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IBUPROFENE EVOLUGEN 400 mg, comprimé pelliculé - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - IBUPROFENE EVOLUGEN 400 mg, comprimé pelliculé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

IBUPROFENE EVOLUGEN 400 mg, comprimé pelliculé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Ibuprofène...­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­..400 mg

Pour un comprimé pelliculé.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Elles procèdent de l'activité anti-inflammatoire de l'ibuprofène, del'importance des manifestations d'intolérance auxquelles le médicament donnelieu et de sa place dans l'éventail des produits anti-inflammatoire­sactuellement disponibles.

Elles sont limitées, chez l'adulte (plus de 15 ans), au:

· traitement symptomatique au long cours:

o des rhumatismes inflammatoires chroniques, notamment polyarthriter­humatoïde, spondylarthrite ankylosante ou syndromes apparentés tels que lesyndrome de Fiessinger Leroy-Reiter et rhumatisme psoriasique,

o de certaines arthroses invalidantes et douloureuses;

· traitement symptomatique de courte durée des poussées aiguës des:

o rhumatismes abarticulaires tels que péri-arthrites scapulo-humérales,ten­dinites, bursites,

o arthroses,

o arthrites microcristallines,

o lombalgies,

o radiculalgies,

o affections aiguës post-traumatiques bénignes de l'appareilloco­moteur;

· dysménorrhées après recherche étiologique;

· traitement symptomatique des affections douloureuses d'intensité légèreà modérée et/ou des états fébriles.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Réservé à l'adulte (plus de 15 ans).

· Indications rhumatologiques:

o traitement d'attaque: 2 comprimés à 400 mg, 3 fois par jour, soit2400 mg par jour.

o traitement d'entretien: 1 comprimé à 400 mg, 3 à 4 fois par jour,soit 1200 à 1600 mg par jour.

· Dysménorrhée: 1 comprimé à 400 mg par prise, à renouveler sinécessaire, sans dépasser 4 comprimés à 400 mg par jour (soit 1600 mgpar jour).

· Affections douloureuses et/ou états fébriles: 1 comprimé à 400 mgpar prise, à renouveler si nécessaire, sans dépasser 3 comprimés à 400 mgpar jour (soit 1200 mg par jour).

Population pédiatrique

Sans objet.

Mode d’administration

Voie orale.

Avaler le comprimé sans le croquer, avec un grand verre d'eau.

Fréquence et moment d'administration:

Les comprimés sont à prendre de préférence au cours d'un repas.

Les prises systématiques permettent d'éviter les oscillations de douleur oude fièvre. Elles doivent être espacées d'au moins 6 heures.

4.3. Contre-indications

Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes:

· hypersensibilité à l’ibuprofène ou à l’un des excipients duproduit mentionné à la rubrique 6.1,

· antécédents d'allergie ou d'asthme déclenchés par la prised'ibuprofène ou de substances d'activité proche telles que autres AINS,aspirine,

· grossesse, à partir du début du 6ème mois (au-delà de 24 semainesd’a­ménorrhée) (voir rubrique 4.6),

· ulcère gastro-duodénal en évolution,

· insuffisance hépatocellulaire sévère,

· insuffisance rénale sévère,

· insuffisance cardiaque sévère non contrôlée,

· lupus érythémateux disséminé.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à unesinusite chronique et/ou à une polypose nasale, ont un risque de manifestationa­llergique lors de la prise d'aspirine et/ou d'anti-inflammatoires nonstéroïdiens plus élevé que le reste de la population.

L'administration de cette spécialité peut entraîner une crise d'asthme,notamment chez certains sujets allergiques à l'aspirine ou à un AINS (voirrubrique 4.3).

Les hémorragies gastro-intestinales ou les ulcères/perfo­rations peuventse produire à n'importe quel moment au cours du traitement sans qu'il y aitnécessairement de signes avant-coureurs ou d'antécédents. Le risque relatifaugmente chez le sujet âgé, fragile, de faible poids corporel, le maladesoumis à un traitement anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire (voirrubrique 4.5).

En cas d'hémorragie gastro-intestinale ou d'ulcère, interrompreim­médiatement le traitement.

En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué encas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et dugalactose ou de déficit en lactase.

Sujet âgé: l'âge ne modifiant pas la cinétique de l'ibuprofène, laposologie ne devrait pas avoir à être modifiée en fonction de ceparamètre.

L'ibuprofène sera administré avec prudence et sous surveillancepar­ticulière chez les malades ayant des antécédents digestifs (ulcèregastro-duodénal, hernie hiatale, hémorragies digestives…).

En début de traitement, une surveillance attentive du volume de la diurèseet de la fonction rénale est nécessaire chez les malades insuffisantscar­diaques, hépatiques et rénaux chroniques, chez les patients prenant undiurétique, après une intervention chirurgicale majeure ayant entraîné unehypovolémie et particulièrement chez les sujets âgés. En cas d'insuffisance­cardiaque sévère, une aggravation de l'état du malade peut survenir.

En cas de troubles de la vue apparaissant en cours de traitement, un examenophtalmo­logique complet doit être effectué.

Au cours de traitements prolongés, il est recommandé de contrôler laformule sanguine, les fonctions hépatiques et rénales.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Risque lié à l'hyperkaliémie

Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles defavoriser la survenue d'une hyperkaliémie: les sels de potassium, lesdiurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, lesinhibiteurs de l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, leshéparines (de bas poids moléculaires ou non fractionnées), la ciclosporine etle tacrolimus, le triméthoprime.

L’association de ces médicaments majore le risque d’hyperkaliémie. Cerisque est particulièrement important avec les diurétiques épargneurs depotassium, notamment lorsqu’ils sont associés entre eux ou avec des sels depotassium, tandis que l’association d’un IEC et d’un AINS, par exemple,est à moindre risque dès l’instant que sont mises en œuvre les précautionsre­commandées.

Pour connaître les risques et les niveaux de contraintes spécifiques auxmédicaments hyperkaliémiants, il convient de se reporter aux interactionspropres à chaque substance.

Toutefois, certaines substances, comme le triméthoprime, ne font pasl’objet d’interactions spécifiques au regard de ce risque. Néanmoins, ilspeuvent agir comme facteurs favorisant lorsqu’ils sont associés à d’autresmédicaments comme ceux sus mentionnés.

L'administration simultanée d'ibuprofène avec les produits suivantsnécessite une surveillance rigoureuse de l'état clinique et biologique dumalade:

Associations déconseillées (voir rubrique 4.4)

+ Autres AINS

Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

+ Acide acétylsalicylique à des doses anti-inflammatoires (1 g par priseet/ou 3 g par jour) ou à des doses antalgiques ou antipyrétiques (500 mg parprise et/ou 3 g par jour)

Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

+ Anticoagulants oraux

Augmentation du risque hémorragique de l'anticoagulant oral (Agression de lamuqueuse gastro-duodénale par les AINS). Les AINS sont susceptibles de majorerles effets des anticoagulants, comme la warfarine (voir rubrique 4.4),l’acenocou­marol, l’apixaban, l’argatroban, le dabigatran, le fluindione,la phenindione, le rivaroxaban et le tioclomarol.

Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologiqueétroite.

+ Héparines non fractionnées, héparines de bas poids moléculaire etapparentés (à doses curatives et/ou chez le sujet âgé)

Augmentation du risque hémorragique (agression de la muqueusegastro-duodénale par les AINS).

Si l’association ne peut être évitée, surveillance cliniqueétroite.

+ Lithium

Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques(diminution de l'excrétion rénale de lithium).

Si l’association ne peut être évitée, surveiller étroitement lalithémie et adapter la posologie du lithium pendant l'association et aprèsl'arrêt de l'AINS;

+ Méthotrexate (utilisé à des doses supérieures à 20 mg/semaine):

Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution dela clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).

+ Pemetrexed chez les patients ayant une fonction rénale faible àmodérée, clairance de la créatinine comprise entre 45 ml/min et80 ml/min

Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de laclairance rénale par les AINS).

Surveillance biologique de la fonction rénale.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Ciclosporine, tacrolimus

Risque d'addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé.Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l'AINS.

+ Diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion, antagoniste desrécepteurs de l'angiotensine II

Insuffisance rénale aiguë chez le patient à risque (sujet âgé,déshydraté, sous diurétiques, avec fonction rénale altérée) par diminutionde la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasoldilatatri­cespar les AINS).

Par ailleurs, réduction de l'effet anti-hypertenseur

Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début detraitement.

+ Méthotrexate, utilisé à des doses inférieures ou égales à20 mg/semaine

Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution dela clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).

Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines del'association.

Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonctionrénale, ainsi que chez le sujet âgé;

+ Pemetrexed chez les patients ayant une fonction rénale normale

Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de laclairance rénale par les AINS).

Surveillance biologique de la fonction rénale.

+ Ténofovir disoproxil

Risque de majoration de la néphrotoxicité du ténofovir. En casd’association, surveiller la fonction rénale.

+ Voriconazole, fluconazole

Augmentation des concentrations plasmatiques d’ibuprofène par inhibitionde son métabolisme hépatique par l’antifongique. Surveillance clinique etéventuellement diminution de la posologie d’ibuprofène pendantl’asso­ciation.

Associations à prendre en compte

+ Acide acétylsalicylique à des doses antiagrégantes (de 50 mg à 375 mgpar jour en 1 ou plusieurs prises)

Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

De plus, des données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène peutinhiber l'effet anti-agrégant plaquettaire d'une faible dose d'acideacétyl­salicylique lorsqu'ils sont pris de façon concomitante. Toutefois, leslimites de ces données ex vivo et les incertitudes quant à leur extrapolationen clinique, ne permettent pas d'émettre de conclusion formelle pour ce qui estde l'usage régulier de l'ibuprofène ; par ailleurs, en ce qui concernel'ibu­profène utilisé de façon occasionnelle, la survenue d'un effetcliniquement pertinent apparaît peu probable (voir rubrique 5.1).

+ Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)

Majoration du risque d'hémorragie gastro-intestinale (voirrubrique 4.4).

+ Bêta-bloquants (sauf esmolol)

Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines­vasodilatatri­ces par les AINS)

+ Déférasirox

Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

+ Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif)

Augmentation du risque d'ulcération et d'hémorragie gastro-intestinale(voir rubrique 4.4).

+ Héparines de bas poids moléculaire et apparentés et héparines nonfractionnées (aux doses préventives)

Augmentation du risque hémorragique.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

L’inhibition de la synthèse des prostaglandines par les AINS peut affecterle déroulement de la grossesse et/ou le développement de l’embryon oudu fœtus.

Risques associés à l’utilisation au cours du 1er trimestre

Les données des études épidémiologiques suggèrent une augmentation durisque de fausse-couche, de malformations cardiaques et de gastroschisis, aprèstraitement par un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début degrossesse. Le risque absolu de malformation cardiovasculaire est passé de moinsde 1% dans la population générale, à approximativement 1,5 % chez lespersonnes exposées aux AINS. Le risque paraît augmenter en fonction de la doseet de la durée du traitement. Chez l’animal, il a été montré quel’administration d’un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines­provoquait une perte pré et post-implantatoire accrue et une augmentation de lalétalité embryo-foetale. De plus, une incidence supérieure de certainesmalfor­mations, y compris cardiovasculaires, a été rapportée chez des animauxayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au cours de laphase d’organogénèse de la gestation.

Risques associés à l’utilisation à partir de la 12ème semained’aménorrhée et jusqu’à la naissance :

A partir de la 12ème semaine d’aménorrhée et jusqu’à la naissance,tous les AINS, par l’inhibition de la synthèse des prostaglandines, peuventexposer le fœtus à une atteinte fonctionnelle rénale :

· in utero pouvant s'observer dès 12 semaines d'aménorrhée (mise enroute de la diurèse fœtale) : oligoamnios (le plus souvent réversible àl'arrêt du traitement), voire anamnios en particulier lors d'une expositionpro­longée.

· à la naissance, une insuffisance rénale (réversible ou non) peutpersister en particulier en cas d'exposition tardive et prolongée (avec unrisque d'hyperkaliémie sévère retardée).

Risques associés à l’utilisation au-delà de la 24ème semained’aménorrhée et jusqu’à la naissance:

Au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée, les AINS peuvent exposer lefœtus à une toxicité cardio-pulmonaire (fermeture prématurée du canalartériel et hypertension artérielle pulmonaire). La constriction du canalartériel peut survenir à partir du début du 6ème mois (au-delà de la 24èmesemaine d’aménorrhée) et peut conduire à une insuffisance cardiaque droitefœtale ou néonatale voire à une mort fœtale in utero. Ce risque est d'autantplus important que la prise est proche du terme (moindre réversibilité). Ceteffet existe même pour une prise ponctuelle.

En fin de grossesse, la mère et le nouveau-né peuvent présenter :

· un allongement du temps de saignement du fait d’une actionanti-agrégante pouvant survenir même après administration de très faiblesdoses de médicament ;

· une inhibition des contractions utérines entraînant un retard de termeou un accouchement prolongé.

En conséquence :

Sauf nécessité absolue, ce médicament ne doit pas être prescrit chez unefemme qui envisage une grossesse ou au cours des 5 premiers mois de grossesse(24 pre­mières semaines d’aménorrhée). Si ce médicament est administréchez une femme souhaitant être enceinte ou enceinte de moins de 6 mois, ladose devra être la plus faible possible et la durée du traitement la pluscourte possible. Une prise prolongée est fortement déconseillée.

A partir du début du 6ème mois (au-delà de 24 semaines d'aménorrhée):toute prise de ce médicament, même ponctuelle, est contre-indiquée. Une prisepar mégarde à partir de cette date justifie une surveillance cardiaque etrénale, fœtale et/ou néonatale selon le terme d'exposition. La durée decette surveillance sera adaptée à la demi-vie d'élimination de lamolécule.

Allaitement

Les A.I.N.S. passant dans le lait maternel, ce médicament est déconseilléchez la femme qui allaite.

Fertilité

Comme tous les AINS, l'utilisation de ce médicament peut temporairemen­taltérer la fertilité féminine en agissant sur l’ovulation ; il est doncdéconseillé chez les femmes souhaitant concevoir un enfant. Chez les femmesrencontrant des difficultés pour concevoir ou réalisant des tests defertilité, l'arrêt du traitement doit être envisagé.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Prévenir les patients de l'apparition possible de vertiges et de troubles dela vue.

4.8. Effets indésirables

· Effets gastro-intestinaux: ont été habituellement rapportés destroubles gastro-intestinaux à type de nausées, vomissements, gastralgies,dys­pepsies, troubles du transit, hémorragies occultes ou non. Celles-ci sontd'autant plus fréquentes que la posologie utilisée est élevée et la duréede traitement prolongée.

· Réactions d'hypersensibilité:

o Dermatologiques: éruptions, rash, prurit, œdème, aggravationd'ur­ticaire chronique.

o Respiratoires: la survenue de crise d'asthme chez certains sujets peutêtre liée à une allergie à l'aspirine ou à un anti-inflammatoire nonstéroïdien (voir rubrique 4.3).

o Générales: œdème de Quincke.

· Effets sur le système nerveux central:

o l'ibuprofène peut exceptionnellement être responsable de vertiges et decéphalées.

· Autres:

o quelques rares cas de troubles de la vue ont été rapportés,

o oligurie, insuffisance rénale,

o la découverte d'une méningite aseptique sous ibuprofène doit fairerechercher un lupus érythémateux disséminé ou une connectivite.

· Quelques modifications biologiques ont pu être observées:

o Hépatiques: augmentation transitoire des transaminases,

o Hématologiques: agranulocytose, anémie hémolytique.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr..

4.9. Surdosage

· Transfert immédiat en milieu hospitalier.

· Evacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique.

· Charbon activé pour diminuer l'absorption de l'ibuprofène.

· Traitement symptomatique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANTI-INFLAMMATOIRES, ANTIRHUMATISMAUX, NONSTEROIDIENS, code ATC : M01AE01. (M: muscle et squelette).

L'ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien, appartenant augroupe des propioniques, dérivé de l'acide aryl carboxylique. Il possède lespropriétés suivantes:

· propriété antalgique,

· propriété antipyrétique,

· propriété anti-inflammatoire,

· propriété d'inhibition de courte durée des fonctions plaquettaires.

L'ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse desprostaglandines.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

La pharmacocinétique de l'ibuprofène est linéaire aux dosesthérapeu­tiques.

Absorption

La concentration sérique maximale est atteinte 90 minutes environ aprèsadministration par voie orale.

Après prise unique, les concentrations sériques maximales chez l'adultesont proportionnelles à la dose (Cmax 30,3 ± 4,7 µg/ml pour la dose de400 mg).

L'alimentation retarde l'absorption de l'ibuprofène.

Distribution

L'administration de l'ibuprofène ne donne pas lieu à des phénomènesd'ac­cumulation. Il est lié aux protéines plasmatiques dans la proportion de99 pour cent.

Dans le liquide synovial, on retrouve l'ibuprofène avec des concentration­sstables entre la deuxième et la huitième heure après la prise, la Cmaxsynoviale étant environ égale au tiers de la Cmax plasmatique.

Après la prise de 400 mg d'ibuprofène toutes les 6 heures par des femmesqui allaitent, la quantité d'ibuprofène retrouvée dans leur lait estinférieure à 1 mg par 24 heures.

Métabolisme

L'ibuprofène n'a pas d'effet inducteur enzymatique. Il est métabolisé pour90 % sous forme de métabolites inactifs.

Excrétion

L'élimination est essentiellement urinaire. Elle est totale en 24 heures,à raison de 10 % sous forme inchangée et de 90 % sous forme de métabolitesinac­tifs, essentiellement glucuroconjugués.

La demi-vie d'élimination est de 2 heures environ.

Les paramètres cinétiques de l'ibuprofène sont peu modifiés chez le sujetâgé, chez l'insuffisant rénal et chez l'insuffisant hépatique. Lesperturbations observées ne justifient pas une modification de la posologie.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau: Cellulose microcristalline, croscarmellose sodique,hydoxy­propylcellulo­se, silice colloïdale anhydre, laurilsulfate de sodium,talc purifié.

Pelliculage: OPADRY blanc 06B28499 (hypromellose, dioxyde de titane (E171),macrogol 400).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

10, 15, 20, 30 ou 50 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

10, 15, 20, 30 ou 50 comprimés en flacon polyéthylène (PE).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d'exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

EVOLUPHARM

RUE IRENE CARON

ZI D’AUNEUIL

60390 AUNEUIL

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 499 293 2 0: 10 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 499 294 9 8: 15 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 499 295 5 9: 20 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 499 296 1 0: 30 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 499 297–8 ou 34009 499 297 8 8: 50 comprimés sous plaquettes(PVC/A­luminium).

· 34009 499 298 4 9: 10 comprimés en flacon (PE).

· 34009 499 299 0 0: 15 comprimés en flacon (PE).

· 34009 499 300 9 8: 20 comprimés en flacon (PE).

· 34009 499 301 5 9: 30 comprimés en flacon (PE).

· 34009 499 302 1 0: 50 comprimés en flacon (PE).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste II.

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