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FLUVASTATINE CEVIDRA 40 mg, gélule - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - FLUVASTATINE CEVIDRA 40 mg, gélule

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

FLUVASTATINE CEVIDRA 40 mg, gélule

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Fluvastatine (sous forme de fluvastatineso­dique).......­.............­.............­.............­.............­.........40 mg

Pour une gélule.

Excipient à effet notoire : 199,2 mg de lactose monohydraté pargélule.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Gélule.

Corps opaque jaune et une coiffe opaque rose marquée 93/7443.

Contenant une poudre blanchâtre avec des petits agglomérats.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Dyslipidémies

Traitement des adultes présentant une hypercholesté­rolémie primaire ouune dyslipidémie mixte, en complément du régime alimentaire, lorsque laréponse au régime alimentaire et aux autres traitements non pharmacologiqu­es(par exemple, activité physique, perte de poids) est inadéquate.

Prévention secondaire des maladies coronaires

Prévention secondaire des événements indésirables cardiaques majeurs chezles adultes présentant une pathologie coronaire après une interventionco­ronarienne percutanée (voir rubrique 5.1).

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie
Adultes
Dyslipidémies

Avant d’instaurer un traitement par fluvastatine, le patient doit suivre unrégime hypocholestéro­lémiant standard, qui devra être poursuivi pendant letraitement.

Les posologies initiales et d’entretien doivent être adaptées en fonctiondu taux initial de LDL-C et de l’objectif thérapeutique à atteindre.

Les posologies recommandées varient de 20 à 80 mg/jour. Pour les patientsnécessitant une diminution du LDL-C < 25 %, une dose initiale de 20 mgpeut être utilisée sous forme d’une gélule prise le soir. Pour les patientsnécessitant une diminution du LDL-C ≥ 25 %, la posologie initialerecommandée est de 40 mg sous forme d’une gélule prise le soir. La dosepeut être augmentée à 80 mg par jour, administrée en prise unique (uncomprimé de fluvastatine) à tout moment de la journée ou en une gélule de40 mg prise deux fois par jour (une le matin et une le soir). L’effethypoli­pémiant maximum à une dose donnée est observé dans un délai de4 semaines. Les adaptations posologiques doivent être effectuées àintervalles d'au moins 4 semaines.

Prévention secondaire des maladies coronaires

Chez les patients présentant une pathologie coronaire et ayant eu uneintervention coronarienne percutanée, la posologie appropriée est de 80 mgpar jour.

La fluvastatine est efficace en monothérapie. Lorsque la fluvastatine estassociée à la cholestyramine ou à d'autres résines, elle doit êtreadministrée au moins 4 heures après la résine pour éviter une interactionsig­nificative due à la fixation du médicament sur la résine. Lorsqu’uneadmi­nistration concomitante avec un fibrate ou de la niacine est nécessaire, lebénéfice et le risque de ce traitement concomitant doivent être évaluésavec soin (voir rubrique 4.5 pour une utilisation avec les fibrates ou laniacine).

Population pédiatrique
Enfants et adolescents avec une hypercholesté­rolémie familialehété­rozygote

Avant d’instaurer un traitement par fluvastatine chez les enfants et lesadolescents âgés de 9 ans et plus présentant une hypercholesté­rolémiefamili­ale hétérozygote, les patients doivent suivre un régimehypocho­lestérolémiant standard, et doivent le poursuivre pendant toute ladurée du traitement.

La posologie initiale recommandée est d’une gélule de fluvastatine20 mg. Les adaptations posologiques doivent être effectuées à intervalles de6 semaines. Les doses doivent être adaptées en fonction du taux initial deLDL-C et de l’objectif thérapeutique recommandé à atteindre. La posologiemaximale est de 80 mg par jour administrée soit sous forme de gélules defluvastatine 40 mg deux fois par jour soit sous forme d’un comprimé defluvastatine 80 mg une fois par jour.

L’utilisation de la fluvastatine en association avec l’acide nicotinique,la chlolestyramine ou les fibrates chez les enfants et les adolescents n’a pasété étudiée.

La fluvastatine a été étudiée uniquement chez les enfants âgés de9 ans et plus présentant une hypercholesté­rolémie familialehété­rozygote.

Insuffisance rénale

La fluvastatine est éliminée par le foie, et moins de 6 % de la doseadministrée sont excrétés dans les urines. La pharmacocinétique de lafluvastatine n’est pas modifiée chez les patients présentant uneinsuffisance rénale légère à sévère. Aucune adaptation posologique n’estdonc nécessaire chez ces patients, toutefois, en raison de l’expériencelimitée avec des doses supérieures à 40 mg/jour en cas d’altérationsévère de la fonction rénale (ClCr < 0,5 ml/sec ou 30 ml/min), ces dosesdoivent être initiées avec précaution.

Insuffisance hépatique

La fluvastatine est contre-indiquée chez les patients présentant unepathologie hépatique active ou une élévation persistante et inexpliquée destransaminases sériques (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.2).

Sujets âgés

Aucune adaptation posologique n'est nécessaire dans cette population.

Mode d’administration

Les gélules de fluvastatine peuvent être prises au cours ou en-dehors desrepas et doivent être avalées entières avec un verre d'eau.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

· Chez les patients présentant une pathologie hépatique active ou uneélévation persistante et inexpliquée des transaminases sériques (voirrubriques 4.2, 4.4 et 4.8).

· Pendant la grossesse et l’allaitement (voir rubrique 4.6).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Effets hépatiques

Comme avec les autres traitements hypolipémiants, il est recommandé decontrôler la fonction hépatique chez tous les patients avant l’instaurationdu traitement, ainsi que 12 semaines après le début du traitement ou lorsd’une augmentation de la posologie et périodiquement par la suite. Letraitement doit être interrompu en cas d'augmentation persistante del’aspartate aminotransférase ou de l’alanine aminotransférase supérieureà 3 fois la limite supérieure de la normale. De très rares cas d'hépatitespos­siblement liées au médicament et réversibles après l’arrêt dutraitement ont été observés.

La fluvastatine doit être administrée avec prudence chez les patients ayantdes antécédents de pathologies hépatiques ou de consommation importanted'alcool.

Myopathies nécrosantes à médiation auto-immune (IMNM)

De très rares cas de myopathies nécrosantes à médiation auto-immune(IMNM) ont été signalés pendant ou après le traitement par certainesstatines. La myopathie nécrosante à médiation auto-immune (IMNM) estcaractérisée cliniquement par une faiblesse musculaire proximale et uneélévation de la créatine kinase sérique, qui persistent malgré l’arrêtdu traitement par la statine.

Effets musculaires

De rares cas de myopathie ont été rapportés avec la fluvastatine. De trèsrares cas de myosite et de rhabdomyolyse ont été rapportés. Chez les patientsprésentant des myalgies diffuses inexpliquées, une sensibilité ou unefaiblesse musculaires, et/ou une élévation marquée du taux de créatinekinase (CK), il convient de rechercher une éventuelle myopathie, myosite ourhabdomyolyse. Par conséquent, il doit être recommandé aux patients designaler immédiatement toute douleur, sensibilité ou faiblesse musculairesinex­pliquées, notamment si elles s'accompagnent de malaise ou de fièvre.

Dosage de la créatine kinase

Il ne semble pas actuellement nécessaire de surveiller en routine les tauxplasmatiques de CK totale ou d’autres enzymes musculaires chez les patientsasympto­matiques traités par statines. Si le dosage de la CK doit êtreeffectué, il ne doit pas être effectué après un effort physique intense nien présence d'une autre cause possible d'augmentation de la CK car celarendrait l'interprétation des résultats difficile.

Avant le traitement

Comme avec toutes les autres statines, la fluvastatine doit être prescriteavec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque derhabdomyolyse et de ses complications. Le dosage de la créatine kinase doitêtre pratiqué avant l’instauration du traitement par la fluvastatine dansles cas suivants :

· Insuffisance rénale.

· Hypothyroïdie.

· Antécédents personnels ou familiaux de pathologies musculaireshé­réditaires.

· Antécédents de toxicité musculaire lors d'un traitement par une statineou un fibrate.

· Alcoolisme.

· Chez les patients âgés (> 70 ans), la nécessité de ce dosage doitêtre envisagée, en fonction de la présence d’autres facteurs de risque derhabdomyolyse.

Dans ces situations, le risque du traitement doit être évalué par rapportà ses bénéfices potentiels et une surveillance clinique est recommandée. Siles taux initiaux de CK sont significativement augmentés (plus de 5 fois laLSN), un deuxième dosage doit être effectué dans les 5 à 7 jours suivantspour confirmer les résultats. Si les taux initiaux de CK restentsignifi­cativement élevés (plus de 5 fois la LSN), le traitement ne doit pasêtre instauré.

Pendant le traitement

En cas d’apparition de symptômes musculaires tels que douleur, faiblesseou crampes chez des patients recevant de la fluvastatine, un dosage de CK doitêtre effectué. Si ces taux sont significativement élevés (plus de 5 fois laLSN), le traitement doit être arrêté.

Si les symptômes musculaires sont sévères et provoquent une gêne dans lavie quotidienne, l’interruption du traitement doit être envisagée, même siles taux de CK sont ≤ 5 fois la LSN.

Si les symptômes disparaissent et que les taux de CK se normalisent, uneréintroduction de la fluvastatine ou d’une autre statine peut êtreenvisagée à la dose la plus faible et sous surveillance étroite.

Une augmentation du risque de myopathie a été rapportée chez les patientsrecevant des médicaments immunosuppresseurs (y compris la ciclosporine), desfibrates, de l’acide nicotinique ou de l’érythromycine en association avecd’autres inhibiteurs de la HMG-CoA réductase. Des cas isolés de myopathieont été rapportés après la commercialisation du médicament lors del’administration concomitante de fluvastatine avec de la ciclosporine, et dela fluvastatine avec de la colchicine.

La fluvastatine doit être utilisée avec prudence chez les patients recevantce type de traitement concomitant (voir rubrique 4.5).

Pneumopathie interstitielle

Des cas exceptionnels de pneumopathies interstitielles ont été rapportésavec certaines statines, en particulier en cas de traitement à long terme (voirrubrique 4.8). Les symptômes peuvent comprendre une dyspnée, une toux nonproductive et une altération de l’état de santé général (fatigue, pertede poids et fièvre). En cas de suspicion de pneumopathie interstitielle chez unpatient, le traitement par statine doit être interrompu.

Interaction avec l’acide fusidique

L’utilisation concomitante de fluvastatine et d’acide fusidique n’estpas recommandée. Par conséquent, le traitement par fluvastatine pourra êtretemporairement interrompu au cours du traitement par acide fusidique (voirrubrique 4.5).

Population pédiatrique
Enfants et adolescents présentant une hypercholesté­rolémie familialehété­rozygote

Chez les patients de moins de 18 ans, l’efficacité et la sécuritéd'emploi n’ont pas été étudiées sur une période supérieure à deux ans.Aucune donnée concernant le développement physique, intellectuel et sexuel encas de traitement au long cours n’est disponible. L’efficacité à longterme du traitement par la fluvastatine pendant l’enfance pour réduire lamorbidité et la mortalité à l’âge adulte n’a pas été établie (voirrubrique 5.1).

La fluvastatine n’a été étudiée que chez des enfants âgés de 9 anset plus présentant une hypercholesté­rolémie familiale hétérozygote (voirrubrique 5.1 pour des informations détaillées).

L’expérience étant très limitée chez les enfants prépubères, lesrisques et bénéfices potentiels doivent être évalués soigneusement avantl’instauration du traitement.

Hypercholesté­rolémie familiale homozygote

Aucune donnée concernant l’utilisation de la fluvastatine chez lespatients présentant une pathologie très rare appelée hypercholesté­rolémiefamili­ale homozygote n’est disponible.

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chezles patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactasede Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladieshéré­ditaires rares).

Diabète

Certaines données suggèrent que les statines en tant que classepharmaco­logique, augmenteraient la glycémie. Chez certains patients à risqueélevé de survenue d’un diabète, les statines peuvent entraîner unehyperglycémie nécessitant l’instauration d’un traitement antidiabétique.Ce risque est néanmoins compensé par la réduction du risque vasculaire sousstatines et, par conséquent, il ne doit pas être un motif d’arrêt desstatines. Les patients à risque (glycémie à jeun comprise entre 5,6 et6,9 mmol/l, IMC > 30 kg/m2, augmentation du taux des triglycérides,hy­pertension artérielle) devront faire l’objet d’une surveillance cliniqueet biologique conformément aux recommandations nationales.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Fibrates et niacine

L’administration concomitante de fluvastatine et de bézafibrate, degemfibrozil, de ciprofibrate ou de niacine (acide nicotinique) n’a pasd’effet cliniquement significatif sur la biodisponibilité de la fluvastatineou sur celle des autres agents hypolipémiants. Cependant, un risque accru demyopathie et/ou de rhabdomyolyse ayant été observé chez les patients recevantdes inhibiteurs de la HMG-CoA réductase en association avec ces molécules, lebénéfice et le risque de ces traitements concomitants doivent êtresoigneusement évalués et ces associations doivent être utilisées uniquementavec prudence (voir rubrique 4.4).

Colchicine

Une myotoxicité, incluant des douleurs et une faiblesse musculaires ainsiqu'une rhabdomyolyse, a été rapportée dans des cas isolés aprèsadministration concomitante de colchicine. Le bénéfice et le risque de cetraitement concomitant doivent être évalués avec soin et cette associationdoit être utilisée uniquement avec prudence (voir rubrique 4.4).

Ciclosporine

Les études réalisées chez des patients ayant bénéficié d’unetransplan­tation rénale indiquent que la biodisponibilité de la fluvastatine(jus­qu’à 40 mg/jour) n’est pas augmentée de façon cliniquementsig­nificative chez les patients sous doses stables de ciclosporine. Lesrésultats d’une autre étude au cours de laquelle les comprimés defluvastatine (80 mg de fluvastatine) ont été administrés à des patientstransplan­tés rénaux traités par la ciclosporine à doses stables ont montréque l’exposition à la fluvastatine (ASC) et la concentration maximale (Cmax)ont doublé par rapport aux données historiques observées chez des sujetssains. Bien que ces élévations des concentrations de fluvastatine ne fussentpas cliniquement significatives, cette association doit être utilisée avecprudence. Le traitement par fluvastatine doit être instauré et maintenu à ladose la plus faible possible en cas d’association avec la ciclosporine.

Fluvastatine (40 mg et 80 mg) administrée de façon concomitante avec laciclosporine n’a aucun effet sur la biodisponibilité de la ciclosporine.

Warfarine et autres dérivés coumariniques

Chez les volontaires sains, l’utilisation de fluvastatine et de warfarine(dose unique) n’a pas fait diminuer les concentrations plasmatiques de lawarfarine ni modifié le temps de prothrombine, par rapport àl’administration de warfarine seule.

Cependant, des cas isolés d’épisodes hémorragiques et/oud’augmentation du temps de prothrombine ont été rapportés très rarementchez des patients sous fluvastatine recevant de façon concomitante de lawarfarine ou d’autres dérivés coumariniques. Il est recommandé desurveiller le temps de prothrombine lors de l’instauration ou de l’arrêt dutraitement par la fluvastatine, ou lors de toute modification de la posologiechez les patients recevant de la warfarine ou d’autres dérivéscoumari­niques.

Rifampicine

L’administration de fluvastatine à des volontaires sains ayant reçupréalablement de la rifampicine a entraîné une diminution d’environ 50 %de la biodisponibilité de la fluvastatine. Même si on ne dispose actuellementd’au­cune donnée clinique indiquant une diminution de l’efficacitéhy­polipémiante de la fluvastatine, une adaptation posologique de lafluvastatine peut être nécessaire chez les patients devant recevoir untraitement au long cours par la rifampicine (par exemple pour traiter unetuberculose), pour assurer une réduction satisfaisante de la lipémie.

Antidiabétiques oraux

Chez les patients recevant des sulfamides hypoglycémiants par voie orale(glibenclamide [glyburide], tolbutamide) pour le traitement d’un diabète noninsulinodé­pendant (type 2) (DNID), l’ajout de fluvastatine n’entraîne pasde modifications cliniquement significatives du contrôle glycémique. Chez lespatients diabétiques de type 2 traités par le glibenclamide (n = 32),l’adminis­tration de fluvastatine (40 mg deux fois par jour pendant 14 jours)a augmenté les valeurs moyennes de la Cmax, de l’ASC et du t1/2 duglibenclamide d’environ 50 %, 69 % et 121 %, respectivement. Leglibenclamide (5 à 20 mg par jour) a augmenté la Cmax et l’ASC moyennes dela fluvastatine de 44 % et 51 % respectivement. Il n’a pas été observédans cette étude de modification des taux de glucose, d’insuline et depeptide C.

Cependant, les patients recevant un traitement concomitant par leglibenclamide (glyburide) et la fluvastatine doivent continuer à êtresurveillés de façon appropriée si la posologie de la fluvastatine estaugmentée à 80 mg par jour.

Chélateurs des acides biliaires

La fluvastatine doit être administrée au moins 4 heures après la résine(par exemple chlolestyramine) pour éviter une interaction significative due àla fixation du médicament sur la résine.

Fluconazole

L’administration de fluvastatine à des volontaires sains prétraités pardu fluconazole (un inhibiteur du CYP 2C9) a augmenté l’exposition et laconcentration maximale de la fluvastatine d’environ 84 % et 44 %. Bienqu’aucun signe clinique de modification du profil de tolérance de lafluvastatine chez les patients prétraités par le fluconazole pendant 4 joursn’ait été mis en évidence, la prudence est requise en cas d'administrati­onconcomitante de fluvastatine avec le fluconazole.

Antagonistes des récepteurs histaminiques H2 et inhibiteurs de la pompe àprotons

L’administration concomitante de fluvastatine avec la cimétidine, laranitidine ou l’oméprazole augmente la biodisponibilité de la fluvastatinesans avoir toutefois de répercussion clinique.

Phénytoïne

L’importance des modifications pharmacocinétiques de la phénytoïne lorsde l’administration concomitante avec la fluvastatine est relativement faibleet non cliniquement significative. Par conséquent, une surveillance régulièredes taux plasmatiques de phénytoïne est suffisante lors de l’administrati­onconcomitante avec la fluvastatine.

Médicaments cardiovasculaires

Aucune interaction pharmacocinétique cliniquement significative ne seproduit en cas d’administration concomitante de la fluvastatine avec lepropranolol, la digoxine, le losartan ou l’amlodipine. Selon les donnéespharma­cocinétiques, aucune surveillance ni adaptation posologique n’estnécessaire en cas d’administration concomitante de la fluvastatine avec cesmédicaments.

Itraconazole et érythromycine

L’administration concomitante de fluvastatine et d’inhibiteurs puissantsdu cytochrome P450 (CYP) 3A4, tels que l’itraconazole et l’érythromycine, ades effets minimes sur la biodisponibilité de la fluvastatine.

Etant donné l’implication minime de cette enzyme dans le métabolisme dela fluvastatine, il semble peu probable que d’autres inhibiteurs du CYP3A4(par exemple, kétoconazole, ciclosporine) modifient la biodisponibilité de lafluvastatine.

Jus de pamplemousse

Etant donné l’absence d’interaction de la fluvastatine avec d’autressubstrats du CYP3A4, une interaction entre la fluvastatine et le jus depamplemousse n’est pas attendue.

Acide fusidique

La fluvastatine ne doit pas être co-administrée avec l’acide fusidique.Des cas de rhabdomyolyse (dont des cas mortels) chez des patients recevant cetteassociation ont été rapportés. Chez les patients chez lesquelsl’uti­lisation d’acide fusidique par voie systémique est considérée commeessentielle, le traitement par statine doit être interrompu pendant toute ladurée du traitement par l’acide fusidique. Il doit être recommandé aupatient de demander immédiatement un avis médical s’il éprouve dessymptômes de faiblesse, douleur ou fragilité musculaire.

Le traitement par statine peut être réintroduit sept jours après ladernière dose d’acide fusidique. Dans des circonstances exceptionnelles, oùune prolongation du traitement par l’acide fusidique par voie systémique estnécessaire, par exemple, pour le traitement d’infections graves, laco-administration de fluvastatine et d’acide fusidique doit être considéréeau cas par cas et sous surveillance médicale attentive.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n’existe pas de données suffisantes concernant l’utilisation de lafluvastatine pendant la grossesse.

Les inhibiteurs de la HMG-CoA réductase diminuant la synthèse ducholestérol et possiblement d’autres substances biologiquement activesdérivées du cholestérol, leur administration chez la femme enceinte peutavoir des effets délétères sur le fœtus. Par conséquent, la fluvastatineest contre-indiquée en cas de grossesse (voir rubrique 4.3).

Femmes en âge de procréer

Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraceptionef­ficace.

Si une patiente débute une grossesse pendant le traitement par lafluvastatine, le traitement doit être interrompu.

Allaitement

Selon des données non cliniques, l’excrétion de la fluvastatine dans lelait maternel est possible. Les données sur les effets de la fluvastatine chezles nouveau-nés et les nourrissons sont insuffisantes.

La fluvastatine est contre-indiquée chez la femme qui allaite.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines n’ont pas été étudiés.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont des troublesgastro-intestinaux légers, des insomnies et des céphalées.

Les effets indésirables sont classés par ordre décroissant de fréquence,selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000), fréquenceindé­terminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Ausein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables doivent êtreprésentés suivant un ordre décroissant de gravité.

Affections hématologiques et du système lymphatique

Très rare : thrombopénie.

Affections du système immunitaire

Très rare : réaction anaphylactique.

Affections psychiatriques

Fréquent : insomnies.

Affections du système nerveux

Fréquent : céphalées.

Très rare : paresthésies, dysesthésies, hypoesthésies connues égalementpour être associées aux troubles hyperlipidémiques sous-jacents.

Affections vasculaires

Très rare : vascularite.

Affections gastro-intestinales

Fréquent : dyspepsie, douleurs abdominales, nausées.

Très rare : pancréatite.

Fréquence indéterminée : diarrhée.

Affections hépatobiliaires

Très rare : hépatite.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rare : réactions d’hypersensibilité de type éruption cutanée,urticaire.

Très rare : autres réactions cutanées (par exemple eczéma, dermatite,exanthème bulleux), œdème du visage, angio-œdème.

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Fréquent : douleurs articulaires.

Rare : myalgie, faiblesse musculaire, myopathie.

Très rare : rhabdomyolyse, myosite, réactions de type lupusérythémateux.

Fréquence indéterminée : myopathie nécrosante à médiation auto-immune(voir rubrique 4.4).

Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec certainesstatines :

· troubles du sommeil, y compris insomnies et cauchemars ;

· perte de mémoire ;

· troubles sexuels ;

· dépression ;

· cas exceptionnels de pneumopathie interstitielle, en particulier en cas detraitement à long terme (voir rubrique 4.4).

· diabète sucré : la fréquence dépend de la présence ou non de facteursde risque (glycémie à jeun ≥ 5,6 mmol/l, IMC > 30 kg/m2, augmentationdu taux des triglycérides, hypertension artérielle).

Population pédiatrique
Enfants et adolescents présentant une hypercholesté­rolémie familialehété­rozygote

Le profil de sécurité d'emploi de la fluvastatine évalué dans deuxétudes cliniques non comparatives en ouvert conduites chez 114 enfants etadolescents âgés de 9 à 17 ans et présentant une hypercholesté­rolémiefamili­ale hétérozygote est comparable à celui observé chez les adultes.Aucun effet n’a été observé sur la croissance et le développement sexueldans les deux études cliniques. Toutefois, la capacité des études àdétecter un éventuel effet du traitement sur ces paramètres étaitfaible.

Paramètres de laboratoire

Des anomalies biochimiques de la fonction hépatique ont été associées auxinhibiteurs de la HMG-CoA réductase et à d’autres médicamentshy­polipémiants. Selon les analyses poolées des études cliniques contrôlées,des élévations confirmées de l’alanine aminotransférase ou del’aspartate aminotransférase supérieures à 3 fois la limite supérieure dela normale ont été observées chez 0,2 % des patients sous gélules defluvastatine 20 mg/jour, 1,5 % à 1,8 % des patients sous gélules defluvastatine 40 mg/jour, 1,9 % des patients sous comprimés de fluvastatine80 mg/jour et 2,7 % à 4,9 % des patients sous gélules de fluvastatine40 mg deux fois par jour. Ces anomalies biochimiques ont été asymptomatiqueschez la majorité des patients. Des élévations marquées du taux de CKsupérieures à 5 fois la LSN ont été observées chez un très petit nombrede patients (0,3 à 1,0 %).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Les données concernant un surdosage de fluvastatine sont limitées à cejour. Il n’existe pas de traitement spécifique d’un surdosage defluvastatine. En cas de surdosage, le traitement doit être symptomatique et desmesures appropriées doivent être mises en place si nécessaire. Lesparamètres hépatiques et les taux sériques de CK doivent êtresurveillés.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase, codeATC : C10AA04.

Mécanisme d’action

La fluvastatine, molécule de synthèse possédant des propriétéshypocho­lestérolémian­tes, est un inhibiteur compétitif de la HMG-CoAréductase, enzyme responsable de la conversion de la HMG-CoA en mévalonate, unprécurseur des stérols, incluant le cholestérol. La fluvastatine exerce sonprincipal effet au niveau du foie et constitue principalement un racémique dedeux érythro-énantiomères dont l’un est responsable de l’activitéphar­macologique. L’inhibition de la biosynthèse du cholestérol diminue letaux de cholestérol dans les cellules hépatiques, ce qui stimule la synthèsede récepteurs des LDL et augmente ainsi la captation de particules de LDL. Lerésultat final de ces mécanismes est une diminution du taux plasmatique ducholestérol.

Effets pharmacodynamiques

La fluvastatine induit une réduction du cholestérol total, du LDL-C, del'Apo B et des triglycérides, ainsi qu’une augmentation du HDL-C chez lespatients présentant une hypercholesté­rolémie et unedyslipidémi­e mixte.

Efficacité et sécurité clinique

Dans 12 études contrôlées contre placebo conduites chez des patientsprésentant une hyperlipoproté­inémie de type IIa ou IIb, la fluvastatine aété administrée en monothérapie chez 1 621 patients à la posologiequoti­dienne de 20 mg, 40 mg et 80 mg (40 mg deux fois par jour) pendant aumoins 6 semaines. L’analyse à la semaine 24 a montré que des dosesquotidiennes de 20 mg, 40 mg et 80 mg induisaient de façon dose-dépendantedes réductions du cholestérol total, du LDL-C, de l’Apo B et destriglycérides ainsi qu’une augmentation du HDL-C (voir tableau 2).

La fluvastatine a été administrée à plus de 800 patients dans troisétudes pivots d’une durée de 24 semaines sous traitement actif et a étécomparée à la fluvastatine 40 mg une fois ou deux fois par jour. Administréeen une dose quotidienne unique de 80 mg, la fluvastatine a réduitsignifi­cativement les taux de cholestérol total, de LDL-C, de triglycérides(TG) et d’Apo B (voir tableau 2).

La réponse thérapeutique est observée dans les deux semaines suivant ledébut du traitement et la réponse maximale est atteinte dans les quatresemaines. La diminution médiane du LDL-C a été de 38 % après 4 semaines detraitement et de 35 % à la semaine 24 (fin de l’étude). Des augmentationssig­nificatives du HDL-C ont également été observées.

Tableau 2 : Modifications médianes en pourcentage des paramètres lipidiquesà la semaine 24 par rapport aux valeurs initiales

Etudes contrôlées contre placebo (Fluvastatine 20 mg/40 mg) et contrecomparateur actif (Fluvastatine 80 mg)

Cholestérol total

TG

LDL-C

Apo B

HDL-C

Dose

N

% Δ

N

% Δ

N

% Δ

N

% Δ

N

% Δ

Tous patients

Fluvastatine 20 mg1

747

–17

747

*-12

747

–22

114

–19

747

+3

Fluvastatine 40 mg1

748

–19

748

–14

748

–25

125

–18

748

+4

Fluvastatine 40 mg en deux prises uniques quotidiennes1

257

–27

257

–18

257

–36

232

–28

257

+6

Fluvastatine 80 mg2

750

–25

750

–19

748

–35

745

–27

750

+7

Taux initial de TG ≥ 200 mg/dl

Fluvastatine 20 mg1

148

–16

148

–17

148

–22

23

–19

148

+6

Fluvastatine 40 mg1

179

–18

179

–20

179

–24

47

–18

179

+7

Fluvastatine 40 mg en deux prises uniques quotidiennes1

76

–27

76

–23

76

–35

69

–28

76

+9

Fluvastatine 80 mg2

239

–25

239

–25

237

–33

235

–27

239

+11

1 Fluvastatine : données issues de 12 études cliniques contrôléescontre placebo.

2 Fluvastatine 80 mg, comprimé : données issues de 3 étudescontrôlées de 24 semaines.

Dans l’étude Lipoprotein and Coronary Atherosclerosis Study (LCAS),l’effet de la fluvastatine sur l’athérosclérose coronarienne a étéévalué par angiographie coronaire quantitative chez des hommes et femmes(âgés de 35 à 75 ans) présentant une pathologie coronaire et ayant un tauxinitial de LDL-C de 3,0 à 4,9 mmol/l (115 à 190 mg/dl). Dans cette étudeclinique randomisée en double aveugle, 429 patients ont reçu la fluvastatineà raison de 40 mg par jour ou le placebo. Les angiographies coronairesquan­titatives ont été évaluées au début de l’étude et après 2,5 ans detraitement et elles étaient évaluables chez 340 patients sur 429. Letraitement par la fluvastatine a ralenti la progression des lésionsd’athé­rosclérose coronarienne de 0,072 mm (intervalles de confiance à95 % pour la différence entre les traitements : –0,1222 mmà –0,022 mm) pendant 2,5 ans, comme cela a été mesuré par lamodification du diamètre luminal minimal (fluvastatine –0,028 mm versusplacebo –0,100 mm). Aucune corrélation directe entre les résultatsangi­ographiques et le risque d’évènements cardiovasculaires n’a étédémontrée.

Dans l’étude Lescol Intervention Prevention Study (LIPS), l’effet de lafluvastatine sur les événements indésirables cardiaques majeurs (EICM,c'est-à-dire décès d’origine cardiaque, infarctus du myocarde non fatal etrevascularisation coronaire) a été évalué chez des patients présentant unemaladie coronaire et qui avaient eu dans un premier temps une interventionco­ronarienne percutanée réussie. L’étude incluait des hommes et femmes(âgés de 18 à 80 ans) ayant un taux initial de cholestérol total comprisentre 3,5 et 7,0 mmol/ (135 à 270 mg/dl).

Dans cette étude randomisée en double aveugle contrôlée contre placebo,la fluvastatine (n = 844) administrée à raison de 80 mg par jour pendant4 ans, a réduit significativement le risque de premier événementindé­sirable cardiaque majeur de 22 % (p = 0,013) par rapport au placebo (n =833). Le critère primaire d’évaluation de survenue des événementsindé­sirables cardiaques majeurs a été retrouvé chez 21,4 % des patientstraités par la fluvastatine versus 26,7 % des patients traités par placebo(différence de risque absolu : 5,2 %; 95 % IC : 1,1 à 9,3). Ces effetsbénéfiques ont été particulièrement notables chez les patients diabétiqueset chez les patients présentant une atteinte plurivasculaire.

Population pédiatrique
Enfants et adolescents présentant une hypercholesté­rolémie familialehété­rozygote

La sécurité d'emploi et l’efficacité de la fluvastatine chez les enfantset adolescents âgés de 9 à 16 ans présentant une hypercholesté­rolémiefamili­ale hétérozygote ont été évaluées dans deux études cliniques enouvert non contrôlées d’une durée de 2 ans. Au total, 114 patients(66 garçons et 48 filles) ont été traités par la fluvastatine,ad­ministrée sous forme de gélules de fluvastatine (20 mg par jour à 40 mgdeux fois par jour) ou de comprimé à libération prolongée de fluvastatine80 mg, une fois par jour, selon un schéma d’adaptation posologique basé surla baisse de LDL-C.

La première étude a été menée chez 29 garçons prépubères âgés de9 à 12 ans qui avaient un taux de LDL-C supérieur au 90ème percentile pourl’âge, et dont un parent était atteint d’hypercholes­térolémie primaireet qui avaient des antécédents familiaux de cardiopathie ischémiquepré­maturée ou de xanthomes tendineux. Le taux initial moyen de LDL-C était de226 mg/dl, soit 5,8 mmol/l (intervalle : 137–354 mg/dl, soit3,6–9,2 mmol/l). Chez tous les patients, le traitement a été instauré avecdes gélules de Fluvastatine à raison de 20 mg par jour, avec des adaptationsde la posologie toutes les 6 semaines jusqu’à la dose de 40 mg par jourpuis 80 mg par jour (40 mg deux fois par jour) pour atteindre un taux cible deLDL-C de 96,7 à 123,7 mg/dl (2,5 mmol/l à 3,2 mmol/l).

La seconde étude a été menée chez 85 garçons et filles âgés de 10 à16 ans, qui avaient un taux de LDLC > 190 mg/dl (soit 4,9 mmol/l) ou untaux de LDL-C > 160 mg/dl (soit 4,1 mmol/l) et un ou plusieurs facteurs derisque de maladie coronarienne, ou un taux de LDL-C > 160 mg/dl (soit4,1 mmol/l) et un défaut du récepteur LDL confirmé. Le taux initial moyen deLDL-C était de 225 mg/dl, soit 5,8 mmol/l (intervalle : 148–343 mg/dl, soit3,8–8,9 mmol/l). Tous les patients ont débuté le traitement avec desgélules de fluvastatine 20 mg par jour, avec des adaptations de la posologietoutes les 6 semaines jusqu’à la dose de 40 mg par jour puis 80 mg parjour pour atteindre un taux cible de LDL-C < 130 mg/dl (3,4 mmol/l).70 pa­tients étaient en période pubertaire ou pubères (n = 69 patientsévalués pour l’efficacité).

Dans la première étude (chez des garçons prépubères), la fluvastatinead­ministrée à raison de 20 mg à 80 mg par jour a induit des réductions destaux plasmatiques de cholestérol total et de LDL-C de respectivement 21 % et27 %. Le taux moyen de LDL-C atteint a été de 161 mg/dl, soit 4,2 mmol/l(in­tervalle : 74–336 mg/dl, soit 1,9–8,7 mmol/l). Dans la seconde étude(chez des garçons et filles en période pubertaire ou pubères), des dosesquotidiennes de 20 mg à 80 mg de fluvastatine ont induit des réductions destaux plasmatiques de C-total et de LDL-C de respectivement 22 % et 28 %. Letaux moyen de LDL-C atteint a été de 159 mg/dl, soit 4,1 mmol/l (intervalle: 90–295 mg/dl, soit 2,3–7,6 mmol/l).

Chez la majorité des patients des deux études (83 % dans la premièreétude et 89 % dans la seconde), la posologie a été augmentée à la dosequotidienne maximale de 80 mg. A la fin de l’étude, 26 % à 30 % despatients des deux études avaient atteint le taux cible de LDL-C < 130 mg/dl(3,4 m­mol/l).

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Après administration orale d’une solution chez des volontaires à jeun, lafluvastatine est absorbée rapidement et complètement (98 %). Aprèsadministration orale de fluvastatine, la vitesse d’absorption de lafluvastatine est ralentie d’environ 60 % par rapport aux gélules tandis quele temps de séjour moyen est augmenté d’environ 4 heures. Son absorptionest moindre si les sujets ne sont pas à jeun.

Distribution

La fluvastatine agit principalement sur le foie qui est également le siteprincipal de son métabolisme. La biodisponibilité absolue évaluée à partirdes concentrations sanguines systémiques est de 24 %.

Le volume apparent de distribution (Vz/f) est de 330 litres. Plus de 98 %de la fluvastatine présente dans la circulation systémique sont liés auxprotéines plasmatiques, et cette liaison n’est pas affectée par laconcentration de la fluvastatine ou par la warfarine, l’acide salicylique oule glyburide.

Biotransformation

La fluvastatine est métabolisée principalement par le foie. Les principauxcomposés présents dans le sang sont la fluvastatine et un métabolitephar­macologiquement inactif, l'acide N-désisopropyl-propionique. Lesmétabolites hydroxylés ont une activité pharmacologique mais ne sont pasretrouvés dans le sang. La biotransformation de la fluvastatine utiliseplusieurs voies différentes du cytochrome P450 (CYP450) et le métabolisme dela fluvastatine est donc relativement insensible à l’inhibition duCYP450.

La fluvastatine n’a inhibé que le métabolisme des composés métaboliséspar le CYP2C9. Malgré l’interaction compétitive potentielle entre lafluvastatine et les composés constituants des substrats du CYP2C9 tels que lediclofénac, la phénytoïne, le tolbutamide et la warfarine, les donnéescliniques indiquent que cette interaction est improbable.

Élimination

Après l’administration de 3H-fluvastatine à des volontaires sains,l’excrétion de la radioactivité est d’environ 6 % dans les urines et de93 % dans les fèces, et la fluvastatine représente moins de 2 % de laradioactivité totale excrétée. Chez l’homme, la clairance plasmatique de lafluvastatine est de 1,8 ± 0,8 l/min. Les concentrations plasmatiques àl’état d’équilibre ne montrent pas d’accumulation de la fluvastatineaprès l'administration d'une dose de 80 mg par jour. Après administrationorale de 40 mg de fluvastatine, la demi-vie d’élimination terminale de lafluvastatine est de 2,3 ± 0,9 heures.

Populations particulières

Les concentrations plasmatiques de la fluvastatine ne varient pas en fonctionde l’âge ou du sexe dans la population générale. Une augmentation de laréponse au traitement a toutefois été observée chez la femme et le sujetâgé. La fluvastatine étant éliminée essentiellement par voie biliaire etétant susceptible de subir un métabolisme pré-systémique significatif, ilexiste un risque d’accumulation du médicament chez les patients présentantune insuffisance hépatique (voir rubriques 4.3 et 4.4).

Enfants et adolescents présentant une hypercholesté­rolémie familialehété­rozygote

Il n’existe pas de données pharmacocinétiques chez l’enfant.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les études conventionnelles, y compris les études de pharmacologie desécurité, de génotoxicité, de toxicologie en administration répétée, decancérogénèse, et de toxicité sur les fonctions de reproduction n’ont pasmontré d’autres risques pour les patients que ceux attendus du fait dumécanisme d’action pharmacologique. Diverses modifications communes auxinhibiteurs de la HMG-CoA réductase ont été observées dans les études detoxicologie. Selon les observations cliniques, les contrôles de la fonctionhépatique sont déjà recommandés (voir rubrique 4.4). Toute autre toxicitéobservée chez l’animal était soit non pertinente pour une utilisation chezl’Homme, soit était survenue à des niveaux d’exposition largementsupérieurs à l’exposition maximale observée chez l’Homme, et avait peu designification clinique. Malgré les considérations théoriques concernant lerôle du cholestérol dans le développement embryonnaire, les études chezl’animal n’ont pas révélé de potentiel embryotoxique et tératogène dela fluvastatine.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau :

Lactose monohydraté, silice colloïdale anhydre, crospovidone, stéarate demagnésium

Gélule :

Oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer jaune (E172), dioxyde de titane(E171), gélatine

Composition de l’encre d’impression :

Gomme laque, propylène glycol, oxyde de fer noir (E172).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

1, 14, 15, 20, 28, 30, 50, 50 × 2, 56, 60, 84, 90, 98 et 100 gélulessous plaquette (Aluminium/Alu­minium).

Flacons : PEHD blanc avec bouchon de sécurité en polypropylène blanc etgel de silice dessiccant

100, 250 et 500 gélules.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières pour l’élimination.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

DOUBLE-E PHARMA LTD

17 CORRIG ROAD

SANDYFORD

DUBLIN 18

IRLANDE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 387 450 9 2 : flacon PEHD de 100 gélules.

· 34009 387 451 5 3 : 1 gélule sous plaquette(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 387 452 1 4 : 14 gélules sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 387 453 8 2 : 15 gélules sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 300 773 6 8 : 20 gélules sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 387 454 4 3 : 28 gélules sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 387 455 0 4 : 30 gélules sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 387 456 7 2 : 50 gélules sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 387 457 3 3 : 56 gélules sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 387 459 6 2 : 60 gélules sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 387 460 4 4 : 84 gélules sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 387 461 0 5 : 90 gélules sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 387 462 7 3 : 98 gélules sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 387 463 3 4 : 100 gélules sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 387 465 6 3 : 2 gélules sous 50 plaquettes(A­luminium/Alumi­nium).

· 34009 573 256 4 0 : flacon PEHD de 250 gélules.

· 34009 573 257 0 1 : flacon PEHD de 500 gélules.

· 34009 573 258 7 9 : 100 gélules sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 573 259 3 0 : 50 gélules sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 573 260 1 2 : 1 gélule sous plaquette(Alu­minium/Alumini­um).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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