation cardiaque entraînant un risque d’arythmie cardiaque et detorsades de pointes, a été observé chez des patients traités par desmacrolides, dont l’érythromycine (voir rubriques 4.3, 4.5 et 4.8). Desdécès ont été signalés.

L’érythromycine doit être utilisée avec prudence dans les cassuivants :

Patients atteints de maladie coronarienne, d’insuffisance cardiaquesévère, de troubles de la conduction ou de bradycardie cliniquementsig­nificative.

Patients prenant simultanément d’autres médicaments associés à unallongement de l’intervalle QT (voir rubriques 4.3 et 4.5).

Les patients âgés risquent davantage de souffrir des effets surl'intervalle QT associés au médicament (voir rubrique 4.8).

Les résultats des études épidémiologiques s’intéressant au risque desurvenue d’effets cardiovasculaires indésirables liés aux macrolides sontvariables. Certaines études observationnelles ont mis en évidence un risque desurvenue rare à court terme d’arythmie, d’infarctus du myocarde et demortalité cardiovasculaire associés aux macrolides, dont l’érythromyci­ne.Lors de la prescription de l’érythromycine, ces résultats doivent être prisen compte par rapport aux bénéfices du traitement.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

L’érythromycine est un inhibiteur du CYP 3A4. Il possède la capacitéd’inhiber fortement le cytochrome P450–3A4, une enzyme qui intervient dansle métabolisme de nombreux médicaments. Lorsque l’activité de cette enzymeest inhibée, elle n’est plus en mesure de métaboliser le médicament qui vaalors s’accumuler. Si la marge thérapeutique de ce médicament est étroiteet qu’il n’y a pas d’autre voie métabolique efficace, le risqued’observer une interaction cliniquement significative devient élevé.

Associations contre-indiquées

+ Alcaloïdes de l'ergot de seigle vasoconstricteurs (dihydroergota­mine,ergotami­ne)

Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (diminution del'élimination hépatique des alcaloïdes de l'ergot de seigle).

+ Cisapride

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes (diminution du métabolisme hépatique du cisapride).

+ Colchicine

Augmentation des effets indésirables de la colchicine, aux conséquencespo­tentiellement fatales.

+ Dronédarone

Augmentation importante des concentrations de dronédarone par diminution deson métabolisme.

+ Ivabradine

Augmentation des concentrations plasmatiques de l’ivabradine et parconséquent de ses effets indésirables (inhibition de son métabolismehé­patique par l’inhibiteur).

+ Mizolastine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

+ Pimozide, Bépridil

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

+ Ranolazine

Augmentation des concentrations de ranolazine par diminution de sonmétabolisme par l’inhibiteur.

+ Sertindole

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

+ Simvastatine

Risque majoré d’effets indésirables (concentration-dépendants) à typede rhabdomyolyse (diminution du métabolisme hépatique del’hypocholes­térolémiant).

Associations déconseillées

+ Dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, pergolide)

Augmentation des concentrations plasmatiques du dopaminergique avecaccroissement possible de son activité ou apparition de signes desurdosage.

+ Alfuzosine

Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de l’alfuzosine etde ses effets indésirables.

+ Buspirone

Augmentation des concentrations plasmatiques de l'anxiolytique par diminutionde son métabolisme hépatique avec une majoration importante de lasédation.

+ Carbamazépine

Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signes desurdosage par inhibition de son métabolisme hépatique.

Il est possible d'utiliser d'autres macrolides dont l'interférence au planclinique est actuellement considérée comme minime ou nulle. Cependant dans lamaladie des Légionnaires, l'érythromycine reste l'antibiotique de référence; en cas d'utilisation de cet antibiotique, une surveillance clinique aveccontrôle des concentrations plasmatiques de carbamazépine est souhaitable enmilieu spécialisé.

+ Immunosuppresseurs (Ciclosporine, évérolimus, sirolimus, tacrolimus)

Augmentation très importante des concentrations sanguines del'immunodépres­seur par inhibition de son métabolisme hépatique.

En cas d’association, contrôle strict de la fonction rénale, dosage desconcentrations sanguines de l’immunosuppresseur et adaptation éventuelle dela posologie.

+ Ebastine (antihistaminique H1)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment chez les sujetsprédisposés (syndrome du QT long congénital).

+ Théophylline (base et sels) et aminophylline

Surdosage en théophylline (diminution de son élimination hépatique) plusparticulière­ment dangereux chez l'enfant.

Il est possible d'utiliser les autres macrolides actuellement considéréscomme non interactifs. Cependant dans la maladie des Légionnaires,l'é­rythromycine reste l'antibiotique de référence, et peut être utiliséesous surveillance clinique étroite avec contrôle éventuel des concentration­splasmatiques de théophylline.

+ Triazolam

Quelques cas de majoration des effets indésirables du triazolam (troubles ducomportement) ont été rapportés.

+ Toltérodine

Augmentation des concentrations plasmatiques de toltérodine chez lesmétaboliseurs lents, avec risque de surdosage.

+ Halofantrine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Si cela est possible, interrompre le macrolide. Si l'association ne peutêtre évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.

+ Disopyramide

Risque de majoration des effets indésirables du disopyramide: hypoglycémies­sévères, allongement de l'intervalle QT et troubles du rythme ventriculaire­graves, notamment à type de torsade de pointes.

Surveillance clinique, biologique et électrocardio­graphiquerégu­lière.

+ Luméfantrine et artémether

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Si cela est possible, interrompre le torsadogène associé. Si l'associationne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECGmonitorée.

+ Quétiapine

Augmentation importante des concentrations de quétiapine, avec risque desurdosage.

+ Fésotérodine

Augmentation des concentrations de fésotérodine chez les métaboliseurslents, avec risque de surdosage.

+ Irinotécan

Risque de majoration des effets indésirables de l’irinotécan paraugmentation des concentrations plasmatiques de son métabolite actif.

+ Oxycodone

Augmentation des concentrations plasmatiques de l’oxycodone.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie d’oxycodonependant la durée du traitement par l’inhibiteur enzymatique.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Alfentanil

Augmentation de l'effet dépresseur respiratoire de l'analgésique opiacépar diminution de son métabolisme hépatique.

Adaptation de la posologie de l'analgésique opiacé en cas de traitement parl'érythromycine.

+ Anticoagulants oraux

Augmentation de l'effet anticoagulant oral et du risque hémorragique.

Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation de la posologie del'anticoagulant oral pendant le traitement par l'érythromycine et aprèsson arrêt.

Des effets anticoagulants accrus ont été signalés lorsquel’éryt­hromycine et des anticoagulants oraux (par exemple, la warfarine, lerivaroxaban) sont utilisés simultanément.

+ Atorvastatine

Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type derhabdomyolyse (diminution du métabolisme hépatique del'hypocholes­térolémiant).

Utiliser des doses plus faibles d'hypocholesté­rolémiant. Si l'objectifthé­rapeutique n'est pas atteint, utiliser une autre statine non concernée parce type d'interaction.

+ Bortezomib

Risque de majoration des effets indésirables, notamment neurologiques, dubortezomib par diminution de son métabolisme.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du bortezomibpendant la durée du traitement par l’inhibiteur enzymatique.

+ Darifénacine

Augmentation des concentrations de darifénacine, avec risque de majorationde ses effets indésirables.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie dedarifénacine.

+ Docetaxel

Risque de majoration des effets indésirables dose-dépendants du docétaxelpar inhibition de son métabolisme par l’inhibiteur enzymatique.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du docétaxelpendant le traitement par l’inhibiteur enzymatique.

+ Digoxine

Augmentation de la digoxinémie par augmentation de son absorption.

Surveillance clinique et éventuellement de la digoxinémie pendant letraitement par l'érythromycine et après son arrêt.

+ Fentanyl

Augmentation de l’effet dépresseur respiratoire de l’analgésiqueopiacé par diminution de son métabolisme hépatique.

Surveillance clinique et adaptation de la posologie de l’analgésiqueopiacé en cas de traitement par un inhibiteur puissant du CYP 3A4.

+ Glibenclamide et glimépiride

Risque d’hypoglycémie par augmentation de l’absorption et desconcentrations plasmatiques de l’antidiabétique.

Prévenir le patient, renforcer l’autosurveillance glycémique et adapteréventu­ellement la posologie du sulfamide hypoglycémiant pendant le traitementpar érythromycine.

+ Inhibiteurs des tyrosines kinases

Risque de majoration des effets indésirables de l’inhibiteur de tyrosinekinase par diminution de son métabolisme.

Surveillance clinique.

+ Ivacaftor

Augmentation importante des concentrations d’ivacaftor, avec risques demajoration des effets indésirables.

Réduire la dose du quart, soit 150 mg 1 jour sur 2.

+ Lisuride

Augmentation des concentrations plasmatiques de lisuride avec signes desurdosage dopaminergique (nausées, vomissements, somnolence, asthénie).

Surveillance clinique et adaptation de la posologie du lisuride pendant letraitement par érythromycine.

+ Midazolam

Augmentation des concentrations plasmatiques de midazolam par diminution deson métabolisme hépatique, avec majoration de la sédation, notamment chezl'enfant.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du midazolampendant le traitement par érythromycine.

+ Pravastatine

Augmentation de la concentration plasmatique de la pravastatine parl’érythromycine.

Surveillance clinique et biologique pendant le traitement parl’antibiotique.

+ Quinine

Risque de majoration des effets indésirables de la quinine, notammenttroubles du rythme ventriculaire et troubles neurosensoriels (cinchonisme).

Surveillance clinique et ECG. Adaptation éventuelle de la posologie de laquinine pendant le traitement par l’inhibiteur enzymatique et aprèsson arrêt.

+ Solifénacine

Augmentation des concentrations de solifénacine, avec risques desurdosage.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie desolifénacine.

+ Sufentanyl

Augmentation de l’effet dépresseur respiratoire de l’analgésiqueopiacé par diminution de son métabolisme hépatique.

Surveillance clinique et adaptation de la posologie de l’analgésiqueopiacé en cas de traitement par un inhibiteur puissant du CYP 3A4.

+ Tamsulosine

Risque de majoration des effets indésirables de la tamsulosine, parinhibition de son métabolisme hépatique.

Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la tamsulosine pendantle traitement par l’inhibiteur enzymatique et après son arrêt, le caséchéant.

+ Inhibiteurs de la phosphodiésterase de type 5 (sauf vardénafil)

Augmentation des concentrations plasmatiques de l’inhibiteur de la PDE5 avec risque d’hypotension.

Débuter le traitement par l’inhibiteur de la PDE 5 à la doseminimale.

+ Vardénafil

Augmentation importante des concentrations plasmatiques de vardénafil avecrisque d'hypotension sévère.

Diminution de la posologie de vardénafil.

+ Vérapamil

Bradycardie et/ou troubles de la conduction auriculo-ventriculaire, pardiminution du métabolisme hépatique du vérapamil par l'érythromycine.

Surveillance clinique et ECG ; s'il y a lieu, adaptation de la posologie duvérapamil pendant le traitement par l'érythromycine et après son arrêt.

Associations à prendre en compte

+ Dexaméthasone

Augmentation des concentrations plasmatiques de la dexaméthasone pardiminution de son métabolisme hépatique par l’érythromycine, avec risqued’apparition d’un syndrome cushingoïde.

+ Venlafaxine

Augmentation des concentrations plasmatiques de venlafaxine avec risque desurdosage.

+ Zopiclone et zolpidem

Légère augmentation des effets sédatifs de ces médicaments.

Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR

De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ontété rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexteinfectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patientapparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaîtdifficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitementdans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classesd'anti­biotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment desfluoroquino­lones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certainescépha­losporines.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

En raison du bénéfice attendu, l'utilisation de l'érythromycine peut êtreenvisagée au cours de la grossesse si besoin. En effet, malgré des donnéesanimales insuffisantes, l'utilisation large de l'érythromycine au cours de lagrossesse n'a pas révélé, à ce jour, d'effet malformatif oufœtotoxique.

Allaitement

L'érythromycine passe dans le lait maternel ; une diarrhée, del'irritabilité ont pu être observées chez l'enfant allaité. En conséquence,par mesure de précaution il convient d'éviter d'allaiter pendant la durée dutraitement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

Affections gastro-intestinales

Nausées, vomissements, gastralgie, diarrhée. D'exceptionnels cas de colitespseudo-membraneuses ont été rapportés. De rares cas de pancréatite, pouvantsurvenir rapidement après le début du traitement notamment lors del'utilisation de forte dose ou au cours d'un surdosage, ont étérapportés.

Affections hépatobiliaires

De rares cas d'hépatite, d'atteinte hépatique avec élévation desphosphatases alcalines et/ou d'augmentation des transaminases, ont étérapportés, avec parfois des manifestations cliniques (ictère, fièvre)éventu­ellement associées à des douleurs abdominales aiguës. L'apparition designes cliniques impose l'arrêt immédiat du traitement.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rares manifestations cutanées allergiques. Très rarement voireexception­nellement : érythème polymorphe, syndrome de Stevens Johnson, voiresyndrome de Lyell.

Fréquence indéterminée : pustulose exanthématique aiguëgénérali­sée (PEAG)

Affections cardiaques

Arrêt cardiaque, fibrillation ventriculaire (fréquence indéterminée)

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Sans objet.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : antibactériens à usage systémique, CodeATC : J01FA01

Antibiotique antibactérien de la famille des macrolides.

L'érythromycine est un antibiotique de la famille des macrolides.

L'érythromycine agit en inhibant la synthèse des protéines bactériennesen se liant à la partie 50s du ribosome et en empêchant la translocation­peptidique.

SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches desensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

S £ 1 mg/l et R > 4 mg/l

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de lagéographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposerd'infor­mations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour letraitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'uneorientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienneà cet antibiotique.

Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France estconnue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableauci-dessous :

Catégories

Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeursextrêmes)

ESPÈCES SENSIBLES

Aérobies à Gram positif

Bacillus cereus

Corynebacterium diphtheriae

Entérocoques

50 – 70 %

Rhodococcus equi

Staphylococcus méti-S

Staphylococcus méti-R <em></em>

70 – 80 %

Streptococcus B

Streptococcus non groupable

30 – 40 %

Streptococcus pneumoniae

35 – 70 %

Streptococcus pyogenes

16 – 31 %

Aérobies à Gram négatif

Bordetella pertussis

Branhamella catarrhalis

Campylobacter

Legionella

Moraxella

Anaérobies

Actinomyces

Bacteroides

30 – 60 %

Eubacterium

Mobiluncus

Peptostreptococcus

30 – 40 %

Porphyromonas

Prevotella

Propionibacterium acnes

Catégories

Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeursextrêmes)

Autres

Borrelia burgdorferi

Chlamydia

Coxiella

Leptospires

Mycoplasma pneumoniae

Treponema pallidum

ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES

(in vitro de sensibilité intermédiaire)

Aérobies à Gram négatif

Haemophilus

Neisseria gonorrhoeae

Anaérobies

Clostridium perfringens

Autres

Ureaplasma urealyticum

ESPÈCES RÉSISTANTES

Aérobies à Gram positif

Corynebacterium jeikeium

Nocardia asteroïdes

Aérobies à Gram négatif

Acinetobacter

Entérobactéries

Pseudomonas

Anaérobies

Fusobacterium

Autres

Mycoplasma hominis

La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 %de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieuhospitalier.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Ce médicament est une forme d'érythromycine base présentée enmicrogranules enrobés d'un film gastro-résistant.

Les paramètres pharmacocinétiques sont les suivants :

Distribution

Chez le sujet sain, après prise unique, avant un repas, de 2 gélules, lepic de concentration est atteint en moyenne à 2,9 heures. La demi-vieapparente d'élimination s'élève à 1,9 heure. La concentration maximalemoyenne à 2,47 mg/l.

Les macrolides sont réputés pour avoir une bonne diffusion tissulaire.Ce­pendant, on ne dispose pas de données sur la diffusion de l'érythromycinedans les poumons, les amygdales et la prostate.

L'érythromycine diffuse peu dans le liquide céphalo-rachidien.

L'érythromycine traverse la barrière placentaire. Elle se concentre dansle lait.

Liaison aux protéines plasmatiques : la liaison de l'érythromycine base auxprotéines plasmatiques est de 65 pour cent environ, avec une prédominance surl'alpha 1 glycoprotéine acide (environ 55 pour cent) (étude avecérythromycine C 14).

Les macrolides pénètrent et s'accumulent dans les phagocytes(po­lynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux etalvéolaires).

Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l'homme.

Comme pour d'autres macrolides, ces propriétés expliquent l'activité del'érythromycine sur les bactéries intra-cellulaires.

Biotransformation

L'érythromycine est en partie métabolisée par le foie.

Elimination

L'érythromycine se concentre dans le foie et s'élimine sous forme active,princi­palement par la bile, à des concentrations supérieures à celles destaux sériques.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Hypromellose, copolymère d'acide métacrylique et d'acrylate d'éthyle(EUDRAGIT L 30 D), triacétine, microgranules neutres : saccharose, amidon demaïs, talc.

Composition de l'enveloppe de la gélule : gélatine.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

20 ou 40 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

LABORATOIRES BAILLEUL SA

10–12 AVENUE PASTEUR

2310 LUXEMBOURG

LUXEMBOURG

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 335 781–4 ou 34009 335 781 4 5 : 20 gélules sous plaquettesther­moformées (PVC/Aluminium).

· 335 782–0 ou 34009 335 782 0 6 : 40 gélules sous plaquettesther­moformées (PVC/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament soumis à prescription médicale. Liste I.

Retour en haut de la page