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GELTIM LP 1 mg/g, gel ophtalmique en récipient unidose - résumé des caractéristiques

Contient la substance active :

ATC classification:

Dostupné balení:

Résumé des caractéristiques - GELTIM LP 1 mg/g, gel ophtalmique en récipient unidose

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

GELTIM LP 1 mg/g, gel ophtalmique en récipient unidose

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Timolol......­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­......1 mg

Sous forme de maléate de timolol

Pour 1 g de gel.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Gel ophtalmique en récipient unidose.

Gel opalescent incolore à légèrement jaune.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Diminution de la pression intra-oculaire élevée dans les conditionssui­vantes :

· hypertonie intra-oculaire,

· glaucome chronique à angle ouvert.

4.2. Posologie et mode d'administration

Voie ophtalmique.

Posologie

Adultes :

La posologie recommandée est de 1 goutte de GELTIM LP 1 mg/g dans l'œil(ou les yeux) malade(s), une fois par jour, le matin.

Personnes âgées :

Le timolol en préparation ophtalmique est largement utilisé chez le patientâgé. La posologie mentionnée ci-dessus est le reflet des données cliniquesissues de cette expérience.

Enfants et adolescents :

Il n'y a pas de données expérimentales chez l'enfant et l'adolescent.L'u­tilisation de ce gel ophtalmique n'est donc pas recommandée chez cespatients.

L'ophtalmologiste pourra, s'il le juge nécessaire, associer GELTIM LP1 mg/g, gel ophtalmique en récipient unidose à un ou plusieurs autrestraitements antiglaucomateux (par voie locale et/ou générale).

Cependant, l'association de deux collyres bêta-bloquants est déconseillée(voir rubrique 4.4).

Les autres collyres doivent être administrés au moins 15 minutes avantGELTIM LP 1 mg/g, gel ophtalmique en récipient unidose. Le gel ophtalmiquedoit être administré en dernier.

Toutefois, la normalisation de la tension oculaire par GELTIM LP 1 mg/g, gelophtalmique en récipient unidose requiert parfois plusieurs semaines, aussil'évaluation du traitement doit-elle inclure une mesure de la tensionintra-oculaire après une période de traitement d'environ 4 semaines.

Mode d’administration

Le gel ophtalmique de timolol doit être instillé dans le cul-de-sacconjonctival.

Une unidose contient une quantité suffisante de gel pour traiter lesdeux yeux.

Pour usage unique seulement.

Il est conseillé aux patients :

· d'éviter le contact de l'embout avec l'œil ou les paupières,

· d'utiliser le gel ophtalmique immédiatement après la première ouverturede l'unidose et de jeter l'unidose après utilisation.

Le passage systémique peut être réduit par l'occlusion lacrymonasale ou lafermeture des paupières pendant 2 minutes. Cette méthode peut contribuer àdiminuer les effets indésirables systémiques et à augmenter l'activitélocale.

Substitution d'un traitement antérieur :

Quand GELTIM LP 1 mg/g, gel ophtalmique en récipient unidose doit prendrele relais d'un autre collyre anti-glaucomateux, ce collyre doit être arrêtéà la fin d'une journée complète de traitement, et GELTIM LP 1 mg/g, gelophtalmique en récipient unidose doit être administré le lendemain à laposologie d'une goutte dans l'œil (ou les yeux) malade(s) une fois par jour,le matin.

Si GELTIM LP 1 mg/g, gel ophtalmique en récipient unidose doit êtresubstitué à plusieurs antiglaucomateux associés, les suppressions ne doiventconcerner qu'un seul médicament à la fois.

En cas de substitution d'un médicament antiglaucomateux autre qu'un collyrebêta-bloquant, continuer le médicament antérieur et ajouter une goutte deGELTIM LP 1 mg/g, gel ophtalmique en récipient unidose dans l'œil (ou lesyeux) malade(s), une fois par jour. Le jour suivant, cesser complètement lemédicament précédent.

En cas de substitution de collyres myotiques par GELTIM LP 1 mg/g, gelophtalmique en récipient unidose, un examen de la réfraction peut s'avérernécessaire quand les effets des myotiques ont disparu.

La prescription médicale sera accompagnée du contrôle de la pressionintra-oculaire, surtout lors de l'instauration du traitement.

4.3. Contre-indications

Comme tous les produits contenant des bêta bloquants, le Timolol estcontre-indiqué chez les patients présentant :

· Hypersensibilité à la substance active (maléate de timolol) ou à l'undes excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

· Affection respiratoire réactionnelle incluant asthme bronchique ouantécédents d’asthme bronchique, broncho‑pneumo­pathie chroniqueobstruc­tive sévère.

· Bradycardie sinusale, maladie du sinus, bloc sino‑auriculaire, blocsauriculo‑ven­triculaires du deuxième ou troisième degré nonappareillés.

· Insuffisance cardiaque avérée, choc cardiogénique.

· Phéochromocytome non traité.

· Dystrophie cornéenne.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Comme les autres médicaments ophtalmiques administrés localement, letimolol maléate est absorbé dans la circulation générale. Du fait del'activité bêta-adrénergique du maléate de timolo, les mêmes typesd’effets indésirables cardiovasculaires, pulmonaires et autres que ceuxobservés avec les bêta-bloquants administrés par voie générale peuventsurvenir.

L’incidence d’effets indésirables systémiques après une instillationo­culaire est plus faible qu’en cas d’administration par voie générale.Pour réduire l’absorption systémique, voir rubrique 4.2.

Comme c'est le cas pour tout traitement du glaucome, il est recommandéd'ef­fectuer des contrôles réguliers de la pression intra-oculaire et del'état de la cornée.

Dans le cas où GELTIM LP 1 mg/g, gel ophtalmique en récipient unidose estadministré pour diminuer la pression intra-oculaire chez les patients ayant unglaucome par fermeture de l'angle, un myotique doit être associé.

En effet, chez ces patients, l'objectif immédiat du traitement est laréouverture de l'angle, ce qui nécessite l'emploi d'un myotique afin d'obtenirune constriction pupillaire, le maléate de timolol n'ayant pas ou peu d'effetsur la pupille.

Affections cardiaques

Chez les patients présentant une maladie cardiovasculaire (par exemplemaladie coronarienne, angor de Prinzmetal et insuffisance cardiaque) et unehypotension, le traitement par des bêta‑bloquants doit être évalué defaçon critique et un traitement par d’autres substances actives doit êtreenvisagé.

Les patients présentant des maladies cardiovasculaires doivent êtresurveillés pour détecter des signes d’aggravation de la maladie etd’effets indésirables.

En raison de leur effet dromotrope négatif, les bêta‑bloquants ne doiventêtre administrés qu’avec prudence chez les patients présentant un bloccardiaque du premier degré.

Si la fréquence cardiaque s'abaisse au-dessous de 50–55 pulsations parminute au repos et que le patient présente des symptômes liés à labradycardie, la posologie doit être diminuée.

Les bêta-bloquants peuvent augmenter le risque de rebond d'unehypertension.

Affections vasculaires

La prudence s’impose chez les patients présentant des troubles/affec­tionssévères de la circulation périphérique (formes sévères de la maladie deRaynaud ou syndrome de Raynaud).

Phéochromocytome traité

Chez ces patients, les bêtabloquants ne doivent être prescrits qu'enassociation avec un traitement bloquant les alpha-adrénorécepteurs.

Affections respiratoires

Des réactions respiratoires, y compris des décès dus à un bronchospasmechez des patients asthmatiques, ont été rapportées après l’administrationde certains bêta‑bloquants par voie ophtalmiques.

GELTIM LP 1mg/g, gel ophtalmique en récipient unidose doit être utiliséavec prudence chez les patients présentant une broncho‑pneumo­pathiechronique obstructive (BPCO) légère ou modérée et uniquement si lebénéfice potentiel est supérieur au risque potentiel.

Hypoglycémie/di­abète

Les bêta‑bloquants doivent être administrés avec prudence chez lespatients qui sont sujets à des épisodes d’hypoglycémie spontanée ou chezles patients présentant un diabète instable car les bêta‑bloquants peuventmasquer les signes et symptômes d’une hypoglycémie aiguë.

Les bêta‑bloquants peuvent également masquer les signesd’hyper­thyroïdie.

Maladies métaboliques

Le traitement doit être donné avec précaution chez les patients en acidosemétabolique.

Affections cornéennes

Les bêta‑bloquants ophtalmiques peuvent induire une sécheresse oculaire.La prudence s’impose chez les patients présentant des affections de lacornée.

Porteurs de lentilles de contact

Il existe un risque d'intolérance aux lentilles de contact par diminution dela sécrétion lacrymale liée d'une manière générale aux bêta-bloquants. Cegel ophtalmique de timolol n'a pas été étudié chez les porteurs de lentillesde contact. Aussi, le port de lentilles doit être évité pendant l'utilisationde GELTIM LP 1mg/g, gel ophtalmique en récipient unidose.

Autres bêta‑bloquants

L’effet sur la pression intraoculaire ou les effets connus desbêta‑bloquants systémiques peuvent être potentialisés en casd’administration du timolol chez des patients recevant déjà unbêta‑bloquant par voie générale.

La réponse doit être surveillée étroitement chez ces patients.L’as­sociation de deux bêta‑bloquants locaux n’est pas recommandée (voirrubrique 4.5).

Réactions anaphylactiques

Pendant le traitement par des bêta‑bloquants, les patients ayant desantécédents d’atopie ou de réaction anaphylactique sévère à différentsaller­gènes peuvent être plus sensibles à une exposition répétée à cesallergènes et ne pas répondre à la dose usuelle d’adrénaline utiliséepour traiter les réactions anaphylactiques.

Décollement choroïdien

Un décollement choroïdien a été rapporté lors de l’administrati­ond’un traitement visant à diminuer la sécrétion d’humeur aqueuse (parexemple timolol, acétazolamide) après une chirurgie filtrante.

Psoriasis

Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêta-bloquant,l'in­dication mérite d'être pesée.

Arrêt du traitement

Comme avec les bêta-bloquants par voie systémique, si le traitement doitêtre arrêté, la posologie doit être diminuée progressivement chez lespatients atteints de maladie coronarienne.

Sujets âgés, insuffisants rénaux et/ou hépatiques

Chez ces sujets à risque et quand un bêta-bloquant est administré par voieorale, une adaptation posologique est souvent nécessaire.

Anesthésie générale

Les bêta‑bloquants ophtalmiques peuvent inhiber les effets des agonistesß‑adré­nergiques, par exemple de l’adrénaline. L’anesthésiste doitêtre informé que le patient est traité par le timolol.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Aucune étude d’interaction spécifique n’a été réalisée avec letimolol.

Bien que les quantités de bêta-bloquants passant dans la circulationsys­témique soient faibles après instillation oculaire, le risqued'interac­tions médicamenteuses existe.

Il convient donc de tenir compte des interactions observées avec lesbêta-bloquants administrés par voie générale.

Il existe un risque d'effets additifs entraînant une hypotension et/ou unebradycardie marquée en cas d’administration concomitante par voie oraled’inhibiteurs calciques, d'agents bloquants bêta-adrénergiques,d’an­tiarythmiques (incluant l’amiodarone), de digitaliques, deparasympatho­mimétiques, de guanéthidine avec des solutions ophtalmiquescon­tenant des bêta‑bloquants.

Une potentialisation du blocage bêta‑adrénergique systémique (parexemple diminution de la fréquence cardiaque, dépression) a été rapportéeen cas d’association d’inhibiteurs du CYP2D6 (par exemple quinidine,flu­oxétine, paroxétine) avec le timolol.

Des cas occasionnels de mydriase ont été rapportés lors del’administration concomitante de bêta‑bloquants et d’adrénaline(é­pinéphrine).

Associations déconseillées

+ Bépridil

Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troublesde la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et risque majoré detroubles du rythme ventriculaire (torsades de pointes) ainsi que de défaillancecar­diaque.

Une telle association ne doit se faire que sous surveillance cliniqueétroite et ECG, en particulier chez le sujet âgé ou en début detraitement.

+ Diltiazem

Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troublesde la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et défaillancecar­diaque.

Une telle association ne doit se faire que sous surveillance cliniqueétroite et ECG, en particulier chez le sujet âgé ou en début detraitement.

+ Vérapamil

Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troublesde la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et défaillancecar­diaque (synergie d'effets).

Une telle association ne doit se faire que sous surveillance cliniqueétroite et ECG, en particulier chez le sujet âgé ou en début detraitement

+ Fingolimod

Une potentialisation des effets bradycardisants peut avoir des conséquencesfa­tales. Les bêta-bloquants sont d’autant plus à risques qu'ils empêchentle mécanisme de compensation adrénergique.

Surveillance clinique continue et contrôle ECG pendant 24 heures après lapremière administration.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Amiodarone

Troubles de l’automatisme et de la conduction (suppression des mécanismessym­pathiques compensateurs).

Une surveillance clinique et ECG est recommandée.

+ Antiarythmiques de classe I (sauf lidocaïne)

Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction(sup­pression des mécanismes sympathiques compensateurs).

Une surveillance clinique et ECG est recommandée.

+ Anesthésiques volatils halogénés

Réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par lesbêta-bloquants. L'inhibition bêta-adrénergique peut être levée durantl'inter­vention par les bêta-mimétiques.

En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêta-bloquant et, detoute façon, éviter l'arrêt brutal. Informer l'anesthésiste de cetraitement.

+ Baclofène

Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.

Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique del'antihyper­tenseur si nécessaire.

+ Antihypertenseurs centraux

Augmentation importante de la pression artérielle en cas d'arrêt brutal dutraitement par l'antihypertenseur central.

Eviter l'arrêt brutal du traitement par l'antihypertenseur central.Surve­illance clinique.

+ Insuline; agents hypoglycémiants oraux ; Glinides ; Gliptines

Tous les bêta-bloquants peuvent masquer certains symptômes del'hypoglycémie: palpitations et tachycardie.

Prévenir le patient et renforcer, surtout au début du traitement,l'au­tosurveillance glycémique.

+ Lidocaïne

Avec la lidocaïne utilisée par voie IV: augmentation des concentration­splasmatiques de lidocaïne avec possibilité d'effets indésirablesne­urologiques et cardiaques (diminution de la clairance hépatique de lalidocaïne).

Surveillance clinique, ECG et éventuellement contrôle des concentration­splasmatiques de lidocaïne pendant l'association et après l'arrêt dubêta-bloquant. Adaptation si besoin de la posologie de la lidocaïne.

+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes

Risque majoré des troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Une surveillance clinique et ECG est recommandée.

+ Propafénone

Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction(sup­pression des mécanismes sympathiques compensateurs).

Une surveillance clinique et ECG est recommandée.

Associations à prendre en compte

+ Alpha-bloquants à visée urologique; Antihypertenseurs alpha-bloquants

Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique­majoré.

+ Amifostine

Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.

+ Antidépresseurs imipraminiques;

Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.

+ Neuroleptiques

Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.

Effet vasodilatateur et risque d'hypotension, notamment orthostatique (effetadditif).

+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens

Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines­vasodilatatri­ces par les AINS et rétention hydrosodée avec laphénylbutazone).

+ Autres bradycardisants

Risque de bradycardie excessive (effet additif).

+ Dihydropyridines

Hypotension, défaillance cardiaque chez les patients en insuffisancecar­diaque latente ou non contrôlée (addition des effets inotropes négatifs).Le bêta-bloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexemise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.

+ Dipyridamole

Avec dipyridamole par voie intraveineuse : majoration de l'effetantihy­pertenseur.

+ Pilocarpine (pour usage systèmique)

Risque de bradycardie excessive (cumulation des effets bradycardisants).

+ Dérivés nitrés et associés

Amélioration de risque de l’hypotension, notamment orthostatique

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n'existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l'utilisationdu timolol chez la femme enceinte. Le timolol ne doit pas être utilisé pendantla grossesse à moins d'une nécessité absolue. Pour réduire l’absorptionsys­témique, voir rubrique 4.2.

Les études épidémiologiques n’ont pas révélé d’effets malformatifsmais montrent un risque de retard de croissance intra‑utérine en casd’administration de bêta‑bloquants par voie orale. De plus, des signes etsymptômes de blocage bêta‑adrénergique (par exemple bradycardie,hy­potension, détresse respiratoire et hypoglycémie) ont été observés chezdes nouveaux‑nés de mères traitées par des bêta‑bloquants jusqu’àl’accou­chement. Si GELTIM LP 1mg/g, gel ophtalmique en récipient unidose estadministré jusqu’à l’accouchement, le nouveau‑né doit être surveilléétro­itement pendant les premiers jours de vie.

Allaitement

Les bêta‑bloquants sont excrétés dans le lait maternel. Cependant, auxdoses thérapeutiques de timolol contenu dans le collyre, il est improbable quedes quantités suffisantes soient présentes dans le lait maternel pour induiredes symptômes cliniques de blocage bêta‑adrénergique chez le nourrisson.Pour réduire l’absorption systémique, voir rubrique 4.2.

Fertilité

Aucun effet du timolol maléate sur la fertilité n’a été observé lorsdes études chez l’animal (voir rubrique 5.3).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

GELTIM LP 1mg/g, gel ophtalmique en récipient unidose a une influencemineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines.

Aucune étude relative aux effets de ce médicament sur l'aptitude àconduire n'a été effectuée. Lorsque l'on conduit un véhicule ou que l'onutilise une machine, il convient d'être informé que des troubles visuels, dontdes modifications de la réfraction, une diplopie, un ptosis peuvent se produireoccasi­onnellement, ainsi que des épisodes fréquents, bénins et transitoires,de vision trouble, et des épisodes moins fréquents de vertiges ou defatigue.

4.8. Effets indésirables

Comme les autres médicaments ophtalmiques administrés localement, lemaléate de timolol est absorbé dans la circulation générale. Cela peutprovoquer des effets indésirables similaires à ceux observés avec lesbêta‑bloquants systémiques. L’incidence d’effets indésirablessys­témiques après une instillation locale est plus faible qu’en casd’administration par voie générale.

Les effets indésirables cités incluent les effets observés avec la classedes bêta‑bloquants ophtalmiques.

Affections du système immunitaire :

Lupus érythémateux disséminé, réactions allergiques systémiquesincluant angio‑œdème, urticaire, rash localisé et généralisé, prurit,réaction anaphylactique.

Troubles du métabolisme et de la nutrition :

Hypoglycémie.

Affections psychiatriques :

Insomnie, dépression, cauchemars, perte de mémoire, hallucination.

Affections du système nerveux :

Syncope, accident vasculaire cérébral, ischémie cérébrale, augmentationdes signes et symptômes de myasthénie grave, vertiges, paresthésies etcéphalées.

Affections oculaires :

Signes et symptômes d’irritation oculaire (par exemple brûlure,picote­ments, larmoiements, rougeur), blépharite, hyperhémie conjonctivale,con­jonctivite, kératite, vision trouble et décollement de la choroïde suiteà une chirurgie filtrante (voir rubrique 4.4), diminution de la sensibilitécor­néenne, sécheresse oculaire, érosion de la cornée, ptosis, diplopie, desmodifications de la réfraction (dues parfois à l'arrêt du traitement par lesmyotiques).

Affections cardiaques :

Bradycardie, douleurs thoraciques, palpitations, œdème, arythmie,insuf­fisance cardiaque congestive, bloc auriculo‑ventri­culaire, arrêtcardiaque, insuffisance cardiaque, claudication.

Affections vasculaires :

Hypotension, phénomène de Raynaud, refroidissement des mains etdes pieds.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :

Bronchospasme (surtout chez les patients présentant une maladiebronchos­pastique préexistante), dyspnée, toux.

Affections gastro-intestinales :

Dysgueusie, nausées, dyspepsie, diarrhée, sécheresse buccale, douleursabdomi­nales, vomissements.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané :

Alopécie, éruptions psoriasiformes ou aggravation d'unpsoriasis, rash.

Affections musculo-squelettiques et systémiques :

Myalgies.

Affections des organes de reproduction et du sein :

Dysfonction sexuelle, diminution de la libido, impuissance.

Troubles généraux et anomalies au site d’administration :

Asthénie/fatigue.

Investigations:

Anticorps antinucléaires positifs

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Aucune donnée spécifique à cette formulation n'est disponible. Les effetssecondaires les plus courants observés au cours d’un surdosage avecbêta-bloquants sont la bradycardie symptomatique, l'hypotension, lebronchospasme et l'insuffisance cardiaque aiguë.

En cas de surdosage, les mesures suivantes doivent être envisagées :

1. Administration du charbon actif, si la préparation a été prise parvoie orale. Des études ont montré que le maléate de timolol ne peut êtreéliminé par une hémodialyse.

2. Bradicardie symptomatique : administrer du sulfate d'atropine par voieintraveineuse à raison de 0,25 à 2 mg, de manière à induire un blocagevagal. Si la bradycardie persiste, le chlorhydrate d'isoprénaline par voieintraveineuse doit être administré avec prudence. Dans les cas réfractaires,l'u­tilisation d'un stimulateur cardiaque doit être envisagée.

3. Hypotension : administrer un agent sympathomimétique comme la dopamine,la dobutamine ou la noradrénaline. Dans les cas réfractaires,l’ad­ministration du chlorhydrate de glucagon s’est révélée utile.

4. Bronchospasme : utiliser le chlorhydrate d'isoprénaline. Un traitementcon­comitant par aminophylline peut être envisagé.

5. Insuffisance cardiaque aiguë : le traitement conventionnel avecdigitaliques, diurétiques et oxygène doit être instauré immédiatement. Dansles cas réfractaires, l'administration d'aminophylline par voie intraveineuseest recommandée. Ceci peut être suivi, au besoin, par l’administration dechlorhydrate de glucagon, qui s’est avéré utile.

6. Blocs cardiaques : utiliser du chlorhydrate d'isoprénaline ou unstimulateur cardiaque.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANTIGLAUCOMATEUX ET MYOTIQUES;bêta-bloquants, code ATC : S01ED01.

Sur le plan général :

Le timolol se caractérise par trois propriétés pharmacologiques :

· bêta-bloquant non cardiosélectif,

· absence de pouvoir agoniste partiel [ou d'absence d'activitésym­pathomimétique intrinsèque (ASI)],

· effet stabilisant de membrane (anesthésique local ou quinidine-like) nonsignificatif.

Sur le plan oculaire :

· le maléate de timolol en gel ophtalmique abaisse la tensionintra-oculaire, associée ou non à un glaucome;

· son activité se manifeste environ 20 minutes après instillation,at­teint son maximum en 1 à 2 heures et est encore présente au bout de24 heures ;

· il n'y a pratiquement pas de modification du diamètre pupillaire ou del'accommodation.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

GELTIM LP 1mg/g gel ophtalmique est une formule sans conservateur.

Une exposition systémique négligeable a été observée chez les patientstraités avec GELTIM LP 1mg/g gel ophtalmique administré une fois par jour. Desdonnées récentes, issues d'une étude de pharmacocinétique comparative (LQ =0,146 ng/ml), ont démontré que la concentration plasmatique estgénéralement en dessous de la limite de quantification (LQ).

5.3. Données de sécurité préclinique

Aucune des études de mutagenèse réalisées in vivo et in vitro avec letimolol ne met en évidence de potentiel mutagène. Un potentiel cancérogènedu timolol a été mis en évidence chez l'animal, à des niveaux d'expositiontrès supérieurs à ceux observés en clinique au cours d'un traitement parGELTIM LP 1 mg/g.

Les études de reprotoxicité n'ont pas mis en évidence d'effet tératogènechez la souris, le rat et le lapin. Seul un retard d'ossification a étéobservé chez le rat à des niveaux d'exposition très supérieurs à ceuxobservés en clinique au cours d'un traitement par GELTIM LP 1 mg/g. Aucuneffet sur la fertilité n'a été observé chez le rat.

L'instillation chez le lapin d'une dose unique ou répétée durant 28 joursde GELTIM LP 1 mg/g n'a pas provoqué d'intolérance locale ou systémique, nid'effet anesthésique local.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Sorbitol,

Alcool polyvinylique,

Carbomère 974P,

Acétate de sodium trihydraté,

Lysine monohydratée,

Eau pour préparations injectables.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

30 mois.

Après ouverture du récipient unidose : utiliser le récipient unidoseimmédi­atement et le jeter après utilisation.

Après ouverture du sachet : utiliser les récipients unidoses dans un délaimaximum d'un mois.

6.4. Précautions particulières de conservation

Conserver les récipients unidoses dans le sachet et l'étui carton, àl'abri de la lumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

10 récipients unidoses (PEBD) contenant 0,4 g de gel sont conditionnés ensachet (papier/aluminium), boîte de 3 ou 9 sachets.

Une boîte contient 30 (3×10) ou 90 (9×10) récipients unidoses.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

LABORATOIRES THEA

12, RUE LOUIS BLERIOT

63017 CLERMONT-FERRAND CEDEX 2

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 370 682 9 1 : 0,4 g en récipient unidose (PE). Boîtede 30.

· 34009 381 822 1 7: 0,4 g en récipient unidose (PE). Boîte de 90.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

Médicament soumis à prescription médicale.

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