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ENALAPRIL RANBAXY 20 mg, comprimé - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - ENALAPRIL RANBAXY 20 mg, comprimé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

ENALAPRIL RANBAXY 20 mg, comprimé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chaque comprimé contient 20 mg de maléate d'énalapril.

Excipients à effet notoire:

Chaque comprimé contient 118,45 mg de lactose monohydraté.

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose,c'est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé

Comprimé de couleur pêche, tacheté de forme triangulaire à bord arrondi,gravé «E 4» sur une face et comportant une barre de cassure surl'autre face.

La barre de cassure n’est là que pour faciliter la prise du comprimé,elle ne le divise pas en doses égales.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Traitement de l’hypertension artérielle

· Traitement de l’insuffisance cardiaque symptomatique

· Prévention de l’insuffisance cardiaque symptomatique chez des patientsayant une dysfonction ventriculaire gauche asymptomatique (fractiond’éjection ≤ 35%) (voir rubrique 5.1).

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

L’absorption d’ENALAPRIL RANBAXY n’est pas affectée par lesaliments.

La dose sera adaptée en fonction du profil du patient (voir rubrique 4.4) etde la réponse tensionnelle.

Population pédiatrique

L’expérience clinique de l’utilisation de ENALAPRIL RANBAXY chez lesenfants hypertendus est limitée (voir rubriques 4.4, 5.1 et 5.2).

Hypertension artérielle

La dose initiale est de 5 à 20 mg maximum, en fonction du degré del'hypertension et de l'état du patient (voir ci-dessous). ENALAPRIL RANBAXY seprend en une fois par jour. Dans l'hypertension légère, la dose initialerecommandée est de 5 à 10 mg. Les patients ayant un système rénineangiotensine-aldostérone fortement stimulé (par exemple, hypertensionré­novasculaire, déplétion hydrique et/ou sodée, décompensation cardiaque,ou hypertension sévère) peuvent présenter une chute excessive de la pressionartérielle suite à la dose initiale. Une dose initiale de 5 mg ou moins estrecommandée chez de tels patients et l’initiation du traitement devra sefaire sous surveillance médicale.

Un traitement préalable avec des doses élevées de diurétiques peutentraîner une déplétion hydrique et un risque d’hypotension lors del’initiation d’un traitement par l’énalapril. Une dose initiale de 5 mgou plus faible est recommandée chez de tels patients. Si possible, letraitement par diurétique sera interrompu 2–3 jours avant le début dutraitement par ENALAPRIL RANBAXY. La fonction rénale et le potassium sériqueseront contrôlés.

La dose habituelle d'entretien est de 20 mg par jour. La dose d’entretienmaximum est de 40 mg par jour.

Insuffisance cardiaque/dys­fonction ventriculaire gauche asymptomatique

Dans la prise en charge de l’insuffisance cardiaque, ENALAPRIL RANBAXY estutilisé en complément des diurétiques et, si nécessaire, des digitaliques oubêta-bloquants. La dose initiale d’ENALAPRIL RANBAXY chez les patients ayantune insuffisance cardiaque symptomatique ou une dysfonction ventriculaire gaucheasympto­matique est de 2,5 mg et doit être administrée sous surveillancemé­dicale étroite afin d'apprécier l'effet initial sur la pressionartérielle. En l'absence d'hypotension symptomatique qui suit l'instauration dutraitement par énalapril dans l'insuffisance cardiaque ou après prise encharge efficace de celle-ci, la dose doit être augmentée progressivemen­tjusqu'à la dose habituelle d'entretien de 20 mg, donnée en une prise uniqueou en deux prises, selon la tolérance du patient. Il est recommandé de fairecet ajustement de la dose sur une période de 2 à 4 semaines. La dose maximumest de 40 mg par jour administrée en deux doses fractionnées.

Tableau 1 : Schéma posologique indicatif de ENALAPRIL RANBAXY chez lespatients ayant une Insuffisance cardiaque / Dysfonction ventriculaire gaucheasympto­matique

Semaine

Dose en mg/jour

Semaine 1

Jours 1 à 3 : 2,5 mg/jour* en une prise unique

Jours 4 à 7 : 5 mg/jour répartie en deux prises

Semaine 2

10 mg/jour en une prise unique ou répartie en deux prises

Semaines 3 et 4

20 mg/jour en une prise unique ou répartie en deux prises

<em>Des précautions particulières doivent être prises chez lespatients ayant une fonction rénale altérée ou prenant des diurétiques (voirrubrique 4.4).</em>

La pression artérielle et la fonction rénale doivent être toutes les deuxsurveillées étroitement avant et après le début du traitement par énalapril(voir rubrique 4.4) car une hypotension et (plus rarement) une insuffisancerénale consécutive ont été rapportées. Chez les patients traités pardiurétiques, la dose doit être, si possible, diminuée avant de démarrer letraitement par ENALAPRIL RANBAXY. La survenue d'une hypotension après la doseinitiale d’ENALAPRIL RANBAXY n'implique pas qu'une hypotension puisse ànouveau survenir au cours du traitement d'entretien par ENALAPRIL RANBAXY etn'empêche pas la poursuite du traitement par le médicament. Le potassiumsérique et la fonction rénale seront également surveillés.

Posologie en cas d'insuffisance rénale

En général l'intervalle entre les prises d'énalapril doit être augmentéet/ou la posologie diminuée.

Tableau 2 : Posologie en cas d’insuffisance rénale

Clairance de la créatinine (Clcr)

ml/min

Dose initiale

mg/jour

30 < Clcr < 80 ml/min

5–10 mg

10 < Clcr £ 30 ml/min

2,5 mg

Clcr £ 10 ml/min

2,5 mg

les jours de dialyse

* voir rubrique 4.4

L’énalaprilate est dialysable. Les jours où les patients ne sont pasdialysés, la posologie doit être adaptée en fonction de la réponsetension­nelle.

Sujets âgés

La dose doit tenir compte de la fonction rénale du patient âgé (voirrubrique 4.4).

Population pédiatrique

Pour les patients qui peuvent avaler les comprimés, la dose sera adaptée enfonction du profil du patient et de la réponse tensionnelle. La dose initialerecommandée est de 2,5 mg chez les patients de 20 à <50 kg et de 5 mgchez les patients de ³ 50kg. ENALAPRIL RANBAXY est administré une fois parjour. La posologie sera adaptée en fonction des besoins du patient jusqu’àun maximum de 20 mg par jour chez les patients de 20 à <50 kg et 40 mgchez les patients de ³ 50 kg (voir rubrique 4.4).

L’énalapril n’est pas recommandé chez les nouveau-nés et les enfantsayant un taux de filtration glomérulaire <30ml/min/1,73 m2, car il n’y aaucune donnée disponible.

Mode d’administration

Voie orale.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active, à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1 ou tout autre inhibiteur de l’enzyme deconversion (IEC).

· Antécédent d'angio-œdème lié à un traitement antérieur parun IEC.

· Angio-œdème héréditaire ou idiopathique.

· Deuxième et troisième trimestres de la grossesse (voir rubriques4.4 et 4­.6).

· L’association d’ENALAPRIL RANBAXY à des médicaments contenant del'aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ouune insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire]<60ml/min­/1,73 m2) (voir rubriques 4.5 et 5.1).

· Utilisation concomitante avec un traitement par sacubitril/val­sartan. Letraitement par énalapril ne doit pas être débuté moins de 36 heures aprèsla dernière dose de sacubitril/val­sartan (voir également rubriques4.4 et 4­.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Hypotension symptomatique

Une hypotension symptomatique est rarement observée chez les patientshypertendus non compliqués. Chez les patients hypertendus traités parénalapril, une hypotension symptomatique est plus susceptible de survenir si lepatient présente une déplétion hydrique préalable, par exemple en cas detraitement par diurétique, de régime hyposodé, de dialyse, de diarrhée ou devomissements (voir rubrique 4.5 et 4.8). Chez les patients ayant uneinsuffisance cardiaque, associée ou non à une insuffisance rénale, unehypotension symptomatique a été observée. Elle est le plus susceptible desurvenir chez ceux présentant les stades d'insuffisance cardiaque les plussévères, comme le montrent l'utilisation de doses élevées de diurétiques del'anse, l’existence d’une hyponatrémie ou une altération de la fonctionrénale.

Chez ces patients, le traitement doit être débuté sous surveillancemé­dicale et les patients doivent être suivis étroitement chaque fois que ladose d’énalapril et/ou de diurétique est ajustée. Des mesures similairespeuvent être prises chez des patients ayant une cardiopathie ischémique ouayant eu des accidents vasculaires cérébraux, patients chez lesquels unebaisse excessive de la pression artérielle pourrait entraîner un infarctus dumyocarde ou un accident vasculaire cérébral.

Si une hypotension survient, le patient doit être mis en position couchéeet, si nécessaire, doit recevoir une perfusion intraveineuse de solution saléeisotonique. Une réponse hypotensive transitoire n'est pas une contre-indicationaux doses ultérieures, lesquelles peuvent être données habituellement sansdifficulté une fois la pression artérielle remontée après l'expansionvo­lémique.

Chez certains patients insuffisants cardiaques qui ont une pressionartérielle normale ou basse, une baisse supplémentaire de la pressionartérielle systémique peut survenir avec l’énalapril. Cet effet est attenduet n'est habituellement pas une raison pour arrêter le traitement. Sil'hypotension devient symptomatique, une réduction de la dose et/ou l'arrêt dudiurétique et/ou d’énalapril peuvent être nécessaires.

Sténose aortique ou mitrale / cardiomyopathie hypertrophique

Comme tous les vasodilatateurs, les IEC doivent être administrés avecprudence chez les patients ayant une obstruction valvulaire du ventricule gaucheet une obstruction à l'éjection et doivent être évités en cas de choccardiogénique et d’obstruction hémodynamique significative.

Altération de la fonction rénale

En cas d’altération rénale (clairance de la créatinine <80 ml/min) laposologie initiale d’énalapril sera ajustée en fonction de la clairance dela créatinine du patient (voir rubrique 4.2) et ensuite en fonction de laréponse du patient au traitement. Le contrôle systématique du potassium et dela créatinine fait partie de la pratique médicale normale chez cespatients.

Une insuffisance rénale a été rapportée en association avecl’énalapril et surtout chez des patients ayant une insuffisance cardiaque ouune maladie rénale sous-jacente, y compris une sténose de l’artère rénale.Si elle est diagnostiquée rapidement et traitée de façon appropriée,l’in­suffisance rénale lorsqu’elle est associée à un traitement avecl’énalapril est habituellement réversible.

Certains patients hypertendus, sans altération rénale préexistanteap­parente, ont présenté des augmentations de l'urée sanguine et de lacréatinine sérique lorsque l’énalapril a été prescrit en même tempsqu'un diurétique. Une réduction de la dose et/ou l'arrêt du diurétiquepeuvent être nécessaires. Cette situation devra évoquer la possibilitéd’une sténose sous-jacente des artères rénales (voir rubrique 4.4 –Hypertension rénovasculaire).

Hypertension rénovasculaire

Il y a un risque accru d’hypotension et d’insuffisance rénale lorsquedes patients présentant une sténose bilatérale de l’artère rénale ou unesténose sur rein fonctionnellement unique sont traités avec des IEC. La pertede la fonction rénale peut survenir avec seulement des modifications mineuresde la créatinine sérique. Chez ces patients, le traitement sera initié soussurveillance médicale étroite avec de faibles doses, une augmentationpro­gressive de la posologie, et un contrôle de la fonction rénale.

Transplantation rénale

Il n’y a aucune expérience concernant l’administration d’énalaprilchez des patients ayant une transplantation rénale récente. Par conséquent letraitement par énalapril n’est pas recommandé.

Insuffisance hépatique

Rarement, des IEC ont été associés à un syndrome débutant par un ictèrecholestatique ou une hépatite et qui peut évoluer jusqu’à une nécrosefulminante hépatique et (quelquefois) un décès. Le mécanisme de ce syndromen’est pas compris. Les patients recevant des IEC qui ont développé unictère ou des élévations importantes des enzymes hépatiques doiventinterrompre l’IEC et recevoir un suivi médical approprié.

Neutropénie/A­granulocytose

Neutropénie/a­granulocytose, thrombocytopénie et anémie ont étérapportées chez des patients recevant des IEC. Chez des patients ayant unefonction rénale normale et sans autre facteur de complication, la neutropéniesurvient rarement. L’énalapril sera utilisé avec une extrême prudence chezles patients ayant une collagénose vasculaire, un traitement immunosuppres­seur,un traitement par l’allopurinol ouprocaïnamide, ou une association de cesfacteurs de complication, particulièrement si la fonction rénalepré-existante est altérée. Certains de ces patients ont développé desinfections graves qui dans certains cas n’ont pas répondu à un traitementanti­biotique intensif. Si l’énalapril est utilisé chez de tels patients, uncontrôle périodique du nombre de leucocytes est conseillé et les patientsdoivent être avertis de signaler tout signe d’infection.

Hypersensibilité / angio-œdème

Un angio-œdème de la face, des extrémités, des lèvres, de la langue, dela glotte et/ou du larynx a été rarement rapporté chez des patients traitéspar des inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l'angiotensine, incluantl’éna­lapril. Ceci peut survenir à n'importe quel moment du traitement. Dansde tels cas, l’énalapril doit être arrêté immédiatement et unesurveillance appropriée doit être mise en place afin de s'assurer de ladisparition complète des symptômes avant de laisser partir le malade. Mêmedans les cas où l’on n’observe qu’un gonflement de la langue, sansdétresse respiratoire, les patients peuvent nécessiter une mise en observationpro­longée car un traitement par antihistaminique et corticostéroïdes peuts’avérer insuffisant.

Des issues fatales ont été très rarement rapportées, à la suite d’unangio-œdème associé à un œdème du larynx ou de la langue. Les patientsdont la langue, la glotte ou le larynx sont atteints, sont susceptibles deprésenter une obstruction des voies aériennes, particulièrement s’ils ontun antécédent de chirurgie des voies aériennes. Lorsqu’il y a une atteintede la langue, de la glotte ou du larynx, susceptible d'entraîner uneobstruction des voies aériennes, un traitement approprié qui peut comporterune injection sous-cutanée d'une solution d’adrénaline au 1/1000 (0,3 ml à0,5 ml) et/ou toutes mesures visant à assurer la liberté des voies aériennesdoivent être administrées rapidement.

On a rapporté une incidence plus forte d'angio-œdème chez les patientsnoirs traités par IEC par rapport aux autres patients.

Les patients ayant un antécédent d'angio-œdème non lié à la prised’un IEC peuvent avoir un risque accru d'angio-œdème sous traitement par IEC(voir aussi rubrique 4.3).

L’utilisation concomitante d’IEC avec l’association­sacubitril/val­sartan est contre-indiquée en raison du risque accrud’angio-oedème. Le traitement par sacubitril/val­sartan ne doit pas êtredébuté moins de 36 heures après la dernière dose d’énalapril. Letraitement par énalapril ne doit pas être débuté moins de 36 heures aprèsla dernière dose de sacubitril/val­sartan (voir rubriques 4.3 et 4.5).

L’utilisation concomitante d’IEC avec le racécadotril, les inhibiteursde mTOR (p. ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et la vildagliptine peutentraîner un risque accru d’angio-oedème (p. ex. gonflement des voiesaériennes ou de la langue, avec ou sans atteinte respiratoire) (voir rubrique4.5). Il convient de faire preuve de prudence lors de la mise en route d’untraitement par racécadotril, inhibiteurs de mTOR (p. ex. sirolimus,évé­rolimus, temsirolimus) et vildagliptine chez un patient prenant déjàun IEC.

Réactions anaphylactoïdes lors de désensibilisation aux piqûresd’hymé­noptères

Rarement, des patients recevant des IEC lors de désensibilisation avec duvenin d’hyménoptère ont présenté des réactions anaphylactoïdes­potentiellement fatales. Ces réactions ont été évitées en arrêtanttempo­rairement le traitement par l'IEC avant chaque désensibilisation.

Réactions anaphylactoïdes lors d’aphérèses des LDL

Rarement, des patients recevant des IEC lors d'aphérèses des lipoprotéinesde basse densité (LDL) avec du sulfate de dextran ont présenté des réactionsanap­hylactoïdes potentiellement fatales. Ces réactions ont été évitées enarrêtant temporairement le traitement par l'IEC avant chaque aphérèse.

Patients hémodialysés

Des réactions anaphylactoïdes ont été rapportées chez des patientsdialysés avec des membranes de haute perméabilité (par exemple, AN69®) ettraités simultanément par un IEC. Chez ces patients, il faut envisagerd'utiliser un autre type de membrane de dialyse ou une autre classe demédicament antihypertenseur.

Hypoglycémie

Les patients diabétiques traités par antidiabétiques oraux ou parinsuline, débutant un traitement par IEC, doivent être informés de veillerparticu­lièrement au risque d'hypoglycémie, spécialement au cours du premiermois de traitement par l'association de ces deux médicaments (voirrubrique 4.5).

Toux

Une toux a été rapportée avec l'utilisation des IEC. Elle a commecaractéris­tiques d'être improductive, persistante et de disparaître àl'arrêt du traitement. Une toux induite par un IEC doit être envisagée aucours du diagnostic différentiel d'une toux.

Intervention chirurgicale / anesthésie

Chez les patients ayant une intervention chirurgicale majeure ou au coursd'une anesthésie pratiquée avec des agents hypotenseurs, l'énalapril bloquela formation d'angiotensine II secondaire à la sécrétion compensatrice derénine. Si une hypotension survient et est considérée comme due à cemécanisme, elle peut être corrigée par le remplissage vasculaire.

Kaliémie

Les IEC peuvent provoquer une hyperkaliémie car ils inhibent la libérationd’al­dostérone. Cet effet n’est généralement pas significatif chez lespatients dont la fonction rénale est normale. Cependant, chez les patientsayant une fonction rénale altérée et/ou prenant des suppléments potassiques(y compris des substituts de sel), des diurétiques épargneurs de potassium, dutriméthoprime ou du cotrimoxazole (associationtri­méthoprime/sul­faméthoxazole) et en particulier des antagonistes del’aldostérone ou des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II, unehyperkaliémie peut survenir. Les diurétiques épargneurs de potassium et lesantagonistes des récepteurs de l’angiotensine II doivent être utilisés avecprécaution chez les patients recevant des IEC, et la kaliémie et la fonctionrénale doivent être surveillées (voir rubrique 4.5).

Lithium

L'association de lithium et d'énalapril n'est généralement pasrecommandée (voir rubrique 4.5).

Double blocage du système renine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

Il est établi que l'association d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion(IEC), d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine-II (ARA Il) oud'aliskiren augmente le risque d'hypotension, d'hyperkaliémie et d'altérationde la fonction rénale (incluant le risque d'insuffisance rénale aiguë). Enconséquence, le double blocage du SRAA par l'association d'IEC, d'ARA Il oud'aliskiren n'est pas recommandé (voir rubriques 4.5 et 5.1).

Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolumentnéces­saire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d'un spécialisteet avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, del'ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les ARA Il nedoivent pas être associés chez les patients atteints d'une néphropathiedi­abétique.

Excipient

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chezles patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactasede Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladieshéré­ditaires rares).

Ce médicament contient du sodium. Le taux de sodium est inférieur à1 mmol par comprimé, c'est-à-dire «sans sodium».

Population pédiatrique

L'expérience sur l'efficacité et la sécurité d'emploi est limitée chezles enfants hypertendus âgés > 6 ans, mais il n'y a aucune expériencedans les autres indications. Des données limitées de pharmacocinétique sontdisponibles chez des enfants de plus 2 mois (voir également rubriques 4.2,5.1 et 5.2). L’énalapril n’est pas recommandé chez les enfants dansd’autres indications que l’hypertension.

L’énalapril n'est pas recommandé chez les nouveau-nés et les enfantsayant un taux de filtration glomérulaire < 30 ml/min/1,73 m2, car il n'y aaucune donnée disponible (voir rubrique 4.2).

Grossesse

Les IEC ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins quele traitement continu par IEC soit considéré comme essentiel, il estrecommandé de modifier le traitement antihypertenseur chez les patientes quienvisagent une grossesse pour un médicament ayant un profil de sécurité bienétabli pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitementpar IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitementalter­natif sera débuté (voir rubriques 4.3 et 4.6).

Différences ethniques

Comme avec les autres IEC, l’énalapril peut être moins efficace dans letraitement de l’hypertension artérielle chez les patients noirs que chez lesautres, probablement à cause d’une plus forte prévalence de faibles taux derénine dans la population hypertendue noire.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

+ Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage dusystème rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l'utilisation concomitanted'in­hibiteurs de l'enzyme de conversion, d'antagonistes des récepteurs del'angiotensine Il ou d'aliskiren est associé à une fréquence plus élevéed'événements indésirables tels que l'hypotension, l'hyperkaliémie etl'altération de la fonction rénale (incluant l'insuffisance rénale aiguë) encomparaison à l'utilisation d'un seul médicament agissant sur le SRAA (voirrubriques 4.3, 4.4 et 5.1).

+ Diurétiques épargneurs de potassium ou suppléments potassiques

Les IEC atténuent la perte en potassium induite par les diurétiques. Lesdiurétiques épargneurs de potassium (par exemple, spironolactone,é­plérénone, triamtérène ou amiloride), les suppléments potassiques, ou lessels de remplacement contenant du potassium peuvent entraîner des augmentationssig­nificatives en potassium sérique. Si l'utilisation concomitante estindiquée en raison d'une hypokaliémie démontrée, ils seront utilisés avecprudence nécessitant un contrôle fréquent du potassium sérique (voirrubrique 4.4).

+ Diurétiques (thiazides ou diurétiques de l'anse)

Un traitement préalable avec des diurétiques à dose élevée peutprovoquer une hypovolémie et un risque d’hypotension lors de l’instaurationdu traitement par l’énalapril (voir rubrique 4.4). Les effets hypotenseurspeuvent être réduits par arrêt du diurétique, en augmentant la volémie oul’apport en sel ou en initiant le traitement avec une faible dosed’énalapril.

+ Autres médicaments antihypertenseurs

L’utilisation concomitante de ces médicaments peut augmenter les effetshypotenseurs de l’énalapril. L’utilisation concomitante de nitroglycérineet d’autres nitrates, ou d’autres vasodilatateurs peut réduire davantage lapression artérielle.

+ Lithium

Des augmentations des concentrations sériques de lithium et une toxicitéréversibles ont été observées lors de la co-administration de lithium etd’IEC. L’administration concomitante de diurétiques thiazidiques peutaugmenter davantage les taux de lithium et accroître le risque de toxicitéavec les IEC.L’utilisation d’énalapril et de lithium n’est pasrecommandée, mais si l'association est jugée nécessaire, un contrôleattentif des taux sériques de lithium sera effectué (voir rubrique 4.4).

+ Antidépresseur­stricycliques/An­tipsychotiques/A­nesthésiques/Nar­cotiques

L’utilisation concomitante de certains médicaments anesthésiques,an­tidépresseurs tricycliques et antipsychotiques et d’IEC peut entraîner uneréduction supplémentaire de la pression artérielle (voir rubrique 4.4).

+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), incluant les inhibiteurssé­lectifs de la Cycloxygenase-2 (COX-2)

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) incluant les inhibiteurssé­lectifs de la Cycloxygenase-2 (COX- 2) peuvent réduire l’effet desdiurétiques et autres médicaments anti-hypertenseurs. Par conséquent,l’effet antihypertenseur des antagonistes du récepteur à l’angiotensine IIou des IEC peut être atténué par les AINS incluant les inhibiteurs sélectifsde la Cycloxygenase-2 (COX-2).

La co-administration d’AINS (dont les inhibiteurs de la COX-2) etd'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II ou d'IEC exercent un effetadditif sur l'augmentation du potassium sérique, et peuvent entraîner unedétérioration de la fonction rénale. Ces effets sont habituellemen­tréversibles. Rarement, une insuffisance rénale aiguë peut survenir,parti­culièrement chez des patients ayant une fonction rénale altérée telsque les patients âgés ou présentant une déplétion volémique, y comprisceux suivant un traitement diurétique. Par conséquent, l’association doitêtre administrée avec prudence chez les patients ayant une altération de lafonction rénale. Les patients doivent être hydratés en conséquence et leurfonction rénale surveillée après initiation du traitement et de façonrégulière ensuite.

+ Sels d’or

Chez des patients traités de façon concomitante par sels d'or injectables(au­rothiomalate de sodium) et IEC dont l'énalapril, des réactions nitritoïdes(sym­ptômes incluant rougeur de la face, nausées, vomissements et hypotension)ont été rarement rapportées.

+ Médicaments augmentant le risque d’angio-oedème

L’utilisation concomitante d’IEC avec l’association­sacubitril/val­sartan est contre-indiquée en raison du risque accrud’angio-oedème (voir rubriques 4.3 et 4.4).

L’utilisation concomitante d’IEC avec le racécadotril, les inhibiteursde mTOR (p. ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et la vildagliptine peutentraîner un risque accru d’angio-oedème (voir rubrique 4.4).

+ Diurétiques épargneurs de potassium, suppléments potassiques ousubstituts de sel contenant du potassium

Bien que la kaliémie demeure habituellement dans les limites de la normale,une hyperkaliémie peut survenir chez certains patients traités par énalapril.Les diurétiques épargneurs de potassium (p. ex. spironolactone, triamtérèneou amiloride), les suppléments potassiques ou les substituts de sel contenantdu potassium peuvent entraîner des augmentations significatives de lakaliémie. Il convient également de faire preuve de prudence lors del’administration d’énalapril avec d’autres médicamentshy­perkaliémiants, tels que le triméthoprime et le cotrimoxazole(tri­méthoprime/sul­faméthoxazole) car le triméthoprime agit comme undiurétique épargneur de potassium tel que l’amiloride. Par conséquent,l’as­sociation d’énalapril avec les médicaments susmentionnés n’est pasrecommandée. Si une utilisation concomitante est indiquée, elle doit se faireavec précaution et être accompagnée d’une surveillance fréquente de lakaliémie.

+ Ciclosporine

Une hyperkaliémie peut survenir lors de l’utilisation concomitante d’IECavec de la ciclosporine. Une surveillance de la kaliémie est recommandée.

+ Héparine

Une hyperkaliémie peut survenir lors de l’utilisation concomitante d’IECavec de l’héparine. Une surveillance de la kaliémie est recommandée.

+ Sympathomimétiques

Les sympathomimétiques peuvent réduire les effets antihypertense­ursdes IEC.

+ Antidiabétiques

Des études épidémiologiques ont suggéré que l’administrati­onconcomitante d’IEC et d’antidiabétiques (insuline, hypoglycémiants oraux)peuvent provoquer une majoration de l’effet hypoglycémiant avec risqued’hypogly­cémie. Ce phénomène est survenu plus souvent dans les premièressemaines de la co-administration et chez des patients ayant une insuffisancerénale (voir rubrique 4.4 et 4.8).

+ Alcool

L’alcool renforce l’effet hypotenseur des IEC.

+ Acide acétylsalicylique, thrombolytiques et β-bloquants

L’énalapril peut être administré sans risque avec de l’acideacétyl­salicylique (à doses cardiologiques), des thrombolytiques, et desb-bloquants.

Population pédiatrique

Les études d’interactions médicamenteuses n’ont été réalisées quechez l’adulte.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

IEC

L'utilisation des IEC est déconseillée pendant le 1er trimestre de lagrossesse (voir rubrique 4.4). L'utilisation des IEC est contre-indiquée aux2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4)

Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque demalformation après exposition au 1er trimestre de la grossesse ne permettentpas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque de malformationcon­génitale ne peut être exclue. A moins que le traitement IEC soitconsidéré comme essentiel, il est recommandé de modifier le traitementanti­hypertenseur chez les patientes qui envisagent une grossesse pour unmédicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En casde diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêtéimmédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.

L'exposition au traitement parIEC au cours des 2ème et 3ème trimestres dela grossesse est connue pour entraîner une foetotoxicité (diminution de lafonction rénale, oligohydramnios, retard d'ossification des os du crâne) etune toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension,hy­perkaliémie) (voir rubrique 5.3). Des cas d’oligohydramnios maternel,repré­sentant vraisemblablement la fonction rénale foetale diminuée, peuventsurvenir et entrainer des contractures des membres, des déformationscranio-faciales et le développement d’une hypoplasie pulmonaire.

En cas d'exposition à partir du 2ème trimestre de la grossesse, il estrecommandé de fairer une échographie fœtale afin de vérifier la fonctionrénale et les os de la voûte du crâne.

Les nouveau-nés de mères traitées par IEC doivent être étroitementsur­veillés sur le plan tensionnel (voir également rubriques 4.3 et 4.4).

Allaitement

Des données pharmacocinétiques limitées montrent de très faiblesconcen­trations dans le lait (voir rubrique 5.2). Bien que ces concentrations nesemblent pas avoir de réelles conséquences cliniques, l'administrati­ond'énalapril est déconseillée chez des enfants prématurés et au cours despremières semaines qui suivent l'accouchement, en raison du risquehypothétique d'effets secondaires au niveau cardiovasculaire et rénal et del'expérience clinique insuffisante.

Dans le cas de l'allaitement d'un enfant plus âgé, l'administrati­ond'énalapril peut être envisagée chez la femme qui allaite, si ce traitementest nécessaire pour la mère et que l'enfant est surveillé dans le but dedétecter d'éventuels effets secondaires.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

En cas de conduite de véhicule ou d'utilisation de machines, la survenueoccasi­onnelle d'étourdissements ou de lassitude doit être prise enconsidération.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec l'énalapril lorsdes études cliniques et après l'expérience post-commercialisation.

Tableau 3 Effets indésirables de l’énalapril

Classes de

Systèmes d’organes

Très fréquent (≥1/10)

Fréquent

(≥ 1/100 et < 1/10)

Peu fréquent

(≥ 1/1 000 et < 1/100)

Rare (≥1/10,000 et <1/1 000)

Très rare (<1/10 000)

Fréquence

indéterminée (ne peut être estimée sur la base des

données disponibles)

Affections hématologi-ques et du système lymphatique

Anémie (y

compris

aplasique et hémolytique)

Neutropénie,

diminution de

l’hémoglobine,

diminution de

l’hématocrite,

thrombocytopénie, agranulocytose,

aplasie médullaire,

pancytopénie,

lymphadénopathie, maladie autoimmune

Affections endocriniennes

Syndrome de

sécrétion

inappropriée de

l'hormone

antidiurétique (SIADH)

Troubles du

métabolisme et de la nutrition

Hypoglycémie (voir rubrique 4.4)

Affections psychiatriques

Dépression.

Confusion,

insomnie,

nervosité,

.

Rêves anormaux, troubles du sommeil.

Affections du système nerveux

Etourdissements

Céphalées, syncope, dysgueusie

Somnolence, paresthésies, vertiges

Affections oculaires

Vision trouble.

Affections de l’oreille et du labyrinthe

Acouphènes

Affections

cardiaques

Douleurs

thoraciques

troubles du

rythme, angine

de poitrine, tachycardie.

Palpitations,

infarctus du

myocarde ou

accident

vasculaire

cérébral <em>,</em>

pouvant être

secondaire à une

hypotension

excessive chez des patients à

risque élevé

(voir rubrique 4.4).

Affections vasculaires

Hypotension (y compris hypotension orthostatique)

Bouffées vaso-motrices, hypotension orthostatique

Syndrome de Raynaud

Affections

respiratoires

thoraciques et médiatisnales

Toux

Dyspnée

Rhinorrhée, mal de gorge et

enrouement,

bronchospasme/as­thme

Infiltrat pulmonaire,

rhinite, alvéolite

allergique/pne­umonie éosinophile.

Affections gastro-intestinales

Nausées

Diarrhée,

douleurs

abdominales.

Iléus,

pancréatite,

vomissements,

dyspepsie,

constipation,

anorexie,

irritations

gastriques,

sécheresse de

la bouche,

ulcère gastroduodénal

Stomatite /ulcérations aphteuses, glossite.

Angio-oedème intestinal.

Affections hépato-biliaires

Insuffisance

hépatique, hépatite

hépatocellulaire ou

cholestatique,

hépatite comprenant

nécrose, cholestase (y compris ictère).

Affections de la peau

et des tissus sous-cutanés

Rash,

hypersensibili­té/œdème

angioneuroti-que : œdème

angioneurotique du visage, des

extrémités, des lèvres, de la

langue, de la glotte et/ou du

larynx ont été

rapporté (voir rubrique 4.4).

Diaphorèse,

prurit, urticaire, alopécie.

Erythème

polymorphe,

syndrome de

Stevens-

Johnson,

dermatite

exfoliatrice,

nécrolyse

épidermique

toxique,

pemphigus, érythrodermie.

Une association

de symptômes a

été rapportée

pouvant regrouper

certains ou

l'ensemble des

signes suivants :

fièvre,

inflammation des

séreuses,

vascularite,

myalgie/myosite,

arthralgie/ar­thrite,

anticorps

antinucléaires positifs, élévation

de la vitesse de

sédimentation,

éosinophilie et

leucocytose.

Un rash, une

photosensibilité et

d'autres

manifestations

dermatologiques peuvent survenir.

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Crampes

musculaires,

Affections du rein et des voies urinaires

Dysfonctionne- ment rénal,

insuffisance

rénale, protéinurie.

Oligurie

Affections des

organes de

reproduction et du sein

Impuissance

Gynécomastie

Troubles

généraux et

anomalies au site d’administration

Asthénie

Fatigue

Malaise, fièvre.

Investigations

Hyperkaliémie,

Augmentation de la créatinine sérique.

Augmentation

de l’urée

sanguine, hyponatrémie.

Elévation des

enzymes hépatiques,

élévation de la bilirubine sérique.

les incidences étaient comparables entre les groupes de placebo et contrôleactif dans les essais cliniques.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Les données disponibles sur le surdosage chez l'homme sont limitées. Lescaractéristiques les plus importantes du surdosage rapportées à ce jour sontune hypotension marquée, débutant environ six heures après l'ingestion descomprimés, consécutive au blocage du système rénine-angiotensine, et unestupeur. Les symptômes associés au surdosage d'IEC peuvent inclure: choccirculatoire, troubles électrolytiques, insuffisance rénale, hyperventilati­on,tachycardi­e, palpitations, bradycardie, étourdissements, anxiété et toux. Destaux sériques d'énalaprilate 100 à 200 fois supérieurs à ceuxhabituellement observés lors de doses thérapeutiques ont été rapportésaprès l'ingestion respectivement de 300 mg et 440 mg d'énalapril.

Le traitement recommandé du surdosage est une perfusion intraveineuse desolution salée isotonique. Si une hypotension se produit, le patient doit êtreplacé en décubitus. Si disponible, un traitement par perfusion d'angiotensineII et/ou des catécholamines intraveineuses peut également être envisagé.

Si l'ingestion est récente, prendre des mesures visant à éliminer lemaléate d'énalapril (par exemple, utilisation d’émétiques, lavagegastrique, administration d'absorbants, et sulfate de sodium). L'énalaprilatepeut être éliminé de la circulation sanguine par hémodialyse (voir rubrique4.4). Un stimulateur cardiaque est indiqué en cas de bradycardie résistante autraitement. Les signes vitaux, les électrolytes sériques et les taux decréatinine doivent être continuellement contrôlés.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : INHIBITEURS DE L'ENZYME DE CONVERSION DEL’ANGIOTENSINE, code ATC : C09AA02

Le maléate d'énalapril est le sel de maléate de l'énalapril, un dérivéde deux aminoacides, la L-alanine et la L-proline. L'enzyme de conversion del'angiotensine (ECA) est une dipeptidase peptidique qui catalyse la conversionde l'angiotensine I en angiotensine II, substance vasopressive. Aprèsabsorption, l'énalapril est hydrolysé en énalaprilate qui inhibe l'ECA.L'inhibition de l'ECA entraîne une diminution de l'angiotensine II plasmatique,ce qui entraîne une augmentation de l'activité rénine plasmatique (parsuppression du rétrocontrôle négatif de la sécrétion de rénine) et unediminution de la sécrétion d'aldostérone.

L'ECA est identique à la kininase II. Ainsi, l’énalapril peut aussibloquer la dégradation de la bradykinine, un puissant peptide vasodépresseur­.Cependant, le rôle de cette action dans les effets thérapeutiques del’énalapril reste à élucider.

Mécanisme d’action

Bien que le mécanisme par lequel l’énalapril baisse la pressionartérielle soit considéré comme étant principalement l'inhibition dusystème rénine-angiotensine-aldostérone, l’énalapril a une actionantihyper­tensive même chez les patients ayant une hypertension àrénine basse.

Effets pharmacodynamiques

L'administration d’énalapril à des patients hypertendus entraîne uneréduction de la pression artérielle à la fois en décubitus et en positiondebout sans augmentation significative de la fréquence cardiaque.

Une hypotension orthostatique symptomatique est rare. Chez certains patients,l'ob­tention de la diminution maximale de la pression artérielle peut demanderplusieurs semaines de traitement.

L'arrêt brutal d’énalapril n'a pas été associé à une augmentationrapide de la pression artérielle.

Une inhibition efficace de l'ECA apparaît habituellement 2 à 4 heuresaprès la prise orale d'une dose unique d'énalapril. Le début de l'activitéanti­hypertensive est survenu habituellement en une heure, et le pic deréduction de la pression artérielle a été atteint 4 à 6 heures après laprise. La durée de l'effet est dose-dépendante. Cependant, aux dosesrecommandées, il a été montré que les effets antihypertenseurs ethémodynamiques étaient maintenus au moins 24 heures.

Dans les études hémodynamiques menées chez des patients ayant unehypertension essentielle, la baisse de pression artérielle a été associée àune réduction des résistances artérielles périphériques avec augmentationdu débit cardiaque et peu ou pas de modification de la fréquence cardiaque.Une augmentation du débit sanguin rénal est survenue après la prised’énalapril; le taux de filtration glomérulaire est resté inchangé. Il n'ya pas eu de signes de rétention sodée ou hydrique. Cependant, chez lespatients ayant des taux bas de filtration glomérulaire avant traitement, cestaux ont habituellement augmenté.

Dans des études cliniques de courte durée menées chez des patientsdiabétiques ou non diabétiques, ayant une maladie rénale, des diminutions del'albuminurie, de l'excrétion urinaire des IgG et de la protéinurie totale ontété observées après l'administration d'énalapril.

Lorsque l’énalapril est co-administré avec des diurétiques thiazidiques,les effets sur la baisse tensionnelle sont au moins additifs. L’énalaprilpeut réduire ou prévenir la survenue d'une hypokaliémie induite par lesthiazidiques.

Chez les patients ayant une insuffisance cardiaque traitée par digitaliqueset diurétiques, le traitement par énalapril par voie orale ou en injection, aété associé à une diminution des résistances périphériques et de lapression artérielle. Le débit cardiaque a augmenté tandis que la fréquencecardiaque (habituellement élevée chez les patients ayant une insuffisancecar­diaque) a diminué. La pression capillaire pulmonaire bloquée a égalementété réduite. La tolérance à l'effort et la sévérité de l'insuffisance­cardiaque, mesurées selon les critères de la New York Heart Association, sesont améliorées. Ces effets se sont maintenus lors du traitementd'en­tretien.

Chez des patients ayant une insuffisance cardiaque légère à modérée,l'énalapril a retardé la progression de la dilatation/élar­gissement ducœur et de l'insuffisance cardiaque, ce dont témoignent la réduction desvolumes ventriculaires gauches télédiastoliques et télésystoliques etl'amélioration de la fraction d'éjection.

Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

L’utilisation de l’association d’un inhibiteur de l’enzyme deconversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARAII) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés(ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril GlobalEndpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy inDiabetes).

L’étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant desantécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale,ou atteints d’un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles.L’étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques detype 2 et atteints de néphropathie diabétique.

En comparaison à une monothérapie, ces études n’ont pas mis en évidenced’effet bénéfique significatif sur l’évolution des atteintes rénaleset/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’il a été observé uneaugmentation du risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale aiguë et/oud’hypotension.

Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, comptetenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.

Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patientsatteints de néphropathie diabétique.

L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascularand Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d’évaluer lebénéfice de l’ajout d’aliskiren à un traitement standard par IEC ou unARAII chez des patients atteints d’un diabète de type 2 et d’uneinsuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cetteétude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation durisque d’événements indésirables. Les décès d’origine cardiovasculaireet les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans legroupe aliskiren que dans le groupe placebo; de même les événementsindé­sirables et certains événements indésirables graves tels quel’hyperkaliémie, l’hypotension et l’insuffisance rénale ont étérapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupeplacebo.

Efficacité et sécurité clinique

Une étude multicentrique, randomisée, en double aveugle, versus placebo(Etude SOLVD prévention) a étudié une population ayant une dysfonctionven­triculaire gauche asymptomatique (FEVG < 35%). 4228 patients ont étérandomisés pour recevoir soit le placebo (n = 2117) soit l'énalapril (n =2111). Dans le groupe placebo, 818 patients ont eu une insuffisance cardiaqueou sont décédés (38,6 %) comparé à 630 dans le groupe énalapril(29,8 %) (réduction du risque: 29 %; IC 95 %; 21 – 36 %; p < 0,001).518 patients dans le groupe placebo (24,5 %) et 434 patients dans le groupeénalapril (20,6 %) sont décédés ou ont été hospitalisés pourinsuffisance cardiaque récente ou aggravée (réduction du risque: 20 %; CI95 %; 9 – 30 %; p < 0,001).

Une étude multicentrique, randomisée, en double aveugle, versus placebo(Etude SOLVD traitement) a étudié une population ayant une insuffisancecar­diaque congestive symptomatique due à une dysfonction systolique (fractiond'éjection < 35 %). 2569 patients recevant le traitement classique pourinsuffisance cardiaque ont été répartis au hasard pour recevoir soit leplacebo (n=1284) soit l'énalapril (n = 1285). Il y a eu 510 décès dans legroupe placebo (39,7 %) comparé à 452 dans le groupe énalapril (35,2 %)(réduction du risque, 16 %; IC 95 %, 5 – 26 %; p = 0,0036). Il y a eu461 décès cardiovasculaires dans le groupe placebo comparé à 399 dans legroupe énalapril (réduction du risque 18 %, CI 95 %, 6 – 28 %, p <0,002), en raison principalement d'une diminution des décès pour insuffisancecar­diaque évolutive (251 dans le groupe placebo versus 209 dans le groupeénalapril, réduction du risque 22 %, IC 95 %, 6 – 35 %).

Moins de patients sont décédés ou ont été hospitalisés pour aggravationde l'insuffisance cardiaque (736 dans le groupe placebo et 613 dans le groupeenalapril: réduction du risque, 26 %; IC 95 %, 18 – 34 %; p < 0,0001).Sur l'ensemble de l'étude SOLVD, chez les patients ayant une dysfonctionven­triculaire gauche, l’Enalapril a réduit le risque d'infarctus du myocardede 23 % (IC 95 %, 11 – 34 %; p < 0,001) et a réduit le risqued'hospi­talisation pour angor instable de 20 % (IC 95 %, 9 – 29 %; p <0,001).

Population pédiatrique

L'expérience est limitée concernant l'utilisation chez les enfantshypertendus > 6 ans. Dans une étude clinique incluant 110 enfantshy­pertendus âgés de 6 à 16 ans, ayant un poids corporel ≥ 20 kg et untaux de filtration glomérulaire > 30 ml/min/1,73m2, les patients pesantmoins de 50 kg (< 50 kg) ont reçu soit 0,625, 2,5 ou 20 mg d'énalaprilpar jour et ceuxpesant plus de 50 kg (≥ 50 kg) ont reçu soit 1,25, 5 ou40 mg d'énalapril par jour. L'administration d'énalapril une fois par jour adiminué la valeur de la pression artérielle de manière dose-dépendante.L'ef­ficacité antihypertensive dose-dépendante de l'énalapril a étécohérente parmi tous les sous-groupes (âge, stade de Tanner, sexe, race).Cependant, les doses étudiées les plus faibles, 0,625 mg et 1,25 mg,corres­pondant à une moyenne de 0,02 mg/kg une fois par jour, n'ont pas paruapporter une efficacité antihypertensive adéquate. La dose étudiée maximum aété de 0,58 mg/kg (jusqu'à 40 mg) une fois par jour. Le profil des effetsindésirables chez l'enfant n'est pas différent de celui observé chezl'adulte.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Par voie orale, l'énalapril est rapidement absorbé, avec des pics deconcentrations sériques survenant au cours de la première heure. En se basantsur l'élimination urinaire, la quantité d’énalapril absorbée après laprise orale d'un comprimé est d'environ 60%. L’absorption de l’Enalaprilpar voie orale n’est pas influencée par la présence d’aliments dans letractus gastro-intestinal.

Après absorption, l'énalapril par voie orale est rapidement et largementhydrolysé en énalaprilate, un puissant inhibiteur de l'enzyme de conversion del'angiotensine. Des pics de concentrations sériques d'énalaprilate surviennentenviron 4 heures après une prise orale d'un comprimé d'énalapril. Lademi-vie efficace d'accumulation de l'énalaprilate après des doses multiplesd'éna­lapril par voie orale est de 11 heures. Chez des patients ayant unefonction rénale normale, les concentrations sériques d’énalaprilate àl’état d’équilibre ont été atteintes après 4 jours de traitement.

Distribution

Dans la fourchette de concentrations en rapport avec les dosesthérapeu­tiques, la liaison aux protéines plasmatiques de l’énalaprilate nedépasse pas 60%.

Biotransformation

A l'exception de la transformation en énalaprilate, il n'a pas été mis enévidence de métabolisme significatif de l'énalapril.

Élimination

L'excrétion de l'énalaprilate est essentiellement rénale. Les principauxcomposés retrouvés dans les urines sont l'énalaprilate, représentant environ40% de la dose, et l'énalapril sous forme intacte (environ 20%).

Insuffisance rénale

L'exposition à l'énalapril et l'énalaprilate est augmentée chez lespatients ayant une insuffisance rénale. Chez les patients ayant uneinsuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine40–60ml/min) l'ASC de l'énalaprilate à l'état d'équilibre a été environdeux fois plus élevée que chez les patients ayant une fonction rénale normaleaprès administration de 5 mg une fois par jour. Dans l'insuffisance rénalesévère (clairance de la créatinine ≤30ml/min), l'ASC a été augmentéed'environ 8 fois. La demi-vie effective de l'énalaprilate à la suite de dosesmultiples de maléate d'énalapril est prolongée à ce degré d'insuffisance­rénale et le temps à l'état d'équilibre est retardé (voir rubrique 4.2).L'énalapri­late peut être éliminé de la circulation générale parhémodialyse. La clairance de la dialyse est de 62 ml/min.

Enfants et adolescents

Une étude de pharmacocinétique à doses multiples a été réalisée chez40 enfants de sexe masculin et féminin âgés de 2 mois à £ 16 ans à lasuite de l’administration orale quotidienne de 0,07 à 0,14 mg/kg demaléate d’énalapril. Il n’y a pas eu de différence majeure dans lapharmacocinétique de l’énalaprilate chez l’enfant comparée aux valeurs«histo­riques» chez l’adulte. Les données indiquent une augmentation del’ASC (normalisée avec la dose/poids) avec l’augmentation de l’âge;cependant, une augmentation de l’ASC n’a pas été observée lorsque lesdonnées sont normalisées par rapport à la surface corporelle. A l’étatd’équ­ilibre, la demi-vie effective moyenne d’accumulation del’énalaprilate a été de 14 heures.

Allaitement

Après administration d'une dose unique de 20 mg d'énalapril administrépar voie orale chez 5 femmes allaitant, les concentrations maximales moyennesd'énalapril dans le lait étaient de 1,7 µg/L (écart de 0,54 µg/L à5,9 µg/L), 4 à 6 heures après la prise. Les concentrations maximalesmoyennes d'énalaprilate dans le lait étaient de 1,7 µg/L (écart de1,2 µg/L à 2,3 µg/L); et survenaient à des moments divers au cours de lapériode de 24 h.

A partir de ces données observées dans le lait maternel, on estime qu'unenfant allaité exclusivement à partir du lait maternel serait exposé à unedose maximale correspondant à 0,16 % de la dose quotidienne de la mère aprèsajustement au poids. Une femme qui avait reçu par voie orale une dose oralejournalière de 10 mg par jour d'énalapril pendant 11 mois présentait desconcentrations maximales d'énalapril dans le lait de 2 µg/L, 4 heures aprèsla prise et des concentrations maximales d'énalaprilate de 0,75 µg/L,9 heures environ après la prise. La concentration totale d'énalapril etd'énalaprilate mesurées dans le lait au cours de la période de 24 heuresétaient de respectivement 1,44 µg/L et 0,63 µg/L. La concentration­d'énalaprilate n'était plus détectable dans le lait (<0,2 µg/L)4 heures après l'administration d'une dose unique de 5 mg d'enalapril chezune mère et de 10 mg d'énalapril chez 2 mères. Les concentration­sd'énalapril n'ont pas été dosées.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données précliniques n’indiquent pas de risque chez l’hommed’après les études conventionnelles de pharmacologie sur la sécuritéd’emploi, de toxicité à doses répétées, de génotoxicité et de potentielcarci­nogène. Les études de toxicité sur la reproduction suggèrent quel’énalapril n’a pas d’effet sur la fertilité et les performancesre­productrices des rats, et n’est pas tératogène. Dans une étude danslaquelle des rats femelles ont été traités avant l’accouplement et pendanttoute la gestation, il y a eu une incidence accrue de décès chez les ratonspendant la lactation. Il a été montré que l’énalaprilate traverse leplacenta et est excrété dans le lait maternel. Les inhibiteurs de l’enzymede conversion de l’angiotensine, en tant que classe, se sont révélésfœtotoxiques (provoquant des lésions et/ou des décès chez le fœtus)lorsqu’ils sont administrés pendant le deuxième ou le troisième trimestrede la grossesse.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Lactose monohydraté, cellulose microcristalline, amidon de maïs, amidonprégela­tinisé, bicarbonate de sodium, stéarate de magnésium, oxyde de ferrouge (E172), oxyde de fer jaune (E 172).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas + 25°C.

A conserver dans l'emballage extérieur d'origine, à l'abri del'humidité.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

14, 20, 28, 30, 50, 84, 90 ou 100 comprimés sous plaquettes (Polyamideori­enté/Aluminium/Po­lyéthylène/Des­sicant et PEHD).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d'exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES

11/15 QUAI DE DION BOUTON

92800 PUTEAUX

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 267 463 6 0 : 14 comprimés sous plaquettes(Po­lyamide/Alumi­nium/PE).

· 34009 267 464 2 1 : 20 comprimés sous plaquettes(Po­lyamide/Alumi­nium/PE).

· 34009 267 465 9 9 : 28 comprimés sous plaquettes(Po­lyamide/Alumi­nium/PE).

· 34009 267 466 5 0 : 30 comprimés sous plaquettes(Po­lyamide/Alumi­nium/PE).

· 34009 267 467 1 1 : 50 comprimés sous plaquettes(Po­lyamide/Alumi­nium/PE).

· 34009 267 468 8 9 : 84 comprimés sous plaquettes(Po­lyamide/Alumi­nium/PE).

· 34009 267 469 4 0 : 90 comprimés sous plaquettes(Po­lyamide/Alumi­nium/PE).

· 34009 583 677 2 4 : 100 comprimés sous plaquettes(Po­lyamide/Alumi­nium/PE).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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