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GLICLAZIDE ARROW 30 mg, comprimé à libération modifiée - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - GLICLAZIDE ARROW 30 mg, comprimé à libération modifiée

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

GLICLAZIDE ARROW 30 mg, comprimé à libération modifiée

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Gliclazide...­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.....30 mg

Pour un comprimé à libération modifiée.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé à libération modifiée.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Diabète non insulino-dépendant (de type 2) chez l'adulte, lorsque lerégime alimentaire, l'exercice physique et la réduction pondérale seuls nesont pas suffisants pour obtenir l'équilibre glycémique.

4.2. Posologie et mode d'administration

Voie orale.

Réservé à l'adulte.

La dose quotidienne peut varier de 1 à 4 comprimés par jour, soit 30 à120 mg en une seule prise orale au moment du petit déjeuner.

Il est recommandé d'avaler le(s) comprimé(s) en entier. En cas d'oublid'une dose, la dose du lendemain ne doit pas être augmentée.

Comme pour tout agent hypoglycémiant, la posologie doit être adaptée enfonction de la réponse métabolique individuelle de chaque patient (glycémie,HbA1c).

Dose initiale:

La dose initiale recommandée est de 30 mg par jour.

· Si le contrôle glycémique est satisfaisant, cette posologie peut êtreadoptée comme traitement d'entretien,

· si le contrôle glycémique n'est pas satisfaisant, la posologie peutêtre augmentée à 60, 90 ou 120 mg par jour, par paliers successifs, enrespectant un intervalle de 1 mois au minimum entre chaque palier, sauf chezles patients pour lesquels la glycémie ne diminue pas après deux semaines detraitement. Dans ce cas, il est possible de proposer une augmentation de laposologie dès la fin de la deuxième semaine de traitement.

· La dose maximale recommandée est de 120 mg par jour.

Relais de GLICLAZIDE ARROW 80 mg, comprimés par GLICLAZIDE ARROW 30 mg,comprimés à libération modifiée:

1 comprimé de GLICLAZIDE ARROW 80 mg est comparable à 1 comprimé deGLICLAZIDE ARROW 30 mg.

Par conséquent, le relais peut être fait à condition de suivre avecattention l'évolution de la glycémie.

Relais d'un autre antidiabétique oral par GLICLAZIDE ARROW 30 mg:

GLICLAZIDE ARROW 30 mg peut prendre le relais d'un autre traitementanti­diabétique oral.

Dans ce cas, la posologie et la demi-vie de l'antidiabétique précédentdoivent être prises en compte.

Le relais se fera en général sans période de transition, en commençant depréférence par une posologie de 30 mg. La posologie sera ensuite adaptéecomme indiqué ci-dessus, en fonction de la réponse glycémique de chaquepatient.

En cas de relais d'un sulfamide hypoglycémiant à demi-vie prolongée, unefenêtre thérapeutique de quelques jours peut s'avérer nécessaire afind'éviter un effet additif des deux produits qui risque d'entraîner unehypoglycémie.

Lors de ce relais, il est recommandé de suivre la même procédure que lorsde l'instauration d'un traitement par GLICLAZIDE ARROW 30 mg, c'est à dire decommencer à la posologie de 30 mg par jour, puis d'augmenter la posologie parpaliers successifs, en fonction des résultats métaboliques.

Association aux autres antidiabétiques oraux:

GLICLAZIDE ARROW 30 mg peut être associé aux biguanides, aux inhibiteursde l'alpha-glucosidase ou à l'insuline.

Chez les patients insuffisamment équilibrés avec GLICLAZIDE ARROW 30 mg,un traitement associé par insuline peut être instauré sous strictesurveillance médicale.

Chez les sujets âgés de plus de 65 ans, GLICLAZIDE ARROW 30 mg seraprescrit selon le même schéma posologique que chez des sujets de moins de65 ans.

Chez les patients ayant une insuffisance rénale faible à modérée, leschéma posologique sera le même que chez les sujets ayant une fonction rénalenormale, mais avec une surveillance attentive.

Ces données ont été confirmées au cours d'essais cliniques.

Chez les patients à risque d'hypoglycémie:

· états de dénutrition ou de malnutrition,

· pathologies endocriniennes sévères ou mal compensées (insuffisanceanté-hypophysaire, hypothyroïdie, insuffisance surrénale),

· sevrage d'une corticothérapie prolongée et/ou à forte dose,

· pathologie vasculaire sévère (coronaropathie sévère, atteintecaroti­dienne sévère, pathologie vasculaire diffuse);

Il est recommandé de débuter systématiquement le traitement à la doseminimale de 30 mg/jour.

Il n'existe pas de données ni d'essai clinique chez l'enfant.

4.3. Contre-indications

· hypersensibilité connue au gliclazide ou à l'un des constituants, auxautres sulfonylurées, aux sulfamides;

· diabète de type 1;

· pré-coma et coma diabétiques, acido-cétose diabétique;

· insuffisance rénale ou hépatique sévère: dans ces situations, il estrecommandé de recourir à l'insuline;

· traitement par le miconazole (voir rubrique 4.5);

· allaitement (voir rubrique 4.6).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

HYPOGLYCEMIES:

Ce traitement ne sera prescrit que si le patient est susceptible des'alimenter régulièrement (y compris prise de petit-déjeuner). Il estimportant d'absorber régulièrement des hydrates de carbone, le risqued'hypogly­cémie étant majoré en cas de repas pris tardivement, d'alimentatio­ninsuffisante ou pauvre en hydrates de carbone.

L'hypoglycémie peut survenir plus particulièrement en période de régimehypocalo­rique, après un effort important ou prolongé, après ingestiond'alcool, ou lors de l'administration d'une association d'agentshypogly­cémiants.

Des hypoglycémies peuvent survenir après administration de sulfamideshypo­glycémiants (voir rubrique 4.8).

Certains épisodes peuvent être sévères et prolongés. Une hospitalisationpeut alors s'avérer nécessaire et le resucrage doit être éventuellemen­tpoursuivi sur plusieurs jours.

Une sélection soigneuse des patients, de la posologie utilisée ainsi qu'uneinformation adéquate du patient sont nécessaires pour diminuer le risqued'hypogly­cémies.

Facteurs favorisant le risque d'hypoglycémie:

· refus ou incapacité du patient à coopérer (particulièrement chez lessujets âgés);

· malnutrition, horaire irrégulier des repas, repas sauté, période dejeûne ou modification du régime;

· déséquilibre entre exercice physique et prise d'hydrates de carbone;

· insuffisance rénale;

· insuffisance hépatique sévère;

· surdosage en GLICLAZIDE ARROW 30 mg;

· certains désordres endocriniens: troubles thyroïdiens, insuffisancehy­pophysaire et surrénale;

· administration concomitante d'autres médicaments (voirrubrique 4.5).

Insuffisances rénale et hépatique: la pharmacocinétique et/ou lapharmacodynamie du gliclazide peuvent être modifiées chez les patientsprésentant une insuffisance hépatique ou une insuffisance rénale sévère.Chez ces patients, l'hypoglycémie pouvant être prolongée, une prise en chargeappropriée doit être instituée.

Information du patient:

Les risques d'hypoglycémie, ses symptômes, son traitement, ainsi que lesconditions qui y prédisposent, doivent être expliqués au patient et à safamille.

Le patient doit être informé en particulier de l'importance du respect durégime alimentaire, de la nécessité d'effectuer un exercice physiquerégulier et de contrôler régulièrement la glycémie.

Déséquilibre glycémique: l'équilibre glycémique d'un patient traité parun antidiabétique oral peut être modifié en cas de survenue des événementssuivants: fièvre, traumatisme, infection ou intervention chirurgicale.

Dans certains cas, il peut être nécessaire de recourir à l'insuline.

L'efficacité hypoglycémiante de tout antidiabétique oral, y compris legliclazide, peut s'atténuer au cours du temps chez de nombreux patients: cecipeut être lié à une aggravation du diabète ou à une diminution de laréponse au traitement. Ce phénomène est appelé échec secondaire, pour ledistinguer de l'échec primaire, dans lequel le médicament est inefficace dèsla première utilisation. Avant de classer un patient parmi les échecssecondaires, on évaluera les possibilités d'ajustement de la dose et du suividu régime alimentaire.

Analyses biologiques: la mesure du taux d'hémoglobine glyquée (ou de laglycémie à jeun) est recommandée pour évaluer le contrôle glycémique. Uneautosurveillance glycémique peut aussi être pratiquée.

Les médicaments de la classe des sulfonylurées sont susceptiblesd'en­traîner une anémie hémolytique chez les sujets porteurs d'un déficitenzymatique en G6PD (glucose-6-phosphate déshydrogénase). Le gliclazideappar­tenant à cette classe, des précautions doivent être prises chez lespatients déficients en G6PD et un traitement appartenant à une autre classethérapeutique que les sulfonylurées doit être envisagé.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

1) Les produits suivants sont susceptibles de majorer l'hypoglycémie

Associations contre-indiquées

+ Miconazole (voie générale, gel buccal)

Augmentation de l'effet hypoglycémiant avec survenue possible demanifestations hypoglycémiques, voire de coma.

Associations déconseillées

+ Phénylbutazone (voie générale)

Augmentation de l'effet hypoglycémiant des sulfamides hypoglycémian­ts(déplacement de leurs liaisons aux protéines plasmatiques et /ou diminution deleur élimination).

Utiliser de préférence un autre anti-inflammatoire sinon prévenir lepatient et renforcer l'autosurveillance: adapter s'il y a lieu la posologiependant le traitement par l'anti-inflammatoire et après son arrêt.

+ Alcool

Augmentation de la réaction hypoglycémique (inhibition des réactions decompensation) pouvant faciliter la survenue de coma hypoglycémique.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant del'alcool.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Du fait de la majoration de l'effet hypoglycémiant, dans certains cas, deshypoglycémies peuvent survenir lors d'un traitement concomitant par lesmédicaments suivants

Autres antidiabétiques (insuline, acarbose, biguanides), bêta-bloquants,flu­conazole, inhibiteur de l'enzyme de conversion (captopril, énalapril),an­tagonistes des récepteurs-H2, IMAO, sulfonamides et anti-inflammatoires nonstéroïdiens.

2) Les produits suivants risquent d'entraîner une augmentation de laglycémie

Associations déconseillées

+ Danazol

Effet diabétogène du danazol.

Si l'association ne peut être évitée, prévenir le patient et renforcer lasurveillance glycémique et urinaire. Adapter éventuellement la posologie del'antidiabétique pendant le traitement par le danazol et aprèsson arrêt.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Chlorpromazine (neuroleptiques)

A fortes posologies (> 100 mg par jour de chlorpromazine), élévationde la glycémie (diminution de la libération d'insuline).

Prévenir le patient et renforcer la surveillance glycémique. Adapteréventu­ellement la posologie de l'antidiabétique pendant le traitement par leneuroleptique et après son arrêt.

+ Glucocorticoïdes (voies générale et locale: intra-articulaire, cutanéeet lavement rectal) et tétracosactide: élévation de la glycémie avec parfoiscétose (diminution de la tolérance aux glucides par les corticoïdes).

Prévenir le patient et renforcer la surveillance glycémique, surtout endébut de traitement. Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabéti­quependant le traitement par les corticoïdes et après leur arrêt.

+ Ritodrine, salbutamol, terbutaline:

(voie I.V.)

Elévation de la glycémie par les bêta-2 stimulants.

Renforcer la surveillance glycémique. Passer éventuellement àl'insuline.

Associations à prendre en compte

+ Anticoagulants (warfarine…)

Les sulfamides hypoglycémiants peuvent entraîner une majoration de l'effetantico­agulant pendant le traitement.

Une adaptation de la posologie de l'anticoagulant peut être nécessaire.

4.6. Grossesse et allaitement

Grossesse

Il n'existe pas de donnée clinique concernant l'administration du gliclazidechez la femme enceinte; peu de données existent avec d'autressulfo­nylurées.

Chez l'animal, le gliclazide n'est pas tératogène.

Le contrôle du diabète doit être obtenu avant la conception afin deréduire les risques de malformations congénitales dus à un diabète maléquilibré.

Pendant la grossesse, les antidiabétiques oraux ne sont pas appropriés,l'in­suline constitue alors le traitement de choix du diabète. Il estrecommandé d'effectuer le relais de l'antidiabétique oral par l'insulinelor­squ'une grossesse est envisagée ou dès la découverte de celle-ci.

Allaitement

Il n'existe pas de donnée sur le passage du gliclazide ou de sesmétabolites dans le lait maternel. Compte-tenu du risque d'hypoglycémienéo-natale, le gliclazide est contre-indiqué chez la femme qui allaite.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Les patients devront être sensibilisés sur les symptômes d'hypoglycémieet devront être prudents en cas de conduite et/ou utilisation de machines,spéci­alement en début de traitement.

4.8. Effets indésirables

Selon l'expérience clinique avec le gliclazide et d'autres sulfonylurées,les effets indésirables suivants doivent être mentionnés:

Hypoglycémies

Comme pour les autres sulfamides hypoglycémiants, le traitement parGLICLAZIDE ARROW 30 mg peut entraîner une hypoglycémie, en particulier en casde repas pris à intervalles irréguliers et en cas de saut d'un repas.

Les symptômes éventuels sont: céphalées, faim intense, nausées,vomis­sements, fatigue, troubles du sommeil, agitation, agressivité, diminutionde la concentration, de la vigilance et des réactions, dépression, confusion,troubles visuels et troubles de la parole, aphasie, tremblements, parésie,troubles sensoriels, vertiges, sensation d'impuissance, perte de maîtrise desoi, délire, convulsions, respiration superficielle, bradycardie, somnolence,perte de connaissance voire coma et pouvant conduire à une issue fatale.

D'autre part, des signes de contre-régulation adrénergiques peuvent êtreobservés: hypersudation, peau moite, anxiété, tachycardie, hypertension,pal­pitations, angor et arythmie cardiaque.

Les symptômes disparaissent en général après la prise d'hydrates decarbone (glucides). Par contre, les édulcorants artificiels n'ont aucun effet.L'expérience avec les autres sulfamides hypoglycémiants montre que malgré desmesures initialement efficaces, une hypoglycémie peut récidiver.

En cas d'hypoglycémie sévère ou prolongée, même temporairemen­tcontrôlée par une absorption de sucre, un traitement médical immédiat voireune hospitalisation peuvent s'imposer.

Des troubles gastro-intestinaux à type de douleurs abdominales, nausées,vomis­sements, dyspepsie, diarrhées, constipation, ont été rapportés; ilspeuvent être évités ou diminués si le traitement est pris pendant lepetit-déjeuner.

Les effets indésirables suivants ont été plus rarement rapportés:

· Eruptions cutanéo-muqueuses: rash, prurit, urticaire, érythème,éruptions maculo-papuleuses, réactions bulleuses.

· Troubles hématologiques: ils sont rares et incluent anémie, leucopénie,throm­bocytopénie, granulocytopénie. Ces anomalies sont généralementré­versibles à l'arrêt du traitement.

· Troubles hépato-biliaires: élévation des enzymes hépatiques (ASAT,ALAT, phosphatases alcalines), hépatites (cas isolés). Interrompre letraitement en cas d'apparition d'un ictère cholestatique.

· En règle générale, ces symptômes régressent à l'arrêt dutraitement.

Troubles visuels: des troubles visuels transitoires dus aux variations de laglycémie peuvent survenir en particulier lors de l'instauration dutraitement.

Effets de classe:

· De rares cas d'érythrocytopénie, d'agranulocytose, d'anémiehémoly­tique, de pancytopénie et de vasculite allergique ont été décritsavec d'autres sulfamides hypoglycémiants.

· De rares cas d'augmentation du taux des enzymes hépatiques,d'in­suffisance hépatique (cholestase et ictère) voire d'hépatite ont étéobservés avec d'autres sulfamides hypoglycémiants et qui ont régressé àl'arrêt du traitement; seuls quelques cas ont conduit à une insuffisancehé­patique mettant en jeu le pronostic vital.

4.9. Surdosage

Un surdosage en sulfamides hypoglycémiants peut entraîner unehypoglycémie.

Les symptômes modérés d'hypoglycémie, sans perte de connaissance ni signeneurologique, doivent absolument être corrigés par un apport glucidique, uneadaptation de la posologie et/ou une modification du régime alimentaire. Unesurveillance stricte doit être poursuivie par le médecin jusqu'à ce que lepatient soit hors de danger.

Les réactions hypoglycémiques sévères, avec coma, convulsions ou autrestroubles neurologiques sont possibles et constituent une urgence médicalenécessitant l'hospitalisation immédiate du patient.

Si un coma hypoglycémique est diagnostiqué ou suspecté, le patient doitrecevoir une injection intraveineuse rapide de 50 mL d'une solution glucoséeconcentrée (20 à 30 %), suivie d'une perfusion continue de solutionglucosée plus diluée (à 10 %) à la vitesse nécessaire au maintien d'uneglycémie au-dessus de 1 g/L.

Une surveillance étroite du patient sera instaurée et renforcée si besoinest par le médecin en fonction de l'état du patient.

Du fait de la forte liaison du gliclazide aux protéines, une dialyse n'estpas nécessaire.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique: SULFAMIDE HYPOGLYCEMIANT – DERIVE DEL'UREE,

Code ATC: A10BB09.

(Voies digestives et métabolisme)

Le gliclazide est un sulfamide hypoglycémiant, antidiabétique oral,possédant un hétérocycle azoté à liaison endocyclique, ce qui ledifférencie des autres sulfamides. Le gliclazide diminue la glycémie enstimulant la sécrétion d'insuline par les cellules bêta des îlots deLangerhans. L'augmentation de la sécrétion d'insuline et de peptide-C qui suitla prise d'un repas persiste après 2 ans de traitement.

En plus de ces propriétés métaboliques, le gliclazide présente despropriétés hémovasculaires.

Effets sur la libération d'insuline:

Chez le diabétique de type 2, en présence de glucose, le gliclaziderestaure le pic précoce d'insulinosécrétion et augmente la seconde phased'insuli­nosécrétion. Une augmentation significative de la réponseinsulinique est observée en réponse à un repas ou une absorption deglucose.

Propriétés hémovasculaires:

Le gliclazide diminue le processus de microthrombose par deux mécanismes quipourraient être impliqués dans les complications du diabète:

· une inhibition partielle de l'agrégation et de l'adhésivitépla­quettaire ainsi qu'une diminution des marqueurs d'activation plaquettaire(bêta thromboglobuline, thromboxane B2);

· une action sur l'activité fibrinolytique de l'endothélium vasculaireavec une augmentation de l'activité t-PA.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Après administration orale, la concentration plasmatique augmenteprogres­sivement jusqu'à la 6ème heure pour atteindre un plateau entre la 6èmeet la 12ème heure.

Les variations intra-individuelles sont faibles.

L'absorption du gliclazide est complète. La prise alimentaire ne modifie nila vitesse ni le taux d'absorption.

Jusqu'à la dose de 120 mg, il existe une relation linéaire entre la doseadministrée et l'aire sous la courbe des concentration­s (AUC).

La fixation aux protéines plasmatiques est d'environ 95 %.

Le gliclazide est principalement métabolisé au niveau hépatique.L'ex­crétion est essentiellement urinaire; moins de 1 % est retrouvé sousforme inchangée dans les urines. Aucun métabolite actif circulant n'a étédétecté.

La demi- vie d'élimination du gliclazide est de 12 à 20 heures.

Le volume de distribution est d'environ 30 litres.

Chez le sujet âgé, aucune modification cliniquement significative desparamètres pharmacocinétiques n'a été observée.

Une prise unique quotidienne de GLICLAZIDE ARROW 30 mg permet le maintiend'une concentration plasmatique efficace de gliclazide pendant 24 heures.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données précliniques, basées sur des études de toxicité chronique etde génotoxicité, n'ont mis en évidence aucun risque pour l'homme. Aucuneétude de cancérogénèse à long terme n'a été réalisée.

Aucun effet tératogène n'a été rapporté chez l'animal; seule unediminution du poids des fœtus a été observée chez des animaux ayant reçudes doses 25 fois plus élevées que la posologie maximale recommandée chezl'homme.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Mannitol (E421), acide stéarique, cire de carnauba, phosphate disodiqueanhydre, hypromellose (type K4 MCR), stéarate de magnésium, silice colloïdaleanhydre, hypromellose (type 5 cps), macrogol 4000, talc, dioxyde de titane(E171).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

7, 10, 14, 20, 28, 30, 56, 60, 84, 90, 100, 112, 120, 180 ou 500 compriméssous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/­Aluminium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d'exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

ARROW GENERIQUES

26 AVENUE TONY GARNIER

69007 LYON

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 491 440–6 ou 34009 491 440 6 8: 7 comprimés sous plaquettesther­moformées (PVC/PE/PVDC/­Aluminium).

· 491 441–2 ou 34009 491 441 2 9: 10 comprimés sous plaquettesther­moformées (PVC/PE/PVDC/­Aluminium).

· 491 442–9 ou 34009 491 442 9 7: 14 comprimés sous plaquettesther­moformées (PVC/PE/PVDC/­Aluminium).

· 491 443–5 ou 34009 491 443 5 8: 20 comprimés sous plaquettesther­moformées (PVC/PE/PVDC/­Aluminium).

· 491 444–1 ou 34009 491 444 1 9: 28 comprimés sous plaquettesther­moformées (PVC/PE/PVDC/­Aluminium).

· 491 445–8 ou 34009 491 445 8 7: 30 comprimés sous plaquettesther­moformées (PVC/PE/PVDC/­Aluminium).

· 491 446–4 ou 34009 491 446 4 8: 56 comprimés sous plaquettesther­moformées (PVC/PE/PVDC/­Aluminium).

· 491 447–0 ou 34009 491 447 0 9: 60 comprimés sous plaquettesther­moformées (PVC/PE/PVDC/­Aluminium).

· 491 448–7 ou 34009 491 448 7 7: 84 comprimés sous plaquettesther­moformées (PVC/PE/PVDC/­Aluminium).

· 491 449–3 ou 34009 491 449 3 8: 90 comprimés sous plaquettesther­moformées (PVC/PE/PVDC/­Aluminium).

· 491 450–1 ou 34009 491 450 1 0: 100 comprimés sous plaquettesther­moformées (PVC/PE/PVDC/­Aluminium).

· 491 451–8 ou 34009 491 451 8 8: 112 comprimés sous plaquettesther­moformées (PVC/PE/PVDC/­Aluminium).

· 491 452–4 ou 34009 491 452 4 9: 120 comprimés sous plaquettesther­moformées (PVC/PE/PVDC/­Aluminium).

· 491 453–0 ou 34009 491 453 0 0: 180 comprimés sous plaquettesther­moformées (PVC/PE/PVDC/­Aluminium).

· 577 540–9 ou 34009 577 540 9 9: 500 comprimés sous plaquettesther­moformées (PVC/PE/PVDC/­Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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