Résumé des caractéristiques - ELETRIPTAN ARROW 40 mg, comprimé pelliculé
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
ELETRIPTAN ARROW 40 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Elétriptan..............................................................................................................................40 mg
Sous forme de bromhydrate d'élétriptan.
Pour un comprimé pelliculé.
Excipients à effet notoire : chaque comprimé contient 46,42 mg de lactosemonohydraté et 0,105 mg de laque aluminique de jaune orangé S (E110).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé.
Comprimés ronds (8,3 mm), biconvexes, de couleur orange, gravés « E » et« L » séparés par la barre de sécabilité sur un côté du comprimé et «40 » sur l’autre côté. Le comprimé peut être divisé en doseségales.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
ELETRIPTAN ARROW est indiqué chez l’adulte dans le traitement de la phasecéphalalgique de la crise de migraine, avec ou sans aura.
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieELETRIPTAN ARROW doit être pris aussi précocement que possible après ledébut d'une crise de céphalée migraineuse, mais il est également efficacelorsqu'il est pris à un stade ultérieur lors d’une crise de migraine.
Il n'a pas été démontré que l’élétriptan pris au cours de la phased'aura prévient la crise de céphalée migraineuse. C'est pourquoi ELETRIPTANARROW ne sera pris qu'au cours de la phase céphalalgique de la crisemigraineuse.
L’élétriptan ne doit pas être utilisé en prophylaxie.
Adultes (de 18 à 65 ans)
La dose initiale recommandée est de 40 mg.
En cas de récidive de la céphalée dans les 24 heures : Si aprèssoulagement de la crise initiale, la céphalée réapparaît dans les 24 h, uneprise supplémentaire de la même dose d’élétriptan a démontré sonefficacité dans le traitement de la récidive.
Si une seconde prise est nécessaire, un délai minimal de 2 h doit êtrerespecté entre les deux prises.
En cas d'absence de réponse : si le patient n'est pas soulagé dans les deuxheures suivant la première prise d’élétriptan, une seconde dose ne doit pasêtre prise au cours de la même crise dans la mesure où les études cliniquesn'ont pas démontré l'efficacité d'une seconde dose. Les essais cliniques ontmontré que les patients ne répondant pas au cours d'une crise sont néanmoinssusceptibles de répondre au traitement pour des crises ultérieures.
Les patients qui n'obtiennent pas une efficacité satisfaisante avec une dosede 40 mg (par exemple : tolérance et absence de réponse au cours de 2 crisessur 3) peuvent être traités de manière efficace à une posologie de 80 mg(2 × 40 mg) au cours des crises ultérieures de migraine (voir rubrique 5.1).Une deuxième dose de 80 mg ne doit pas être prise dans les 24 h.
La dose quotidienne maximale ne doit pas excéder 80 mg (voirrubrique 4.8).
Sujets âgés (plus de 65 ans)
La sécurité d'emploi et l'efficacité de l’élétriptan chez le patientâgé de plus de 65 ans n'ont pas été évaluées de manière systématique enraison du faible nombre de patients de ce type inclus dans les essais cliniques.Par conséquent, son utilisation n'est pas recommandée chez ces patients.
Population pédiatrique
Adolescents (12 à 17 ans)
L'efficacité de l’élétriptan n'a pas été établie chez les adolescentsde 12 à 17 ans. Les données actuellement disponibles sont décrites à larubrique 5.2 mais aucune recommandation sur la posologie ne peut êtredonnée.
Enfants (6 à 11 ans)
La sécurité d'emploi et l'efficacité de l’élétriptan chez l'enfantâgé de 6 à 11 ans n'ont pas été évaluées. Les données actuellementdisponibles sont décrites en rubrique 5.2 mais aucune recommandation sur laposologie n’a été faite.
Patients présentant une insuffisance hépatique
En cas d'insuffisance hépatique légère ou modérée, aucun ajustement dela posologie n'est nécessaire.
Aucune donnée n'étant disponible pour l’élétriptan chez les patientssouffrant d'insuffisance hépatique sévère, l'usage de ce médicament estcontre-indiqué chez ce type de patients.
Patients présentant une insuffisance rénale
Les effets d’élétriptan sur la tension artérielle étant amplifiés encas d'insuffisance rénale (voir rubrique 4.4), il est recommandé d'instaurerle traitement à une posologie initiale de 20 mg chez les patients souffrantd'insuffisance rénale légère ou modérée. La posologie quotidienne maximalene devra pas dépasser 40 mg.
L’élétriptan est contre-indiqué chez les patients présentant uneinsuffisance rénale sévère.
Mode d’administrationVoie orale.
Les comprimés doivent être avalés entiers avec de l’eau.
4.3. Contre-indications
L’élétriptan est contre-indiqué chez les patients présentant :
· une hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipientsmentionnés à la rubrique 6.1 ;
· une insuffisance hépatique sévère ou d'une insuffisance rénalesévère ;
· hypertension artérielle modérément sévère à sévère, ou patientssouffrant d'une hypertension artérielle légère non traitée ;
· une maladie coronarienne avérée, incluant une cardiopathie ischémique(angine de poitrine, antécédent d'infarctus du myocarde ou ischémiesilencieuse confirmée). Patients présentant des vasospasmes d’une artèrecoronaire (angor de Prinzmetal), symptômes objectifs ou subjectifs decardiopathie ischémique ;
· des arythmies significatives ou une insuffisance cardiaque ;
· une maladie vasculaire périphérique ;
· des antécédents d'accident vasculaire cérébral (AVC), ou d'accidentsischémiques transitoires (AIT) ;
· administration concomitante d'ergotamine ou de dérivés de l'ergotamine(y compris le méthysergide) dans les 24 h qui précèdent ou qui suivent laprise d'élétriptan (voir rubrique 4.5) ;
· administration concomitante d'autres agonistes des récepteurs 5-HT1.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
L’élétriptan ne doit pas être utilisé en même temps que d'autresinhibiteurs puissants du CYP3A4, par exemple le kétoconazole, l'itraconazole,l'érythromycine, la clarithromycine, la josamycine) et les inhibiteurs deprotéase (ritonavir, indinavir et nelfinavir).
L’élétriptan ne doit être utilisé que lorsque le diagnostic de migrainea été clairement établi. L'élétriptan n'est pas indiqué dans le traitementde la migraine hémiplégique, ophtalmoplégique ou celui de la migrainebasilaire.
L’élétriptan ne doit pas être administré dans le traitement descéphalées « atypiques », c'est-à-dire des céphalées qui peuvent êtreliées à une affection potentiellement grave (accident vasculaire cérébral,rupture d'anévrisme), pour lesquelles une vasoconstriction cérébrovasculairepeut être dangereuse.
L'élétriptan peut être associé à des symptômes transitoires comprenantdes douleurs ou une sensation d'oppression thoracique qui peuvent être intenseset s'étendre au niveau de la gorge (voir rubrique 4.8). Si de tels symptômesévoquent une cardiopathie ischémique, il faudra arrêter le traitement et desexplorations appropriées devront être réalisées.
Patients présentant une insuffisance cardiaqueL’élétriptan ne doit pas être administré sans évaluation préalabledans les cas suivants : patients chez lesquels une cardiopathie asymptomatiqueest possible, patients ayant un risque de maladie coronarienne (par exemplepatients souffrant d'hypertension artérielle, de diabète, patients fumeurs ouutilisant un traitement de substitution à la nicotine, hommes âgés de plus de40 ans, femmes ménopausées et patients présentant des antécédentsfamiliaux importants de maladie coronarienne). Le bilan cardiovasculaire peut nepas identifier tous les patients qui ont une maladie cardiovasculaire et, dansde très rares cas, des accidents cardiaques graves sont survenus chez despatients sans affection cardiaque sous-jacente, à la suite de l'administrationd'agonistes 5-HT1. Les patients chez lesquels une maladie coronarienne a étédiagnostiquée ne doivent pas être traités par l'élétriptan (voirrubrique 4.3).
Des vasospasmes coronariens ont été associés au traitement par lesagonistes 5-HT1. De rares cas d'ischémie myocardique ou d'infarctus du myocardeont été rapportés avec des agonistes des récepteurs 5-HT1.
Les effets indésirables peuvent être plus fréquents en cas d'utilisationconcomitante de triptans et de préparations de plantes contenant dumillepertuis (Hypericum perforatum).
Des augmentations légères et transitoires de la tension artérielle ontété observées à des doses supérieures ou égales à 60 mg d'élétriptan.Cependant, dans le cadre du programme d’études cliniques, ces augmentationsn'ont pas été accompagnées de séquelles cliniques. Ce type d'effets a éténettement plus marqué chez des sujets âgés ou présentant une insuffisancerénale. Chez les patients présentant une insuffisance rénale, on a observéune augmentation maximale moyenne de la pression artérielle systolique compriseentre 14 et 17 mmHg (normal : 3 mmHg) et de la pression artériellediastolique de 14 à 21 mmHg (normal : 4 mmHg). Chez les sujets âgés, on aobservé une augmentation maximale moyenne de la pression artérielle systoliquede 23 mmHg en comparaison à 13 mmHg chez l'adulte jeune (placebo 8 mmHg).Après la mise sur le marché, des augmentations de la tension artérielle ontété rapportées chez des patients recevant des doses de 20 et 40 mgd'élétriptan, ainsi que chez des patients sans insuffisance rénale et dessujets non-âgés.
Céphalée par abus médicamenteux (CAM)L'utilisation prolongée d'un traitement antalgique pour traiter lescéphalées peut entraîner une aggravation de celles-ci. Dans ces cas ou en casde suspicion, un avis médical est nécessaire et le traitement doit êtreinterrompu. Le diagnostic de céphalée par abus médicamenteux (CAM) doit êtresuspecté chez les patients présentant des céphalées fréquentes ouquotidiennes malgré (ou à cause de) l’utilisation régulière d’untraitement antimigraineux.
Syndrome sérotoninergiqueDes cas de syndrome sérotoninergique (incluant troubles de la conscience,dysautonomie et troubles neuromusculaires) ont été rapportés lors del'utilisation concomitante d'un traitement par triptans et des inhibiteurssélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) ou des inhibiteurs de larecapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN). Ce syndrome peutêtre grave. Si un traitement associant l'élétriptan et les ISRS/IRSN s'avèrecliniquement nécessaire, une surveillance étroite du patient est conseillée,particulièrement lors de l'instauration du traitement, lors de l'augmentationde doses ou lors de l'ajout d'un autre médicament sérotoninergique (voirrubrique 4.5).
Excipients
ELETRIPTAN ARROW 40 mg, comprimé pelliculé contient du lactose et de lalaque aluminique de jaune orangé S (E110)
Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total enlactase ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladieshéréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Ce médicament contient aussi de la laque aluminique de jaune orangé S(E110) pouvant causer des réactions allergiques.
ELETRIPTAN ARROW 40 mg, comprimé pelliculé contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimépelliculé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement ‘’sanssodium’’.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Effets des autres médicaments sur l'élétriptanDans les principaux essais cliniques sur l'élétriptan, aucune preuved'interaction avec les bêtabloquants, les antidépresseurs tricycliques, lesinhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, la flunarizine n'aété signalée, mais les données provenant d'études cliniques officiellesd'interaction avec ces médicaments ne sont pas disponibles (excepté pour lepropranolol, voir ci-dessous).
Une analyse pharmacocinétique des données des essais cliniques, parpopulation, a suggéré que les classes de médicaments suivantes :bêtabloquants, antidépresseurs tricycliques, inhibiteurs sélectifs de larecapture de la sérotonine, œstrogénothérapies substitutives, contraceptifsoraux contenant des œstrogènes et inhibiteurs calciques, n'ontvraisemblablement pas d'effet sur les propriétés pharmacocinétiques del'élétriptan.
L'élétriptan n'étant pas un substrat pour la monoamine-oxydase, aucuneinteraction entre l'élétriptan et les inhibiteurs de la monoamine-oxydasen'est à prévoir. Aucune étude formelle d'interaction n'a donc étéréalisée.
Au cours des études cliniques associant du propanolol (160 mg), duvérapamil (480 mg) et du fluconazole (100 mg), la Cmax de l'élétriptan aété respectivement augmentée d'un facteur de 1,1 ; 2,2 et 1,4. Le facteurd'augmentation de l'ASC de l'élétriptan a été respectivement de 1,3 ;2,7 et 2,0. Ces effets ne sont pas considérés comme cliniquementsignificatifs, dans la mesure où ils n'ont pas été associés à desaugmentations de la tension artérielle ou à la survenue d'effets indésirablespar rapport à l'administration de l'élétriptan seul.
Au cours des études cliniques portant sur l'érythromycine (1000 mg) et lekétoconazole (400 mg), inhibiteurs spécifiques et puissants de l'isoenzymeCYP3A4, des augmentations significatives de la Cmax de l'élétriptan(respectivement d'un facteur de 2 et 2,7) et de l'ASC (respectivement d'unfacteur de 3,6 et 5,9) ont été observées. Cette augmentation de l'expositiona été associée à un allongement de la demi-vie de l'élétriptan de 4,6 à7,1 heures avec l'érythromycine, et de 4,8 à 8,3 heures avec lekétoconazole (voir rubrique 5.2).
De ce fait, l'élétriptan ne devra pas être utilisé en même temps que lesinhibiteurs puissants du CYP3A4 (tels que le kétoconazole, l'itraconazole,l'érythromycine, la clarithromycine, la josacine) et les inhibiteurs deprotéase (ritonavir, indinavir et nelfinavir).
Au cours des études cliniques portant sur l'administration orale de caféineet d’ergotamine, une et deux heures après l'élétriptan, des augmentationsmineures mais additives de la tension artérielle ont été observées, ce quiétait prévisible compte tenu de la pharmacologie des deux médicaments. Parconséquent, il est recommandé que les médicaments contenant soit del'ergotamine soit des alcaloïdes de l'ergot de seigle (par exemple ladihydroergotamine) ne soient pas administrés dans les 24 heures suivant laprise de l'élétriptan. Réciproquement, au moins 24 heures doivent s'écoulerentre l'administration d'un produit contenant de l'ergotamine et la prised'élétriptan.
Effets de l'élétriptan sur les autres médicamentsIl n'existe aucune preuve in vitro ou in vivo que les posologies utiliséesen clinique (et les concentrations associées) d'élétriptan puissent induireou inhiber les enzymes du cytochrome P 450 incluant les enzymes du CYP 3A4responsable du métabolisme du médicament.
C'est pourquoi on considère qu'il est peu probable que l'élétriptanprovoque des interactions médicamenteuses cliniquement significatives parl'intermédiaire de ces enzymes.
Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)/ Inhibiteursde la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) et syndromesérotoninergique :
Des cas de patients présentant des symptômes compatibles avec un syndromesérotoninergique (incluant troubles de la conscience, dysautonomie et troublesneuromusculaires) lors de l'association d'inhibiteurs sélectifs de la recapturede la sérotonine (ISRS) ou d'inhibiteurs de la recapture de la sérotonine etde la noradrénaline (IRSN) et des triptans ont été décrits (voirrubrique 4.4).
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseAucune donnée clinique n'est disponible concernant des grossesses exposéesà l’élétriptan. Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidenced'effet nocif direct ou indirect sur la gestation, le développement del'embryon et du fœtus, la mise bas ou le développement postnatal. En cours degrossesse, ELETRIPTAN ARROW ne sera utilisé que s'il est clairementnécessaire.
AllaitementL'élétriptan est excrété dans le lait maternel. Au cours d'une étude sur8 femmes ayant reçu une dose unique de 80 mg, la quantité totale moyenned'élétriptan dans le lait maternel pendant 24 heures dans ce groupeéquivalait à 0,02 % de la dose. Toutefois, la prise d’élétriptan chez lafemme qui allaite doit être envisagée avec précaution. L'exposition dunourrisson peut être minimisée en évitant l'allaitement pendant les24 heures qui suivent le traitement.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
L’élétriptan a une influence modérée sur l’aptitude à conduire desvéhicules ou à utiliser des machines. La migraine ou le traitement parl’élétriptan peuvent entraîner une somnolence ou des vertiges chez certainspatients. Les patients doivent évaluer leur aptitude à réaliser des tâchescomplexes, notamment à conduire lors des crises de migraine et après la prised’ELETRIPTAN ARROW.
4.8. Effets indésirables
Résumé du profil de sécuritéL’élétriptan a été administré au cours d'études cliniques chez plusde 5 000 patients prenant une ou deux doses de 20, 40 ou 80 mgd’élétriptan.
Les effets indésirables les plus fréquents observés étaient les suivants: asthénie, somnolence, nausées et sensations vertigineuses.
Les études cliniques randomisées utilisant des doses de 20, 40 et 80 mgont montré que l'incidence des événements indésirables tendait à êtredose-dépendante.
Liste des effets indésirablesLes effets indésirables suivants (avec une incidence ≥ 1 % et supérieureà celle observée sous placebo) ont été rapportés lors des essais cliniqueschez des patients traités aux doses thérapeutiques. Les effets indésirablessont classés par fréquence : fréquents (≥ 1/100 à < 1/10) ou peufréquents (≥ 1/1 000 à < 1/100) ou rares (≥ 1/10 000 à <1/1 000).
Système Organe Classe | Fréquent | Peu fréquent | Rare |
Infections et infestations | pharyngite et rhinite | infections du tractus respiratoire | |
Affections hématologiques et du système lymphatique | lymphadénopathie | ||
Troubles du métabolisme et de la nutrition | anorexie | ||
Affections psychiatriques | troubles de la pensée, agitation, confusion, dépersonnalisation, euphorie,dépression et insomnie | labilité émotionnelle | |
Affections du système nerveux | somnolence, céphalées, sensations vertigineuses, fourmillements ou troublesde la sensibilité, hypertonie, hypoesthésie et fatigabilité musculaire | tremblements, hyperesthésie, ataxie, hypokinésie, trouble de l'élocution,stupeur et dysgueusie | |
Affections oculaires | vision anormale, douleur oculaire, photophobie et troubles lacrymaux | conjonctivite | |
Affections de l'oreille et du labyrinthe | vertiges | douleur auriculaire, acouphènes | |
Affections cardiaques | palpitation et tachycardie | bradycardie | |
Affections vasculaires | bouffée vasomotrice | trouble vasculaire périphérique | choc |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | sensation de constriction de la gorge | dyspnée, troubles respiratoires et bâillements | asthme et altérations de la voix |
Affections gastro-intestinales | douleur abdominale, nausées, sécheresse de la bouche et dyspepsie | diarrhée et glossite | constipation, œsophagite, œdème de la langue et éructation |
Affections hépatobiliaires | hyperbilirubinémie et augmentation de l'AST | ||
Affections de la peau et du tissu cutané | transpiration | rash et prurit | troubles cutanés et urticaire |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | douleurs dorsales, myalgie | arthralgie, arthrose, et douleur osseuse | arthrite, myopathie, et contractions musculaires |
Affections du rein et des voies urinaires | augmentation de la fréquence de la miction, trouble des voies urinaires, etpolyurie | ||
Affections des organes de reproduction et du sein | mastodynie et ménorragie | ||
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | sensation de chaleur, asthénie, symptômes thoraciques (douleur, oppression,pression), frissons et douleur | malaise, œdème de la face, soif, œdèmes et œdèmes périphériques |
Les événements indésirables courants signalés sous l'élétriptan sonttypiques de ceux rapportés lors de l'administration d'agonistes 5-HT1.
Au cours de l'expérience après mise sur le marché, les effetsindésirables suivants ont été rapportés :
Affections du système immunitaire
Réactions allergiques, certaines pouvant être graves, incluant un œdèmede Quincke.
Affections du système nerveux
Syndrome sérotoninergique, rares cas de syncope, accidentcérébrovasculaire.
Affections vasculaires
Hypertension.
Affections cardiaques
Ischémie ou infarctus du myocarde, artériospasme coronarien.
Affections gastro-intestinales
Comme avec d'autres agonistes 5HT1B/1D, de rares cas de colites ischémiquesont été rapportés, vomissements.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
Des sujets ont reçu des doses uniques de 120 mg sans manifester d'effetsindésirables significatifs. Cependant d'après les données de pharmacologie decette classe, une hypertension ou d'autres symptômes cardiovasculaires plusgraves peuvent survenir après un surdosage.
En cas de surdosage, les mesures thérapeutiques de soutien habituellesdoivent être mises en œuvre si nécessaire. La demi-vie d'élimination del'élétriptan est d'environ quatre heures, et, par conséquent, la surveillancedes patients et le traitement après un surdosage par l'élétriptan doit sepoursuivre pendant au moins 20 heures, ou tant que les signes et les symptômespersistent.
Il n'a pas été établi quels étaient les effets d'une hémodialyse oud'une dialyse péritonéale sur les concentrations sériques d'élétriptan.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : agonistes sélectifs des récepteurs de lasérotonine (5-HT1), code ATC : N02CC06
Mécanisme d'actionL'élétriptan est un agoniste sélectif des récepteurs vasculaires 5-HT1Bet des récepteurs neuronaux 5-HT1D.
L'élétriptan montre également une affinité importante pour lesrécepteurs 5-HT1F, ce qui peut contribuer à son mécanisme d'actionantimigraineux. L'élétriptan montre une affinité modeste pour les récepteursrecombinants humains 5-HT1A, 5-HT2B, 5-HT1E et 5-HT7.
Efficacité et sécurité cliniqueL'efficacité et la sécurité de l’élétriptan dans le traitement descrises de migraine a été évaluée au cours de 10 essais contrôlés parplacebo ayant porté sur plus de 6 000 patients (tout groupe de traitements)ayant reçu des doses de 20 à 80 mg. Le soulagement de la céphalée seproduit dans un délai de 30 minutes suivant l'administration orale.
Les taux de réponse (réduction de l'intensité de la douleur migraineusemodérée ou sévère à une douleur légère ou à une absence de douleur) ontété de 59 à 77 % deux heures après l'administration pour la posologie de80 mg, de 54 à 65 % pour la posologie de 40 mg, de 47 à 54 % pour laposologie de 20 mg, et de 19 à 40 % pour le placebo.
L’élétriptan s'est avéré également efficace dans le traitement dessymptômes associés à la migraine, tels que vomissements, nausées,photophobie et phonophobie.
Les recommandations pour l'administration d'une dose allant jusqu'à 80 mgsont issues des études long terme en ouvert et d'une étude court terme endouble aveugle où seule une tendance vers la significativité clinique a étéobservée.
L’élétriptan est également efficace dans le traitement de la migrainecataméniale.
Il n'a pas été démontré que s'il est pris au cours de la phase d'aura,l’élétriptan permettait de prévenir la crise de migraine. Par conséquent,l’élétriptan doit être uniquement administré au cours de la phasecéphalalgique de la crise migraineuse.
Dans une étude pharmacocinétique, non contrôlée versus placebo, portantsur des patients souffrant d'insuffisance rénale, des élévations plusimportantes de la tension artérielle ont été enregistrées après une dose de80 mg d’élétriptan par rapport à des volontaires sains (voir rubrique4.4). Ces effets ne peuvent être expliqués par aucun changementpharmacocinétique mais pourraient correspondre à une réponsepharmacodynamique spécifique à l'élétriptan, chez les patients insuffisantsrénaux.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
AbsorptionL'élétriptan est rapidement absorbé et de manière importante par letractus gastro-intestinal (au moins 81 %) après une administration orale. Labiodisponibilité orale absolue chez l'homme et chez la femme est d'environ50 %. Le Tmax moyen est de 1,5 heures après l'administration orale. Il aété démontré que la pharmacocinétique était linéaire aux dosesthérapeutiques (20 à 80 mg).
L'ASC et la Cmax de l'élétriptan ont augmenté d'environ 20 à 30 % lorsd'une administration orale au cours d'un repas riche en graisses. Après uneadministration orale pendant une crise de migraine, une réduction d'environ30 % de l'ASC a été observée, et le Tmax a été prolongé jusqu'à2,8 heures.
Après des doses répétées (20 mg trois fois par jour) pendant 5 à7 jours, la pharmacocinétique de l'élétriptan est restée linéaire etl'accumulation était prévisible. Lors d'administrations multiples de dosesplus importantes (40 mg trois fois par jour, et 80 mg deux fois par jour),l'accumulation de l'élétriptan sur 7 jours a été supérieure auxprévisions (d'environ 40 %).
DistributionLe volume de distribution de l'élétriptan après une administrationintraveineuse est de 138 L, indiquant une distribution dans les tissus.L'élétriptan n'est que modérément lié aux protéines (environ 85 %).
BiotransformationLes études in vitro indiquent que l'élétriptan est principalementmétabolisé par l'isoenzyme CYP3A4 du cytochrome hépatique P450. Ce résultatest confirmé par des augmentations des concentrations plasmatiques del'élétriptan suite à l'administration concomitante d'érythromycine et dekétoconazole, connus pour être des inhibiteurs sélectifs et puissants del'isoenzyme CYP3A4. Des études in vitro montrent également une légèreparticipation de l'isoenzyme CYP2D6, bien que les études cliniques n'aientindiqué aucune preuve du polymorphisme avec cette enzyme.
Il existe deux métabolites circulants majeurs identifiés, contribuantsignificativement à la radioactivité plasmatique après l'administrationd’élétriptan marqué au 14C. Le métabolite formé par N-oxydation n'amontré aucune activité dans les modèles animaux in vitro. Il est démontréque le métabolite formé par N-déméthylation a une activité similaire àl'élétriptan dans des modèles animaux in vitro.
Une troisième zone de radioactivité dans le plasma n'a pas étéformellement identifiée, mais il est très probable qu'il s'agisse d'unmélange de métabolites hydroxylés, qui ont été également observésexcrétés dans l'urine et les fèces.
Les concentrations plasmatiques du métabolite actif N-déméthylén'atteignent que 10 à 20 % de celles de la substance mère, et elles nedevraient donc pas contribuer significativement à l'action thérapeutique del'élétriptan.
ÉliminationLa clairance plasmatique totale moyenne de l'élétriptan après uneadministration intraveineuse est de 36 L/h, avec une demi-vie plasmatiquerésultante d'environ quatre heures. La clairance rénale moyenne aprèsadministration orale est d'environ 3,9 L/h. La clairance non rénalereprésente environ 90 % de la clairance totale, indiquant que l'élétriptanest éliminé principalement par métabolisme.
Pharmacocinétique dans des groupes de patients particuliersSexe
Une méta-analyse des différentes études de pharmacologie clinique et uneanalyse pharmacocinétique par populations des données des essais cliniquesindiquent que le sexe n'a pas d'influence cliniquement significative sur lesconcentrations plasmatiques de l'élétriptan.
Sujets âgés (plus de 65 ans)
Bien que statistiquement non significative, une légère réduction (16 %)de la clairance, associée à une augmentation statistiquement significative dela demi-vie (d'environ 4,4 à 5,7 heures) est observée chez les personnesâgées (65 à 93 ans) par rapport aux adultes plus jeunes.
Adolescents (12 à 17 ans)
La pharmacocinétique de l'élétriptan (40 mg et 80 mg) chez desadolescents migraineux, mesurée entre les crises, était similaire à celleobservée chez des adultes sains.
Enfants (6 à 11 ans)
La clairance de l'élétriptan n'est pas modifiée chez l'enfant par rapportà l'adolescent. Cependant, le volume de distribution est plus faible chezl'enfant, ce qui entraîne des concentrations plasmatiques plus élevées quecelles prévisibles, après administration d'une dose similaire chezl'adulte.
Patients présentant une insuffisance hépatique
Les sujets souffrant d'insuffisance hépatique (Child-Pugh A et B) ontmontré une augmentation statistiquement significative de l'ASC (34 %) et de lademi-vie. Il a été observé une légère augmentation de la Cmax (18 %). Cechangement réduit d'exposition n'est pas considéré comme cliniquementpertinent.
Patients présentant une insuffisance rénale
Les sujets présentant une insuffisance rénale légère (clairance de lacréatinine 61 à 89 ml/mn), modérée (clairance de la créatinine 31 à60 ml/mn) ou sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/mn) n'ont pasmontré d'altérations statistiquement significatives des propriétéspharmacocinétiques de l'élétriptan ou de la liaison aux protéinesplasmatiques. Des augmentations de la tension artérielle ont été observéesdans ce groupe.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études conventionnelles depharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée,génotoxicité, cancérogénèse, et des fonctions de reproduction et dedéveloppement, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Noyau du comprimé :
Lactose monohydraté, cellulose microcristalline, croscarmellose sodique,stéarate de magnésium.
Pelliculage :
Hypromellose 2910 (6cp), triacétine, dioxyde de titane (E171), lactosemonohydraté, laque aluminique de jaune orangé S (E110).
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières deconservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
2, 3, 4, 6 et 10 comprimés pelliculés sous plaquettes(PVC/PVDC-Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
ARROW GENERIQUES
26 AVENUE TONY GARNIER
69007 LYON
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 301 542 3 6 : Comprimé pelliculé sous plaquette(PVC/PVDC-Aluminium). Boîte de 2
· 34009 301 542 4 3 : Comprimé pelliculé sous plaquette(PVC/PVDC-Aluminium). Boîte de 6
· 34009 301 542 5 0 : Comprimé pelliculé sous plaquette(PVC/PVDC-Aluminium). Boîte de 10
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
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