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GENESERINE 3, solution buvable, gouttes - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - GENESERINE 3, solution buvable, gouttes

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

GENESERINE 3, solution buvable en gouttes

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Salicylate d'éséridine..­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.300 mg

Pour 100 ml.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution buvable en gouttes.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement d'appoint des troubles dyspeptiques chez l'adulte et chezl'enfant. En pédiatrie, utilisé chez les enfants dans les dyspepsies, coliteet constipation.

4.2. Posologie et mode d'administration

Voie orale.

Adulte : 30 à 45 gouttes, 3 fois par jour, à prendre de préférence 1/2heure avant les principaux repas.

Enfant : à apprécier selon l'âge et le poids.

10 à 30 gouttes par jour en plusieurs prises;

à partir de 10 ans: progressivement jusqu'à 30 gouttes 2 à 3 foispar jour.

Nourrisson : 10 à 20 gouttes par jour en plusieurs prises.

Nouveau-né : 5 gouttes par jour.

4.3. Contre-indications

Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE dans les cas suivants :

· Hypersensibilité connue à l'éséridine ou à l'un des constituants.

· En association avec le sultopride (voir rubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

A utiliser avec prudence en cas de :

· Asthme sévère.

· Broncho-pneumopathie obstructive.

· Bradycardie sévère.

Ce médicament contient 9,5% (V/V) soit 0,075 g d’éthanol (alcool)/mL(soit 30 gouttes). L’utilisation de ce médicament est dangereuse chez lessujets alcooliques et doit être prise en compte chez les femmes enceintes ouallaitant, les enfants et les groupes à haut risque tels que insuffisantshé­patiques ou les épileptiques.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

MEDICAMENTS ATROPINIQUES

Il convient de prendre en compte le risque lié à l'association d'unmédicament à action atropinique (imipraminiques, neuroleptiques­phénothiazini­ques, antispasmodiques, certains antihistaminiques H1…) chez unpatient traité par anticholinesté­rasique. Outre la possible diminution del'effet thérapeutique de ce dernier, l'interruption brutale du traitementatro­pinique expose au risque de dévoiler alors les effets muscariniques duparasympatho­mimétique avec symptomatologie de type « crise cholinergique »,pouvant se manifester notamment par des convulsions.

AUTRES MEDICAMENTS ANTICHOLINESTE­RASIQUES

Il convient de prendre en compte l'association d'un médicamentanticho­linestérasiqu­e, donné dans une indication telle que la myasthénie oul'atonie intestinale, à un autre anticholinesté­rasique donné dans lamaladie d'Alzheimer, en raison d'un risque d'addition des effets indésirablesde type cholinergique, notamment digestifs.

AUTRES BRADYCARDISANTS

De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C'est le casnotamment des antiarythmiques de classe Ia, des bêta-bloquants, de certainsantia­rythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, desanticholines­térasiques… et­c.

Associations contre-indiquées

+ Sultopride

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque

Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisan­ts).Surveillan­ce clinique et biologique régulière, notamment en débutd'association.

+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique.

Associations à prendre en compte

+ Pilocarpine

Risque d'addition des effets indésirables cholinergiques, notammentdigestifs.

+ Suxaméthonium

Risque d'allongement du bloc moteur, majoré en cas de déficit partiel enpseudocholi­nestérase.

4.6. Grossesse et allaitement

Grossesse

Il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pourévaluer un éventuel effet malformatif ou fœtotoxique de l'Eséridinelor­squ'elle est administrée pendant la grossesse.

En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pasutiliser ce médicament pendant la grossesse.

Allaitement

Allaitement possible avec surveillance de l'enfant et arrêt du médicamentou de l'allaitement en cas de symptômes anormaux.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

Des cas de nausées, vomissements, bradycardies, malaise, myosis ont étérapportés le plus souvent à des doses élevées.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet: <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr.

4.9. Surdosage

L'absorption de doses suprathérapeutiques entraîne un syndrome muscarinique(my­osis, bradycardie, hypersalivation) et justifie l'administration d'atropine(0,25 mg par heure jusqu'à sédation des troubles).

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique:PARA­SYMPATHOMIMETI­QUEANTICHOLINES­TERASIQUE DIGESTIF

Code ATC:N07AA.

(A: appareil digestif et métabolisme).

De nombreuses études ont montré la diminution du tonus vagal chez lespatients présentant une dyspepsie.

Par son effet inhibiteur de la cholinestérase, l'éséridine renforce letonus vagal, notamment dans la sphère digestive, dont la motricité et lesfonctions sécrétrices sont stimulées par le nerf vague.

L'éséridine entraîne une activité anticholinesté­rasique plasmatiquesig­nificative qui apparaît dès la trentième minute après l'absorption et sepoursuit jusqu'à la troisième heure.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

L'absorption de l'éséridine est rapide.

Le pic de concentration plasmatique est atteint au bout de 30 minutes.

La demi-vie d'élimination est de l'ordre de 30 minutes.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Acide benzoïque, alcool à 95°, eau purifiée.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

5 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

30 ml ou 150 ml en flacon.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d'exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

Laboratoires EISAI S.A.

5/6 place de l'Iris

Tour Manhattan

92095 Paris la Defense Cedex

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 316 417–9 ou 34009 316 417 9 7: 30 ml en flacon.

· 552 927–7 ou 34009 552 927 7 7: 150 ml en flacon.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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