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HALDOL 2 mg/ml, solution buvable - résumé des caractéristiques

Contient la substance active :

Dostupné balení:

Résumé des caractéristiques - HALDOL 2 mg/ml, solution buvable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

HALDOL 2 mg/ml, solution buvable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Halopéridol..­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.......2 mg

Pour 1 ml.

Flacon avec bouchon compte-gouttes : chaque goutte de la solution buvablecontient 0,1 mg d’halopéridol.

Excipients à effet notoire :

Chaque ml de la solution buvable contient 1,9 mg de parahydroxybenzoate deméthyle.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution buvable.

Solution limpide et incolore.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Patients adultes âgés de 18 ans et plus

· Traitement de la schizophrénie et du trouble schizo-affectif.

· Traitement aigu du délire en cas d’échec des traitements nonpharmacolo­giques.

· Traitement des épisodes maniaques modérés à sévères associés autrouble bipolaire de type I.

· Traitement de l’agitation psychomotrice aiguë associée aux troublespsycho­tiques ou aux épisodes maniaques du trouble bipolaire de type I.

· Traitement de l’agressivité persistante et des symptômes psychotiqueschez les patients présentant une démence d’Alzheimer modérée à sévèreou une démence vasculaire en cas d’échec des traitements nonpharmacologiques et lorsqu’il existe un risque de préjudice pour le patientlui-même ou autrui.

· Traitement des tics, notamment du syndrome de Gilles de la Tourette, chezles patients sévèrement atteints, après échec des prises en chargeéducatives, psychologiques et des autres traitements pharmacologiques.

· Traitement des mouvements choréiques légers à modérés de la maladiede Huntington en cas d’inefficacité ou d’intolérance aux autrestraitements.

Patients pédiatriques

Traitement :

· De la schizophrénie chez les adolescents âgés de 13 à 17 ans en casd’échec ou d’intolérance aux autres traitements pharmacologiques.

· De l’agressivité sévère persistante chez les enfants et lesadolescents âgés de 6 à 17 ans atteints d’autisme ou de troublesenvahis­sants du développement, en cas d’échec ou d’intolérance aux autrestraitements.

· Des tics, notamment du syndrome de Gilles de la Tourette, chez les enfantset les adolescents âgés de 10 à 17 ans sévèrement atteints, après échecdes prises en charge éducatives, psychologiques et des autres traitementsphar­macologiques.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie
Adultes

Il est recommandé d’initier le traitement à faible dose, celle-ci pouvantensuite être ajustée en fonction de la réponse du patient. Les patientsdoivent toujours recevoir la dose minimale efficace (voir rubrique 5.2).

Les doses recommandées pour HALDOL solution buvable sont présentées dansle tableau 1.

Tableau 1 : doses d’halopéridol recommandées chez les adultes âgés de18 ans et plus

Traitement de la schizophrénie et du trouble schizo-affectif

· 2 à 10 mg/jour par voie orale, en prise unique ou en 2 prisesdistinctes. Les patients connaissant un premier épisode schizophréniqu­erépondent généralement à une dose de 2 à 4 mg/jour, tandis que chez lespatients ayant présentés des épisodes schizophréniques multiples, des dosesallant jusqu’à 10 mg/jour peuvent être nécessaires.

· La dose peut être ajustée tous les 1 à 7 jour(s).

· Chez la majorité des patients, les doses supérieures à 10 mg/journ’ont pas montré une plus grande efficacité que les doses inférieures etpeuvent être associées à une incidence accrue de symptômes extrapyramidaux.Le rapport bénéfice/risque doit être évalué au cas par cas lorsque desdoses supérieures à 10 mg/jour sont envisagées.

· La dose maximale est de 20 mg/jour car, au-delà, les risques en termesde sécurité sont supérieurs aux bénéfices cliniques apportés par letraitement.

Traitement aigu du délire en cas d’échec des traitements nonpharmacologiques

· 1 à 10 mg/jour par voie orale, en prise unique ou en 2 à 3 prisesdistinctes.

· Le traitement doit être initié à la plus faible dose possible, et ladose doit être ajustée par paliers toutes les 2 à 4 heures si l’agitationper­siste, jusqu’à un maximum de 10 mg/jour.

Traitement des épisodes maniaques modérés à sévères associés autrouble bipolaire de type I

· 2 à 10 mg/jour par voie orale, en prise unique ou en 2 prisesdistinctes.

· La dose peut être ajustée tous les 1 à 3 jour(s).

· Chez la majorité des patients, les doses supérieures à 10 mg/journ’ont pas montré une plus grande efficacité que les doses inférieures etpeuvent être associées à une incidence accrue de symptômes extrapyramidaux.Le rapport bénéfice/risque doit être évalué au cas par cas lorsque desdoses supérieures à 10 mg/jour sont envisagées.

· La dose maximale est de 15 mg/jour car, au-delà, les risques en termesde sécurité sont supérieurs aux bénéfices cliniques apportés par letraitement.

· La pertinence de la poursuite du traitement par HALDOL doit êtreévaluée rapidement après l’initiation du traitement (voirrubrique 4.4).

Traitement de l’agitation psychomotrice aiguë associée aux troublespsycho­tiques ou aux épisodes maniaques du trouble bipolaire de type I

· 5 à 10 mg par voie orale, à renouveler au bout de 12 heures sinécessaire, sans dépasser un maximum de 20 mg/jour.

· La pertinence de la poursuite du traitement par HALDOL doit êtreévaluée rapidement après l’initiation du traitement (voirrubrique 4.4).

· Si le patient recevait précédemment de l’halopéridol en injectionintra­musculaire, le traitement oral par HALDOL doit être initié en appliquantun rapport de conversion de dose initiale de 1/1, et suivi d’un ajustement dela dose en fonction de la réponse clinique.

Traitement de l’agressivité persistante et des symptômes psychotiqueschez les patients présentant une démence d’Alzheimer modérée à sévèreou une démence vasculaire en cas d’échec des traitements nonpharmacologiques et lorsqu’il existe un risque de préjudice pour le patientlui-même ou autrui

· 0,5 à 5 mg/jour par voie orale, en prise unique ou en 2 prisesdistinctes.

· La dose peut être ajustée tous les 1 à 3 jour(s).

· La nécessité de poursuivre le traitement doit être réévaluée dans undélai maximal de 6 semaines.

Traitement des tics, notamment du syndrome de Gilles de la Tourette, chez lespatients sévèrement atteints, après échec des prises en charge éducatives,psycho­logiques et des autres traitements pharmacologiques

· 0,5 à 5 mg/jour par voie orale, en prise unique ou en 2 prisesdistinctes.

· La dose peut être ajustée tous les 1 à 7 jour(s).

· La nécessité de poursuivre le traitement doit être réévaluée tousles 6 à 12 mois.

Traitement des mouvements choréiques légers à modérés de la maladie deHuntington en cas d’inefficacité ou d’intolérance aux autrestraitements

· 2 à 10 mg/jour par voie orale, en prise unique ou en 2 prisesdistinctes.

· La dose peut être ajustée tous les 1 à 3 jour(s).

HALDOL, solution buvable doit être utilisé pour l’administration de dosesuniques inférieures à 1 mg que les comprimés d’HALDOL ne permettent pasd’obtenir.

HALDOL, solution buvable en flacon compte-gouttes est destinée à êtreutilisée pour les doses uniques allant jusqu’à 2 mg d’halopéridol(é­quivalentes à 20 gouttes).

HALDOL, solution buvable en flacon avec seringue doseuse pour administrationorale est destinée à être utilisée pour les doses uniques d’halopéridolde 0,5 mg et plus (équivalent à 0,25 ml et plus).

Le nombre de gouttes ou le volume (ml) requis pour obtenir une dose uniquedonnée avec HALDOL, solution buvable sont indiqués dans le tableau 2.

Tableau 2 : Table de conversion pour HALDOL, solution buvable (2 mg/mL)

mg d’halopéridol

Nombre de gouttes d’HALDOL

(flacon compte-gouttes)

mL d’HALDOL

(flacon avec seringue doseuse pour administration orale)

0,1 mg

1 goutte

0,2 mg

2 gouttes

0,3 mg

3 gouttes

0,4 mg

4 gouttes

0,5 mg

5 gouttes

0,25 mL

1 mg

10 gouttes

0,5 mL

2 mg

20 gouttes

1 mL

5 mg

2,5 mL

10 mg

5 mL

15 mg

7,5 mL

20 mg

10 mL

Sevrage thérapeutique

Un arrêt progressif de l’halopéridol est conseillé (voirrubrique 4.4).

Oubli de dose

En cas d’oubli, il est recommandé que les patients prennent la dosesuivante à l’heure habituelle et qu’ils ne prennent pas de dose double.

Populations particulières

Personnes âgées

Les études cliniques évaluant l’halopéridol par voie orale dans letraitement des tics, notamment du syndrome de Gilles de la Tourette,n’in­cluaient pas de patients âgés de 65 ans et plus.

Chez les patients âgés, il est recommandé d’instaurer le traitement enutilisant les doses d’halopéridol suivantes :

· Traitement de l’agressivité persistante et des symptômes psychotiqueschez les patients présentant une démence d’Alzheimer modérée à sévèreou une démence vasculaire en cas d’échec des traitements nonpharmacologiques et lorsqu’il existe un risque de préjudice pour le patientlui-même ou autrui : 0,5 mg/jour.

· Pour toutes les autres indications : la moitié de la plus faible doseutilisée chez l’adulte.

La dose d’halopéridol peut être ajustée en fonction de la réponse dupatient au traitement. Une augmentation prudente et progressive de la dose estrecommandée chez les patients âgés.

Chez les patients âgés, la dose maximale est de 5 mg/jour.

Des doses supérieures à 5 mg/jour ne doivent être envisagées que chezles patients qui ont préalablement toléré des doses supérieures et aprèsréévaluation du rapport bénéfice/risque pour chaque patient.

Insuffisance rénale

L’influence de l’insuffisance rénale sur la pharmacocinétique del’halopéridol n’a pas été évaluée. Aucun ajustement de la dose n’estrecommandé, néanmoins il est conseillé de procéder avec prudence lors del’utilisation du traitement chez des patients atteints d’insuffisance­rénale. Cependant, en cas d’insuffisance rénale sévère, il peut êtrenécessaire d’utiliser une dose initiale plus faible et d’ajuster ensuite ladose par paliers plus petits et plus espacés que chez les patients neprésentant pas d’insuffisance rénale (voir rubrique 5.2).

Insuffisance hépatique

L’influence de l’insuffisance hépatique sur la pharmacocinétique del’halopéridol n’a pas été évaluée. L’halopéridol étant trèslargement métabolisé dans le foie, il est recommandé de réduire la doseinitiale de moitié et d’ajuster la dose par paliers plus petits et plusespacés que chez les patients ne présentant pas d’insuffisance hépatique(voir rubriques 4.4 et 5.2).

Population pédiatrique

Les doses recommandées pour HALDOL solution buvable sont présentées dansle tableau 3.

Tableau 3 : doses d’halopéridol recommandées chez les patientspédia­triques

Traitement de la schizophrénie chez les adolescents âgés de 13 à 17 ansen cas d’échec ou d’intolérance aux autres traitementsphar­macologiques

· La dose recommandée est de 0,5 à 3 mg/jour par voie orale à répartirde préférence en plusieurs prises (2 à 3 prises par jour).

· Il est recommandé d’évaluer le rapport bénéfice/risque au cas parcas lorsqu’une dose supérieure à 3 mg/jour est envisagée.

· La dose maximale recommandée est de 5 mg/jour.

· La durée du traitement doit être évaluée au cas par cas.

Traitement de l’agressivité sévère persistante chez les enfants et lesadolescents âgés de 6 à 17 ans atteints d’autisme ou de troublesenvahis­sants du développement, en cas d’échec ou d’intolérance aux autrestraitements

· La dose recommandée est de 0,5 à 3 mg/jour chez les enfants âgés de6 à 11 ans et de 0,5 à 5 mg/jour chez les adolescents âgés de 12 à17 ans, par voie orale à répartir de préférence en plusieurs prises (2 à3 prises par jour).

· La nécessité de poursuivre le traitement doit être réévaluée au boutde 6 semaines.

Traitement des tics, notamment du syndrome de Gilles de la Tourette, chez lesenfants et les adolescents âgés de 10 à 17 ans sévèrement atteints,après échec des prises en charge éducatives, psychologiques et des autrestraitements pharmacologiques

· La dose recommandée est de 0,5 à 3 mg/jour chez les enfants et lesadolescents âgés de 10 à 17 ans, par voie orale à répartir depréférence en plusieurs prises (2 à 3 prises par jour).

· La nécessité de poursuivre le traitement doit être réévaluée tousles 6 à 12 mois.

La sécurité et l’efficacité d’HALDOL solution buvable n’ont pasété établies chez les enfants dont l’âge est inférieur à celui définidans les indications. Aucune donnée n’est disponible concernant les enfantsâgés de moins de 3 ans.

Mode d’administration

HALDOL solution buvable doit être administré par voie orale. La solutionpeut être mélangée à de l’eau pour en faciliter l’administration, maiselle ne doit pas être mélangée à un autre liquide. Une fois diluée, lasolution doit être prise immédiatement.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

· État comateux.

· Dépression du système nerveux central (SNC).

· Maladie de Parkinson.

· Démence à corps de Lewy.

· Paralysie supranucléaire progressive.

· Allongement connu de l’intervalle QTc ou syndrome du QT longcongénital.

· Infarctus du myocarde aigu récent.

· Insuffisance cardiaque non compensée.

· Antécédents d’arythmies ventriculaires ou de torsades de pointes.

· Hypokaliémie non corrigée.

· Traitement concomitant par des médicaments allongeant l’intervalle QT(voir rubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mortalité accrue chez les personnes âgées atteintes de démence

De rares cas de mort subite ont été signalés chez des patients atteints detroubles psychiatriques traités par des antipsychotiques, notamment parl’halopéridol (voir rubrique 4.8).

Les patients âgés atteints de psychose liée à une démence et traitéspar des antipsychotiques sont exposés à un risque accru de mortalité.L’analyse de 17 études contrôlées contre placebo (d’une durée modale de10 semaines), portant essentiellement sur des patients traités par desantipsychotiques atypiques, a révélé un risque de mortalité compris, chezles patients traités, entre 1,6 et 1,7 fois le risque correspondant chez lespatients sous placebo. Sur la durée d’une étude contrôlée typique de10 semaines, le taux de mortalité a été d’environ 4,5 % chez les patientstraités par des antipsychotiques, contre 2,6 % environ dans le groupe placebo.Bien que les causes de mortalité aient été diverses, la plupart des décèssont apparus être d’origine cardiovasculaire (insuffisance cardiaque, mortsubite, par exemple) ou infectieuse (pneumonie, par exemple). Les étudesobserva­tionnelles semblent indiquer que le traitement par l’halopéridol chezles patients âgés est également associé à une mortalité accrue. Cetteassociation pourrait être plus importante avec l’halopéridol qu’avec lesantipsychotiques atypiques ; elle est plus marquée pendant les 30 premiersjours suivant le début du traitement et persiste pendant au moins 6 mois. Iln’a pas été clairement établi dans quelle mesure cette association estimputable au médicament ou plutôt liée aux conditions du patient.

Effets cardiovasculaires

Outre les cas de mort subite, des allongements de l’intervalle QTc et/oudes arythmies ventriculaires ont été signalés avec l’halopéridol (voirrubriques 4.3 et 4.8). Le risque de survenue de ces événements semble êtreplus élevé à forte dose, à forte concentration plasmatique, chez lespatients prédisposés ou en cas d’administration par voie parentérale, enparticulier intraveineuse.

La prudence est conseillée chez les patients présentant une bradycardie,une maladie cardiaque, des antécédents familiaux d’allongement du QTc ou desantécédents de consommation importante d‘alcool. La prudence est égalementrequise chez les patients susceptibles de présenter des concentration­splasmatiques élevées (voir rubrique 4.4, Métaboliseurs lents du CYP2D6).

Il est recommandé de réaliser un ECG à l’initiation traitement. Lanécessité d’effectuer des ECG de contrôle pendant le traitement poursurveiller l’allongement de l’intervalle QTc et les arythmies ventriculairesdoit être évaluée chez tous les patients. En cas d’allongement du QTc encours de traitement, il est recommandé de réduire la dose, mais la prised’halopéridol doit être interrompue si le QTc dépasse 500 ms.

Les déséquilibres électrolytiques tels que l’hypokaliémie etl’hypomagnésémie augmentent le risque d’arythmies ventriculaires etdoivent donc être corrigés avant de commencer le traitement parl’halopéridol. Par conséquent, un bilan initial des électrolytes suivi decontrôles réguliers est recommandé.

Des cas de tachycardie et d’hypotension (notamment d’hypotensionor­thostatique) ont également été signalés (voir rubrique 4.8). La prudenceest recommandée lors de l’administration d’halopéridol chez des patientsenclins à l’hypotension ou à l’hypotension orthostatique.

Événements vasculaires cérébraux

Lors des études cliniques randomisées, contrôlées contre placebo, menéeschez des patients atteints de démence, une augmentation d’un facteur3 environ du risque d’événements vasculaires cérébraux indésirables aété observée avec certains antipsychotiques atypiques. Les étudesobserva­tionnelles qui ont comparé le taux d’Accident Vasculaire Cérébral(AVC) chez les patients âgés exposés à des antipsychotiques, tous typesconfondus, au taux d’AVC chez ceux non exposés à des médicaments de ce typeont constaté que le taux d’AVC était plus élevé parmi les patientsexposés. Cette majoration pourrait être plus importante avec l’ensemble desbutyrophénones, y compris l’halopéridol. Le mécanisme à l’origine decette augmentation du risque n’est pas connu. Une augmentation du risque nepeut être exclue chez les autres populations de patients. HALDOL doit êtreutilisé avec prudence chez les patients présentant des facteurs derisque d’AVC.

Syndrome malin des neuroleptiques

L’halopéridol a été associé à des cas de syndrome malin desneuroleptiques, une réaction idiosyncrasique rare caractérisée par unehyperthermie, une rigidité musculaire généralisée, une instabilité dusystème nerveux autonome, des troubles de la conscience et une augmentation destaux sériques de créatine phosphokinase. L’hyperthermie est souvent un signeprécoce de ce syndrome. Le traitement antipsychotique doit être immédiatementin­terrompu et un traitement symptomatique approprié doit être mis en place,ainsi qu’une surveillance rapprochée.

Dyskinésie tardive

Une dyskinésie tardive peut apparaître chez certains patients traités aulong cours ou après l’arrêt du médicament. Le syndrome est principalemen­tcaractérisé par des mouvements répétitifs involontaires de la langue, duvisage, de la bouche ou de la mâchoire. Les manifestations peuvent êtrepermanentes chez certains patients. Le syndrome peut être occulté par laréinstauration du traitement, l’augmentation de la dose ou le passage à unantipsychotique différent. Si des signes et symptômes de dyskinésie tardiveappara­issent, l’arrêt de tous les antipsychotiques, y compris d’HALDOL,doit être envisagé.

Symptômes extrapyramidaux

Des symptômes extrapyramidaux peuvent survenir (par exemple, tremblement,ri­gidité, hypersalivation, bradykinésie, akathisie, dystonie aiguë).L’utili­sation d’halopéridol a été associée à l’apparition d’uneakathisie, caractérisée par une sensation subjective d’agitationdé­sagréable ou éprouvante et un besoin de bouger, souvent accompagnésd’une incapacité à rester assis ou debout sans bouger. Cet effet survient leplus souvent pendant les premières semaines du traitement. Chez les patientsdéveloppant ces symptômes, une augmentation de la dose peut êtredélétère.

Une dystonie aiguë peut survenir pendant les premiers jours du traitementpar HALDOL, mais son apparition a également été signalée plus tardivement età la suite d’augmentations de la dose. Les symptômes dystoniques peuventcomprendre le torticolis, les grimaces faciales, le trismus, la protrusionlinguale et les mouvements oculaires anormaux, notamment la crise oculogyre(liste non exhaustive). Le risque de survenue de ces réactions est plusimportant chez les patients de sexe masculin et les plus jeunes. En cas dedystonie aiguë, il peut être nécessaire d’arrêter la prise dumédicament.

Si nécessaire, il est possible de prescrire des médicamentsan­tiparkinsoniens de type anticholinergique pour corriger les symptômesextra­pyramidaux, mais il est recommandé de ne pas les prescrire de façonsystématique à titre préventif. Lorsqu’un traitement concomitant par unantiparkinsonien est requis, il peut être nécessaire de le poursuivre aprèsl’arrêt d’HALDOL, s’il est excrété plus rapidement quel’halopéridol, afin d’éviter l’apparition ou l’aggravation desymptômes extrapyramidaux. Le risque d’augmentation de la pressionintra-oculaire doit être pris en compte lorsque des médicamentsan­ticholinergiqu­es, y compris des médicaments antiparkinsoniens, sontadministrés en concomitance avec HALDOL.

Crises épileptiques/con­vulsions

La survenue de crises épileptiques déclenchées par l’halopéridol aété signalée. La prudence est requise chez les patients atteintsd’épilepsie ou présentant des prédispositions aux crises épileptiques(se­vrage alcoolique et lésions cérébrales, par exemple).

Sécurité hépatobiliaire

L’halopéridol étant métabolisé par le foie, il est conseilléd’ajuster la dose et de procéder avec prudence chez les patients atteintsd’insuf­fisance hépatique (voir rubriques 4.2 et 5.2). Des cas isolésd’anomalies de la fonction hépatique ou d’hépatite, le plus souventcholes­tatique, ont été signalés (voir rubrique 4.8).

Sécurité endocrinienne

La thyroxine peut favoriser l’apparition d’effets toxiques del’halopéridol. Chez les patients atteints d’hyperthyroïdie, le traitementantip­sychotique ne devra être utilisé qu’avec précaution et devra toujoursêtre accompagné d’un traitement visant à rétablir l’euthyroïdie.

Les effets hormonaux des antipsychotiques comprennentl’hy­perprolactiné­mie, laquelle peut entraîner une galactorrhée, unegynécomastie et une oligoménorrhée ou une aménorrhée (voir rubrique 4.8).Les études de cultures tissulaires semblent indiquer que le développement descellules au sein des tumeurs mammaires humaines pourrait être stimulé par laprolactine. Bien qu’aucune association claire n’ait été démontrée entrel’adminis­tration d’antipsychotiques et les tumeurs mammaires humaines lorsdes études cliniques et épidémiologiques, la prudence est recommandée enprésence d’antécédents médicaux pertinents. HALDOL doit être utiliséavec précaution chez les patients présentant une hyperprolacti­némiepréexistan­te ou de possibles tumeurs prolactino‑dé­pendantes (voirrubrique 5.3).

Des cas d’hypoglycémie et de syndrome de sécrétion inappropriéed’hor­mone antidiurétique ont été signalés avec l’halopéridol (voirrubrique 4.8).

Thromboembolie veineuse

Des cas de thromboembolie veineuse (TEV) ont été signalés avec lesantipsycho­tiques. Étant donné que les patients traités par desantipsychotiques présentent souvent des facteurs de risque acquis de TEV, tousles facteurs de risque éventuels de TEV doivent être identifiés avant etpendant le traitement par HALDOL et des mesures préventives doivent êtreprises.

Réponse au traitement et sevrage

Dans le cadre de la schizophrénie, la réponse au traitement antipsychotiquepeut être différée.

Si les antipsychotiques sont arrêtés, la réapparition des symptômes liésà la pathologie sous-jacente peut ne pas être perceptible pendant plusieurssemaines ou mois.

Dans de très rares cas, des symptômes de sevrage aigus (incluant desnausées, des vomissements et des insomnies) ont été signalés aprèsl’arrêt brutal d’antipsychotiques à haute dose. Un arrêt progressif estconseillé par mesure de précaution.

Patients atteints de dépression

Il est recommandé de ne pas utiliser HALDOL seul lorsque la dépression estl’affection prédominante chez un patient. Le médicament peut être associéà des antidépresseurs pour traiter les patients chez lesquels coexistent unedépression et une psychose (voir rubrique 4.5).

Passage d’une phase maniaque à une phase dépressive

Lors du traitement des épisodes maniaques chez les patients atteints detroubles bipolaires, il existe un risque de passage de la phase maniaque à unephase dépressive. Il est important de surveiller ce passage à un épisodedépressif et les risques associés, tels qu’un comportement suicidaire, afinde pouvoir intervenir le cas échéant.

Métaboliseurs lents du CYP2D6

HALDOL doit être utilisé avec précaution chez les patients connus pourêtre des métaboliseurs lents du cytochrome P450 (CYP) 2D6 et recevant enparallèle un inhibiteur du CYP3A4.

Population pédiatrique

Les données de sécurité disponibles concernant la population pédiatriquein­diquent un risque de survenue de symptômes extrapyramidaux, notamment unedyskinésie tardive, et d’une sédation. Les données de sécuritédisponibles concernant l’usage à long terme sont limitées.

Excipients d’HALDOL

HALDOL, solution buvable contient du parahydroxybenzoate de méthyle et peutprovoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Les études d’interaction n’ont été réalisées que chezl’adulte.

Effets cardiovasculaires

L’utilisation d’HALDOL est contre-indiquée en association avec lesmédicaments connus pour allonger l’intervalle QTc (voir rubrique 4.3), parexemple :

· les anti-arythmiques de classe IA (p. ex., disopyramide, quinidine).

· les anti-arythmiques de classe III (p. ex., amiodarone, dofétilide,dro­nédarone, ibutilide, sotalol).

· certains antidépresseurs (p. ex., citalopram, escitalopram).

· certains antibiotiques (p. ex., azithromycine, clarithromyci­ne,érythromyci­ne, lévofloxacine, moxifloxacine, télithromycine).

· d’autres antipsychotiques (p. ex., dérivés de la phénothiazine,ser­tindole, pimozide, ziprasidone).

· certains antifongiques (p. ex., pentamidine).

· certains antipaludéens (p. ex., halofantrine).

· certains traitements gastro-intestinaux (p. ex., dolasétron).

· certains médicaments utilisés pour le traitement du cancer (p. ex.,torémifène, vandétanib).

· certains autres médicaments (p. ex., bépridil, méthadone).

Cette liste n’est pas exhaustive.

La prudence est conseillée lorsque HALDOL est utilisé en association avecdes médicaments connus pour provoquer un déséquilibre électrolytique (voirrubrique 4.4).

Médicaments pouvant augmenter les concentrations plasmatiques del’halopéridol

L’halopéridol est métabolisé par plusieurs voies (voir rubrique 5.2).Les principales voies sont la glucurono-conjugaison et la réduction cétonique.Le système enzymatique du cytochrome P450 est également impliqué, enparticulier le CYP3A4 et, dans une moindre mesure, le CYP2D6. L’inhibition deces voies de métabolisation par un autre médicament ou la réduction del’activité enzymatique du CYP2D6 peuvent conduire à une augmentation desconcentrations de l’halopéridol. Les effets de l’inhibition du CYP3A4 et dela réduction de l’activité enzymatique du CYP2D6 peuvent être cumulatifs(voir rubrique 5.2). D’après les informations limitées et parfoiscontra­dictoires qui sont disponibles, l’augmentation potentielle desconcentrations plasmatiques de l’halopéridol, lors de l’administrati­onconcomitante d’un inhibiteur du CYP3A4 et/ou du CYP2D6, peut être compriseentre 20 % et 40 % bien que, dans certains cas, des augmentations allantjusqu’à 100 % aient été rapportées. Les médicaments susceptibles deprovoquer une augmentation des concentrations plasmatiques de l’halopéridol(d’a­près l’expérience clinique ou le mécanisme d’interaction­médicamenteuse) comprennent, par exemple :

· les inhibiteurs du CYP3A4 : alprazolam, fluvoxamine, indinavir,itra­conazole, kétoconazole, néfazodone, posaconazole, saquinavir, vérapamil,vori­conazole.

· les inhibiteurs du CYP2D6 : bupropion, chlorpromazine, duloxétine,pa­roxétine, prométhazine, sertraline, venlafaxine.

· les inhibiteurs combinés du CYP3A4 et du CYP2D6 : fluoxétine,ri­tonavir.

· des médicaments dont le mécanisme est incertain : buspirone.

Cette liste n’est pas exhaustive.

L’augmentation des concentrations plasmatiques de l’halopéridol peutentraîner une majoration du risque d’effets indésirables, notammentd’allon­gement du QTc (voir rubrique 4.4). Des allongements du QTc ont étéobservés lorsque l’halopéridol a été administré avec une association desinhibiteurs métaboliques que sont le kétoconazole (400 mg/jour) et laparoxétine (20 mg/jour).

Chez les patients prenant de l’halopéridol en concomitance avec desmédicaments de ce type, il est recommandé de surveiller les signes ousymptômes d’une majoration ou d’une prolongation des effetspharmaco­logiques de l’halopéridol et de réduire la dose d’HALDOL sinécessaire.

Médicaments pouvant réduire les concentrations plasmatiques del’halopéridol

L’administration concomitante d’halopéridol et d’inducteursen­zymatiques puissants du CYP3A4 peut entraîner une diminution progressive desconcentrations plasmatiques de l’halopéridol au point d’en réduirepotenti­ellement l’efficacité, par exemple :

· Carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, rifampicine, millepertuis(Hy­pericum perforatum).

Cette liste n’est pas exhaustive.

Une induction enzymatique peut être observée au bout de quelques jours detraitement. L’induction enzymatique atteint généralement son niveau maximalen l’espace de 2 semaines environ et peut ensuite persister pendant unedurée similaire après l’arrêt du traitement par le médicament. En cas detraitement concomitant par des inducteurs du CYP3A4, il est recommandé demaintenir les patients sous surveillance et d’augmenter la dose d’HALDOL sinécessaire. Après l’arrêt de l’inducteur du CYP3A4, la concentration del’halopéridol peut augmenter progressivement et il peut donc êtrenécessaire de réduire la dose d’HALDOL.

Le valproate de sodium est connu pour inhiber la glucurono-conjugaison maisn’altère pas les concentrations plasmatiques de l’halopéridol.

Effets de l’halopéridol sur les autres médicaments

L’halopéridol peut amplifier la dépression du SNC induite par l’alcoolou par les médicaments dépresseurs du SNC, notamment les hypnotiques, lessédatifs ou les analgésiques puissants. Une majoration de l’effet sur le SNCa également été rapportée en association avec la méthyldopa.

L’halopéridol peut antagoniser l’action de l’adrénaline et des autresmédicaments sympathomimétiques (stimulants tels que les amphétamines, parexemple) et inverser les effets hypotenseurs des antagonistes adrénergiquestels que la guanéthidine.

L’halopéridol peut antagoniser les effets de la lévodopa et des autresagonistes de la dopamine.

L’halopéridol est un inhibiteur du CYP2D6. L’halopéridol inhibe lemétabolisme des antidépresseurs tricycliques (imipramine, désipramine, parexemple), ce qui conduit à une augmentation des concentrations plasmatiques deces médicaments.

Autres formes d’interactions

Dans de rares cas, les symptômes suivants ont été signalés lors del’utilisation concomitante de lithium et d’halopéridol : encéphalopathi­e,symptômes extrapyramidaux, dyskinésie tardive, syndrome malin desneuroleptiques, syndrome cérébelleux aigu et coma. La plupart de cessymptômes ont été réversibles. Il n’a pas été clairement établi s’ils’agit là d’une entité clinique distincte.

En cas de traitement concomitant par le lithium et par HALDOL, il estnéanmoins conseillé d’arrêter immédiatement le traitement si dessymptômes de ce type apparaissent.

Un antagonisme des effets de la phénindione, un anticoagulant, a étérapporté.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Un nombre limité de données chez la femme enceinte (plus de400 grossesses) n’a mis en évidence aucun effet de malformation, ni toxiquepour le fœtus ou le nouveau-né de l’halopéridol. Cependant, des cas isolésd’anomalies congénitales ont été signalés après une exposition fœtale àl’halopéridol, le plus souvent en association avec d’autres médicaments.Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une toxicité surla reproduction (voir rubrique 5.3). Par mesure de précaution, il estpréférable d’éviter l’utilisation d’HALDOL pendant la grossesse.

Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (y compris l’halopéridol)pen­dant le troisième trimestre de la grossesse courent un risque de réactionsindé­sirables, notamment des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes desevrage, dont la sévérité et la durée peuvent varier, aprèsl’accouche­ment. Des cas d’agitation, d’hypertonie, d’hypotonie, detremblement, de somnolences, de détresse respiratoire et de troublesalimen­taires ont été signalés. Par conséquent, il est recommandé desurveiller étroitement les nouveau-nés.

Allaitement

L’halopéridol est excrété dans le lait maternel. De faibles quantitésd’ha­lopéridol ont été détectées dans le plasma et l’urine denouveau-nés allaités par des mères traitées par l’halopéridol. Iln’existe pas de données suffisantes concernant les effets de l’halopéridolchez les nouveau-nés allaités. Une décision doit être prise soitd’interrompre l’allaitement soit d’interrompre le traitement avec HALDOLen prenant en compte le bénéfice de l’allaitement pour l’enfant au regarddu bénéfice du traitement pour la femme.

Fertilité

L’halopéridol augmente le taux de prolactine. L’hyperprolac­tinémiepeut inhiber la GnRH hypothalamique, entraînant une réduction de lasécrétion de gonadotrophine par l’hypophyse. Ceci peut inhiber la fonctionde reproduction en altérant la stéroïdogenèse gonadique chez les femmescomme chez les hommes (voir rubrique 4.4).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

HALDOL a une influence modérée sur l’aptitude à conduire des véhiculeset à utiliser des machines. Un certain niveau de sédation ou de perte devigilance est possible, en particulier à forte dose et en début de traitement,et cet effet peut être potentialisé par l’alcool. Il est recommandé deconseiller aux patients de ne pas conduire de véhicules ou utiliser de machinespendant le traitement, jusqu’à ce que leur sensibilité au médicament soitconnue.

4.8. Effets indésirables

La sécurité de l’halopéridol a été évaluée chez 284 patientstraités par l’halopéridol dans le cadre de 3 études cliniques contrôléescontre placebo et chez 1 295 patients traités par l’halopéridol dans lecadre de 16 études cliniques en double aveugle contrôlées contrecompara­teur actif.

D’après les données de sécurité compilées issues de ces étudescliniques, les effets indésirables les plus fréquemment signalés ont été :syndrome extrapyramidal (34 %), insomnies (19 %), agitation (15 %),hyperkinésie (13 %), céphalées (12 %), trouble psychotique (9 %),dépression (8 %), prise de poids (8 %), tremblement (8 %), hypertonie(7 %), hypotension orthostatique (7 %), dystonie (6 %) et somnolences(5 %).

Par ailleurs, la sécurité du décanoate d’halopéridol a été évaluéechez 410 patients dans le cadre de 3 études comparatives (1 comparant ledécanoate d’halopéridol à la fluphénazine et 2 comparant la formulationsous forme de décanoate à l’halopéridol oral), de 9 études en ouvert etd’une étude dose-réponse.

Le tableau 4 présente les effets indésirables qui ont été :

· signalés au cours des études cliniques avec l’halopéridol ;

· signalés au cours des études cliniques avec le décanoated’ha­lopéridol en lien avec la fraction active ;

· identifiés dans le cadre de la surveillance post-commercialisation avecl’halopéridol et le décanoate d’halopéridol.

La fréquence des effets indésirables repose sur (ou estimée d’après)les essais cliniques ou les études épidémiologiques concernantl’ha­lopéridol et classée suivant la convention ci-dessous :

Très fréquent : ≥ 1/10

Fréquent : ≥ 1/100, < 1/10

Peu fréquent : ≥ 1/1 000, < 1/100

Rare : ≥ 1/10 000, < 1/1 000

Très rare : < 1/10 000

Fréquence indéterminée : ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponibles.

Les effets indésirables sont présentés par classe de système d’organeset par ordre décroissant de gravité au sein de chaque catégorie defréquence.

Tableau 4 : effets indésirables

Classe de système d’organes

Effet indésirable

Fréquence

Très fréquent

Fréquent

Peu fréquent

Rare

Fréquence indéterminée

Affections hématologiques et du système lymphatique

Leucopénie

Pancytopénie

Agranulocytose

Thrombopénie

Neutropénie

Affections du système immunitaire

Hypersensibilité

Réaction anaphylactique

Affections endocriniennes

Hyperprolactinémie

Sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Hypoglycémie

Affections psychiatriques

Agitation

Insomnies

Trouble psychotique Dépression

État de confusion

Perte de la libido

Diminution de la libido

Nervosité

Affections du système nerveux

Syndrome extrapyramidal

Hyperkinésie

Céphalées

Dyskinésie tardive

Akathisie

Bradykinésie

Dyskinésie

Dystonie

Hypokinésie Hypertonie

Sensations vertigineuses

Somnolences

Tremblement

Convulsion

Parkinsonisme

Sédation

Contractions musculaires involontaires

Syndrome malin des neuroleptiques

Dysfonction motrice

Nystagmus

Akinésie

Signe de la roue dentée

Faciès figé

Affections oculaires

Crise oculogyre

Troubles de la vision

Vision floue

Affections cardiaques

Tachycardie

Fibrillation ventriculaire

Torsades de pointes

Tachycardie ventriculaire

Extrasystoles

Affections vasculaires

Hypotension Hypotension orthostatique

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Dyspnée

Bronchospasme

Œdème laryngé

Laryngospasme

Affections gastro-intestinales

Vomissements

Nausées

Constipation

Sécheresse buccale

Hypersécrétion salivaire

Affections hépatobiliaires

Anomalies du bilan hépatique

Hépatite

Ictère

Insuffisance hépatique aiguë

Cholestase

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Éruption cutanée

Réaction de photosensibilité

Urticaire

Prurit

Hyperhidrose

Angio-œdème Dermatite exfoliative

Vascularite

leucocytoclasique

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Torticolis Rigidité musculaire

Spasmes musculaires

Raideur musculo-squelettique

Trismus

Fasciculations

Rhabdomyolyse

Affections du rein et des voies urinaires

Rétention urinaire

Affections gravidiques, puerpérales et périnatales

Syndrome de sevrage médicamenteux chez le nouveau-né (voirrubrique 4.6)

Affections des organes de reproduction et du sein

Dysfonction érectile

Aménorrhée

Galactorrhée

Dysménorrhée

Douleur mammaire

Gêne mammaire

Ménorragie

Troubles menstruels

Dysfonction sexuelle

Priapisme

Gynécomastie

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Hyperthermie

Œdème

Troubles de la démarche

Mort subite

Œdème de la face

Hypothermie

Investigations

Prise de poids

Perte de poids

Allongement du QT à l’électrocardi­ogramme

Des allongements de l’intervalle QT à l’électrocardi­ogramme, desarythmies ventriculaires (fibrillation ventriculaire, tachycardieven­triculaire), des torsades de pointes et des morts subites ont été signalésavec l’halopéridol.

Effets de classe des antipsychotiques

Des arrêts cardiaques ont été signalés avec les antipsychotiques.

Des cas de thromboembolie veineuse, y compris des cas d’embolie pulmonaireet de thrombose veineuse profonde, ont été signalés avec lesantipsycho­tiques. La fréquence de ces événements n’est pas connue.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Signes et symptômes

Le surdosage de l’halopéridol se manifeste par une exagération des effetspharmaco­logiques et indésirables connus du médicament. Les symptômesprédo­minants sont des réactions extrapyramidales sévères, une hypotension etune sédation. Les réactions extrapyramidales se présentent sous la formed’une rigidité musculaire et d’un tremblement généralisé ou localisé.Il est également possible qu’une hypertension survienne au lieu d’unehypotension.

Dans les cas extrêmes, le patient paraîtra comateux, avec une dépressionres­piratoire et une hypotension suffisamment sévères pour entraîner un étatcomparable à l’état de choc. Le risque d’arythmies ventriculaires,po­tentiellement associées à un allongement du QTc, doit être envisagé.

Traitement

Il n’existe aucun antidote spécifique. Le traitement sera symptomatique­.L’efficacité du charbon actif n’a pas été établie. La dialyse nepermettant d’éliminer que de très faibles quantités d’halopéridol, sonutilisation n’est pas recommandée pour le traitement du surdosage (voirrubrique 5.2).

Si le patient est comateux, ses voies aériennes doivent être maintenuesdégagées au moyen d’une canule oropharyngée ou d’une sondeendotrachéale. Une ventilation artificielle peut être nécessaire en cas dedépression respiratoire.

Il est recommandé de surveiller l’ECG et les signes vitaux et depoursuivre la surveillance jusqu’à ce que l’ECG soit normal. Il estégalement recommandé de traiter les arythmies sévères en prenant les mesuresanti‑a­rythmiques appropriées.

L’hypotension et le collapsus cardiovasculaire peuvent êtrecontrebalancés au moyen d’un remplissage vasculaire, de plasma oud’albumine concentrée et d’agents vasopresseurs tels que la dopamine ou lanoradrénaline. L’adrénaline ne doit pas être utilisée car elle pourraitprovoquer une hypotension profonde en présence d’halopéridol.

En cas de réaction extrapyramidale sévère, il est recommandéd’ad­ministrer un médicament antiparkinsonien par voie parentérale.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : psycholeptiques ; antipsychotiques ;dérivés de la butyrophénone, code ATC : N05AD01.

Mécanisme d’action

L’halopéridol est un antipsychotique de la famille des butyrophénones. Ils’agit d’un puissant antagoniste central des récepteurs dopaminergiques detype 2 qui, aux doses recommandées, exerce une faible activité alpha‑1anti-adrénergique et n’a aucune activité anti-histaminergique ouanticholiner­gique.

Effets pharmacodynamiques

L’halopéridol inhibe les idées délirantes et les hallucinations enconséquence directe du blocage de la signalisation dopaminergique au sein de lavoie mésolimbique. L’effet de blocage central de la dopamine exerce uneactivité sur les noyaux gris centraux (faisceaux nigro-striés).L’halo­péridol provoque une sédation psychomotrice efficace, ce qui expliqueson effet positif sur la manie et les autres syndromes d’agitation.

L’action sur les noyaux gris centraux est probablement à l’origine deseffets indésirables moteurs extrapyramidaux (dystonie, akathisie etparkinsonisme).

Les effets anti‑dopaminer­giques de l’halopéridol sur les celluleslactotropes de l’anté-hypophyse expliquent l’hyperprolac­tinémie due àl’inhibition tonique de la sécrétion de prolactine médiée par ladopamine.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

La biodisponibilité moyenne de l’halopéridol administré sous forme decomprimé ou de solution buvable est de 60 % à 70 %. Les concentration­splasmatiques maximales de l’halopéridol sont généralement atteintes 2 à6 heures après une prise orale. Une forte variabilité interindividuelle desconcentrations plasmatiques a été constatée. L’état d’équilibre estatteint en l’espace d’une semaine après l’instauration du traitement.

Distribution

Le taux de liaison moyen de l’halopéridol avec les protéines plasmatiquesest d’environ 88 % à 92 % chez l’adulte. Le taux de liaison avec lesprotéines plasmatiques est soumis à une forte variabilité interindividu­elle.L’halopé­ridol est rapidement distribué dans les divers tissus et organes,comme indiqué par son large volume de distribution (moyennes de 8 à 21 L/kgaprès administration intraveineuse). L’halopéridol traverse facilement labarrière hémato-encéphalique. Il traverse également la barrière placentaireet est excrété dans le lait maternel.

Biotransformation

L’halopéridol est très largement métabolisé dans le foie. Lesprincipales voies métaboliques de l’halopéridol chez l’être humaincomprennent la glucurono-conjugaison, la réduction cétonique, laN‑désalkylation oxydative et la formation de métabolites pyridinium. Lesmétabolites de l’halopéridol ne sont pas considérés comme contribuant defaçon significative à son activité ; cependant, la voie de réductionreprésente environ 23 % de la biotransformation et une rétroconversion dumétabolite réduit de l’halopéridol en halopéridol ne peut être totalementexclue. Les enzymes CYP3A4 et CYP2D6 du cytochrome P450 sont impliquées dans lemétabolisme de l’halopéridol. L’inhibition ou l’induction du CYP3A4, oul’inhibition du CYP2D6, peuvent altérer le métabolisme de l’halopéridol.La réduction de l’activité enzymatique du CYP2D6 peut entraîner uneaugmentation des concentrations de l’halopéridol.

Élimination

La demi‑vie d’élimination finale de l’halopéridol est en moyenne de24 heures (intervalle de valeurs moyennes : 15 à 37 heures) aprèsadministration orale. La clairance apparente de l’halopéridol aprèsadministration extravasculaire est comprise entre 0,9 et 1,5 L/h/kg et elleest réduite chez les métaboliseurs lents du CYP2D6. La réduction del’activité enzymatique du CYP2D6 peut entraîner une augmentation desconcentrations de l’halopéridol. La variabilité interindividu­elle(coeffici­ent de variation, %) de la clairance de l’halopéridol a étéestimée à 44 % lors d’une analyse pharmacocinétique de population chez despatients atteints de schizophrénie. Après administration intraveineuse del’halopéridol, 21 % de la dose ont été éliminés dans les selles et 33 %dans les urines. Moins de 3 % de la dose sont excrétés sous forme inchangéedans les urines.

Linéarité/non linéarité

Il existe une relation linéaire entre la dose d’halopéridol et lesconcentrations plasmatiques chez l’adulte.

Populations particulières
Personnes âgées

Les concentrations plasmatiques de l’halopéridol ont été plus élevéeschez les patients âgés que chez les adultes plus jeunes après administrationde la même dose. Les résultats issus d’études cliniques de taille limitéesemblent indiquer une clairance plus faible et une demi‑vie d’éliminationplus longue de l’halopéridol chez les patients âgés. Les résultats sesituent dans les limites de la variabilité observée au niveau de lapharmacocinétique de l’halopéridol. Un ajustement de la dose est recommandéchez les patients âgés (voir rubrique 4.2).

Insuffisance rénale

L’influence de l’insuffisance rénale sur la pharmacocinétique del’halopéridol n’a pas été évaluée. Un tiers environ de la dosed’halopéridol est excrété dans les urines, principalement sous forme demétabolites. Moins de 3 % de l’halopéridol administré sont éliminés sousforme inchangée dans les urines. Les métabolites de l’halopéridol ne sontpas considérés comme contribuant de façon significative à son activité,bien qu’une rétroconversion en halopéridol ne puisse être exclue dans lecas du métabolite réduit de l’halopéridol. Même si l’altération de lafonction rénale ne semble pas devoir affecter l’élimination del’halopéridol de façon cliniquement significative, il est conseillé deprocéder avec prudence en présence d’une insuffisance rénale, enparticulier en cas d’insuffisance sévère, en raison de la longue demi‑viede l’halopéridol et de son métabolite réduit, ainsi que del’éventualité d’une accumulation (voir rubrique 4.2).

Étant donnés le volume de distribution important de l’halopéridol et sonfort taux de liaison avec les protéines plasmatiques, la dialyse ne permet del’éliminer qu’en très faible quantité.

Insuffisance hépatique

L’influence de l’insuffisance hépatique sur la pharmacocinétique del’halopéridol n’a pas été évaluée. Cependant, l’insuffisance­hépatique peut avoir des effets significatifs sur la pharmacocinétique del’halopéridol dans la mesure où le médicament est très largementmétabolisé dans le foie. Par conséquent, il est conseillé d’ajuster ladose et de procéder avec prudence chez les patients atteints d’insuffisance­hépatique (voir rubriques 4.2 et 4.4).

Population pédiatrique

Des données limitées concernant les concentrations plasmatiques ont étéobtenues lors des études pédiatriques réalisées chez 78 patientspré­sentant diverses pathologies (schizophrénie, trouble psychotique, syndromede Tourette, autisme) traités par des doses orales d’halopéridol allantjusqu’à un maximum de 30 mg/jour. Ces études ont été menéesprincipa­lement chez des enfants et des adolescents âgés de 2 à 17 ans. Lesconcentrations plasmatiques mesurées à divers moments et après diversesdurées de traitement ont été soit indétectables soit comprises dans unintervalle allant jusqu’à un maximum de 44,3 ng/mL. Comme chez l’adulte,une forte variabilité interindividuelle des concentrations plasmatiques a étéconstatée. La demi‑vie a eu tendance à être plus courte chez l’enfant quechez l’adulte.

Lors de 2 études menées chez des enfants traités par l’halopéridolpour des tics et des syndromes de Gilles de la Tourette, une réponse positive aété associée aux concentrations plasmatiques de 1 à 4 ng/mL.

Relations pharmacocinéti­que/pharmacody­namique
Concentrations thérapeutiques

D’après les données publiées à la suite de multiples études cliniques,une réponse thérapeutique est obtenue chez la plupart des patients atteints deschizophrénie aiguë ou chronique à des concentrations plasmatiques de 1 à10 ng/mL. Des concentrations plus élevées peuvent être nécessaires chez unepartie des patients en raison de la forte variabilité pharmacocinéti­queinterindivi­duelle de l’halopéridol.

Chez les patients connaissant un premier épisode de schizophrénie, uneréponse au traitement peut être obtenue à des concentrations de seulement0,6 à 3,2 ng/mL, comme estimé d’après la mesure du taux d’occupationdes récepteurs D2 et en partant de l’hypothèse qu’un taux d’occupationdes récepteurs D2 de 60 % à 80 % est le plus adapté pour obtenir uneréponse au traitement et limiter les symptômes extrapyramidaux. En moyenne,ces concentrations devraient pouvoir être atteintes avec des doses de 1 à4 mg par jour.

En raison de la forte variabilité interindividuelle de la pharmacocinétiquede l’halopéridol et de la relation concentration‑ef­fet, il estrecommandé d’ajuster la dose d’halopéridol au cas par cas selon laréponse au traitement chez le patient et en tenant compte des donnéesindiquant une latence de 5 jours avant obtention de la moitié de la réponsemaximale au traitement. Une mesure des concentrations plasmatiques del’halopéridol peut être envisagée dans certains cas.

Effets cardiovasculaires

Le risque d’allongement du QTc augmente avec la dose et les concentration­splasmatiques de l’halopéridol.

Symptômes extrapyramidaux

Des symptômes extrapyramidaux peuvent survenir dans l’intervallet­hérapeutique, mais leur fréquence est généralement plus élevée aux dosesconduisant à des concentrations supérieures aux concentration­sthérapeutiqu­es.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données non cliniques issues des études conventionnelles de toxicologieen administration répétée et de génotoxicité n’ont pas révélé derisque particulier pour l’homme. Chez les rongeurs, l’administrati­ond’halopéridol a entraîné une réduction de la fertilité, unetératogénicité limitée ainsi que des effets embryotoxiques.

Lors d’une étude sur la cancérogénicité de l’halopéridol, desaugmentations doses-dépendantes des adénomes hypophysaires et des carcinomesmammaires ont été observées chez les souris femelles. Ces tumeurs pourraientavoir été causées par l’antagonisation prolongée des récepteursdopa­minergiques D2 et l’hyperprolac­tinémie. La pertinence clinique de cestumeurs constatées chez les rongeurs n’est pas connue chez l’homme.

Plusieurs études in vitro publiées ont montré que l’halopéridol bloquele canal hERG des cellules cardiaques. Dans un certain nombre d’études invivo, l’administration intraveineuse d’halopéridol chez certains modèlesanimaux a provoqué un allongement significatif du QTc à des doses d’environ0,3 mg/kg, conduisant à une Cmax plasmatique au moins 7 à 14 foissupérieure aux concentrations plasmatiques thérapeutiques de 1 à 10 ng/mLqui ont été efficaces chez la majorité des patients au cours des étudescliniques. Ces doses intraveineuses, qui ont entraîné un allongement du QTc,n’ont pas provoqué d’arythmies. Lors de certaines études effectuées chezl’animal, des doses intraveineuses d’halopéridol plus élevées, de1 mg/kg ou plus, ont entraîné un allongement du QTc et/ou des arythmiesventri­culaires à une Cmax au moins 38 à 137 fois supérieure auxconcentrations plasmatiques thérapeutiques qui ont été efficaces chez lamajorité des patients au cours des études cliniques.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Parahydroxybenzoate de méthyle (E 218), acide lactique, eau purifiée.

6.2. Incompati­bilités

HALDOL, solution buvable peut être mélangé avec de l’eau pour faciliterl’ad­ministration de la dose, mais il ne doit pas être mélangé avecd’autres liquides (voir rubrique 4.2).

6.3. Durée de conservation

3 ans.

Après la première ouverture : 3 mois.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Solution buvable – flacon compte-gouttes :

15 ml ou 30 ml de solution dans un flacon compte-gouttes en polyéthylènebasse densité avec bouchon scellé et sécurité-enfant en polyéthylène hautedensité.

Solution buvable – flacon avec seringue doseuse pour administratio­norale :

· flacon en verre ambré de 100 ml avec bouchon scellé etsécurité-enfant en polyéthylène haute densité et une seringue doseuse de2,5 ml pour administration orale en polyéthylène basse densité, graduée enmillilitres et/ou milligrammes.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

JANSSEN-CILAG

1, RUE CAMILLE DESMOULINS

TSA 91003

92787 ISSY-LES-MOULINAUX CEDEX 9

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 304 717 2 2 : 15 ml en flacon (polyéthylène)com­pte-gouttes.

· 34009 553 301 4 1 : 15 ml en flacon (polyéthylène) compte-gouttes,boîte de 50.

· 34009 553 300 8 0 : 195 ml en flacon (polyéthylène) avec pipettecompte-gouttes, boîte de 4.

· 34009 269 211 4 9 : 30 ml en flacon (polyéthylène)com­pte-gouttes.

· 34009 300 599 20 : 100 ml en flacon (verre ambré) avec seringuedoseuse pour administration orale, boîte de 1.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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