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FLIXOTIDE 125 microgrammes/dose, suspension pour inhalation en flacon pressurisé - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - FLIXOTIDE 125 microgrammes/dose, suspension pour inhalation en flacon pressurisé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

FLIXOTIDE 125 microgram­mes/dose, suspension pour inhalation en flaconpressurisé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Propionate de fluticasone..­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.125 microgram­mes

Pour une dose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Suspension pour inhalation en flacon pressurisé.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement continu anti-inflammatoire de l'asthme persistant.

L'asthme persistant se définit par l'existence de symptômes diurnespluri-hebdomadaires et/ou de symptômes nocturnes plus de 2 fois par mois.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

La posologie est strictement individuelle. La dose initiale sera déterminéeselon la sévérité de la maladie et sera ajustée en fonction des résultatsindi­viduels.

Il convient de toujours rechercher la posologie minimale efficace.

Pour un patient traité par béclométasone, la dose de fluticasone àpréconiser est habituellement la moitié de la dose de béclométasone­utilisée.

Adulte

· Asthme persistant léger: (symptômes diurnes plus de 1 fois par semaineet moins de 1 fois par jour, symptômes nocturnes plus de 2 fois par mois, DEPou VEMS > 80 % des valeurs prédites, variabilité du DEP* comprise entre20 et 30 %) :100 à 150 microgrammes 2 fois par jour (matin et soir).

· Asthme persistant modéré: (symptômes diurnes quotidiens, criseretentissant sur l'activité et le sommeil, symptômes d'asthme nocturne plus de1 fois par semaine, utilisation quotidienne de bêta-2 mimétiques inhalésd'action brève, DEP ou VEMS compris entre 60 et 80 % des valeurs prédites,vari­abilité du DEP* supérieure à 30 %) : 150 à 500 microgrammes 2 foispar jour (matin et soir).

· Asthme persistant sévère: (symptômes permanents, crises fréquentes,sym­ptômes d'asthme nocturne fréquents, activités physiques limitées par lessymptômes d'asthme, DEP ou VEMS inférieur à 60% des valeurs prédites,vari­abilité du DEP* supérieure à 30%) : 500 à 1000 microgrammes 2 foispar jour (matin et soir).

*La variabilité du DEP s'évalue sur la journée :

ou sur une semaine.

Enfant de plus de 4 ans

Asthme léger à modéré: 50 à 100 microgrammes deux fois par jour.

Asthme sévère: 200 microgrammes deux fois par jour.

Le rapport efficacité/sécurité de doses quotidiennes supérieures n'a pasété étudié chez l'enfant. Il conviendra de toujours rechercher la doseminimale efficace.

Des présentations plus faiblement dosées permettent l’administration desposologies recommandées chez l’enfant.

Enfant de 1 à 4 ans

Chez l’enfant de 1 à 4 ans, les essais cliniques ont montré qu’uncontrôle optimal des symptômes de l'asthme était atteint avec100 microgrammes deux fois par jour, mais peu de données sont disponibles avecle fluticasone dans l'asthme sévère de l'enfant de 1 à 4 ans.

Il conviendra de toujours rechercher la dose minimale efficace et d'envisagerune décroissance de la dose lorsque le patient est stabilisé.

Des présentations plus faiblement dosées permettent l’administration desposologies recommandées chez l’enfant.

Populations spéciales

Il n'est pas nécessaire d'ajuster la dose chez les patients âgés ou chezles patients atteints d'insuffisance hépatique ou rénale.

Fréquence d'administration

Prévenir le patient que ce médicament n'est pas destiné à juguler unecrise d'asthme déclarée, mais est un traitement continu de fond de la maladieasthmatique devant être poursuivi régulièrement, quotidiennement et aux dosesprescrites, même en cas d’absence de symptômes, et dont les effets sur lessymptômes de l'asthme ne se feront sentir qu'au bout de quelques jours àquelques semaines.

La dose quotidienne est habituellement répartie en 2 prises par jour.

En cas d'asthme instable, la dose et le nombre de prises pourront êtreaugmentés jusqu'à une administration en 3 à 4 prises par jour en fonctionde l'état clinique du patient.

Chez les enfants de plus de 4 ans, lorsque l'asthme est stabilisé par unedose quotidienne de 100 microgrammes par jour, celle-ci pourra êtreadministrée en une prise par jour lorsque les symptômes ont régressé et quel'asthme est contrôlé. En cas de déstabilisation de l'asthme, la dose et lenombre de prises devront être ré augmentés.

Si un patient ressent que son traitement bronchodilatateur d’action rapidedevient moins efficace ou s’il doit augmenter le nombre de prises qu’ilprend habituellement, une consultation médicale doit être envisagée.

Mode d’administration

Flixotide est destiné à l’inhalation par voie orale uniquement.

Inhalation par distributeur avec embout buccal.

Il est souhaitable que le médecin s'assure par lui-même du bon usage dusystème d'inhalation par le patient. Le patient pourra également contrôler satechnique d’inhalation devant une glace (voir rubrique 3 de la notice «Comment utiliser Flixotide 125 microgram­mes/dose, suspension pour inhalationen flacon pressurisé ? »).

Chez les petits enfants et d’une façon générale lorsqu'il est mis enévidence chez le patient une mauvaise synchronisation main/poumon empêchant lacoordination des mouvements inspiration/dé­clenchement de l'appareil,l'u­tilisation d'une chambre d'inhalation adaptée est indiquée.

Instructions pour l’utilisation :

Il convient d’informer les patients sur les modalités de fonctionnement del’aérosol doseur (voir notice).

Durant l’inhalation, le patient doit, de préférence, se tenir assis oudebout. L’aérosol a été conçu pour un usage en position verticale.

Vérification du fonctionnement du dispositif

Avant la première utilisation ou si le dispositif n’a pas été utilisédepuis une semaine ou plus, retirer le capuchon de l’embout buccal enexerçant une pression de chaque coté, bien agiter l’inhalateur, tenir ledispositif entre les doigts en positionnant le pouce à la base du dispositifsous l’embout buccal, puis presser sur la cartouche et libérer deux boufféesde produit dans l’air afin de vérifier le bon fonctionnement du dispositif.Le nombre de doses libérées est décompté à chaque fois que le dispositifest déclenché.

Utilisation du dispositif

Après avoir enlevé le capuchon de l’embout buccal en exerçant unepression de chaque côté de celui-ci, le patient devra :

· vérifier l’absence de corps étrangers à l’intérieur et àl’extérieur de l’aérosol y compris dans l’embout buccal,

· bien agiter l’aérosol afin de s’assurer de l’absence de tout corpsétranger et que les composants de l’aérosol ont été correctementmé­langés,

· expirer profondément,

· présenter l'embout buccal à l'entrée de la bouche, le fond de lacartouche métallique dirigé vers le haut,

· commencer à inspirer en pressant sur la cartouche métallique tout encontinuant à inspirer lentement et profondément,

· retirer l'embout buccal et retenir sa respiration pendant au moins10 secondes,

· après chaque utilisation, se rincer la bouche avec de l’eau et larecracher,

· repositionner le capuchon sur l’embout buccal et appuyer fermement pourle remettre en position.

Chaque pression sur le fond de la cartouche délivre une dose précise. Ladurée de la pression n'a donc pas d'importance.

Nettoyage :

Le dispositif doit être nettoyé au moins une fois par semaine.

1. Retirer le capuchon de l’embout buccal.

2. Ne pas retirer la cartouche de son adaptateur en plastique.

3. Essuyer l’intérieur et l’extérieur de l’embout buccal et del’adaptateur en plastique avec un tissu ou un mouchoir propre et sec.

4. Remettre le capuchon de l’embout buccal.

NE PAS METTRE LA CARTOUCHE EN METAL DANS L’EAU.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité au propionate de fluticasone ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

· Intolérance à ce médicament (survenue de toux ou de bronchospasmeaprès inhalation du produit). Dans ce cas, il conviendra d'interrompre cetraitement et de prescrire d'autres formes d'administration ou d'autresthéra­peutiques.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Si un patient développe en quelques jours une augmentation rapide de saconsommation en bronchodilatateurs bêta-2 mimétiques d'action rapide et decourte durée par voie inhalée, on doit craindre (surtout si les valeurs dudébitmètre de pointe s'abaissent et/ou deviennent irrégulières) unedécompensation de sa maladie et la possibilité d'une évolution vers un asthmeaigu grave (état de mal asthmatique). Le médecin devra également prévenir lepatient de la nécessité dans ce cas, d'une consultation immédiate.

La conduite thérapeutique devra alors être réévaluée.

Une décompensation soudaine et progressive du contrôle de l’asthme estsusceptible de mettre en jeu le pronostic vital du patient. Une augmentation dela corticothérapie doit alors être envisagée. Chez les patients à risque, lasurveillance quotidienne du débit de pointe est conseillée.

Le patient doit être averti que l'amélioration de son état clinique nedoit pas conduire à une modification de son traitement, en particulier àl'arrêt de la corticothérapie par voie inhalée, sans avis médical.

Le traitement par Flixotide ne devra pas être interrompu brusquement.

Comme d’autres corticoïdes destinés à être administrés par voieinhalée, Flixotide doit être utilisé avec précaution chez les patientsatteints de tuberculose pulmonaire.

En cas d'infection bronchique ou de bronchorrhée abondante, un traitementapproprié est nécessaire afin de favoriser la diffusion optimale du produitdans les voies respiratoires.

En cas de déstabilisation de l'asthme, ou de contrôle insuffisant desexacerbations d'asthme malgré des doses maximales de corticoïdes par voieinhalée, un traitement par corticothérapie par voie générale en cure courtedoit être envisagé. Il est alors nécessaire de maintenir la corticothérapi­einhalée associée au traitement par voie générale.

Des effets systémiques peuvent apparaître en particulier lors detraitements au long cours avec des doses élevées de corticoïdes par voieinhalée. Le risque de retentissement systémique reste néanmoins moinsimportant avec les corticoïdes inhalés qu’avec les corticoïdes oraux (voirrubrique 4.9). Les effets systémiques possibles sont syndrome de Cushing ousymptômes cushingoïdes, amincissement cutané, hématomes sous cutanés,insuf­fisance surrénalienne, retard de croissance chez les enfants et lesadolescents, diminution de la densité minérale osseuse, et plus rarement,troubles psychologiques et du comportement comprenant hyperactivitép­sychomotrice, troubles du sommeil, anxiété, dépression ou agressivité (enparticulier chez l’enfant). Il convient donc de toujours veiller à rechercherla posologie minimale efficace permettant de maintenir le contrôle del’asthme (voir rubrique 4.8 « Effets indésirables »).

La croissance des enfants recevant une corticothérapie inhalée à longterme devra être régulièrement surveillée.

L'administration conjointe de corticoïdes par voie inhalée chez lesasthmatiques sous corticothérapie orale au long cours (patientscorti­codépendants) ne dispense pas des précautions nécessaires lors d'uneréduction des doses de corticoïde par voie orale. Celles-ci seront diminuéestrès progressivement et le sevrage devra être effectué sous surveillancemé­dicale attentive (à la recherche de l'apparition de signes d'insuffisance­surrénale aiguë ou subaiguë) se prolongeant au-delà de l'arrêt de lacorticothérapie par voie générale.

De même, le remplacement d’une corticothérapie orale par la voie inhaléepeut parfois démasquer des allergies, telles que rhinite allergique ou eczéma,préala­blement contrôlées par le traitement systémique.

Le risque d’avoir une réponse surrénalienne inadaptée aux situationsd’urgence et/ou aux situations susceptibles de déclencher un état de stress(y compris les actes chirurgicaux), doit toujours rester présent à l’espritsurtout chez les patients prenant des doses élevées au long cours. Unecorticothérapie substitutive adaptée devra être envisagée (voir rubrique4.9). Un avis spécialisé pourra être requis.

Aux doses recommandées, Flixotide n’a généralement pas d’impact sur lafonction surrénalienne. L'administration de propionate de fluticasone par voieinhalée favorise la diminution du recours aux corticoïdes oraux mais elle neprévient pas le risque d’apparition d’une insuffisance surrénalienne­résultant d’une administration antérieure ou intermittente de corticoïdesoraux. Un avis spécialisé pourra être requis.

Après commercialisation, des cas d’interactions médicamenteuses­cliniquement significatives ont été rapportés chez des patients ayant reçudu propionate de fluticasone sous forme inhalée ou intranasale et du ritonavir,entraînant des effets systémiques liés aux corticoïdes incluant syndrome deCushing et inhibition de la fonction surrénalienne. Par conséquent,l’ad­ministration concomitante de propionate de fluticasone et de ritonavirdoit être évitée, à moins que le bénéfice potentiel pour le patientl’emporte sur le risque d'effets indésirables systémiques liés auxcorticoïdes (voir rubrique 4.5).

Comme avec tout autre traitement par voie inhalée, il peut se produire unbronchospasme paradoxal caractérisé par une augmentation immédiate dessifflements après la prise. Il doit être traité immédiatement avec unbronchodilatateur à action rapide et de courte durée par voie inhalée. Ilconvient alors de cesser immédiatement l'administration du propionate defluticasone, d'évaluer l'état du patient et, au besoin, d'instaurer un autretraitement (Voir rubrique 4.8 « effets indésirables »).

Des augmentations de la glycémie ont été très rarement rapportées (voirrubrique 4.8). Ceci doit être pris en compte lors de la prescription à despatients diabétiques.

La technique d’inhalation du patient doit être vérifiée afin des’assurer que l’activation de l’inhalateur est synchronisée avecl’inspiration pour que le produit soit délivré de façon optimale jusqu’aupoumon.

L'attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialitécontient un principe actif pouvant induire une réaction positive des testspratiqués lors des contrôles antidopages.

Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d’une corticothérapie parvoie systémique ou locale. En cas de vision floue ou d’apparition de toutautre symptôme visuel apparaissant au cours d’une corticothérapie, un examenophtalmo­logique est requis à la recherche notamment d’une cataracte, d’unglaucome, ou d’une lésion plus rare telle qu’une choriorétinopat­hieséreuse centrale, décrits avec l’administration de corticostéroïdes parvoie systémique ou locale.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Dans les conditions normales d’emploi, les concentrations plasmatiques depropionate de fluticasone atteintes après administration par voie inhalée sontfaibles du fait d’un effet de premier passage présystémique important(hépatique et intestinal) et d’une forte clairance plasmatique par uneimportante métabolisation médiée par le cytochrome P450 3A4. Par conséquent,le risque d’interactions cliniquement significatives avec le propionate defluticasone semble faible.

Néanmoins, une étude d’interaction chez des volontaires sains recevant dupropionate de fluticasone par voie nasale a montré que le ritonavir (uninhibiteur très puissant du cytochrome P450 3A4) à la dose de 100 mg deuxfois par jour augmentait de plusieurs centaines de fois les concentration­splasmatiques de propionate de fluticasone, entraînant une diminution marquéedes concentrations en cortisol plasmatique. Après commercialisation, des casd’interactions médicamenteuses cliniquement significatives ont étérapportés chez des patients ayant reçu du propionate de fluticasone sous formeinhalée ou intranasale et du ritonavir, entraînant des effets systémiquesliés aux corticoïdes incluant syndrome de Cushing et inhibition de la fonctionsurré­nalienne. Par conséquent, l’administration concomitante de propionatede fluticasone et de ritonavir doit être évitée, à moins que le bénéficepotentiel pour le patient l’emporte sur le risque d'effets indésirablessys­témiques liés aux corticoïdes.

Il est prévu que l'administration concomitante d’inhibiteurs du CYP3A, ycompris de produits contenant du cobicistat, augmente le risque d’effetssecondaires systémiques. Des études ont montré que d’autres inhibiteurs ducytochrome P450 3A4 entraînent des augmentations négligeable (érythromycine)et mineure (ketoconazole) de l’exposition systémique au propionate defluticasone sans diminution notable des concentrations sériques de cortisol.Ces associations doivent être évitées, sauf si les bénéfices sontsupérieurs au risque accru d'effets secondaires systémiques descorticostéroïdes ; dans ce cas, les patients doivent être surveillés en vuede détecter les éventuels effets secondaires systémiques descorticosté­roïdes.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse
Propionate de fluticasone

Les données chez la femme enceinte sont limitées. L’administration depropionate de fluticasone au cours de la grossesse ne doit être envisagée quesi le bénéfice attendu pour la mère l’emporte sur tout risque possible pourle fœtus.

Les résultats d’une étude épidémiologique rétrospective n’ont pasmontré d’augmentation du risque de Malformations Congénitales Majeures (MCM)suite à l’exposition au propionate de fluticasone comparée à l’expositionà d’autres corticostéroïdes inhalés, pendant le premier trimestre degrossesse (voir rubrique «5.1. Propriétés pharmacodynami­ques»).

Chez l'animal, l'expérimentation met en évidence un effet tératogène descorticoïdes variable selon les espèces. Les études de reproductionef­fectuées n’ont montré que des effets caractéristiques des corticoïdespour des expositions systémiques très supérieures à celles observées auxdoses recommandées par voie inhalée.

Les études épidémiologiques n'ont décelé aucun risque malformatif liéà la prise de corticoïdes lors du premier trimestre bien qu'il existe unpassage transplacentaire.

Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de lagrossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Uneinsuffisance surrénalienne néonatale a été exceptionnellement observéeaprès corticothérapie à dose élevée par voie systémique.

Il semble justifié d'observer une période de surveillance clinique (poids,diurèse) et biologique du nouveau-né.

Norflurane (Tétrafluoroéthane ou HFA 134a): gaz propulseur

L'étude des fonctions de reproduction menée chez l'animal n'a pas mis enévidence d'effet néfaste de l'administration de norflurane(té­trafluoroétha­ne ou HFA 134a) contenu dans ce médicament.

En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dansl'espèce humaine n'est pas attendu. Il n'existe néanmoins actuellement pas dedonnées pertinentes, ou en nombre suffisant, pour évaluer un éventuel effetmalformatif ou fœtotoxique du norflurane lorsqu'il est administré pendant lagrossesse.

Allaitement
Propionate de fluticasone

Les corticoïdes passent dans le lait.

Le passage du propionate de fluticasone dans le lait maternel n’a pas étéétudié dans l’espèce humaine.

Chez les rates allaitantes, lorsque des concentrations plasmatiquesme­surables sont obtenues après administration sous-cutanée, la présence depropionate de fluticasone est détectable dans leur lait. Cependant, chez lespatientes recevant du propionate de fluticasone par voie inhalée aux dosesrecommandées, les concentrations plasmatiques obtenues sont susceptiblesd’être faibles.

L’administration pendant l’allaitement ne doit être envisagée que si lebénéfice escompté pour la mère l’emporte sur tout risque potentiel pourl’enfant.

Fertilité

Aucune donnée n'est disponible concernant l'effet du propionate defluticasone sur la fertilité humaine. Les études réalisées chez l’animaln’ont montré aucun effet du propionate de fluticasone sur la fertilité, quece soit chez le mâle ou la femelle.

Norflurane (Tétrafluoroéthane ou HFA 134a): gaz propulseur

Le passage de HFA 134a et de ses métabolites dans le lait n'estpas connu.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

L’effet du propionate de fluticasone sur l’aptitude à conduire desvéhicules ou à utiliser des machines est peu probable.

4.8. Effets indésirables

Les effets secondaires sont cités ci-dessous, listés par classe organiqueet par fréquence.

Les fréquences sont définies en : très fréquent (≥1/10), fréquent(≥1/100 et <1/10), peu fréquent (≥1/1 000 et <1/100), rare(≥1/10 000 et <1/1 000), très rare (<1/10 000) y compris les casisolés, et fréquence indéterminée (ne pouvant être estimée sur la base desdonnées disponibles). Les effets très fréquents, fréquents et peu fréquentsont généralement été déterminés à partir des données des essaiscliniques.

Les effets rares et très rares sont généralement issus des notificationsspon­tanées.

Infections et Infestations

Très fréquent : Candidose buccale et pharyngée

Candidose oropharyngée cédant le plus souvent spontanément ou à untraitement approprié. Il est exceptionnel qu’elle nécessite l’arrêt de lacorticothérapie par voie inhalée. Son risque d’apparition augmente avec ladose utilisée et le nombre de prises. Il peut être prévenu par rinçage de labouche à l'eau après inhalation.

Rare : candidose œsophagienne

Affections du système immunitaire

Des réactions d’hypersensibilité ont été rapportées se manifestantpar :

Peu fréquent : Réactions cutanées d’hypersensibilité

Très rare : Angiœdème (principalement œdème facial et oropharyngé),sym­ptômes respiratoires (dyspnée et/ou bronchospasme) et réactionsanap­hylactiques.

Affections oculaires

Fréquence indéterminée : Vision floue (voir rubrique 4.4)

Affections endocriniennes

Possibilité de survenue d’effets systémiques (voir rubrique 4.4).

Très rare : Syndrome de Cushing, tableau cushingoïde, inhibition de lafonction surrénalienne, diminution de la densité minérale osseuse,ralen­tissement de la croissance chez l’enfant et l’adolescent, cataracte etglaucome.

Le risque de survenue d’effets systémiques liés à la corticothérapi­einhalée est minime mais ne peut être exclu aux doses élevées. Ont étédécrites avec la corticothérapie par voie inhalée des observationsd’a­mincissement cutané, d’hématomes sous-cutanés, de dépression desfonctions surrénaliennes biologiques (diminution du cortisol plasmatique et dela cortisolurie des 24 heures).

L’administration de fortes doses au long cours peut nécessiter unesurveillance en particulier chez les enfants et les sujets âgés.

La recherche de la posologie minimale efficace doit être toujoursrecom­mandée, en considérant le risque d’un contrôle insuffisant del’asthme qui devra être pesé face à celui du retentissemen­tsystémique.

Affections du métabolisme et de la nutrition

Très rare : Hyperglycémie

Affections psychiatriques

Très rare : Anxiété, troubles du sommeil et modifications du comportementin­cluant hyperactivité psychomotrice et irritabilité (principalement chez lesenfants).

Fréquence indéterminée : dépression et agressivité (principalement chezles enfants).

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Fréquent : Raucité de la voix

Possibilité de survenue de gêne pharyngée, de dysphonie, de raucité de lavoix, pouvant être prévenues par rinçage de la bouche immédiatement aprèsinhalation.

Très rare : Bronchospasme paradoxal (voir rubrique 4.4)

Fréquence inconnue : Epistaxis

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquent : Contusions

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr.

4.9. Surdosage

Signes et symptômes

L'emploi de ce médicament à des doses très supérieures aux dosesrecommandées est le reflet d'une aggravation de l'affection respiratoirené­cessitant une consultation rapide pour réévaluation thérapeutique.

Surdosage aigu : l'administration par voie inhalée de propionate defluticasone à des doses supérieures à celles recommandées peut entraînerune inhibition temporaire de la fonction surrénalienne. Il n’y a pas lieud’adopter une mesure d’urgence car la fonction surrénalienne se rétabliten quelques jours.

Si des posologies supérieures aux posologies recommandées sontadministrées pendant de longues périodes, une inhibition significative de lafonction surrénalienne est possible.

De très rares cas de crise aiguë d’insuffisance surrénalienne ont étérapportés chez des enfants ayant reçu des posologies supérieures à cellesrecommandées (généralement supérieures ou égales à 1000 µg par jour),sur des périodes prolongées (durant plusieurs mois ou années) ; les signesobservés comprenaient une hypoglycémie, une diminution de la conscience et/oudes convulsions.

Les crises aiguës d’insuffisance surrénalienne peuvent êtredéclenchées par un traumatisme, une intervention chirurgicale, une infectionou toute diminution rapide de la posologie.

Traitement

Les patients recevant des posologies supérieures à celles recommandéesdoivent faire l’objet d’un suivi médical régulier et la posologie doitêtre diminuée progressivement.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : GLUCOCORTICOIDE PAR VOIE INHALEE –ANTI-ASTHMATIQUE, code ATC : R03BA05.

Le propionate de fluticasone en inhalation exerce une actionanti-inflammatoire marquée sur la muqueuse bronchique.

Chez l'adulte, l'effet freinateur du propionate de fluticasone sur l'axehypophyso­surrénalien ne se manifeste qu'à une posologie supérieure à1500 microgrammes par 24 heures.

Efficacité et sécurité clinique

Médicaments dans l’asthme contenant du propionate de fluticasone (FP)utilisés pendant la grossesse

Une étude épidémiologique de cohorte rétrospective observationne­lleutilisant des données issues de dossier électronique de patients duRoyaume-Uni a été menée pour évaluer le risque de MalformationsCon­génitales Majeures (MCM) suite à l’exposition pendant le premiertrimestre de grossesse au propionate de fluticasone inhalé seul ou àl’association de propionate de fluticasone-salmétérol comparé àl’exposition aux corticostéroïdes inhalés ne contenant pas de propionate defluticasone. Aucun comparateur placebo n’a été inclus danscette étude.

Parmi la cohorte des 5362 patientes asthmatiques exposées auxcorticostéroïdes inhalés pendant le premier trimestre de grossesse, 131 MCMdiagnos­tiquées ont été identifiées ; parmi les 1612 (30%) patients exposéesau propionate de fluticasone seul ou à l’association propionate defluticasone-salmétérol, 42 MCM diagnostiquées ont été identifiées. Lesodds ratios ajustés pour les MCM diagnostiquées à 1 an étaient de 1,1(IC95% : 0,5–2,3) pour les femmes exposées au propionate de fluticasone parrapport aux femmes exposées aux corticostéroïdes ne contenant pas depropionate de fluticasone avec asthme modéré et 1,2 (IC95% : 0,7–2,0) pourles femmes souffrant d’un asthme important à sévère. Aucune différencecon­cernant le risque de MCM n’a été identifiée suite à l’expositionpendant le premier trimestre de grossesse au propionate de fluticasone seulversus l’exposition à l’association propionate de fluticasone-salmétérol.Les risques absolus de MCM selon le stade de sévérité de l’asthme variaientde 2,0 à 2,9 pour 100 grossesses exposées au propionate de fluticasone, cequi est comparable aux résultats d’une étude de 15 840 grossesses nonexposées aux médicaments utilisés dans le traitement de l’asthme dans laGeneral Practice Research Database (2,8 MCM pour 100 grossesses).

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Propionate de fluticasone

Après inhalation une partie de la dose est déglutie, l'autre partiepénètre dans les bronches où elle exerce ses effets. La biodisponibili­téabsolue du propionate de fluticasone, pour chacun des dispositifs disponibles, aété estimée à partir de comparaisons des résultats obtenus soit au seinsoit entre différentes études de phamacocinétique après administration duproduit par voies inhalée et intraveineuse.

Chez les adultes sains, la biodisponibilité absolue du propionate defluticasone a été estimée à 7,8% pour la forme Diskus et à 10,9% pour laforme en flacon pressurisé. Après inhalation, une moindre expositionsys­témique en propionate de fluticasone a été observée chez les patientsatteints d’asthme. Sa biodisponibilité orale est quasi nulle.

Après administration orale de fluticasone, 87 à 100 % de la dose estexcrétée dans les fèces dont une partie sous forme inchangée (de 20 % pourune dose de 1 mg, jusqu'à 75% pour une dose de 16 mg).

Il existe un important effet de premier passage hépatique. 98% de la doseadministrée par voie IV est éliminée en 3 à 4 heures et la demi-vieterminale d'élimination plasmatique est d'environ 8 heures.

Le volume de distribution est voisin de 300 litres.

La liaison aux protéines plasmatiques est de 91 %. Le propionate defluticasone est principalement métabolisé par le cytochrome P450 isoenzymeCYP3A4 sous forme de métabolites sans effet corticoïde.

Norflurane (Tétrafluoroéthane ou HFA 134a): gaz propulseur

Après inhalation d'une bouffée, l'absorption de HFA 134a est très faibleet rapide, la concentration maximale est atteinte en moins de 6 minutes.

Un très faible métabolisme hépatique avec formation d'acidetriflu­oroacétique et trifluorocétal­déhyde a été mis en évidence chezl'animal (souris et rats).

Néanmoins, les études cinétiques réalisées chez des patients aprèsadministration de HFA 134a en situation pathologique, n'ont pas mis en évidencela formation d'acide trifluoroacétique.

5.3. Données de sécurité préclinique

Non renseignée.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Gaz propulseur : Norflurane (tétrafluoroéthane ou HFA 134a).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Repositionner le capuchon sur l’embout buccal et appuyer fermement pour leremettre en position.

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

Récipient sous pression : ne pas exposer à une température supérieure à50°C, ni au soleil, ne pas percer, ne pas jeter au feu, même vide.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Flacon pressurisé (aluminium) de 60 doses ou de 120 doses avec valvedoseuse et embout buccal ; boîte de 1.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

LABORATOIRE GLAXOSMITHKLINE

23, rue François Jacob

92500 Rueil-Malmaison

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 336 704 3 6 : 1 flacon pressurisé aluminium de 60 doses avecvalve doseuse avec embout buccal ; boîte de 1.

· 34009 336 706 6 5 : 1 flacon pressurisé aluminium de 120 doses avecvalve doseuse avec embout buccal ; boîte de 1.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

<Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}>

<Date de dernier renouvellement:{JJ mois AAAA}>

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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