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HYDREA 500 mg, gélule - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - HYDREA 500 mg, gélule

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

HYDREA 500 mg, gélule

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Hydroxycarbami­de...........­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­....500,00 mg

Pour une gélule.

Excipient à effet notoire : lactose

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Gélule.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

HYDREA est indiqué dans le traitement des patients atteints de

· leucémies myéloïdes chroniques résistantes

· polyglobulie primitive (polycythémia vera)

· thrombocytémie essentielle avec un fort risque de complicationsthrom­boemboliques

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Ce médicament est administré en une prise par jour, quelle que soitl’indication.

La dose administrée est basée sur le poids réel ou le poids idéal dupatient, en prenant en considération le poids le plus faible.

Leucémie myéloïde chronique résistante :

· 20 à 30 mg/kg/24 heures en une seule prise.

Une période d’essai de 6 semaines est nécessaire pour déterminerl’ef­ficacité du traitement par HYDREA. Lorsqu’il y a une réponse cliniquesatis­faisante, le traitement doit être poursuivi indéfiniment. Le traitementpeut être interrompu si le taux de leucocytes tombe en dessous de 2500/mm3 oule nombre de plaquettes en dessous 100 000/mm3. Dans ces cas, la numérationdoit être refaite après 3 jours et le traitement repris lorsque lanumération est revenue à la normale. Le rebond de l’hématopoïèse estgénéralement rapide. S’il n’a pas lieu rapidement durant le traitementcombiné par irradiation et par HYDREA, l’irradiation peut être égalementarrêtée.

Thrombocytémie essentielle : avec un fort risque de complicationsthrom­boemboliques :

· 15 mg/kg/24 heures en une seule prise.

La dose doit être ajustée pour maintenir le nombre de plaquettes en dessousde 600 000/mm3 sans que le taux de globules blancs ne descende en dessous de4000/mm3.

Le traitement par HYDREA devrait être continué à moins que la numérationpla­quettaire et/ou la numération des globules blancs ne puisse êtrecontrôlée de façon adéquate ou s’il y a des preuves de résistance oud’intolérance.

Polyglobulie primitive (polycythémia vera) :

· 15 à 20 mg/kg/24 heures en une seule prise

La dose doit être ajustée pour garder l’hématocrite en dessous de 45% etle taux de plaquettes en dessous de 400 000/mm3.

Pour la plupart des patients, cet objectif peut être atteint avec une dosemoyenne journalière de 500 à 1000 mg.

Le traitement par HYDREA devrait être continué à moins que la numérationpla­quettaire et/ou la numération des globules blancs ne puisse êtrecontrôlée de façon adéquate ou s’il y a des preuves de résistance oud’intolérance.

Il est important d'assurer, surtout en début de traitement, une diurèseabondante (voir rubrique 4.4).

Insuffisance rénale :

HYDREA étant éliminé essentiellement par voie rénale, une diminution dela posologie devra être envisagée chez les patients présentant uneinsuffisance rénale. Une surveillance régulière des paramètreshéma­tologiques est conseillée (voir rubrique 4.4).

Insuffisance hépatique :

Les données disponibles sont insuffisantes pour recommander des ajustementspo­sologiques chez les patients présentant une insuffisance hépatique. Unesurveillance régulière des paramètres hématologiques est conseillée.

Population pédiatrique

Dans l'état actuel des connaissances, il n'est pas possible de recommanderune posologie particulière pour l'utilisation pédiatrique de HYDREA.

Personnes âgées

Les patients âgés sont plus sensibles au traitement : leurs traitementsseront initiés à la dose la plus faible (voir rubrique 4.4).

Mode d’administration

Voie orale.

Si le patient n'est pas en mesure d'avaler la gélule, le contenu de lagélule peut être dispersé dans un verre d'eau et ingéré immédiatement(voir rubrique 6.6).

Il est normal que certains excipients non solubles persistent en surface.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à l'hydroxycarbamide ou à l'un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1

· Association avec le vaccin antiamarile (fièvre jaune) (voirrubrique 4.5)

· Grossesse et allaitement

Son administration est formellement contre-indiquée chez la femme enceinteet la femme en période d'allaitement (voir rubrique 4.6).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

Le traitement ne doit pas être instauré chez les patients ayant unefonction médullaire altérée.

Du fait de l'activité myélosuppressive de HYDREA, une granulopénie, unethrombopénie et une anémie peuvent survenir et sont rarement apparues sans uneleucopénie préexistante (la granulopénie est la première et la plusfréquente de ces manifestations) ; ceci justifie une surveillance régulièredes paramètres hématologiques.

La constatation d'une granulopénie inférieure à 1000/mm3 ou d'unethrombopénie inférieure à 100 000/mm3 indique en principe l'interruption dutraitement.

La récupération médullaire est rapide après l'arrêt du traitement (voirrubrique Précautions d’emploi).

Des cas graves d’anémie hémolytique ont été rapportés chez despatients traités par Hydrea pour des maladies myéloprolifératives (voirrubrique 4.8 Effets indésirables). En cas d’anémie persistante, unesurveillance des paramètres biologiques de l’hémolyse doit être instaurée.La réapparition d’une anémie hémolytique après réintroduction d’Hydra aégalement été décrite. Dans le cas d’un diagnostic confirmé d’anémiehémoly­tique, le traitement par Hydrea doit être arrêté.

En cas d'anémie préexistante, il convient de la corriger avant d'initier letraitement.

Le risque de dépression médullaire étant plus élevé chez les patientsayant reçu une radiothérapie ou une chimiothérapie antérieure,l'ad­ministration d'HYDREA sera prudente chez ces patients.

L’utilisation concomitante d’HYDREA et d’autres agentsmyélosup­presseurs peut nécessiter des ajustements de doses.

Une myélosuppression sévère peut entrainer la survenu de fièvre etd’infections. Les patients doivent être surveillés pour tout signe etsymptôme d’infection et être traités rapidement.

Anomalies érythrocytaires : il est fréquent d'observer une macrocytose endébut de traitement, d'évolution spontanément résolutive. Elle n'est pasliée à un déficit en acide folique ou en vitamine B12. La macrocytose pouvantmasquer l'apparition secondaire d’une défaillance en acide folique, desdéterminations régulières de la folatémie sont recommandées.

Les patients ayant reçu une radiothérapie antérieure peuvent présenterune exacerbation d'un érythème radique lors de l'administration d'HYDREA.

Des pancréatites fatales et non fatales ont été rapportées chez despatients infectés par le VIH au cours du traitement par l'hydroxycarbamide etla didanosine avec ou sans la stavudine. Une hépatotoxicité et uneinsuffisance hépatique avec issue fatale ont été rapportées lors de lasurveillance post-marketing des patients infectés par le VIH au cours dutraitement par l’hydroxycarbamide et d’autres médicaments antirétroviraux.Des évènements hépatiques fatals ont été rapportés le plus souvent chezdes patients traités par l’association hydroxycarbamide, didanosine etstavudine. Une telle association doit être évitée. Une neuropathiepé­riphérique, grave dans certains cas, a été signalée chez des patientsinfectés par le VIH ayant reçu un traitement par l’hydroxycarbamide enassociation avec d’autres médicaments antirétroviraux, incluant ladidanosine, avec ou sans stavudine.

Des lésions à type de vascularite cutanée, incluant des ulcères et unegangrène, sont survenues chez des patients présentant un syndromemyélo­prolifératif lors de traitement par HYDREA. Ces lésions ont été leplus souvent rapportées chez des patients ayant reçu ou recevant un traitementpar interféron. Du fait de leur évolution potentiellement grave chez cespatients, le traitement par HYDREA doit être interrompu et une alternativethé­rapeutique doit être envisagée si nécessaire.

Des patients recevant de l’hydroxycarbamide en traitement de longue duréepour traiter un syndrome myéloprolifératif tel que la polyglobulie primitiveet la thrombocytémie, ont présenté une leucémie secondaire ; il n’est pasétabli si cet effet leucémogène est dû à la prise d’HYDREA ou à lamaladie sous-jacente du patient. Le cancer cutané a été rapporté chez despatients recevant de l’hydroxycarbamide à long terme. Il est recommandé auxpatients de protéger la peau de l’exposition du soleil. En outre, lespatients doivent procéder à une inspection de leur peau pendant le traitementet après l’arrêt du traitement par l’hydroxycarbamide et faire l’objetd’un dépistage des malignités secondaires pendant les visites deroutine.

Affections respiratoires :

Des cas de maladie pulmonaires interstitielle, y compris de fibrosepulmonaire, d’infiltration pulmonaire, de pneumopathie etalvéolite/al­véolite allergique ont été rapportés chez les patients traitéspour un néoplasme myéloprolifératif et peuvent être associés à une issuefatale. Les patients qui développent une pyrexie, une toux, une dyspnée ouautres symptômes respiratoires doivent faire l’objet d’une surveillanceé­troite, d’une investigation supplémentaire et d’un traitement. L’arrêtdans les plus brefs délais de l’administration d’hydroxycarbamide et letraitement par corticoïdes semblent être associés à la résolution desévénements pulmonaires (voir rubrique 4.8).

Surveillance de la diurèse : en cas de forte leucocytose, de splénomégalie­notable ou d'uricémie élevée, conseiller des boissons abondantes afind'obtenir une diurèse abondante.

Ce médicament est déconseillé avec les vaccins vivants atténués, laphénytoïne et la fosphénytoïne (voir rubrique 4.5).

Génotoxicité

En raison du potentiel génotoxique de l’hydroxycarbamide, les femmes nedoivent pas débuter de grossesse et les hommes ne doivent pas concevoir pendantle traitement par hydroxycarbamide. Chez les femmes en âge de procréer,l’absence de grossesse doit être vérifiée avant l’administrati­ond’hydroxycar­bamide. Les hommes et les femmes en âge de procréer doiventêtre informés du risque et utiliser une contraception efficace pendant letraitement et jusqu’à 3 à 6 mois après l’arrêt du traitement parhydroxycarbamide (voir rubrique 4.6).

Fertilité

La fertilité des hommes peut être affectée pendant le traitement parhydroxycar­bamide. Par conséquent, les hommes traités par HYDREA doivent êtreinformés du risque d’atteinte des gamètes et de la possibilité deconservation du sperme avant l’initiation du traitement (voirrubrique 4.6).

Population pédiatrique

La sécurité d’emploi et l’efficacité n’ont pas été étudiées chezl’enfant.

Précautions d'emploi

Contrôles hématologiques hebdomadaires en début de traitement. Lescontrôles seront espacés en fonction de la tolérance hématologique et de laréponse observée (voir rubrique Mises en garde spéciales).

Contrôles de la fonction rénale et surveillance de la diurèse.

HYDREA peut entraîner par lyse cellulaire massive, notamment en début detraitement, une hyperuricémie et une hyperuricosurie qu'il convient deprévenir (absorption de boisson abondante, alcalinisation des urines,prescription d'un hypo-uricémiant) et de contrôler en cours de traitement.Puisque l’hydroxycarbamide peut augmenter l’uricémie, un ajustement de laposologie de l’uricosurique peut être nécessaire.

HYDREA étant éliminé essentiellement par voie rénale, son administrationsera prudente en cas d'insuffisance rénale confirmée.

Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intoléranceau galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption duglucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendrece médicament.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

De sévères perturbations gastriques telles que nausées, vomissements,a­norexie provoquées par la combinaison des traitements peuvent habituellementêtre contrôlées par l’interruption de l’administration d’HYDREA.

La douleur et l’inconfort dus à l’inflammation des muqueuses irradiées(mucites) sont généralement contrôlés par l’application d’anesthésiqu­estopiques ou et par l’administration orale d’analgésiques. Si la réactionest sévère, l’administration d’HYDREA peut être temporairemen­tinterrompue.

Si elle est extrêmement sévère, l’irradiation peut être temporairemen­trepoussée.

Interactions communes à tous les cytotoxiques

En raison de l'augmentation du risque thrombotique lors des affectionstumo­rales, le recours à un traitement anticoagulant est fréquent. La grandevariabilité de la coagulabilité au cours de ces affections, à laquelles'ajoute l'éventualité d'une interaction entre les anticoagulants oraux et lachimiothérapie anticancéreuse, imposent, s'il est décidé de traiter lepatient par anticoagulants oraux, d'augmenter la fréquence des contrôlesde l'INR.

Associations contre-indiquées

(voir rubrique 4.3)

+ Vaccin antiamarile (fièvre jaune)

Risque de maladie vaccinale généralisée mortelle.

Associations déconseillées

(voir rubrique 4.4)

+ Phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne)

Risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive dela seule phénytoïne par le cytotoxique, ou bien risque de majoration de latoxicité ou de perte d'efficacité du cytotoxique par augmentation de sonmétabolisme hépatique par la phénytoïne ou la fosphénytoïne.

+ Vaccins vivants atténués, sauf antiamarile

L’utilisation concomitante de HYDREA et de vaccins vivants peutpotentialiser la réplication du virus vaccinant et/ou augmenter les effetsindésirables du vaccin parce que les défenses naturelles de l’organismepeuvent être supprimées par HYDREA.

Chez les patients traités par HYDREA, la vaccination par un vaccin vivantpeut entrainer une infection sévère. La réponse des anticorps du patient auxvaccins peut être diminuée.

Il y a un risque de maladie vaccinale généralisée éventuellemen­tmortelle. Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par lamaladie sous-jacente.

L’utilisation concomitante de vaccins vivants n’est pas recommandée.

Utiliser un vaccin inactivé lorsqu'il existe (poliomyélite).

Association à prendre en compte

+ Immunosuppresseurs

Immunodépression excessive avec risque de syndrome lymphoprolifératif.

L'administration concomitante d'HYDREA et d'autres thérapeutiques­myélosuppressi­ves ou une radiothérapie peut augmenter le risque de dépressionmédu­llaire ou d'autres effets indésirables (voir rubriques 4.4 et 4.8).

Tenir compte de l'effet radiosensibilisant d'HYDREA en cas deradiothérapie.

+ Autres interactions

Des études ont montré qu’il y a des interférences analytiques entrel’hydroxy­carbamide et les enzymes (uréase, uricase, et deshydrogénase­lactique) utilisés pour le dosage de l’urée, l’acide urique et l’acidelactique, donnant des résultats faussement élevés chez les patients traitéspar HYDREA.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Contraception chez les hommes et les femmes

En raison du potentiel génotoxique de l’hydroxycarbamide, les femmes nedoivent pas débuter de grossesse et les hommes ne doivent pas concevoir pendantle traitement par hydroxycarbamide. Chez les femmes en âge de procréer,l’absence de grossesse doit être vérifiée avant l’administrati­ond’hydroxycar­bamide. Les hommes et les femmes en âge de procréer doiventêtre informés du risque et utiliser une contraception efficace pendant letraitement et jusqu’à 3 à 6 mois après l’arrêt du traitement parhydroxycarbamide (voir rubrique 4.4).

Grossesse

Il existe des données limitées sur l'utilisation d’hydroxycarbamide chezla femme enceinte. Les études effectuées chez l’animal, sur plusieursespèces, ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique5.3). L’hydroxycarbamide a un effet génotoxique et peut être nocif pour lefœtus lorsqu’il est administré à des femmes enceintes. Par conséquent,HYDREA est contre indiqué pendant la grossesse (voir rubrique 4.3).

A l’instauration du traitement :

· Les patients doivent être informés du risque pour le fœtus en casd’exposition au cours de la grossesse,

· Il importe de vérifier par un test de grossesse, l’absence de grossesseavant administration d’hydroxycarbamide,

· Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode decontraception efficace. En raison du potentiel génotoxique, l’homme traité(ou sa partenaire) doit utiliser une contraception efficace (voirrubrique 4.4).

En cas d’exposition à l’hydroxycarbamide d’une patiente enceinte ou dela partenaire enceinte d’un patient traité au cours du traitement ou aprèsle traitement par l’hydroxycarbamide (voir rubrique 4.4), il convient demettre en place, une surveillance étroite comportant des examens cliniques,bio­logiques et échographiques dans des centres spécialisés.

Allaitement

L’hydroxycarbamide est excrété dans le lait maternel. En raison du risqued’effets indésirables graves de l’hydroxycarbamide chez le nourrisson,l’a­llaitement est contre-indiqué et doit donc être interrompu pendant letraitement (voir rubrique 4.3)

Fertilité

Des études montrent une fréquence accrue d’azoospermies oud’oligozoos­permies (généralement réversibles), chez les hommes traités parHYDREA. Par conséquent, la fertilité des hommes peut être affectée pendantle traitement. Les hommes traités par HYDREA doivent être informés du risqued’atteinte des gamètes et de la possibilité de conservation du sperme avantl’initiation du traitement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines n’ont pas été étudiés.

Cependant, HYDREA peut provoquer des étourdissements et d'autres troublesneuro­logiques susceptibles d'amoindrir la vigilance.

4.8. Effets indésirables

Classification MedDRA des effets indésirables

Les effets indésirables suivants ont été observés pendant le traitementpar HYDREA :

· très fréquent : > 1/10

· fréquent : > 1/100 ;< 1/10

· peu fréquent: > 1l1000 ;< 1/100

· rare: > 1/10000 ;< 1/1000

· très rare : < 1/10000

· fréquence indéterminée: ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponibles

Classe de système organes

Fréquence

Dénomination MedDRA

Affections des organes de reproduction et sein

Très fréquent

Oligo, azoospermie en règle générale réversibles

Infections et infestations

Rare

Gangrène

Affections hématologiques et du système lymphatique

Très fréquent

Dépression médullaire, diminution des CD4, leucopénie, thrombocytopé­nie,diminution des plaquettes et anémie

Indéterminée

Anémie hémolytique

Tumeurs bénignes, malignes, et non précisées (incluant kystes etpolypes)

Fréquent

Cancer cutané

Affections de la peau et des tissus sous cutanés

Très fréquent

Vasculites cutanées, dermatomyosites, alopécie, rash maculopapuleux, rashpapulaire, exfoliation cutanée, atrophie cutanée, ulcère cutané, érythème,hyper­pigmentation, atteintes des ongles

Indéterminée

Pigmentation des ongles, lupus érythémateux cutané

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Très fréquent

Anorexie

Rare

Syndrome de lyse tumorale

Affections psychiatriques

Fréquent

Hallucination, désorientation

Affections du système nerveux

Fréquent

Convulsions, vertiges, neuropathie périphérique, somnolence,cép­halées

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Indéterminée

Maladie pulmonaire interstitielle, pneumopathie, alvéolite, alvéolitealler­gique, toux

Affections gastro-intestinales

Très fréquent

Pancréatite, nausées, vomissement, diarrhées, stomatites, constipation,mu­cosite, inconfort gastro-intestinal, dyspepsie, aphtes buccaux

Affections hépatobiliaires

Fréquent

Hépatotoxicité, augmentation des enzymes hépatiques, cholestase,hépatite

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Indéterminée

Lupus érythémateux systémique

Affections des reins et du système urinaire

Très fréquent

Dysurie, augmentation de la créatininémie, de l’urémie, del’uricémie

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Très fréquent

Pyrexie, asthénie, frissons, malaise

Hypersensibilité

Fièvre médicamenteuse

Une forte fièvre (> 39°C) non-infectieuse et nécessitant dans certainscas une hospitalisation a été rapportée, isolée ou associée à desmanifestations gastro-intestinales, pulmonaires, musculosquelet­tiques,hépato­biliaires, dermatologiques ou cardiovasculaires. La fièvre s’estmanifestée généralement dans les 6 semaines après initiation d'HYDREA et adisparu rapidement après l’arrêt de l’hydroxycarbamide. La fièvre estréapparue dans les 24 heures suivant la reprise du traitement.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

En cas de surdosage, prédomine le risque de toxicité hématologique­.A l'arrêt du traitement, les fonctions médullaires reprennent rapidement.Dans certains cas, des transfusions sanguines sont nécessaires.

Des cas de toxicité aiguë cutanéomuqueuse ont été rapportés chez despatients recevant HYDREA à des posologies plusieurs fois supérieures auxposologies thérapeutiques. Ils comportent : douleur, érythème violacé etœdème des paumes de mains et des plantes de pieds suivis par une desquamationdes mains et des pieds, sévère hyperpigmentation cutanée généralisée etstomatite.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : AUTRES ANTINEOPLASIQUES.

CYTOSTATIQUE actif sur l'ADN

(L. Antinéoplasiques et immunomodulateurs)

Le mécanisme d'action de l'hydroxycarbamide n'est pas complètement connu.Elle inhibe la synthèse de l'ADN sans altérer la synthèse de l'ARN. Sonaction est rapide et s'exerce essentiellement sur la moelle osseuse. Elle inhibed'abord la granulopoïèse puis la thrombocytopoïèse et, en dernier lieu,l'érythro­poïèse.

Ces effets sont rapidement réversibles après l'interruption du traitement,ce qui impose dans la plupart des cas un traitement d'entretien continu à desdoses déterminées par l'évolution de l'hémogramme.

HYDREA exerce aussi une action radiosensibili­sante.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

L'hydroxycarbamide est rapidement absorbée par la muqueuse digestive (picsérique 2 heures après l'ingestion) et diffuse bien dans les liquidesbiologiques et les tissus. Les taux atteints sont proportionnels à la doseadministrée.

HYDREA traverse la barrière hémato-encéphalique.

L'excrétion de l'hydroxycarbamide est essentiellement urinaire ; 80 % de ladose ingérée étant éliminés dans les 12 heures, il n'y a pasd'accumulation du produit.

5.3. Données de sécurité préclinique

Chez le rat, l'hydroxycarbamide provoque une azoospermie. Chez le chien, il aété de même constaté une azoospermie réversible à l'arrêt dutraitement.

L'hydroxycarbamide est génotoxique. L'effet cancérogène du produit n'a pasété étudié chez l'animal. Cependant, les données de la littératuremontrent que l'hydroxycarbamide administrée aux doses de 125–250 mg/kgaugmente l'incidence de tumeurs mammaires.

L'hydroxycarbamide traverse la barrière placentaire et s’est révéléavoir un puissant effet tératogène et embryotoxique dans une grande variétéde modèles animaux à des doses inférieures ou égale à la dosethérapeutique humaine. La tératogénicité se caractérisait par uneossification partielle des os crâniens, une absence d’orbites, unehydrocéphalie, un « bipartite sternebrae » (spina bifida), une absence devertèbres lombaires. L’embryotoxicité se caractérisait par une diminutionde la viabilité fœtale, une réduction de la taille de la portée vivante etun retard de développement.

L'hydroxycarbamide administré à des rats mâles à une dose de 60 mg/kg depoids corporel par jour (environ le double de la dose maximale recommandée chezl’homme) a entrainé une atrophie testiculaire, une diminution de laspermatogenèse et une réduction significative de leur pouvoir defécondation.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Hydrogénophosphate de sodium anhydre, acide citrique anhydre, lactosemonohydraté, stéarate de magnésium.

Composition de l'enveloppe de la gélule : Erythrosine (E127), dioxyde detitane (E171), Oxyde de fer jaune (E172), indigotine (E132), laurilsulfate desodium (adjuvant de fabrication), gélatine.

Composition de l’encre noire Opacode S-1–277002 : gomme-laque, éthanol,oxyde de fer noir (E172), propylène glycol, hydroxyde d'ammonium.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas + 25°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

2 Plaquettes thermoformées (PVC/PCTFE/PV­C/Aluminium). Boîte de20 gélules.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Les personnes ne prenant pas HYDREA ne doivent pas y être exposées. Afin dediminuer le risque d’exposition, il est nécessaire de porter des gants dechimiothérapie jetables lors de la manipulation d’HYDREA. Il est nécessairede se laver les mains avant et après la manipulation des blisters ou desgélules. Si la poudre est renversée, elle doit être immédiatement essuyéeavec une serviette humide jetable qui doit être jetée comme les gélules videsdans un contenant fermé, tel qu’un sac plastique. HYDREA doit être conservéhors de la portée des enfants et des animaux de compagnie.

En cas d’ouverture des gélules par le personnel soignant, comme toutproduit cytostatique, HYDREA doit être manipulé avec prudence. Il convient deporter des gants protecteurs et un masque et de prendre les précautionsné­cessaires pour éviter tout contact avec la peau ou les muqueuses et touteinhalation du produit lors de l’ouverture des gélules. Se laver les mains ausavon et à l’eau après la manipulation d’HYDREA.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

BRISTOL-MYERS SQUIBB

3, RUE JOSEPH MONIER

92500 RUEIL-MALMAISON

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 305 126–8 : 20 gélules en plaquettes thermoformées(PVC/PCTFE­/PVC/Aluminium)

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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