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FLECTOR 50 mg, comprimé - résumé des caractéristiques

Contient la substance active :

ATC classification:

Dostupné balení:

Résumé des caractéristiques - FLECTOR 50 mg, comprimé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

FLECTOR 50 mg, comprimé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Diclofénacépo­lamine.......­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­......65,00 mg

Quantité correspondant à diclofénacsodi­que..........­.............­.............­.............­.............­........50,00 mg

Pour un comprimé.

Excipients à effet notoire : isomalt (E953), aspartam (E951), colorantjaune-orangé S (E 110).

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Elles procèdent de l’activité anti-inflammatoire du diclofénac, del’importance des manifestations d’intolérance auxquelles le médicamentdonne lieu et de sa place dans l’éventail des produits anti-inflammatoire­sactuellement disponibles.

Elles sont limitées chez l’adulte (plus de 15 ans) au traitementsym­ptomatique de courte durée des poussées aiguës des :

· rhumatismes abarticulaires tels que périarthrites scapulo-humérales,ten­dinites, bursites,

· arthrites microcristallines,

· arthroses,

· lombalgies,

· radiculalgies.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

La survenue d’effets indésirables peut-être minimisée parl’utilisation de la dose efficace la plus faible possible pendant la durée detraitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes (voirrubrique 4.4).

150 mg de diclofénac sodique pendant 7 jours maximum, soit 1 comprimé de50 mg, 3 fois par jour pendant 7 jours.

En cas de crise aiguë, il est conseillé de prendre les comprimés avantles repas.

La dose quotidienne maximale de 150 mg ne doit pas être dépassée.

Mode d’administration

Voie orale.

Les comprimés sont à avaler avec un verre d’eau, de préférence pendantles repas.

4.3. Contre-indications

Ce médicament est contre-indiqué :

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

· antécédent d’allergie ou d’asthme déclenché par la prise dediclofénac ou de substances d’activité proche telles que autres AINS, acideacétylsa­licylique,

· grossesse, à partir du début du 6ème mois (au-delà de 24 semainesd’a­ménorrhée) (voir rubrique 4.6),

· antécédents d’hémorragie ou de perforation digestive au cours d’unprécédent traitement par AINS,

· ulcère peptique évolutif, antécédents d’ulcère peptique oud’hémorragie récurrente (2 épisodes distincts, ou plus, d’hémorragie oud’ulcération objectivés),

· insuffisance hépato-cellulaire sévère,

· insuffisance rénale sévère,

· insuffisance cardiaque congestive avérée (NYHA II-IV), cardiopathieis­chémique, artériopathie périphérique et/ou maladie vasculairecéré­brale,

· en cas de phénylcétonurie (en raison de la présence d’aspartam),

· enfant de moins de 15 ans.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde

L’utilisation concomitante de FLECTOR 50 mg, comprimé avec d’autresAINS, y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclooxygénase 2 (cox-2), doitêtre évitée.

La survenue d’effets indésirables peut être minimisée parl’utilisation de la dose la plus faible possible pendant la durée detraitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes (voirrubrique 4.2 et les paragraphes « Effets gastro-intestinaux » et « Effetscardiovas­culaires et cérébrovasculaires » ci-dessous).

Comme c’est le cas avec d’autres AINS, des réactions allergiques,no­tamment des réactions anaphylactiqu­es/anaphylactoïdes, peuvent égalementsurvenir dans de rares cas avec le diclofénac sans exposition antérieure aumédicament.

Des réactions d’hypersensibilité peuvent en outre évoluer en syndrome deKounis, une réaction allergique grave qui peut entrainer un infarctus dumyocarde. Les symptômes initiaux de telles réactions peuvent inclure desdouleurs thoraciques associées à une réaction allergique au diclofénac.

Sujets asthmatiques

Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à unesinusite chronique et/ou à une polypose nasale, ont un risque de manifestationa­llergique lors de la prise d’acide acétylsalicylique et/oud’anti-inflammatoires non stéroïdiens, plus élevé que le reste de lapopulation.

L’administration de cette spécialité peut entraîner une crised’asthme, notamment chez certains sujets allergiques à l’acideacétyl­salicylique ou à un AINS (voir rubrique 4.3).

Sujets âgés

Les sujets âgés présentent un risque accru d’effets indésirables auxAINS, en particulier d’hémorragie gastro-intestinale et de perforationspouvant être fatales (voir rubrique 4.2 et ci-dessous).

Effets gastro-intestinaux

Des hémorragies, ulcérations ou perforations gastro-intestinales parfoisfatales, ont été rapportées avec tous les AINS incluant le diclofénac, àn’importe quel moment du traitement, sans qu’il y ait eu nécessairement designes d’alerte ou d’antécédents d’effets indésirablesgastro-intestinaux graves.

Le risque d’hémorragie, d’ulcération ou de perforationgastro-intestinale augmente avec la dose utilisée chez les patients présentantdes antécédents d’ulcère, en particulier en cas de complication à typed’hémorragie ou de perforation (voir rubrique 4.3) ainsi que chez le sujetâgé, fragile, de faible poids corporel. Chez ces patients, le traitement doitêtre débuté à la posologie la plus faible possible.

Un traitement protecteur de la muqueuse (par exemple misoprostol ouinhibiteur de la pompe à protons) doit être envisagé pour ces patients, commepour les patients nécessitant un traitement par de faible dose d’acideacétyl­salicylique ou traités par d’autres médicaments susceptiblesd’au­gmenter le risque gastro-intestinal (voir ci-dessous etrubrique 4.5).

Les patients présentant des antécédents gastro-intestinaux, surtout s’ils’agit de patients âgés, doivent signaler tout symptôme abdominalinhabituel (en particulier les saignements gastro-intestinaux), notamment endébut de traitement.

Une attention particulière doit être portée aux patients recevant destraitements associés susceptibles d’augmenter le risque d’ulcération oud’hémorragie, comme les corticoïdes administrés par voie orale, lesanticoagulants oraux tels que la warfarine, les inhibiteurs sélectifs de larecapture de la sérotonine (ISRS) et les antiagrégants plaquettaires commel’acide acétylsalicylique (voir rubrique 4.5).

En cas d’apparition d’hémorragie ou d’ulcération survenant chez unpatient recevant FLECTOR 50 mg, comprimés, le traitement doit êtrearrêté.

Le diclofénac doit être administré avec prudence et sous étroitesurveillance chez les malades présentant des antécédents de maladiesgastro-intestinales (recto-colite hémorragique, maladie de Crohn), en raisond’un risque d’aggravation de la pathologie (voir rubrique 4.8).

Les AINS, y compris le diclofénac, peuvent être associés à un risqueaccru de fuite anastomotique au niveau gastro-intestinal. Il est recommandéd’assurer une surveillance médicale étroite et de faire preuve de prudencelors de l’utilisation du diclofénac après une interventiongastro-intestinale.

Effets cardiovasculaires et cérébrovasculaires

Une surveillance adéquate et des recommandations sont requises chez lespatients présentant des antécédents d’hypertension et/ou d’insuffisance­cardiaque légère à modérée, des cas de rétention hydrosodée etd’œdème ayant été rapportés en association au traitement par AINS.

Des études cliniques et des données épidémiologiques suggèrent quel’utilisation du diclofénac, surtout lorsqu’il est utilisé à doseélevée (150 mg par jour) et pendant une longue durée de traitement peutêtre associée à une légère augmentation du risque d’évènementthrom­botique artériel (par exemple, infarctus du myocarde ou accidentvasculaire cérébral).

Les patients présentant une hypertension non contrôlée, une insuffisancecar­diaque congestive, une cardiopathie ischémique, une maladie artériellepérip­hérique, et/ou ayant un antécédent d’accident vasculaire cérébral(y compris l’accident ischémique transitoire) ne devront être traités pardiclofénac qu’après un examen attentif.

Une attention similaire doit être portée avant toute initiation d’untraitement à long terme chez les patients présentant des facteurs de risquespour les pathologies cardiovasculaires (comme une hypertension, unehyperlipidémie, un diabète ou une consommation tabagique).

Effets cutanés

Des réactions cutanées graves, dont certaines d’évolution fatale,incluant des dermatites exfoliatives, des syndromes de Stevens-Johnson et dessyndromes de Lyell ont été très rarement rapportées lors de traitements parAINS (voir rubrique 4.8).

L’incidence de ces effets indésirables semble plus importante en début detraitement, le délai d’apparition se situant, dans la majorité des cas,pendant le premier mois de traitement. FLECTOR 50 mg, comprimés devra êtrearrêté dès l’apparition d’un rash cutané, de lésions des muqueuses oude tout autre signe d’hypersensibilité.

Insuffisance rénale fonctionnelle

Les AINS incluant le diclofénac, en inhibant l’action vasodilatatrice desprostaglandines rénales, sont susceptibles de provoquer une insuffisancerénale fonctionnelle par diminution de la filtration glomérulaire. Cet effetindésirable est dose dépendant.

En début de traitement ou après une augmentation de la posologie, unesurveillance de la diurèse et de la fonction rénale est recommandée chez lespatients présentant les facteurs de risque suivants :

· sujets âgés,

· médicaments associés tels que : IEC, sartans, diurétiques (voirrubrique 4.5),

· hypovolémie quelle qu’en soit la cause,

· insuffisance cardiaque,

· insuffisance rénale chronique,

· syndrome néphrotique,

· néphropathie lupique,

· cirrhose hépatique décompensée.

Rétention hydro-sodée

Rétention hydro-sodée avec possibilité d’oedème, d’HTA ou demajoration d’HTA, d’aggravation d’insuffisance cardiaque. Une surveillancecli­nique est nécessaire, dès le début de traitement en cas d’HTA oud’insuffisance cardiaque. Une diminution de l’effet des antihypertense­ursest possible (voir rubrique 4.5).

Hyperkaliémie

Hyperkaliémie favorisée par le diabète ou un traitement concomitant pardes médicaments hyperkaliémiants (voir rubrique 4.5).

Une surveillance régulière de la kaliémie doit être effectuée dans cescirconstances.

La prise de ce médicament doit être évitée en cas de traitement avec unautre anti-inflammatoire non stéroïdien, avec un anticoagulant oral, avec dulithium, avec de l’aspirine à doses antalgiques, antipyrétiques ouanti-inflammatoires, avec du méthotrexate à des doses supérieures à 20 mgpar semaine, avec les héparines de bas poids moléculaire et apparentés et leshéparines non fractionnées (aux doses curatives et/ou chez le sujet âgé),avec le pemetrexed, chez les patients ayant une fonction rénale faible àmodérée (voir rubrique 4.5).

Effets hépatiques

Comme avec la plupart des AINS, on peut observer une augmentation du tauxd’une ou plusieurs enzymes hépatiques. Interrompre le traitement lorsd’anomalies persistantes ou d’aggravation de la fonction hépatique, lors designes cliniques d’hépatopathie ou d’autres manifestations (éosinophilie,é­ruption cutanée…).

Précautions d’emploi

Le diclofénac, comme tout médicament inhibiteur de la synthèse descyclooxygénases et des prostaglandines, peut altérer la fertilité. Sonutilisation n’est pas recommandée chez les femmes qui souhaitent concevoir unenfant.

Au cours de traitement prolongé, il est recommandé de contrôler la formulesanguine, les fonctions hépatique et rénale.

Le diclofénac existe sous forme d’autres dosages qui peuvent être plusadaptés.

Ce médicament contient de l’aspartam (E951). L’aspartam contient unesource de phénylalanine.

Peut être dangereux pour les personnes atteintes de phénylcétonurie (PCU),une maladie génétique rare caractérisée par l’accumulation dephénylalanine ne pouvant être éliminée correctement.

Ce médicament contient de l’isomalt (E953). Son utilisation estdéconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose(maladie héréditaire rare).

Ce médicament contient un agent colorant azoïque (colorant jaune-orangé S(E 110)) et peut provoquer des réactions allergiques.

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose,c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Risque lié à l’hyperkaliémie

Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles defavoriser la survenue d’une hyperkaliémie : les sels de potassium, lesdiurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion, lesantagonistes de l’angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens,les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), lesimmunosuppres­seurs comme la ciclosporine et le tacrolimus, letriméthoprime.

L’association de ces médicaments majore le risque d’hyperkaliémie. Cerisque est particulièrement important avec les diurétiques épargneurs depotassium, notamment lorsqu’ils sont associés entre eux ou avec des sels depotassium, tandis que l’association d’un IEC et d’un AINS, par exemple,est à moindre risque dès l’instant que sont mis en oeuvre les précautionsre­commandées.

Pour connaitre les risques et les niveaux de contraintes spécifiques auxmédicaments hyperkaliémiants, il convient de se reporter aux interactionspropres à chaque substance.

Toutefois certaines substances, comme le trimethoprime, ne font pas l’objetd’inte­ractions spécifiques au regard de ce risque. Néanmoins, ils peuventagir comme facteurs favorisant lorsqu’ils sont associés à d’autresmédicaments comme ceux sus mentionnés.

L’administration simultanée du diclofénac avec les produits suivantsnécessite une surveillance rigoureuse de l’état clinique et biologique dumalade.

Associations déconseillées

+ Autres AINS

Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

+ Anticoagulants oraux

Augmentation du risque hémorragique de l’anticoagulant oral (agression dela muqueuse gastro-duodénale par les AINS). Les AINS sont susceptibles demajorer les effets des anticoagulants, comme la warfarine (voirrubrique 4.4).

Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique etbiologique étroite;

+ Héparines non fractionnées, héparines de bas poids moléculaires etapparentés (à doses curatives et/ou chez le sujet âgé)

Augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaireet agression de la muqueuse gastro-duodénale par les AINS).

Si l’association ne peut être évitée, surveillance cliniqueétroite.

+ Lithium

Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques(diminution de l’excrétion rénale de lithium).

Si l’association ne peut être évitée, surveiller étroitement lalithémie et adapter la posologie du lithium pendant l’association et aprèsl’arrêt de l’AINS.

+ Méthotrexate (utilisé à des doses supérieures à 20 mg/semaine) :

Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution dela clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).

+ Pemetrexed (chez les patients ayant une fonction rénale faible àmodérée, clairance de la créatinine comprise entre 45 ml / min et 80 ml/ min)

Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de laclairance rénale par les AINS).

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Ciclosporine, tacrolimus

Risque d’addition des effets néphrotoxiques, notamment chez lesujet âgé.

Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l’AINS.

+ Diurétiques, inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), antagonistesdes récepteurs de l’angiotensine II

Insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/oudéshydraté) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition desprostaglandines vasodilatatrices due aux AINS).

Par ailleurs, réduction de l’effet antihypertenseur.

Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début detraitement.

+ Méthotrexate, utilisé à des doses inférieures ou égales à20 mg/semaine

Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution dela clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).

Contrôle hebdomadaire de l’hémogramme durant les premières semaines del’association. Surveillance accrue en cas d’altération (même légère) dela fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.

+ Pemetrexed (chez les patients ayant une fonction rénale normale)

Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de laclairance rénale par les AINS).

Surveillance biologique de la fonction rénale.

Associations à prendre en compte

+ Acide acétylsalicylique à doses anti-agrégantes (de 50 mg à 375 mgpar jour en 1 ou plusieurs prises)

Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

+ Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif)

Augmentation du risque d’ulcération et d’hémorragie gastro-intestinale(voir rubrique 4.4)

+ Anti-agrégants plaquettaires et inhibiteurs sélectifs de la recapture dela sérotonine (ISRS)

Augmentation du risque d’hémorragie gastro-intestinale (voirrubrique 4.4).

+ Héparines non fractionnées (à doses préventives)

Augmentation du risque hémorragique.

+ Bêta-bloquants (sauf esmolol)

Réduction de l’effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines­vasodilatatri­ces par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINSpyrazolés).

+ Déférasirox

Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

L’inhibition de la synthèse des prostaglandines par les AINS peut affecterle déroulement de la grossesse et/ou le développement de l’embryon oudu fœtus.

Risques associés à l’utilisation au cours du 1er trimestre

Les données des études épidémiologiques suggèrent une augmentation durisque de fausse-couche, de malformations cardiaques et de gastroschisis, aprèstraitement par un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début degrossesse. Le risque absolu de malformation cardiovasculaire est passé de moinsde 1% dans la population générale, à approximativement 1,5 % chez lespersonnes exposées aux AINS. Le risque paraît augmenter en fonction de la doseet de la durée du traitement. Chez l’animal, il a été montré quel’administration d’un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines­provoquait une perte pré et post-implantatoire accrue et une augmentation de lalétalité embryo-foetale. De plus, une incidence supérieure de certainesmalfor­mations, y compris cardiovasculaires, a été rapportée chez des animauxayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au cours de laphase d’organogénèse de la gestation.

Risques associés à l’utilisation à partir de la 12ème semained’aménorrhée et jusqu’à la naissance :

· A partir de la 12ème semaine d’aménorrhée et jusqu’à lanaissance, tous les AINS, par l’inhibition de la synthèse desprostaglandines, peuvent exposer le fœtus à une atteinte fonctionnelle­rénale :

o in utero pouvant s'observer dès 12 semaines d'aménorrhée (mise enroute de la diurèse fœtale) : oligoamnios (le plus souvent réversible àl'arrêt du traitement), voire anamnios en particulier lors d'une expositionpro­longée.

o à la naissance, une insuffisance rénale (réversible ou non) peutpersister en particulier en cas d'exposition tardive et prolongée (avec unrisque d'hyperkaliémie sévère retardée).

Risques associés à l’utilisation au-delà de la 24ème semained’aménorrhée et jusqu’à la naissance:

Au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée, les AINS peuvent exposer lefœtus à une toxicité cardio-pulmonaire (fermeture prématurée du canalartériel et hypertension artérielle pulmonaire). La constriction du canalartériel peut survenir à partir du début du 6ème mois (au-delà de la 24èmesemaine d’aménorrhée) et peut conduire à une insuffisance cardiaque droitefœtale ou néonatale voire à une mort fœtale in utero. Ce risque est d'autantplus important que la prise est proche du terme (moindre réversibilité). Ceteffet existe même pour une prise ponctuelle.

En fin de grossesse, la mère et le nouveau-né peuvent présenter :

– un allongement du temps de saignement du fait d’une actionanti-agrégante pouvant survenir même après administration de très faiblesdoses de médicament ;

– une inhibition des contractions utérines entraînant un retard de termeou un accouchement prolongé.

En conséquence :

Sauf nécessité absolue, ce médicament ne doit pas être prescrit chez unefemme qui envisage une grossesse ou au cours des 5 premiers mois de grossesse(24 pre­mières semaines d’aménorrhée). Si ce médicament est administréchez une femme souhaitant être enceinte ou enceinte de moins de 6 mois, ladose devra être la plus faible possible et la durée du traitement la pluscourte possible. Une prise prolongée est fortement déconseillée.

A partir du début du 6ème mois (au-delà de 24 semaines d'aménorrhée):toute prise de ce médicament, même ponctuelle, est contre-indiquée. Une prisepar mégarde à partir de cette date justifie une surveillance cardiaque etrénale, fœtale et/ou néonatale selon le terme d'exposition. La durée decette surveillance sera adaptée à la demi-vie d'élimination de lamolécule

Allaitement

Les A.I.N.S. passant dans le lait maternel, ce médicament est déconseilléchez la femme qui allaite.

Fertilité

Comme tous les AINS, l'utilisation de ce médicament peut temporairemen­taltérer la fertilité féminine en agissant sur l’ovulation ; il est doncdéconseillé chez les femmes souhaitant concevoir un enfant. Chez les femmesrencontrant des difficultés pour concevoir ou réalisant des tests defertilité, l'arrêt du traitement doit être envisagé.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Aucune étude spécifique sur l’aptitude à conduire et à utiliser desmachines n’a été effectuée.

Toutefois, les patients doivent être informés qu’en cas de survenue detroubles de la vision, de somnolence, de vertiges ou autres troubles du systèmenerveux central, il est recommandé de s’abstenir de conduire ou d’utiliserdes machines.

4.8. Effets indésirables

Liés au diclofénac :

Des études cliniques et des données épidémiologiques suggèrent quel’utilisation du diclofénac, surtout lorsqu’il est utilisé à doseélevée (150 mg par jour), et sur une longue durée de traitement, peut êtreassociée à une légère augmentation du risque d’évènement thrombotiquear­tériel (par exemple, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral)(voir rubrique 4.4).

Les effets indésirables les plus fréquemment observés sont de naturegastro-intestinale. Des ulcères peptiques, perforations ou hémorragiesgastro-intestinales, parfois fatales, peuvent survenir, en particulier chez lesujet âgé. (voir rubrique 4.4).

Des nausées, vomissements, diarrhées, flatulences, constipation, dyspepsie,stomatite ulcérative, douleur abdominale, melaena, hématémèse, exacerbationd’une recto-colite ou d’une maladie de Crohn (voir rubrique 4.4) ont étérapportées à la suite de l’administration d’AINS. Moins fréquemment, desgastrites ont été observées.

Effets cardio-vasculaires :

Œdème, hypertension et insuffisance cardiaque ont été rapportés enassociation au traitement par AINS.

-Fréquence inconnue : Syndrome de Kounis

Effets gastro-intestinaux :

– Peu fréquents : en début de traitement, nausées, vomissements,di­arrhées, crampes abdominales, douleurs épigastriques, dyspepsie, anorexie,éruc­tations.

– Rares : ulcère gastro-duodénal, perforation ou hémorragie digestive.Celles-ci sont d’autant plus fréquentes que la posologie utilisée estélevée.

– Cas isolés : affections abdominales basses telles que colitehémorragique non spécifique, exacerbation de colite ulcéreuse. Ont étésignalés des pancréatites, des cas de constipation.

Effets cutanés :

– Cas isolés : chutes de cheveux, réactions dephotosensibi­lisation.

– Très rarement : des réactions bulleuses (Stevens-Johnson, syndrome deLyell) ont été observées.

Réactions d’hypersensibilité :

– Dermatologiques : éruption cutanée, urticaire, eczéma.

– Respiratoires : bronchospasme, pneumopathie d’hypersensibilité.

– Autres : cas isolés de vascularite y compris purpura allergique,d’hy­potension.

– Générales : très rares réactions anaphylactiques / anaphylactoïdes­notamment chez les sujets présentant une allergie à l’acideacétyl­salicylique.

Effets sur le Système Nerveux Central :

– Peu fréquents : céphalées, étourdissements ou vertiges.

– Rarement : somnolence.

– Cas isolés : convulsions, méningite aseptique. Ont été rapportés destroubles de type insomnie, irritabilité, asthénie, tremblements.

– Cas isolés de troubles sensoriels : paresthésies, troubles visuels(flou visuel, diplopie), bourdonnements d’oreilles.

Effets sur le rein :

– Rares oedèmes périphériques.

– Cas isolés : insuffisance rénale aiguë, anomalies urinaires(héma­turie, protéinurie), néphrites interstitielles, syndrome néphrotique,nécrose papillaire, hyperkaliémie par hyporéninisme.

Effets sur le foie :

– Peu fréquents : augmentation des transaminases sériques.

– Rare hépatite avec ou sans ictère.

– Cas isolés : hépatites fulminantes.

Effets sur le sang :

– Très rarement : leucopénie, agranulocytose, thrombopénie avec ou sanspurpura, aplasie médullaire, anémie hémolytique.

Des effets malformatifs / fœtotoxiques ont été rapportés en cas de priseau cours de la grossesse : voir rubriques 4.3 et 4.6.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Symptômes :

– Céphalées, agitation motrice, secousses musculaires, irritabilitéaccrue, ataxie, vertiges.

– Convulsions surtout chez l’enfant en bas âge.

– Douleurs épigastriques, nausées, vomissements, hématémèse,di­arrhée, ulcère gastro-duodénal.

– Troubles de la fonction hépatique.

– Oligurie.

Conduite à tenir :

Transfert immédiat en milieu hospitalier spécialisé ;

Evacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique ;

Traitement symptomatique : accélération d’élimination, dialyse en casd’intoxication grave s’accompagnant d’insuffisance rénale, diazépam ouphénobarbital en cas de convulsions.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

ANTI-INFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN (M : Muscle et Squelette), code ATC :M01AB05.

Le diclofénac épolamine est un nouveau sel de diclofénac.

Le diclofénac est un anti-inflammatoire non stéroïdien dérivé de l'acidephényla­cétique du groupe des acides arylcarboxyliques. Il possède lespropriétés suivantes :

– activité antalgique,

– activité anti-pyrétique,

– activité anti-inflammatoire,

– inhibition de courte durée des fonctions plaquettaires.

L'ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse desprostaglandines.

Dans une étude, l'effet clinique de FLECTOR débute dès la 15ème minuteaprès la prise.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Administré sous forme d'épolamine, le diclofénac est rapidement ettotalement absorbé. Les concentrations plasmatiques maximales du diclofénac àjeun sont atteintes environ 15 minutes après l'administration et se situentautour de 2,4 mg/l pour un comprimé à 50 mg. En présence de nourriture, lesconcentrations plasmatiques maximales peuvent être retardées d’environ15 minutes.

Les doses répétées ne conduisent à aucune accumulation de diclofénac, nid'épolamine dans le plasma.

Distribution

Le diclofénac est fortement lié aux protéines plasmatiques (> 99 %) etl'épolamine faiblement < 6%).

Le diclofénac diffuse dans le liquide synovial où les concentration­smaximales sont mesurées 2 à 4 heures après le pic plasmatique. La demi-vieapparente d'élimination du liquide synovial est de 3 à 6 heures.

Dans le lait maternel, le diclofénac passe en faible quantité mais iln'existe pas de données concernant l'épolamine.

Métabolisme

Le diclofénac est métabolisé rapidement et pratiquement totalement,es­sentiellement au niveau du foie.

Les principales voies de métabolisation sont l'hydroxylation et laglycuroconju­gaison.

Les métabolites obtenus sont dénués d'activité pharmacologique.

L'épolamine est fortement métabolisée en N-oxyde épolamine.

Excrétion

L'excrétion du diclofénac est à la fois urinaire et fécale. Moins de 1%du principe actif est éliminé inchangé dans les urines. Environ 60% de laquantité administrée est éliminée sous forme de métabolites dans lesurines, le reste est éliminé dans les fèces.

La demi-vie d'élimination plasmatique du diclofénac inchangé se situeautour de 1 à 2 heures. La clairance plasmatique totale est d'environ263 ml/minute.

L'épolamine est éliminée essentiellement sous forme de métabolites (93%de la dose) dans les urines.

La demi-vie d'élimination du N-oxyde épolamine est de 6 à 8 h.

Variations physio-pathologiques

La cinétique du diclofénac est linéaire dans l'intervalle de doses 25 à150 mg. Les paramètres pharmacocinétiques ne sont pas modifiéspar l'âge.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les études de toxicité aiguë, de toxicité en administration répétée,de génotoxicité et de carcinogenèse n’ont pas révélé de risque lié àl’utilisation du diclofénac aux doses thérapeutiques chez l’Homme. Iln’a pas été décelé de potentiel tératogène au diclofénac chez lasouris, le rat ou le lapin. Le diclofénac n’a pas eu d’effet sur lafertilité chez le rat ; le développement prénatal, périnatal et postnatal dela descendance n’a pas été affecté.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Cellulose microcristalline, silice colloïdale anhydre, isomalt E953,bicarbonate de sodium, crospovidone, arôme orange, talc, aspartam, acésulfampotas­sique, laurylsulfate de sodium, polyvinylpirro­lidone K90, colorantjaune-orangé E 110.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

30 mois

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

50 mg en comprimé (Plaquettes thermoformées Aluminium/ Aluminium) ; boîtede 21.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

IBSA PHARMA SAS

PARC DE SOPHIA-ANTIPOLIS – LES TROIS MOULINS

280 RUE GOA

06600 ANTIBES

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 301 460 6 4 : 50 mg en comprimé (Plaquettes thermoforméesA­luminium/ Aluminium) ; boîte de 21.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

<{JJ mois AAAA}>

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste II

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