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FUROSEMIDE TEVA 500 mg, comprimé sécable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - FUROSEMIDE TEVA 500 mg, comprimé sécable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

FUROSEMIDE TEVA 500 mg, comprimé sécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Furosémide...­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.........500,00 mg

Pour un comprimé sécable

Excipient à effet notoire : lactose

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé sécable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Insuffisance rénale chronique avant le stade de l'hémodialyse (clairancede la créatinine ≥ 5 mL/min) : hypertension artérielle ou rétentionhydro­sodée.

· Insuffisance rénale chronique au stade de l'hémodialyse avec diurèserésiduelle faible : maintien d'une diurèse normale, confort diététique accru(boissons).

· Syndrome néphrotique avec rétention hydrosodée de 3 à 4 kg.

· Encéphalopathie hypertensive.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

La posologie dépend du degré de l'insuffisance rénale.

· créatininémie de 20 à 40 mg/l (180 à 360 µmol/l): 80 à120 mg/jour de FUROSEMIDE TEVA 500 mg per os, pour un poids moyen de60 kg,

· créatininémie de 40 à 100 mg/l (360 à 900 µmol/l): 120 à250 mg/jour de FUROSEMIDE TEVA 500 mg per os, pour un poids moyen de60 kg.

Dose maximale : 1 000 mg par jour.

Chez l'insuffisant rénal chronique hémodialysé, 250 mg à 500 mg per osla veille et l'avant-veille de la séance d'épuration (pas d'administration lejour de la dialyse, car utilité contestée et risque éventuel d'accumulation),de façon à obtenir une augmentation de la diurèse d'au moins 400 mL enportant la posologie, si nécessaire, jusqu'à une dose maximale de 1 g(2 comprimés de FUROSEMIDE TEVA 500 mg).

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active, aux sulfamides ou à l’un desexcipients mentionnés à la rubrique 6.1.

· Insuffisance rénale aiguë fonctionnelle avec anurie.

· Encéphalopathie hépatique, coma et pré-coma hépatique.

· Obstruction sur les voies urinaires.

· Hypovolémie ou déshydratation.

· Hypokaliémie sévère.

· Hyponatrémie sévère.

· Allaitement.

· Hépatite en évolution et insuffisance hépatocellulaire sévère chezl’hémodialysé et l’insuffisant rénal sévère (clairance de lacréatinine < 30 mL/min) en raison du risque d’accumulation du furosémidedont l’élimination se fait alors principalement par voie biliaire.

L’administration de ce médicament sera réservée uniquement aux patientsprésentant une diminution importante de la filtration glomérulaire, en raisonde pertes hydroélectroly­tiques massives en cas d’administration chez lepatient à fonction rénale normale ou peu altérée.

Ce médicament est généralement déconseillé pendant la grossesse ainsiqu’en association avec le lithium (voir rubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

Avec le lithium, l’association est déconseillée (voir rubrique 4.5)

La prise accidentelle de furosémide peut entraîner une hypovolémie avecdéshydratation (voir rubrique 4.9).

Chez l’insuffisant hépatocellulaire, le traitement sera conduit avecprudence sous surveillance hydroélectrolytique stricte, compte tenu d’unrisque d’encéphalopathie hépatique (cf. Précautions d’emploi).L’in­terruption du traitement devra alors être immédiate.

Une hypotension symptomatique entraînant des étourdissemen­ts,évanouisse­ments ou pertes de connaissance peut survenir chez les patientstraités par furosémide, en particulier chez les personnes âgées, chez lespatients recevant des traitements susceptibles de provoquer une hypotension ouchez les patients présentant d'autres troubles associés à un risqued'hypoten­sion.

La prise de furosémide en cas d’obstruction partielle des voies urinairespar exemple : hypertrophie de la prostate, hydronéphrose, sténose urétérale)peut exposer les patients à une rétention urinaire. Une surveillance étroitede la diurèse devra donc être instaurée, particulièrement en début detraitement par le furosémide.

Le furosémide est un sulfamide. La possibilité d’une allergie croiséeavec les autres sulfamides, notamment antibactériens, reste théorique et nonvalidée en clinique.

Des cas de réactions de photosensibilité ont été rapportés avec lefurosémide (voir rubrique 4.8.).

En cas de survenue de réactions de photosensibilité sous traitement, il estrecommandé d’interrompre le traitement. Si une réadministration dutraitement est indispensable il est recommandé de protéger les zones exposéesau soleil ou aux UVA artificiels.

La quantité de furosémide présente dans cette spécialité est plusimportante que dans les autres présentations de furosémide habituellemen­tutilisées.

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chezles patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactasede Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladieshéré­ditaires rares).

Précautions d’emploi

Le traitement par le furosémide nécessite une surveillance particulière etune adaptation de la posologie pour les patients présentant un(e) :

· hypotension, notamment chez les patients à risque d’ischémiecéré­brale, coronarienne ou autres insuffisances circulatoires.

· syndrome hépatorénal (insuffisance rénale associée à une atteintehépatique sévère).

· hypoprotéinémie, notamment en cas de syndrome néphrotique : possiblediminution des effets du furosémide et potentialisation des effetsindésirables, en particulier de l’ototoxicité. La dose doit êtresoigneusement ajustée.

Equilibre hydroélectrolytique :

· Natrémie :

Elle doit être contrôlée avant la mise en route du traitement, puis àintervalles réguliers par la suite. Tout traitement diurétique peut en effetprovoquer une hyponatrémie, aux conséquences parfois graves.

La baisse de la natrémie pouvant être initialement asymptomatique, uncontrôle régulier est donc indispensable et doit être encore plus fréquentdans les populations à risque représentées par les sujets âgés, a fortioridénutris, et les cirrhotiques (voir rubriques 4.8 et 4.9).

· Kaliémie :

La déplétion potassique avec hypokaliémie constitue le risque majeur desdiurétiques de l'anse. Le risque de survenue d'une hypokaliémie (<3,5 mmol/l) doit être prévenu dans certaines populations à risquesreprésentées par les sujets âgés et/ou dénutris et/ou polymédiqués, lescirrhotiques avec œdèmes et ascite, les coronariens, les insuffisantscar­diaques. L'hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et lerisque de troubles du rythme. Chez les patients présentant un espace QT long àl'ECG d'origine congénitale ou médicamenteuse, l'hypokaliémie favorise lasurvenue de troubles du rythme sévères, en particulier des torsades depointes, potentiellement fatales, surtout en présence d'une bradycardie. Danstous les cas, des contrôles plus fréquents de la kaliémie sont nécessaires.Le premier contrôle du potassium plasmatique doit être effectué au cours dela semaine qui suit la mise en route du traitement.

· Glycémie :

L'effet hyperglycémiant est modeste. Le contrôle de la glycémie serarenforcé chez le diabétique et le pré-diabétique.

· Uricémie :

La déplétion hydrosodée induite par le furosémide réduit l'éliminationu­rinaire d'acide urique. Chez les patients hyperuricémiques, la tendance auxaccès de goutte peut être augmentée. Il conviendra d'être prudent chez legoutteux.

· Créatininémie :

Le contrôle régulier de la créatininémie est généralement recommandédurant le traitement par le furosémide.

Surveillance étroite des patients présentant des risques de troubleshydro­électrolytiqu­es importants (vomissements, diarrhées,hyper­sudation,…). Une déshydratation, une hypovolémie ou un déséquilibreacido-basique nécessite un traitement correctif et peut conduire à interrompretem­porairement le traitement.

Une surveillance régulière sera effectuée par :

· contrôle de la pression artérielle.

· contrôle du volume de la diurèse horaire.

· contrôle des paramètres hydroélectroly­tiques et de la fonctionrénale (créatininémie,…).

Chez l'hémodialysé, les contrôles seront effectués la veille de chaqueséance de dialyse et le traitement sera arrêté chez le candidat à latransplantation quelques jours avant celle-ci.

La perte de poids résultant de l'augmentation de l'excrétion d'urine nedevrait pas excéder 1 kg / jour, indépendamment du degré de l'excrétiond'urine.

Utilisation concomitante avec la rispéridone :

Dans les essais contrôlés versus placebo réalisés avec la rispéridonechez des patients âgés déments, une incidence plus élevée de la mortalitéa été observée chez les patients traités par furosémide plus rispéridone(7,3 % ; âge moyen 89 ans, extrêmes 75–97 ans) comparativement auxpatients traités par la rispéridone seule (3,1 % ; âge moyen 84 ans,extrêmes 70–96 ans) ou le furosémide seul (4,1 % ; âge moyen 80 ans,extrêmes 67–90 ans).

L’utilisation concomitante de rispéridone avec d’autres diurétiques(prin­cipalement des diurétiques thiazidiques administrés à faible dose) n’apas été associée à des observations similaires.

Aucun mécanisme physiopathologique n’a été identifié pour expliquer ceteffet, et aucun motif cohérent de décès n’a été observé.

Toutefois, la prudence est nécessaire et le rapport bénéfice/risque decette association ou d’un traitement concomitant par d’autres diurétiquespu­issants doit être pris en compte préalablement à toute décisiond’uti­lisation.

Il n’a pas été observé d’augmentation de la mortalité chez lespatients prenant d’autres diurétiques comme traitement concomitant à larispéridone. Indépendamment du traitement, la déshydratation est un facteurde risque de mortalité et doit donc être soigneusement évitée chez lespatients âgés déments (voir rubrique 4.3).

L’exacerbation ou l’activation d’un lupus érythémateux disséminéest possible.

Sportifs :

L'attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialitécontient un principe actif pouvant induire une réaction positive des testspratiqués lors des contrôles antidopage.

Nouveau-nés et les prématurés :

Chez les nouveau-nés et les prématurés, l’utilisation prolongée dufurosémide à forte posologie comportant un risque de néphrocalcinose et/oulithiase intra-rénale, il est conseillé d’effectuer une surveillanceécho­graphique rénale.

Chez les prématurés présentant un syndrome de détresse respiratoire, letraitement diurétique par le furosémide dans les premières semaines de viepeut augmenter le risque de persistance du canal artériel.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Médicaments hypokaliémiants

L'hypokaliémie est un facteur favorisant l'apparition de troubles du rythmecardiaque (torsades de pointes, notamment) et augmentant la toxicité decertains médicaments, par exemple la digoxine. De ce fait, les médicaments quipeuvent entraîner une hypokaliémie sont impliqués dans un grand nombred'interac­tions. Il s'agit des diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés,des laxatifs stimulants, des glucocorticoïdes, du tétracosactide et del'amphotéricine B (voie IV).

Médicaments hyponatrémiants

Certains médicaments sont plus fréquemment impliqués dans la survenued’une hyponatrémie. Ce sont les diurétiques, la desmopressine, lesantidépresseurs inhibant la recapture de la sérotonine, la carbamazépine etl’oxcarbazépine. L’association de ces médicaments majore le risqued’hypona­trémie.

Médicaments ototoxiques

L’utilisation conjointe de médicaments ayant une ototoxicité augmente lerisque d’atteinte cochléo-vestibulaire. Si une telle association estnécessaire, il convient de renforcer la surveillance de la fonctionauditive.

Les médicaments concernés sont, notamment, les glycopeptides tels quevancomycine et teicoplanine, les aminosides, les organoplatines et lesdiurétiques de l’anse.

Associations déconseillées

+ Lithium

Augmentation de la lithémie avec signes de surdosage, comme lors d'unrégime désodé (diminution de l'excrétion urinaire du lithium). Sil’association ne peut être évitée, surveillance stricte de la lithémie etadaptation de la posologie du lithium.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Acide acétylsalicylique pour des doses anti-inflammatoires d’acideacétyl­salicylique (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour) ou pour desdoses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 gpar jour)

Insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté, par diminution de lafiltration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse desprostaglandines rénales. Par ailleurs, réduction de l’effetantihy­pertenseur.

Hydrater le malade ; surveiller la fonction rénale en début detraitement.

+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens

Insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/oudéshydraté) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition desprostaglandines vasodilatatrices due aux anti-inflammatoires non stéroïdiens).Par ailleurs, réduction de l’effet antihypertenseur.

Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début detraitement.

+ Autres hypokaliémiants

Risque majoré d’hypokaliémie. Surveillance de la kaliémie avec si besoincorrection.

+ Digitaliques

Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques. Corrigerauparavant toute hypokaliémie et réaliser une surveillance clinique,élec­trolytique et électrocardio­graphique.

+ Diurétiques épargneurs de potassium, seuls ou associés (amiloride,can­rénoate de potassium, éplérénone, spironolactone, triamtérène)

L'association rationnelle, utile pour certains patients, n'exclut pas lasurvenue d’hypokaliémie ou, en particulier chez l'insuffisant rénal et lediabétique, d’hyperkaliémie. Surveiller la kaliémie, éventuellement l'ECG,et s'il y a lieu reconsidérer le traitement.

+ Aminosides

Augmentation des risques néphrotoxiques et ototoxiques des aminosides(in­suffisance rénale fonctionnelle liée à la déshydratation entraînée parle diurétique).

Association possible sous surveillance de l'état d'hydratation et desfonctions rénales et cochléo-vestibulaires et éventuellement desconcentrations plasmatiques de l'aminoside.

+ Phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne)

Diminution de l'effet diurétique pouvant atteindre 50 %. Utiliseréventu­ellement des doses plus élevées de furosémide.

+ Carbamazépine

Risque d’hyponatrémie symptomatique. Surveillance clinique et biologique.Si possible, utiliser une autre classe de diurétiques.

+ Inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), antagonistes des récepteursde l'angiotensine II

Risque d'hypotension artérielle brutale et/ou d'insuffisance rénale aiguëlors de l'instauration ou de l’augmentation de la posologie d’un traitementpar un IEC ou un antagoniste de l'angiotensine II en cas de déplétionhydrosodée préexistante.

Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique préalablea pu entraîner une déplétion sodée, il faut :

· soit arrêter le diurétique durant 3 jours avant de débuter letraitement par l'IEC et réintroduire un diurétique hypokaliémiant sinécessaire ultérieurement.

· soit administrer des doses initiales réduites d’IEC ou de l'antagonistede l'angiotensine II et augmenter progressivement la posologie.

Dans l'insuffisance cardiaque congestive traitée par diurétiques, commencerpar une dose très faible d'IEC, éventuellement après réduction de la dose dudiurétique hypokaliémiant associé.

Dans tous les cas, surveiller la fonction rénale (dosage de lacréatinémie) dans les premières semaines du traitement par l'IEC ou par unantagoniste de l'angiotensine II.

+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes :antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et declasse III (amiodarone, sotalol, ibutilide, dofétilide), certainsneuro­leptiques phénothiaziniques (chlorpromazine, cyamémazine, fluphenazine,lé­vomépromazine, pipotiazine), benzamides (amisulpride, sulpiride, sultopride,ti­apride), butyrophénones (dropéridol, halopéridol, pipamrenone), autresneurolep­tiques (pimozide, sertindole, flupentixol, zuclopenthixole), autres :bépridil, cisapride, diphémanil, dolasétron IV, dronédarone, spiramycine IV,érythromycine IV, mizolastine, lévofloxacine, halofantrine, luméfantrine,pen­tamidine, vincamine IV, moxifloxacine, méquitazine, méthadone,pra­calopride, torémifène, arsénieux, citalopram, escitalopram…

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes. Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit etréaliser une surveillance clinique, électrolytique etélectrocardi­ographique.

+ Metformine

Acidose lactique due à la metformine, déclenchée par une éventuelleinsuf­fisance rénale fonctionnelle liée aux diurétiques et plus spécialementaux diurétiques de l'anse. Ne pas utiliser la metformine lorsque lacréatininémie dépasse 15 mg/l (135 µmol/l) chez l'homme et 12 mg/l(110 µmol/l) chez la femme.

+ Produits de contraste iodés

En cas de déshydratation provoquée par les diurétiques, risque majoréd'insuf­fisance rénale fonctionnelle aiguë, en particulier lors del'utilisation de doses importantes de produits de contraste iodés.Réhydratation avant administration du produit iodé.

+ Baclofène

Majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique. Surveillancede la pression artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur sinécessaire.

Associations à prendre en compte

+ Ciclosporine

Risque d'augmentation de la créatininémie sans modification desconcentrations sanguines de ciclosporine, même en l'absence de déplétionhydro­sodée. Egalement, risque d'hyperuricémie et de complications comme lagoutte.

+ Neuroleptiques

Majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.

+ Antidépresseurs imipraminiques

Majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.

+ Amifostine

Majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.

+ Alpha-bloquants à visée urologique : alfuzosine, doxazosine, prazosine,téra­zosine, tamsulosine

Majoration de l’effet hypotenseur. Risque d’hypotension orthostatique­majoré.

+ Antihypertenseurs alpha-bloquants

Majoration de l’effet hypotenseur. Risque majoré d’hypotensionor­thostatique.

+ Organoplatines

Risque d’addition des effets ototoxiques et/ou néphrotoxiques.

+ Dérivés nitrés et apparentés

Majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.

+ Probénécide, méthotrexate

Le probénécide, le méthotrexate et d’autres substances, qui comme lefurosémide sont soumis à une sécrétion tubulaire rénale marquée, peuventréduire l’effet du furosémide.

+ Sucralfate

Dans la mesure où le sucralfate réduit l'absorption intestinale dufurosémide et donc son effet, l’administration de ces deux substances doitêtre effectuée à au moins deux heures d’intervalle.

+ Théophylline et myorelaxants de type curares

Le furosémide peut augmenter l'effet de la théophylline et des myorelaxantsde type curares.

+ Antidiabétiques et des amines vasopressives (adrénaline,no­radrénaline)

Le furosémide peut réduire l'effet des antidiabétiques et des aminesvasopressives (par ex., adrénaline, noradrénaline).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effettératogène.

En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisammentper­tinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif du furosémidelorsqu'il est administré pendant la grossesse.

Le furosémide ne doit être utilisé pendant la grossesse que pour decourtes périodes uniquement en cas d’absolue nécessité, car il traverse labarrière placentaire.

Les diurétiques ne sont pas systématiquement indiqués pour le traitementde l'hypertension et de l'œdème dans la grossesse, car ils réduisent laperfusion placentaire et par conséquent la croissance intra-utérine.

Si le traitement par furosémide s’avère nécessaire pour traiterl'insuf­fisance cardiaque ou rénale pendant la grossesse, une surveillanceétroite des électrolytes, du niveau d'hématocrite et de la croissance fœtaledoit être mise en place. Des cas de déplacement de la bilirubine contenue dansdes sites de fixation de l’albumine et une augmentation du risque de jaunisserésultant de l’hyperbiliru­binémie résultante ont été rapportés avec lefurosémide.

Il convient de surveiller étroitement la croissance fœtale.

Les diurétiques (sous forme orale) restent néanmoins un élément essentieldu traitement des œdèmes d'origine cardiaque, hépatique et rénale survenantchez la femme enceinte.

Dans le cadre des indications thérapeutiques de FUROSEMIDE TEVA,l’adminis­tration chez la femme enceinte pendant une courte durée seraappréciée au cas par cas, en tenant compte du rapport bénéfice/risque.

Allaitement

Le furosémide est excrété dans le lait maternel. Le risque d’effetsindési­rables sur le nouveau-né ne peut être exclu. D’autre part, lesdiurétiques de l’anse diminuent la sécrétion lactée et la lactation estinhibée à partir d’une dose unique de 40mg. Le furosémide ne doit donc pasêtre administré aux femmes qui allaitent. Sinon, l'allaitement doit êtreinterrompu.

En conséquence, l'allaitement est une contre-indication à l'utilisation dece médicament(voir rubrique 4.3).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Le furosémide a une influence mineure sur l'aptitude à conduire desvéhicules et à utiliser des machines. Il peut provoquer réactionsindi­viduelles diverses qui pourraient nuire à la capacité à conduire et àutiliser des machines, en particulier en début de traitement, lors del'augmentation de la dose ou de la modification du traitement et en casd’association avec de l'alcool.

4.8. Effets indésirables

Les fréquences des effets indésirables sont issues des données de lalittérature se référant à des études cliniques où le furosémide a étéutilisé chez un total de 1387 patients, toutes doses et indicationscon­fondues.

Quand la catégorie de fréquence pour un même effet indésirable diffère,la catégorie de fréquence la plus élevée a été choisie.

Quand cela est possible, la fréquence des effets indésirables est définieselon la convention suivante : très fréquent (≥ 10 %), fréquent (≥ 1 à< 10 %), peu fréquent (≥ 0,1 à < 1 %), rare (≥ 0,01 à <0,1%), très rare (< 0,01 %), indéterminé (qui ne peut être déterminéd’après les données disponibles).

Système organe classe

Très fréquent

Fréquent

Peu fréquent

Rare

Très rare

Fréquence indéterminée

Affections de l’oreille et du labyrinthe

Troubles auditifs

Surdité (parfois irréversible)

Acouphènes

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Réactions cutanées d’origine allergique ou non, prurit, urticaire,réactions parfois bulleuses, pemphigoïde bulleuse/ pemphigoïde de Lever,purpura, photosensibili­sation, érythème polymorphe

Syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, pustulose exanthématiqueaiguë généralisée, syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avecmanifestations systémiques (syndrome de DRESS)

Affection du rein et des voies urinaires

Diurèse*

Néphropathie interstitielle

Rétention d’urine*, néphrocalcinose*, lithiases intra-rénales*

Affections du système immunitaire

Prurit, réactions de la peau ou des muqueuses (voir Affections de la peau etdu tissu sous-cutané)

Réactions anaphylactiques et/ou anaphylactoïdes sévères, telles que chocanaphylactique

Exacerbation ou activation d’un lupus érythémateux disséminé

Affections du système nerveux

Encéphalopathie hépatique*

Paresthésie

Etourdissements, évanouissements ou pertes de connaissance (causés par unehypotension symptomatique)

Affections gastro-intestinales

Nausée

Affections gastro-intestinales (ex. nausées, vomissements, diarrhée)

Pancréatite aiguë

Affections hématologiques et du système lymphatique

Hémo-concentration*

Thrombocytopénie

Neutropénie, hyperéosinophilie, leucopénie

Agranulocytose, aplasie médullaire, anémie hémolytique

Affections hépatobiliaires

Atteinte hépatique cholestatique, augmentation des transaminases

Affections vasculaires

Hypotension orthostatique

Vascularite

Thrombose

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Perturbation hydro-électrolytique*, déshydratation*, hypovolémie*,au­gmentation de la créatininémie*, augmentation des triglycérides

Hyponatrémie, hypokaliémie*, augmentation du cholestérol*, augmentationde l’uricémie*, goutte*

Diminution de la tolérance glucidique*

Augmentation de l’urée sanguine*, alcalose métabolique*

Syndrome Pseudo-Bartter*

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Fièvre

* Les effets indésirables avec un astérisque font l’objet d’unedescription particulière, voir ci-dessous.

Une élévation de la glycémie est parfois observée, le plus souvent lorsd’une administration intense et courte notamment par voie intraveineuse. Peufréquemment des diminutions de la tolérance glucidique ont étérapportées.

En cas de diabète, il peut être observé une perte de contrôle de laglycémie.

De très fréquentes perturbations hydroélectroly­tiques (en particulierfré­quentes hypokaliémie et/ou hyponatrémie), déshydratations, hypovolémiesac­compagnées très fréquemment d’hypotension orthostatique et d’unealcalose métabolique (fréquence indéterminée) peuvent être observées enrelation avec l’activité du produit, justifiant l’arrêt du médicament oula réduction de la posologie.

L’hypovolémie et la déshydratation, peuvent entraîner, particulièremen­tchez le sujet âgé, une hémoconcentration fréquente avec un risque dethrombose (fréquence indéterminée).

Ces perturbations hydroélectroly­tiques sont favorisées parl’association à un régime désodé trop strict, par certaines pathologies(exemple : cirrhose, insuffisance cardiaque), par l’association à d’autresmédicaments (voir rubrique 4.5), par des troubles digestifs et nutritionnelspou­vant en particulier aggraver une hypokaliémie.

Les hypokaliémies peuvent être associées ou non à une alcalosemétabo­lique. Elles surviennent plus volontiers lors de l’utilisation de dosesélevées ou chez les cirrhotiques, les dénutris et les insuffisants cardiaques(voir rubrique 4.4). Ces hypokaliémies peuvent être particulièrement graveschez les insuffisants cardiaques et peuvent, d’autre part, entraîner destroubles du rythme sévères en particulier des torsades de pointes (pouvantêtre mortelles) surtout lorsqu’il y a association avec des antiarythmiques dugroupe de la quinidine.

Un syndrome Pseudo-Bartter (qui inclut hypokaliémie, hypochlorémie,al­calose et hyperaldostéro­nisme) peut survenir dans un contexte de mésusageet/ou d’utilisation à long terme du produit (fréquence indéterminée).

L’augmentation fréquente de la diurèse peut provoquer ou aggraver unerétention d’urine (fréquence indéterminée) chez les patients présentantune obstruction et/ou une compression des voies urinaires.

Le traitement par furosémide peut entraîner, de façon transitoire, uneaugmentation très fréquente de la créatininémie et de l’urée sanguine(fréquence indéterminée), mais également une augmentation fréquente ducholestérol et très fréquente des triglycérides dans le sang. Fréquemmentune augmentation discrète de l’uricémie (de l’ordre de 10 à 30 mg/l)peut apparaître au cours du traitement et favoriser un accès de goutte.

Des cas de néphrocalcinose et/ou de lithiases intra-rénales (fréquenceindé­terminée) associées à une hypercalciurie ont été observés chez detrès grands prématurés traités par de fortes doses de furosémideinjec­table.

En cas d’insuffisance hépatocellulaire, possibilité de survenuefréquente d’encéphalopathie hépatique (voir rubriques 4.3 et 4.4).

Des troubles auditifs peu fréquents, et de rares cas d’acouphènes,gé­néralement transitoires, peuvent apparaître, particulièrement chez lesujet insuffisant rénal, hypoprotéinémique (syndrome néphrotique) (voirrubrique 4.4).

Des cas de surdité, parfois irréversibles, ont été rapportés peufréquemment après administration orale ou intraveineuse du produit.

La survenue peu fréquente d'atteinte de l'audition a été signalée lors del'administration conjointe d'antibiotiques du groupe des aminosides.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr.

4.9. Surdosage

Une hypovolémie par déshydratation avec troubles électrolytiques peutêtre observée en cas de surdosage. Le traitement consiste en une compensationdes pertes.

Symptômes

Le tableau clinique de surdosage aigu ou chronique dépend de l'importance dela perte hydrique et électrolytique électrolytique. Un surdosage peutentraîner une hypotension, des troubles de la régulation orthostatique, undéséquilibre électrolytique (hypokaliémie, hyponatrémie, hypochlorémie) oualcalose. Une perte hydrique sévère peut entraîner une hypovolémie marquée,une déshydratation, un collapsus circulatoire et hémoconcentration avec unrisque de thrombose. Un délire peut se produire lié à la perte rapide defluide rapide et d'électrolytes. Un choc anaphylactique (symptômes :transpiration, nausées, cyanose, hypotension sévère, perte de conscience,coma) peut rarement se produire.

Traitement

Le traitement par furosémide doit être immédiatement interrompu en cas desurdosage ou d’apparition de signes d'hypovolémie (hypotension, troubles dela régulation orthostatique).

Les principales mesures de prise en charge d’un empoisonnemen­t(vomissements induits, lavage gastrique) et des mesures pour réduirel'absorption (charbon de bois médicinal) sont recommandées si la prise orale aeu lieu très récemment.

Dans les cas graves, les signes vitaux doivent être surveillés etl’équilibre en fluide, en électrolytes et l'équilibre acido-basique, laglycémie et substances excrétées par les reins doivent être évalués àplusieurs reprises, et les mesures correctives nécessaires doivent êtreprises.

Chez les patients souffrant de troubles de la miction (par exemple,l'hyper­trophie de la prostate), un flux continu de l'urine doit être maintenu,car un flux soudain d'urine pourrait conduire à une anurie avec sur-extensionde la vessie.

Traitement de l'hypovolémie : expansion volémique.

Traitement de l'hypokaliémie : substitution en potassium.

Traitement du collapsus circulatoire : décubitus, si nécessaire, thérapiede choc.

Mesures de traitement immédiates en cas de choc anaphylactique (dès lespremiers signes, par exemple réactions cutanées telles qu’urticaire,rou­geur, agitation, maux de tête, transpiration, nausées et cyanose) :

· Maintenir la circulation

· Maintenir les voies aériennes dégagées, administrer de l'oxygène

D'autres mesures, y compris des mesures de soins intensifs, peuvent êtrenécessaires (y compris l'administration d'adrénaline, la substitution devolume, les glucocorticoïdes).

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : DIURETIQUE DE L'ANSE, code ATC :C03CA01

Action salidiurétique

Aux doses thérapeutiques habituelles, le furosémide agit principalement auniveau de la branche ascendante de l'anse de Henlé où il inhibe laréabsorption du chlore et, par suite, du sodium. Il possède une actionaccessoire au niveau du tube proximal et du segment de dilution.

Il augmente le flux sanguin rénal au profit de la zone corticale. Cettepropriété présente un intérêt particulier en cas d'association avec lesbêtabloquants qui peuvent avoir l'effet inverse.

Il n'altère pas la filtration glomérulaire (une augmentation de cettedernière a pu être mise en évidence dans certaines circonstances). L'actionsalidi­urétique croît proportionnellement aux doses administrées et persisteen cas d'insuffisance rénale.

Action antihypertensive et autres actions

Il possède une action hémodynamique se caractérisant par la diminution dela pression capillaire pulmonaire avant même l'apparition de toute diurèse, etpar l'augmentation de la capacité de stockage du lit vasculaire veineux mise enévidence par pléthysmographie (ces propriétés ont été plusparticulière­ment étudiées par voie IV).

Le furosémide traite toutes les formes de rétention hydrosodée avec uneréponse proportionnelle à la dose. Le furosémide exerce une actionantihyper­tensive qui résulte à la fois de la déplétion sodée et de l'actionhémody­namique.

Elle est effective également lorsque la filtration glomérulaire est trèsabaissée (clairance à la créatinine inférieure à 20 mL/min).

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

La résorption digestive est rapide mais incomplète. La concentration­plasmatique maximale est obtenue environ en 60 minutes. La résorptiondigestive est ralentie mais non diminuée par la présence des aliments.

La biodisponibilité du furosémide en solution orale est de 65 %environ.

Distribution

La liaison aux protéines plasmatiques est de 96 à 98 % (auxconcentrations plasmatiques obtenues en thérapeutique). La fixation protéiqueest diminuée chez l'insuffisant hépatique. Le volume de distribution apparentest d'environ 0,150 L/kg.

Biotransformation>

Une faible partie du furosémide résorbé est inactivée parglycurocon­jugaison hépatique et sans doute rénale.

Élimination

La demi-vie d'élimination (t1/2 bêta) est d'environ 50 minutes. Laclairance plasmatique se situe entre 2 et 3 mL/min/kg environ. Elle résulted'une élimination urinaire et digestive (en partie biliaire). L'éliminationu­rinaire, nettement prépondérante, est rapide et porte essentiellement sur dufurosémide sous forme active.

Le furosémide passe la barrière fœto-placentaire.

Le furosémide passe dans le lait maternel.

Variations chez le sujet âgé

L'excrétion urinaire du furosémide est diminuée proportionnellement àl'altération modérée mais progressive de la fonction tubulaireavec l'âge.

Variations chez l'insuffisant rénal

La biodisponibilité après administration orale est diminuée.L'éli­mination biliaire supplée l'insuffisance rénale et peut atteindre chezle sujet anéphrique 86 à 98 % de la quantité éliminée. Le furosémide estfaiblement dialysable.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Amidon de maïs, lactose monohydraté, oxyde de fer jaune (E172), talc,silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver les comprimés dans l’emballage extérieur d’origine, àl’abri de la lumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

30, 50 ou 100 comprimés sous plaquettes (PVC/PVdC/Alu­minium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

TEVA SANTE

100–110 ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE

92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 416 266 2 3 : 30 comprimés sous plaquettes(PVC/PVdC­/Aluminium).

· 34009 416 267 9 1 : 50 comprimés sous plaquettes(PVC/PVdC­/Aluminium).

· 34009 579 595 5 5 : 100 comprimés sous plaquettes(PVC/PVdC­/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste II.

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