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FEMSEPTEVO 50 microgrammes/7 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - FEMSEPTEVO 50 microgrammes/7 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

FEMSEPTEVO 50 microgrammes/7 microgrammes/24 heures, dispositiftran­sdermique

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Estradiol hémihydraté..­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.........1,500 mg

Lévonorgestrel­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.........0,525 mg

Pour un dispositif transdermique de 15 cm2.

Un dispositif transdermique délivre 50 microgrammes d'estradiolhé­mihydraté et 7 microgrammes de lévonorgestrel par 24 heures.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Dispositif transdermique.

Ce dispositif est constitué d'une matrice transdermique, de formeoctogonale, transparente, souple, à bords arrondis, placée sur un supportprotecteur de taille supérieure et détachable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement Hormonal Substitutif (THS) des symptômes de déficit enestrogènes chez les femmes ménopausées depuis plus d’un an.

L'expérience de ce traitement chez les femmes âgées de plus de 65 ans estlimitée.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Pour usage transdermique.

FEMSEPTEVO doit être appliqué une fois par semaine, c'est-à-dire que ledispositif est remplacé tous les 7 jours.

FEMSEPTEVO est un THS combiné continu, sans aucune période d'arrêt detraitement : dès que la patiente retire un dispositif, elle doit immédiatementap­pliquer le suivant. Oublier de changer un patch à la date prévue peutaugmenter la survenue de saignements intercurrents et de spottings.

Chez les femmes en aménorrhée et ne recevant aucun THS ou chez les femmesdéjà traitées par un autre THS combiné continu, le traitement par FEMSEPTEVOpeut être débuté à n'importe quel moment.

Par contre, les femmes sous THS séquentiel devront commencer le traitementpar FEMSEPTEVO juste après la fin de leur hémorragie de privation.

Pour débuter ou poursuivre un traitement dans l'indication des symptômespost-ménopausiques, la dose minimale efficace doit être utilisée pendant ladurée la plus courte possible (voir rubrique 4.4.).

Mode d’administration

FEMSEPTEVO doit être appliqué sur une peau propre, sèche, saine (nonirritée, ni écorchée), dépourvue de crème, lait ou produit huileux.

FEMSEPTEVO doit être appliqué à un endroit ne présentant pas de pliscutanés importants, par exemple les fesses ou les hanches, et qui ne soit pasle siège de frottements vestimentaires (éviter le tour de taille et lesvêtements serrés qui peuvent détacher le dispositif transdermique).

FEMSEPTEVO ne doit pas être appliqué sur les seins ou à proximité de ceux-ci. Il est recommandé de ne pas l'appliquer deux fois de suite au mêmeendroit. Un intervalle libre d'au moins une semaine doit être respecté entreles applications sur un même site.

Après ouverture du sachet, la moitié du feuillet de protection doit êtredétachée en prenant soin de ne pas poser les doigts sur la partie adhésive dudispositif transdermique qui doit être appliquée immédiatement sur la peau.Puis l'autre partie du feuillet de protection doit être détachée et unepression doit être fermement exercée sur le patch avec la paume de la main aumoins 30 secondes en insistant sur les bords. La pression et la chaleur de lamain sont indispensables pour assurer une adhésivité optimale dudispositif.

Il est possible de se doucher ou de prendre un bain tout en gardant ledispositif transdermique.

Dans le cas où un dispositif transdermique se décollerait prématurément,c'est-à-dire avant le 7ème jour (du fait d'activité physique importante,d'hy­persudation, de frottement anormal de vêtements), il doit être remplacépar un nouveau dispositif. Afin de faciliter une bonne observance du traitement,il est recommandé de changer le patch à la date initialement prévue et dereprendre le rythme de changement conformément au schéma initial.

Une fois appliqué, le dispositif transdermique doit être protégé par desvêtements pour éviter une exposition directe au soleil.

Le retrait du dispositif transdermique doit se faire doucement afin de ne pasirriter la peau. Si une partie de l'adhésif reste sur la peau, il est possiblede l'enlever en frottant doucement avec une crème ou une lotion huileuse.

Après utilisation, FEMSEPTEVO doit être plié en deux (surface adhésivecontre surface adhésive) avant d'être jeté.

4.3. Contre-indications

· Cancer du sein connu ou suspecté ou antécédents de cancer dusein ;

· Tumeurs malignes estrogéno-dépendantes connues ou suspectées (exemple :cancer de l’endomètre) ;

· Hémorragies génitales non diagnostiquées ;

· Hyperplasie endométriale non traitée ;

· Antécédents d’accident thrombo-embolique veineux ou accidentthrombo-embolique veineux en évolution (thrombose veineuse profonde, emboliepulmona­ire) ;

· Anomalies thrombophiliques connues (par exemple, déficit en protéine C,en protéine S ou en antithrombine, voir rubrique 4.4) ;

· Accident thrombo-embolique artériel récent ou en évolution (par exemple: angor, infarctus du myocarde) ;

· Affection hépatique aiguë ou antécédents d’affection hépatiquejusqu’à normalisation des tests hépatiques ;

· Hypersensibilité connue à l’une des substances actives ou à l’undes excipients ;

· Porphyrie.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Dans l’indication du traitement des symptômes de la ménopause, un THS nedoit être instauré que si les troubles sont perçus par la patiente commealtérant sa qualité de vie. Dans tous les cas, une réévaluation du rapportbénéfi­ce/risque doit être effectuée au moins une fois par an. Le THS peutêtre poursuivi tant que le bénéfice est supérieur au risque encouru.

Les données concernant les risques associés au THS dans le traitement de laménopause précoce sont limitées. Cependant, en raison du faible risque absoluchez les femmes jeunes, le rapport bénéfice/risque dans cette population peutêtre plus favorable que chez les femmes plus âgées.

Examen clinique et surveillance

Avant de débuter ou de recommencer un traitement hormonal substitutif (THS),il est indispensable d’effectuer un examen clinique et gynécologique complet(y compris le recueil des antécédents médicaux personnels et familiaux), entenant compte des contre-indications et précautions d’emploi. Pendant toutela durée du traitement, des examens réguliers seront effectués, leur natureet leur fréquence étant adaptés à chaque patiente.

Les femmes doivent être informées du type d’anomalies mammaires pouvantsurvenir sous traitement ; ces anomalies doivent être signalées au médecintraitant (voir paragraphe « cancer du sein » ci-dessous). Les examens,incluant les outils d’imagerie appropriés (par exemple mammographie), doiventêtre pratiqués selon les recommandations en vigueur, et adaptés à chaquepatiente.

Conditions nécessitant une surveillance

Si l’une des affections suivantes survient, est survenue précédemmentet/ou s’est aggravée au cours d’une grossesse ou d’un précédenttraitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Lesaffections suivantes peuvent réapparaitre ou s’aggraver au cours dutraitement par FEMSEPTEVO, en particulier :

· léiomyome (fibrome utérin) ou endométriose ;

· facteurs de risque thrombo-emboliques (voir ci-dessous) ;

· facteurs de risque de tumeurs estrogéno-dépendantes, par exemple : 1erdegré d’hérédité pour le cancer du sein ;

· hypertension artérielle ;

· troubles hépatiques (par exemple : adénome hépatique) ;

· diabète avec ou sans atteinte vasculaire ;

· lithiase biliaire ;

· migraines ou céphalées sévères ;

· lupus érythémateux disséminé ;

· antécédents d’hyperplasie endométriale (voir ci-dessous) ;

· épilepsie ;

· asthme ;

· otosclérose.

Arrêt immédiat du traitement :

Le traitement doit être arrêté immédiatement en cas de survenue d’unecontre-indication ou dans les cas suivants :

· ictère ou altération de la fonction hépatique ;

· augmentation significative de la pression artérielle ;

· céphalée de type migraine inhabituelle ;

· grossesse.

Hyperplasie endométriale et carcinome

· Chez les femmes ayant un utérus intact, le risque d’hyperplasie et decarcinome endométrial est majoré lors de l’administration d’œstrogènesseuls pendant de longues périodes. La majoration rapportée du risque de cancerendométrial chez les utilisatrices d’œstrogènes seuls est 2 à 12 foissupérieure à celui des non-utilisatrices, en fonction de la durée dutraitement et de la dose d’œstrogènes (voir rubrique 4.8). Après l’arrêtdu traitement, ce risque peut rester élevé pendant au moins 10 ans.

· L’ajout cyclique d’un progestatif pendant au moins 12 jours parmois/cycle de 28 jours ou le traitement œstro-progestatif combiné continuchez les femmes non hystérectomisées prévient le risque excédentaireassocié au THS à base d’œstrogènes seuls.

· Des métrorragies et des « spottings » peuvent survenir au cours despremiers mois de traitement. La survenue de saignements irréguliers plusieursmois après le début du traitement ou la persistance de saignements aprèsl'arrêt du traitement doivent faire rechercher une pathologie sous-jacente.Cette démarche peut nécessiter une biopsie endométriale afin d'éliminer unepathologie maligne.

Cancer du sein

Les données globales montrent un risque majoré de cancer du sein chez lesfemmes prenant une combinaison estroprogestative ou chez celles prenant un THSpar estrogènes seuls, ce risque dépendant de la durée de la prisedu THS.

Traitement combiné œstrogènes‑pr­ogestatifs

L’essai randomisé contrôlé versus placebo Women's Health InitiativeStudy (WHI) et une méta-analyse des études épidémiologiques prospectivesmon­trent une augmentation du risque de survenue de cancer du sein chez lesfemmes traitées par un THS estroprogestatif combiné, apparaissant au boutd’environ 3 (1–4) ans de traitement (voir rubrique 4.8).

Traitement par œstrogènes seuls

L’étude WHI n’a pas montré d’augmentation du risque de cancer du seinchez les femmes hystérectomisées traitées par estrogènes seuls. Les étudesobserva­tionnelles ont généralement rapporté une légère augmentation durisque de cancer du sein diagnostiqué, ce risque étant plus faible que chezles utilisatrices d’association estrogènes-progestatifs. (voirrubrique 4.8).

Les résultats d’une importante méta-analyse ont montré qu’après avoirarrêté le traitement, le risque additionnel diminue dans le temps et la duréenécessaire pour qu’il revienne à la normale dépend de la durée de la prisedu THS. Lorsqu’un THS a été suivi pendant plus de 5 ans, le risque peutperdurer 10 ans ou plus.

Les THS, particulièrement les traitements combinésestrogène/pro­gestatif, augmentent la densité mammaire à la mammographie, cequi pourrait gêner le diagnostic de cancer du sein.

Cancer ovarien

Le cancer ovarien est beaucoup plus rare que le cancer du sein.

Les données épidémiologiques provenant d'une importante méta-analysesuggèrent une légère augmentation du risque chez les femmes prenant un THSpar oestrogènes seuls ou par une combinaison d'oestrogènes et de progestatifs,qui apparaît dans les cinq ans suivant le début de l'utilisation du produit etdiminue progressivement après l'arrêt du traitement.

D'autres études, y compris l'essai WHI (Women's Health Initiative),sug­gèrent qu'un risque similaire ou légèrement inférieur peut être associéavec une utilisation de THS combinés (voir rubrique 4.8).

Thromboembolie veineuse

Le THS est associé à un risque multiplié par 1,3 à 3 de développementd’une thromboembolie veineuse (TEV), c’est-à-dire de thrombose veineuseprofonde ou d’embolie pulmonaire. La probabilité de survenue d’un telévénement est plus élevée au cours de la première année d’utilisation duTHS (voir rubrique 4.8).

Les patientes ayant un état thrombophilique connu ont un risque majoré deTEV, et les THS peuvent accroître ce risque. Ils sont donc contre-indiquéschez ces patientes (voir rubrique 4.3).

Les facteurs de risque de TEV globalement reconnus incluent l’utilisation­d’œstrogènes, l’âge avancé, la chirurgie majeure, l’immobilisati­onprolongée, l’obésité (IMC > 30 kg/m2), la période degrossesse/pos­tpartum, le lupus érythémateux disséminé (LED) et le cancer.Il n’existe pas de consensus concernant le rôle potentiel des varices dansla TEV.

Comme chez toutes les patientes postopératoires, des mesures prophylactiqu­esdoivent être envisagées pour prévenir une TEV après la chirurgie. Si uneimmobilisation prolongée doit suivre une chirurgie élective, l’arrêtprovisoire du THS 4 à 6 semaines auparavant est recommandé. Le traitement nedoit pas être réintroduit avant que la patiente ait retrouvé toute samobilité.

Chez les femmes sans antécédent personnel de TEV, mais ayant un parent dupremier degré avec un antécédent de thrombose à un âge jeune, un dépistagepeut être proposé après une revue approfondie de ses limites (seulescertaines anomalies thrombophiliques sont identifiées par dépistage).

En cas d’identification d’anomalies thrombophiliques associées à unethrombose chez des membres de la famille ou considérées comme « sévères »(par exemple, déficit en antithrombine, en protéine S ou en protéine C ouune association d’anomalies), le THS est contre-indiqué.

Les femmes déjà sous traitement anticoagulant chronique doivent êtresoumises à une évaluation soigneuse du rapport bénéfice/risque lié àl’utilisation du THS.

Si une TEV se développe après l’initiation du traitement, ce dernierdevra être arrêté. Il devra être recommandé aux patientes de contacterimmé­diatement leur médecin en cas de suspicion de symptôme thromboemboli­quepotentiel (notamment œdème douloureux de la jambe, douleur subite dans lapoitrine, dyspnée).

Maladie coronarienne

Il n’existe pas de données d’études contrôlées randomiséesdé­montrant une protection contre l’infarctus du myocarde des femmes avec ousans coronaropathie existante ayant reçu un THS estroprogestatif ou à based’œstrogèn­es seuls.

Le risque relatif de coronaropathie au cours de l’utilisation de THS parcombinaison estroprogestative est légèrement majoré. Le risque absolu initialde maladie coronarienne dépendant fortement de l’âge, le nombre de cassupplémentaires dus à l’utilisation combinée d’un estrogène et d’unprogestatif est très faible chez les femmes en bonne santé proches de laménopause, mais il augmente avec l’âge.

Accident vasculaire cérébral ischémique

Le traitement estroprogestatif combiné et le traitement estrogénique seulsont associés à une augmentation du risque d’accident vasculaire cérébralischémique pouvant atteindre un facteur de 1,5. Le risque relatif n’évoluepas avec l’âge ni avec le temps écoulé depuis la ménopause. Toutefois, lerisque de base d’AVC étant fortement âge-dépendant, le risque globald’AVC chez les femmes utilisant un THS augmente avec l’âge (voirrubrique 4.8).

Autres précautions d’emploi

Les estrogènes pouvant provoquer une rétention hydrique, les patientesprésentant une insuffisance rénale ou cardiaque doivent être étroitementsur­veillées.

Les femmes avec une hypertriglycé­ridémie préexistante doivent êtreétroitement surveillées pendant le traitement hormonal substitutif.

De rares cas d'augmentation importante du taux des triglycérides conduisantà une pancréatite ont été observés sous estrogénothérapie.

Au cours du traitement par les estrogènes, une augmentation des tauxplasmatiques de la TBG (thyroid binding globulin) est observée, elle conduit àune élévation des taux plasmatiques des hormones thyroïdiennes totalesmesurés par PBI (protein-bound iodine), de la T4 totale (mesurée sur colonneou par RIA (radioimmunoassay)) et de la T3 totale (mesurée par RIA). Lafixation de la T3 sur la résine est diminuée, reflétant l'augmentation de laTBG. Les concentrations des fractions libres de T4 et de T3 restent inchangées.Les taux sériques d'autres protéines de liaison telles que la CBG (corticoidbinding globulin) et la SHBG (sex-hormone binding globulin) peuvent êtreaugmentés entraînant, respectivement, une augmentation des taux circulants decorticoïdes et de stéroïdes sexuels. Les concentrations des fractions libresou actives des hormones restent inchangées. D'autres protéines plasmatiquespeuvent également être augmentées (angiotensinogène/sub­strat de larénine, alpha-1-antitrypsine, céruloplasmine).

Le THS n’améliore pas les fonctions cognitives. Certaines donnéesindiquent une augmentation du risque de probable démence chez les femmesdébutant un traitement combiné continu ou estrogénique seul après65 ans.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Le métabolisme des estrogènes et des progestatifs peut être augmenté parl'utilisation concomitante de médicaments inducteurs enzymatiques, enparticulier des iso-enzymes du cytochrome P450, comme les anticonvulsivan­ts(phénobarbi­tal, phénytoïne, carbamazépine) et les anti-infectieux(ri­fampicine, rifabutine, névirapine, éfavirenz).

Le ritonavir et le nelfinavir, bien que connus comme de puissants inhibiteursen­zymatiques, ont paradoxalement des propriétés inductrices quand ils sontutilisés avec des hormones stéroïdiennes.

Les préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericumper­foratum) pourraient modifier le métabolisme des estrogènes et desprogestatifs.

L'administration transcutanée évite l'effet de premier passage hépatique.Par conséquent, le métabolisme des estrogènes et des progestatifsad­ministrés par cette voie peut être moins affecté par les inducteursenzy­matiques que par voie orale.

L'augmentation du métabolisme des estrogènes et des progestatifs peutconduire à une diminution de l'effet thérapeutique et à une modification duprofil des saignements utérins.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

FEMSEPTEVO n'a pas d'indication au cours de la grossesse. La découverted'une grossesse au cours du traitement par FEMSEPTEVO impose l'arrêt immédiatdu traitement.

Des données cliniques sur un nombre important de grossesses exposées n'ontpas mis en évidence d'effets indésirables du lévonorgestrel surle fœtus.

A ce jour, la plupart des études épidémiologiques n'ont pas mis enévidence d'effet tératogène ou fœtotoxique chez les femmes enceintesexposées par mégarde à des doses thérapeutiques d'estrogènes et deprogestatifs.

Allaitement

Ce médicament n'a pas d'indication au cours de l'allaitement.

Fertilité

Sans objet

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

FEMSEPTEVO n'a aucun effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et àutiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés (> 10 %) soustraitement par FEMSEPTEVO au cours des essais cliniques ont été des réactionscutanées au niveau du site d'application, des tensions mammaires et desmétrorragies ou spottings. Les réactions cutanées, pour la plupartd'intensité légère, disparaissent en général en deux à trois jours aprèsle retrait du dispositif. Dans la majorité des cas, les tensions mammairesrapportées étaient d'intensité légère à modérée et tendaient à diminuersous traitement avec le temps.

Les autres effets indésirables sont ceux habituellement observés avec lestraitements par estrogènes et progestatifs.

Classe de systèmes d’organes

Effets indésirables fréquents

(≥ 1/100, < 1/10)

Effets indésirables peu fréquents (≥ 1/1 000, < 1/100)

Effets indésirables rares (≥ 1/10 000, < 1/1 000)

Troubles généraux

Rétention hydrique/œdème /prise ou perte de poids, fatigue, crampes desmembres inférieurs

Affections du système nerveux

Céphalées

Vertiges, migraine

Affections gastro-intestinales

Dyspepsie

Ballonnements, crampes abdominales, nausées

Lithiase biliaire, ictère cholestatique

Affections cardio-vasculaires

Hypertension artérielle

Affections des organes de reproduction et du sein

Mastodynie

Hyperplasie de l’endomètre, modifications bénignes du tissu mammaire

Augmentation de taille d’un fibrome utérin

Affections psychiatriques

Dépression

Risque de cancer du sein

Une augmentation du risque de cancer du sein, pouvant aller jusqu’à unfacteur 2, est observée chez les femmes prenant une associationestro-progestative depuis plus de 5 ans.

L’augmentation du risque est plus faible chez les utilisatrices­d’estrogènes seuls comparativement aux utilisatrices d’associationsestro-progestatives.

Le niveau de risque dépend de la durée d’utilisation (voirrubrique 4.4).

Les estimations du risque absolu basées sur les résultats du plus grandessai randomisé contrôlé versus placebo (étude WHI) et de la plus grandeméta-analyse des études épidémiologiques prospectives (MWS) sontprésentées ci-après.

Plus importante méta-analyse d’études épidémiologiqu­esprospectives –

Estimation du risque additionnel de cancer du sein après 5 ans detraitement chez des femmes ayant un IMC de 27 (kg/m2)

Age au début du THS (ans)

Incidence pour 1 000 non-utilisatrices de THS sur une période de 5 ans(50–54 ans)<em></em>

Rapport de risque

Cas supplémentaires pour 1 000 utilisatrices de THS après 5 ans

Estrogènes seuls

50

13,3

1,2

2,7

Association estroprogestative

50

13,3

1,6

8,0

<em>Issu des taux d'incidence de base en Angleterre en 2015 chez desfemmes ayant un IMC de 27 (kg/m2).</em>

Remarque : l’incidence de base du cancer du sein différant d’un pays àl’autre au sein de l’UE, le nombre de cas supplémentaires de cancer du seinvariera de manière proportionnelle.

Estimation du risque additionnel de cancer du sein après 10 ans detraitement chez des femmes ayant un IMC de 27 (kg/m2)

Age au début du THS (ans)

Incidence pour 1 000 non-utilisatrices de THS sur une période de 10 ans(50–59 ans)

Rapport de risque

Cas supplémentaires pour 1 000 utilisatrices de THS après 10 ans

Estrogènes seuls

50

26,6

1,3

7,1

Association estroprogestative

50

26,6

1,8

20,8

<em>Issu des taux d'incidence de base en Angleterre en 2015 chez desfemmes ayant un IMC de 27 (kg/m2).</em>

Remarque : l’incidence de base du cancer du sein différant d’un pays àl’autre au sein de l’UE, le nombre de cas supplémentaires de cancer du seinvariera de manière proportionnelle.

Études WHI aux États-Unis : risque supplémentaire de cancer du sein après5 ans d’utilisation

Plage d’âge (ans)

Incidence pour 1 000 femmes dans le bras placebo sur 5 ans

Rapport de risque et IC à 95 %

Cas supplémentaires pour 1 000 utilisatrices de THS sur 5 ans (IC à95 %)

Estrogène CEE uniquement

50–79

21

0,8 (0,7 – 1,0)

–4 (-6 – 0)

Estrogène et progestatif CEE+MPA‡

50–79

14

1,2 (1,0 – 1,5)

+4 (0 – 9)

<em>Etude WHI chez les femmes sans utérus n’ayant pas montréd’augmen­tation du risque de cancer du sein.</em>

‡ Lorsque l’analyse était limitée aux femmes n’ayant pas utilisé deTHS avant l’étude, il n’était pas observé d’augmentation du risque aucours des 5 premières années de traitement : après 5 ans, le risque étaitplus élevé que chez les non-utilisatrices.

Risque de cancer de l’endomètre

Femmes ménopausées non hystérectomisées

Le risque de cancer de l’endomètre est d’environ 5 pour 1 000 femmesnon hystérectomisées n’utilisant pas de THS.

Chez les femmes non hystérectomisées, l’utilisation d’estrogènes seulsn’est pas recommandée car elle augmente le risque de cancer de l’endomètre(voir rubrique 4.4).

Selon la durée d’utilisation d’estrogènes seuls et la dosed’estrogènes, l’augmentation du risque de cancer de l’endomètre dans lesétudes épidémiologiques était comprise entre 5 et 55 cas supplémentaires­diagnostiqués pour 1 000 femmes âgées de 50 à 65 ans.

L’ajout d’un progestatif au traitement par un estrogène seul pendant aumoins 12 jours par cycle peut prévenir cette augmentation du risque. Dansl’étude Million Women Study, l’utilisation de cinq ans de THS combiné(séquentiel ou continu) n’a pas augmenté le risque de cancer del’endomètre (RR de 1,0 (0,8–1,2)).

Cancer ovarien

L'utilisation d'un THS par oestrogènes seuls ou par une combinaisond'o­estrogènes et de progestatifs a été associée à une légère augmentationdu risque de cancer ovarien diagnostiqué (voir rubrique 4.4).

Une méta-analyse portant sur 52 études épidémiologiques a signalé unrisque accru de cancer ovarien chez les femmes prenant actuellement un THS parrapport aux femmes n'en ayant jamais pris (RR 1.43, IC 95 % 1.31–1.56). Chezles femmes âgées de 50 à 54 ans, prendre un THS pendant cinq ans entraînel'appa­rition d'un cas supplémentaire pour 2000 utilisatrices. Chez les femmesâgées entre 50 à 54 ans qui ne prennent pas de THS, un diagnostic de cancerovarien sera posé chez environ 2 femmes sur 2000 sur une période decinq ans.

Risque de maladie thromboembolique veineuse

Le THS est associé à un risque multiplié par 1,3 à 3 de développementd’une maladie thrombo-embolique veineuse, c’est-à-dire de thromboseveineuse profonde ou d’embolie pulmonaire. La probabilité de survenue d’untel événement est plus élevée au cours de la première annéed’utilisation du THS (voir rubrique 4.4). Les résultats des études WHI sontprésentés :

Études WHI : risque supplémentaire de maladie thrombo-embolique veineusesur 5 ans d’utilisation

Plage d’âge (ans)

Incidence pour 1 000 femmes dans le bras placebo sur 5 ans

Rapport de risque et IC à 95 %

Cas supplémentaires pour 1 000 utilisatrices de THS

Estrogène oral seul

50–59

7

1,2 (0,6–2,4)

1 (-3–10)

Association estroprogestative orale

50–59

4

2,3 (1,2–4,3)

5 (1–13)

*Etude chez les femmes sans utérus.

Risque de maladie coronarienne

Le risque de maladie coronarienne est légèrement augmenté chez lesutilisatrices de THS estroprogestatif combiné au-delà de 60 ans (voirrubrique 4.4).

Risque d’accident vasculaire cérébral ischémique

L’utilisation d’un traitement œstrogénique seul et d’un traitementestro­progestatif est associée à une augmentation pouvant aller jusqu’à unfacteur 1,5 du risque relatif d’AVC ischémique. Le risque d’accidenthémo­rragique n’est pas augmenté lors de l’utilisation d’un THS.

Ce risque relatif ne dépendant pas de l’âge ni de la duréed’utilisation, mais le risque de base étant fortement âge-dépendant, lerisque global d’AVC chez les femmes utilisant un THS augmente avec l’âge,voir rubrique 4.4.

Études WHI combinées : risque supplémentaire d’AVC ischémique sur5 ans d’utilisation

Plage d’âge (ans)

Incidence pour 1 000 femmes dans le bras placebo sur 5 ans

Rapport de risque et IC à 95 %

Cas supplémentaires pour 1 000 utilisatrices de THS sur 5 ans

50–59

8

1,3 (1,1–1,6)

3 (1–5)

*aucune distinction n’a été établie entre les accidents vasculairescé­rébraux ischémiques et hémorragiques.

D’autres effets indésirables ont été rapportés en association avec letraitement par œstrogènes/pr­ogestatifs :

· Affections biliaires.

· Troubles cutanés et sous-cutanés : chloasma, érythème polymorphe,érythème noueux, purpura vasculaire.

· Probable démence au-delà de 65 ans (voir rubrique 4.4).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet :<ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Compte tenu des modalités d'administration, un surdosage important est peuprobable.

Les effets d'un surdosage sont généralement une tension mammaire, ungonflement abdomino-pelvien, une anxiété, une irritabilité, des nausées etdes vomissements.

En cas de surdosage, seul le retrait du dispositif transdermique estnécessaire.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Progestatifs et estrogènes en association,lé­vonorgestrel et estrogènes (Système génito-urinaire et hormonessexuelles), Code ATC : G03FA11.

FEMSEPTEVO est une association combinée continue, d'estradiol hémihydratéet de lévonorgestrel.

Estradiol : le principe actif, le 17β-estradiol de synthèse, estchimiquement et biologiquement identique à l'estradiol endogène humain. Ilremplace l'arrêt de production des estrogènes chez les femmes ménopausées etsoulage les symptômes climatériques de la ménopause.

Lévonorgestrel : les estrogènes stimulent la croissance de l'endomètre etmajorent le risque d'hyperplasie et de cancer de l'endomètre. L'associationd'un progestatif chez les femmes non hystérectomisées réduit de façonimportante le risque d'hyperplasie de l'endomètre induit par lesestrogènes.

Informations sur les études cliniques

Soulagement des symptômes liés au déficit estrogénique etsaignements :

Le soulagement des symptômes de la ménopause a été obtenu dès lespremières semaines de traitement par FEMSEPTEVO.

FEMSEPTEVO est un THS combiné continu dont l'objectif est d'éviter leshémorragies de privation associées à un THS cyclique ou séquentiel.

Une aménorrhée a été observée chez 59 à 68 % des femmes après 10 à12 mois de traitement. Des saignements irréguliers et/ou des spottings sontsurvenus chez 28 à 39 % des femmes pendant les trois premiers mois detraitement et chez 37 % du 10ème au 12ème mois de traitement.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

L'administration par voie transdermique permet d'éviter l'effet de premierpassage hépatique observé avec la voie orale. L'estradiol atteint lacirculation sanguine sous forme inchangée et en quantité physiologique. Lesconcentrations thérapeutiques en estradiol sont comparables à cellesobservées en phase folliculaire.

Après application continue de FEMSEPTEVO, les concentrations plasmatiquesma­ximales d'estradiol (Cmax) atteignent 82 pg/ml et la concentration­plasmatique moyenne (Cmoy) est d'environ 34 pg/ml. La concentration plasmatiqueminimale (Cmin) à la fin des 7 jours d'application est de 27 pg/ml. Aprèsretrait du dispositif transdermique, les concentrations d'estradiol reviennentà leur valeur initiale en 12 à 24 heures.

La concentration plasmatique maximale (Cmax) de lévonorgestrel est atteinteen 3 à 4 jours et elle est d'environ 113 pg/ml à l'état d'équilibre. Laconcentration plasmatique moyenne de lévonorgestrel (Cmoy) au cours d'unepériode de 7 jours est d'environ 88 pg/ml et la concentration plasmatiqueminimale (Cmin) est de 72 pg/ml.

Après passage transcutané, le lévonorgestrel se lie aux protéinesplas­matiques, à l'albumine (50 %) et à la « sex hormone-bindind globulin »(SHBG) (47,5 %). Le lévonorgestrel a une plus grande affinité pour la SHBGque les autres progestatifs habituellement utilisés.

5.3. Données de sécurité préclinique

Chez l'animal, l'estradiol possède des effets embryolétaux à des dosesrelativement faibles ; des malformations de l'appareil urogénital et uneféminisation de fœtus mâles ont été observées. Le lévonorgestrel possèdedes effets embryolétaux chez l'animal et, à fortes doses, un effet virilisantsur les fœtus femelles. Du fait de différences importantes entre les espècesanimales et entre les animaux et les humains, la valeur prédictive desrésultats précliniques est limitée pour le traitement des femmes avec desestrogènes.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Film protecteur : film en polyéthylène téréphtalate (PET).

Matrice adhésive : billes de copolymère styrène-isoprène-styrène, estersglycériniques d'acides résiniques totalement hydrogénés.

Support de protection : film de polyéthylène téréphtalate (PET)siliconé.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30ºC.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Dispositif transdermique en sachet (Papier/PE/Alu­minium/Copolymèred'ét­hylène), boîte de 4 ou 12 sachets.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Se reporter à la rubrique 4.2 Posologie et mode d'administration

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

THERAMEX IRELAND LIMITED

3RD FLOOR, KILMORE HOUSE

PARK LANE, SPENCER DOCK

DUBLIN 1, D01YE64,

IRLANDE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 367 594 5 9 : dispositif transdermique en sachet(Papier/PE/A­luminium/ Copolymère d'éthylène). Boîte de 4.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

à compléter ultérieurement par le titulaire

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

à compléter ultérieurement par le titulaire

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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