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GLICLAZIDE ZENTIVA 60 mg, comprimé sécable à libération modifiée - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - GLICLAZIDE ZENTIVA 60 mg, comprimé sécable à libération modifiée

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

GLICLAZIDE ZENTIVA 60 mg, comprimé sécable à libération modifiée

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Gliclazide...­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.......60 mg

Excipient à effet notoire :

Lactosemonohy­draté........­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.....163,8 mg

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé allongé blanc, biconvexe, avec une barre de sécabilité profondesur les deux faces, et gravé « GLI » et « 60 » de part et d’autre de labarre de sécabilité, sur les deux faces, avec des dimensions de15,0 × 7,0 mm.

Le comprimé peut être divisé en doses égales.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

GLICLAZIDE ZENTIVA est indiqué chez les adultes pour le traitement dudiabète non insulino-dépendant (diabètes de type 2) lorsque le régimealimentaire, l'exercice physique et la réduction pondérale seuls ne sont passuffisants pour obtenir l'équilibre glycémique.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

La dose quotidienne peut varier de 30 à 120 mg (soit ½ à 2 compriméspar jour) en une seule prise orale au moment du petit déjeuner.

En cas d’oubli d’une dose, la dose du lendemain ne doit pas êtreaugmentée.

Comme pour tout agent hypoglycémiant, la dose doit être adaptée enfonction de la réponse métabolique individuelle de chaque patient (glycémie,HbA1c).

Dose initiale

La dose initiale recommandée est de 30 mg par jour.

Si le contrôle glycémique est satisfaisant, cette dose peut être adoptéecomme traitement d’entretien.

Si le contrôle glycémique n'est pas satisfaisant, la dose peut êtreaugmentée à 60, 90 ou 120 mg par jour, par paliers successifs.L’in­tervalle entre chaque palier doit être d’au moins 1 mois, sauf chezles patients pour lesquels la glycémie ne diminue pas après deux semaines detraitement. Dans ce cas, il est possible de proposer une augmentation de la dosedès la fin de la deuxième semaine de traitement.

La dose maximale recommandée est de 120 mg par jour.

La sécabilité de GLICLAZIDE ZENTIVA 60 mg comprimé à libérationmodifiée permet d’assurer la flexibilité de la dose.

Relais d’un autre anti-diabétique oral par GLICLAZIDE ZENTIVA 60 mg,comprimé sécable à libération modifiée

GLICLAZIDE ZENTIVA peut prendre le relais d’un autre traitementanti­diabétique oral.

Dans ce cas, la dose et la demi-vie de l’antidiabétique précédentdoivent être prises en compte.

Le relais se fera en général sans période de transition, en commençant depréférence par une dose de 30 mg. La dose sera ensuite adaptée commeindiqué ci-dessus, en fonction de la réponse glycémique de chaquepatient.

En cas de relais d’un sulfamide hypoglycémiant à demi-vie prolongée, unefenêtre thérapeutique de quelques jours peut s’avérer nécessaire afind’éviter un effet additif des deux produits qui risque d’entraîner unehypoglycémie.

Lors de ce relais, il est recommandé de suivre la même procédure que lorsde l’instauration d’un traitement par GLICLAZIDE ZENTIVA, c’est à dire decommencer à la dose de 30 mg par jour, puis d'augmenter la dose par palierssuccessifs, en fonction des résultats métaboliques.

Association aux autres antidiabétiques oraux

GLICLAZIDE ZENTIVA peut être associé aux biguanides, aux inhibiteurs del’alpha-glucosidase ou à l’insuline.

Chez les patients insuffisamment équilibrés avec GLICLAZIDE ZENTIVA, untraitement associé par insuline peut être instauré sous stricte surveillancemé­dicale.

Populations particulières

Sujets âgés

GLICLAZIDE ZENTIVA sera prescrit selon le même schéma posologique que chezdes sujets de moins de 65 ans.

Patients atteints d’une insuffisance rénale

Chez les patients ayant une insuffisance rénale faible à modérée, leschéma posologique sera le même que chez les sujets ayant une fonction rénalenormale, mais avec une surveillance attentive.

Ces données ont été confirmées au cours d’essais cliniques.

Patients à risque d’hypoglycémie :

– états de dénutrition ou de malnutrition,

– pathologies endocriniennes sévères ou mal compensées (insuffisanceanté-hypophysaire, hypothyroïdie, insuffisance surrénale),

– sevrage d’une corticothérapie prolongée et/ou à forte dose,

– pathologie vasculaire sévère (coronaropathie sévère, atteintecaroti­dienne sévère, pathologie vasculaire diffuse) ;

Il est recommandé de débuter systématiquement le traitement à la doseminimale de 30 mg/jour.

Population pédiatrique

La sécurité et l’efficacité du gliclazide n’ont pas été établieschez les enfants et les adolescents.

Il n'existe pas de données chez l'enfant.

Mode d’administration

GLICLAZIDE ZENTIVA 60mg, comprimé à libération modifiée est destiné àla voie orale.

Il est recommandé d'avaler le(s) comprimé(s), sans l'(es) écraser ni le(s)mâcher.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1, aux sulfonylurées, aux sulfamides ;

· diabètes de type 1 ;

· pré-coma et coma diabétique, acidocétose diabétique ;

· insuffisance rénale ou hépatique sévères : dans ces situations, il estrecommandé de recourir à l’insuline ;

· traitement par le miconazole (voir rubrique 4.5) ;

· allaitement (voir rubrique 4.6).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Hypoglycémies

Ce traitement ne sera prescrit que si le patient est susceptible des'alimenter régulièrement (y compris prise de petit-déjeuner). Il estimportant d'absorber régulièrement des hydrates de carbone, le risqued'hypogly­cémie étant majoré en cas de repas pris tardivement, d'alimentatio­ninsuffisante ou pauvre en hydrates de carbone. L'hypoglycémie peut survenirplus particulièrement en période de régime hypocalorique, après un effortimportant ou prolongé, après ingestion d'alcool, ou lors de l'administrati­ond'une association d'agents hypoglycémiants.

Des hypoglycémies peuvent survenir après administration de sulfamideshypo­glycémiants (voir rubrique 4.8). Certains épisodes peuvent être sévèreset prolongés. Une hospitalisation peut alors s'avérer nécessaire etl'administration de glucose peut être poursuivie sur plusieurs jours.

Une sélection soigneuse des patients, de la dose utilisée ainsi qu'uneinformation adéquate du patient sont nécessaires pour diminuer le risqued’hypogly­cémies.

Facteurs favorisant le risque d’hypoglycémie :

· refus ou incapacité du patient à coopérer (particulièrement chez lessujets âgés) ;

· malnutrition, horaire irrégulier des repas, repas sauté, période dejeûne ou modification du régime;

· déséquilibre entre exercice physique et prise d’hydrates decarbone ;

· insuffisance rénale ;

· insuffisance hépatique sévère ;

· surdosage en GLICLAZIDE ZENTIVA ;

· certains troubles endocriniens : troubles thyroïdiens, insuffisancehy­pophysaire et surrénalienne ;

· administration concomitante d’autres médicaments (voir rubrique4.5) ;

Insuffisances rénale et hépatique : la pharmacocinétique et/ou lapharmacodynamie du gliclazide peuvent être modifiées chez les patientsprésentant une insuffisance hépatique ou une insuffisance rénale sévère.Chez ces patients, l'hypoglycémie pouvant être prolongée, une prise en chargeappropriée doit être instituée.

Information patient

Les risques d'hypoglycémie, ses symptômes (voir rubrique 4.8), sontraitement, ainsi que les conditions qui y prédisposent, doivent êtreexpliqués au patient et à sa famille.

Le patient doit être informé en particulier de l'importance du respect durégime alimentaire, de la nécessité d'effectuer un exercice physiquerégulier et de contrôler régulièrement la glycémie.

Déséquilibre glycémique

L'équilibre glycémique d'un patient traité par un antidiabétique oralpeut être modifié en cas de survenue des événements suivants : prise depréparations à base de millepertuis (Hypericum perforatum) (voir rubrique4.5), fièvre, traumatisme, infection ou intervention chirurgicale.

Dans certains cas, il peut être nécessaire de recourir à l'insuline.

L'efficacité hypoglycémiante de tout antidiabétique oral, y compris legliclazide, peut s’atténuer au cours du temps chez de nombreux patients :ceci peut être lié à une aggravation du diabète ou à une diminution de laréponse au traitement. Ce phénomène est appelé échec secondaire pour ledistinguer de l'échec primaire, dans lequel le médicament est inefficace dèsla première utilisation. Avant de classer un patient parmi les échecssecondaires, on évaluera les possibilités d’ajustement de la dose et dusuivi du régime alimentaire.

Dysglycémie

Des troubles de la glycémie, y compris une hypoglycémie et unehyperglycémie, ont été rapportés chez des patients diabétiques recevant untraitement concomitant par des fluoroquinolones, en particulier des patientsâgés. Une surveillance attentive de la glycémie est donc recommandée cheztous les patients recevant du gliclazide et une fluoroquinolone de manièreconcomi­tante.

Analyses biologiques

La mesure du taux d’hémoglobine glyquée (ou de la glycémie à jeun) estrecommandée pour évaluer le contrôle glycémique. Une autosurveillan­ceglycémique peut aussi être pratiquée.

Les médicaments de la classe des sulfonylurées sont susceptiblesd’en­traîner une anémie hémolytique chez les sujets porteurs d’un déficitenzymatique en G6PD (glucose-6-phosphate déshydrogènase). Le gliclazideappar­tenant à cette classe, des précautions doivent être prises chez lespatients déficients en G6PD et un traitement appartenant à une autre classethérapeutique que les sulfonylurées doit être envisagé.

Patients porphyriques

Des cas de porphyrie aiguë ont été décrits avec d’autres médicamentsde la classe des sulfonylurées chez les patients atteints de porphyrie.

Excipients

Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intoléranceau galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption duglucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendrece médicament.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Les produits suivants sont susceptibles de majorer l'hypoglycémie

Associations contre-indiquées

· Miconazole (voie générale, gel buccal)

o Augmentation de l'effet hypoglycémiant avec survenue possible demanifestations hypoglycémiques, voire de coma.

Associations déconseillées

· Phénylbutazone (voie générale)

o Augmentation de l'effet hypoglycémiant des sulfamides hypoglycémian­ts(déplacement de leurs liaisons aux protéines plasmatiques et /ou diminution deleur élimination).

o Utiliser de préférence un autre anti-inflammatoire sinon prévenir lepatient et renforcer l'autosurveillance : adapter s'il y a lieu la posologiependant le traitement par l'anti-inflammatoire et après son arrêt.

· Alcool

o Augmentation de la réaction hypoglycémique (inhibition des réactions decompensation) pouvant faciliter la survenue de coma hypoglycémique.

o Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant del'alcool.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

· Du fait de la majoration de l'effet hypoglycémiant, dans certains cas,des hypoglycémies peuvent survenir lors d'un traitement concomitant par lesmédicaments suivants :

o Autres antidiabétiques (insuline, acarbose, metformine,thi­azolidinediones, inhibiteurs de la dipeptidyl peptidase-4, agonistes desrécepteurs GLP-1), bêta-bloquants, fluconazole, inhibiteur de l'enzyme deconversion (captopril, énalapril), antagonistes des recepteurs-H2, IMAO,sulfonamides, clarithromycine et anti-inflammatoires non stéroïdiens.

Les produits suivants risquent d'entraîner une augmentation de laglycémie.

Association déconseillée

· Danazol

o Effet diabétogène du danazol.

o Si l'association ne peut être évitée, prévenir le patient et renforcerla surveillance glycémique et urinaire.

o Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique pendant letraitement par le danazol et après son arrêt.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

· Chlorpromazine (neuroleptique)

o A fortes posologies (> 100 mg par jour de chlorpromazine),é­lévation de la glycémie (diminution de la libération d'insuline).

o Prévenir le patient et renforcer la surveillance glycémique. Adapteréventu­ellement la posologie de l'antidiabétique pendant le traitement par leneuroleptique et après son arrêt.

· Glucocorticoïdes (voies générale et locale : intra-articulaire,cutanée et lavement rectal) et tétracosactide

o Elévation de la glycémie avec parfois cétose (diminution de latolérance aux glucides par les corticoïdes).

o Prévenir le patient et renforcer la surveillance glycémique, surtout endébut de traitement. Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabéti­quependant le traitement par les corticoïdes et après leur arrêt

· Ritodrine, salbutamol, terbutaline

o (Voie I.V).

o Elévation de la glycémie par les bêta-2 stimulants.

o Renforcer la surveillance glycémique. Passer éventuellement àl'insuline.

· Préparations à base de millepertuis (Hypericum perforatum)

o Le millepertuis réduit l’exposition au gliclazide.

o Le patient doit être informé de l’importance de la surveillancegly­cémique.

Les médicaments suivants sont susceptibles de causer une dysglycémie

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

· Fluoroquinolones

o En cas d’utilisation concomitante de gliclazide et d’unefluoroqu­inolone, le patient doit être informé du risque de dysglycémie et del’importance de la surveillance glycémique.

Associations à prendre en compte

· Anticoagulants (exemple : warfarine)

o Les sulfonylurées peuvent entraîner une majoration de l'effetantico­agulant pendant le traitement.

o Une adaptation de la posologie de l'anticoagulant peut êtrenécessaire.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n’existe pas ou peu de données (moins de 300 grossesses) surl’utilisation de gliclazide chez les femmes enceintes; peu de donnéesexistent avec d’autres sulfonylurées.

Chez l’animal, le gliclazide n’est pas tératogène (Voirsection 5.3).

Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter l’utilisation degliclazide pendant la grossesse.

Le contrôle du diabète doit être obtenu avant la conception afin deréduire les risques de malformations congénitales dus à un diabète maléquilibré.

Pendant la grossesse, les antidiabétiques oraux ne sont pas appropriés,l'in­suline constitue alors le traitement de choix du diabète. Il estrecommandé d'effectuer le relais de l'antidiabétique oral par l'insulinelor­squ'une grossesse est envisagée ou dès la découverte de celle-ci.

Allaitement

Il n'existe pas de donnée sur le passage du gliclazide ou de sesmétabolites dans le lait maternel humain. Compte tenu du risque d'hypoglycémi­enéonatale, le gliclazide est donc contre-indiqué chez la femme qui allaite. Unrisque pour le nouveau-né ne peut être exclu.

Fertilité

Aucun effet sur la fertilité ou la reproduction n’a été constaté chezles rats mâles et femelles (voir section 5.3).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

GLICLAZIDE ZENTIVA n'a pas ou très peu d’effet sur l'aptitude à conduiredes véhicules et à utiliser des machines. Toutefois, les patients devrontêtre sensibilisés sur les symptômes d'hypoglycémie et devront être prudentsen cas de conduite et/ou utilisation de machines, spécialement en début detraitement.

4.8. Effets indésirables

Selon l’expérience clinique avec le gliclazide, les effets indésirablessu­ivants ont été rapportés :

L’effet indésirable le plus fréquent avec le gliclazide estl’hypoglycémie.

Comme pour les autres sulfamides hypoglycémiants, le traitement parGLICLAZIDE ZENTIVA peut entraîner une hypoglycémie, en particulier en cas derepas pris à intervalles irréguliers et en cas de saut d'un repas.

Les symptômes éventuels sont : céphalées, faim intense, nausées,vomis­sements, fatigue, troubles du sommeil, agitation, agressivité, diminutionde la concentration, de la vigilance et des réactions, dépression, confusion,troubles visuels et troubles de la parole, aphasie, tremblements, parésie,troubles sensoriels, vertiges, sensation d’impuissance, perte de maîtrise desoi, délire, convulsions, respiration superficielle, bradycardie, somnolence,perte de connaissance voire coma et pouvant conduire à une issue fatale.

D'autre part, des signes de contre-régulation adrénergiques peuvent êtreobservés : hypersudation, peau moite, anxiété, tachycardie, hypertension,pal­pitations, angor et arythmie cardiaque.

Les symptômes disparaissent en général après la prise d’hydrates decarbone (glucides). Par contre, les édulcorants artificiels n’ont aucuneffet. L’expérience avec les autres sulfamides hypoglycémiants montre quemalgré des mesures initialement efficaces, une hypoglycémie peutrécidiver.

En cas d’hypoglycémie sévère ou prolongée, même temporairemen­tcontrôlée par une absorption de sucre, un traitement médical immédiat voireune hospitalisation peut s’imposer.

Atres effets indésirables :

Des troubles gastro-intestinaux à type de douleurs abdominales, nausées,vomis­sements, dyspepsie, diarrhées, constipation, ont été rapportés ; ilspeuvent être évités ou diminués si le traitement est pris pendant lepetit-déjeuner.

Les effets indésirables suivants ont été plus rarement rapportés :

· Eruptions cutanéo-muqueuses : rash, prurit, urticaire, angio-œdème,érythème, éruptions maculopapuleuses, réactions bulleuses (telles que lesyndrome de Stevens-Johnson, la nécrolyse épidermique toxique et les maladiesauto-immunes bulleuses) et exceptionnellement, syndrome d’hypersensibi­litémédicamen­teuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS).

· Troubles hématologiques : ils sont rares et incluent anémie,leucopénie, thrombocytopénie, granulocytopénie. Ces anomalies sontgénéralement réversibles à l'arrêt du traitement.

· Troubles hépato-biliaires : élévation des enzymes hépatiques (ASAT,ALAT, phosphatases alcalines), hépatites (cas isolés). Interrompre letraitement en cas d'apparition d'un ictère cholestatique. En règle générale,ces symptômes régressent à l'arrêt du traitement.

· Troubles visuels : des troubles visuels transitoires dus aux variations dela glycémie peuvent survenir en particulier lors de l’instauration dutraitement.

· Effets de classe : Comme pour les autres sulfamides hypoglycémiants, leseffets indésirables suivants ont été observés : érythrocytopé­nie,agranulocy­tose, anémie hémolytique, pancytopénie, vasculite allergique,hy­ponatrémie, augmentation du taux des enzymes hépatiques, insuffisancehé­patique (cholestase et ictère) voire hépatite qui ont régressé àl’arrêt du traitement ; seuls quelques cas ont conduit à une insuffisancehé­patique mettant en jeu le pronostic vital.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Un surdosage en sulfamides hypoglycémiants peut entraîner unehypoglycémie.

Les symptômes modérés d'hypoglycémie, sans perte de connaissance ni signeneurologique, doivent absolument être corrigés par un apport glucidique, uneadaptation de la posologie et/ou une modification du régime alimentaire. Unesurveillance stricte doit être poursuivie par le médecin jusqu'à ce que lepatient soit hors de danger.

Les réactions hypoglycémiques sévères, avec coma, convulsions ou autrestroubles neurologiques sont possibles et constituent une urgence médicalenécessitant l'hospitalisation immédiate du patient.

Si un coma hypoglycémique est diagnostiqué ou suspecté, le patient doitrecevoir une injection intraveineuse rapide de 50 ml d'une solution glucoséeconcentrée (20 à 30 %), suivie d'une perfusion continue de solutionglucosée plus diluée (à 10 %) à la vitesse nécessaire au maintien d'uneglycémie au-dessus de 1 g/l.

Une surveillance étroite du patient sera instaurée et renforcée si besoin,par le médecin en fonction de l'état du patient.

Du fait de la forte liaison du gliclazide aux protéines, une dialyse n'estpas nécessaire.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : sulfamide hypoglycémiant – dérivéde l’urée

Code ATC : A10BB09

Le gliclazide est un sulfamide hypoglycémiant, antidiabétique oral,possédant un hétérocycle azoté à liaison endocyclique, ce qui ledifférencie des autres sulfamides.

Mécanisme d’action

Le gliclazide diminue la glycémie en stimulant la sécrétion d’insulinepar les cellules bêta des îlots de Langerhans. L'augmentation de lasécrétion d’insuline et de peptide-C qui suit la prise d'un repas persisteaprès 2 ans de traitement.

En plus de ces propriétés métaboliques, le gliclazide présente despropriétés hémovasculaires.

Effets pharmacodynamiques

Effets sur la libération d’insuline

Chez le diabétique de type 2, en présence de glucose, le gliclaziderestaure le pic précoce d'insulinosécré­tion, et augmente la seconde phased'insuli­nosécrétion. Une augmentation significative de la réponseinsulinique est observée en réponse à un repas ou une absorption deglucose.

Propriétés hémovasculaires

Le gliclazide diminue le processus de microthrombose par deux mécanismes quipourraient être impliqués dans les complications du diabète :

· une inhibition partielle de l'agrégation et de l'adhésivitépla­quettaire ainsi qu'une diminution des marqueurs d'activation plaquettaire(bêta thromboglobuline, thromboxane B2) ;

· une action sur l'activité fibrinolytique de l'endothélium vasculaireavec une augmentation de l'activité t-PA.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Après administration orale, la concentration plasmatique augmenteprogres­sivement jusqu'à la 6ème heure pour atteindre un plateau entre la 6èmeet la 12ème heure.

Les variations intra-individuelles sont faibles.

L’absorption du gliclazide est complète. La prise alimentaire ne modifieni la vitesse ni le taux d'absorption.

Distribution

La fixation aux protéines plasmatiques est d’environ 95 %. Le volume dedistribution est d’environ 30 litres. Une prise unique quotidienne deGLICLAZIDE ZENTIVA permet le maintien d’une concentration plasmatique efficacede gliclazide pendant 24 heures.

Biotransformation

Le gliclazide est principalement métabolisé au niveau hépatique.L'ex­crétion est essentiellement urinaire ; moins de 1% est retrouvé sous formeinchangée dans les urines. Aucun métabolite actif circulant n'a étédétecté dans le sang.

Élimination

La demi-vie d’élimination du gliclazide est de 12 à 20 heures.

Linéarité/non-linéarité

Jusqu’à la dose de 120 mg, il existe une relation linéaire entre la doseadministrée et l’aire sous la courbe des concentration­s (AUC).

Populations particulières

Sujets âgés

Chez le sujet âgé, aucune modification cliniquement significative desparamètres pharmacocinétiques n'a été observée.

Une prise unique journalière de GLICLAZIDE ZENTIVA assure une concentration­plasmatique de gliclazide efficace sur une période de 24 heures.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données pré-cliniques, basées sur des études de toxicité chroniqueet de génotoxicité, n'ont mis en évidence aucun risque pour l'homme. Aucuneétude de cancérogenèse à long terme n'a été réalisée.

Aucun effet tératogène n'a été rapporté chez l'animal; seule unediminution du poids des fœtus a été observée chez des animaux ayant reçudes doses 25 fois plus élevées que la posologie maximale recommandée chezl'homme. La fertilité et la reproduction n’ont pas été affectées aprèsl’adminis­tration de gliclazide chez l’animal.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Intragranulaires

Lactose monohydraté

Hypromellose (HPMC K100 LV) (E464)

Hypromellose (HPMC K4M CR) (E464)

Extragranulaires

Hypromellose (HPMC K100 LV) (E464)

Hypromellose (HPMC K4M CR) (E464)

Stéarate de magnesium (E572)

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas + 25°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

GLICLAZIDE ZENTIVA 60mg comprimé à libération modifiée est fourni enplaquettes (PVC/Aluminium) ou plaquettes (PVC/PVDC/Alu­minium) dans des boîtesde 30 ou 90 comprimés.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d'exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

ZENTIVA FRANCE

35 RUE DU VAL DE MARNE

75013 PARIS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 300 109 9 0 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 300 110 0 3 : 90 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 300 110 1 0 : 30 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 300 110 2 7 : 90 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[A compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[A compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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