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GAMMAGARD 50 mg/ml, poudre et solvant pour solution pour perfusion - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - GAMMAGARD 50 mg/ml, poudre et solvant pour solution pour perfusion

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

GAMMAGARD 50 mg/ml, poudre et solvant pour solution pour perfusion.

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Immunoglobuline humaine normale(IgIV)<em>…………­…………………………………………………50 mg</em>

pour 1 ml de solution reconstituée

la poudre a une teneur maximale en IgA inférieure à 44 µg/g de protéines(soit 2,2 µg/ml).

correspondant à une quantité totale de protéines, dont au moins 90% sontdes Immunoglobulines G (IgG).

· Un flacon de 10 ml contient 0,5 g d’immunoglobuline humainenormale.

· Un flacon de 50 ml contient 2,5 g d’immunoglobuline humainenormale.

· Un flacon de 100 ml contient 5 g d’immunoglobuline humainenormale.

· Un flacon de 200 ml contient 10 g d’immunoglobuline humainenormale.

Distribution des sous-classes d’IgG :

· IgG1 > 56,9 %

· IgG2 > 16,0 %

· IgG3 > 3,3 %

· IgG4 > 0,3 %

Fabriqué à partir du plasma humain issu de dons.

Excipients à effet notoire : sodium et glucose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Poudre et solvant pour solution pour perfusion intraveineuse.

GAMMAGARD se présente sous la forme d'une poudre lyophilisée, blanche outrès légèrement jaune, pratiquement exempte de particule visible.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Les indications suivantes sont réservées aux patients ayant acquis desanticorps anti-IgA responsables de manifestations cliniquesd’in­tolérance.

Traitement de substitution chez les adultes, et chez les enfants et lesadolescents (0–18 ans) :

· Déficits immunitaires primitifs (DIP) avec anomalies de la productiond’an­ticorps (voir rubrique 4.4),

· Hypogammaglobu­linémie et infections bactériennes récurrentes chez lespatients atteints de leucémie lymphoïde chronique, après échec del’antibioprop­hylaxie,

· Hypogammaglobu­linémie et infections bactériennes récurrentes chez lespatients atteints de myélome multiple en phase de plateau (stabilisé)n’ayant pas répondu à la vaccination anti-pneumococcique,

· Hypogammaglobu­linémie chez les patients ayant bénéficié d’uneallogreffe de cellules souches hématopoïétiques (allo-SCH),

· SIDA par infection VIH congénitale avec infections bactériennesré­currentes.

Traitement immunomodulateur chez les adultes, et chez les enfants et lesadolescents (de 0 à 18 ans) :

· Thrombopénie immunitaire primaire (purpura thrombopénique idiopathique(PTI)) en cas de risque hémorragique important ou avant un acte chirurgicalpour corriger le taux de plaquettes,

· Syndrome de Guillain et Barré,

· Maladie de Kawasaki.

4.2. Posologie et mode d'administration

Le traitement de substitution doit être initié et contrôlé sous lasurveillance d’un médecin expérimenté dans le traitement del’immunodéfi­cience.

Posologie

La dose et la posologie dépendent des indications.

Dans les traitements substitutifs, la dose peut être individualisée pourchaque patient en fonction de la réponse pharmacocinétique et clinique. Lesposologies suivantes sont données à titre indicatif.

Traitement de substitution en cas de déficit immunitaire primitif :

La posologie doit permettre d’atteindre un taux d’IgG résiduel (mesuréavant la perfusion suivante) d'au moins 5 à 6 g/l. 3 à 6 mois sontnécessaires après le début du traitement pour atteindre l’équilibre. Ladose de charge recommandée est de 0,4 à 0,8 g/kg de poids corporel, suivied’au moins 0,2 g/kg de poids corporel toutes les 3 à 4 semaines.

La dose nécessaire pour atteindre un taux résiduel de 5 à 6 g/l est del'ordre de 0,2 à 0,8 g/kg de poids corporel/mois.

L’intervalle entre les doses lorsque l’état d’équilibre est atteintvarie entre 3 et 4 semaines.

Les taux résiduels doivent être mesurés et évalués en prenant en comptela fréquence des infections. Pour réduire la fréquence des infections, ilpeut être nécessaire d’augmenter les doses et d’atteindre des tauxrésiduels plus élevés.

Hypogammaglobu­linémie et infections bactériennes récurrentes chez lespatients atteints de leucémie lymphoïde chronique après échec del’antibio-prophylaxie; hypogammaglobu­linémie et infections bactériennesré­cidivantes chez les patients atteints de myélome multiple en phase deplateau (ou stabilisé) n’ayant pas répondu à la vaccinationanti-pneumococcique ; infections bactériennes récurrentes ayant un SIDA parinfection congénitale à VIH.

La dose recommandée est de 0,2 à 0,4 g/kg de poids corporel toutes les3 à 4 semaines.

Hypogammaglobu­linémie chez les patients ayant bénéficié d’uneallogreffe de cellules souches hématopoïétiques.

La posologie est ajustée pour chaque patient dans le traitement desinfections et la prévention de la maladie du greffon contre l’hôte.

La dose recommandée est de 0,2 à 0,4 g/kg de poids corporel toutes les3 à 4 semaines. Les taux résiduels doivent être maintenus au-dessus de5 g/l.

Thrombopénie immunitaire primaire.

Il existe deux schémas posologiques possibles :

· 0,8 à 1 g/kg de poids corporel administré le jour 1 ; cette dose peutêtre répétée une fois dans les 3 jours suivants,

· 0,4 g/kg de poids corporel administré chaque jour pendant deux àcinq jours.

Le traitement peut être répété en cas de rechute.

Syndrome de Guillain-Barré.

0,4 g/kg de poids corporel/jour pendant 5 jours.

Maladie de Kawasaki.

1,6 à 2,0 g/kg de poids corporel doivent être administrés en plusieursdoses réparties sur 2 à 5 jours ou 2 g/kg de poids corporel en doseunique.

Les patients doivent recevoir un traitement concomitant avec de l’acideacétyl­salicylique.

Les doses recommandées sont résumées ci-dessous :

Indication

Posologie

Rythme des injections

Traitement substitutif des déficits immunitaires primitifs

· dose de charge :

0,4 à 0,8 g/kg de poids corporel

· dose d'entretien :

0,2 à 0,8 g/kg de poids corporel

toutes les 3 à 4 semaines pour obtenir un taux résiduel d'IgG d'au moins5 à 6 g/L

Traitement substitutif des déficits immunitaires secondaires

0,2 à 0,4 g/kg de poids corporel

toutes les 3 à 4 semaines pour obtenir un taux résiduel d’IgG d’aumoins 5 à 6 g/L

SIDA par Infection VIH congénitale

0,2 à 0,4 g/kg de poids corporel

toutes les 3 à 4 semaines

Hypogammaglobu­linémie (<4 g/L) chez les patients après une allogreffede cellules souches hématopoïétiques

0,2 à 0,4 g/kg de poids corporel

toutes les 3 à 4 semaines afin d’obtenir un taux résiduel d’IgGsupérieur à 5 g/l

· le traitement des infections et la prévention de la maladie du greffoncontre l’hôte

toutes les semaines à partir de J-7 jusqu’à 3 mois aprèsla greffe

· le déficit persistant de production d’anticorps

tous les mois jusqu’à ce que les taux d’anticorps soient revenus à lanormale

Traitement immunomodulateur

Thrombopénie immunitaire primaire (Purpura thrombopénique idiopathique)

0,8 à 1g/kg de poids corporel

ou

0,4 g/kg de poids corporel/j

à J1, éventuellement répété une fois dans les 3 jours suivants

pendant 2 à 5 jours

Syndrome de Guillain et Barré

0,4 g/kg de poids corporel/j

pendant 5 jours

Maladie de Kawasaki

1,6 à 2,0 g/kg de poids corporel

ou

2 g/kg de poids corporel

en plusieurs doses réparties sur 2 à 5 j en association avec de l’acideacétyl­salicylique

en une dose unique en association avec de l’acide acétylsalicylique

Population pédiatrique

La posologie chez l’enfant et l’adolescent (de 0 à 18 ans) estidentique à celle des adultes, la dose pour chaque indication étant calculéeen fonction du poids corporel et ajustée selon les résultats cliniques despathologies susmentionnées.

Mode d’administration

Cette immunoglobuline intraveineuse (IgIV) se présente sous la forme d'unepoudre à reconstituer extemporanément avec de l'eau pour préparationsin­jectables, selon les modalités décrites dans le paragraphe «6.6. Instructions pour l'utilisation et la manipulation ».

Ne pas utiliser de solutions présentant un aspect non homogène ou contenantun dépôt.

Administration par voie intraveineuse.

GAMMAGARD doit être perfusé par voie intraveineuse à un débit initial de0,5 ml/kg de poids corporel/heure. En général, il est recommandé que lespatients débutant un traitement avec GAMMAGARD ou passant d’une spécialitéphar­maceutique d’IgIV à GAMMAGARD, commencent au débit le plus faible etaugmentent ensuite jusqu’au débit maximal, s’ils ont toléré plusieursperfusions à des débits de perfusion intermédiaires (voir égalementrubrique 4.4.).

Si le débit de perfusion est bien toléré, il peut être augmentéprogres­sivement jusqu’à un maximum de 4 mL/kg de poids corporel/heure. Siaucun effet indésirable ne survient, le débit peut être augmentéprogres­sivement jusqu'à un maximum de 8 ml/kg de poids corporel/heure.

4.3. Contre-indications

Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :

· Hypersensibilité ou réaction anaphylactique connue à la substanceactive ou à l’un des excipients (voir rubrique 4.4),

· Hypersensibilité aux immunoglobulines humaines.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde

GAMMAGARD 50 mg/ml contient 21,7 mg de glucose par dose. Ceci devra êtrepris en compte en cas de diabète latent (possible apparition d’une glycosurietran­sitoire), de diabète, ou chez les patients avec un régime pauvre en sucre.En cas d’insuffisance rénale aiguë, voir ci-dessous.

Certains effets indésirables graves peuvent être associés au débitd'adminis­tration. Le débit recommandé au paragraphe « 4.2. Posologie et moded'adminis­tration », doit être scrupuleusement respecté. Les patients doiventrester sous surveillance pendant toute la durée de la perfusion, afin dedétecter d'éventuels symptômes.

Certains d’effets indésirables peuvent survenir plus fréquemment :

· en cas de débit de perfusion élevé,

· chez les patients hypo- ou agammaglobuli­némiques avec ou sans déficiten IgA,

· chez les patients recevant la première administration d’uneimmunoglo­buline humaine normale et particulièrement ceux présentant uneimmunodéfi­cience, ou dans de rares cas, lors d’un changementd’im­munoglobuline humaine normale ou si la dernière perfusion remonte à uncertain temps.

Les complications potentielles peuvent être souvent évitées ens’assurant que :

· les patients ne sont pas sensibles à l’immunoglobuline humaine normaleen démarrant la perfusion lentement (0,5 ml/kg de poids corporel/heure),

· les patients sont suivis pendant toute la durée de la perfusion afin dedétecter d’éventuels symptômes. En particulier, s’ils reçoivent uneimmunoglobuline humaine normale pour la première fois, lors d’un changementde spécialité d’IgIV ou lorsque la dernière perfusion a été faitelongtemps auparavant, ces patients doivent être suivis pendant toute la duréede la première administration et pendant l'heure qui suit la fin de cetteperfusion, afin de détecter d'éventuels effets indésirables. Tous les autrespatients devront être surveillés pendant au moins 20 minutes après laperfusion,

· la quantité de glucose (quantité maximale de 0,43 g/g d’IgG) estprise en compte en cas de diabète latent (possible apparition d’uneglycosurie transitoire), de diabète, ou chez les patients avec un régimepauvre en sucre.

Chez tous les patients, l'administration d'IgIV impose :

· une hydratation appropriée avant le début de la perfusion d'IgIV,

· une surveillance de la diurèse,

· une surveillance de la créatininémie,

· d'éviter l’administration concomitante de diurétiques de l'anse.

En cas d’effets indésirables, le débit d’administration doit êtreréduit ou la perfusion arrêtée. Le traitement requis dépend de la nature etde la sévérité des effets indésirables.

En cas de choc, le traitement médical symptomatique relatif à l’état dechoc doit être instauré.

Hypersensibilité

Les vraies réactions allergiques à ce médicament sont rares. Elles peuventsurvenir dans de très rares cas de déficit en IgA avec anticorps anti-IgA.

Rarement, une immunoglobuline humaine normale peut entraîner une réactionanaphy­lactique avec une chute brutale de la tension artérielle même chez despatients qui ont présenté une bonne tolérance à une administration­précédente d'immunoglobuline humaine normale.

Les patients, ayant des anticorps anti-IgA ou présentant un déficit en IgAdans le cadre d’un déficit immunitaire primitif sous-jacent pour lequel untraitement par IgIV est indiqué, peuvent présenter un risque plus élevé deréaction anaphylactique. L’anaphylaxie a été rapportée lors del’utilisation de GAMMAGARD même si le médicament contient des taux faiblesd’IgA (voir rubrique 4.8). L’administration de GAMMAGARD doit êtreréalisée avec la plus grande prudence chez les patients qui ont déjàprésentés une réaction d’hypersensibilité grave et le lieu oùs’effectue l’administration doit disposer de soins appropriés de supportpour traiter les réactions mettant en jeu le pronostic vital.

Précautions supplémentaires

Thromboembolisme

Cliniquement, l’existence d’un lien est reconnue entre un traitement parIgIV (incluant GAMMAGARD) et des réactions thromboemboliques, comme par exemplel’infarctus du myocarde, l’atteinte vasculaire cérébrale (y comprisl'accident vasculaire cérébral), l’embolie pulmonaire et la thromboseveineuse profonde. Ces évènements sont probablement liés à une élévationrelative de la viscosité sanguine due à un apport important en immunoglobulinechez les patients à risque. Toutes les précautions doivent être prises lorsde la prescription et de la perfusion d’IgIV chez les patients obèses, chezles patients présentant des facteurs de risques thrombotiques préexistants(tels que des antécédents d’athérosclérose, des facteurs de risquescardio­vasculaires multiples, un âge avancé, un débit cardiaque altéré, unehyperviscosité connue ou suspectée, par exemple, déshydratation ouparaprotéines, des troubles d'hypercoagula­bilité, des périodes prolongéesd'im­mobilisation, l'obésité, l’utilisation d’œstrogènes, le diabète,des troubles thrombophiliques acquis ou hérités, un antécédent de maladievasculaire, un cathéter vasculaire à demeure, un antécédent d'événementthrom­botique ou thromboembolique).

Chez les patients présentant un risque d’effets indésirablesthrom­boemboliques, GAMMAGARD doit être administré à un débit de perfusionminimal et à une posologie adaptée.

Assurer une hydratation appropriée aux patients avant et aprèsadministra­tion. Surveiller les signes et symptômes de thrombose et évaluer laviscosité sanguine chez les patients à risque d’hyperviscosité.

Complications rénales

Des réactions rénales indésirables sévères ont été rapportées chezdes patients recevant un traitement par IgIV, notamment une insuffisance rénaleaiguë, une nécrose tubulaire aiguë, une néphropathie tubulaire proximale etune néphrose osmotique. Dans la plupart des cas, des facteurs de risque ontété identifiés, tels qu’une insuffisance rénale préexistante, un diabètesucré, une hypovolémie, un surpoids, la prise concomitante de médicamentsnép­hrotoxiques, un âge supérieur à 65 ans, une septicémie ou uneparaprotéinémie.

En cas d’atteinte rénale, une interruption de l’immunoglobuline doitêtre envisagée.

Bien que des cas d'atteinte rénale et d'insuffisance rénale aigüe aientété associés à l'utilisation de nombreuses spécialités pharmaceutiqu­esd'IgIV contenant des excipients tels que le saccharose, le glucose et lemaltose, celles contenant du saccharose (GAMMAGARD ne contient pas desaccharose) comme stabilisant sont les plus représentées. Chez les patients àrisque, l'utilisation d’IgIV ne contenant pas ces excipients doit êtreenvisagée. GAMMAGARD contient du glucose (voir la liste des excipients).

Chez les patients à risque, l'utilisation d’IgIV ne contenant pas desaccharose doit être envisagée. GAMMAGARD ne contient pas de saccharose ni demaltose.

Chez les patients présentant un risque d’insuffisance rénale aiguë, lesIgIV doivent être administrées à un débit de perfusion minimal et à uneposologie adaptée.

Syndrome de détresse respiratoire aigu post-transfusionnel

Des cas d’œdème pulmonaire non cardiogénique (TRALI) ont étérapportés chez les patients traités par des IgIV.

Syndrome de méningite aseptique

Des cas de syndrome de méningite aseptique ont été rapportés commepouvant survenir lors d’un traitement par IgIV (incluant GAMMAGARD). L'arrêtdu traitement par IgIV peut conduire à une régression du syndrome deméningite aseptique en plusieurs jours. Le syndrome apparaît généralemententre plusieurs heures et deux jours après le traitement par IgIV.

· Les résultats d’analyse du liquide céphalo-rachidien sont souventpositifs avec une pléocytose pouvant aller jusqu'à plusieurs milliers decellules par mm³, essentiellement de type granulocytaire, et une hausse du tauxde protéines jusqu'à plusieurs centaines de mg/dl,

· Des incidences plus élevées de syndrome de méningite aseptique ontété constatées chez les femmes.

Anémie hémolytique

Les immunoglobulines intraveineuses peuvent contenir des anticorps à desgroupes sanguins susceptibles d'agir comme des hémolysines et d'induire lerecouvrement in vivo des globules rouges par des immunoglobulines, ce quientraîne une réaction antiglobuline directe positive (Test de Coombs) et, dansde rares cas, une hémolyse. Une anémie hémolytique peut se développer à lasuite d'un traitement par IgIV en raison d’une augmentation de laséquestration des globules rouges. Des signes cliniques ou des symptômesd’hémolyse doivent être surveillés chez les patients recevant des IgIV(voir rubrique 4.8).

Déficit en IgA sélectif

Les IgIV ne sont pas indiquées chez les patients présentant un déficit enIgA sélectif sans autre anomalie immunitaire. Ces patients devront êtretraités seulement si leur déficit en IgA est associé à un déficitimmunitaire pour lequel l’IgIV est clairement indiquée.

Hyperprotéinémie

Une hyperprotéinémie et une élévation de la viscosité sanguine peuventsurvenir chez les patients recevant un traitement par IgIV.

Teneur en sodium

La teneur en sodium contenue dans une dose maximale journalière peutsensiblement s’ajouter à la teneur journalière en sodium alimentairere­commandée chez les patients suivant un régime hyposodé. Chez ces patients,la teneur en sodium du produit doit être calculée et prise en compte lors dela détermination de l’apport alimentaire en sodium. GAMMAGARD 50 mg/mlcontient environ 3,4 mg/ml de sodium. Un patient de 70 kg recevant 1 g/kg(1,4 litres) recevra 4,7 g de sodium.

Agents transmissibles

GAMMAGARD est fabriqué à partir de plasma humain. Les mesures habituellesde prévention du risque de transmission d’agents infectieux par lesmédicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain comprennent lasélection des donneurs, la recherche des marqueurs spécifiques d’infectionsur chaque don et sur les mélanges de plasma ainsi que la mise en œuvre dansle procédé de fabrication d’étapes efficaces pourl’inactiva­tion/éliminati­on virale. Cependant, lorsque des médicamentspréparés à partir de sang ou de plasma humain sont administrés, le risque detransmission d’agents infectieux ne peut pas être totalement exclu. Cecis’applique également aux virus inconnus ou émergents ou autres typesd’agents infectieux, comme l’agent de la maladie deCreutzfeldt-Jakob (MCJ).

Les mesures prises sont considérées comme efficaces vis-à-vis des virusenveloppés tels que le VIH, le VHB et le VHC, et vis-à-vis des virus nonenveloppés VHA et parvovirus B19.

L'expérience clinique ne rapporte pas de transmission du virus del’hépatite A ni du parvovirus B19 par les immunoglobulines, les anticorpsprésents contribuant probablement à la sécurité du produit.

Interférence avec des tests sérologiques

Après perfusion d'immunoglobuline, l'augmentation transitoire de laconcentration de divers anticorps transférés de façon passive dans le sang dupatient peut être responsable de résultats faussement positifs lors de testssérologiques, par exemple pour l’Hépatite A, l’Hépatite B, la rougeole etla varicelle.

La transmission passive d'anticorps anti-érythrocytaires tels que lesanticorps anti-A, anti-B et anti-D peut interférer avec certains testssérologiques comme la recherche des anticorps anti-globules rouges, par exemplele test des antiglobulines (TDA, test de Coombs direct).

GAMMAGARD contient des anticorps des groupes sanguins qui peuvent agir commedes hémolysines et induire in vivo l’agglutination des globules rouges avecl'immunoglo­buline. Cela peut entraîner un test de Coombs direct positif.GAMMAGARD peut également être responsable de résultats faussement positiflors des dosages sérologiques des β-D-glucanes au cours du diagnostic desinfections fongiques et ce, durant plusieurs semaines après l’injection duproduit.

Une anémie hémolytique retardée peut se développer à la suite dutraitement par GAMMAGARD à cause d’une augmentation de la séquestration desglobules rouges ; une hémolyse aiguë, consécutive à une hémolyseintra­vasculaire, a été rapportée.

Les facteurs de risque suivants peuvent être liés au développement d'unehémolyse : des doses élevées (administration unique ou répartie surplusieurs jours) et le groupe sanguin non-O.

Un état inflammatoire sous-jacent chez un patient peut augmenter le risqued'hémolyse mais son rôle est incertain.

GAMMAGARD contient du sodium

Ce médicament contient 668 mg de sodium par flacon (de 10 g), ce quiéquivaut à 34 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé parl’OMS de 2 g de sodium par adulte.

GAMMAGARD contient du glucose

GAMMAGARD contient approximativement 20 mg/ml de glucose.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Vaccins constitués de virus vivants atténués

L'administration d'IgIV peut entraver l'efficacité des vaccins constituésde virus vivants atténués tels que les vaccins contre la rougeole, larubéole, les oreillons et la varicelle. Après perfusion d'IgIV, attendre auminimum 6 semaines (de préférence 3 mois) avant d'administrer ce type devaccins. Pour le vaccin contre la rougeole, cette altération de la réponsepeut persister plus d’un an après la perfusion d’IgIV. Par conséquent, siun patient est vacciné contre la rougeole, un contrôle des anticorpsprotec­teurs devrait être fait.

Si le patient a reçu des vaccins constitués de virus vivants atténués(rougeole, rubéole, oreillons, varicelle) au cours des 2 semaines précédantla perfusion, un contrôle des anticorps protecteurs post-vaccinaux peut êtrenécessaire en vue d'un éventuel rappel.

Population pédiatrique

Il n’existe aucune étude d’interaction avec GAMMAGARD dans la populationpédi­atrique.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Il n’y a pas de données pertinentes sur l’utilisation de GAMMAGARD chezles femmes enceintes ou qui allaitent.

Il est avéré que les médicaments à base d'IgIV administrés à la mèretraversent la barrière placentaire, particulièrement lors du troisièmetrimestre.

Le médecin doit évaluer les risques potentiels et prescrire GAMMAGARDseulement si cela est clairement nécessaire.

Les effets de GAMMAGARD sur la fertilité n’ont pas été

établis.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

L’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines peutêtre affectée par certains effets indésirables associés à GAMMAGARD. Lespatients qui présentent des effets indésirables pendant le traitement doiventattendre qu’ils disparaissent avant de conduire des véhicules ou d’utiliserdes machines.

4.8. Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité

Les effets secondaires liés à l'administration d'IgIV sont plus fréquentschez les malades atteints de déficits immunitaires primitifs.

Avec les immunoglobulines humaines normales pour administratio­nintraveineuse, des réactions de type frissons, céphalées, vertiges, fièvre,vomisse­ments, manifestations allergiques, nausées, arthralgies, chute de latension artérielle et lombalgies modérées peuvent surveniroccasi­onnellement.

Rarement, les immunoglobulines humaines normales peuvent entraîner une chutebrutale de la tension artérielle et dans des cas isolés, un chocanaphylactique même lorsque le patient n'a pas présenté d’hypersensibi­litélors d’une administration antérieure.

Des cas réversibles de méningites aseptiques, des cas isolés réversiblesd’a­némies hémolytiques/hé­molyses et de rares cas de réactions cutanéestransi­toires (y compris lupus érythémateux cutané -fréquence indéterminée-et autres réactions cutanées eczématiformes régressives) ont été observésavec les immunoglobulines humaines normales, surtout chez les patients desgroupes A, B et AB.

Rarement, une anémie hémolytique nécessitant une transfusion peutapparaître après une forte dose d’IgIV (voir aussi section 4.4).

Une élévation de la créatininémie et/ou une insuffisance rénale aiguëont été observés.

Très rarement : réactions thromboemboliques telles que, infarctus dumyocarde, accident vasculaire cérébral, embolie pulmonaire et thromboseveineuse profonde ont été observées.

Un possible lien entre l’administration d’IgIV et l’éventuellesur­venue d’événements thromboemboliques a été confirmé par laclinique.

Les effets indésirables ont été compilés à partir d’une étudeclinique pivot de GAMMAGARD et d’une étude de phase 4 évaluant latolérance à court et moyen terme de GAMMAGARD. Les effets indésirablesrap­portés dans les deux études et après la mise sur le marché sont résuméset présentés par système – organe selon la classification MedDRA etsuivant leur fréquence dans le tableau ci-dessous.

Tableau récapitulatif des effets indésirables

Le tableau récapitulatif présenté ci-dessous fait référence à laclassification des systèmes d’organes MedDRA (Classe de Système Organe etterme préférentiel).

La fréquence est définie selon la règle suivante : très fréquent(≥1/10) ; fréquent (≥1/100 à <1/10) ; peu fréquent (≥1/1 000 à<1/100) ; rare (≥1/10 000 à <1/1 000) ; très rare (<1/10 000) ;indéterminé (ne peut être estimé sur la base des données disponibles).

Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sontprésentés suivant un ordre décroissant de gravité.

Fréquence des effets indésirables

Classification des systèmes d’organes MedDRA

Terme préférentiel MedDRA (Version 17.0)

Fréquence des effets indésirables*

Infections et infestations

Grippe

Peu fréquent

Méningite aseptique

Indéterminé

Affections hématologiques et du système lymphatique

Hémolyse, Anémie, Thrombocytopénie, Lymphadénopathie

Indéterminé

Affections du système immunitaire

Choc anaphylactique, Réaction anaphylactique ou anaphylactoïde,Hy­persensibilité

Indéterminé

Affections psychiatriques

Anxiété, Agitation

Peu fréquent

Nervosité

Indéterminé

Affections du système nerveux

Céphalées

Fréquent

Léthargie

Peu fréquent

Accident vasculaire cérébral, Accident ischémique transitoire,Con­vulsions, Migraine, Sensation vertigineuses, Paresthésie, Syncope,Tremble­ments

Indéterminé

Affections oculaires

Vision trouble

Peu fréquent

Thrombose veineuse rétinienne, Troubles visuels, Douleur oculaire,Photop­hobie

Indéterminé

Affections cardiaques

Palpitations

Peu fréquent

Infarctus du myocarde, Cyanose, Tachycardie

Indéterminé

Affections vasculaires

Flush

Fréquent

Fluctuations de la tension artérielle

Peu fréquent

Thrombose artérielle, Thrombose de la veine cave, Thrombose veineuseprofonde, Thrombophlébite, Hypotension, Hypertension, Pâle­ur

Indéterminé

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Dyspnée, Épistaxis

Peu fréquent

Embolie pulmonaire, Œdème pulmonaire, Hypoxie, Bronchospasme, Respirationsif­flante, Hyperventilation, Sensation de gorge serrée, Toux

Indéterminé

Affections gastro-intestinales

Nausée, Vomissement

Fréquent

Diarrhée, Douleur abdominale, Gêne abdominale, Stomatite

Peu fréquent

Douleur abdominale, Dyspepsie

Indéterminé

Affections hépato-biliaires

Atteinte hépatique (non infectieuse)

Indéterminé

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Urticaire, Prurit, sueur froide, Hyperhidrose

Peu fréquent

Angiœdème, Dermatite, Érythème, Rash, Eruption eczématiforme

Indéterminé

Affections des musculo-squelettiques et systémiques

Dorsalgies, Crampes musculaires, Douleur aux extrémités

Peu fréquent

Arthralgie, Myalgie

Indéterminé

Affections rénales et urinaires

Insuffisance rénale

Indéterminé

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Fatigue, Frissons, Fièvre

Fréquent

Douleur thoracique, Malaise, Douleur, gêne thoracique, Sensation de malaise,Sensation de froid ou de chaleur, Symptômes pseudo-grippaux, Érythème /douleur au site de perfusion, Extravasation au site de perfusion

Peu fréquent

Réactions au site de perfusion, Asthénie, Œdème

Indéterminé

Investigations

Augmentation de la tension artérielle

Peu fréquent

Test de Coombs direct positif

Indéterminé

Affections nutritionnelles et du métabolisme

Baisse de l’appétit

Peu fréquent

* Basée sur le pourcentage par perfusions.

Pour la sécurité relative aux agents transmissibles, voirrubrique 4.4.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr.

4.9. Surdosage

Le surdosage peut entrainer une surcharge hydrique et une hyperviscosité, enparticulier chez les patients à risque, y compris les patients âgés ou lespatients souffrant d’un dysfonctionnement cardiaque ou rénal.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANTISERUMS ET IMMUNOGLOBULI­NES(Immunoglo­bulines humaines normales pour administration intravasculaire), codeATC : J06BA02

GAMMAGARD contient principalement des immunoglobulines G (IgG) entières àlarge spectre d’activité anticorps vis à vis de divers agents infectieux etde toxines.

GAMMAGARD contient des anticorps de la classe des anti-IgG présents dans lapopulation normale. En général, ce produit est préparé à partir de pools deplasma provenant d'au moins 1000 dons. La répartition des sous classes d’IgGest proportionnelle à celui du plasma humain natif. Des administration­sappropriées de GAMMAGARD sont susceptibles de ramener à une valeur normale destaux anormalement bas d’immunoglobu­line G.

Le mécanisme d’action pour les indications autres que le traitementsub­stitutif n’est pas totalement élucidé. Il comprend toutefois des effetsimmunomo­dulateurs.

Le taux d'IgG n'est pas inférieur à 92 % et est en moyenne de 94,7 %

Titre des anticorps : Anti-viraux

anti-CMV

472 U-PEI/g de protéines

anti-HBs

1,9 UI/g de protéines

anti-hépatite A

530 UI/g de protéines

anti-rougeole

283 UI/g de protéines

anti-zona-varicelle

Indéterminé

Le respect des fonctions biologiques des immunoglobulines a été validé parun test de la fonction Fc.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

GAMMARGARD est immédiatement et entièrement biodisponible dans lacirculation du receveur après administration intraveineuse. La solution serépartit rapidement entre les compartiments intra et extravasculaires. Après3 à 5 jours environ, l’équilibre est atteint entre les compartimentsintra- et extravasculaires.

La demi-vie de GAMMAGARD est de 37.7 ± 15 jours. Cette demi-vie peut êtrevariable d’un patient à un autre, particulièrement en cas de déficitimmunitaire primitif.

Les IgG et les complexes d’IgG sont dégradés dans les cellules dusystème réticulo-endothélial.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les immunoglobulines sont des composants naturels du corps humain.

La tolérance de GAMMAGARD a été démontrée dans plusieurs étudespré-cliniques. Les données non cliniques issues des études conventionnellesde pharmacologie de sécurité et de génotoxicité n’ont pas révélé derisque particulier pour l’homme.

Les résultats cliniques n’ayant apporté aucune preuve d’un potentielcarci­nogène des immunoglobulines, aucune étude expérimentale sur des espècesvariées n’a été menée.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Poudre : sodium, glucose, albumine humaine, glycine et macrogol 3350.

Solvant : eau pour préparations injectables.

6.2. Incompati­bilités

GAMMAGARD ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments. Il estrecommandé d’administrer séparément GAMMAGARD et les autres médicamentsque le patient pourrait recevoir par voie intraveineuse.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

La stabilité physico-chimique de la solution reconstituée a étédémontrée pendant 2 heures à une température ne dépassant pas 25°C.D’un point de vue microbiologique, une utilisation immédiate estrecommandée. La durée et les conditions de conservation lors del’utilisation sont de la responsabilité de l’utilisateur et ne devraientpas dépasser 24 heures entre 2 et 8°C, dès lors que la reconstitution aété réalisée dans des conditions d’asepsie contrôlées et validées.

6.4. Précautions particulières de conservation

À conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

Ne pas congeler, le flacon de solvant pourrait se casser.

À conserver à l'abri de la lumière dans l’emballage extérieur.

Ne pas utiliser après la date d’expiration.

Tenir hors de la portée et de la vue des enfants.

Pour les conditions de conservation du médicament reconstitué, voirrubrique 6.3.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

5 g de poudre en flacon (verre de type I) + 100 ml de solvant en flacon(verre de type I) muni de bouchon (bromobutyle) avec un système de transfert,un nécessaire de perfusion et un suspensoir en plastique – boîte de 1.

10 g de poudre en flacon (verre de type I) + 200 ml de solvant en flacon(verre de type I) muni de bouchon (bromobutyle) avec un système de transfert,un nécessaire de perfusion et un suspensoir en plastique – boîte de 1.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Lorsque la reconstitution est réalisée de manière aseptique en dehorsd’une hotte à flux laminaire stérile, l’administration doit être initiéedès que possible, mais pas plus de 2 heures après reconstitution. Lorsque lareconstitution est réalisée de manière aseptique sous une hotte à fluxlaminaire stérile, le produit reconstitué peut être conservé jusqu’à24 heures, au réfrigérateur (2–8°C). Si ces conditions ne sont pasrespectées, la stérilité du produit reconstitué ne peut pas être maintenue.Les flacons partiellement utilisés doivent être jetés.

Une dissolution totale doit être obtenue au bout de 30 minutes. Le produitdoit être amené à température ambiante ou à température du corps avantutilisation.

Avant reconstitution :

La poudre doit être blanche ou avoir un aspect très légèrement jaunepratiquement exempt de particules visibles. Le produit reconstitué doit fairel’objet d’une inspection visuelle avant administration (particules,co­loration). La solution doit être limpide ou légèrement opalescente,in­colore ou jaune pâle.

Reconstitution de la solution :

Amener les deux flacons (de poudre et de solvant) à température ambiante.Maintenir cette température pendant la reconstitution et l'administration.

1. Retirer la capsule protectrice du flacon de solvant et du flacon depoudre et désinfecter la surface de chaque bouchon à l'aide d'une solutionantisep­tique.

2. Retirer le capuchon du perforateur de l’une des extrémités dudispositif de transfert. Ne pas toucher le perforateur dénudé.

3a. Placer le flacon de solvant sur une surface plane. Enfoncer leperforateur dénudé du dispositif de transfert au centre du bouchon du flaconde solvant.

Attention: si le perforateur n’est pas inséré au centre du bouchon,celui-ci pourrait se détacher.

3b. Exercer une pression ferme sur le dispositif de transfert pours’assurer que le col du flacon s’encastre totalement dans celui-ci.

Retirer le capuchon du perforateur de l’autre extrémité du dispositif detransfert, tout en maintenant le dispositif en place.

Ne pas toucher le perforateur dénudé.

4. Maintenir le flacon de solvant fixé au dispositif de transfert inclinétout contre le flacon de poudre afin d’éviter toute perte de solvant.

Remarque : ne pas retourner complètement le flacon de solvant, car celapourrait entraîner une perte de solvant.

5a. Percer le centre du bouchon du flacon de poudre en retournantsimul­tanément le flacon de solvant afin d’éviter toute perte de solvant.

Attention : si le perforateur n’est pas inséré au centre du bouchon,celui-ci pourrait se détacher et de l’air pourrait rentrer dans leflacon.

5b. Exercer une pression ferme sur le flacon de solvant pour s’assurer quele col du flacon de poudre s’encastre totalement dans le dispositif detransfert.

6. Lorsque le solvant est transféré dans le flacon de poudre, retirer ledispositif de transfert fixé au flacon vide de solvant. Agiter modérément leflacon de poudre par un mouvement de rotation doux jusqu’à dissolutioncomplète de la poudre en moins de 30 minutes.

Attention : ne pas secouer le flacon afin d’éviter la formation demousse.

Eliminer le dispositif de transfert réservé à un usage unique.

Le produit reconstitué doit faire l’objet d’une inspection visuelleavant administration, afin de s'assurer qu'il ne contient pas de particules. Lasolution reconstituée doit être limpide ou légèrement opalescente, incoloreou jaune pâle.

Ne pas utiliser de solutions présentant un aspect non homogène ou contenantun dépôt.

Administration :

· Le produit doit être administré immédiatement par voie intraveineuse enune seule fois après reconstitution.

· Retirer l'embout protecteur du perforateur du nécessaire de perfusion etenfoncer ce perforateur dans le bouchon du flacon de produit reconstitué.

· Fermer hermétiquement la tubulure de perfusion à l'aide du clamp àroulette.

· Presser légèrement la chambre compte-gouttes pour y faire couler lasolution; remplir la chambre compte-gouttes au 1/3 de son volume environ.

· Ouvrir le clamp à roulette avec précaution et amorcer la tubulure enprenant soin d'éliminer toute bulle d'air dans la tubulure.

· Connecter le nécessaire de perfusion au cathéter de façon aseptique eten évitant tout passage d'air.

Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à laréglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

BAXALTA INNOVATIONS GMBH

INDUSTRIESTRASSE 67

A-1221 VIENNE

AUTRICHE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 560 314 0 5 : 5 g de poudre en flacon (verre de type I) + 100 mlde solvant en flacon (verre de type I) muni de bouchon (bromobutyle) avec unsystème de transfert, un nécessaire de perfusion et un suspensoir enplastique – boîte de 1.

· 34009 560 315 7 3 : 10 g de poudre en flacon (verre de type I) +200 ml de solvant en flacon (verre de type I) muni de bouchon (bromobutyle)avec un système de transfert, un nécessaire de perfusion et un suspensoir enplastique – boîte de 1.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

26 juillet 1999 / 30 juillet 2017

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

12 juillet 2018

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

Médicament soumis à prescription hospitalière. La prescription par unmédecin exerçant dans un établissement de transfusion sanguine autorisé àdispenser des médicaments aux malades qui y sont traités est égalementautorisée.

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