Résumé des caractéristiques - GLICLAZIDE MYLAN 30 mg, comprimé à libération modifiée
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
GLICLAZIDE MYLAN 30 mg, comprimé à libération modifiée
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Gliclazide...............................................................................................................................30 mg
Pour un comprimé à libération modifiée.
Excipient à effet notoire:
Lactose monohydraté: chaque comprimé à libération modifiée contient73,5 mg de lactose monohydraté.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé à libération modifiée.
Les comprimés à libération modifiée sont blancs à pratiquement blancs,ovales, légèrement biconvexes avec des bords biseautés (longueur 11 mm xlargeur 5 mm).
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Diabète non insulinodépendant (de type 2) chez l'adulte, lorsque le régimealimentaire, l'exercice physique et la réduction pondérale seuls ne sont passuffisants pour obtenir l'équilibre glycémique.
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieLa dose quotidienne peut varier de 1 à 4 comprimés par jour, soit 30 à120 mg en une seule prise par voie orale au petit déjeuner.
Il est recommandé d'avaler le(s) comprimé(s) entier(s) sans mâcher nicroquer.
En cas d'oubli d'une dose, la dose du lendemain ne doit pas êtreaugmentée.
Comme pour tout agent hypoglycémiant, la posologie doit être adaptée enfonction de la réponse métabolique individuelle de chaque patient (glycémie,HbA1C).
Dose initiale
La dose initiale recommandée est de 30 mg par jour.
Si le contrôle glycémique est satisfaisant, cette posologie peut êtreutilisée en traitement d'entretien.
Si la glycémie n'est pas suffisamment contrôlée, la posologie peut êtreaugmentée à 60, 90 ou 120 mg par jour par paliers successifs, en respectantun intervalle de 1 mois au minimum entre chaque palier, sauf chez les patientspour lesquels la glycémie ne diminue pas après deux semaines de traitement.Dans ce cas, la dose peut être augmentée à la fin de la deuxième semaine detraitement.
La dose maximale recommandée est de 120 mg par jour.
Relais du gliclazide 80 mg, comprimés (formulation à libérationimmédiate) par GLICLAZIDE MYLAN 30 mg, comprimé à libération modifiée
1 comprimé de gliclazide 80 mg est équivalent à 1 comprimé deGLICLAZIDE MYLAN 30 mg, comprimé à libération modifiée. Par conséquent, lerelais peut être effectué en surveillant étroitement l'évolution de laglycémie.
Relais d'un autre antidiabétique oral par GLICLAZIDE MYLAN 30 mg, compriméà libération modifiée
GLICLAZIDE MYLAN 30 mg, comprimé à libération modifiée, peut prendre lerelais d'autres antidiabétiques oraux. Dans ce cas, la posologie et la demi-viede l'antidiabétique précédent doivent être prises en compte lors du relaispar GLICLAZIDE MYLAN 30 mg, comprimé à libération modifiée.
Le relais se fera en général sans période de transition, en commençant depréférence par une posologie de 30 mg. La posologie sera ensuite adaptéecomme il est indiqué ci-dessus, en fonction de la réponse glycémique dupatient.
En cas de relais d'un sulfamide hypoglycémiant à demi-vie prolongée, unefenêtre thérapeutique de quelques jours peut s'avérer nécessaire afind'éviter un effet additif des deux produits qui pourrait entraîner unehypoglycémie. Lors de ce relais, il est recommandé de suivre la mêmeprocédure que lors de l'instauration d'un traitement par GLICLAZIDE MYLAN30 mg, comprimé à libération modifiée, c'est à dire de commencer à ladose de 30 mg par jour, puis d'augmenter la posologie par paliers successifs,en fonction de la réponse métabolique.
Association avec d'autres antidiabétiques oraux
GLICLAZIDE MYLAN 30 mg, comprimé à libération modifiée, peut êtreassocié aux biguanides, aux inhibiteurs de l'alpha-glucosidase ou àl'insuline.
Chez les patients insuffisamment contrôlés avec GLICLAZIDE MYLAN 30 mg,comprimé à libération modifiée, un traitement concomitant par insuline peutêtre instauré sous stricte surveillance médicale.
Populations particulières
Patients âgés
GLICLAZIDE MYLAN 30 mg, comprimé à libération modifiée, doit êtreadministré selon le même schéma posologique que celui recommandé pour lessujets de moins de 65 ans.
Insuffisance rénale
Chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée,le même schéma posologique que chez les patients ayant une fonction rénalenormale pourra être utilisé, mais avec une surveillance attentive. Cesdonnées ont été confirmées au cours des études cliniques.
Patients présentant un risque d'hypoglycémie
· états de dénutrition ou de malnutrition,
· pathologies endocriniennes sévères ou mal compensées (insuffisanceantéhypophysaire, hypothyroïdie, insuffisance surrénale),
· sevrage d'une corticothérapie prolongée et/ou à dose élevée,
· pathologie vasculaire sévère (coronaropathie sévère, atteintecarotidienne sévère, vasculopathie diffuse).
Il est recommandé de débuter le traitement à la dose minimale de 30 mgpar jour.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de GLICLAZIDE MYLAN 30 mg, comprimé àlibération modifiée chez les enfants et les adolescents n’ont pas étéétablies. Aucune donnée n'est disponible.
4.3. Contre-indications
· Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipientsmentionnés à la rubrique 6.1 ou aux autres sulfonylurées ou auxsulfamides,
· Diabète de type 1,
· Pré-coma et coma diabétique, acidocétose diabétique,
· Insuffisance rénale ou hépatique sévère (dans ces situations il estrecommandé de recourir à l'insuline),
· Traitement par le miconazole (voir rubrique 4.5),
· Allaitement (voir rubrique 4.6).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Hypoglycémie
Ce traitement ne doit être prescrit que si le patient est susceptible des'alimenter régulièrement (y compris le petit déjeuner). Il est importantd'absorber régulièrement des hydrates de carbone, le risque d'hypoglycémieétant majoré en cas de repas pris tardivement, d'alimentation insuffisante oupauvre en hydrates de carbone. L'hypoglycémie peut survenir plusparticulièrement en période de régime hypocalorique, après un effortimportant ou prolongé, après l'ingestion d'alcool, ou en cas d'administrationd'une association d'agents hypoglycémiants.
Des hypoglycémies peuvent survenir après l'administration de sulfamideshypoglycémiants (voir rubrique 4.8). Certains épisodes peuvent être sévèreset prolongés. Une hospitalisation peut alors s'avérer nécessaire etl'administration de glucose doit être éventuellement poursuivie surplusieurs jours.
Une sélection soigneuse des patients, de la posologie utilisée ainsi qu'uneinformation adéquate des patients sont nécessaires pour diminuer le risqued'épisodes hypoglycémiques.
Facteurs majorant le risque d'hypoglycémie :
· refus ou incapacité du patient à coopérer (particulièrement chez lessujets âgés);
· malnutrition, horaires des repas irréguliers, repas omis, période dejeûne ou de modifications du régime alimentaire;
· déséquilibre entre l'activité physique et l'apport en hydrates decarbone;
· insuffisance rénale;
· insuffisance hépatique sévère;
· surdosage en GLICLAZIDE MYLAN 30 mg, comprimé à libérationmodifiée;
· certains troubles endocriniens: troubles thyroïdiens, insuffisancehypophysaire et insuffisance surrénalienne;
· administration concomitante de certains autres médicaments (voirrubrique 4.5).
Insuffisance rénale et hépatique
La pharmacocinétique et/ou la pharmacodynamie du gliclazide peuvent êtremodifiées chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou uneinsuffisance rénale sévère. Les épisodes hypoglycémiques pouvant êtreprolongés chez ces patients, une prise en charge appropriée doit être miseen place.
Information du patient
Les risques d'hypoglycémie, ses symptômes (voir rubrique 4.8), sontraitement, ainsi que les conditions qui y prédisposent, doivent êtreexpliqués au patient et à sa famille.
Le patient doit être informé de l'importance du respect des recommandationsdiététiques, de la nécessité d'une activité physique régulière et ducontrôle régulier de sa glycémie.
Contrôle glycémique insuffisant
Le contrôle glycémique d'un patient traité par un antidiabétique oralpeut être modifié en cas de survenue des événements suivants: prise depréparations à base de millepertuis (Hypericum perforatum) (voir rubrique4.5), fièvre, traumatisme, infection ou intervention chirurgicale. Danscertains cas, il peut être nécessaire de recourir à l'insuline.
L'efficacité hypoglycémiante de tous les antidiabétiques oraux, y comprisle gliclazide, peut s'atténuer au cours du temps chez de nombreux patients:cela peut être lié à une aggravation du diabète ou à une diminution de laréponse au traitement. Ce phénomène est appelé échec secondaire, pour ledistinguer de l'échec primaire, dans lequel le médicament est inefficace entraitement de première intention. Avant de classer un patient parmi les échecssecondaires, on évaluera les possibilités d'ajustement de la dose et du suividu régime alimentaire.
Dysglycémie
Des modifications de glycémie, telles qu’hypoglycémie et hyperglycémieont été signalées chez les patients traités simultanément par desfluoroquinolones, surtout chez les patients âgés. Une surveillance étroite dela glycémie est donc recommandée chez tous les patients qui prennent legliclazide en association avec des fluoroquinolones.
Analyses biologiques
Le dosage de l'hémoglobine glyquée (ou de la glycémie à jeun) estrecommandé pour évaluer le contrôle glycémique. L'autosurveillance de laglycémie peut également être utile.
Déficit enzymatique en G6PD
Les médicaments de la classe des sulfonylurées sont susceptiblesd'entraîner une anémie hémolytique chez les sujets porteurs d'un déficitenzymatique en G6PD (glucose-6-phosphate déshydrogènase). Le gliclazideappartenant à cette classe, des précautions doivent être prises chez lespatients déficients en G6PD et un traitement appartenant à une autre classethérapeutique que les sulfonylurées doit être envisagé.
Patients porphyriques :
Des cas de porphyrie aiguë ont été décrits avec d’autres médicamentsde la classe des sulfonylurées chez les patients atteints de porphyrie.
Excipients
GLICLAZIDE MYLAN 30 mg, comprimé à libération modifiée contient dulactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficittotal en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose(maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Les médicaments ci-dessous sont susceptibles de majorer le risqued'hypoglycémie:
Associations contre-indiquées+ Miconazole (voie systémique, gel buccal)
Augmentation de l'effet hypoglycémiant avec survenue possible demanifestations hypoglycémiques, voire de coma.
Associations déconseillées+ Phénylbutazone (voie systémique)
Augmentation de l'effet hypoglycémiant des sulfamides hypoglycémiants(déplacement de leurs liaisons aux protéines plasmatiques et/ou diminution deleur élimination).
Utiliser de préférence un autre anti-inflammatoire, sinon prévenir lepatient en soulignant l'importance de l'autosurveillance. Si nécessaire,adapter la posologie pendant le traitement par anti-inflammatoire et aprèsl'arrêt de celui-ci.
+ Alcool
Augmentation de la réaction hypoglycémique (inhibition des réactions decompensation) pouvant entraîner l'apparition d'un coma hypoglycémique. Eviterla prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploiDu fait de la potentialisation de l'effet hypoglycémiant, dans certains casdes hypoglycémies peuvent survenir lors de l'administration concomitante del'un des traitements suivants: autres antidiabétiques (insuline, acarbose,metformine, thiazolidinediones, inhibiteurs de la dipeptidyl peptidase-4,agonistes des récepteurs GLP-1), bêta-bloquants, fluconazole, inhibiteurs del'enzyme de conversion de l'angiotensine (captopril, énalapril), antagonistesdes récepteurs H2, IMAO, sulfamides, clarithromycine et anti-inflammatoires nonstéroïdiens.
Les produits ci-dessous peuvent provoquer une augmentation de laglycémie:
Associations déconseillées+ Danazol
Effet diabétogène du danazol.
Si l'association ne peut pas être évitée, prévenir le patient etsouligner l'importance de la surveillance du taux de glucose sanguin eturinaire. Il peut être nécessaire d'adapter la posologie de l'antidiabétiquependant le traitement par le danazol et après l'arrêt de celui-ci.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi+ Chlorpromazine (neuroleptique)
A doses élevées (> 100 mg par jour de chlorpromazine), augmentation dela glycémie (diminution de la libération d'insuline).
Prévenir le patient et souligner l'importance de la surveillanceglycémique. Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique pendantle traitement par le neuroleptique et après l'arrêt de celui-ci.
+ Glucocorticoïdes (voies systémique et locales ;intra-articulaire,cutanée et formulations rectales) et tétracosactide
Elévation de la glycémie accompagnée parfois de cétose (diminution de latolérance aux hydrates de carbone due aux glucocorticoïdes).
Prévenir le patient et souligner l'importance de la surveillanceglycémique, notamment en début de traitement. Il peut être nécessaired'adapter la posologie de l'antidiabétique pendant le traitement par lesglucocorticoïdes et après l'arrêt de celui-ci.
+ Ritodrine, salbutamol, terbutaline (voie intraveineuse)
Elévation de la glycémie due aux effets bêta-2 stimulants.
Renforcer la surveillance glycémique. Si nécessaire, passer àl'insuline.
+ Préparations à base de millepertuis (Hypericum perforatum) :
Le millepertuis (Hypericum perforatum) diminue l’exposition au gliclazide.L'importance de la surveillance glycémique doit être soulignée.
Les composés suivants peuvent induire de la dysglycémie
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi+ Fluoroquinolones :
Lors de l’administration simultanée de gliclazide avec unefluoroquinolone, le patient doit être prévenu du risque de dysglycémie etl'importance de la surveillance du taux de glucose sanguin doit êtresoulignée.
Associations à prendre en compte+ Anticoagulants (par exemple warfarine)
Les sulfamides hypoglycémiants peuvent potentialiser l'effet anticoagulanten cas de traitement concomitant. Une adaptation de la posologie del'anticoagulant peut être nécessaire.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseIl n'existe pas de données ou il existe des données limitées (moins de300 cas de grossesse) sur l'utilisation du gliclazide chez la femme enceinte ;peu de données existent avec d’autres sulfonylurées.
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène dugliclazide (voir rubrique 5.3).
Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter l’utilisation dugliclazide au cours de la grossesse.
Le contrôle glycémique doit être obtenu avant la conception pour réduirele risque de malformations congénitales dues à un diabète maléquilibré.
Les antidiabétiques oraux ne sont pas appropriés pendant la grossesse ;l'insuline constitue alors le traitement de choix. Le relais d'unantidiabétique oral par l'insuline est recommandé lorsqu'une grossesse estenvisagée ou dès la découverte de celle-ci.
AllaitementIl n'existe pas de donnée sur le passage du gliclazide ou de sesmétabolites dans le lait maternel. Compte tenu du risque d'hypoglycémienéonatale, le gliclazide est contre-indiqué chez la femme qui allaite. Unrisque pour les nouveaux-nés/nourrissons ne peut être exclu.
FertilitéAucun effet sur la fertilité ou le taux de reproduction n’a été mis enévidence chez le rat mâle et femelle (voir rubrique 5.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Le gliclazide n'a pas d’effet connu ou qu’un effet négligeable surl'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Toutefois,les patients doivent être sensibilisés sur les symptômes de l'hypoglycémieet faire preuve de prudence pour conduire des véhicules ou utiliser desmachines, notamment en début de traitement.
4.8. Effets indésirables
Sur la base de l'expérience clinique du gliclazide, les effets indésirablessuivants ont été rapportés.
Les fréquences sont définies comme suit :
Très fréquent (≥1/10)
Fréquent (≥1/100 à < 1/10)
Peu fréquent (≥1/1 000 à < 1/100)
Rare (≥1/10 000 à < 1/1 000)
Très rare (< 1/10 000),
Inconnu (ne pouvant être évalué sur la base des données disponibles).
Hypoglycémie
L’effet indésirable le plus fréquent sous gliclazide estl’hypoglycémie.
Comme avec les autres sulfamides hypoglycémiants, le traitement parGLICLAZIDE MYLAN 30 mg, comprimé à libération modifiée peut fréquemmententraîner une hypoglycémie en cas d'horaires des repas irréguliers etnotamment si un repas est sauté. Les symptômes possibles sont: céphalées,faim intense, nausées, vomissements, fatigue, troubles du sommeil, agitation,agressivité, difficultés de concentration, baisse de la vigilance etdiminution des réactions, dépression, confusion, troubles de la vision ou del'élocution, aphasie, tremblements, parésie, troubles sensoriels, vertiges,sensation d'impuissance, perte de maîtrise de soi, délire, convulsions,respiration superficielle, bradycardie, somnolence et perte de connaissance,pouvant entraîner un coma et une issue fatale.
Des signes de contre-régulation adrénergique peuvent également êtreobservés : hypersudation, peau moite et froide, anxiété, tachycardie,hypertension, palpitations, angor et arythmies cardiaques.
Les symptômes disparaissent généralement après l'ingestion d'hydrates decarbone (sucres). Mais les édulcorants artificiels n'ont aucun effet.L'expérience avec les autres sulfamides hypoglycémiants montre que lesépisodes hypoglycémiques peuvent récidiver malgré des mesures initialementefficaces.
En cas d'épisode hypoglycémique sévère ou prolongé, même contrôlétemporairement par une absorption de sucre, un traitement médical immédiat,voire une hospitalisation, s'imposent.
Autres effets indésirables
Les troubles gastro-intestinaux, incluant douleurs abdominales, nausées,vomissements, dyspepsie, diarrhées et constipation, ont été rapportés ; ilspeuvent être évités ou minimisés si le gliclazide est pris au cours du petitdéjeuner.
Les effets indésirables ci-dessous ont été rapportés plus rarement :
· Affections de la peau et du tissu sous-cutané : rash, prurit, urticaire,érythème, angioedème, éruptions maculopapulaires, réactions bulleuses(telles que le syndrome de Stevens-Johnson et la nécrolyse épidermique toxiqueet affections auto-immune bulleuses) et, exceptionnellement, réactionmédicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndromeDRESS)..
· Affections hématologiques et du système lymphatique : les effetsindésirables hématologiques sont rares. Ils peuvent inclure : anémie,leucopénie, thrombocytopénie, granulocytopénie. Ces anomalies sontgénéralement réversibles à l'arrêt du traitement.
· Affections hépatobiliaire s: élévation des enzymes hépatiques (ASAT,ALAT, phosphatase alcaline), hépatite (cas isolés). Le traitement doit êtreinterrompu en cas d'apparition d'un ictère cholestatique.
Ces symptômes disparaissent généralement après l’arrêt dutraitement.
· Affections oculaires : des troubles visuels transitoires dus auxvariations de la glycémie peuvent survenir, notamment en début detraitement.
Effets de classe
Comme pour les autres sulfamides hypoglycémiants, les effets indésirablessuivants ont été observés : cas d'érythropénie, d'agranulocytose, d'anémiehémolytique, de pancytopénie et de vascularite allergique, hyponatrémie, casd'élévation des enzymes hépatiques, voire d'insuffisance hépatique (aveccholestase et ictère) et d'hépatite qui ont régressé avec l'arrêt dutraitement. Dans des cas isolés, ils ont entraîné une insuffisance hépatiqueengageant le pronostic vital.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
Un surdosage en sulfamides hypoglycémiants peut entraîner unehypoglycémie.
Les symptômes modérés d'hypoglycémie, sans perte de conscience ni signesneurologiques, doivent être corrigés par un apport glucidique, une adaptationde la posologie et/ou une modification du régime alimentaire. Le patient doitrester sous surveillance stricte jusqu'à ce que le médecin se soit assuréqu'il est hors de danger.
Des réactions hypoglycémiques sévères avec coma, convulsions ou autrestroubles neurologiques sont possibles et elles constituent une urgence médicalenécessitant une hospitalisation immédiate.
Si un coma hypoglycémique est diagnostiqué ou suspecté, le patient doitrecevoir une injection intraveineuse rapide de 50 ml d'une solution glucoséeconcentrée (20 à 30 %), suivie d'une perfusion continue de solutionglucosée plus diluée (à 10 %) à une vitesse permettant de maintenir laglycémie au-dessus de 1 g/l. Une surveillance étroite du patient doit êtreinstaurée et renforcée si le médecin l’estime nécessaire en fonction deson état.
La dialyse est inutile en raison de la forte liaison du gliclazide auxprotéines.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : sulfonylurées, code ATC : A10BB09.
Mécanisme d’actionLe gliclazide est un sulfamide hypoglycémiant, antidiabétique oral,possédant un hétérocycle azoté à liaison endocyclique, ce qui ledifférencie des autres composés apparentés.
Le gliclazide diminue la glycémie en stimulant la sécrétion d'insuline parles cellules bêta des îlots de Langerhans. L'augmentation de la sécrétionpostprandiale d'insuline et de peptide C persiste après deux ans detraitement.
En plus de ces propriétés métaboliques, le gliclazide présente despropriétés hémovasculaires.
Effets pharmacodynamiquesEffets sur la libération d'insuline :
Chez les diabétiques de type 2, le gliclazide rétablit le pic précoced'insulinosécrétion en réponse au glucose et augmente la deuxième phase dela sécrétion d'insuline. Une augmentation significative de la réponseinsulinique est observée en réponse à un repas ou à une absorption deglucose.
Propriétés hémovasculaires :
Le gliclazide diminue le processus de microthrombose par deux mécanismes quipourraient être impliqués dans les complications du diabète :
· une inhibition partielle de l'agrégation et de l'adhésion plaquettairesavec une diminution des marqueurs d'activation plaquettaire (bêtathromboglobuline, thromboxane B2);
· une action sur l'activité fibrinolytique de l'endothélium vasculaireavec une augmentation de l'activité t-PA.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
AbsorptionAprès administration orale, la concentration plasmatique augmenteprogressivement pendant les 6 premières heures pour atteindre un plateau entrela 6ème et la 12ème heure.
La variabilité intra-individuelle est faible.
Le gliclazide est complètement absorbé. Les aliments ne modifient pas lavitesse ou le taux d'absorption.
DistributionLa liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 95 %. Le volume dedistribution est d’environ 30 litres.
Une prise unique quotidienne de GLICLAZIDE MYLAN 30 mg, comprimé àlibération modifiée permet le maintien d’une concentration plasmatiqueefficace de gliclazide pendant 24 heures.
BiotransformationLe gliclazide est métabolisé principalement au niveau hépatique.L'excrétion est essentiellement urinaire; moins de 1 % est retrouvé sousforme inchangée dans les urines. Aucun métabolite actif circulant n'a étédétecté.
ÉliminationLa demi-vie d'élimination du gliclazide est de 12 à 20 heures.
Linéarité/non-linéaritéJusqu’à la dose de 120 mg, il existe une relation linéaire entre la doseadministrée et l’aire sous la courbe des concentrations en fonction dutemps (ASC).
Populations particulières
Patients âgés
Aucune modification cliniquement significative des paramètrespharmacocinétiques n'a été observée chez le sujet âgé.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les données précliniques issues des études conventionnelles de toxicologieen administration répétée et de génotoxicité n'ont pas révélé de risqueparticulier pour l'homme. Il n'a pas été mené d'études de cancérogenèse àlong terme. Aucun effet tératogène n'a été mis en évidence dans les étudeschez l'animal, mais une diminution du poids des fœtus a été observée chezdes animaux ayant reçu des doses 25 fois supérieures à la posologie maximalerecommandée chez l'Homme. La fertilité et le taux de reproduction n’ont pasété affectés suite à l’administration de gliclazide au cours des étudeschez l’animal.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Lactose monohydraté, hypromellose (4000 mPas, 100 mPas), carbonate decalcium, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
10, 14, 20, 28, 30, 56, 60, 84, 90, 100, 120 ou 180 comprimés sousplaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).
90, 120 ou 180 comprimé en flacon (PEHD) avec un bouchon de sécuritévissant (PP).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d’exigences particulières.
Tout produit inutilisé ou déchet doit être éliminé conformément auxexigences locales.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
MYLAN SAS
117 ALLEE DES PARCS
69800 SAINT-PRIEST
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 385 674 7 2: 10 comprimés
· 34009 387 675 3 3: 14 comprimés
· 34009 385 677 6 2: 20 comprimés
· 34009 385 678 2 3: 28 comprimés
· 34009 385 679 9 1: 30 comprimés
· 34009 385 680 7 3: 56 comprimés
· 34009 385 681 3 4: 60 comprimés
· 34009 385 683 6 3: 84 comprimés
· 34009 385 684 2 4: 90 comprimés
· 34009 385 685 9 2: 100 comprimé
· 34009 385 686 5 3: 120 comprimés
· 34009 385 687 1 4: 180 comprimés
· 34009 385 688 8 2: 90 comprimés en flacon (PEHD).
· 34009 385 689 4 3: 120 comprimés en flacon (PEHD).
· 34009 385 690 2 5: 180 comprimés en flacon (PEHD).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
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