Résumé des caractéristiques - GLICLAZIDE MYLAN 60 mg, comprimé sécable à libération modifiée
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
GLICLAZIDE MYLAN 60 mg, comprimé sécable à libération modifiée
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé contient 60 mg de gliclazide.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé à libération modifiée.
Comprimé blanc à blanc cassé, oblong biconvexe, gravé « M » à gauchede la barre de sécabilité sur une face du comprimé et gravé « GL » àgauche de la barre de sécabilité et « 60 » à droite de la barre desécabilité sur l’autre face.
Le comprimé peut être divisé en doses égales.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
GLICLAZIDE MYLAN est indiqué en cas de diabète non insulinodépendant (detype 2) chez l'adulte, lorsque le régime alimentaire, l'exercice physique et laréduction pondérale seuls ne sont pas suffisants pour obtenir l'équilibreglycémique.
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieLa dose quotidienne de GLICLAZIDE MYLAN peut varier de 1 demi à2 comprimés par jour, soit 30 à 120 mg en une seule prise par voie orale aumoment du petit déjeuner.
Il est recommandé d'avaler le(s) comprimé(s) sans les écraser ni lesmâcher.
En cas d'oubli d'une dose, la dose du lendemain ne doit pas êtreaugmentée.
Comme pour tout agent hypoglycémiant, la posologie doit être adaptée enfonction de la réponse métabolique individuelle de chaque patient (glycémie,HbA1C).
Dose initiale
La dose initiale recommandée est de 30 mg par jour (la moitié d’uncomprimé de GLICLAZIDE MYLAN).
Si le contrôle glycémique est satisfaisant, cette posologie peut êtreutilisée en traitement d'entretien.
Si la glycémie n'est pas suffisamment contrôlée, la posologie peut êtreaugmentée à 60, 90 ou 120 mg par jour, par paliers successifs, en respectantun intervalle de 1 mois au minimum entre chaque palier, sauf chez les patientspour lesquels la glycémie ne diminue pas après deux semaines de traitement.Dans ce cas, la dose peut être augmentée à la fin de la deuxième semaine detraitement.
La dose maximale recommandée est de 120 mg par jour.
Un comprimé de gliclazide 60 mg à libération modifiée est équivalent àdeux comprimés de gliclazide 30 mg à libération modifiée.
La sécabilité de GLICLAZIDE MYLAN permet d’assurer la flexibilité dela dose.
Relais du gliclazide 80 mg, comprimés (formulation à libérationimmédiate) par du gliclazide 60 mg, comprimé à libération modifiée
1 comprimé de gliclazide 80 mg est équivalent à 30 mg de la formulationà libération modifiée (soit un demi-comprimé de GLICLAZIDE MYLAN). Parconséquent, le relais peut être effectué en surveillant étroitementl'évolution de la glycémie.
Relais d'un autre antidiabétique oral par du gliclazide 60 mg, comprimé àlibération modifiée
GLICLAZIDE MYLAN peut prendre le relais d'autresantidiabétiques oraux.
Dans ce cas, la posologie et la demi-vie de l'antidiabétique précédentdoivent être prises en compte lors du relais par GLICLAZIDE MYLAN.
Le relais se fera en général sans période de transition, en commençant depréférence par une posologie de 30 mg. La posologie sera ensuite adaptéecomme il est indiqué ci-dessus, en fonction de la réponse glycémique dupatient.
En cas de relais d'un sulfamide hypoglycémiant à demi-vie prolongée, unefenêtre thérapeutique de quelques jours peut s'avérer nécessaire afind'éviter un effet additif des deux produits qui pourrait entraîner unehypoglycémie. Lors de ce relais, il est recommandé de suivre la mêmeprocédure que lors de l'instauration d'un traitement par GLICLAZIDE MYLAN,c'est-à-dire de commencer à la dose de 30 mg par jour, puis d'augmenter laposologie par paliers successifs, en fonction de la réponse métabolique.
Association avec d'autres andidiabétiques oraux
GLICLAZIDE MYLAN peut être associé aux biguanides, aux inhibiteurs del'alpha-glucosidase ou à l'insuline.
Chez les patients insuffisamment contrôlés avec du gliclazide 60 mg,comprimé à libération modifiée, un traitement concomitant par insuline peutêtre instauré sous stricte surveillance médicale.
Populations particulières
Patients âgés
GLICLAZIDE MYLAN doit être administré selon le même schéma posologiqueque celui recommandé pour les patients de moins de 65 ans.
Insuffisance rénale
Chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée,le même schéma posologique que chez les patients ayant une fonction rénalenormale pourra être utilisé, mais avec une surveillance attentive. Cesdonnées ont été confirmées au cours des études cliniques.
Patients présentant un risque d'hypoglycémie
· états de dénutrition ou de malnutrition,
· pathologies endocriniennes sévères ou mal compensées (insuffisanceantéhypophysaire, hypothyroïdie, insuffisance surrénale),
· sevrage d'une corticothérapie prolongée et/ou à dose élevée,
· pathologie vasculaire sévère (coronaropathie sévère, atteintecarotidienne sévère, vasculopathie diffuse).
Il est recommandé de débuter le traitement à la dose minimale de 30 mgpar jour.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de gliclazide, comprimé à libérationmodifiée n’ont pas été établies chez les enfants et les adolescents.Aucune donnée n'est disponible.
Mode d’administrationVoie orale.
4.3. Contre-indications
· Hypersensibilité à la substance active, aux autres sulfonylurées etsulfamides ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
· Diabète de type 1.
· Pré-coma et coma diabétiques, acido-cétose diabétique.
· Insuffisance rénale ou hépatique sévères : dans ces situations, il estrecommandé de recourir à l’insuline.
· Traitement par le miconazole (voir rubrique 4.5).
· Allaitement (voir rubrique 4.6).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Hypoglycémie
Ce traitement ne doit être prescrit que si le patient est susceptible des'alimenter régulièrement (y compris le petit déjeuner). Il est importantd'absorber régulièrement des hydrates de carbone, le risque d'hypoglycémieétant majoré en cas de repas pris tardivement, d'alimentation insuffisante oupauvre en hydrates de carbone. L'hypoglycémie peut survenir plusparticulièrement en période de régime hypocalorique, après un effortimportant ou prolongé, après l'ingestion d'alcool, ou en cas d'administrationd'une association d'agents hypoglycémiants.
Des hypoglycémies peuvent survenir après l'administration de sulfamideshypoglycémiants (voir rubrique 4.8). Certains épisodes peuvent être sévèreset prolongés. Une hospitalisation peut alors s'avérer nécessaire etl'administration de glucose doit être éventuellement poursuivie surplusieurs jours.
Une sélection soigneuse des patients, de la posologie utilisée ainsi qu'uneinformation adéquate des patients sont nécessaires pour diminuer le risqued'épisodes hypoglycémiques.
Facteurs majorant le risque d'hypoglycémie :
· refus ou incapacité du patient à coopérer (particulièrement chez lessujets âgés)
· malnutrition, horaires des repas irréguliers, repas omis, période dejeûne ou de modifications du régime alimentaire
· déséquilibre entre l'activité physique et l'apport en hydrates decarbone
· insuffisance rénale
· insuffisance hépatique sévère
· surdosage en GLICLAZIDE MYLAN
· certains troubles endocriniens : troubles thyroïdiens, insuffisancehypophysaire et insuffisance surrénalienne
· administration concomitante de certains autres médicaments (voirrubrique 4.5)
Insuffisance rénale et hépatique
La pharmacocinétique et/ou la pharmacodynamie du gliclazide peuvent êtremodifiées chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou uneinsuffisance rénale sévère. Les épisodes hypoglycémiques pouvant êtreprolongés chez ces patients, une prise en charge appropriée doit être miseen place.
Information du patient
Les risques d'hypoglycémie, ses symptômes (voir rubrique 4.8), sontraitement, ainsi que les conditions qui y prédisposent, doivent êtreexpliqués au patient et à sa famille.
Le patient doit être informé de l'importance du respect des recommandationsdiététiques, de la nécessité d'une activité physique régulière et ducontrôle régulier de sa glycémie.
Déséquilibre glycémique
L'équilibre glycémique d'un patient traité par un antidiabétique oralpeut être modifié en cas de survenue des événements suivants : préparationsà base de Millepertuis (Hypericum perforatum) (voir rubrique 4.5), fièvre,traumatisme, infection ou intervention chirurgicale. Dans certains cas, il peutêtre nécessaire de recourir à l'insuline.
L'efficacité hypoglycémiante de tous les antidiabétiques oraux, y comprisle gliclazide, peut s'atténuer au cours du temps chez de nombreux patients :cela peut être lié à une aggravation du diabète ou à une diminution de laréponse au traitement. Ce phénomène est appelé échec secondaire, pour ledistinguer de l'échec primaire, dans lequel le médicament est inefficace entraitement de première intention. Avant de classer un patient parmi les échecssecondaires, on évaluera les possibilités d'ajustement de la dose et du suividu régime alimentaire.
Dysglycémie
Des perturbations de la glycémie, dont hypoglycémie et hyperglycémie, ontété rapportées chez des patients diabétiques recevant un traitementconcomitant par fluoroquinolones, en particulier chez les patients âgés.Ainsi, un suivi attentif de la glycémie est recommandé chez tous les patientsrecevant simultanément du gliclazide et une fluoroquinolone.
Analyses biologiques
Le dosage de l'hémoglobine glyquée (ou de la glycémie à jeun) estrecommandé pour évaluer le contrôle glycémique. L'autosurveillance de laglycémie peut également être utile.
Les médicaments de la classe des sulfonylurées sont susceptiblesd’entraîner une anémie hémolytique chez les sujets porteurs d’un déficitenzymatique en G6PD (glucose-6-phosphate déshydrogénase). Le gliclazideappartenant à cette classe, des précautions doivent être prises chez lespatients déficients en G6PD et un traitement appartenant à une autre classethérapeutique que les sulfonylurées doit être envisagé.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Les médicaments ci-dessous sont susceptibles de majorer le risqued'hypoglycémie :
Associations contre-indiquées+ Miconazole (voie systémique, gel buccal)
Augmentation de l'effet hypoglycémiant avec survenue possible demanifestations hypoglycémiques, voire de coma.
Associations déconseillées+ Phénylbutazone (voie systémique)
Augmentation de l'effet hypoglycémiant des sulfamides hypoglycémiants(déplacement de leurs liaisons aux protéines plasmatiques et/ou diminution deleur élimination).
Utiliser de préférence un autre anti-inflammatoire, sinon prévenir lepatient en soulignant l'importance de l'autosurveillance. Si nécessaire,adapter la posologie pendant le traitement par anti-inflammatoire et aprèsl'arrêt de celui-ci.
+ Alcool
Augmentation de la réaction hypoglycémique (inhibition des réactions decompensation) pouvant entraîner l'apparition d'un coma hypoglycémique. Eviterla prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploiDu fait de la potentialisation de l'effet hypoglycémiant, dans certains cas,des hypoglycémies peuvent survenir lors de l'administration concomitante del'un des traitements suivants :
+ Autres antidiabétiques (insuline, acarbose, metformine,thiazolidinediones, inhibiteurs de la dipeptidyl peptidase-4, agonistes desrécepteurs GLP-1), bêta-bloquants, fluconazole, inhibiteurs de l'enzyme deconversion de l'angiotensine (captopril, énalapril), antagonistes desrécepteurs -H2, IMAO, sulfonamides, clarithromycine et anti-inflammatoires nonstéroïdiens.
Les produits ci-dessous peuvent provoquer une augmentation de laglycémie :
Associations déconseillées+ Danazol
Effet diabétogène du danazol.
Si l'association ne peut pas être évitée, prévenir le patient etsouligner l'importance de la surveillance du taux de glucose sanguin eturinaire. Il peut être nécessaire d'adapter la posologie de l'antidiabétiquependant le traitement par le danazol et après l'arrêt de celui-ci.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi+ Chlorpromazine (neuroleptique)
A doses élevées (> 100 mg par jour de chlorpromazine), augmentation dela glycémie (diminution de la libération d'insuline).
Prévenir le patient et souligner l'importance de la surveillanceglycémique. Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique pendantle traitement par le neuroleptique et après l'arrêt de celui-ci.
+ Glucocorticoïdes (voies systémique et locales : intra-articulaire,cutanée et formulations rectales) et tétracosactide
Elévation de la glycémie accompagnée parfois de cétose (diminution de latolérance aux hydrates de carbone due aux glucocorticoïdes).
Prévenir le patient et souligner l'importance de la surveillanceglycémique, notamment en début de traitement. Il peut être nécessaired'adapter la posologie de l'antidiabétique pendant le traitement par lesglucocorticoïdes et après l'arrêt de celui-ci.
+ Ritodrine, salbutamol, terbutaline (voie intraveineuse)
Elévation de la glycémie due aux effets bêta-2 stimulants.
Renforcer la surveillance glycémique. Si nécessaire, passer àl'insuline.
+Préparations à base de Millepertuis (Hypericum perforatum)
L’exposition au gliclazide est diminuée par le Millepertuis (Hypericumperforatum), d’où l’importance de surveiller la glycémie.
Les produits suivants peuvent causer une dysglycémie :
Associations nécessitant des précautions d’emploi
+ Fluoroquinolones : dans le cas d’une utilisation concomitante decomprimés de gliclazide à libération modifiée avec une fluoroquinolone, lepatient doit être prévenu du risque de dysglycémie et la surveillance de laglycémie doit être renforcée.
Associations à prendre en compte+ Anticoagulants (par exemple warfarine)
Les sulfamides hypoglycémiants peuvent potentialiser l'effet anticoagulanten cas de traitement concomitant. Une adaptation de la posologie del'anticoagulant peut être nécessaire.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseIl n'existe pas ou peu de données (moins de 300 accouchements) concernantl'utilisation du gliclazide chez la femme enceinte ; les données avec d'autressulfamides hypoglycémiants sont limitées.
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène dugliclazide (voir rubrique 5.3).
Par précaution, il est préférable d’éviter de prendre du gliclazidependant la grossesse.
Le contrôle glycémique doit être obtenu avant la conception pour réduirele risque de malformations congénitales dues à un diabète maléquilibré.
Les antidiabétiques oraux ne sont pas appropriés pendant la grossesse ;l'insuline constitue alors le traitement de choix. Le relais d'unantidiabétique oral par l'insuline est recommandé lorsqu'une grossesse estenvisagée ou dès la découverte de celle-ci.
AllaitementIl n'existe pas de donnée sur le passage du gliclazide ou de sesmétabolites dans le lait maternel. Compte tenu du risque d'hypoglycémienéonatale, le gliclazide est donc contre-indiqué chez la femme qui allaite. Unrisque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu.
FertilitéAucun effet sur la fertilité ou sur la capacité de reproduction n’a éténoté chez les rats mâles et femelles (voir rubrique 5.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
GLICLAZIDE MYLAN n'a pas d’effet, ou un effet négligeable, sur l'aptitudeà conduire des véhicules et à utiliser des machines. Toutefois, les patientsdevront être sensibilisés aux symptômes d'hypoglycémie faire preuve deprudence pour conduire des véhicules ou utiliser des machines, spécialement endébut de traitement.
4.8. Effets indésirables
Sur la base de l'expérience clinique avec le gliclazide, les effetsindésirables suivants ont été rapportés.
L’effet indésirable le plus fréquent avec le gliclazide estl’hypoglycémie.
Comme avec les autres sulfamides hypoglycémiants, le traitement parGLICLAZIDE MYLAN peut entraîner une hypoglycémie en cas d'horaires des repasirréguliers et notamment si un repas est sauté. Les symptômes possiblesd’hypoglycémie sont : céphalées, faim intense, nausées, vomissements,fatigue, troubles du sommeil, agitation, agressivité, difficultés deconcentration, baisse de la vigilance et diminution des réactions, dépression,confusion, troubles de la vision ou de l'élocution, aphasie, tremblements,parésie, troubles sensoriels, vertiges, sensation d'impuissance, perte demaîtrise de soi, délire, convulsions, respiration superficielle, bradycardie,somnolence et perte de connaissance, pouvant entraîner un coma et une issuefatale.
Des signes de contre-régulation adrénergique peuvent également êtreobservés : hypersudation, peau moite, anxiété, tachycardie, hypertension,palpitations, angor et arythmies cardiaques.
Les symptômes disparaissent généralement après l'ingestion d'hydrates decarbone (sucres). Par contre, les édulcorants artificiels n'ont aucun effet.L'expérience avec les autres sulfamides hypoglycémiants montre que lesépisodes hypoglycémiques peuvent récidiver malgré des mesures initialementefficaces.
En cas d'épisode hypoglycémique sévère ou prolongé, même contrôlétemporairement par une absorption de sucre, un traitement médical immédiat,voire une hospitalisation, s'imposent.
Autres effets indésirables
Troubles gastro-intestinaux : douleurs abdominales, nausées, vomissements,dyspepsie, diarrhées et constipation ont été rapportés. Ils peuvent êtreévités ou minimisés si le gliclazide est pris au cours du petitdéjeuner.
Les effets indésirables ci-dessous ont été plus rarement rapportés :
Affections de la peau et du tissu sous-cutané : rash, prurit, urticaire,angioedème, érythème, éruptions maculopapulaires, réactions bulleuses(telles que le syndrome de Stevens-Johnson et la nécrolyse épidermiquetoxique) et, exceptionnellement, syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse(DRESS).
Affections hématologiques et du système lymphatique : les effetsindésirables hématologiques sont rares. Ils peuvent inclure anémie,leucopénie, thrombocytopénie, granulocytopénie. Ces anomalies sontgénéralement réversibles à l'arrêt du traitement.
Affections hépatobiliaires : élévation des enzymes hépatiques (ASAT,ALAT, phosphatase alcaline), hépatite (cas isolés). Le traitement doit êtreinterrompu en cas d'apparition d'un ictère cholestatique.
Ces symptômes disparaissent généralement à l’arrêt du traitement.
Affections oculaires : des troubles visuels transitoires dus aux variationsde la glycémie peuvent survenir, notamment en début de traitement.
Effets de classe : Comme pour les autres sulfamides hypoglycémiants, leseffets indésirables suivants ont été observés : cas d'érythropénie,d'agranulocytose, d'anémie hémolytique, de pancytopénie, de vasculariteallergique, d’hyponatrémie, d’élévation des enzymes hépatiques voired’insuffisance hépatique (avec cholestase et ictère) et d'hépatite ontégalement été observés avec d'autres sulfamides hypoglycémiants ; ils ontrégressé avec l'arrêt du traitement oudans des cas isolés, ils ontentraîné une insuffisance hépatique engageant le pronostic vital.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
Un surdosage en sulfamides hypoglycémiants peut entraîner unehypoglycémie.
Les symptômes modérés d'hypoglycémie, sans perte de conscience ni signesneurologiques, doivent être corrigés par un apport glucidique, une adaptationde la posologie et/ou une modification du régime alimentaire. Le patient doitrester sous surveillance stricte jusqu'à ce que le médecin se soit assuréqu'il est hors de danger.
Des réactions hypoglycémiques sévères avec coma, convulsions ou autrestroubles neurologiques sont possibles et elles constituent une urgence médicalenécessitant une hospitalisation immédiate.
Si un coma hypoglycémique est diagnostiqué ou suspecté, le patient doitrecevoir une injection intraveineuse rapide de 50 ml d'une solution glucoséeconcentrée (20 à 30 %), suivie d'une perfusion continue de solutionglucosée plus diluée (à 10 %) à une vitesse permettant de maintenir laglycémie au-dessus de 1 g/L. Une surveillance étroite du patient doit êtreinstaurée et renforcée si nécessaire en fonction de son état.
La dialyse est inutile en raison de la forte liaison du gliclazide auxprotéines.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : médicaments réduisant la glycémie,autres que les insulines – sulfamides hypoglycémiants, dérivés del’urée, code ATC : A10BB09.
Mécanisme d’actionLe gliclazide est un sulfamide hypoglycémiant, antidiabétique oral,possédant un hétérocycle azoté à liaison endocyclique, ce qui ledifférencie des autres composés apparentés.
Le gliclazide diminue la glycémie en stimulant la sécrétion d'insuline parles cellules bêta des îlots de Langerhans. L'augmentation de la sécrétionpostprandiale d'insuline et de peptide C persiste après deux ans detraitement.
En plus de ces propriétés métaboliques, le gliclazide présente despropriétés hémovasculaires
Effets pharmacodynamiquesEffets sur la libération d'insuline :
Chez les diabétiques de type 2, le gliclazide rétablit le pic précoced'insulinosécrétion en réponse au glucose et augmente la deuxième phase dela sécrétion d'insuline. Une augmentation significative de la réponseinsulinique est observée en réponse à un repas ou à une absorption deglucose.
Propriétés hémovasculaires :
Le gliclazide diminue le processus de microthrombose par deux mécanismes quipourraient être impliqués dans les complications du diabète :
· une inhibition partielle de l'agrégation et de l'adhésion plaquettairesavec une diminution des marqueurs d'activation plaquettaire (bêtathromboglobuline, thromboxane B2).
· une action sur l'activité fibrinolytique de l'endothélium vasculaireavec une augmentation de l'activité t-PA.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
AbsorptionAprès administration orale, la concentration plasmatique augmenteprogressivement pendant les 6 premières heures pour atteindre un plateau entrela 6ème et la 12ème heure.
La variabilité intra-individuelle est faible.
Le gliclazide est complètement absorbé. Les aliments ne modifient pas lavitesse ou le taux d'absorption.
DistributionLa liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 95 %. Le volume dedistribution est d'environ 30 litres.
Une prise unique quotidienne de gliclazide, comprimé à libérationmodifiée permet le maintien d'une concentration plasmatique efficace degliclazide pendant 24 heures.
BiotransformationLe gliclazide est métabolisé principalement au niveau hépatique.L'excrétion est essentiellement urinaire : moins de 1 % est retrouvé sousforme inchangée dans les urines. Aucun métabolite actif circulant n'a étédétecté.
ÉliminationLa demi-vie d'élimination du gliclazide est de 12 à 20 heures.
Linéarité/non-linéaritéJusqu'à la dose de 120 mg, il existe une relation linéaire entre la doseadministrée et l'aire sous la courbe des concentrations en fonction dutemps (ASC).
Populations particulières
Sujets âgés
Aucune modification cliniquement significative des paramètrespharmacocinétiques n'a été observée chez le sujet âgé.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les données précliniques issues des études conventionnelles de toxicologieen administration répétée et de génotoxicité n'ont pas révélé de risqueparticulier pour l'homme. Il n'a pas été mené d'études de cancérogenèse àlong terme. Aucun effet tératogène n'a été mis en évidence dans les étudeschez l'animal, mais une diminution du poids des fœtus a été observée chezdes animaux ayant reçu des doses 25 fois supérieures à la posologie maximalerecommandée chez l'homme. La fertilité et la capacité de reproduction ne sontpas affectées après administration du gliclazide chez les animaux.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Hypromellose, cellulose microcristalline, stéarate de magnésium.
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
Plaquettes : 2 ans.
Flacons : 2 ans.
Flacons après ouverture : à utiliser dans les 100 jours aprèsouverture.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Plaquettes thermoformées : conserver dans l'emballage d’origine àl’abri de l’humidité.
Flacons : conserver dans l'emballage d’origine à l’abri del’humidité. Conserver le flacon bien fermé.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
10, 30, 30×1 (unidose), 60, 90 ou 90×1 (unidose) comprimés sousplaquettes (PVC/PE/PVdC-Al) placées dans un étui en carton.
30, 60 90 ou 100 comprimés en flacon (PEHD) avec un bouchon opaque enpolypropylène (PP) contenant un dessicant avec gel de silice ou un dessicantavec gel de silice et coton absorbant.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
MYLAN SAS
117 ALLEE DES PARCS
69800 SAINT-PRIEST
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 301 365 1 5 : Comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVdC-Al). Boîtede 10
· 34009 301 365 2 2 : Comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVdC-Al). Boîtede 30
· 34009 301 365 3 9 : Comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVdC-Al). Boîtede 60
· 34009 301 365 4 6 : Comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVdC-Al). Boîtede 90
· 34009 301 365 5 3 : Comprimés sous plaquettes prédécoupées unitaires(PVC/PE/PVdC-Al).
Boîte de 30×1
· 34009 301 365 6 0 : Comprimés sous plaquettes prédécoupées unitaires(PVC/PE/PVdC-Al).
Boîte de 90×1
· 34009 301 365 7 7 : Comprimés en flacon (PEHD). Boîte de 30
· 34009 301 365 9 1 : Comprimés en flacon (PEHD). Boîte de 60
· 34009 301 366 0 7 : Comprimés en flacon (PEHD). Boîte de 90
· 34009 301 756 6 8 : Comprimés en flacon (PEHD). Boîte de 100
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
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