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HYDROCORTISONE BIOCODEX 100 mg, lyophilisat (flacon) et solution pour usage parentéral - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - HYDROCORTISONE BIOCODEX 100 mg, lyophilisat (flacon) et solution pour usage parentéral

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

HYDROCORTISONE BIOCODEX 100 mg, lyophilisat (flacon) et solution pour usageparentéral

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Hydrogénosuccinate d’hydrocortisone

Quantité correspondante àhydrocortiso­ne...........­.............­.............­.............­.............­.............­.100,00 mg

Ce médicament contient 7,25 mg de sodium par flacon.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Lyophilisat (flacon) et solution pour usage parentéral.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Insuffisance surrénale aiguë. Insuffisance surrénale transitoire dunouveau-né. Hyperplasie congénitale des surrénales avec syndrome de perte desel (syndrome de Debré-Fibiger).

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Voie intraveineuse, intramusculaire possible.

Chez l’adulte : 100 à 200 mg en injection intraveineuse (ouéventuellement en injection IM).

Population pédiatrique

Chez l’enfant et le nourrisson : jusqu’à 5 mg/kg.

A renouveler en fonction des données cliniques (état général, pouls,tension artérielle) et biologiques (ionogrammes, glycémie).

Mode d’administration

Précautions à prendre avant la manipulation ou l’administration dumédicament :

Dissoudre le lyophilisat obligatoirement dans le solvant pour garantirl’isotonie finale. La solution obtenue sera utilisée dans un délai de24 heures.

L’administration de la solution d’hydrocortisone se fait dans lamajorité des cas par injection directe dans la tubulure de perfusion. Elle peutégalement se faire en IV directe lente.

La solution d’hydrocortisone peut être adjointe aux solutions glucoséesou chlorurées sodiques des perfusions ou au sang. L’adjonction à dessolutions glucosées n’est valable que si la durée d’écoulement du flaconn’excède pas 4 heures. L’adjonction au sang conservé n’est possible quesi le flacon s’écoule en moins de 2 heures.

Les autres mélanges doivent être évités.

4.3. Contre-indications

Les contre-indications habituelles de la corticothérapie générale nes’appliquent pas aux doses substitutives recommandées.

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Un traumatisme crânien par lui-même, quelle qu’en soit la gravité, nereprésente pas une indication d’administration de corticoïdes par voieinjectable. Les résultats d’une étude multicentrique, randomisée,con­trôlée versus placebo ont montré une augmentation de la mortalitéprécoce (à deux semaines) et tardive (à six mois) après un traumatismecrânien chez les patients recevant de l’hémisuccinate deméthylpredni­solone, comparé au groupe placebo.

Les causes de la surmortalité dans le groupe méthylprednisolone n’ont pasété établies.

Aux doses substitutives recommandées pour ce produit les précautionsd’emploi et les mises en garde des corticoïdes ne sont pas justifiées(risques infectieux…).

L’équilibre hydroélectrolytique doit être maintenu et le régimediététique normalement salé.

En période de stress : infection intercurrente, fièvre importante,trau­matisme, intervention chirurgicale, maladie grave, la posologie doit êtretransitoirement augmentée (multipliée par deux par exemple) pour revenirrapidement à la posologie antérieure une fois l’épisode aigu passé.

En cas d’intervention chirurgicale, cette spécialité doit êtreadministrée à dose plus importante que la cortisone par voie orale, parexemple 300 mg par jour le jour de l’intervention avec une décroissancepro­gressive. En cas de chaleur importante, la posologie peut aussi nécessiterd’être légèrement augmentée et surtout la prise de sel doit êtrerenforcée ainsi que la prise de minéralo-corticoïde en cas d’insuffisance­surrénale primitive. En cas de trouble digestif empêchant la prise orale,cette spécialité est utilisée à plus forte dose. Le traitement substitutifne doit pas être interrompu : risque d’insuffisance surrénale aiguë. Lespatients doivent porter sur eux une carte d’insuffisant surrénalien avecmention de leur traitement (en cas d’accident).

Lors de l’accouchement, la dose d’hydrocortisone doit être augmentéedès le début du travail et administrée par voie parentérale à partir dumoment où la patiente doit rester à jeun. La dose habituellement conseilléeest équivalente à celle devant couvrir une intervention chirurgicale. Ladécroissance doit être rapide dans le post-partum.

Les corticoïdes oraux ou injectables peuvent favoriser l’apparition detendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle). Ce risque estaugmenté lors de la co-prescription avec des fluoroquinolones et les chez lespatients dialysés avec hyperparathyroïdis­me secondaire ou ayant subi unetransplantation rénale.

De rares cas de réactions anaphylactiques étant survenus chez les patientstraités par une corticothérapie parentérale, une attention particulière seraportée avant toute administration chez des sujets présentant un terrainatopique.

L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialitécontient un principe actif pouvant induire une réaction positive à des testspratiqués lors des contrôles anti-dopage.

Une cardiomyopathie hypertrophique a été rapportée aprèsl’adminis­tration d'hydrocortisone chez des nourrissons nés prématurément.Il convient donc de procéder à une évaluation diagnostique et à unesurveillance appropriées de la fonction et de la structure cardiaques.

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon,c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations contre-indiquées

Médicaments hypokaliémiants

L’hypokaliémie est un facteur favorisant l’apparition de troubles durythme cardiaque (torsades de pointes, notamment) et augmentant la toxicité decertains médicaments, par exemple la digoxine. De ce fait, les médicaments quipeuvent entraîner une hypokaliémie sont impliqués dans un grand nombred’interac­tions. Il s’agit des diurétiques hypokaliémiants, seuls ouassociés, des laxatifs stimulants, des glucocorticoïdes, du tétracosactide etde l’amphotéricine B (voie IV).

Associations déconseillées

Sultopride

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Vaccins vivants atténués

Risque de maladie vaccinale généralisée, potentiellement mortelle.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

Anticoagulants oraux

Impact éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme del’anticoagulant oral et sur celui des facteurs de la coagulation.

Risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive,fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à10 jours.

Lorsque l’association est justifiée, renforcer la surveillance : contrôlebiologique au 8ème jour, puis tous les 15 jours pendant la corticothérapie etaprès son arrêt.

Autres médicaments hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants seuls ouassociés, laxatifs stimulants, amphotéricine B IV, tétracosactide)

Risque majoré d’hypokaliémie. Surveillance de la kaliémie avec, sibesoin, correction.

Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques : carbamazépine, fosphénytoïne,phé­nobarbital, phénytoïne, primidone

Diminution des concentrations plasmatiques et de l’efficacité descorticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par l’inducteur: les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisonienstraités par l’hydrocortisone et en cas de transplantation. Surveillancecli­nique et biologique ; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant letraitement par l’inducteur et après son arrêt.

Digitaliques

Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques. Corrigerauparavant toute hypokaliémie et réaliser une surveillance clinique,élec­trolytique et électrocardio­graphiques.

Insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants

Augmentation de la glycémie avec parfois acidocétose par diminution de latolérance aux glucides due aux corticoïdes.

Prévenir le patient et renforcer l’autosurveillance glycémique eturinaire, surtout en début de traitement. Adapter éventuellement la posologiede l’antidiabétique pendant le traitement par les corticoïdes et aprèsson arrêt.

Isoniazide

Décrit pour la prednisolone : diminution des concentrations plasmatiques del’isoniazide. Mécanisme invoqué : augmentation du métabolisme hépatique del’isoniazide et diminution de celui des glucocorticoïdes. Surveillancecli­nique et biologique.

Médicaments donnant des torsades de pointes sauf sultopride (cf.associations déconseillées) :

Antiarythmiques de classe la (quinidine, hydroquinidine, dysopyramide) etantiarythmiques de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide),certains neuroleptiques (thiorizadine, chlopromazine, lévomépromazi­ne,cyamémazine, sulpiride, amisulpride, tiapride, pimozide, halopéridol,dro­péridol, véralipride), bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycineIV, halofantrine, luméfantrine, méthadone, mizolastine, moxifloxacine,pen­tamidine, spiramycine IV, vincamine IV).

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment des torsades depointes.

Corriger auparavant toute hypokaliémie avant d’administrer le produit etréaliser une surveillance clinique, électrolytique etélectrocardi­ographique.

Rifampicine

Diminution des concentrations plasmatiques et de l’efficacité descorticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par la rifampicine: les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisonienstraités par l’hydrocortisone et en cas de transplantation.

Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie descorticoïdes pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.

Topiques gastro-intestinaux, antiacides et charbon (décrit pour laprednisolone, la dexaméthasone)

Diminution de l’absorption digestive des glucocorticoïdes. Prendre lestopiques gastro-intestinaux à distance des glucocorticoïdes (plus de 2 heuressi possible).

Associations à prendre en compte

Antihypertenseurs sauf bêta-bloquants

Diminution de l’effet antihypertenseur (rétention hydrosodée descorticoïdes).

Curares non dépolarisants

Risque de myopathie sévère, réversible après un délai éventuellementlong (plusieurs mois).

Fluoroquinolones

Possible majoration du risque de tendinopathie, voire de rupture tendineuse(ex­ceptionnelle), particulièrement chez les patients recevant unecorticothérapie prolongée.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Dans l’espèce humaine, les études épidémiologiques n’ont déceléaucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdes et notamment del’hydrocortisone lors du premier trimestre.

L’insuffisance surrénale maternelle doit être traitée en cours degrossesse, en adaptant la posologie de l’hydrocortisone à la clinique, sibesoin (voir rubrique 4.4).

Allaitement

L’hydrocortisone étant excrétée dans le lait maternel, l’allaitementest à éviter.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

En cas de sous-dosage on peut observer :

– asthénie, hypotension orthostatique ;

– hyperkaliémie.

Affections cardiaques :

Fréquence indéterminée : cardiomyopathie hypertrophique chez lesnourrissons nés prématurément.

Troubles généraux :

Gonflement du visage.

Affections des organes de reproduction et du sein :

Irrégularités menstruelles.

Troubles du métabolisme et de la nutrition :

Hypokaliémie, alcalose hypokaliémique, rétention hydrosodée avechypertension artérielle, diminution de la tolérance au glucose.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané :

Atrophie cutanée, retard de cicatrisation, ecchymoses, acné.

Affections psychiatriques :

Surexcitation avec euphorie et troubles du sommeil.

Affections musculo-squelettiques et systémiques :

Quelques cas de ruptures tendineuses ont été décrits de manièreexcepti­onnelle, en particulier en co-prescription avec les fluoroquinolones.

Investigations :

Fréquence indéterminée : prise de poids.

Affections du système immunitaire :

De rares cas de réactions anaphylactiques ont pu être rapportés chez lespatients traités par des corticostéroïdes par voie parentérale (voirrubrique 4.4).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Sans objet.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : HORMONE GLUCOCORTICOIDE, code ATC :H02AB09

Hormone glucocorticoïde physiologique du cortex surrénal.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Après injection intraveineuse, le pic sérique est atteint très rapidement; la concentration est encore de 50 % du taux maximal 1 heure et demie aprèsl’injection.

Après injection intramusculaire, la résorption est du même ordrequ’après la prise orale d’hydrocortisone :

Le taux maximal est atteint en 1 heure,

Retour au taux basal de la sécrétion endogène en 3 à 5 heures.

Biotransformation : hépatique, rénale.

Élimination urinaire sous forme de glycuronides conjugués surtout.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Poudre : Bicarbonate de sodium, hydrogénophosphate de sodiumdodécahy­draté, acide phosphorique concentré

Solvant : Eau pour préparations injectables

6.2. Incompati­bilités

En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pasêtre mélangé avec d’autres médicaments.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

La solution reconstituée se conserve 24 heures.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Lyophilisat en flacon (verre) de 3 ml + 2 ml de solvant en ampoule (verre).Boîte de 1, 10, 20 ou 100 flacon(s) et ampoule(s).

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Sans objet.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

BIOCODEX

7, AVENUE GALLIENI

94250 GENTILLY

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 335 723 4 1 : lyophilisat en flacon (verre) + 2 ml de solvant enampoule (verre) ; boîte de 1

· 34009 335 724 0 2: lyophilisat en flacon (verre) + 2 ml de solvant enampoule (verre) ; boîte de 10

· 34009 302 303 0 5: lyophilisat en flacon (verre) + 2 ml de solvant enampoule (verre) ; boîte de 20

· 34009 570 799 7 0: lyophilisat en flacon (verre)+ 2 ml de solvant enampoule (verre) ;boîte de 100

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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