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GLIBENCLAMIDE SANDOZ 2,5 mg, comprimé sécable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - GLIBENCLAMIDE SANDOZ 2,5 mg, comprimé sécable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

GLIBENCLAMIDE SANDOZ 2,5 mg, comprimé sécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Glibenclamide­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.2,5 mg

Pour un comprimé sécable.

Excipient à effet notoire : lactose

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé sécable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Diabète non insulino-dépendant, en association au régime adapté, lorsquece régime n'est pas suffisant pour rétablir à lui seul l'équilibregly­cémique.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie
Réservé à l'adulte.

Comme pour tout agent hypoglycémiant, les posologies doivent être adaptéesà chaque cas particulier.

En cas de déséquilibre glycémique transitoire une courte périoded'admi­nistration du produit peut être suffisante chez un patient habituellementbien équilibré par le régime.

Sujet de moins de 65 ans
Dose initiale

La dose initiale recommandée est de ½ comprimé par jour, administré avantle petit déjeuner.

Paliers

Les ajustements de posologie se font habituellement par paliers de ½comprimé en fonction de la réponse glycémique en répartissant les dosesavant les 2 ou 3 principaux repas.

Plusieurs jours au moins doivent séparer chaque palier de dose.

Traitement d'entretien

La posologie maximale est de 15 mg de glibenclamide.

Si nécessaire, le relais peut être pris par GLIBENCLAMIDE SANDOZ 5 mg,comprimé sécable.

Sujets à risque

Sujet âgé de plus de 65 ans

La posologie initiale et les doses d’entretien doivent être prudemmentadaptées pour diminuer le risque d’hypoglycémie. Le traitement doit débuteravec la plus petite dose disponible et augmenter progressivement si nécessaire(voir rubrique 4.4.).

Chez les autres patients à risque

Chez le patient dénutri ou présentant une altération marquée de l'étatgénéral, ou dont la ration calorique est irrégulière et chez les patientsprésentant une insuffisance rénale ou hépatique, le traitement doit êtreinstauré à la dose la plus faible et les paliers posologiques doivent êtrescrupuleusement respectés, de façon à éviter les réactions hypoglycémiqu­es(voir rubrique 4.4).

Chez les patients recevant d'autres hypoglycémian­ts oraux

Comme pour tout sulfonylurée, ce médicament peut prendre le relais d'untraitement antidiabétique sans période de transition. Lors du passage d'unsulfonylurée à demi-vie plus longue (comme le chlorpropamide) à cemédicament, les patients seront attentivement suivis (pendant plusieurssemaines) afin d'éviter la survenue d'une hypoglycémie, en raison de lapossibilité de chevauchement des effets thérapeutiques.

Mode d’administration

Voie orale.

4.3. Contre-indications

Ce médicament est contre-indiqué en cas :

· d’hypersensibilité au glibenclamide, à d’autres sulfonylurées ou àl’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,

· de diabète insulino-dépendant, en particulier diabète juvénile,diabète acido-cétosique, pré-coma diabétique,

· d’insuffisance rénale ou hépatique sévère,

· de porphyries,

· de traitement par miconazole (voir rubrique 4.5),

· d’allaitement.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

Chez les sujets porteurs d’un déficit enzymatique en G6PD, des casd’hémolyse aigüe ont été rapportés avec le glibenclamide. Sa prescriptionn’est donc pas recommandée chez ces patients, et le recours à unealternative, si elle existe, est fortement recommandée. En l’absenced’al­ternative, la décision doit prendre en compte pour chaque patient, ledanger d’hémolyse et le bénéfice potentiel attendu du traitement. Si laprescription de ce médicament est nécessaire, la survenue d’une hémolyseéventuelle sera dépistée.

Hypoglycémies : Des hypoglycémies peuvent survenir sous sulfonylurées. Lerisque apparaît accru sous glibenclamide. Certaines hypoglycémies peuventêtre sévères et prolongées. Une hospitalisation peut alors s’avérernécessaire et le resucrage doit être éventuellement poursuivi surplusieurs jours.

De plus, sur le plan clinique, des signes de contre-régulation adrénergiquepeuvent être observés : sueurs, peau moite, anxiété, tachycardie,hy­pertension, palpitations, angine de poitrine et arythmie cardiaque.

Le tableau clinique d’un malaise hypoglycémique sévère peut ressemblerà un accident vasculaire cérébral.

Les symptômes disparaissent en général après absorption d’hydrates decarbone (sucre) ou quand l’hypoglycémie est corrigée.

Une sélection soigneuse du patient, de la posologie utilisée ainsi qu’uneinformation adéquate du patient sont nécessaires si l’on veut éviter desépisodes d’hypoglycémie.

Facteurs de risque d’hypoglycémie

· refus ou incapacité du patient à coopérer (particulièrement chez lessujets âgés),

· dénutrition, altération de l’état général, prise irrégulièred’hy­drate de carbone, régime hypocalorique. Ce traitement ne sera prescritque si le patient est susceptible de s'alimenter régulièrement (notamment deprendre un petit déjeuner),

· déséquilibre entre exercice physique et prise d’hydrate decarbone,

· insuffisance rénale et hépatique : la pharmacocinétique et/oupharmaco­dynamie du glibenclamide peut être modifiée chez les patientsprésentant une insuffisance rénale ou hépatique. En cas de survenue d'unehypoglycémie chez ces patients, celle-ci risquant d'être grave et prolongée,une prise en charge appropriée doit être instituée,

· troubles endocriniens non compensés affectant le métabolisme deshydrates de carbone ou la contre-régulation de l'hypoglycémie : insuffisancesu­rrénalienne, hypopituitarisme,

· patients âgés : l’âge ≥ 65 ans a été identifié comme un facteurde risque d’hypoglycémie chez les patients traités par sulfonylurées­.L’hypoglycémie peut être difficile à reconnaître chez le sujet âgé,

· ingestion d’alcool,

· associations médicamenteuses susceptibles de majorer l’effethypogly­cémiant du glibenclamide (voir rubrique 4.5) : l’hypoglycémie peutêtre difficile à reconnaître chez le patient sous traitement parbêta-bloquants. L’hypoglycémie est davantage susceptible de survenir lors del’administration d’une association d’agents hypoglycémiants.

Dans ces situations, la posologie initiale et d’entretien doit êtreprudemment adaptée pour diminuer le risque d’hypoglycémie (voirrubrique 4.2).

Déséquilibre glycémique

L’équilibre glycémique d’un patient bénéficiant d’un traitementanti­diabétique peut être menacé en cas de survenue des évènements suivants: fièvre, traumatisme, infection ou intervention chirurgicale. Dans ce cas, ilpeut être nécessaire d’arrêter le traitement et d’administrer del’insuline.

L’efficacité de tout hypoglycémiant oral, y compris le glibenclamide,pour abaisser la glycémie au niveau souhaité, diminue au long cours chezcertains patients, ce qui peut être dû à une progression de la sévérité dudiabète, ou à une diminution de la réponse au traitement. Ce phénomène estconnu sous le nom d’échec secondaire et doit être distingué de l’échecprimaire, où le médicament s’avère inefficace lorsqu’il est prescrit enpremière intention à un patient donné. Une adaptation adéquate de la dose etl’observation du régime alimentaire doivent être envisagées avant declasser un patient comme échec secondaire.

Analyses biologiques

La glycémie et la glycosurie doivent être surveillées périodiquement. Lamesure du taux d’hémoglobine glycosylée peut s’avérer utile.

Glibenclamide et mortalité cardiovasculaire

Des études épidémiologiques suggèrent que l’utilisation duglibenclamide est associée à une augmentation du risque de mortalitécardi­ovasculaire par rapport à un traitement avec la metformine ou legliclazide. Ce risque a été particulièrement observé chez les patientssouffrant de maladies coronariennes.

Information du patient

Les risques d’hypoglycémie, ses symptômes et son traitement, ainsi queles conditions qui y prédisposent, doivent être expliqués au patient et à safamille. Les échecs thérapeutiques primaire et secondaire doivent égalementêtre expliqués (voir ci-dessus « déséquilibre glycémique »).

Le patient doit être informé des risques potentiels, des avantages de cetraitement et des autres types de traitement. Il doit être informé del’importance qu’il y a à respecter le régime alimentaire, à suivre unprogramme d’exercice physique régulier et à surveiller régulièrement laglycosurie et /ou la glycémie.

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chezles patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactasede Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladieshéré­ditaires rares).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations contre-indiquées
1) Le produit suivant est susceptible de majorer l’effethypogly­cémiant :

+ Miconazole (voie générale, gel buccal) : augmentation de l'effethypogly­cémiant avec survenue possible de manifestations hypoglycémiques, voirede coma.

Associations déconseillées
1) Les produits suivants sont susceptibles de majorer l’effethypogly­cémiant :

+ Phénylbutazone :

Pour toutes les formes de phénylbutazone, y compris locales : augmentationde l'effet hypoglycémiant des sulfonylurées par diminution de leurmétabolisme hépatique. Utiliser de préférence un autre anti-inflammatoiremoins interactif, sinon prévenir le patient et renforcer l'auto-surveillancegly­cémique : adapter éventuellement la posologie pendant le traitement parl'anti-inflammatoire et après son arrêt.

+ Alcool : Effet antabuse (chaleur, rougeurs, vomissement, tachycardie).Au­gmentation de la réaction hypoglycémique (inhibition de réactions decompensation), pouvant faciliter la survenue de coma hypoglycémique.

Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant del'alcool.

2) Le produit suivant risque d’entraîner une augmentation de laglycémie :

+ Danazol : effet diabétogène du danazol.

Si l'association ne peut être évitée, prévenir le patient et renforcerl'auto-surveillance glycémique et urinaire. Adapter éventuellement laposologie de l'antidiabétique pendant le traitement par le danazol et aprèsson arrêt.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
1) Les produits suivants sont susceptibles de majorer l’effethypogly­cémiant :

+ Bêtabloquants (sauf esmolol) : tous les bêtabloquants peuvent masquercertains symptômes de l'hypoglycémie : les palpitations et la tachycardie. Laplupart des bêtabloquants non cardiosélectifs augmentent l'incidence et lasévérité de l'hypoglycémie.

Prévenir le patient et renforcer, surtout en début de traitement,l'auto-surveillance glycémique.

+ Fluconazole : augmentation du temps de demi-vie du sulfonylurée avecsurvenue possible de manifestations hypoglycémiques.

Prévenir le patient, renforcer l'auto-surveillance glycémique et adapteréventu­ellement la posologie du sulfonylurée pendant le traitement par lefluconazole.

+ Inhibiteurs de l'enzyme de conversion : l'utilisation des inhibiteurs del'enzyme de conversion peut entraîner une majoration de l'effet hypoglycémiantchez le diabétique traité par les sulfonylurées.

La survenue de malaises hypoglycémiques semble exceptionnelle. Unehypothèse avancée serait une amélioration de la tolérance au glucose quiaurait pour conséquence une réduction des besoins en insuline.

Renforcer l’auto-surveillance glycémique.

+ Clarithromycine, érythromycine : Risque d’hypoglycémie par augmentationde l’absorption et des concentrations plasmatiques de l’antidiabétique.

Prévenir le patient, renforcer l’auto-surveillance glycémique et adapteréventu­ellement la posologie du sulfonylurée pendant le traitement par laclarithromycine (ou l’érythromycine).

2) Les produits suivants risquent d'entraîner une augmentation de laglycémie :

+ Chlorpromazine (neuroleptiques) : à fortes posologies (> 100 mg parjour de chlorpromazine), élévation de la glycémie (diminution de lalibération d'insuline).

Prévenir le patient et renforcer l'auto-surveillance glycémique. Adapteréventu­ellement la posologie de l'antidiabétique pendant le traitement par leneuroleptique et après son arrêt.

+ Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif) :

(Voies générale et locale : intra-articulaire, cutanée et lavement rectal)et tétracosactide : Elévation de la glycémie avec parfois acido-cétose(diminution de la tolérance aux glucides par les corticoïdes).

Prévenir le patient et renforcer l'auto-surveillance glycémique, surtout endébut de traitement. Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabéti­quependant le traitement par les corticoïdes et après son arrêt.

+ Bêta-2 mimétiques (Ritodrine, salbutamol, terbutaline) :(voie I.V.).

Elévation de la glycémie par les bêta-2 stimulants.

Renforcer la surveillance sanguine et urinaire. Passer éventuellement àl'insuline.

3) Autres interactions :

+ Bosentan :

Risque de moindre efficacité du glibenclamide par diminution de sesconcentrations plasmatiques, en raison de l’effet inducteur du bosentan. Parailleurs, des cas d’hépatotoxicité ont été rapportés lors del’association.

Surveillance de la glycémie, adaptation du traitement si besoin, etsurveillance des constantes biologiques hépatiques.

+ Analogues de la somatostatine :

Risque d’hypoglycémie ou d’hyperglycémie : diminution ou augmentationdes besoins en sulfonylurées, par exemple diminution de la sécrétion deglucagon endogène.

Renforcer l’auto-surveillance glycémique et adapter si besoin la posologiedu sulfonylurée pendant le traitement par l’octréotide ou lalanréotide.

+ Colesevelam :

L’administration concomitante de colesevelam et de glibenclamide aentraîné une diminution de l’AUC0-inf et de la Cmax du glibenclamide de 32%et de 47%, respectivement.

Aucune interaction n’a été observée lorsque le colesevelam étaitadministré quatre heures après le glibenclamide.

En conséquence, le glibenclamide doit être pris au moins 4 heures avant lecolesevelam.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse
Risque lié au diabète

Le diabète (gestationnel ou permanent), lorsqu’il n’est pas équilibré,est à l’origine d’une augmentation des malformations congénitales et de lamortalité périnatale. En période péri-conceptionnelle, un équilibre aussibon que possible du diabète doit être réalisé, afin de réduire le risquemalformatif.

Risque lié au glibenclamide

Les sulfonylurées sont tératogènes chez l’animal à doses élevées.

En clinique, il n’existe pas actuellement de données pertinentes ou ennombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif ou fœtotoxique duglibenclamide lorsqu’il est administré pendant la grossesse

Conduite à tenir

La rééquilibration du diabète permet de normaliser le déroulement de lagrossesse dans cette catégorie de patientes. Elle fait appel impérativement àl’insuline, quel que soit le type de diabète I ou II, gestationnel oupermanent.

Dans ce dernier cas, il est recommandé d’effectuer le relais d’untraitement oral par l’insuline dès l’instant où une grossesse estenvisagée ou en cas de découverte fortuite d’une grossesse exposée à cemédicament : dans ce cas, ceci ne constitue pas l’argument systématique pourconseiller une interruption de grossesse mais conduit à une attitude deprudence et à une surveillance prénatale orientée.

Une surveillance néonatale de la glycémie est recommandée.

Allaitement

En l’absence de données concernant le passage dans le lait maternel etcompte-tenu du risque d’hypoglycémie néonatale, l’allaitement estcontre-indiqué en cas de traitement par ce médicament.

Fertilité

Sans objet.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Les patients devront être sensibilisés sur les symptômes d'hypoglycémieet devront être prudents en cas de conduite et d’utilisation de machines.

4.8. Effets indésirables

La classification des évènements indésirables en fonction de leurfréquence est la suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 et< 1/10), peu fréquent (≥ 1/1000 et < 1/100), rare (≥ 1/10 000 et< 1/1000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peutêtre estimée sur la base des données disponibles).

Troubles du métabolisme et de la nutrition

· Très fréquent : hypoglycémie (voir rubriques 4.4 et 4.9). Ceshypoglycémies peuvent être prolongées et sévères et ne sont pas toujoursfaciles à corriger.

· Fréquence indéterminée : cas d’hyponatrémie (cas isolés).

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

· Fréquent : éruptions cutanéo-muqueuses.

· Fréquence indéterminée : prurit, éruption maculo-papuleuse, réactionsbulleuses, érythème polymorphe, dermatite exfoliative, quelques cas dephotosensibi­lisation ont été rapportés.

Atteintes du système immunitaire

· Fréquence indéterminée : manifestations d’hypersensibi­lité,réactions allergiques ou pseudo-allergiques.

· Fréquence indéterminée : cas isolés de réactions à typed’urticaire pouvant évoluer en réactions menaçant le pronostic vital avecbronchospasme, dyspnée, hypotension, voire choc.

Affections gastro-intestinales

· Fréquent : nausées, diarrhées.

· Peu fréquent : gêne épigastrique.

Affections hépatobiliaires

· Fréquence indéterminée : atteintes hépatiques : une augmentation desenzymes hépatiques a été notée avec la possibilité de survenued’hépatites cytolytique ou cholestatique nécessitant l’arrêt dutraitement. Ces atteintes peuvent évoluer vers l’insuffisance hépatiquemettant en jeu le pronostic vital.

Affections hématologiques et du système lymphatique

Atteintes hématologiques généralement réversibles à l’arrêt dutraitement :

· Fréquence indéterminée : hyperéosinophilie, leucopénie,throm­bocytopénie modérée ou sévère pouvant se manifester par un purpura,agranu­locytose, anémie hémolytique, aplasie médullaire et pancytopénie.

Investigations

· Fréquent : le glibenclamide, comme tous les sulfonylurées, peutentraîner une prise de poids.

· Fréquence indéterminée : élévations occasionnelles moyennes àmodérées de l’urémie et de la créatinine.

Affections oculaires

· Fréquence indéterminée : troubles visuels transitoires à type de flouvisuel ou troubles de l’accommodation, surtout en début de traitement, avecou sans variation glycémique.

Troubles généraux

· Fréquence indéterminée : effet antabuse en cas d’ingestion d’alcoolpendant les repas,

Expression clinique d’une porphyrie (hépatique ou cutanée) chez despatients porphyriques (voir rubrique 4.3),

· Fréquence indéterminée : exceptionnellement, vascularite allergiquecutanée ou viscérale pouvant menacer le pronostic vital.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr.

4.9. Surdosage

Le surdosage en sulfonylurées peut entraîner une hypoglycémie.

Les symptômes modérés d’hypoglycémie, sans perte de connaissance nisignes neurologiques, doivent être corrigés absolument par un apportglucidique, une adaptation de la posologie et/ou une modification ducomportement alimentaire. Une surveillance étroite doit être poursuiviejusqu’à ce que le médecin soit sûr que le patient est hors de danger.

Les réactions hypoglycémiques sévères, avec coma, convulsions ou autrestroubles neurologiques sont possibles et constituent une urgence médicalenécessitant un traitement immédiat, dès que la cause est diagnostiquée oususpectée avant l’hospitalisation immédiate du patient.

Si un coma hypoglycémique est diagnostiqué ou suspecté, le patient doitrecevoir une injection intraveineuse rapide d’une solution glucoséeconcentrée (50 %). Celle-ci doit être suivie d’une perfusion continue desolution glucosée plus diluée (à 10 %) à la vitesse nécessaire au maintiend’une glycémie au-dessus de 100 mg/dL. Les patients doivent êtreétroitement surveillés pendant au moins 48 heures et, selon l’état dupatient à ce moment, le médecin décidera si une surveillance supplémentaireest nécessaire.

Le glucagon ne doit pas être utilisé, car il peut entraîner une rechute del'hypoglycémie par hypersécrétion secondaire d'insuline.

La clairance plasmatique du glibenclamide peut être prolongée chez lespatients souffrant d’une pathologie hépatique. Du fait de la forte liaison duglibenclamide aux protéines, une dialyse n’est pas utile au patient.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : antidiabétiques sauf insulines –sulfonylurées, code ATC : A10BB01 (A : voies digestives et métabolisme).

Le glibenclamide, sulfonylurée de seconde génération à demi-vie courte,semble diminuer la glycémie de façon aiguë par stimulation de la libérationd'in­suline par le pancréas, cet effet étant dépendant de la présence decellules bêta actives dans les îlots pancréatiques.

La stimulation de la sécrétion d'insuline par le glibenclamide en réponseà un repas est d'une importance majeure. L'administration de glibenclamide chezle diabétique provoque une majoration de la réponse insulinotropepost-prandiale. Les réponses post-prandiales de sécrétion d'insuline et depeptide-C continuent à être majorées après au moins 6 mois detraitement.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Après administration orale, le glibenclamide est fortement absorbé (92 %).La concentration plasmatique maximale est atteinte en 2 à 6 heures. La prised'aliments ne modifie ni la vitesse ni le taux d'absorption.

Le glibenclamide est fortement fixé à l'albumine plasmatique (99 %), cequi peut rendre compte de certaines interactions médicamenteuses.

Le glibenclamide est complètement métabolisé par le foie en3 métabolites inactifs éliminés par voie biliaire (60 %) et par voierénale (40 %), l'élimination étant complète en 45 à 72 heures.

La demi-vie d'élimination est de 4 à 11 heures.

L'insuffisance hépatocellulaire diminue le métabolisme du glibenclamide etdonc ralentit de manière importante son élimination.

L'excrétion biliaire des métabolites augmente en cas d'insuffisance­rénale, de façon proportionnelle à la sévérité de l'altérationrénale.

L'insuffisance rénale n'affecte pas son élimination aussi longtemps que laclairance de la créatinine reste supérieure à 30 mL/min.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Lactose monohydraté, cellulose microcristalline, stéarate de magnésium,silice colloïdale anhydre, talc.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précaution particulière de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

20, 28, 30, 60, 100 ou 180 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

SANDOZ

49, AVENUE GEORGES POMPIDOU

92300 LEVALLOIS-PERRET

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 380 227 2 8 : 20 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 380 228 9 6 : 28 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 380 229 5 7 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 380 230 3 9 : 60 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 380 232 6 8 : 100 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 381 850 5 8 : 180 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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