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HUMEX RHUME, comprimé et gélule - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - HUMEX RHUME, comprimé et gélule

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

HUMEX RHUME, comprimé et gélule

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Composition du comprimé (pour le jour) :

Paracétamol..­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­............500,0 mg

Chlorhydrate depseudoéphédri­ne...........­.............­.............­.............­.............­.............­............60,0 mg

Pour un comprimé de 700 mg.

Composition de la gélule (pour la nuit) :

Paracétamol..­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­............500,0 mg

Maléate dechlorphénami­ne...........­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...........4,0 mg

Pour une gélule n° 0 de 527 mg.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé et gélule.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement au cours des rhumes de l’adulte et de l’adolescent de plus de15 ans :

· des sensations de nez bouché,

· de l’écoulement nasal clair,

· des maux de tête et/ou fièvre.

4.2. Posologie et mode d'administration

Voie orale.

RESERVE A L’ADULTE ET A L’ADOLESCENT DE PLUS DE 15 ANS.

Prendre :

· 1 comprimé Jour (blanc) le matin, à renouveler si nécessaire à midiet au dîner,

· 1 gélule Nuit (bleue) le soir au coucher,

en respectant un intervalle d’au moins quatre heures entrechaque prise.

Avaler le comprimé ou la gélule avec un grand verre d’eau.

Ne pas dépasser la posologie maximale de 3 comprimés Jour et une géluleNuit par 24 heures.

En l’absence d’amélioration au bout de 4 jours de traitement, il estnécessaire de prendre un avis médical.

Insuffisance rénale :

En cas d’insuffisance rénale sévère (clairance à la créatinineinfé­rieure à 10 ml/min), l’intervalle entre 2 prises sera au minimum de8 heures.

4.3. Contre-indications

Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :

· Hypersensibilité à l’un des constituants du produit, notamment auxantihistami­niques.

· Chez l’enfant de moins de 15 ans.

· En cas d’antécédents d’accident vasculaire cérébral ou de facteursde risque susceptibles de favoriser la survenue d’accident vasculairecérébral, en raison de l’activité sympathomimétique alpha duvasoconstricteur.

· En cas d’hypertension artérielle sévère ou mal équilibrée par letraitement.

· En cas d’insuffisance coronarienne sévère.

· En cas de risque de glaucome par fermeture de l’angle.

· En cas de risque de rétention urinaire liée à des troublesurétro­prostatiques.

· En cas d’antécédents de convulsions.

· En cas d’insuffisance hépatocellulaire en raison de la présence deparacétamol.

· En cas d’allaitement (voir rubrique 4.6).

· En association avec les IMAO non sélectifs en raison du risqued’hyper­tension paroxystique et d’hyperthermie pouvant être fatale (voirrubrique 4.5).

· En association aux sympathomimétiques à action indirecte :vasoconstricteurs destinés à décongestionner le nez, qu’ils soientadministrés par voie orale ou nasale [phényléphrine (alias néosynéphrine),pse­udoéphédrine, éphédrine] ainsi que méthylphénidate, en raison du risquede vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives (voir rubrique 4.5).

· En association aux sympathomimétiques de type alpha : vasoconstricte­ursdestinés à décongestionner le nez, qu’ils soient administrés par voieorale ou nasale [étiléfrine, naphazoline, oxymétazoline, phényléphrine(alias néosynéphrine), synéphrine, tétryzoline, tuaminoheptane, tymazoline],ainsi que midodrine, en raison du risque de vasoconstriction et/ou de pousséeshyper­tensives (voir rubrique 4.5).

L’association de deux décongestionnants est contre-indiquée, quelle quesoit la voie d’administration (orale et/ou nasale) : une telle association estinutile et dangereuse et correspond à un mésusage.

Ce médicament NE DOIT GENERALEMENT PAS ETRE UTILISE pendant la grossesse(voir rubrique 4.6).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

En cas de fièvre élevée ou persistante, de survenue de signes desurinfection ou de persistance des symptômes au-delà de 4 jours, uneréévaluation du traitement doit être faite.

Mises en garde spéciales :
En raison de la présence de pseudoéphédrine :

· Il est impératif de respecter strictement la posologie, la durée detraitement de 4 jours, les contre-indications (voir rubrique 4.8).

· Les patients doivent être informés que la survenue d’une hypertensionar­térielle, de tachycardie, de palpitations ou de troubles du rythme cardiaque,de nausées ou de tout signe neurologique (tels que l’apparition ou lamajoration des céphalées) impose l’arrêt du traitement.

· Il est conseillé aux patients de prendre un avis médical en casd'hypertension artérielle, d'affections cardiaques, d'hyperthyroïdie, depsychose ou de diabète.

Colite ischémique : Des cas de colite ischémique ont été rapportés avecla pseudoéphédrine. Le traitement par pseudoéphédrine doit être interrompuet un avis médical doit être demandé en cas de douleur abdominale soudaine,de rectorragie ou de tout autre symptôme de colite ischémique.

Neuropathie optique ischémique : Des cas de neuropathie optique ischémiqueont été rapportés avec la pseudoéphédrine. La pseudoéphédrine doit êtrearrêtée en cas de perte soudaine de la vision ou de diminution de l’acuitévisuelle, comme dans le cas d’un scotome.

La prise de ce médicament est déconseillée en raison du risque devasoconstriction et/ou de poussées hypertensives lié à son activitésympat­homimétique indirecte avec les médicaments suivants (voir rubrique4.5) :

· IMAO-A sélectifs,

· Alcaloïdes de l’ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine,ca­bergoline, lisuride ou pergolide) ou vasoconstricteurs (dihydroergota­mine,ergotami­ne, méthylergométrine ou méthysergide),

· En association avec le linézolide,

· Des troubles neurologiques à type de convulsions, d'hallucinations, detroubles du comportement, d'agitation, d'insomnie ont été décrits, plusfréquemment chez des enfants, après administration de vasoconstricteurs parvoie systémique, en particulier au cours d'épisodes fébriles ou lors desurdosages.

Par conséquent, il convient notamment :

· de ne pas prescrire ce traitement en association avec des médicamentssus­ceptibles d’abaisser le seuil épileptogène tels que : dérivésterpéniques, clobutinol, substances atropiniques, anesthésiques locaux… ouen cas d’antécédents convulsifs,

· de respecter, dans tous les cas, la posologie préconisée, et d'informerle patient des risques de surdosage en cas d'association avec d'autresmédicaments contenant des vasoconstricteurs.

En raison de la présence de paracétamol :

Pour éviter un risque de surdosage ; vérifier l’absence de paracétamoldans la composition d’autres médicaments.

Chez l’adulte et l’enfant de plus de 50 kg, LA DOSE TOTALE DEPARACETAMOL NE DOIT PAS EXCEDER 3 GRAMMES PAR JOUR (voir rubrique 4.9).

Précaution d’emploi :

Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez le sujet (enparticulier les sujets âgés) présentant :

· une plus grande sensibilité à l’hypotension orthostatique, auxvertiges et à la sédation,

· une constipation chronique (risque d'iléus paralytique),

· une éventuelle hypertrophie prostatique.

Du fait de la présence de chlorphénamine, il est déconseillé de prendrependant le traitement, des boissons alcoolisées ou des médicaments contenantde l'alcool ou des sédatifs (barbituriques en particulier) car ilspotentialisent l'effet sédatif des antihistaminiques (voir rubrique 4.5).

L'attention des sportifs est attirée sur le fait que la pseudoéphédrinepeut induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôlesanti­dopage.

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule,c.à-d. qu’il est essentiellement sans sodium.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

LIEES A LA PRESENCE DE PARACETAMOL :

La prise de paracétamol peut fausser le dosage de la glycémie par laméthode à la glucose oxydase-peroxydase en cas de concentrations anormalementé­levées.

La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l'acide urique sanguin parla méthode de l'acide phosphotungstique.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Anticoagulants oraux

Risque d'augmentation de l'effet de l'anticoagulant oral et du risquehémorragique en cas de prise de paracétamol aux doses maximales (4 g/j)pendant au moins 4 jours.

Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie del'anticoagulant oral pendant le traitement par le paracétamol et aprèsson arrêt.

LIEES A LA PRESENCE DE PSEUDOEPHEDRINE : Associations contre-indiquées

(Voir rubrique 4.3 Contre-indications)

+ IMAO non sélectifs

Hypertension paroxystique, hyperthermie pouvant être fatale. Du fait de ladurée d'action de l'IMAO, cette interaction est encore possible 15 joursaprès l'arrêt de l'IMAO.

+ Autres sympathomimétiques indirects (éphédrine, méthylphénida­te,phényléphri­ne (alias néosynéphrine), pseudoéphédrine)

Risque de vasoconstriction et/ou de crises hypertensives.

+ Sympathomimétiques alpha (voies orale et/ou nasale) (étiléfrine,mi­dodrine, naphazoline, oxymétazoline, phényléphrine, synéphrine,té­tryzoline, tuaminoheptane, tymazoline)

Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.

Associations déconseillées

(Voir rubrique 4.4 Mises en garde spéciales)

+ Alcaloïdes de l'ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine,ca­bergoline, lisuride, pergolide)

Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.

+ Alcaloïdes de l'ergot de seigle vasoconstricteurs (dihydroergota­mine,ergotami­ne, méthylergométrine, méthysergide)

Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.

+ IMAO-A sélectifs (moclobémide, toloxatone)

Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.

+ Linézolide

Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.

Association faisant l’objet de précautions d’emploi

+ Anesthésiques volatils halogénés

Poussée hypertensive peropératoire.

En cas d'intervention programmée, il est préférable d'interrompre letraitement quelques jours avant l'intervention.

LIEES A LA PRESENCE DE CHLORPHENAMINE : Association déconseillée

+ Alcool :

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de l'antihistaminique H1.L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhiculeset l'utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant del'alcool.

Associations à prendre en compte

+ Autres dépresseurs du système nerveux central : dérivés morphiniques(a­nalgésiques, antitussifs et traitements de substitution) ; barbituriques ;benzodiazépines ; anxiolytiques autres que benzodiazépines : carbamates,cap­todiame, étifoxine ; hypnotiques ; antidépresseurs sédatifs ;neuroleptiques ; antihistaminiques H1 sédatifs ; antihypertenseurs centraux ;autres : baclofène, pizotifène, thalidomide.

Majoration de la dépression centrale engendrée par la chlorphénamine­.L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhiculeset l'utilisation de machines.

+ Atropine et autres substances atropiniques (antidépresse­ursimipramini­ques, antiparkinsoniens anticholinergiques, antispasmodiqu­esatropiniques, disopyramide, neuroleptiques phénothiaziniques)

Addition des effets indésirables atropiniques à type de rétentionurinaire, constipation, sécheresse de la bouche.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

La présence de pseudoéphédrine parmi les constituants conditionne laconduite à tenir pendant la grossesse et l'allaitement.

Grossesse

Pour le paracétamol, une vaste quantité de données portant sur les femmesenceintes démontrent l’absence de toute malformation ou de toute toxicitéfoeta­le/néonatale. Les études épidémiologiques consacrées auneurodévelop­pement des enfants exposés au paracétamol in utero produisent desrésultats non concluants.

Il n'y a pas de données fiables de tératogenèse chez l'animal.

En clinique, les études épidémiologiques n'ont pas mis en évidenced'effet malformatif lié à l'utilisation de la pseudoéphédrine.

Cependant, par mesure de prudence et compte tenu des puissantes propriétésvaso­constrictives de ce médicament, son utilisation est déconseillée pendantla grossesse.

Allaitement

La pseudoéphédrine passe dans le lait maternel. Compte tenu des possibleseffets cardio-vasculaires et neurologiques des vasoconstricteurs, la prise de cemédicament est contre-indiquée pendant l'allaitement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

L'attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et lesutilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l'emploi dece médicament surtout en début de traitement.

Ce phénomène est accentué par la prise de boissons alcoolisées ou demédicaments contenant de l'alcool.

4.8. Effets indésirables

Réactions d'hypersensibilité liées à l'un des composants de cemédicament.

LIES A LA PRESENCE DE PSEUDOEPHEDRINE :
Troubles cardiaques

· Palpitations.

· Tachycardie.

· Infarctus du myocarde.

Troubles visuels

· Crise de glaucome par fermeture de l'angle.

· Affections oculaires : neuropathie optique ischémique.

Troubles gastro-intestinaux

· Sécheresse buccale.

· Nausées.

· Vomissements.

· Colite ischémique.

Troubles du système nerveux

· Accidents vasculaires cérébraux hémorragiques, exceptionnellement chezdes patients ayant utilisé des spécialités à base de chlorhydrate depseudoéphédrine : ces accidents vasculaires cérébraux sont apparus lors desurdosage ou de mésusage chez des patients présentant des facteurs de risquesvasculaires.

· Accidents vasculaires ischémiques.

· Céphalées.

· Convulsions.

Troubles psychiatriques

· Anxiété.

· Agitation.

· Troubles du comportement.

· Hallucinations.

· Insomnie.

Une fièvre, un surdosage, une association médicamenteuse susceptible dediminuer le seuil épileptogène ou de favoriser un surdosage, ont souvent étéretrouvés et semblent prédisposer à la survenue de tels effets (voirrubriques 4.3 et 4.4).

Troubles urinaires

· Dysurie (en particulier en cas de troubles urétroprostati­ques).

· Rétention urinaire (en particulier en cas de troublesurétro­prostatiques).

Troubles cutanés

· Sueurs.

· Exanthème.

· Prurit.

· Urticaire.

Troubles vasculaires

· Hypertension (poussée hypertensive).

LIES A LA PRESENCE DE PARACETAMOL :

· Quelques rares cas de réactions d'hypersensibilité à type de chocanaphylactique, œdème de Quincke, érythème, urticaire, rash cutané ontété rapportées. Leur survenue impose l'arrêt définitif de ce médicament etdes médicaments apparentés.

· De très exceptionnels cas de thrombopénies, leucopénie et neutropénieont été signalés.

LIES A LA PRESENCE DE CHLORPHENAMINE :

Les caractéristiques pharmacologiques de la chlorphénamine sont àl'origine d'effets indésirables d'inégale intensité et liés ou non à ladose (cf. Propriétés pharmacodynami­ques) :

Effets neurovégétatifs

· sédation ou somnolence, plus marquée en début de traitement,

· effets anticholinergiques à type de sécheresse des muqueuses,con­stipation, troubles de l'accommodation, mydriase, palpitations, risque derétention urinaire,

· hypotension orthostatique,

· troubles de l'équilibre, vertiges, baisse de la mémoire ou de laconcentration, plus fréquents chez le sujet âgé,

· incoordination motrice, tremblements,

· confusion mentale, hallucinations,

· plus rarement, des effets sont à type d'excitation : agitation,ner­vosité, insomnie.

Réactions d'hypersensibilité

· érythèmes, eczéma, purpura, urticaire,

· œdème, plus rarement œdème de Quincke,

· choc anaphylactique.

Effets hématologiques

· leucopénie, neutropénie,

· thrombocytopénie,

· anémie hémolytique.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Lié à la pseudoéphédrine :

Le surdosage en pseudoéphédrine peut entraîner : accès hypertensif,trou­bles du rythme, convulsions, délire, hallucinations, agitation, troubles ducomportement, insomnie, mydriase, accident vasculaire cérébral.

Lié à la chlorphénamine :

Le surdosage en chlorphénamine peut entraîner : convulsions (surtout chezl'enfant), troubles de la conscience, coma.

Lié au paracétamol :

L'intoxication est à craindre chez les sujets âgés et surtout chez lesjeunes enfants (surdosage thérapeutique ou intoxication accidentellefré­quente) chez qui elle peut être mortelle.

Symptômes : nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs abdominalesap­paraissent généralement dans les 24 premières heures.

Un surdosage, à partir de 10 g de paracétamol en une seule prise chezl'adulte et 150 mg/kg de poids corporel en une seule prise chez l'enfant,provoque une cytolyse hépatique susceptible d'aboutir à une nécrose complèteet irréversible se traduisant par une insuffisance hépatocellulaire, uneacidose métabolique, une encéphalopathie pouvant aller jusqu'au coma et àla mort.

Simultanément, on observe une augmentation des transaminases hépatiques, dela lactico-déshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux deprothrombine pouvant apparaître 12 à 48 heures après l'ingestion.

Conduite d'urgence :

· Transfert immédiat en milieu hospitalier.

· Prélever un tube de sang pour faire le dosage plasmatique initial deparacétamol.

· Evacuation rapide du produit ingéré, par lavage gastrique.

· Acidifier les urines en donnant du chlorure d'ammonium (pour augmenterl'éli­mination de la pseudoéphédrine).

· Le traitement du surdosage comprend classiquement l'administration aussiprécoce que possible de l'antidote N-acétylcystéine par voie I.V. ou voieorale si possible avant la dixième heure.

· Traitement symptomatique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : DECONGESTIONNANTS A USAGE SYSTEMIQUE, codeATC : R01BA52.

Ce médicament associe un antalgique le paracétamol, un antihistaminique, lachlorphénamine et un vasoconstricteur la pseudoéphédrine.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

DU PARACETAMOL :
Absorption

L'absorption du paracétamol par voie orale est complète et rapide. Lesconcentrations plasmatiques maximales sont atteintes 30 à 60 minutes aprèsingestion.

Distribution

Le paracétamol se distribue rapidement dans tous les tissus. Lesconcentrations sont comparables dans le sang, la salive et le plasma. La liaisonaux protéines plasmatiques est faible.

Métabolisme

Le paracétamol est métabolisé essentiellement au niveau du foie. Les2 voies métaboliques majeures sont la glycuroconjugaison et lasulfoconjugaison. Cette dernière voie est rapidement saturable aux posologiessupé­rieures aux doses thérapeutiques. Une voie mineure, catalysée par lecytochrome P 450, est la formation d'un intermédiaire réactif (le N-acétylbenzoquinone imine), qui, dans les conditions normales d'utilisation, estrapidement détoxifié par le glutathion réduit et éliminé dans les urinesaprès conjugaison à la cystéine et à l'acide mercaptopurique. En revanche,lors d'intoxications massives, la quantité de ce métabolite toxique estaugmentée.

Élimination

L'élimination est essentiellement urinaire. 90 % de la dose ingérée estéliminée par le rein en 24 heures, principalement sous formeglycurocon­juguée (60 à 80 %) et sulfoconjuguée (20 à 30 %). Moins de5 % est éliminé sous forme inchangée.

La demi-vie d'élimination est d'environ 2 heures.

Variation physiopathologiques

· Insuffisance rénale : en cas d'insuffisance rénale sévère (clairancede la créatinine inférieure à 10 ml/min), l'élimination du paracétamol etde ses métabolites est retardée.

· Sujet âgé : la capacité de conjugaison n'est pas modifiée.

DE LA PSEUDOEPHEDRINE :

Après administration par voie orale, la pseudoéphédrine est excrétéeessen­tiellement par voie rénale sous forme inchangée (70 à 90 %).

Sa demi-vie d'élimination est dépendante du pH urinaire.

L'alcanisation des urines entraîne une augmentation accrue de laréabsorption tubulaire, avec pour conséquence, un allongement de la demi-vied'élimination de la pseudoéphédrine.

DE LA CHLORPHENAMINE :

La chlorphénamine est bien absorbée au niveau du tube digestif. Sa demi-vieplasmatique est de 12 à 15 h environ. Elle est éliminée essentiellement parvoie rénale.

5.3. Données de sécurité préclinique

Aucune étude conventionnelle s’appuyant sur les normes actuellementadmises pour évaluer la toxicité pour la reproduction et le développementn’est disponible.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Excipients du comprimé (pour le jour) : Cellulose microcristalline, amidonprégéla­tinisé, croscarmellose sodique, stéarate de magnésium, povidoneK 30.

Excipients de la gélule (pour la nuit) : Talc, croscarmellose sodique,lauryl­sulfate de sodium, silice colloïdale anhydre.

Composition de l'enveloppe de la gélule :

Tête et corps bleu transparent : érythrosine, indigotine, gélatine.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à l’abri de l’humidité.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

· 6 comprimés et 2 gélules sous plaquette (PVC/Aluminium).

· 9 comprimés et 3 gélules sous plaquette (PVC/Aluminium).

· 12 comprimés et 4 gélules sous plaquette (PVC/Aluminium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

LABORATOIRES URGO HEALTHCARE

42 RUE DE LONGVIC

21300 CHENOVE

[Tel, fax, e-Mail : à compléter ultérieurement par le titulaire]

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 273 323–8 ou 34009 273 323 8 8 : 6 comprimés et 2 gélules sousplaquette (PVC/Aluminium)

· 273 324–4 ou 34009 273 324 4 9 : 9 comprimés et 3 gélules sousplaquette (PVC/Aluminium)

· 344 746–3 ou 34009 344 746 3 7 : 12 comprimés et 4 gélules sousplaquette (PVC/Aluminium)

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

Date de première autorisation : 22 septembre 1997

Date de dernier renouvellement : 22 septembre 2012 (durée illimitée).

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament non soumis à prescription médicale.

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