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HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

HYDROCORTANCYL2,5 PO­UR CENT, suspension injectable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Acétate de prednisolone.­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.2,5 g

Pour 100 ml de suspension injectable.

Un flacon de 1 ml contient 25 mg d'acétate de prednisolone.

Un flacon de 5 ml contient 125 mg d'acétate de prednisolone.

Excipient(s) à effet notoire : sodium (3,1 mg/flacon de 1 ml ;15,5 mg/flacon de 5 ml), alcool benzylique (9 mg/flacon de 1 ml ;45 mg/flacon de 5 ml – voir rubriques 4.4 et 4.6).

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Suspension injectable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Ce sont celles de la corticothérapie locale, lorsque l'affection justifieune forte concentration locale. Toute prescription d'injection locale doit fairela part du danger infectieux notamment du risque de favoriser une prolifération­bactérienne.

Ce médicament est indiqué dans les affections :

· Rhumatologiques :

o injections intra-articulaires : arthrites inflammatoires, arthrose enpoussée,

o injections péri-articulaires : tendinites, bursites,

o injections des parties molles : talalgies, syndrome du canal carpien,maladie de Dupuytren,

o injections épidurales : radiculalgies (voir rubriques 4.3 et 4.4),

o injections intradurales : radiculalgies en cas d'échec d'autrestraitements (résistantes aux injections épidurales) ou à l'occasiond'a­nalyses du liquide céphalorachidien (voir rubrique 4.4).

· Dermatologiques : cicatrices chéloïdes.

· Néoplasiques : injections intradurales dans les méningites leucémiqueset tumorales.

· Ophtalmologiques : injections périoculaires dans certaines atteintesinflam­matoires du segment antérieur avec participation de l'uvéeintermé­diaire.

· ORL : irrigations intrasinusiennes dans les sinusites subaiguës ouchroniques justifiant un drainage.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Voies locales : de 1/2 à 2 ml selon le lieu de l'injection et l'affectionà traiter.

Ne pas administrer plus de 2 ml par injection.

Il faut éviter que l'injection ne soit trop superficielle en raison durisque d'atrophie sous-cutanée.

L'injection ne sera répétée qu'en cas de réapparition ou de persistancedes symptômes.

Cette spécialité n'est pas adaptée à l'administration par voie inhaléepar nébulisateur.

Mode d’administration

Equivalence anti-inflammatoire (équipotence) pour 5 mg de prednisone =5 mg de prednisolone.

VOIE INJECTABLE LOCALE. Ne pas administrer par voie I.V. ni parvoie I.M.

Agiter avant emploi.

4.3. Contre-indications

Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :

· hypersensibilité à la prednisolone ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1,

· Infection locale ou générale, ou suspicion d'infection.

· Troubles sévères de la coagulation, traitement anticoagulanten cou­rs.

· Injection épidurale chez les patients qui présentent des troublessévères de la coagulation ou traités par anticoagulants, ticlopidine,clo­pidogrel, autres antiagrégants plaquettaires ou agentsanti-thrombotiques.

· Injection épidurale sur rachis cervical :

o par voie foraminale radioguidée ou non,

o ou par voie postérieure

· Injection épidurale sur rachis lombaire par voie foraminale radioguidéeou non

· En raison de la présence d'alcool benzylique, ce médicament estcontre-indiqué chez les prématurés et les nouveau-nés à terme.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

Du fait d'une diffusion systémique potentielle, il faut prendre en comptecertaines contre-indications des corticoïdes par voie générale, enparticulier si les injections sont multiples (plusieurs localisations) ourépétées à court terme :

· certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès,varice­lle, zona),

· états psychotiques encore non contrôlés par un traitement,

· vaccins vivants.

La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complicationsin­fectieuses.

Des injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à courtterme peuvent entraîner des symptômes cliniques et biologiquesd'hy­percorticisme ainsi qu'une freination de l'axethalamo-hypophyso-surrénalien.

L'attention est attirée chez les sportifs, cette spécialité contenant unprincipe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lorsdes contrôles antidopages.

L'administration concomitante d'acétate de prednisolone avec des vaccinsvivants atténués ou de l'acide acétylsalicylique utilisé à doseanti-inflammatoire (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour) estdéconseillée (voir rubrique 4.5).

Les corticoïdes oraux ou injectables peuvent favoriser l'apparition detendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle). Ils ne doivent doncpas être injectés en intra-tendineux. Ce risque est augmenté lors de laco-prescription avec des fluoroquinolones et chez les patients dialysés avechyperparat­hyroïdisme secondaire ou ayant subi une transplantati­onrénale.

Du fait du risque de calcifications, il est préférable d'éviterl'admi­nistration d'un dérivé cortisonique en intra-discal.

Il semble qu'en cas de réaction allergique, l'allergène responsable soit leplus souvent la carmellose, l'agent de suspension.

Troubles visuels : des troubles visuels peuvent apparaitre lors d’unecorticot­hérapie par voie systémique ou locale. En cas de vision floue oud’apparition de tout autre symptôme visuel apparaissant au cours d’unecorticot­hérapie, un examen ophtalmologique est requis à la recherche notammentd’une cataracte, d’un glaucome, ou d’une lésion plus rare telle qu’unechorioré­tinopathie séreuse centrale, décrits avec l’administration decorticostéroïdes par voie systémique ou locale.

La survenue de crises liées à la présence d’un phéochromocytome, etpouvant être fatales a été rapportée après administration decorticostéroïdes. Les corticostéroïdes ne doivent être administrés auxpatients chez qui un phéochromocytome est suspecté ou identifié, qu’aprèsune évaluation appropriée du rapport bénéfice/risque (voirrubrique 4.8).

Depuis la commercialisation, un syndrome de lyse tumorale (SLT) a étérapporté chez des patients présentant des hémopathies malignes à la suite del'utilisation d’HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable seul ouen association avec d'autres agents de chimiothérapie. Les patients à hautrisque de SLT, tels que les patients avec un taux de prolifération élevé, unecharge tumorale élevée et une haute sensibilité aux agents cytotoxiquesdoivent être étroitement surveillés et des précautions appropriées doiventêtre prises (Voir rubrique 4.8 « Effets indésirables »).

Excipients à effet notoire

· Ce médicament contient 9 mg d'alcool benzylique par flacon de 1 ml et45 mg d'alcool benzylique par flacon de 5 ml.

L’alcool benzylique peut provoquer des réactions allergiques.

L’administration intraveineuse d’alcool benzylique a été associée àdes effets indésirables graves et à la mort chez les nouveau-nés (syndrome desuffocation : les symptômes incluent la survenue brutale d’un syndrome desuffocation, hypotension, bradycardie et collapsus cardio-vasculaire). Laquantité minimale d’alcool benzylique susceptible d’entraîner unetoxicité n’est pas connue. Il existe un risque accru en raison del’accumulation d’alcool benzylique chez les jeunes enfants (moins de 3 ans)en cas d’utilisation pendant plus d’une semaine. L’administration de cemédicament doit être faite avec prudence chez les enfants de moins de3 ans.

Les volumes élevés d’alcool benzylique doivent être utilisés avecprudence et en cas de nécessité uniquement, en particulier chez les personnesatteintes d’insuffisance hépatique ou rénale et pendant la grossesse etl’allaitement, en raison du risque d’accumulation et de toxicité (acidosemétabo­lique).

· Ce médicament contient du sodium. Le taux de sodium est inférieur à1 mmol par dose, c'est-à-dire « sans sodium ».

Mises en garde spécifiques à la voie épidurale

· HYDROCORTANCYL est un corticoïde particulaire, qui en cas d'injectionin­volontaire dans un vaisseau (artériole notamment), expose à un risqued'accident ischémique médullaire grave. La voie épidurale doit donc êtreutilisée avec prudence.

· L’injection sur rachis opéré est un facteur de risque d’effetsindési­rables neurologiques graves (voir rubrique 4.8). En cas d’injectionépi­durale par voie postérieure ou articulaire postérieure, sur rachisopéré, la vascularisation de la zone pouvant avoir été modifiée, ilreviendra au médecin de décider de la nécessité d’une infiltration.Celle-ci doit se faire à distance de l’étage opéré, afin de diminuer lerisque d’injection involontaire dans un vaisseau et après évaluation desrisques et des bénéfices lors d’une concertation pluridisciplinaire.

Mises en garde spécifiques à la voie intradurale

L'administration intradurale doit être réalisée avec prudence en cas detraitement oestroprogestatif et chez les patients ayant des facteurs de risqued'accidents thromboemboliques (voir rubrique 4.8).

Précautions particulières d'emploi

· Il est nécessaire d'observer une asepsie rigoureuse.

· L'injection locale de corticoïdes peut déséquilibrer un diabète, unétat psychotique, une hypertension artérielle sévère.

· L'administration devra être prudente chez les patients à risque élevéd'infection, en particulier les hémodialysés ou les porteurs de prothèse.

· Le risque de réaction vasomotrice et en particulier de douleurthoracique, est à prendre en compte chez les malades ayant une maladiecardio­vasculaire évolutive sous-jacente.

· Ne pas injecter en intra-tendineux, en raison du risque de rupture.

· Ne pas administrer par voie I.V. ni par voie I.M.

· Cette spécialité n'est pas adaptée à l'administration par voieinhalée par nébulisateur.

· Ce médicament est contre-indiqué chez les prématurés et lesnouveau-nés à terme dû à la présence d’alcool benzylique (voir rubrique4.3). Cependant, des cardiomyopathies hypertrophiques ont été rapportéesaprès administration systémique d'autres glucocorticoïdes chez desnourrissons prématurés. Chez les nourrissons traités par desglucocorticoïdes à usage systémique, des échographies cardiaques doiventêtre effectuées pour surveiller la structure et la fonction myocardique.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Les risques d'interactions des glucocorticoïdes avec d'autres médicamentssont exceptionnels par voie injectable locale dans les circonstances usuellesd'emploi. Ces risques seraient à considérer en cas d'injections multiples(plusieurs localisations) ou répétées à court terme.

L'hypokaliémie est un facteur favorisant l'apparition de troubles du rythmecardiaque (torsades de pointes, notamment) et augmentant la toxicité decertains médicaments, par exemple la digoxine. De ce fait les médicaments quipeuvent entraîner une hypokaliémie sont impliqués dans un grand nombred'interac­tions. Il s'agit des diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés,des laxatifs stimulants, des glucocorticoïdes, du tétracosactide et del'amphotéricine B (voie IV).

Associations contre-indiquées

+ Vaccins vivants atténués

A l'exception des voies inhalées et locales, et pour des posologiessupé­rieures à 10 mg/j d’équivalent-prednisone (ou > 2 mg/kg/j chezl’enfant ou > 20 mg/j chez l’enfant de plus de 10 kg) pendant plus dedeux semaines et pour les « bolus » de corticoïdes : risque de maladievaccinale généralisée éventuellement mortelle.

Les vaccins vivants atténués sont contre-indiqués même pendant les3 mois suivant l'arrêt de la corticothérapie.

Associations déconseillées (voir rubrique 4.4)

+ Acide acétylsalicylique

Majoration du risque hémorragique.

Association déconseillée avec des doses anti-inflammatoires d'acideacétyl­salicylique (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour).

+ Inhibiteurs du CYP3A

Il est prévu que l’administration concomitante d’inhibiteurs du CYP3A, ycompris de produits contenant du cobicistat, augmente le risque d’effetssecondaires systémiques. L’association doit être évitée, sauf si lesbénéfices sont supérieurs au risque accru d’effets secondaires systémiquesdes corticostéroïdes ; dans ce cas, les patients doivent être surveillés envue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques descorticosté­roïdes.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Anticoagulants oraux

Glucocorticoïdes (voies générale et rectale) : impact éventuel de lacorticothérapie sur le métabolisme de l’antivitamine K et sur celui desfacteurs de la coagulation. Risque hémorragique propre à la corticothérapi­e(muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitementprolongé supérieur à 10 jours.

Lorsque l’association est justifiée, renforcer la surveillance : le caséchéant, contrôle biologique au 8e jour, puis tous les 15 jours pendant lacorticothérapie et après son arrêt.

+ Autres hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants seuls ou associés,laxatifs stimulants, amphotéricine B par voie IV, tétracosactide)

Risque majoré d'hypokaliémie. Surveillance de la kaliémie avec, si besoin,correction.

+ Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques : carbamazépine,fos­phénytoïne, phénobarbital, phénytoïne, primidone

Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité descorticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par l'inducteur;les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisonienstraités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation. Surveillancecli­nique et biologique; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant letraitement par l'inducteur et après son arrêt.

+ Digoxine

Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques. Corrigerauparavant toute hypokaliémie et réaliser une surveillance clinique,élec­trolytique et électrocardio­graphique.

+ Insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants

Augmentation de la glycémie avec parfois acidocétose par diminution de latolérance aux glucides due aux corticoïdes. Prévenir le patient et renforcerl'au­tosurveillance glycémique et urinaire, surtout en début de traitement.Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique pendant le traitementpar les corticoïdes et après son arrêt.

+ Isoniazide

Décrit pour la prednisolone : diminution des concentrations plasmatiques del'isoniazide. Mécanisme invoqué : augmentation du métabolisme hépatique del'isoniazide et diminution de celui des glucocorticoïdes. Surveillance cliniqueet biologique.

+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes (voirassociations déconseillées): antiarythmiques de classe Ia (quinidine,hy­droquinidine, disopyramide) et antiarythmiques de classe III (amiodarone,so­talol, dofétilide, ibutilide), certains neuroleptiques (thioridazine,chlor­promazine, lévomépromazine, cyamémazine, sulpiride, sultopride,ami­sulpride, tiapride, pimozide, halopéridol, dropéridol, véralipride),bé­pridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, halofantrine,lu­méfantrine, méthadone, mizolastine, moxifloxacine, pentamidine, spiramycineIV, vincamine IV).

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes. Corriger auparavant toute hypokaliémie avant d'administrer le produitet réaliser une surveillance clinique, électrolytique etélectrocardi­ographique.

+ Rifampicine

Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité descorticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par larifampicine; les conséquences sont particulièrement importantes chez lesaddisoniens traités par l'hydrocortisone et en cas de transplantati­on.Surveillan­ce clinique et biologique; adaptation de la posologie des corticoïdespendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.

+ Topiques gastro-intestinaux, antiacides et charbon (décrit pour laprednisolone, la dexaméthasone)

Diminution de l'absorption digestive des glucocorticoïdes. Prendre lestopiques gastro-intestinaux et antiacides à distance des glucocorticoïdes(plus de 2 heures si possible).

Associations à prendre en compte

+ Fluoroquinolones

Possible majoration du risque de tendinopathie, voire de rupture tendineuse(ex­ceptionnelle), particulièrement chez les patients recevant unecorticothérapie prolongée.

+ Antihypertenseurs

Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée descorticoïdes).

+ Acide acétylsalicylique

Majoration du risque hémorragique.

A prendre en compte avec des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥500 mg par prise et/ou < 3 g par jour).

+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens

Augmentation du risque d'ulcération et d'hémorragie gastro-intestinale.

+ Curares non dépolarisants : avec les glucocorticoïdes par voie IV

Risque de myopathie sévère, réversible après un délai éventuellementlong (plusieurs mois).

+ Ciclosporine

Augmentation des effets de la prednisolone : aspect cushingoïde, réductionde la tolérance aux glucides (diminution de la clairance de laprednisolone).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Aucune étude tératogène animale n'a été effectuée avec des corticoïdesad­ministrés par voie locale.

Néanmoins, les études concernant la prise de corticoïdes per os chez lafemme enceinte n'ont pas mis en évidence un risque malformatif supérieur àcelui observé dans la population générale.

En conséquence, ce médicament peut être prescrit pendant la grossesse sibesoin.

L’alcool benzylique passant la barrière placentaire, les volumes élevésd’alcool benzylique doivent être utilisés avec prudence et en cas denécessité uniquement, pendant la grossesse en raison du risqued’accumu­lation et de toxicité (acidose métabolique) (voir rubrique 4.4 :Excipients à effet notoire).

Allaitement

L'allaitement est possible en cas de traitement par ce médicament.

Cependant, le risque des corticoïdes par voie systémique est à considéreren cas d'injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées àcourt terme.

Les volumes élevés d’alcool benzylique doivent être utilisés avecprudence et en cas de nécessité uniquement, pendant l’allaitement en raisondu risque d’accumulation et de toxicité (acidose métabolique) (voir rubrique4.4 : Excipients à effet notoire).

Fertilité

Sans objet.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables systémiques des glucocorticoïdes ont un faiblerisque de survenue après administration locale, compte-tenu des faibles tauxsanguins mais le risque d'hypercorticisme (rétention hydrosodée,dé­séquilibre d'un diabète et d'une hypertension artérielle…), ainsi que defreination de l'axe thalamo-hypophyso-surrénalien, augmente avec la dose et lafréquence des injections.

Effets indésirables communs à toutes les voies d'administration :

· Risque d'infection locale (selon le site d'injection) : arthrites,ménin­gites, épidurites.

· Atrophie localisée des tissus musculaires, sous-cutanés et cutanés.

· Quelques cas de ruptures tendineuses ont été décrits de manièreexcepti­onnelle, en particulier en co-prescription avec les fluoroquinolones.

· Arthrites aiguës à microcristaux (avec suspension microcristalline) desurvenue précoce.

· Calcifications locales.

· Réactions allergiques : cutanées, urticaire localisée ougénéralisée, œdème de Quincke, choc anaphylactique.

· Flush : des céphalées et des bouffées vasomotrices peuvent survenir.Elles disparaissent habituellement en un jour ou deux.

· Douleur lombaire, plus rarement douleur thoracique et/ou hypotensionsur­venant dans les minutes après l'injection et spontanément réversible.

· Poussées tensionnelles.

· Troubles oculaires : vision floue, certaines formes de glaucome et decataracte, choriorétinopathies (voir rubrique 4.4).

· Troubles endocriniens : survenue de crises liées à la présence dephéochromocytome (effet classe des corticostéroïdes – Voirrubrique 4.4).

· Des cas de syndrome de lyse tumorale (de fréquence indéterminée) ontété rapportés chez les patients présentant des hémopathies malignes (voirrubrique 4.4).

· Bradycardie après administration de doses élevées (fréquenceindé­terminée).

Effets indésirables liés à l'administration intradurale :

Très rare méningite aseptique et syndrome post-ponction lombaire ;exceptionnelle thrombophlébite cérébrale (voir rubrique 4.4).

Effets indésirables spécifiques à la voie épidurale :

· Exacerbation transitoire des douleurs ayant motivé l'injection.

· Effets indésirables consécutifs à une brèche dans la dure-mère :céphalée orthostatique, méningite infectieuse ou aseptique ; thrombophlébi­tecérébrale.

· Administration au rachis cervical par voie foraminale radioguidée ou non: très rares cas d'infarctus cérébral ou médullaire avec tétraplégie,parfois mortels.

· Administration au rachis lombaire : très rares cas d'infarctusmé­dullaire avec paraplégie, principalement observés soit par voie foraminaleradi­oguidée ou non, soit par diverses voies sur rachis opéré.

· Hématomes ou infections épiduraux (abcès, épidurites), avec risque decompression aiguë médullaire ou radiculaire selon l'étage.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

4.9. Surdosage

Il peut être observé avec la corticothérapie générale :

· Signes cliniques : surcharge pondérale, obésité, atrophie musculaire,troubles digestifs, ostéoporose, HTA, hypertrichose, purpura, acné.

· Signes neuropsychiques : excitation, agitation.

· Signes endocriniens et métaboliques : véritable syndrome de Cushingiatrogène, arrêt de croissance chez l'enfant.

· Signes biologiques : glycosurie, hyperglycémie, hypokaliémie.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Glucocorticoides à usage systémique nonassocies, code ATC : H02AB06.

Les glucocorticoïdes physiologiques (cortisone et hydrocortisone) sont deshormones métaboliques essentielles.

Les corticoïdes synthétiques, incluant cette spécialité sont utilisésprinci­palement pour leur effet anti-inflammatoire. A forte dose, ils diminuentla réponse immunitaire. Leur effet métabolique et de rétention sodée estmoindre que celui de l'hydrocortisone.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Non renseignée.

5.3. Données de sécurité préclinique

Non renseignée.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Alcool benzylique, carmellose sodique, chlorure de sodium, polysorbate 80,eau pour préparations injectables.

6.2. Incompati­bilités

En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pasêtre mélangé avec d’autres médicaments.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

Après ouverture : le produit doit être utilisé immédiatement.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température inférieure à 30°C et à l'abri de lalumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Flacon de 4,7 ml rempli à 1 ml en verre incolore de type I, fermé par unbouchon en caoutchouc chlorobutyl.

Flacon de 12 ml rempli à 5 ml en verre incolore de type I, fermé par unbouchon en caoutchouc chlorobutyl.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Agiter avant emploi.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

SANOFI AVENTIS FRANCE

82 AVENUE RASPAIL

94250 GENTILLY

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 305 156 4 8 : 1 ml en flacon (verre incolore).

· 34009 305 155 8 7 : 5 ml en flacon (verre incolore).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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