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FLUVASTATINE CEVIDRA L.P. 80 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - FLUVASTATINE CEVIDRA L.P. 80 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

FLUVASTATINE CEVIDRA L.P. 80 mg, comprimé pelliculé à libérationprolongée

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Fluvastatine.­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.80,00 mg

Sous forme de fluvastatineso­dique........­.............­.............­.............­.............­.............­..........84,24 mg

Pour un comprimé pelliculé à libération prolongée.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé à libération prolongée.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Dyslipidémies

Traitement des adultes présentant une hypercholesté­rolémie primaire ouune dyslipidémie mixte, en complément du régime alimentaire, lorsque laréponse au régime alimentaire et aux autres traitements non pharmacologiqu­es(par exemple, activité physique, perte de poids) est inadéquate.

Prévention secondaire des maladies coronariennes

Prévention secondaire des événements cardiaques majeurs chez les adultesprésentant une pathologie coronaire après une intervention coronarienneper­cutanée (voir rubrique 5.1).

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie
Population pédiatrique
Enfants et adolescents avec une hypercholesté­rolémie familialehété­rozygote

Avant d’instaurer un traitement par FLUVASTATINE CEVIDRA chez les enfantset les adolescents âgés de 9 ans ou plus présentant unehypercholes­térolémie familiale hétérozygote, les patients doivent suivreun régime hypocholestéro­lémiant standard, et doivent le poursuivre pendanttoute la durée du traitement.

La posologie initiale recommandée est d’une gélule de FLUVASTATINECEVIDRA 20 mg. Les adaptations posologiques doivent être effectuées àintervalles de 6 semaines. Les doses doivent être adaptées en fonction dutaux initial de LDL-C et de l’objectif thérapeutique recommandé àatteindre. La posologie maximale est de 80 mg par jour administrée soit sousforme de gélules de FLUVASTATINE CEVIDRA 40 mg deux fois par jour ou d’uncomprimé de FLUVASTATINE CEVIDRA L.P. 80 mg une fois par jour.

L’utilisation de la fluvastatine en association avec l’acide nicotinique,la cholestyramine ou les fibrates chez les enfants et les adolescents n’a pasété étudiée.

FLUVASTATINE CEVIDRA L.P. a été étudié uniquement chez les enfants âgésde 9 ans et plus présentant une hypercholesté­rolémie familialehété­rozygote.

Adultes
Dyslipidémies

Avant d'instaurer un traitement par FLUVASTATINE CEVIDRA, le patient doitsuivre un régime hypocholestéro­lémiant standard, qui devra être poursuivipendant le traitement.

Les posologies initiales et d’entretien doivent être adaptées en fonctiondu taux initial de LDL-C et de l'objectif thérapeutique à atteindre.

Les posologies recommandées varient de 20 à 80 mg/jour. Pour les patientsnécessitant une diminution du LDL-C < 25 %, une dose initiale de 20 mgpeut être utilisée sous forme d’une gélule prise le soir. Pour les patientsnécessitant une diminution du LDL-C ≥ 25 %, la posologie initialerecommandée est de 40 mg sous forme d’une gélule prise le soir. La dosepeut être augmentée à 80 mg par jour, administrée en prise unique (uncomprimé de FLUVASTATINE CEVIDRA L.P.) à tout moment de la journée ou en unegélule de 40 mg prise deux fois par jour (une le matin et une le soir).

L'effet hypolipémiant maximum à une dose donnée est observé dans undélai de 4 semaines. Les adaptations posologiques doivent être effectuées àintervalles d'au moins 4 semaines.

Prévention secondaire des maladies coronariennes

Chez les patients présentant une pathologie coronaire et ayant bénéficiéd’une intervention coronarienne percutanée, la posologie appropriée est de80 mg par jour.

FLUVASTATINE CEVIDRA est efficace en monothérapie. Lorsque FLUVASTATINECEVIDRA est associé à la cholestyramine ou à d'autres résines, il doit êtreadministré au moins 4 heures après la résine pour éviter une interactionsig­nificative due à la fixation du médicament sur la résine. Lorsqu’uneadmi­nistration concomitante avec un fibrate ou de la niacine est nécessaire, lebénéfice et le risque de ce traitement concomitant doivent être évaluésavec soin (voir rubrique 4.5 pour une utilisation avec les fibrates ou laniacine).

Altération de la fonction rénale

FLUVASTATINE CEVIDRA est éliminé par le foie, et moins de 6 % de la doseadministrée sont excrétés dans les urines. La pharmacocinétique de lafluvastatine n’est pas modifiée chez les patients présentant uneinsuffisance rénale légère à sévère. Aucune adaptation posologique n'estdonc nécessaire chez ces patients, toutefois, en raison de l’expériencelimitée avec des doses supérieures à 40 mg/jour en cas d’altérationsévère de la fonction rénale (ClCr < 0,5 ml/sec ou 30 ml/min), ces dosesdoivent être initiées avec précaution.

Altération de la fonction hépatique

FLUVASTATINE CEVIDRA est contre-indiqué chez les patients présentant unepathologie hépatique active ou une élévation persistante et inexpliquée destransaminases sériques (voir les rubriques 4.3, 4.4 et 5.2).

Patients âgés

Aucune adaptation posologique n'est nécessaire dans cette population.

Mode d’administration

Les gélules de FLUVASTATINE CEVIDRA et les comprimés de FLUVASTATINECEVIDRA L.P. peuvent être pris au cours ou en dehors des repas et doivent êtreavalés entiers avec un verre d’eau.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1. ;

· Chez les patients présentant une pathologie hépatique active ou uneélévation persistante et inexpliquée des transaminases sériques (voirrubriques 4.2, 4.4 et 4.8) ;

· Pendant la grossesse et l'allaitement (voir rubrique 4.6) ;

· En association avec l’acide fusidique.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Population pédiatrique
Enfants et adolescents présentant une hypercholesté­rolémie familialehété­rozygote

Chez les patients de moins de 18 ans, l’efficacité et la sécuritéd’emploi n’ont pas été étudiées sur une période supérieure à deuxans. Aucune donnée concernant le développement physique, intellectuel etsexuel en cas de traitement au long cours n’est disponible. L’efficacité àlong terme du traitement par FLUVASTATINE CEVIDRA pendant l’enfance pourréduire la morbidité et la mortalité à l’âge adulte n’a pas étéétablie (voir rubrique 5.1).

La fluvastatine n’a été étudiée que chez des enfants âgés de 9 anset plus présentant une hypercholesté­rolémie familiale hétérozygote (voirrubrique 5.1 pour des informations détaillées). L’expérience étant trèslimitée chez les enfants pré-pubères, les risques et bénéfices potentielsdoivent être évalués soigneusement avant l’instauration du traitement.

Hypercholesté­rolémie familiale homozygote

Aucune donnée concernant l'utilisation de la fluvastatine chez les patientsprésentant une pathologie très rare appelée hypercholesté­rolémiefamili­ale homozygote n’est disponible.

Effets hépatiques

Des cas d’insuffisance hépatique fatale et non fatale ont été rapportésdepuis la commercialisation des statines, y compris avec FLUVASTATINE CEVIDRA.Bien qu’un lien de causalité avec FLUVASTATINE CEVIDRA n’ait pas étéétabli, les patients doivent être informés de signaler tous symptômespotentiels ou signes d’insuffisance hépatique (tels que nausées,vomis­sements, perte d’appétit, jaunisse, fonctions cérébrales altérées,ecchymose ou saignement facile), et l’arrêt du traitement doit êtreenvisagé.

Comme avec les autres traitements hypolipémiants, il est recommandé decontrôler la fonction hépatique chez tous les patients avant l'instauration dutraitement, ainsi que 12 semaines après le début du traitement ou lorsd’une augmentation de la posologie et périodiquement par la suite. Letraitement doit être interrompu en cas d’augmentation persistante del'aspartate aminotransférase ou de l'alanine aminotransférase supérieure à3 fois la limite supérieure de la normale. De très rares cas d’hépatitespos­siblement liés avec le médicament et réversibles après l'arrêt dutraitement ont été observés.

FLUVASTATINE CEVIDRA doit être administré avec prudence chez les patientsayant des antécédents de pathologies hépatiques ou de consommation importanted'alcool.

Effets musculaires

De rares cas de myopathie ont été rapportés avec la fluvastatine. De trèsrares cas de myosite et de rhabdomyolyse ont été rapportés. Chez les patientsprésentant des myalgies diffuses inexpliquées, une sensibilité ou unefaiblesse musculaires, et/ou une élévation marquée du taux de créatinekinase (CK), il convient de rechercher une éventuelle myopathie, myosite ourhabdomyolyse. Par conséquent, il doit être recommandé aux patients designaler immédiatement toute douleur, sensibilité ou faiblesse musculairesinex­pliquées, notamment si elles s’accompagnent de malaise ou de fièvre.

De très rares cas de myopathies nécrosantes à médiation auto-immune(IMNM) ont été signalés pendant ou après le traitement par certainesstatines. La myopathie nécrosante à médiation auto-immune (IMNM) estcaractérisée cliniquement par une faiblesse musculaire proximale et uneélévation de la créatine kinase sérique, qui persistent malgré l’arrêtdu traitement par la statine.

Dosage de la créatine kinase

Il ne semble pas actuellement nécessaire de surveiller en routine les tauxplasmatiques de CK totale ou d'autres enzymes musculaires chez les patientsasympto­matiques traités par statines. Si le dosage de la CK doit êtreeffectué, il ne doit pas être effectué après un effort physique intense nien présence d'une autre cause possible d'augmentation de la CK, car celarendrait l’interprétation des résultats difficile.

Avant le traitement

Comme avec toutes les autres statines, la fluvastatine doit être prescriteavec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque derhabdomyolyse et de ses complications. Le dosage de la créatine kinase doitêtre pratiqué avant l'instauration du traitement par la fluvastatine dans lescas suivants :

· insuffisance rénale ;

· hypothyroïdie ;

· antécédents personnels ou familiaux de pathologies musculaireshé­réditaires ;

· antécédents de toxicité musculaire lors d’un traitement par unestatine ou un fibrate ;

· alcoolisme ;

· état septique ;

· hypotension ;

· exercice musculaire intense ;

· intervention chirurgicale majeure ;

· troubles métaboliques, endocriniens ou des électrolytes sévères ;

· chez les patients âgés (> 70 ans), la nécessité de ce dosage doitêtre envisagée, en fonction de la présence d'autres facteurs de risque derhabdomyolyse.

Dans ces situations, le risque du traitement doit être évalué par rapportà ses bénéfices potentiels et une surveillance clinique est recommandée. Siles taux initiaux de CK sont significativement augmentés (plus de 5 fois laLSN), un deuxième dosage doit être effectué dans les 5 à 7 jours suivantspour confirmer les résultats. Si les taux initiaux de CK restentsignifi­cativement élevés (plus de 5 fois la LSN), le traitement ne doit pasêtre instauré.

Pendant le traitement

En cas d’apparition de symptômes musculaires tels que douleur, faiblesseou crampes chez des patients recevant de la fluvastatine, un dosage des taux deCK doit être effectué. Si ces taux sont significativement élevés (plus de5 fois la LSN), le traitement doit être arrêté.

Si les symptômes musculaires sont sévères et provoquent une gêne dans lavie quotidienne, l’interruption du traitement doit être envisagée, même siles taux de CK sont ≤ à 5 fois la LSN.

Si les symptômes disparaissent et que les taux de CK se normalisent, uneréintroduction de la fluvastatine ou d'une autre statine peut être envisagéeà la dose la plus faible et sous surveillance étroite.

Une augmentation du risque de myopathie a été rapportée chez les patientsrecevant des médicaments immunosuppresseurs (y compris la ciclosporine), desfibrates, de l'acide nicotinique ou de l'érythromycine en association avecd'autres inhibiteurs de la HMG-CoA réductase. Des cas isolés de myopathie ontété rapportés après la commercialisation du médicament lors del’administration concomitante de fluvastatine avec de la ciclosporine, et dela fluvastatine avec de la colchicine. FLUVASTATINE CEVIDRA doit être utiliséavec prudence chez les patients recevant ce type de traitement concomitant (voirrubrique 4.5).

Pneumopathie interstitielle

Des cas exceptionnels de pneumopathies interstitielles ont été rapportésavec certaines statines, en particulier en cas de traitement à long terme (voirrubrique 4.8). Les symptômes peuvent comprendre une dyspnée, une toux nonproductive et une altération de l’état général (fatigue, perte de poids etfièvre). En cas de suspicion de pneumopathie interstitielle chez un patient, letraitement par statine doit être interrompu.

Diabète

Certaines données suggèrent que les statines en tant que classepharmaco­logique, augmenteraient la glycémie. Chez certains patients à risqueélevé de survenue d’un diabète, les statines peuvent entraîner unehyperglycémie nécessitant l’instauration d’un traitement antidiabétique.Ce risque est néanmoins compensé par la réduction du risque vasculaire sousstatines et par conséquent il ne doit pas être un motif d’arrêt desstatines. Les patients à risque (glycémie à jeun comprise entre 5,6 et6,9 mmol/l, IMC > 30 kg/m², augmentation du taux des triglycérides,hy­pertension artérielle) devront faire l’objet d’une surveillance cliniqueet biologique conformément aux recommandations nationales.

Interaction avec l’acide fusidique

La fluvastatine ne doit pas être co-administrée avec l’acide fusidique(voir rubrique 4.5).

Des cas de rhabdomyolyse (dont des cas mortels) chez des patients recevantcette association ont été rapportés. Chez les patients chez lesquelsl’uti­lisation d’acide fusidique par voie systémique est considérée commeessentielle, le traitement par statine doit être interrompu pendant toute ladurée du traitement par l’acide fusidique. Il doit être recommandé aupatient d’informer son médecin de l’arrêt de la fluvastatine et dedemander immédiatement un avis médical s’il éprouve des symptômes defaiblesse, douleur ou fragilité musculaire.

Le traitement par statine peut être réintroduit sept jours après ladernière dose d’acide fusidique. Dans des circonstances exceptionnelles, oùune prolongation du traitement par l’acide fusidique par voie systémique estnécessaire, par exemple, pour le traitement d’infections graves, laco-administration de fluvastatine et d’acide fusidique doit être considéréeau cas par cas et sous surveillance médicale attentive.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations contre-indiquées

+ Acide fusidique

Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type derhabdomyolyse (voir rubriques 4.3 et 4.4).

L’utilisation concomitante de fluvastatine et d’acide fusidique n’estpas recommandée.

Par conséquent, le traitement par fluvastatine pourra être temporairemen­tinterrompu au cours du traitement par acide fusidique (voir rubrique 4.4).Arrêter le traitement par l'inhibiteur de l'HMG Co-A réductase avantd'initier un traitement par acide fusidique ou utiliser un autreantibiotique. Associations déconseillées

+ Daptomycine

Risque d’addition des effets indésirables (dose-dépendant) à type derhabdomyolyse.

Si l’association ne peut être évitée, renforcer la surveillancebi­ologique (dosage des CPK plus d’une fois par semaine) et surveillancecli­nique étroite.

+ Fibrates et niacine

Risque d'addition d'effets indésirables (dose-dépendants) à type derhabdomyolyse :

L'administration concomitante de fluvastatine et de bézafibrate,gem­fibrozil, ciprofibrate ou de niacine (acide nicotinique) n'a pas d'effetcliniquement significatif sur la biodisponibilité de la fluvastatine ou surcelle des autres agents hypolipémiants. Cependant, un risque accru de myopathieet/ou de rhabdomyolyse ayant été observé chez les patients recevant desinhibiteurs de la HMG-CoA réductase en association avec ces molécules, lebénéfice et le risque de ces traitements concomitants doivent êtresoigneusement évalués et ces associations doivent être utilisées uniquementavec prudence (voir rubrique 4.4).

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Colchicine

Risque de majoration des effets indésirables musculaires de ces substances,et notamment de rhabdomyolyse.

Une myotoxicité, incluant des douleurs et une faiblesse musculaires ainsiqu'une rhabdomyolyse, ont été rapportées dans des cas isolés aprèsadministration concomitante de colchicine. Le bénéfice et le risque de cetraitement concomitant doivent être évalués avec soin et cette associationdoit être utilisée uniquement avec prudence (voir rubrique 4.4). Surveillancecli­nique et biologique, notamment au début de l'association.

+ Antivitamines K

Augmentation de l'effet de l'antivitamine K et du risque hémorragique.

Chez les volontaires sains, l'utilisation de fluvastatine et de warfarine(dose unique) n'a pas fait diminuer les concentrations plasmatiques de lawarfarine ni modifié le temps de prothrombine, par rapport à l'administrationde warfarine seule. Cependant, des cas isolés d'épisodes hémorragiques et/oud'augmentation du temps de prothrombine ont été rapportés très rarement chezdes patients sous fluvastatine recevant de façon concomitante de la warfarineou d'autres dérivés coumariniques

Contrôle plus fréquent de l'INR. Il est recommandé de surveiller le tempsde prothrombine lors de l'instauration ou de l'arrêt du traitement par lafluvastatine, ou lors de toute modification de la posologie chez les patientsrecevant de la warfarine ou d'autres dérivés coumariniques. Adaptationéven­tuelle de la posologie de l'antivitamine K.

+ Eltrombopag

Risque de majoration de la toxicité des statines, par inhibition de leurrecapture hépatique.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de lastatine.

+ Lédipasvir

Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de la statine et deses effets indésirables à type de rhabdomyolyse.

Surveillance clinique et biologique. Adaptation éventuelle de la posologiede la statine.

+ Lénalidomide

Risque majoré de survenue de rhabdomyolyses.

Renforcer le contrôle clinique et biologique, notamment durant lespremières semaines de traitement.

+ Ciclosporine

Les études réalisées chez des patients ayant bénéficié d'unetransplan­tation rénale indiquent que la biodisponibilité de la fluvastatine(jus­qu'à 40 mg/jour) n'est pas augmentée de façon cliniquement significativechez les patients sous doses stables de ciclosporine. Les résultats d'une autreétude au cours de laquelle les comprimés de fluvastatine (80 mg defluvastatine) ont été administrés à des patients transplantés rénauxtraités par la ciclosporine à doses stables ont montré que l’exposition àla fluvastatine (ASC) et la concentration maximale (Cmax) ont doublé parrapport aux données historiques observées chez des sujets sains. Bien que cesélévations des concentrations de fluvastatine n'étaient pas cliniquementsig­nificatives, cette association doit être utilisée avec prudence. Letraitement par fluvastatine doit être instauré et maintenu à la dose la plusfaible possible en cas d'association avec la ciclosporine.

Les gélules de FLUVASTATINE CEVIDRA (40 mg de fluvastatine) et lescomprimés de FLUVASTATINE CEVIDRA L.P. (80 mg de fluvastatine) administrés defaçon concomitante avec la ciclosporine n’ont aucun effet sur labiodisponibilité de la ciclosporine.

+ Rifampicine

L'administration de fluvastatine à des volontaires sains ayant reçupréalablement de la rifampicine a entraîné une diminution d'environ 50 % dela biodisponibilité de la fluvastatine. Même si on ne dispose actuellementd'au­cune donnée clinique indiquant une diminution de l'efficacitéhy­polipémiante de la fluvastatine, un ajustement posologique de la fluvastatinepeut être nécessaire chez les patients devant recevoir un traitement au longcours par la rifampicine (par exemple pour traiter une tuberculose), pourassurer une réduction satisfaisante de la lipémie.

+ Antidiabétiques oraux

Chez les patients recevant des sulfamides hypoglycémiants par voie orale(glibenclamide [glyburide], tolbutamide) pour le traitement d'un diabètenon-insulinodépendant (type 2) (DNID), l'ajout de fluvastatine n’entraînepas de modifications cliniquement significatives du contrôle glycémique.

Chez les patients diabétiques de type 2 traités par le glibenclamide (n =32), l'administration de fluvastatine (40 mg deux fois par jour pendant14 jours) a augmenté les valeurs moyennes de la Cmax, de l'ASC et du t1/2 duglibenclamide d’environ 50 %, 69 % et 121 %, respectivement. Leglibenclamide (5 à 20 mg par jour) a augmenté la Cmax et l'ASC moyennes dela fluvastatine de 44 % et 51 % respectivement. Il n'a pas été observé danscette étude de modification des taux de glucose, d'insuline et de peptide C.Cependant, les patients recevant un traitement concomitant par le glibenclamide(gly­buride) et la fluvastatine doivent continuer à être surveillés de façonappropriée si la posologie de la fluvastatine est augmentée à 80 mgpar jour.

+ Chélateurs des acides biliaires

La fluvastatine doit être administrée au moins 4 heures après la résine(par exemple, cholestyramine) pour éviter une interaction significative, due àla fixation du médicament sur la résine.

+ Fluconazole

L'administration de fluvastatine à des volontaires sains prétraités par dufluconazole (un inhibiteur du CYP 2C9), a augmenté l'exposition et laconcentration maximale de la fluvastatine d'environ 84 % et 44 %.

Bien qu’aucun signe clinique de modification du profil de tolérance de lafluvastatine chez les patients prétraités par le fluconazole pendant 4 joursn’ait été mis en évidence, la prudence est requise en casd’administration concomitante de fluvastatine avec le fluconazole.

+ Antagonistes des récepteurs histaminiques H2 et inhibiteurs de la pompe àprotons

L'administration concomitante de fluvastatine avec la cimétidine, laranitidine ou l’oméprazole augmente la biodisponibilité de la fluvastatinesans toutefois avoir de répercussion clinique.

+ Phénytoïne

L’importance des modifications pharmacocinétiques de la phénytoïne lorsde l’administration concomitante avec la fluvastatine, est relativement faibleet non cliniquement significative. Par conséquent, une surveillance régulièredes taux plasmatiques de phénytoïne est suffisante lors de l’administrati­onconcomitante avec la fluvastatine.

+ Médicaments cardiovasculaires

Aucune interaction pharmacocinétique cliniquement significative ne seproduit en cas d’administration concomitante de la fluvastatine avec lepropranolol, la digoxine, le losartan, le clopidogrel ou l'amlodipine. Selon lesdonnées pharmacocinétiques, aucune surveillance ni adaptation posologiquen'est nécessaire en cas d'administration concomitante de la fluvastatine avecces médicaments.

+ Itraconazole et érythromycine

L'administration concomitante de fluvastatine et d'inhibiteurs puissants ducytochrome P450 (CYP) 3A4, tels que l'itraconazole et l'érythromycine, a deseffets minimes sur la biodisponibilité de la fluvastatine. Etant donnél'implication minime de cette enzyme dans le métabolisme de la fluvastatine, ilsemble peu probable que d'autres inhibiteurs du CYP3A4 (par exemple,kétoco­nazole, ciclosporine) modifient la biodisponibibilité de lafluvastatine.

+ Jus de pamplemousse

Etant donné l'absence d'interaction de la fluvastatine avec d'autressubstrats du CYP3A4, une interaction entre la fluvastatine et le jus depamplemousse n’est pas attendue.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraceptionef­ficace.

Si une patiente débute une grossesse pendant le traitement par FLUVASTATINECE­VIDRA, le traitement doit être interrompu.

Grossesse

Il n'existe pas de données suffisantes concernant l'utilisation de lafluvastatine pendant la grossesse.

Les inhibiteurs de la HMG-CoA réductase diminuant la synthèse ducholestérol et possiblement d'autres substances biologiquement activesdérivées du cholestérol, leur administration chez la femme enceinte pourraitavoir des effets délétères sur le fœtus. Par conséquent, FLUVASTATINECEVIDRA est contre-indiqué en cas de grossesse (voir rubrique 4.3).

Allaitement

Selon des données non cliniques, l’excrétion de la fluvastatine dans lelait maternel est possible. Les données sur les effets de la fluvastatine chezles nouveau-nés et les nourrissons sont insuffisantes.

FLUVASTATINE CEVIDRA est contre-indiqué chez la femme qui allaite (voirrubrique 4.3).

Fertilité

Les études réalisées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d'effetsdélétères sur la fertilité masculine ou féminine.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines n'ont pas été étudiés.

4.8. Effets indésirables

Population pédiatrique
Enfants et adolescents présentant une hypercholesté­rolémie familialehété­rozygote

Le profil de sécurité d’emploi de la fluvastatine évalué dans deuxétudes cliniques non comparatives en ouvert conduites chez 114 enfants etadolescents âgés de 9 à 17 ans et présentant une hypercholesté­rolémiefamili­ale hétérozygote est comparable à celui observé chez les adultes.Aucun effet n’a été observé sur la croissance et le développement sexueldans les deux études cliniques. Toutefois, la capacité des études àdétecter un éventuel effet du traitement sur ces paramètres étaitfaible.

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont des troublesgastro-intestinaux légers, des insomnies et des céphalées.

Les effets indésirables (Tableau 1) sont listés selon le système organeclasse MedDRA. Au sein de chaque système organe classe, les effetsindésirables sont classés par ordre décroissant de fréquence. Au sein dechaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivantun ordre décroissant de gravité. Les fréquences sont établies pour chaqueeffet indésirable selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10) ;fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ;rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquenceindé­terminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponi­bles).

Tableau 1 : Effets indésirables

Affections hématologiques et du système lymphatique

Très rare :

Thrombopénie

Affections du système immunitaire

Rare :

Réactions d’hypersensibilité (éruption cutanée, urticaire)

Très rare :

Réaction anaphylactique

Affections psychiatriques

Fréquent :

Insomnies

Affections du système nerveux

Fréquent :

Céphalées

Très rare :

Paresthésies, dysesthésies, hypoesthésies connues également pour êtreassociées aux troubles hyperlipidémiques sous-jacents

Affections vasculaires

Très rare :

Vascularite

Affections gastro-intestinales

Fréquent :

Nausées, douleurs abdominales, dyspepsie

Très rare :

Pancréatite

Fréquence indéterminée

Diarrhée

Affections hépatobiliaires

Très rare :

Hépatite

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Très rare :

Angio-œdème, œdème du visage et autres réactions cutanées (par exempleeczéma, dermatite, exanthème bulleux),

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Rare :

Myalgie, faiblesse musculaire, myopathie

Très rare :

Rhabdomyolyse, syndrome pseudo-lupique, myosite

Fréquence indéterminée*

Myopathie nécrosante à médiation immune (voir la rubrique 4.4)

Affections des organes de reproduction et du sein

Fréquence indéterminée*:

Troubles sexuels

Investigations

Fréquent :

Elévation de la créatinine phosphokinase sérique, élévation destransaminases sérique

* Basée sur les données depuis la commercialisation de la fluvastatine, viales cas spontanés rapportés et via les cas décrits dans la littérature. Dufait que ces effets indésirables sont rapportés volontairement à partird’une population d’une taille incertaine, il n’est pas possibled’estimer de manière fiable leur fréquence, laquelle est donc classée commeindéterminée.

Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec certainesstatines :

· troubles du sommeil, y compris insomnies et cauchemars ;

· perte de mémoire ;

· troubles sexuels ;

· dépression ;

· cas exceptionnels de pneumopathie interstitielle, en particulier en cas detraitement à long terme (voir rubrique 4.4) ;

· Diabète : la fréquence dépend de la présence ou non de facteurs derisques (glycémie à jeun ³ 5,6 mmol/l, IMC > 30 kg/m², augmentation dutaux des triglycérides, antécédents hypertension artérielle).

Paramètres de laboratoire

Des anomalies biochimiques de la fonction hépatique ont été associées auxinhibiteurs de la HMG‑CoA réductase et à d'autres médicamentshy­polipémiants. Selon les analyses poolées des études cliniques contrôlées,des élévations confirmées de l’alanine aminotransférase ou del’aspartate aminotransférase supérieures à 3 fois la limite supérieure dela normale ont été observées chez 0,2 % des patients sous gélules defluvastatine 20 mg/jour, 1,5 % à 1,8 % des patients sous gélules defluvastatine 40 mg/jour, 1,9 % des patients sous comprimés de fluvastatineL.P. 80 mg/jour et 2,7 % à 4,9 % des patients sous gélules de fluvastatine40 mg deux fois par jour. Ces anomalies biochimiques ont été asymptomatiqueschez la majorité des patients. Des élévations marquées du taux de CKsupérieures à 5 fois la LSN ont été observées chez un très petit nombrede patients (0,3 à 1,0 %).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Les données concernant un surdosage de fluvastatine sont limitées à cejour. Il n'existe pas de traitement spécifique d’un surdosage defluvastatine. En cas de surdosage, le traitement doit être symptomatique et desmesures appropriées doivent être mises en place si nécessaire. Lesparamètres hépatiques et les taux sériques de CK doivent êtresurveillés.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Inhibiteurs de l’hmg-CoA reductase, codeATC : C10AA04.

La fluvastatine, molécule de synthèse possédant des propriétéshypocho­lestérolémian­tes, est un inhibiteur compétitif de la HMG-CoAréductase, enzyme responsable de la conversion de la HMG-CoA en mévalonate, unprécurseur des stérols, incluant le cholestérol. La fluvastatine exerce sonprincipal effet au niveau du foie et constitue principalement un racémique dedeux érythro-énantiomères dont l'un est responsable de l'activitéphar­macologique. L'inhibition de la biosynthèse du cholestérol diminue le tauxde cholestérol dans les cellules hépatiques, ce qui stimule la synthèse derécepteurs des LDL et augmente ainsi la captation de particules de LDL. Lerésultat final de ces mécanismes est une diminution du taux plasmatique ducholestérol.

La fluvastatine induit une réduction du cholestérol total, du LDL-C, del’Apo B et des triglycérides ainsi qu’une augmentation du HDL-C chez lespatients présentant une hypercholesté­rolémie et unedyslipidémi­e mixte.

Dans 12 études contrôlées contre placebo conduites chez des patientsprésentant une hyperlipoproté­inémie de type IIa ou IIb, la fluvastatine aété administrée en monothérapie chez 1 621 patients à la posologiequoti­dienne de 20 mg, 40 mg et 80 mg (40 mg deux fois par jour) pendant aumoins 6 semaines. L’analyse à la semaine 24 a montré que des dosesquotidiennes de 20 mg, 40 mg et 80 mg induisaient de façon dose-dépendantedes réductions du cholestérol total, du LDL-C, de l’Apo B, et destriglycérides ainsi qu'une augmentation du HDL-C (voir tableau 2).

La fluvastatine 80 mg L.P. a été administrée à plus de 800 patientsdans trois études pivots d’une durée de 24 semaines sous traitement actifet a été comparée à fluvastatine 40 mg une fois ou deux fois par jour.Administré en une dose quotidienne unique de 80 mg, la fluvastatine L.P. aréduit significativement les taux de cholestérol total, de LDL-C, detriglycérides (TG) et d’Apo B (voir tableau 2).

La réponse thérapeutique est observée dans les deux semaines suivant ledébut du traitement et la réponse maximale est atteinte dans les quatresemaines. La diminution médiane du LDL-C a été de 38 % après 4 semaines detraitement et de 35 % à la semaine 24 (fin de l’étude). Des augmentationssig­nificatives du HDL-C ont également été observées.

Tableau 2 : Modifications médianes en pourcentage des paramètres lipidiquesà la semaine 24 par rapport aux valeurs initiales

Etudes contrôlées contre placebo (Fluvastatine) et contre comparateur actif(Fluvasta­tine L.P.)

Cholestérol total

triglycérides

LDL-C

Apo B

HDL-C

Dose

N

% Δ

N

% Δ

N

% Δ

N

% Δ

N

% Δ

Tous patients

Fluvastatine 20 mg1

747

–17

747

–12

747

–22

114

–19

747

+3

Fluvastatine 40 mg1

748

–19

748

–14

748

–25

125

–18

748

+4

Fluvastatine 40 mg en deux prises quotidiennes1

257

–27

257

–18

257

–36

232

–28

257

+6

Fluvastatine L.P. 80 mg2

750

–25

750

–19

748

–35

745

–27

750

+7

Taux initial de TG ≥ 200 mg/dl

Fluvastatine 20 mg1

148

–16

148

–17

148

–22

23

–19

148

+6

Fluvastatine 40 mg1

179

–18

179

–20

179

–24

47

–18

179

+7

Fluvastatine 40 mg en deux prises quotidiennes1

76

–27

76

–23

76

–35

69

–28

76

+9

Fluvastatine L.P. 80 mg2

239

–25

239

–25

237

–33

235

–27

239

+11

1 Fluvastatine : données issues de 12 études cliniques contrôléescontre placebo.

2 Fluvastatine L.P. 80 mg, comprimé : données issues de 3 étudescontrôlées de 24 semaines.

Dans l’étude Lipoprotein and Coronary Atherosclerosis Study (LCAS),l’effet de la fluvastatine sur l’athérosclérose coronarienne a étéévalué par angiographie coronaire quantitative chez des hommes et femmes(âgés de 35 à 75 ans) présentant une pathologie coronaire et ayant un tauxinitial de LDL-C de 3,0 à 4,9 mmol/l (115 à 190 mg/dl). Dans cette étudeclinique randomisée en double aveugle, 429 patients ont reçu la fluvastatineà raison de 40 mg par jour ou le placebo. Les angiographies coronairesquan­titatives ont été évaluées au début de l’étude et après 2,5 ans detraitement et elles étaient évaluables chez 340 patients sur 429. Letraitement par la fluvastatine a ralenti la progression des lésionsd’athé­rosclérose coronaire de 0,072 mm (intervalles de confiance à 95 %pour la différence entre les traitements : –0,1222 mm à –0,022 mm)pendant 2,5 ans, comme cela a été mesuré par la modification du diamètreluminal minimal (fluvastatine –0,028 mm versus placebo –0,100 mm).Aucune corrélation directe entre les résultats angiographiques et le risqued’évènements cardiovasculaires n’a été démontrée.

Dans l'étude Lescol Intervention Prevention Study (LIPS), l'effet de lafluvastatine sur les événements indésirables cardiaques majeurs (EICMc’est-à-dire décès d’origine cardiaque, infarctus du myocarde non fatalet revascularisation coronaire) a été évalué chez des patients présentantune maladie coronaire et qui avaient eu dans un premier temps une interventionco­ronarienne percutanée réussie. L'étude incluait des hommes et femmes(âgés de 18 à 80 ans) ayant un taux initial de cholestérol total comprisentre 3,5 et 7,0 mmol/l (135 à 270 mg/dl).

Dans cette étude randomisée en double aveugle contrôlée contre placebo,la fluvastatine (N = 844), administrée à raison de 80 mg par jour pendant4 ans, a réduit significativement le risque de premier évènementindé­sirable cardiaque majeur de 22 % (p = 0,013) par rapport au placebo (n =833). Le critère primaire d’évaluation de survenue des évènementsindé­sirables cardiaques majeurs a été retrouvé chez 21,4 % des patientstraités par la fluvastatine versus 26,7 % des patients traités par placebo(différence de risque absolu : 5,2 % ; 95 % IC : 1,1 à 9,3). Ces effetsbénéfiques ont été particulièrement notables chez les patients diabétiqueset chez les patients présentant une atteinte plurivasculaire.

Population pédiatrique
Enfants et adolescents présentant une hypercholesté­rolémie familialehété­rozygote

La sécurité d’emploi et l’efficacité de la fluvastatine et de lafluvastatine L.P. chez les enfants et adolescents âgés de 9 à 16 ansprésentant une hypercholesté­rolémie familiale hétérozygote ont étéévaluées dans deux études cliniques en ouvert non contrôlées d’une duréede 2 ans. Au total, 114 patients (66 garçons et 48 filles) ont ététraités par la fluvastatine, administrée sous forme de gélules defluvastatine (20 mg par jour à 40 mg deux fois par jour) ou de comprimé àlibération prolongée de fluvastatine L.P. 80 mg, une fois par jour, selon unschéma d’adaptation posologique basé sur la baisse de LDL-C.

La première étude a été menée chez 29 garçons pré pubères âgés de9 à 12 ans qui avaient un taux de LDL-C supérieur au 90ème percentile pourl’âge, et dont un parent était atteint d’hypercholes­térolémie primaireet qui avaient des antécédents familiaux de cardiopathie ischémiquepré­maturée ou de xanthomes tendineux. Le taux initial moyen de LDL-C était de226 mg/dl, soit 5,8 mmol/l (intervalle : 137–354 mg/dl, soit3,6–9,2 mmol/l). Chez tous les patients, le traitement a été instauré avecdes gélules de fluvastatine à raison de 20 mg par jour, avec des adaptationsde la posologie toutes les 6 semaines jusqu’à la dose de 40 mg par jourpuis 80 mg par jour (40 mg deux fois par jour) pour atteindre un taux cible deLDL-C de 96,7 à 123,7 mg/dl (2,5 mmol/l à 3,2 mmol/l).

La seconde étude a été menée chez 85 garçons et filles âgés de 10 à16 ans, qui avaient un taux de LDL-C > 190 mg/dl (soit 4,9 mmol/l) ou untaux de LDL-C > 160 mg/dl (soit 4,1 mmol/l) et un ou plusieurs facteurs derisque de maladie coronarienne, ou un taux de LDL-C > 160 mg/dl (soit4,1 mmol/l) et un défaut du récepteur LDL confirmé. Le taux initial moyen deLDL-C était de 225 mg/dl, soit 5,8 mmol/l (intervalle : 148–343 mg/dl, soit3,8–8,9 mmol/l). Tous les patients ont débuté le traitement avec desgélules de fluvastatine 20 mg par jour, avec des adaptations de la posologietoutes les 6 semaines jusqu’à la dose de 40 mg par jour puis 80 mg parjour (comprimés de fluvastatine 80 mg L.P.) pour atteindre un taux cible deLDL-C < 130 mg/dl (3,4 mmol/l). 70 patients étaient en périodepubertaire ou pubères (n = 69 patients évalués pour l’efficacité).

Dans la première étude (chez des garçons pré pubères), la fluvastatinead­ministrée à raison de 20 mg à 80 mg par jour a induit des réductions destaux plasmatiques de cholestérol total et de LDL-C de respectivement 21 % et27 %. Le taux moyen de LDL-C atteint a été de 161 mg/dl, soit 4,2 mmol/l(in­tervalle : 74–336 mg/dl, soit 1,9–8,7 mmol/l). Dans la seconde étude(chez des garçons et filles en période pubertaire ou pubères), des dosesquotidiennes de 20 mg à 80 mg de fluvastatine ont induit des réductions destaux plasmatiques de cholestérol total et de LDL-C de respectivement 22 % et28 %. Le taux moyen de LDL-C atteint a été de 159 mg/dl, soit 4,1 mmol/l(in­tervalle : 90–295 mg/dl, soit 2,3–7,6 mmol/l).

Chez la majorité des patients des deux études (83 % dans la premièreétude et 89 % dans la seconde), la posologie a été augmentée à la dosequotidienne maximale de 80 mg. A la fin de l’étude, 26 % à 30 % despatients des deux études avaient atteint le taux cible de LDL-C < 130 mg/dl(3,4 m­mol/l).

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Après administration orale d’une solution chez des volontaires à jeun, lafluvastatine est absorbée rapidement et complètement (98 %). Aprèsadministration orale de fluvastatine 80 mg comprimé à libération prolongée,la vitesse d’absorption de la fluvastatine est ralentie d’environ 60 % parrapport aux gélules tandis que le temps de séjour moyen est augmentéd’environ 4 heures. Son absorption est moindre si les sujets ne sont pasà jeun.

Distribution

La fluvastatine agit principalement sur le foie qui est également le siteprincipal de son métabolisme. La biodisponibilité absolue évaluée à partirdes concentrations sanguines systémiques est de 24 %.

Le volume apparent de distribution (Vz/f) est de 330 litres. Plus de 98 %de la fluvastatine présente dans la circulation systémique sont liés auxprotéines plasmatiques, et cette liaison n'est pas affectée par laconcentration de la fluvastatine ou par la warfarine, l'acide salicylique ou leglyburide.

Biotransformation

La fluvastatine est métabolisée principalement par le foie. Les principauxcomposés présents dans le sang sont la fluvastatine et un métabolitephar­macologiquement inactif, l'acide N-désisopropyl-propionique. Lesmétabolites hydroxylés ont une activité pharmacologique, mais ne sont pasretrouvés dans le sang. La biotransformation de la fluvastatine utiliseplusieurs voies différentes du cytochrome P450 (CYP450) et le métabolisme dela fluvastatine est donc relativement insensible à l'inhibition du CYP450.

La fluvastatine n'a inhibé que le métabolisme des composés métaboliséspar le CYP2C9. Malgré l'interaction compétitive potentielle entre lafluvastatine et les composés constituants des substrats du CYP2C9 tels que lediclofénac, la phénytoïne, le tolbutamide et la warfarine, les donnéescliniques indiquent que cette interaction est improbable.

Élimination

Après l'administration de 3H-fluvastatine à des volontaires sains,l'excrétion de la radioactivité est d’environ 6 % dans les urines et de93 % dans les fèces, et la fluvastatine représente moins de 2 % de laradioactivité totale excrétée. Chez l'homme, la clairance plasmatique de lafluvastatine est de 1,8 ± 0,8 l/min. Les concentrations plasmatiques àl'équilibre ne montrent pas d'accumulation de la fluvastatine aprèsl'adminis­tration d'une dose de 80 mg par jour. Après administration orale de40 mg de fluvastatine, la demi-vie d'élimination terminale de la fluvastatineest de 2,3 ± 0,9 heures.

Caractéristiques chez les patients

Les concentrations plasmatiques de la fluvastatine ne varient pas en fonctionde l'âge ou du sexe dans la population générale. Une augmentation de laréponse au traitement a toutefois été observée chez la femme et lesujet âgé.

La fluvastatine étant éliminée essentiellement par voie biliaire et étantsusceptible de subir un métabolisme pré-systémique significatif, il existe unrisque d'accumulation du médicament chez les patients présentant uneinsuffisance hépatique (voir rubriques 4.3 et 4.4).

Enfants et adolescents présentant une hypercholesté­rolémie familialehété­rozygote

Il n’existe pas de données pharmacocinétiques chez l’enfant.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les études conventionnelles, y compris les études de pharmacologie desécurité, de génotoxicité, de toxicologie en administration répétée, decancérogénèse, et de toxicité sur les fonctions de reproduction n’ont pasmontré d’autres risques pour les patients que ceux attendus du fait dumécanisme d’action pharmacologique.

Diverses modifications communes aux inhibiteurs de la HMG-CoA réductase ontété observées dans les études de toxicologie. Selon les observationscli­niques, les contrôles de la fonction hépatique sont déjà recommandés(voir rubrique 4.4).

Toute autre toxicité observée chez l’animal était soit non pertinentepour une utilisation chez l’homme, soit était survenue à des niveauxd’exposition largement supérieurs à l’exposition maximale observée chezl’homme, et avait peu de signification clinique.

Malgré les considérations théoriques concernant le rôle du cholestéroldans le développement embryonnaire, les études chez l’animal n’ont pasrévélé de potentiel embryotoxique et tératogène de la fluvastatine.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Povidone, cellulose microcristalline, hydroxyéthylce­llulose, mannitol,stéarate de magnésium.

Pelliculage : hypromellose, macrogol 6 000, oxyde de fer jaune (E 172),dioxyde de titane (E 171).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

Pour les plaquettes : 3 ans.

Pour les flacons : 2 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

Pour les plaquettes : à conserver dans l'emballage d'origine, à l'abri dela lumière.

Pour les flacons : à conserver à l'abri de la lumière et del'humidité.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

28, 30, 84 et 90 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Alu­minium).

28, 30, 84 et 90 comprimés en flacon (HDPE), muni d'un bouchon (LDPE) avecdessicant.

28, 30, 84 et 90 comprimés en flacon (verre brun), muni d'un bouchon(HDPE) avec dessicant.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

Double-E Pharma Ltd

17 Corrig road

sandyford

dublin 18

irlande

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 394 312 7 7 : 28 comprimés sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 394 313 3 8 : 30 comprimés sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 394 315 6 7 : 84 comprimés sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 394 316 2 8 : 90 comprimés sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 394 317 9 6 : 28 comprimés en flacon (HDPE).

· 34009 394 318 5 7 : 30 comprimés en flacon (HDPE).

· 34009 394 319 1 8 : 84 comprimés en flacon (HDPE).

· 34009 394 321 6 8 : 90 comprimés en flacon (HDPE).

· 34009 394 322 2 9 : 28 comprimés en flacon (verre brun).

· 34009 394 323 9 7 : 30 comprimés en flacon (verre brun).

· 34009 394 324 5 8 : 84 comprimés en flacon (verre brun).

· 34009 394 325 1 9 : 90 comprimés en flacon (verre brun).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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