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EPIRUBICINE EG 2 mg/ml, solution pour perfusion - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - EPIRUBICINE EG 2 mg/ml, solution pour perfusion

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

EPIRUBICINE EG 2 mg/ml, solution pour perfusion

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chlorhydrate d'épirubicine­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............2 mg

Pour 1 ml.

Un flacon de 5 ml contient 10 mg de chlorhydrate d'épirubicine.

Un flacon de 10 ml contient 20 mg de chlorhydrate d'épirubicine.

Un flacon de 25 ml contient 50 mg de chlorhydrate d'épirubicine.

Un flacon de 100 ml contient 200 mg de chlorhydrate d'épirubicine.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution pour perfusion.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Les indications thérapeutiques sont limitées aux:

· carcinomes mammaires,

· cancers de l'ovaire,

· lymphomes malins non hodgkiniens, maladie de Hodgkin,

· cancers microcellulaires du poumon,

· sarcomes des parties molles,

· cancers de l'œsophage, de l'estomac, du pancréas, cancershépato­cellulaires,

· cancers épidermoïdes de la sphère oto-rhino-laryngologique.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Posologie moyenne de 40 à 100 mg/m2 par cycle, chaque cycle étantséparé du précédent par une période de 3 à 4 semaines, les cyclespouvant être répétés jusqu'à une dose cumulative maximale de900 mg/m2.

Les cycles de traitement peuvent être espacés en cas de manifestation­stoxiques et notamment de toxicité hématologique.

En cas d'atteinte hépatique (bilirubinémie > 35 micromoles/l), la doseadministrée sera réduite selon le schéma suivant:

Bilirubine (micromoles/l)

Dose à administrer (en pourcentage de la dose théorique)

>50

Ne pas administrer

35–50

50

< 35

100

En cas d'insuffisance rénale, la dose administrée sera réduite,compte-tenu de la possibilité d'accumulation.

Carcinomes mammaires: des posologies jusqu'à 120 mg/m2 par cycle enassociation toutes les 3 à 4 semaines ont été évaluées notamment dans letraitement de 1ère ligne du carcinome mammaire métastasique et suggèrent unrapport bénéfice/risque favorable.

Mode d'administration

Voie intraveineuse stricte.

Injection lente dans la tubulure d'une perfusion intraveineuse de solution deglucose isotonique.

Attention:

Il est extrêmement important de s'assurer que l'administration estintraveineuse. Toute extravasation risquerait de produire une nécrose de tissusenvironnants. En cas d'extravasation, l'administration sera interrompueim­médiatement.

Modalités de manipulation

La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit êtreobligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant uneconnaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant laprotection de l'environnement et surtout la protection du personnel quimanipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Ilest interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateursdo­ivent disposer d'un ensemble de matériel approprié à la manipulation,no­tamment blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes deprotection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan detravail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excreta et lesvomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintesdoivent être averties et éviter la manipulation des cytotoxiques. Toutcontenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considérécomme un déchet contaminé. L'élimination des déchets contaminés se fait parincinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet.

Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau decancérologie (circulaire DGS/DH/98 N° 98/188 du 24 mars 1998) encollaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditionsrequises.

4.3. Contre-indications

Ce médicament est contre-indiqué dans les cas suivants:

· grossesse – allaitement (voir rubrique 4.6),

· sa prescription doit être évitée chez les sujets présentant unecardiopathie avec insuffisance myocardique,

· toxicité cardiaque majeure induite par les anthracyclines,

· en association avec le vaccin antiamarile (fièvre jaune) (voirrubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

Compte tenu du risque de cardiomyopathie par toxicité cumulative, onveillera à ne pas administrer EPIRUBICINE EG à des malades ayant déjà reçula dose cumulative maximale autorisée d'autres agents antimitotiques de lasérie des anthracyclines.

Certaines leucémies secondaires aux agents anticancéreux (voir rubrique4.8) peuvent être curables à condition d'une prise en charge précoce etadaptée. En conséquence, tout patient traité par l'épirubicine doit fairel'objet d'une surveillance hématologique.

Ce médicament est déconseillé avec les vaccins vivants atténués (sauf levaccin antiamarile, voir rubrique 4.3), la phénytoïne ou la fosphénytoïne(voir rubrique 4.5).

Précautions d'emploi

Eviter toute extravasation de la perfusion dans les tissus périveineux(risques d'inflammation et de nécrose cutanée). Poursuivre la perfusion desolution isotonique quelques minutes après l'injection de l'EPIRUBICINE EG dansle but de rincer la veine.

Il est déconseillé de mélanger EPIRUBICINE EG à quelqu'autre produit, enparticulier l'héparine avec laquelle un précipité est susceptible de seformer.

Pratiquer avant chaque cycle:

· Une numération-formule sanguine.

· Un bilan cardio-vasculaire (clinique, électrocardio­graphique, mesure dela fraction d'éjection ventriculaire), surtout chez les sujets soumis à uneradiothérapie thoracique ou ayant déjà reçu un traitement paranthracyclines.

Dans les jours qui suivent l'administration du produit, l'uricémie etl'uraturie peuvent s'élever en cas de destruction massive d'un nombre importantde cellules tumorales.

Ce médicament contient 3,453 mg de sodium par ml: en tenir compte chez lespersonnes suivant un régime hyposodé strict.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

En raison de l'augmentation du risque thrombotique lors des affectionstumo­rales, le recours à un traitement anticoagulant est fréquent. La grandevariabilité de la coagulabilité au cours de ces affections, à laquelles'ajoute l'éventualité d'une interaction entre les anticoagulants oraux et lachimiothérapie anticancéreuse, imposent, s'il est décidé de traiter lepatient par anticoagulant oraux, d'augmenter la fréquence des contrôlesde l'INR.

Associations contre-indiquées

(voir rubrique 4.3)

+ Vaccin antiamarile (fièvre jaune)

Risque de maladie vaccinale généralisée mortelle.

Associations déconseillées

(voir rubrique 4.4. Mises en garde spéciales)

+ Phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne)

Risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive dela seule phénytoïne par le cytotoxique, ou bien risque de majoration de latoxicité ou de perte d'efficacité du cytotoxique par augmentation de sonmétabolisme hépatique par la phénytoïne ou la fosphénytoïne.

+ Vaccins vivants atténués sauf antiamarile

Risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle. Cerisque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladiesous-jacente.

Utiliser un vaccin inactivé lorsqu'il existe (poliomyélite).

Associations à prendre en compte

+ Immunosuppresseurs

Immunodépression excessive avec risque de syndrome lymphoprolifératif.

4.6. Grossesse et allaitement

Ce médicament est contre-indiqué (voir rubrique 4.3).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

· Transitoires et réversibles à l'arrêt du traitement:

o hypoplasie médullaire

o intolérance digestive (anorexie, nausées, vomissements)

o asthénie

o accès fébriles

o stomatite

o aménorrhée, azoospermie

o alopécie.

· Complications cardio-vasculaires rares: réduction du volume d'éjectionven­triculaire, insuffisance cardiaque. Les insuffisances cardiaques surviennentha­bituellement pour des doses cumulatives supérieures à 900 mg/m2.

Comme avec d'autres agents anticancéreux altérant l'ADN, des syndromesmyélo­dysplasiques et des leucémies aigües myéloïdes ont été observésaprès traitement combiné incluant l'épirubicine.

Avec les inhibiteurs de la topoisomérase II, il a été rapporté uneincidence plus élevée qu'attendue de leucémies secondaires se présentantcomme des leucémies de novo LAM2, LAM3, LAM4. De telles formes peuventprésenter une courte période de latence (de 1 à 3 ans). Ces formes,accessibles à un traitement curateur, nécessitent un diagnostic précoce et untraitement adapté à visée curative (voir rubrique 4.4).

4.9. Surdosage

Après administration d'une dose unique très élevée de EPIRUBICINE EG, unaccident cardiaque aigu peut intervenir dans les 24 heures et une dépressionmédu­llaire sévère dans les 10 à 14 jours suivants.

Lors des traitements avec les anthracyclines, des insuffisances cardiaquesinduites ont été enregistrées 6 mois après l'administration d'une dosetrès élevée.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique:anthra­cyclines et apparentés, codeATCL01DB03.

(L: antinéoplasiques et immunomodulateurs)

L'épirubicine appartient au groupe des antibiotiques anthracyclines­.L'épirubicine se lie à l'ADN et inhibe l'action des polymérases des acidesnucléiques.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Après administration intraveineuse chez des patients présentant desfonctions hépatiques et rénales normales, la décroissance plasmatiqued'é­pirubicine est triphasique: une phase très rapide de demi-vie égale à5 minutes, une phase intermédiaire de demi-vie égale à environ 1 heure etune phase d'élimination très lente de demi-vie de 20 à 40 heures.

Les taux plasmatiques du métabolite d'oxydo-réduction, le13-hydroxy-dérivé ou épirubicinol, restent inférieurs à ceux du produitinchangé et évoluent parallèlement. Les glucoronides de l'épirubicine ou del'épirubicinol circulent en quantité importante dans le plasma et sontretrouvés dans les urines et la bile.

L'épirubicine est éliminée en majeure partie par le systèmehépato­biliaire. La valeur élevée de la clairance plasmatique totale (60 à80 l/h) traduit une élimination lente due à une distribution importante duproduit dans les tissus.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Chlorure de sodium, acide chlorhydrique, lactate de sodium, eau pourpréparations injectables.

6.2. Incompati­bilités

En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas êtremélangé à d'autres médicaments.

6.3. Durée de conservation

Avant ouverture : 3 ans.

Après reconstitution :

La stabilité physico-chimique de la solution a été démontrée pendant14 jours à une température comprise entre +2°C et +8°C ou à unetempérature ne dépassant pas 25°C.

Toutefois, du point de vue microbiologique, le produit doit être utiliséimmédi­atement. En cas d'utilisation non immédiate, les durées et conditionsde conservation après reconstitution et avant utilisation relèvent de la seuleresponsabilité de l'utilisateur et ne devraient pas dépasser 24 heures à unetempérature comprise entre +2°C et +8°C.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température comprise entre +2°C et +8°C (auréfrigérateur).

A conserver dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

5 ml, 10 ml, 25 ml ou 100 ml en flacon (verre incolore de type I) munid'un bouchon (chlorobutyle) serti par une capsule (Aluminium).

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

La manipulation de ce cytotoxique par le personnel infirmier ou médicalnécessite un ensemble de précautions permettant d'assurer la protection dumanipulateur et de son environnement (voir rubrique 4.2 Posologie et moded'adminis­tration).

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

EG LABO – Laboratoires EuroGenerics

„Le Quintet“ – bâtiment A

12, rue Danjou

92517 Boulogne Billancourt Cedex

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 571 124–3 ou 34009 571 124 3 1: 5 ml en flacon (verre).

· 571 126–6 ou 34009 571 126 6 0: 10 ml en flacon (verre).

· 571 127–2 ou 34009 571 127 2 1: 25 ml en flacon (verre).

· 571 128–9 ou 34009 571 128 9 9: 100 ml en flacon (verre).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription réservée auxspécialistes en oncologie ou en hématologie ou aux médecins compétents encancérologie. Médicament nécessitant une surveillance particulière pendantle traitement.

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