Résumé des caractéristiques - FARMORUBICINE 50 mg, poudre pour solution pour perfusion
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
FARMORUBICINE 50 mg, poudre pour solution pour perfusion
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chlorhydrate d'épirubicine......................................................................................................50 mg
Pour un flacon.
Excipient à effet notoire : parahydroxybenzoate de méthyle.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Poudre pour solution pour perfusion.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Les indications thérapeutiques sont limitées à :
· carcinomes mammaires,
· cancers de l'ovaire,
· lymphomes malins non hodgkiniens, maladie de Hodgkin,
· cancers bronchiques à petites cellules,
· sarcomes des parties molles,
· cancers de l'œsophage, de l'estomac, du pancréas, cancershépatocellulaires,
· cancers épidermoïdes de la sphère oto-rhino-laryngologique.
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieLa dose totale de chlorhydrate d’épirubicine par cycle peut varier enfonction du protocole thérapeutique (monothérapie ou association à d’autrescytotoxiques) et de l’indication thérapeutique.
· Posologie moyenne de 60 à 120 mg/m² par cycle, administrés enmonothérapie en dose unique ou sur 2–3 jours successifs, chaque cycle étantséparé du précédent par une période de 3 à 4 semaines, les cyclespouvant être répétés jusqu'à une dose cumulative maximale de900 mg/m².
· Carcinomes mammaires :
La dose initiale recommandée de chlorhydrate d’épirubicine, utiliséecomme composant d’un traitement adjuvant du cancer du sein avec atteinteganglionnaire, est de 100 à 120 mg/m2.
Des posologies jusqu'à 120 mg/m² par cycle en association toutes les 3 à4 semaines ont été évaluées notamment dans le traitement de 1ère ligne ducarcinome mammaire métastatique et suggèrent un rapport bénéfice/risquefavorable.
· Les cycles de traitement peuvent être espacés en cas de manifestationstoxiques et notamment de toxicité hématologique.
· Si le chlorhydrate d’épirubicine est associé à d’autrescytotoxiques, pouvant présenter les mêmes effets toxiques, la doserecommandée par cycle doit être réduite en conséquence.
· Le taux de bilirubine doit être surveillé avant chaque traitement. Encas d'atteinte de la fonction hépatique (voir rubrique 4.4), des réductions dedose sont recommandées selon :
Paramètres de biochimie sérique | Dose à administrer (en pourcentage de la dose théorique) |
Bilirubine 20–51μmol/l ou ASAT : 2 à 4 fois la limite supérieure de la normale | 50 |
Bilirubine > 51μmol/l Ou ASAT > 4 fois la limite supérieure de la normale | 25 |
· En cas d'insuffisance rénale sévère, une réduction de dose doit êtreenvisagée sans qu’aucune recommandation spécifique en ce qui concerne laposologie ne puisse être formulée sur la base des données limitéesdisponibles chez des patients présentant une insuffisance rénale (voirrubrique 4.4).
Mode d’administrationAdministration intraveineuse stricte.
Reconstituer la solution à l'aide de 25 ml d'eau pour préparationsinjectables ou de solution isotonique de chlorure de sodium. La reconstitutiondu produit, quel que soit le solvant précité utilisé, est généralementtrès rapide (moins de 15 secondes) et ne nécessite pas d'agitation.
Injection lente dans la tubulure d'une perfusion intraveineuse de solution deglucose isotonique.
Le délai d’injection est généralement compris entre 3 et 20 minutes(selon la dose et le volume de la perfusion) pour minimiser les risques dethrombose ou d’extravasation. Une injection directe en bolus n’est pasrecommandée en raison du risque d’extravasation, qui peut survenir même enprésence d’un retour sanguin adéquat à l’aspiration.
Attention :
Il est extrêmement important de s’assurer que l’administration estintraveineuse. Toute extravasation risquerait de produire une nécrose destissus environnants. En cas d’extravasation, l’administration serainterrompue immédiatement.
Modalités de manipulationLa préparation des solutions injectables cytotoxiques doit êtreobligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant uneconnaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant laprotection de l’environnement et surtout la protection du personnel quimanipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Ilest interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateursdoivent disposer d’un ensemble de matériel approprié à la manipulationnotamment de blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettesde protection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan detravail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excréta et lesvomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintesdoivent être averties et éviter la manipulation de cytotoxiques. Toutcontenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considérécomme un déchet contaminé. L’élimination des déchets contaminés se faitpar incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet.
Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau decancérologie (circulaire DGS/DH/98 N°98/188 du 24 mars 1998) en collaborationavec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.
4.3. Contre-indications
Ce médicament est contre-indiqué dans les cas suivants :
· hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmentionnés à la rubrique 6.1 ou à d’autres anthracyclines ouanthracènediones,
· allaitement (voir rubrique 4.6),
· myélosuppression persistante,
· insuffisance hépatique sévère,
· myocardiopathie et cardiopathie avec insuffisance cardiaque,
· infarctus du myocarde récent,
· arythmie sévère,
· traitements antérieurs par l’épirubicine et/ou d’autresanthracyclines ou anthracènediones à la dose maximale cumulative (voirrubrique 4.4),
· patients souffrant d’infections systémiques aiguës,
· angor instable,
· en association avec les vaccins vivants atténués (contre fièvre jaune,varicelle, zona, rougeole, oreillons, rubéole, tuberculose, rotavirus, grippe)(voir rubrique 4.5) : risque de maladie vaccinale généralisée éventuellementmortelle et pendant les 6 mois suivant l’arrêt de la chimiothérapie.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
GénéralesL’épirubicine ne doit être administrée que sous la surveillance demédecins qualifiés ayant une bonne pratique de l’usage des traitementscytotoxiques.
Avant d’initier un traitement par l’épirubicine, le patient devras’être rétabli des toxicités aiguës (telles que stomatite, neutropénie,thrombopénie et infections généralisées) induites par un traitementcytotoxique antérieur.
Même si l’administration de fortes doses d’épirubicine (par ex. >90 mg/m² toutes les 3 à 4 semaines) provoque des événements indésirablesgénéralement similaires à ceux observés aux doses standard (< 90 mg/m²toutes les 3 à 4 semaines), la sévérité de la neutropénie, de lastomatite ou de l’inflammation des muqueuses peut être plus importante. Letraitement par de fortes doses d’épirubicine nécessite une vigilanceparticulière à l’égard des éventuelles complications cliniques causéespar la dépression médullaire profonde.
Fonction cardiaqueUn risque de cardiotoxicité est associé au traitement par lesanthracyclines. Elle peut se manifester de façon immédiate (aiguë) ouretardée.
Cardiotoxicité immédiate (aiguë)Elle consiste principalement en une tachycardie sinusale et/ou des anomaliesde l'électrocardiogramme (ECG) telles que des modifications non spécifiquesde l'onde ST-T.
Des tachyarythmies incluant des contractions ventriculaires prématurées,une tachycardie ventriculaire, une bradycardie ainsi que des troubles de laconduction auriculo-ventriculaire et intra-ventriculaire (bloc de branche) ontété également décrits. Ces effets, rarement importants sur le plan clinique,ne constituent habituellement pas un motif d'arrêt du traitement et ne sontgénéralement pas prédictifs du développement d'une cardiotoxicitéretardée.
Cardiotoxicité retardéeElle peut se développer tardivement au cours du traitement ou dans les deuxà trois mois qui suivent la fin de celui-ci. Des cas plus tardifs survenantplusieurs mois voire plusieurs années après la fin du traitement ontégalement été décrits.
Une cardiomyopathie retardée se manifeste par une réduction de la fractiond'éjection ventriculaire gauche (FEVG) et/ou des signes et symptômesd'insuffisance cardiaque congestive tels que dyspnée, œdème pulmonaire,œdème déclive, cardiomégalie et hépatomégalie, oligurie, ascite,épanchement pleural et rythme de galop. Une insuffisance cardiaque congestivemenaçant le pronostic vital est la forme la plus sévère de cardiomyopathieinduite par les anthracyclines et représente la toxicité cumulative limitantla dose de ce médicament.
Le risque d’insuffisance cardiaque congestive augmente rapidement lorsqueles doses cumulatives d’épirubicine dépassent 900 mg/m2 ; cette dose nedoit donc être dépassée qu’avec une extrême prudence (voirrubrique 5.1).
La fonction cardiaque doit être évaluée avant et tout au long dutraitement afin de réduire le risque d'insuffisance cardiaque sévère. Il estpossible de réduire le risque par un suivi régulier de la FEVG au cours dutraitement avec arrêt immédiat de l'épirubicine dès les premiers signesd'altération fonctionnelle. La méthode quantitative appropriée pourl'évaluation répétée de la fonction cardiaque (évaluation de la FEVG)comprend la scintigraphie ventriculaire (MUGA) ou l'échocardiographie(ECHO).
Une évaluation cardiaque initiale au moyen d'un ECG et accompagnée soitd'une scintigraphie ventriculaire soit d'une échocardiographie estrecommandée, tout particulièrement chez les patients présentant des facteursde risque de toxicité cardiaque accrue. Des déterminations répétées de laFEVG par MUGA ou ECHO doivent être réalisées en particulier lors del'utilisation de doses élevées et cumulatives d'anthracycline. La techniqueutilisée pour l'évaluation doit être reproductible tout au longdu suivi.
Etant donné le risque de cardiomyopathie, la dose cumulative de 900 mg/m²d'épirubicine ne peut être dépassée qu'avec une extrême prudence.
Les facteurs de risque de toxicité cardiaque sont notamment une affectioncardio-vasculaire active ou latente, une radiothérapie antérieure ouconcomitante au niveau de la région médiastinale/péricardique, untraitement antérieur par d'autres anthracyclines ou des anthracènediones etl'utilisation concomitante d'autres médicaments pouvant altérer lacontractilité cardiaque (par ex, trastuzumab), (voir rubrique 4.5) avec unrisque accru chez la personne âgée.
Une insuffisance cardiaque (New York Heart Association [NYHA] de classeII-IV) a été observée chez les patients recevant un traitement partrastuzumab seul ou en association avec des anthracyclines telles quel'épirubicine. Celle-ci peut être modérée à sévère, voire mortelle.Letrastuzumab et les anthracyclines telles que l'épirubicine ne doivent pasactuellement être utilisés en association, sauf dans le cadre d’un essaiclinique bien contrôlé avec surveillance cardiaque. Les patients ayant reçuantérieurement des anthracyclines présentent également un risque decardiotoxicité lors d’un traitement par trastuzumab, bien que le risque soitplus faible que dans le cas d’une utilisation concomitante de trastuzumab etd’anthracyclines.
La demi-vie rapportée du trastuzumab est longue. Le trastuzumab peutpersister dans la circulation jusqu’à 7 mois après l’arrêt du traitementpar trastuzumab. Les patients recevant des anthracyclines telles quel’épirubicine après l’arrêt du trastuzumab peuvent être sujets à unrisque accru de cardiotoxicité. Dans la mesure du possible, le prescripteurdoit éviter les traitements contenant une anthracycline pendant les 7 moissuivant l’arrêt du trastuzumab. En cas d’utilisation des anthracylinestelles que l’épirubicine au cours de cette période, les patients doiventalors bénéficier d’une surveillance étroite de la fonction cardiaque.
Si une insuffisance cardiaque symptomatique apparaît lors du traitement parle trastuzumab après un traitement par épirubicine, un traitement standarddoit être utilisé pour traiter cette pathologie.
Le suivi de la fonction cardiaque doit être particulièrement strict chezles patients qui reçoivent des doses cumulatives élevées et chez ceuxprésentant des facteurs de risque. Néanmoins, la toxicité cardiaque associéeà l'épirubicine peut survenir avec des doses cumulatives plus faibles, que desfacteurs de risque soient présents ou non.
Il est probable que la toxicité de l'épirubicine et des autresanthracyclines ou des anthracènediones soit additive.
Toxicité hématologiqueComme les autres cytotoxiques, l’épirubicine peut provoquer unemyélosuppression. Les paramètres hématologiques, dont la numération desglobules blancs, doivent être évalués avant et pendant chaque cycle detraitement. La principale manifestation de toxicité hématologique del’épirubicine est une leucopénie et/ou une granulocytopénie (neutropénie)dose-dépendante et réversible ; cette manifestation est aussi la toxicitédose-limitante la plus fréquente. La leucopénie et la neutropénie sontgénéralement plus graves au cours des traitements à hautes doses, avec unnadir survenant le plus souvent entre le 10ème et le 14ème jour de traitement; ce phénomène est généralement transitoire, les valeurs deleucocytes/neutrophiles se normalisant vers le 21ème jour. Unethrombocytopénie et une anémie peuvent aussi survenir. Les conséquencescliniques d’une myélosuppression sévère incluent fièvre, infection,sepsis/septicémie, choc septique, hémorragie, hypoxie tissulaireou décès.
Leucémies secondairesUne leucémie secondaire, précédée ou non d’une phase préleucémique(syndrome myélodysplasique) a été rapportée chez des patients traités paranthracyclines, dont l’épirubicine. La leucémie secondaire est plusfréquente quand de tels médicaments sont administrés :
· en association avec des agents antinéoplasiques agissant surl’ADN ;
· en association avec une radiothérapie ;
· chez des patients lourdement prétraités par des cytotoxiques ;
· ou lorsque les doses d’anthracyclines ont été successivementaugmentées.
Ces leucémies peuvent présenter une période de latence de 1 à3 ans.
(voir rubrique 5.1).
Toxicité gastrointestinaleL’épirubicine est émétisante. Une mucite et/ou stomatite apparaitgénéralement en début de traitement. En cas de gravité, elle peut évolueren quelques jours vers une ulcération de la muqueuse. La plupart des patientsguérissent vers la 3ème semaine de traitement.
Fonction hépatiqueL’élimination étant principalement hépato-biliaire, les taux debilirubine sérique totale et d’ASAT doivent être déterminés avant etpendant le traitement. Les patients ayant un taux de bilirubine ou d’ASATélevé risquent de présenter un ralentissement de la clairance del’épirubicine associé à une augmentation de sa toxicité globale. Enconséquence, des doses plus faibles sont recommandées chez ces patients (voirrubriques 4.2 et 5.2). En cas d’insuffisance hépatique sévère,l’épirubicine ne doit pas être administrée (voir rubrique 4.3).
Les modifications de la fonction hépatique induites par des traitementsconcomitants peuvent affecter le métabolisme, la pharmacocinétique,l’efficacité et/ou la toxicité de l’épirubicine.
Fonction rénaleLa créatinine sérique doit être déterminée avant et pendant letraitement. Un ajustement posologique est nécessaire chez les patients dont letaux de créatinine sérique est supérieur à 5 mg/dL (>440 µmol/l) (voirrubrique 4.2).
Réaction au point d’injectionUne injection dans un petit vaisseau ou des injections répétées dans lamême veine peuvent provoquer une phlébo-sclérose. Le respect des modalitésd’administrations (voir rubrique 4.2) peut minimiser le risque de phlébite /thrombophlébite au site d’injection.
ExtravasationL’extravasation de l’épirubicine pendant l’injection intraveineusepeut provoquer une douleur locale, des lésions sévères des tissus(vésication, cellulite sévère) et une nécrose. Si des signes ou dessymptômes d’extravasation apparaissent pendant l’administrationintraveineuse d’épirubicine, la perfusion du produit doit êtreimmédiatement interrompue.
Les effets indésirables dus à l’extravasation des anthracyclines peuventêtre prévenus ou réduits par l’utilisation immédiate d’un traitementspécifique tel que le dexrazoxane (pour l’utilisation, se référer aux RCPde ces spécialités).
La douleur du patient peut être soulagée en refroidissant la zone touchéeet en la maintenant fraîche, et par l’utilisation d’acide hyaluronique etde diméthyl sulfoxyde. Le patient doit être étroitement suivi pendant lapériode suivant l’administration du produit, l’apparition d’une nécrosepouvant survenir plusieurs semaines après l’extravasation.
Un chirurgien plastique doit être consulté en vue d’une éventuelleexcision.
AutresComme avec d’autres agents cytotoxiques, des thrombophlébites et desphénomènes thromboemboliques, dont l’embolie pulmonaire (dans certains casfatale), ont été rapportés lors de la prise d’épirubicine.
Syndrome de lyse tumoraleL’épirubicine peut entraîner une hyperuricémie en raison d’uncatabolisme important des purines résultant de la lyse rapide des cellulescancéreuses induite par le traitement cytotoxique (syndrome de lysetumorale).
Les taux sanguins d’acide urique, de potassium, de phosphate de calcium,ainsi que la créatinine doivent être contrôlés après l’initiation dutraitement.
L’hydratation, l’alcalinisation des urines et l’administrationprophylactique d’allopurinol dans le but de prévenir l’hyperuricémie,peuvent réduire les risques des possibles complications liées au syndrome delyse tumorale.
Effets immunosuppresseurs- sensibilité accrue aux infectionsL’administration de vaccins vivants ou vivants atténués chez des patientsimmunodéprimés par une chimiothérapie incluant l’épirubicine, peutentraîner des infections sévères ou fatales (voir rubrique 4.5).
La vaccination avec un vaccin vivant doit être évitée chez les patientssous épirubicine. Il est possible d’administrer des vaccins tués ouinactivés. Cependant, la réponse à de tels vaccins peut être diminuée.
Organes de reproductionEn raison du potentiel génotoxique de l’épirubicine (voir rubrique 5.3),les hommes et les femmes traités par FARMORUBICINE doivent adopter unecontraception appropriée pendant le traitement et pour une périodedéterminée après le traitement de 3,5 mois pour les hommes traités et de6,5 mois pour les femmes traitées (voir rubrique 4.6). On conseillera auxpatients désireux d’avoir des enfants après la fin du traitementd’obtenir, s’il y a lieu et dans la mesure du possible, un avis médical surle plan génétique.
ExcipientsCe médicament contient du parahydroxybenzoate de méthyle et peut provoquerdes réactions allergiques (éventuellement retardées) ; exceptionnellement,des réactions immédiates avec urticaire et bronchospasmes.
InteractionsCe médicament est déconseillé en association avec l’olaparib et laphénytoïne (et, par extrapolation, la fosphénytoïne) (voirrubrique 4.5).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
INTERACTIONS COMMUNES A TOUS LES CYTOTOXIQUES Associations contre-indiquées+ Vaccins vivants atténués (contre fièvre jaune, varicelle, zona,rougeole, oreillons, rubéole, tuberculose, rotavirus, grippe)
Risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle.
CONTRE-INDICATION et pendant les 6 mois suivant l’arrêt de lachimiothérapie.
Associations déconseillées+ Olaparib
Risque de majoration de l’effet myélosuppresseur du cytotoxique.
+ Phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne)
Risque de survenue de convulsions par diminution de l’absorption digestivede la seule phénytoïne par le cytotoxique, ou bien risque de majoration de latoxicité ou de perte d’efficacité du cytotoxique par augmentation de sonmétabolisme hépatique par la phénytoïne ou la fosphénytoïne.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi+ Antivitamines K
Augmentation du risque thrombotique et hémorragique au cours des affectionstumorales. De surcroît, possible interaction entre les AVK et lachimiothérapie.
Contrôle plus fréquent de l'INR.
Associations à prendre en compte+ Flucytosine
Risque de majoration de la toxicité hématologique.
+ Immunosuppresseurs (ciclosporine, évérolimus, sirolimus, tacrolimus,temsirolimus)
Immunodépression excessive avec risque de syndrome lymphoprolifératif.
Autres formes d’interactionL’épirubicine est surtout utilisée en association avec d’autrescytotoxiques. Une toxicité additive peut survenir notamment sur les effetsmédullaires/hématologiques et gastrointestinaux (voir rubrique 4.4).L’utilisation de l’épirubicine dans des chimiothérapies associantd’autres produits potentiellement cardiotoxiques (par exemple lecyclophosphamide), de même que l’utilisation concomitante d’autres produitsà visée cardiaque (par ex., inhibiteurs calciques) requièrent unesurveillance de la fonction cardiaque tout au long du traitement.
Les anthracyclines, y compris l’épirubicine, ne doivent être administrésen association avec d’autres agents cardiotoxiques que sous surveillanceétroite de la fonction cardiaque du patient.
La vaccination avec un vaccin vivant est contre-indiquée chez les patientssous épirubicine (voir rubrique 4.3). Il est possible d’administrer desvaccins tués ou inactivés. Cependant, la réponse à de tels vaccins peutêtre diminuée.
La prise de cimétidine augmente les aires sous la courbe de l’épirubicinede 50% : elle doit être interrompue pendant le traitement.
Quand il est administré avant l’épirubicine, le paclitaxel peut augmenterles taux plasmatiques d’épirubicine et de ses métabolites, ces derniersn’étant cependant ni toxiques, ni actifs. La co-administration de paclitaxelou de docétaxel n’affecte pas la pharmacocinétique de l’épirubicine sicelle-ci est administrée avant le taxane.
Cette association peut être utilisée à condition d’espacerl’administration de ces deux produits. Les perfusions d’épirubicine et depaclitaxel doivent être réalisées avec un intervalle minimum de24 heures.
Une augmentation de la dépression médullaire peut survenir chez lespatients recevant un traitement associant une anthracycline et ladexrazoxane.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer / Contraception chez l’homme et la femme
En raison du potentiel génotoxique de l’épirubicine (voir rubrique 5.3),il est recommandé aux femmes en âge de procréer d’éviter de débuter unegrossesse et d’utiliser des méthodes contraceptives efficaces pendant letraitement par FARMORUBICINE et au moins 6,5 mois après la fin dutraitement.
Il est recommandé aux hommes de ne pas concevoir d’enfant et d’utiliserdes méthodes contraceptives efficaces pendant le traitement par FARMORUBICINEet au moins 3,5 mois après la fin du traitement.
GrossesseIl existe des données limitées sur l’utilisation de l’épirubicine chezla femme enceinte.
Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une toxicitésur la reproduction (voir rubrique 5.3).
On ne sait pas si l’épirubicine traverse le placenta, mais compte tenu dupoids moléculaire de l’épirubicine, un passage transplacentaire de la mèreau fœtus ne peut être exclu.
L’épirubicine est potentiellement tératogène et la prised’épirubicine durant la grossesse peut entraîner des fausses couches, unetoxicité embryonnaire et une mort fœtale. Durant la grossesse, en particulierdurant le 1er trimestre, les médicaments cytotoxiques devraient être utilisésdans des indications strictes et lorsque les bénéfices potentiels pour lamère ont été pesés au regard des risques possibles d’effets indésirablessur la reproduction.
Les femmes en âge de procréer doivent être parfaitement informées dudanger potentiel pour le fœtus si elles sont enceintes durant le traitement parépirubicine.
AllaitementChez l’être humain, l’excrétion de l’épirubicine dans le laitn’est pas connue. Comme de nombreux médicaments, y compris d’autresanthracyclines, sont excrétés dans le lait maternel et en raison de lapossibilité d’effets indésirables graves dus à l’épirubicine chez lenourrisson allaité, FARMORUBICINE est contre-indiqué au cours del’allaitement (voir rubrique 4.3). De plus, il est conseillé aux femmesallaitantes de ne pas allaiter pendant au moins 10 jours après la fin dutraitement par FARMORUBICINE.
FertilitéIl est conseillé aux hommes traités par épirubicine de conserver leursperme avant de débuter le traitement en raison d’une possible infertilitécausée par l’épirubicine.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines n’ont pas été étudiés.
4.8. Effets indésirables
Les effets indésirables dont la liste figure dans le tableau ci-dessous ontété observés et rapportés au cours d’un traitement par épirubicine, avecles fréquences suivantes : très fréquents (≥1/10) ; fréquents (≥ 1/100à < 1/10) ; peu fréquents (≥ 1/1000 à < 1/100) ; rares (≥1/10 000 à < 1/1000) ; très rares (< 1/10 000) ; fréquenceindéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponibles).
Système organe classe | Fréquence | Effets indésirables |
Infections et infestations | Très fréquent | Infection Conjonctivite |
Peu fréquent | Sepsis Pneumonie | |
Fréquence indéterminée | Choc septique, cellulite | |
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl kystes et polypes) | Peu fréquent | Leucémie aiguë lymphoblastique, leucémie myéloblastique aiguë |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Très fréquent | Insuffisance de la moelle osseuse, leucopénie, granulocytopénie,neutropénie, anémie, neutropénie fébrile, thrombopénie |
Affections du système immunitaire | Rare | Réactions anaphylactiques |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Fréquent | Déshydratation, diminution de l’appétit |
Rare | Hyperuricémie | |
Affections du système nerveux | Rare | Etourdissements |
Affections oculaires | Très fréquent | Kératite |
Affections cardiaques | Fréquent | Tachycardie ventriculaire, bloc atrioventriculaire, bloc de branche,bradycardie, Insuffisance cardiaque congestivea |
Rare | Cardiotoxicitéǁ | |
Affections vasculaires | Très fréquent | Bouffées de chaleur, phlébite |
Fréquent | Hémorragie, rougeur | |
Peu fréquent | Thrombophlébite, embolie, embolie artérielle | |
Fréquence indéterminée | Choc, phlébosclérose, | |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Peu fréquent | Embolie pulmonaire |
Fréquence indéterminée | Hypoxiew | |
Affections gastro-intestinales | Très fréquent | Stomatite, vomissements, diarrhées, nausées |
Fréquent | Œsophagite, douleurs gastro-intestinales, érosion gastro-intestinale,ulcère gastro-intestinal | |
Peu fréquent | Hémorragie gastro-intestinale | |
Fréquence indéterminée | Ulcération de la bouche, gêne abdominale, saignements et pigmentation auniveau de la bouche | |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Très fréquent | Alopécie, toxicité cutanée |
Fréquent | Eruption cutanée /prurit, pigmentation des ongles, troubles cutanés,hyperpigmentation de la peau | |
Peu fréquent | Urticaire, érythème | |
Fréquence indéterminée | Réaction de photosensibilité | |
Affections du rein et des voies urinaires | Très fréquent | Chromaturie† |
Affections des organes de reproduction et du sein | Très fréquent | Aménorrhée |
Rare | Azoospermie | |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Très fréquent | Malaise, inflammation des muqueuses, fièvre |
Fréquent | Erythème au site de perfusion, frissons | |
Peu fréquent | Asthénie | |
Fréquence indéterminée | Douleur locale, nécrose des tissus mouse | |
Investigations | Très fréquent | Transaminases anormales |
Fréquent | Diminution de la fraction d’éjection ventriculaire gauche | |
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures | Très fréquent | Cystite chimique§ |
Fréquence indéterminée | Phénomène de rappelΔ |
†Coloration rouge des urines pendant 1 à 2 jours aprèsl’administration
§Parfois hémorragique (après administration intravésicale)
ΔHypersensibilité de la peau irradiée (radiodermite derappel)/hypersensibilisation des zones irradiées de la peau (radiodermitede rappel)
aDyspnée, œdème, hépatomégalie, ascite, œdème pulmonaire,épanchements pleuraux, bruit de galop sont mentionnés avec cet ADR
wHypoxie tissulaire consécutives à l’insuffisance médullaire
eRisque de nécrose des tissus mous en cas d’extravasation
||Cardiotoxicité : par exemple anomalies de l’ECG, arythmies,cardiomyopathie
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
Un surdosage aigu en épirubicine peut résulter en une dépressionmédullaire grave (principalement leucopénie et thrombopénie), une toxicitégastro-intestinale (principalement mucite) et des complications cardiaquesaiguës.
Lors de l’administration d’anthracyclines, des insuffisances cardiaqueslatentes ont pu être observées de plusieurs mois à plusieurs années aprèsla fin du traitement (voir rubrique 4.4). Les patients doivent êtreétroitement suivis. Si des signes d’insuffisance cardiaque apparaissent, lepatient doit être traité selon le protocole standard.
Traitement :
Symptomatique. L’épirubicine ne peut être éliminé par dialyse.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : antinéoplasiques / antibiotiquescytotoxiques et apparentés / anthracyclines et apparentés, code ATC :L01DB03.
(L : antinéoplasiques et immunomodulateurs)
L'épirubicine appartient au groupe des antibiotiques anthracyclines.L'épirubicine se lie à l'ADN et inhibe l'action des polymérases des acidesnucléiques.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
La pharmacocinétique de l’épirubicine est linéaire dans l’intervallede doses de 60 à 150 mg/m2 et la clairance plasmatique n’est modifiée nipar la durée de perfusion ni par le schéma d’administration.
DistributionAprès administration intraveineuse, l’épirubicine est rapidement etlargement distribuée dans les tissus. La fixation de l’épirubicine auxprotéines plasmatiques, essentiellement l’albumine, est d’environ 77% et nedépend pas de la concentration du produit. L’épirubicine semble aussi seconcentrer dans les globules rouges ; les concentrations dans le sang total sontenviron le double des concentrations plasmatiques.
BiotransformationL’épirubicine est largement et rapidement métabolisée par le foie ainsique par d’autres organes et cellules, dont les globules rouges. Quatre voiesprincipales de métabolisation ont été identifiées :
(1) réduction du groupe kéto en C-13, avec formation d’un13(S)-hydroxy-dérivé, l’épirubicinol ;
(2) conjugaison du produit inchangé et de l’épirubicinol à l’acideglucuronique ;
(3) perte de la partie aminoglucosée par hydrolyse avec formation dedoxorubicine et de doxorubicinol aglycones ;
(4) perte de la partie aminoglucosée par oxydoréduction avec formation du7-désoxy-doxorubicine aglycone et du 7-désoxy-doxorubicinol aglycone.
L’épirubicinol a une activité cytotoxique in vitro représentant 1/10èmede celle de l’épirubicine.
ÉliminationL’épirubicine et ses principaux métabolites sont éliminés parexcrétion biliaire et dans une moindre mesure par excrétion urinaire. Lesrésultats de masse-balance chez un patient ont donné 60% de la dose totaleradioactive dans les fécès (34%) et les urines (27%). Ces résultats sontconcordants avec ceux de 3 patients avec obstruction extrahépatique etdrainage percutané chez qui environ 35% et 20% de la dose administrée ontété retrouvés sous forme d’épirubicine ou de ses métabolites principauxdans la bile et les urines, respectivement, dans les 4 jours suivant letraitement.
La valeur élevée de la clairance plasmatique totale (60 à 80 l/h)traduit une élimination lente due à une distribution importante du produitdans les tissus.
Après administration intraveineuse chez des patients présentant desfonctions hépatiques et rénales normales, la décroissance plasmatiqued'épirubicine est triphasique : une phase très rapide de demi-vie égale à5 minutes, une phase intermédiaire de demi-vie égale à environ 1 heure etune phase d'élimination très lente de demi-vie de 20 à 40 heures.
Insuffisance hépatiqueL’épirubicine est éliminée par métabolisme hépatique et excrétionbiliaire et sa clairance est réduite chez les patients ayant undysfonctionnement hépatique. Au cours d’une étude sur l’influence de cefacteur, des patients ayant des tumeurs solides ont été classés en 3 groupes: les patients du groupe 1 (n=22) avaient des AST (SGOT) au-dessus de la normale(médiane : 93 UI/l), des taux de bilirubine normaux (médiane : 9 µmol/l) etont reçu des doses d’épirubicine de 12,5 à 90 mg/m2. Les patients dugroupe 2 (n=8) avaient des altérations des AST (médiane : 175 UI/l) et de labilirubine (médiane : 46 µmol/l) et ont reçu 25 mg/m2 d‘épirubicine.Leurs paramètres pharmacocinétiques ont été comparés à ceux de patientsavec des valeurs AST/bilirubine normales qui ont reçu 12,5 à 120 mg/m2d’épirubicine. La clairance plasmatique médiane de l’épirubicine adiminué, comparativement aux patients présentant une fonction hépatiquenormale, d’environ 30% chez les patients du groupe 1 et de 50% chez lespatients du groupe 2. Les patients avec une atteinte hépatique plus graven’ont pas été évalués (voir rubrique 4.2).
Insuffisance rénaleAucune modification significative de la pharmacocinétique del’épirubicine ou de son principal métabolite l’épirubicinol n’a étéobservée chez les patients ayant une créatinine sérique < 5 mg/dl. Uneréduction de 50% de la clairance plasmatique a été rapportée chez4 patients avec une créatinine sérique ≥ 5 mg/dl (voir rubriques 4.2 et4.4). Les patients dialysés n’ont pas été étudiés.
5.3. Données de sécurité préclinique
L’épirubicine est mutagène, clastogène et cancérigène chezl’animal.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Parahydroxybenzoate de méthyle (E 218), lactose.
6.2. Incompatibilités
Ne pas mélanger FARMORUBICINE avec un autre produit, notamment l'héparine(risque de précipité), ou des solutions alcalines (entraînant l’hydrolysede l’épirubicine).
6.3. Durée de conservation
Avant ouverture : 3 ans.
Après reconstitution : la solution reconstituée doit être utilisée dansles 48 heures si elle est conservée entre +2 °C et +8 °C et dans les24 heures si elle est conservée à température ambiante, à l'abri de lalumière. Toutefois, du point de vue microbiologique, le produit doit êtreutilisé immédiatement.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas + 25 °C.
A conserver dans l'emballage extérieur d'origine, à l'abri de lalumière.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacon (verre) contenant 50 mg de chlorhydrate d'épirubicine : boîtede 1.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
La manipulation de ce cytotoxique par le personnel infirmier ou médicalnécessite un ensemble de précautions permettant d'assurer la protection dumanipulateur et de son environnement (voir rubrique 4.2).
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
PFIZER HOLDING FRANCE
23–25, AVENUE DU DOCTEUR LANNELONGUE
75014 PARIS
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 335 878 8 8 : poudre en flacon (verre) (contenant 50 mg dechlorhydrate d'épirubicine).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
Date de première autorisation : 5 mars 1990
Date de dernier renouvellement : 26 février 2014 (illimité)
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Médicament soumis à prescription hospitalière. Médicament à prescriptionréservée aux spécialistes en oncologie ou en hématologie ou aux médecinscompétents en cancérologie.
Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant letraitement.
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