Résumé des caractéristiques - GLICLAZIDE SANDOZ 60 mg, comprimé sécable à libération modifiée
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
GLICLAZIDE SANDOZ 60 mg, comprimé sécable à libération modifiée
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Gliclazide...............................................................................................................................60 mg
Pour un comprimé sécable à libération modifiée.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé à libération modifiée.
Comprimé non enrobé, blanc à blanc cassé de forme ovale, de 13,5 mm delongueur, 6,5 mm de largeur et 4,2 mm d’épaisseur, avec une barre decassure sur les deux faces et gravé d’un « 60 » d’un côté de la barrede cassure sur une face.
Le comprimé peut être divisé en doses égales.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Diabète non insulino-dépendant (de type 2) chez l'adulte, lorsque lerégime alimentaire, l'exercice physique et la réduction pondérale seuls nesont pas suffisants pour obtenir l'équilibre glycémique.
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieLa dose quotidienne de GLICLAZIDE SANDOZ peut varier d’un demi-comprimé àdeux comprimés par jour, soit 30 à 120 mg en une seule prise orale au momentdu petit déjeuner.
Il est recommandé d’avaler le(s) comprimé(s), sans l’(es) écraser nile(s) mâcher.
En cas d’oubli d’une dose, la dose du lendemain ne doit pas êtreaugmentée.
Comme pour tout agent hypoglycémiant, la dose doit être adaptée enfonction de la réponse métabolique individuelle de chaque patient (glycémie,HbA1c).
Dose initiale :
La dose initiale recommandée est de 30 mg par jour (un demi-comprimé deGLICLAZIDE SANDOZ 60 mg, comprimé sécable à libération modifiée).
· Si la glycémie est satisfaisante, cette dose peut être adoptée commetraitement d’entretien.
· Si la glycémie n'est pas suffisamment contrôlée, la dose peut êtreaugmentée à 60, 90 ou 120 mg par jour, par paliers successifs.L’intervalle de 1 mois au minimum entre chaque palier devrait êtrerespecté, sauf chez les patients pour lesquels la glycémie ne diminue pasaprès deux semaines de traitement. Dans ce cas, il est possible de proposer uneaugmentation de la dose dès la fin de la deuxième semaine de traitement.
La dose maximale recommandée est de 120 mg par jour.
Un comprimé à libération modifiée de GLICLAZIDE SANDOZ 60 mg, comprimésécable à libération modifiée est équivalent à deux comprimés àlibération modifiée de gliclazide 30 mg. La sécabilité de GLICLAZIDE SANDOZ60 mg, comprimé sécable à libération modifiée permet d’assurer laflexibilité de la dose.
Relais de comprimés contenant 80 mg de gliclazide par GLICLAZIDE SANDOZ60 mg, comprimé sécable à libération modifiée :
Un comprimé de 80 mg de gliclazide est comparable à 30 mg de laformulation à libération modifiée (soit un demi comprimé de GLICLAZIDESANDOZ 60 mg, comprimé sécable à libération modifiée). Par conséquent, lerelais peut être fait à condition de suivre avec attention l'évolution de laglycémie.
Relais d’un autre antidiabétique oral par GLICLAZIDE SANDOZ 60 mg,comprimé sécable à libération modifiée :
GLICLAZIDE SANDOZ peut prendre le relais d’un autre traitementantidiabétique oral.
Dans ce cas, la dose et la demi-vie de l’antidiabétique précédentdoivent être prises en compte.
Le relais se fera en général sans période de transition. Une dosed’instauration de 30 mg devrait être utilisée et sera ensuite adaptéecomme indiqué ci-dessus, en fonction de la réponse glycémique de chaquepatient.
En cas de relais d’un sulfamide hypoglycémiant à demi-vie prolongée, unefenêtre thérapeutique de quelques jours peut s’avérer nécessaire afind’éviter un effet additif des deux produits qui risque d’entraîner unehypoglycémie.
Lors de ce relais, il est recommandé de suivre la même procédure que lorsde l’instauration d’un traitement par GLICLAZIDE SANDOZ c’est à dire decommencer à la dose de 30 mg par jour, puis d'augmenter la dose par palierssuccessifs, en fonction des résultats métaboliques.
Association aux autres antidiabétiques oraux :
GLICLAZIDE SANDOZ peut être associé aux biguanides, aux inhibiteurs del’alpha-glucosidase ou à l’insuline.
Chez les patients insuffisamment équilibrés avec GLICLAZIDE SANDOZ untraitement associé par insuline peut être instauré sous stricte surveillancemédicale.
Populations particulières :
Sujets âgés
GLICLAZIDE SANDOZ sera prescrit selon le même schéma posologique que chezdes sujets de moins de 65 ans.
Insuffisance rénale
Chez les patients ayant une insuffisance rénale faible à modérée, leschéma posologique sera le même que chez les sujets ayant une fonction rénalenormale, mais avec une surveillance attentive.
Ces données ont été confirmées au cours d’essais cliniques.
Patients à risque d’hypoglycémie :
· états de dénutrition ou de malnutrition,
· pathologies endocriniennes sévères ou mal compensées (insuffisanceanté-hypophysaire, hypothyroïdie, insuffisance surrénale),
· sevrage d’une corticothérapie prolongée et/ou à forte dose,
· pathologie vasculaire sévère (coronaropathie sévère, atteintecarotidienne sévère, pathologie vasculaire diffuse).
Il est recommandé de débuter systématiquement le traitement à la doseminimale de 30 mg/jour.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de GLICLAZIDE SANDOZ n’ont pas étéétablies chez les enfants et les adolescents.
Aucune donnée n’est disponible.
Mode d’administrationGLICLAZIDE SANDOZ doit être administré par voie orale.
4.3. Contre-indications
Ce médicament est contre-indiqué en cas de :
· hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmentionnés à la rubrique 6.1, aux autres sulfonylurées ou aux sulfamides,
· diabète de type 1,
· pré-coma et coma diabétique, acidocétose diabétique,
· insuffisance rénale ou hépatique sévère : dans ces situations il estrecommandé de recourir à l'insuline,
· traitement par le miconazole (voir rubrique 4.5),
· allaitement (voir rubrique 4.6).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Hypoglycémie
Ce traitement ne doit être prescrit que si le patient est susceptible des'alimenter régulièrement (y compris le petit déjeuner). Il est importantd'absorber régulièrement des glucides, le risque d'hypoglycémie étantmajoré en cas de repas pris tardivement, d'alimentation insuffisante ou pauvreen glucides. L'hypoglycémie peut survenir plus particulièrement en période derégime hypocalorique, après un effort important ou prolongé, aprèsl'ingestion d'alcool, ou en cas d'administration d'une association d'agentshypoglycémiants.
Des hypoglycémies peuvent survenir après l'administration de sulfamideshypoglycémiants (voir rubrique 4.8). Certains épisodes peuvent être sévèreset prolongés. Une hospitalisation peut alors s'avérer nécessaire etl'administration de glucose doit être éventuellement poursuivie surplusieurs jours.
Une sélection soigneuse des patients, de la posologie utilisée ainsi qu'uneinformation adéquate des patients sont nécessaires pour diminuer le risqued'épisodes hypoglycémiques.
Facteurs majorant le risque d'hypoglycémie :
· refus ou incapacité du patient à coopérer (particulièrement chez lessujets âgés),
· malnutrition, horaires des repas irréguliers, repas omis, période dejeûne ou de modifications du régime alimentaire,
· déséquilibre entre l'activité physique et l'apport en glucides,
· insuffisance rénale,
· insuffisance hépatique sévère,
· surdosage en gliclazide,
· certains troubles endocriniens : troubles thyroïdiens, insuffisancehypophysaire et insuffisance surrénale,
· administration concomitante de certains autres médicaments (voirrubrique 4.5).
Insuffisance rénale et hépatique
La pharmacocinétique et/ou la pharmacodynamie du gliclazide peuvent êtremodifiées chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou uneinsuffisance rénale sévère. Les épisodes hypoglycémiques pouvant êtreprolongés chez ces patients, une prise en charge appropriée doit être miseen place.
Information du patient
Les risques d'hypoglycémie, ses symptômes (voir section 4.8), sontraitement, ainsi que les conditions qui y prédisposent, doivent êtreexpliqués au patient et à sa famille.
Le patient doit être informé de l'importance du respect des recommandationsdiététiques, de la nécessité d'une activité physique régulière et ducontrôle régulier de sa glycémie.
Déséquilibre glycémique
L'équilibre glycémique d'un patient traité par un antidiabétique oralpeut être modifié en cas de survenue des événements suivants :administration concomitante de préparations à base de millepertuis (Hypericumperforatum) (voir rubrique 4.5), fièvre, traumatisme, infection ou interventionchirurgicale. Dans certains cas, il peut être nécessaire de recourir àl'insuline.
L'efficacité hypoglycémiante de tous les antidiabétiques oraux, y comprisle gliclazide, peut s'atténuer au cours du temps chez de nombreux patients :cela peut être lié à une aggravation du diabète ou à une diminution de laréponse au traitement. Ce phénomène est appelé échec secondaire, pour ledistinguer de l'échec primaire, dans lequel le médicament est inefficace entraitement de première intention. Avant de classer un patient parmi les échecssecondaires, on évaluera les possibilités d'ajustement de la dose et du suividu régime alimentaire.
DysglycémieDes perturbations de la glycémie, dont hypoglycémie et hyperglycémie, ontété rapportées chez des patients diabétiques recevant un traitementconcomitant par fluoroquinolones, en particulier chez les patients âgés.Ainsi, un suivi attentif de la glycémie est recommandé chez tous les patientsrecevant simultanément du gliclazide et une fluoroquinolone.
Analyses biologiques :
Le dosage de l'hémoglobine glyquée (ou de la glycémie à jeun) estrecommandé pour évaluer le contrôle glycémique. L'autosurveillance de laglycémie peut également être utile.
Les médicaments de la classe des sulfonylurées sont susceptiblesd’entraîner une anémie hémolytique chez les sujets porteurs d’un déficitenzymatique en G6PD (glucose-6-phosphate déshydrogénase). Le gliclazideappartenant à cette classe, des précautions doivent être prises chez lespatients déficients en G6PD et un traitement appartenant à une autre classethérapeutique que les sulfonylurées doit être envisagé.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Les produits suivants sont susceptibles de majorer l'hypoglycémie :Associations contre-indiquées
· Miconazole (voie systémique, gel buccal) : augmentation de l'effethypoglycémiant avec survenue possible de manifestations hypoglycémiques, voirede coma.
Associations déconseillées
· Phénylbutazone (voie systémique) : augmentation de l'effethypoglycémiant des sulfamides hypoglycémiants (déplacement de leurs liaisonsaux protéines plasmatiques et/ou diminution de leur élimination). Utiliser depréférence un autre anti-inflammatoire, sinon prévenir le patient ensoulignant l'importance de l'autosurveillance. Si nécessaire, adapter laposologie pendant le traitement par anti-inflammatoire et après l'arrêt decelui-ci.
· Alcool : augmentation de la réaction hypoglycémique (inhibition desréactions de compensation) pouvant entraîner l'apparition d'un comahypoglycémique. Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicamentscontenant de l'alcool.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
Du fait de la potentialisation de l'effet hypoglycémiant, dans certains, casdes hypoglycémies peuvent survenir lors de l'administration concomitante del'un des traitements suivants : autres antidiabétiques (insuline, acarbose,metformine, thiazolidinediones, inhibiteurs de la dipeptidylpeptidase-4,agonistes des récepteurs au GLP-1), bêta-bloquants, fluconazole, inhibiteursde l'enzyme de conversion de l'angiotensine (captopril, énalapril),antagonistes des récepteurs H2, IMAO, sulfamides, clarithromycine etanti-inflammatoires non stéroïdiens.
Les produits suivants risquent d'entraîner une augmentation de laglycémie :Associations déconseillées
· Danazol : effet diabétogène du danazol. Si l'association ne peut pasêtre évitée, prévenir le patient et souligner l'importance de lasurveillance du taux de glucose sanguin et urinaire. Il peut être nécessaired'adapter la posologie de l'antidiabétique pendant le traitement par le danazolet après l'arrêt de celui-ci.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
· Chlorpromazine (neuroleptique) : à doses élevées (> 100 mg par jourde chlorpromazine), augmentation de la glycémie (diminution de la libérationd'insuline). Prévenir le patient et souligner l'importance de la surveillanceglycémique. Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique pendantle traitement par le neuroleptique et après l'arrêt de celui-ci.
· Glucocorticoïdes (voies systémique et locales ; intra-articulaire,cutanée et formulations rectales) et tétracosactide : élévation de laglycémie accompagnée parfois de cétose (diminution de la tolérance auxglucides due aux glucocorticoïdes). Prévenir le patient et soulignerl'importance de la surveillance glycémique, notamment en début de traitement.Il peut être nécessaire d'adapter la posologie de l'antidiabétique pendant letraitement par les glucocorticoïdes et après l'arrêt de celui-ci.
· Ritodrine, salbutamol, terbutaline (voie intraveineuse) : élévation dela glycémie due aux effets bêta-2 stimulants. Souligner l’importance de lasurveillance glycémique. Si nécessaire, passer à l'insuline.
· Préparations à base de millepertuis (Hypericum perforatum) :L’exposition au gliclazide est diminuée par le millepertuis (Hypericumperforatum), d’où l’importance de surveiller la glycémie.
Les produits suivants peuvent causer une dysglycémie :Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
· Fluoroquinolones : dans le cas d’une utilisation concomitante degliclazide avec une fluoroquinolone, le patient doit être prévenu du risque dedysglycémie et la surveillance de la glycémie doit être renforcée.
Associations à prendre en compte
· Anticoagulants (par exemple warfarine) : les sulfamides hypoglycémiantspeuvent entraîner une majoration de l'effet anticoagulant pendant letraitement. Une adaptation de la posologie de l'anticoagulant peut êtrenécessaire.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseIl n'existe pas de données ou il existe des données limitées (moins de300 cas de grossesse) sur l'utilisation du gliclazide chez la femme enceinte ;peu de données existent avec d'autres sulfonylurées.
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène dugliclazide (voir section 5.3).
Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter l’utilisation dugliclazide au cours de la grossesse.
Le contrôle du diabète doit être obtenu avant la conception afin deréduire les risques de malformations congénitales dus à un diabète maléquilibré.
Pendant la grossesse, les antidiabétiques oraux ne sont pas appropriés,l'insuline constitue alors le traitement de choix du diabète. Il estrecommandé d'effectuer le relais de l'antidiabétique oral par l'insulinelorsqu'une grossesse est envisagée ou dès la découverte de celle-ci.
AllaitementOn ne sait pas si le gliclazide ou ses métabolites sont excrétés dans lelait maternel. Compte-tenu du risque d'hypoglycémie néonatale, le gliclazideest contre-indiqué chez la femme qui allaite. Un risque pour lesnouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu.
FertilitéAucun effet sur la fertilité ou le taux de reproduction n’a été mis enévidence chez le rat mâle et femelle (voir rubrique 5.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
GLICLAZIDE SANDOZ n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable surl'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Toutefois,les patients doivent être informés que leur concentration pourrait êtreaffectée si leur diabète n'est pas contrôlé de manière satisfaisantespécialement en début de traitement (voir rubrique 4.4).
4.8. Effets indésirables
Selon l’expérience clinique avec le gliclazide, les effets indésirablessuivants ont été rapportés :
Les effets indésirables sont répertoriés selon la fréquence et la classesystème organe (CSO). Catégories de fréquence sont définies commesuit :
· Très fréquent (≥ 1/10),
· Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10),
· Peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100),
· Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1000),
· Très rare (< 1/10 000),
· Indéterminé (ne peut être estimé à partir des donnéesdisponibles).
Troubles hématologiques et du système lymphatique :Rare : changement hématologiques pouvant inclure anémie, leucopénie,thrombocytopénie, granulocytopénie. Ces anomalies sont généralementréversibles à l'arrêt du traitement.
Troubles du métabolisme et de la nutrition :Indéterminé : hypoglycémie.
Troubles oculaires :Indéterminé : troubles visuels transitoires.
Ces troubles peuvent apparaitre particulièrement en initiation detraitement, en raison de changement dans les taux de glucose sanguin.
Troubles gastro-intestinaux :Indéterminé : douleur abdominale, nausée, vomissement, dyspepsie,diarrhée et constipation.
Ces symptômes peuvent apparaitre, ils peuvent toutefois être évités ouminimisés si le gliclazide est pris pendant le petit-déjeuner.
Troubles hépato-biliaires :Indéterminé : élévation des enzymes hépatiques (ASAT, ALAT, phosphatasesalcalines), hépatites (cas isolés). Interrompre le traitement en casd'apparition d'un ictère choléstatique. En règle générale, ces symptômesrégressent à l'arrêt du traitement.
Eruptions cutanéo-muqueuses :Indéterminé : rash, prurit, urticaire, angiœdème, érythème, éruptionsmaculopapuleuses, réactions bulleuses (tels que le syndrome de Stevens-Johnsonet la nécrolyse épidermique toxique), et exceptionnellement, rougeurs avecéosinophilie et symptômes systémiques (DRESS).
Effets de classe :Comme pour les autres sulfamides hypoglycémiants, les effets indésirablessuivants ont été observés : érythrocytopénie, agranulocytose, anémiehémolytique, pancytopénie, vasculite allergique, hyponatrémie, augmentationdu taux des enzymes hépatiques, insuffisance hépatique (cholestase et ictère)voire hépatite qui ont régressé à l’arrêt du traitement ; seuls quelquescas ont conduit à une insuffisance hépatique mettant en jeu lepronostic vital.
Description des effets indésirables sélectionnés
Hypoglycémie :
Comme pour les autres sulfamides hypoglycémiants, le traitement parGLICLAZIDE SANDOZ peut entraîner une hypoglycémie, en particulier en cas derepas pris à intervalles irréguliers et en cas de saut d'un repas. Lessymptômes éventuels sont : céphalées, faim intense, nausées, vomissements,fatigue, troubles du sommeil, agitation, agressivité, diminution de laconcentration, de la vigilance et des réactions, dépression, confusion,troubles visuels et troubles de la parole, aphasie, tremblements, parésie,troubles sensoriels, vertiges, sensation d’impuissance, perte de maîtrise desoi, délire, convulsions, respiration superficielle, bradycardie, somnolence,perte de connaissance voire coma et pouvant conduire à une issue fatale.
D'autre part, des signes de contre-régulation adrénergiques peuvent êtreobservés : hypersudation, peau moite, anxiété, tachycardie, hypertension,palpitations, angor et arythmie cardiaque.
Les symptômes disparaissent en général après la prise d’hydrates decarbone (glucides). Par contre, les édulcorants artificiels n’ont aucuneffet. L’expérience avec les autres sulfamides hypoglycémiants montre quemalgré des mesures initialement efficaces, une hypoglycémie peutrécidiver.
En cas d’hypoglycémie sévère ou prolongée, même temporairementcontrôlée par une absorption de sucre, un traitement médical immédiat voireune hospitalisation peuvent s’imposer.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
Un surdosage en sulfamides hypoglycémiants peut entraîner unehypoglycémie. Les symptômes modérés d'hypoglycémie, sans perte deconnaissance ni signe neurologique, doivent absolument être corrigés par unapport glucidique, une adaptation de la posologie et/ou une modification durégime alimentaire. Une surveillance stricte doit être poursuivie par lemédecin jusqu'à ce que le patient soit hors de danger.
Les réactions hypoglycémiques sévères, avec coma, convulsions ou autrestroubles neurologiques sont possibles et constituent une urgence médicalenécessitant l'hospitalisation immédiate du patient.
Si un coma hypoglycémique est diagnostiqué ou suspecté, le patient doitrecevoir une injection intraveineuse rapide de 50 mL d'une solution glucoséeconcentrée (20 à 30 %), suivie d'une perfusion continue de solutionglucosée plus diluée (à 10 %) à la vitesse nécessaire au maintien d'uneglycémie au-dessus de 1 g/L. Une surveillance étroite du patient serainstaurée et renforcée si besoin est par le médecin en fonction de l'état dupatient.
Du fait de la forte liaison du gliclazide aux protéines, une dialyse n'estpas nécessaire.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Médicaments, utilisés dans le diabète,médicaments hypoglycémiants, excl. insulines, sulfonylurés, code ATC :A10BB09.
Mécanisme d’actionLe gliclazide est un sulfamide hypoglycémiant, antidiabétique oral,possédant un hétérocycle azoté à liaison endocyclique, ce qui ledifférencie des autres composés apparentés.
Le gliclazide diminue la glycémie en stimulant la sécrétion d'insuline parles cellules bêta des îlots de Langerhans. L'augmentation de la sécrétionpostprandiale d'insuline et de peptide C persiste après deux ans detraitement.
En plus de ces propriétés métaboliques, le gliclazide présente despropriétés hémovasculaires.
Effets pharmacodynamiquesEffets sur la libération d'insuline
Chez les diabétiques de type 2, le gliclazide rétablit le pic précoced'insulinosécrétion en réponse au glucose et augmente la deuxième phase dela sécrétion d'insuline. Une augmentation significative de la réponseinsulinique est observée en réponse à un repas ou à une absorption deglucose.
Propriétés hémovasculaires
Le gliclazide diminue le processus de microthrombose par deux mécanismes quipourraient être impliqués dans les complications du diabète :
· une inhibition partielle de l'agrégation et de l'adhésion plaquettairesavec une diminution des marqueurs d'activation plaquettaire (bêtathromboglobuline, thromboxane B2),
· une action sur l'activité fibrinolytique de l'endothélium vasculaireavec une augmentation de l'activité t-PA.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
AbsorptionAprès administration orale, la concentration plasmatique augmenteprogressivement jusqu'à la 6ème heure pour atteindre un plateau entre la 6èmeet la 12ème heure.
Les variations intra-individuelles sont faibles.
L’absorption du gliclazide est complète. La prise alimentaire ne modifieni la vitesse ni le taux d'absorption.
DistributionLa fixation aux protéines plasmatiques est d’environ 95 %. Le volume dedistribution est d’environ 30 litres. Une prise unique quotidienne deGLICLAZIDE SANDOZ 60 mg, comprimé sécable à libération modifiée permet lemaintien d’une concentration plasmatique efficace de gliclazide pendant24 heures.
BiotransformationLe gliclazide est principalement métabolisé au niveau hépatique.L'excrétion est essentiellement urinaire ; moins de 1 % est retrouvé sousforme inchangée dans les urines. Aucun métabolite actif circulant n'a étédétecté.
ÉliminationLa demi-vie d’élimination du gliclazide est de 12 à 20 heures.
Linéarité/non-linéaritéJusqu’à la dose de 120 mg, il existe une relation linéaire entre la doseadministrée et l’aire sous la courbe des concentrations (ASC).
Population particulièreSujets âgés
Chez le sujet âgé, aucune modification cliniquement significative desparamètres pharmacocinétiques n'a été observée.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les données pré-cliniques, basées sur des études de toxicité chroniqueet de génotoxicité, n'ont mis en évidence aucun risque pour l'homme. Aucuneétude de cancérogenèse à long terme n'a été réalisée.
Aucun effet tératogène n'a été rapporté chez l'animal ; seule unediminution du poids des fœtus a été observée chez des animaux ayant reçudes doses 25 fois plus élevées que la posologie maximale recommandée chezl'homme. La fertilité et les fonctions reproductives n’ont pas étéaffectées par l’administration de gliclazide chez l’animal.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Hydrogénophosphate de calcium dihydraté, povidone K30, hypromellose K100,hypromellose K4M, stéarate de magnésium.
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
2 ans
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Plaquettes en PVC/Aluminium transparent.
Plaquettes en PVC/Aclar-Aluminium transparent.
Boîtes de 10, 30, 60, 90, 100 et 180 comprimés à libérationmodifiée.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d’exigences particulières.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
SANDOZ
49 AVENUE GEORGES POMPIDOU
92593 LEVALLOIS-PERRET CEDEX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 300 474 6 0 : 10 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 300 474 7 7 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 300 474 9 1 : 60 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 300 475 0 7 : 90 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 300 475 1 4 : 100 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 300 475 2 1 : 180 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 300 475 3 8 : 10 comprimés sous plaquettes(PVC/Aclar/Aluminium).
· 34009 300 475 5 2 : 30 comprimés sous plaquettes(PVC/Aclar/Aluminium).
· 34009 300 475 6 9 : 60 comprimés sous plaquettes(PVC/Aclar/Aluminium).
· 34009 300 475 7 6 : 90 comprimés sous plaquettes(PVC/Aclar/Aluminium).
· 34009 300 475 8 3 : 100 comprimés sous plaquettes(PVC/Aclar/Aluminium).
· 34009 300 475 9 0 : 180 comprimés sous plaquettes(PVC/Aclar/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
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