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ERY 500 mg, comprimé - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - ERY 500 mg, comprimé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

ERY 500 mg, comprimé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Erythromycine­propionate...­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­....538,0 mg

Correspondant à érythromycine­base.........­.............­.............­.............­.............­.............­...........500 mg

Pour un comprimé.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiqu­espharmacociné­tiques de l'érythromycine. Elles tiennent compte à la fois desétudes cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dansl'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.

Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis commesensibles :

· Angines documentées à streptocoque A bêta-hémolytique, en alternativeau traitement par bêta-lactamines, particulièrement lorsque celui-ci ne peutêtre utilisé.

· Sinusites aiguës. Compte-tenu du profil microbiologique de cesinfections, les macrolides sont indiqués lorsqu’un traitement par unebêta-lactamine est impossible.

· Surinfections des bronchites aiguës.

· Exacerbations des bronchites chroniques.

· Pneumopathies communautaires chez des sujets :

o sans facteurs de risque,

o sans signes de gravité clinique,

o en l’absence d’éléments cliniques évocateurs d’une étiologiepneu­mococcique.

En cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiquésquels que soient la gravité et le terrain.

· Infections cutanées bénignes : impétigo, impétigénisation desdermatoses, ecthyma, dermo-hypodermite infectieuse (en particulier,é­rysipèle), érythrasma, acné inflammatoire mineure à modérée etcomposante inflammatoire des acnés mixtes, en alternative au traitement par lescyclines, lorsque celles-ci ne peuvent être utilisées.

· Infections stomatologiques.

· Infections génitales non gonococciques.

· Chimioprophylaxie des rechutes du R.A.A. en cas d’allergie auxbêta-lactamines.

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernantl’u­tilisation appropriée des antibactériens.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

VOIE ORALE

Ce médicament est adapté à l’adulte et à l’enfant à partir de 25 kg(soit environ à partir de 8 ans).

Adulte : 2 à 3 g par jour, soit 2 comprimés 2 à 3 fois par jour.

Cas particulier :

Acné : 1 g par jour, soit 1 comprimé 2 fois par jour, pendant au moins3 mois.

Enfant : 30 à 50 mg/kg par jour.

· Entre 25 et 35 kg (soit environ entre 8 et 12 ans) : 1 comprimé deuxfois par jour.

· Entre 35 et 50 kg (soit environ entre 12 et 15 ans) : 1 comprimétrois fois par jour.

La prise avant le repas assure les meilleurs taux sériques.

Durée du traitement

La durée du traitement des angines est de 10 jours.

4.3. Contre-indications

Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE dans les situationssui­vantes :

· Hypersensibilité à l'érythromycine ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

· L'érythromycine ne doit pas être administrée aux patients ayant desantécédents d'allongement de l'intervalle QT (allongement de l'intervalle QTcongénital ou acquis) ou d'arythmie cardiaque ventriculaire, notamment detorsades de pointes (voir rubriques 4.4 et 4.5)

· L'érythromycine ne doit pas être administrée aux patients présentantdes troubles électrolytiques (hypokaliémie, hypomagnésémie en raison durisque d'allongement de l'intervalle QT)

· Association avec :

o Les alcaloïdes de l’ergot de seigle vasoconstricteur :dihydroergotamine, ergotamine, méthylergométrine

o La colchicine

o La dapoxétine

o La darifénacine

o L’éliglustat

o L’éplérénone

o La fésotérodine, en cas d’insuffisance rénale ou hépatique,modérée à sévère

o L’ivabradine

o Le lomitapide

o La lurasidone

o Le naloxégol

o L’ombitasvir + paritaprévir

o La quétiapine

o La ranolazine

o La simvastatine

o La solifénacine, en cas d’insuffisance rénale ou hépatique, modéréeà sévère

o La télithromycine, chez le patient insuffisant rénal ouhépatique sévère

o Le ticagrélor

o Certaines substances torsadogènes ou susceptibles de donner des torsadesde pointes : l’astémizole, le cisapride, la dompéridone, la dronédarone, lepimozide, la terfénadine

(Voir rubrique 4.5)

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Réactions allergiques, y compris la pustulose exanthématique aiguëgénéralisée

Comme pour les autres macrolides, des réactions allergiques sévères etrares, y compris la pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), ontété rapportées. Si une réaction allergique se produit, l’administration dumédicament doit être interrompue et un traitement approprié doit êtreinstauré. Les médecins doivent être informés de la possibilité deréapparition des symptômes allergiques lors de l’interruption du traitementsym­ptomatique.

Colite pseudo-membraneuse

Une diarrhée importante survenant pendant ou après un traitement parérythromycine doit faire évoquer la possibilité d’une colitepseudo-membraneuse dont quelques rares cas ont été rapportés avecl’érythromycine comme avec pratiquement tous les antibiotiques.

Sténose du pylore du nourrisson

Des cas de sténose pylorique hypertrophique (IHPS) ont été signalés chezdes nourrissons à la suite d’un traitement par l’érythromycine. Desétudes épidémiologiques comprenant des données issues de méta-analysessuggèrent une augmentation de 2 à 3 fois du risque d’IHPS à uneexposition à l’érythromycine chez le nourrisson. Ce risque est plus élevéaprès une exposition à l’érythromycine au cours des 14 premiers jours dela vie. Les données disponibles suggèrent un risque de 2,6 % (IC de 95 % :1,5 à 4,2%) après une exposition à l’érythromycine au cours de cettepériode. Le risque d’IHPS dans la population générale est de 0,1 à0,2 %. Étant donné que l'érythromycine peut être utilisée chez lenourrisson pour traiter des affections associées à un risque élevé demortalité ou de morbidité (comme la coqueluche ou la chlamydia), le bénéficed'un traitement par l'érythromycine doit être évalué en fonction du risquepotentiel de développer une IHPS. Il convient d’informer les parents qu’ilsdoivent contacter leur médecin en cas de vomissements ou de difficultés ànourrir l'enfant.

Antécédent d’insuffisance hépatique

En cas d'insuffisance hépatique, l'administration d'érythromycine n'est pasrecommandée. Si elle est nécessaire, elle justifie alors une surveillanceré­gulière des tests hépatiques et éventuellement une réduction deposologie.

Evénements cardiovasculaires

L’allongement de l’intervalle QT, reflétant les effets sur larepolarisation cardiaque entraînant un risque d’arythmie cardiaque et detorsades de pointes, a été observé chez des patients traités par desmacrolides, dont l’érythromycine (voir rubrique 4.3, 4.5 et 4.8). Desdécès ont été signalés.

L'érythromycine doit être utilisée avec prudence dans les cassuivants :

Patients atteints de maladie coronarienne, d’insuffisance cardiaquesévère, de troubles de la conduction ou de bradycardie cliniquementsig­nificative, patients présentant un antécédent familial de mort subite.

Patients prenant simultanément d’autres médicaments associés à unallongement de l’intervalle QT (voir rubriques 4.3 et 4.5).

Les patients âgés risquent davantage de souffrir des effets surl’intervalle QT associés au médicament (voir rubrique 4.8).

Les résultats des études épidémiologiques s’intéressant au risque desurvenue d’effets cardiovasculaires indésirables liés aux macrolides sontvariables. Certaines études observationnelles ont mis en évidence un risque desurvenue rare à court terme d’arythmie, d’infarctus du myocarde et demortalité cardiovasculaire associés aux macrolides, dont l’érythromyci­ne.Lors de la prescription de l’érythromycine, ces résultats doivent être prisen compte par rapport aux bénéfices du traitement.

Autres médicaments

Ce médicament est déconseillé en association avec les agonistes del’ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, lisuride,pergo­lide), l’alfuzosine, l’apixaban, la bédaquiline, la buspirone, lacarbamazépine, l’ébastine, la fidaxomicine, le grazoprévir/l’el­basvir,l’halo­fantrine, les immunosuppresseurs (ciclosporine, évérolimus, sirolimus,tacro­limus, temsirolimus), certains corticoïdes (budésonide, ciclésonide,de­xaméthasone, fluticasone, méthylprednisolone, mométasone, prednisolone,pred­nisone, triamcinolone), le délamanid, certains inhibiteurs des tyrosinekinases métabolisés (axitinib, bosutinib, céritinib, cobimétinib,da­brafenib, dasatinib, ibrutinib, nilotinib, sunitinib), l’irinotécan, lalercanidipine, la midostaurine, le midazolam per os, l’olaparib, lerégorafénib, l’oxycodone, la théophylline et par extrapolation­l’aminophylli­ne, la toltérodine, la luméfantrine, la tamsulosine, leriociguat, le rivaroxaban, la silodosine, le siméprévir, le trastuzumabem­tansine, les vinca-alcaloïdes cytotoxiques (vinblastine, vincristine,vin­desine, vinflunine, vinorelbine) (voir rubrique 4.5).

Il est également déconseillé en association avec les substancestor­sadogènes ou susceptibles de donner des torsades de pointes, autres quecelles contre-indiquées (l’astémizole, le cisapride, la dompéridone, ladronédarone, le pimozide, la terfénadine) (voir rubriques 4.3 et 4.5).

Interactions avec les examens paracliniques

L’érythromycine, comme d’autres antibiotiques, peut interférer dans lesdosages urinaires de catécholamines par fluorescence. Cette interférence peuts’observer principalement avec les techniques non chromatographiques, et dansune moindre mesure, après séparation chromatographique.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Inhibiteurs puissants du CYP3A4

L’érythromycine est un inhibiteur du CYP3A4. Il possède la capacitéd’inhiber fortement le cytochrome P450–3A4, une enzyme qui intervient dansle métabolisme de nombreux médicaments. Lorsque l’activité de cette enzymeest inhibée, elle n’est plus en mesure de métaboliser le médicament qui vaalors s’accumuler. Si la marge thérapeutique de ce médicament est étroiteet qu’il n’y a pas d’autre voie métabolique efficace, le risqued’observer une interaction cliniquement significative devient élevé.

Associations contre-indiquées (voir rubrique 4.3)

+ Alcaloïdes de l’ergot de seigle vasoconstricteurs (dihydroergota­mine,ergotami­ne, methylergometrine)

Risque de vasoconstriction coronaire ou des extrémités (ergotisme), ou depoussées hypertensives.

+ Astémizole

Augmentation des concentrations plasmatiques de l’astémizole pardiminution de son métabolisme hépatique par l’érythromycine.

+ Cisapride

Augmentation des concentrations plasmatiques de cisapride par diminution deson métabolisme hépatique par l’érythromycine.

+ Colchicine

Augmentation des effets indésirables de la colchicine, aux conséquencespo­tentiellement fatales.

+ Dapoxétine

Risque de majoration des effets indésirables notamment à type de vertigesou de syncopes.

+ Darifénacine

Risque de majoration des effets indésirables.

+ Dompéridone

Augmentation des concentrations plasmatiques de dompéridone par diminutionde son métabolisme hépatique par l’érythromycine.

+ Dronédarone

Augmentation importante des concentrations de dronédarone par diminution deson métabolisme.

+ Eliglustat

Chez les patients ayant un génotype de métaboliseurs lents du CYP2D6,risque de majoration des effets indésirables de l’éliglustat.

+ Eplérénone

Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de l’éplérénonepar l’érythromycine et de ses effets indésirables, notammentl’hy­perkaliémie.

+ Fésotérodine, en cas d’insuffisance rénale ou hépatique, modéréeà sévère

Risque de majoration des effets indésirables, en cas d’insuffisance­rénale ou hépatique, modérée à sévère.

+ Inhibiteurs de la phosphodiésterase de type 5 (avanafil, sildénafil,ta­dalafil, vardénafil)

Augmentation (très importante pour l’avanafil et le vardénafil) desconcentrations plasmatiques de l’inhibiteur de la PDE 5 avec risqued’hypotension (sévère avec le vardénafil).

Pour connaître les risques et les niveaux de contrainte (contre-indication,as­sociation déconseillée, précaution d’emploi, ou à prendre en compte) dechaque IPDE5 avec l’érythromycine, il convient de se reporter aux AMMspécifiques à chacun d'eux.

+ Ivabradine

Augmentation des concentrations plasmatiques de l’ivabradine et parconséquent de ses effets indésirables (inhibition de son métabolismehé­patique par l’érythromycine).

+ Lomitapide

Augmentation des concentrations plasmatiques du lomitapide par diminution deson métabolisme hépatique par l’érythromycine.

+ Lurasidone

Augmentation des concentrations plasmatiques de la lurasidone par diminutionde son métabolisme hépatique par l’érythromycine.

+ Naloxégol

Augmentation très importante des concentrations du naloxégol parl’érythromycine.

+ Ombitasvir + Paritaprévir

Augmentation des concentrations plasmatiques de la bithérapie par diminutionde son métabolisme hépatique par l’érythromycine.

+ Pimozide

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

+ Quétiapine

Augmentation importante des concentrations de quétiapine, avec risque desurdosage.

+ Ranolazine

Augmentation des concentrations de ranolazine par diminution de sonmétabolisme par l’érythromycine.

+ Simvastatine

Risque majoré d’effets indésirables (concentration-dépendants) à typede rhabdomyolyse (diminution du métabolisme hépatique del’hypocholes­térolémiant).

+ Solifénacine, en cas d’insuffisance rénale ou hépatique, modéréeà sévère

Risque de majoration des effets indésirables, en cas d’insuffisance­rénale ou hépatique, modérée à sévère.

+ Substrats à risque du CYP3A4

abémaciclib, alfentanil, apixaban, atorvastatine, axitinib, bortezomib,bo­sutinib, brigatinib, cabazitaxel, cabozantinib, céritinib, ciclosporine,co­bimétinib, crizotinib,da­brafénib, dasatinib, dihydroergota­mine,docétaxel, ergotamine, erlotinib, évérolimus, gefitinib, halofantrine,i­brutinib, imatinib, irinotécan, lapatinib, lorlatinib, luméfantrine,mi­dazolam, nilotinib, osimertinib, oxycodone, paclitaxel, palbociclib,pa­zopanib, pimozide, ponatinib, quétiapine, quinine, rivaroxaban, ruxolitinib,sim­vastatine, sirolimus, sorafénib, sufentanil, sunitinib, tacrolimus,tem­sirolimus, ticagrélor, vandétanib, vinblastine, vincristine, vindesine,vin­flunine, vinorelbine

Majoration des effets indésirables propres à chaque substrat, avecconséquences souvent sévères.

Pour connaître les risques et les niveaux de contrainte (contre-indication,as­sociation déconseillée, précaution d’emploi ou à prendre en compte) dechacun de ces substrats avec l’érythromycine, il convient de se reporter auxinteractions spécifiques de chaque substrat.

+ Télithromycine, chez le patient insuffisant rénal ouhépatique sévère

Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de troublesdu rythme cardiaque, chez le patient insuffisant rénal ou hépatiquesévère.

+ Terfénadine

Augmentation des concentrations plasmatiques de la terfénadine pardiminution de son métabolisme hépatique par l’érythromycine.

+ Ticagrélor

Augmentation des concentrations plasmatiques de ticagrélor par diminution deson métabolisme hépatique par l’érythromycine.

Associations déconseillées

+ Alcaloïdes de l’ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine,ca­bergoline, lisuride, pergolide)

Augmentation des concentrations plasmatiques du dopaminergique avecaccroissement possible de son activité ou apparition de signes desurdosage.

+ Alfuzosine

Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques l’alfuzosine et deses effets indésirables.

+ Apixaban

Augmentation des concentrations plasmatiques de l’apixaban parl'érythomycine, avec majoration du risque de saignement.

+ Bédaquiline

Augmentation des concentrations plasmatiques de bédaquiline par diminutionde son métabolisme hépatique par l’érythromycine.

Si l’association est nécessaire, une surveillance ECG plus fréquente etune surveillance des transaminases sont recommandées.

+ Buspirone

Augmentation des concentrations plasmatiques de la buspirone par diminutionde son métabolisme hépatique avec majoration importante de la sédation.

+ Carbamazépine

Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signes desurdosage par inhibition de son métabolisme hépatique.

+ Corticoïdes métabolisés, notamment inhalés (budésonide, ciclésonide,de­xaméthasone, fluticasone, méthylprednisolone, mométasone, prednisolone,pred­nisone, triamcinolone)

En cas d’utilisation prolongée par voie orale ou inhalée : augmentationdes concentrations plasmatiques du corticoïde par diminution de sonmétabolisme hépatique par l’érythromycine, avec risque d’apparitiond’un syndrome cushingoïde voire d’une insuffisance surrénalienne.

Préférer un corticoïde non métabolisé.

+ Délamanid

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaires, notamment de torsades depointes.

Si l’association ne peut être évitée, contrôle clinique etélectrocardi­ographique régulier.

+ Ebastine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire chez les sujetsprédisposés (syndrome du QT long congénital).

+ Fidaxomicine

Augmentation des concentrations plasmatiques de la fidaxomicine.

+ Grazoprevir+El­basvir

Augmentation des concentrations plasmatiques de grazoprévir etd’elbasvir.

+ Halofantrine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Si cela est possible, interrompre l’érythromycine. Si l’association nepeut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECGmonitorée.

+ Immunosuppresseurs (ciclosporine, évérolimus, sirolimus, tacrolimus,tem­sirolimus)

Augmentation très importante des concentrations sanguines del’immunodépres­seur par inhibition de son métabolisme hépatique.

En cas d’association, contrôle strict de la fonction rénale, dosage desconcentrations sanguines de l’immunosuppresseur et adaptation éventuelle dela posologie.

+ Certains inhibiteurs des tyrosines kinases métabolisés : l'axitinib, lebosutinib, le cabozantinib, le céritinib, le cobimétinib, le dabrafenib, ledasatinib, l’ibrutinib, le nilotinib, le sunitinib.

Risque de majoration des effets indésirables de l’inhibiteur de tyrosinekinase par diminution de son métabolisme.

Avec l'ibrutinib, si l’association ne peut être évitée, surveillancecli­nique étroite et réduction de la dose d’ibrutinib à 140 mg par jourpendant la durée de l’association ou interruption temporaire (environ7 jours).

+ Irinotécan

Risque de majoration des effets indésirables de l’irinotécan paraugmentation des concentrations plasmatiques de son métabolite actif.

+ Lercanidipine

Majoration des effets indésirables de la lercanidipine, le plus souvent àtype d'hypotension et d'oedèmes, notamment chez le sujet âgé.

+ Luméfantrine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Si cela est possible, interrompre l’érythromycine. Si l'association nepeut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECGmonitorée.

+ Midazolam per os

Augmentation des concentrations plasmatiques de midazolam par diminution deson métabolisme hépatique, avec majoration de la sédation.

Précaution d’emploi pour le midazolam IV et sublingual (voir rubriquePrécaution d’emploi)

+ Midostaurine

Augmentation des effets indésirables de la midostaurine parl’érythromycine.

Si l’association ne peut être évitée, surveillance cliniqueétroite.

+ Olaparib

Augmentation des concentrations plasmatiques d’olaparib parl’érythromycine.

Si l’association ne peut être évitée, limiter la dose d’olaparib à150 mg deux fois par jour.

+ Oxycodone

Majoration des effets indésirables, notamment respiratoires, del’oxycodone par diminution de son métabolisme par l'érythromycine.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie del’oxycodone pendant le traitement par l'érythromycine et aprèsson arrêt.

+ Régorafénib

Augmentation des concentrations plasmatiques de régorafenib par diminutionde son métabolisme hépatique par l’érythromycine.

+ Riociguat

Augmentation des concentrations plasmatiques de riociguat par diminution deson métabolisme hépatique par l’érythromycine.

+ Rivaroxaban

Augmentation des concentrations plasmatiques de rivaroxaban, avec majorationdu risque de saignement, en raison d’effet anticoagulant ac­cru.

+ Silodosine

Risque d’augmentation des effets indésirables de la silodosine parl’inhibiteur, notamment à type d’hypotension orthostatique.

+ Siméprévir

Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de siméprévir pardiminution de son métabolisme hépatique par l’érythromycine.

+ Tamsulosine

Risque de majoration des effets indésirables de la tamsulosine, parinhibition de son métabolisme hépatique.

+ Théophylline et par extrapolation aminophylline

Surdosage en théophylline par diminution de son élimination hépatique,plus particulièrement à risque chez l'enfant.

+ Toltérodine

Risque de majoration des effets indésirables.

+ Torsadogènes ou substances susceptibles de donner des torsades de pointes,autres que celles contre-indiquées

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

+ Trastuzumab emtansine

Augmentation des concentrations plasmatiques du DM1, un composant dutrastuzumab emtansine, par inhibition de son métabolisme parl’érythromycine.

+ Vinca-alcaloïdes cytotoxiques (vinblastine, vincristine, vindésine,vin­flunine, vinorelbine)

Risque de majoration de la toxicité de l'antimitotique par diminution de sonmétabolisme hépatique par l’inhibiteur.

Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique etbiologique étroite.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Acénocoumarol

Augmentation de l'effet de l'antivitamine K et du risque hémorragique.

Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie del'antivitamine K pendant le traitement par le macrolide et aprèsson arrêt.

+ Afatinib

Augmentation des concentrations plasmatiques d’afatinib par augmentation deson absorption par l'érythromycine.

Il est recommandé d’administrer l'érythromycine le plus à distancepossible de l’afatinib, en respectant de préférence un intervalle de6 heures ou de 12 heures par rapport à la prise d’afatinib.

+ Alfentanil

Augmentation de l’effet dépresseur respiratoire de l’analgésiqueopiacé par diminution de son métabolisme hépatique.

Surveillance clinique et adaptation de la posologie de l’alfentanil en casde traitement par l’érythromycine.

+ Antagonistes des canaux calciques

Majoration des effets indésirables de l’antagoniste des canaux calciques,le plus souvent à type d’hypotension notamment chez le sujet âgé.

Surveillance clinique et adaptation de la posologie pendant le traitement parl’érythromycine et après son arrêt.

L’association est déconseillée avec la lercanidipine (voir rubriqueAssoci­ations déconseillées).

+ Antivitamines K

Augmentation de l’effet de l’Antivitamine K et du risquehémorragique.

Contrôle plus fréquent de l’INR.

Adaptation éventuelle de la posologie de l’Antivitamine K pendant letraitement par l’érythromycine et après son arrêt.

+ Atorvastatine

Risque majoré d’effets indésirables (concentration-dépendants) à typede rhabdomyolyse (par diminution du métabolisme hépatique del’hypocholes­térolémiant).

Utiliser des doses plus faibles d’hypocholésté­rolémiant. Sil’objectif thérapeutique n’est pas atteint, utiliser une autre statine nonconcernée par ce type d’interaction.

+ Bortezomib

Risque de majoration des effets indésirables, notamment neurologiques, dubortezomib par diminution de son métabolisme.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du bortezomibpendant la durée du traitement par l’inhibiteur enzymatique.

+ Bosentan

Risque majoré des effets indésirables du bosentan, notamment d’atteinteshé­patiques, par diminution de son métabolisme par l’éryhtromycine.

Surveillance clinique et biologique pendant l’association.

+ Carbazitaxel

Risque de majoration des effets indésirables dose dépendants ducarbazitaxel par inhibition de son métabolisme par l’inhibiteuren­zymatique.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie ducarbazitaxel pendant le traitement par l’inhibiteur enzymatique.

+ Daclatasvir

Augmentation des concentrations de daclatasvir par l’érythromycine.

La dose de daclatasvir doit être diminuée à 30 mg 1 fois par jour en casde co-administration avec l’érythromycine.

+ Digoxine

Augmentation de la digoxinémie par augmentation de son absorption.

Surveillance clinique et éventuellement de la digoxinémie pendant letraitement par l’érythromycine et après son arrêt.

+ Disopyramide

Risque d’augmentation des effets indésirables du disopyramide pardiminution de son métabolisme.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie dudisopyramide.

+ Docétaxel

Risque de majoration des effets indésirables dose-dépendants du docétaxelpar inhibition de son métabolisme par l’inhibiteur enzymatique.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du docétaxelpendant le traitement par l’érythromycine.

+ Fentanyl

Risque d’augmentation de l’effet dépresseur respiratoire del’analgésique opiacé par légère diminution de son métabolismehé­patique.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie del’analgésique opiacé en cas de traitement par l’érythromycine.

+ Fésotérodine, chez le patient à fonction rénale et hépatiquenormales

Risque de majoration des effets indésirables, chez le patient à fonctionrénale et hépatique normales.

Réduire la dose de fésotérodine à 4 mg en cas d'association àl’érythromycine.

+ Glibenclamide

Risque d’hypoglycémie par augmentation de l’absorption et desconcentrations plasmatiques de l’antidiabétique.

Prévenir le patient, renforcer l’autosurveillance glycémique et adapteréventu­ellement la posologie du sulfamide hypoglycémiant pendant le traitementpar érythromycine.

+ Glimépiride

Risque d’hypoglycémie par augmentation de l’absorption et desconcentrations plasmatiques de l’antidiabétique.

Prévenir le patient, renforcer l’autosurveillance glycémique et adapteréventu­ellement la posologie du sulfamide hypoglycémiant pendant le traitementpar érythromycine.

+ Certains inhibiteurs des tyrosines kinases métabolisés : abémaciclib,bri­gatinib, crizotinib, erlotinib, gefitinib, imatinib, lapatinib, lorlatinib,pal­bociblib, pazopanib, ponatinib, ruxolitinib, sorafénib

Risque de majoration des effets indésirables de l’inhibiteur de tyrosinekinase par diminution de son métabolisme.

Surveillance clinique

+ Isavuconazole

Augmentation des concentrations plasmatiques d’isavuconazole par diminutionde son métabolisme hépatique par l’érythromycine.

+ Ivacaftor

Augmentation importante des concentrations d’ivacaftor, avec risques demajoration des effets indésirables.

Se référer à l’AMM d’ivacaftor pour les adaptations posologiques.

+ Maraviroc

Augmentation des concentrations de maraviroc par l’érythromycine.

La dose de maraviroc doit être diminuée à 150 mg deux fois par jour encas de co-administration avec l’érythromycine.

+ Midazolam IV et sublingual

Augmentation des concentrations plasmatiques de midazolam par diminution deson métabolisme hépatique, avec majoration de la sédation.

Surveillance clinique et réduction de la posologie du midazolam en cas detraitement par l'érythromycine.

Association déconseillée pour le midazolam per os (voir rubriqueAssoci­ations déconseillées)

+ Nintédanib

Augmentation des concentrations plasmatiques du nintédanib par augmentationde son absorption par l'érythromycine.

Surveillance clinique pendant l’association.

+ Panobinostat

Risque de majoration des effets indésirables, notamment cardiaques, dupanobinostat par diminution de son métabolisme par l’érythromycine.

Surveillance clinique et ECG. Débuter le traitement à dose réduite demoitié (10 mg).

+ Pravastatine

Avec l’érythromycine par voie orale : augmentation de la concentration­plasmatique de la pravastatine par l’érythromycine.

Surveillance clinique et biologique pendant le traitement parl’antibiotique.

+ Quinine

Risque de majoration des effets indésirables de la quinine, notammenttroubles du rythme ventriculaire et troubles neurosensoriels (cinchonisme).

Surveillance clinique et ECG. Adaptation éventuelle de la posologie de laquinine pendant le traitement par l’érythromycine et après son arrêt.

+ Solifénacine, chez le patient à fonction rénale et hépatiquenormales

Risque de majoration des effets indésirables. Chez le patient à fonctionrénale et hépatique normales, réduire la dose à 4 mg ou 5 mgrespectivement

+ Sufentanil

Augmentation de l’effet dépresseur respiratoire du sufentanil pardiminution de son métabolisme hépatique.

Surveillance clinique et adaptation de la posologie du sufentanil en cas detraitement par l’érythromycine.

+ Tolvaptan

Augmentation importante (entre 2 à 5 fois en moyenne) des concentrationsde tolvaptan, avec risque de majoration importante des effets indésirables,no­tamment diurèse importante, déshydratation, insuffisanceré­nale aiguë.

Réduire la posologie des deux tiers aux trois quarts, selon la doseprescrite

+ Vérapamil

Bradycardie et/ou troubles de la conduction auriculo-ventriculaire, pardiminution du métabolisme hépatique du vérapamil par l’érythromycine.

Surveillance clinique et ECG ; s’il y a lieu, adaptation de la posologie duvérapamil pendant le traitement par l’érythromycine et après sonarrêt..

Warfarine

Augmentation de l'effet de l'antivitamine K et du risque hémorragique.

Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie del'antivitamine K pendant le traitement par le macrolide et aprèsson arrêt.

Associations à prendre en compte

+ Alprazolam

Possible augmentation de l'effet sédatif de l'alprazolam.

+ Brentuximab

Augmentation des concentrations du métabolite actif du brentuximab, avecrisque de neutropénie.

+ Cobicistat

Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques du cobicistat ou del’érythromycine.

+ Dexaméthasone

Augmentation des concentrations plasmatiques de la déxaméthasone pardiminution de son métabolisme hépatique par l'érythromycine, avec risqued’apparition d’un syndrome cushingoïde.

+ Idélalisib

Augmentation des concentrations plasmatiques d’idélalisib par diminutionde son métabolisme hépatique par l’érythromycine.

+ Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir (atazanavir, darunavir,fosam­prénavir, lopinavir, ritonavir, saquinavir, tipranavir)

Pour connaître les risques et les niveaux de contrainte de chaque inhibiteurde protéase boosté par le ritonavir avec l’érythromycine, il convient de sereporter aux AMM spécifiques à chacun d'eux.

Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de l’inhibiteur deprotéase boosté par le ritonavir ou de l’érythromycine.

+ Méthylprednisolone

En cas d’utilisation prolongée, augmentation des concentration­splasmatiques du corticoïde par diminution de son métabolisme hépatique parl’érythromycine, avec risque d'apparition d'un syndrome Cushingoïde.

+ Oxybutynine

Risque de majoration des effets indésirables.

+ Venlafaxine

Augmentation des concentrations de venlafaxine avec risque de surdosage.

+ Zolpidem

Légère augmentation des effets sédatifs du zolpidem.

+ Zolpiclone

Légère augmentation des effets sédatifs du zopiclone..

Problèmes particuliers du déséquilibre de l’INR

De nombreux cas d’augmentation de l’activité des antivitamines K ontété rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexteinfectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patientapparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaîtdifficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitementdans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classesd’anti­biotiques sont davantage impliquées : il s’agit notamment desfluoroquino­lones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certainescépha­losporines, qui imposent, dans ces conditions, de renforcer lasurveillance de l'INR (voir Associations faisant l'objet de précautionsd’em­ploi).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

En raison du bénéfice attendu, l’utilisation de l’érythromycine peutêtre envisagée au cours de la grossesse si besoin. En effet, malgré desdonnées animales insuffisantes, l’utilisation large de l’érythromycine aucours de la grossesse n’a pas révélé, à ce jour, d’effet malformatif oufoetotoxique.

Allaitement

L'érythromycine passe dans le lait maternel ; une diarrhée, del'irritabilité ont pu être observées chez l’enfant allaité. Enconséquence, par mesure de précaution, il convient d’éviter d’allaiterpendant la durée du traitement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables sont répertoriés selon la classification desystèmes d'organes MedDRA et énumérés ci-dessous comme : très fréquent(1/10), fréquent ( 1/100 à <1/10), peu fréquent ( 1/1, 000 à <1/100),rare ( 1/10, 000 à <1/1, 000), très rare (<1/10, 000), indéterminé(ne peut pas être estimée à partir des données disponibles).

Classes de systèmes d’organes

Fréquence

Effets indésirables

Affections de l’oreille et du labyrinthe

Indéterminée

Hypoacousie (surdité), acouphénes isolés

Ces manifestations d’ototoxicité sont généralement régressives àl’arrêt du traitement.

Affections cardiaques

Indéterminée

Intervalle QT prolongé à l'électrocardi­ogramme, torsades de pointes,fibri­llation ventriculaire, arrêt cardiaque

Des cas exceptionnels d’allongement de l’intervalle QT, impliquant unrisque de survenue d’arythmie cardiaque et de torsades de pointes, ont étérapportés avec l’érythromycine par voie orale.

Affections gastro-intestinales

Indéterminée

Nausées, vomissements, gastralgies, diarrhées

Très rare

Colites pseudo-membraneuses

Rare

Pancréatites

De rares cas de pancréatites, pouvant survenir rapidement après le débutdu traitement notamment lors de l’utilisation de forte dose ou au cours d’unsurdosage, ont été rapportés.

Affections hépatobiliaires

Rare

Hépatites, élévation des phosphatases alcalines, augmentation destransaminases

Ces atteintes hépatiques ont été parfois associées à des manifestation­scliniques (ictère, fièvre) éventuellement accompagnées de douleursabdominales aiguës. L’apparition de signes cliniques impose l’arrêtimmédiat du traitement.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rare

Dermatites allergiques

Très rare

Erythème polymorphe, syndrome de Stevens Johnson, syndrome de Lyell.

Indéterminée

Pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG)

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Sans objet.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANTIBACTERIEN A USAGE SYSTEMIQUE, code ATC: J01FA01.

Antibiotique antibactérien de la famille des macrolides.

L'érythromycine est un antibiotique de la famille des macrolides.

L’érythromycine agit en inhibant la synthèse des protéines bactériennesen se liant à la partie 50s du ribosome et en empêchant la translocation­peptidique.

SPECTRE D’ACTIVITE ANTIBACTERIENNE

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches desensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

S £ 1 mg/l et R > 4 mg/l

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de lagéographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposerd’infor­mations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour letraitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’uneorientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienneà cet antibiotique.

Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France estconnue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableauci-dessous :

Catégories

Fréquence de résistance acquise

(> 10 %, valeurs extrêmes)

ESPECES SENSIBLES

Aérobies à Gram positif

Bacillus cereus

Corynebacterium diphtheriae

Entérocoques

50–70%

Rhodococcus equi

Staphylococcus méti-S

Staphylococcus méti-R*

70–80%

Streptococcus B

Streptococcus non groupable

30–40%

Streptococcus pneumoniae

35–70%

Streptococcus pyogenes

16–31%

Aérobies à Gram négatif

Bordetella pertussis

Branhamella catarrhalis

Campylobacter

Legionella

Moraxella

Actinomyces

Bacteroïdes

30–60 %

Eubacterium

Mobiluncus

Peptostreptococcus

30–40 %

Porphyromonas

Prevotella

Propionibacterium acnes

Autres

Borrelia burgdorferi

Chlamydia

Coxiella

Leptospires

Mycoplasma pneumoniae

Treponema pallidum

ESPECES MODEREMENT SENSIBLES

(in vitro de sensibilité intermédiaire)

Aérobies à Gram négatif

Haemophilus

Neisseria gonorrhoeae

Anaérobies

Clostridium perfringens

Autres

Ureaplasma urealyticum

ESPECES RESISTANTES

Aérobies à Gram positif

Corynebacterium jeikeium

Nocardia asteroïdes

Aérobies à Gram négatif

Acinetobacter

Entérobactéries

Pseudomonas

Anaérobies

Fusobactérium

Autres

Mycoplasma hominis

* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 %de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieuhospitalier.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Absorption rapide. L'antibiotique est retrouvé dans le sérum dès la 30èmeminute; le pic sérique survient en moyenne 1 heure et demie (prise de 500 mg)à jeun ou ½ à 1 heure (prise à 250 mg) après une prise à jeun.

Distribution

Les paramètres pharmacocinétiques sériques (dosages bactériologiqu­es)sont les suivants :

Après prise de 1 comprimé à 500 mg ou 2 comprimés à 250 mg :

· Concentration maximale en moyenne : 2 à 3 µg/ml;

· Demi-vie, en moyenne : 3 à 4 heures.

Compte tenu de la rémanence de l'effet antibiotique, la dose journalièrepeut être donnée en 2 prises, à 12 heures d'intervalle.

Diffusion humorale et tissulaire : bonne (surtout dans le tissu pulmonaire etla muqueuse bronchique, ainsi que dans les amygdales).

Les macrolides pénètrent et s'accumulent dans les phagocytes(po­lynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux etalvéolaires).

Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l'homme.

Comme pour d’autres macrolides, ces propriétés expliquent l'activité del'érythromycine sur les bactéries intracellulaires.

Liaison aux protéines plasmatiques : 92%.

Biotransformation

Elle se fait par :

· Hydrolyse de l'ester propionique d'érythromycine. Il existe dans lesérum sanguin un état d'équilibre caractérisé par 20% à 25%d'érythromycine base et 75 à 80% de propionyl-érythromycine.

· L'acide propionique est métabolisé, le carbone de la fonction acideétant éliminé par voie respiratoire.

· N-déméthylation de la fraction désosamine de l'érythromycine, qui sefait dans le foie.

Élimination

· Dans l'urine, l'élimination se fait sous formes actives, à desconcentrations 10 à 20 fois supérieures aux taux sanguins. Comme dans lesérum, il s'agit pour 1/4 de base et pour 3/4 d'ester propionique. Cependant,la quantité totale éliminée par l'urine n'est que de 1 à 4 % de la doseingérée chez le sujet normal.

· La plus grande partie de la propionyl-érythromycine absorbée estéliminée dans la bile sous forme de métabolites : N-déméthyl-érythromycineet propionyl-N-déméthyl-érythromycine.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Amidon de maïs, stéarate de magnésium, talc, cellulose excipient.

6.2. Incompati­bilités

En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pasêtre mélangé avec d’autres médicaments.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

20 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

BOUCHARA-RECORDATI

IMMEUBLE LE WILSON

70 AVENUE DU GENERAL DE GAULLE

92 800 PUTEAUX

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· CIP 34009 322 388 7 3 : 20 comprimés sous plaquettes thermoformées(PVC/A­luminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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