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IBUPROFENE MYLAN CONSEIL 400 mg, comprimé pelliculé - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - IBUPROFENE MYLAN CONSEIL 400 mg, comprimé pelliculé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

IBUPROFENE MYLAN CONSEIL 400 mg, comprimé pelliculé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Ibuprofène...­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...400 mg

Sous forme de lysinated'ibu­profène......­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.684 mg

Pour un comprimé pelliculé.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé, blanc à blanc cassé, ovale, biconvexe aux bordsbiseautés, portant l'inscription «M» et«IL2» à l'encre noire surun côté.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Ce médicament contient un anti-inflammatoire non stéroïdien:l'i­buprofène.

Il est indiqué, chez l'adulte et l'enfant de plus de 30 kg (soit environ11–12 ans), dans le traitement de courte durée de la fièvre et/ou desdouleurs telles que :

· maux de tête,

· états grippaux,

· douleurs dentaires,

· courbatures,

· règles douloureuses.

Il est indiqué chez l'adulte dans le traitement de la crise de migrainelégère à modérée avec ou sans aura après au moins un avis médical.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Pour atténuer les symptômes, la dose efficace la plus faible devra êtreutilisée pendant la durée la plus courte possible (voir rubrique 4.4).

ADAPTE A L'ADULTE ET A L'ENFANT A PARTIR DE 30 KG (ENVIRON11–12 ANS).

Affections douloureuses et/ou fébriles

1 comprimé à 400 mg par prise, à renouveler si besoin au bout de6 heures. Dans tous les cas, ne pas dépasser 3 comprimés par jour (1200 mgpar jour).

Le comprimé dosé à 400 mg est réservé à des douleurs ou à une fièvreplus intenses ou non soulagées par un comprimé dosé à 200 mgd'ibuprofène.

Sujets âgés : l'âge ne modifiant pas la cinétique de l'ibuprofène, laposologie ne devrait pas avoir à être modifiée en fonction de ce paramètre.Cependant des précautions sont à prendre (voir rubrique 4.4).

Population pédiatrique

Sans objet

Fréquence et moment d'administration

Les comprimés sont à prendre de préférence au cours d’un repas.

Les prises systématiques permettent d'éviter les oscillations de douleur oude fièvre. Elles doivent être espacées d'au moins 6 heures.

Migraine

1 comprimé à 400 mg le plus tôt possible dès le début de la crise demigraine.

Si un patient n'est pas soulagé après la première dose, une seconde dosene doit pas être prise au cours de la même crise. Toutefois la crise peutêtre traitée avec un autre traitement qui ne soit pas un anti-inflammatoirenon stéroïdien ni de l'aspirine.

Si un patient a été soulagé mais que les symptômes réapparaissent, unedeuxième dose peut être prise à condition de respecter impérativement unintervalle d'au moins 8 heures entre deux prises.

Durée du traitement
Affections douloureuses et/ou fébriles

Chez l’enfant et l’adolescent, si le traitement doit être suivi pendantplus de 3 jours, ou si les symptômes s’aggravent, il est conseillé aupatient de consulter un médecin.

Chez l’adulte, si la douleur persiste plus de 5 jours ou si la fièvre oula migraine persistent plus de trois jours ou si elles s’aggravent ou en casde survenue d'un nouveau trouble, il est conseillé au patient de prendre unavis médical.

Migraine

La durée de traitement ne devra pas dépasser 3 jours.

Mode d’administration

Voie orale. Utilisation à court terme seulement.

Avaler le comprimé sans le croquer, avec un grand verre d’eau.

4.3. Contre-indications

Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :

· hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1,

· patients ayant déjà manifesté des réactions d’hypersensibilité (parexemple antécédents d’asthme, de rhinite, d’œdème de Quincke oud’urticaire), déclenchées par la prise d'ibuprofène ou de substancesd'ac­tivité proche telles que: autres AINS, acide acétylsalicylique,

· grossesse, à partir du début du 6ème mois (au-delà de 24 semainesd’a­ménorrhée) (voir rubrique 4.6),

· antécédents d'hémorragie ou de perforation digestive au cours d'unprécédent traitement par AINS,

· hémorragie gastro-intestinale, hémorragie cérébro-vasculaire ou autrehémorragie en évolution, ulcère peptique évolutif, antécédents d'ulcèrepeptique ou d'hémorragie récurrente (2 épisodes distincts, ou plus,d'hémorragie ou d'ulcération objectivés),

· insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.4),

· insuffisance rénale sévère (voir rubrique 4.4),

· insuffisance cardiaque sévère (NYHA Classe IV) (voir rubrique 4.4),

· lupus érythémateux disséminé (voir rubrique 4.4).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation dela dose la plus faible possible pendant la durée de traitement la plus courtenécessaire au soulagement des symptômes (voir rubrique 4.2 et Effetsgastro-intestinaux et cardiovasculaires ci-dessous) (voir rubrique 4.8).

Association à d’autres AINS : L'utilisation concomitante de IBUPROFENEMYLAN CONSEIL 400 mg, comprimé pelliculé avec d'autres AINS, y compris lesinhibiteurs sélectifs de la cyclooxygénase 2 (cox-2), doit être évitée.

Effets respiratoires : Les patients présentant, ou ayant des antécédents,d’as­thme bronchique, rhinite chronique, sinusite chronique, polypose nasaleet/ou de maladie allergique ont un risque de manifestation allergique lors de laprise d'acide acétylsalicylique et/ou d'anti-inflammatoires non stéroïdiensplus élevé que le reste de la population.

L'administration de cette spécialité peut entraîner une crise d'asthme,notamment chez certains sujets allergiques à l'acide acétylsalicylique ou auxAINS (voir rubrique 4.3).

Sujets âgés

Les sujets âgés présentent un risque accru d'effets indésirables auxAINS, en particulier d'hémorragie gastro-intestinale et de perforations pouvantêtre fatales (voir rubrique 4.2 et ci-dessous).

Lupus érythémateux disséminé et maladie mixte du tissu conjonctif

En raison du risque accru de méningite aseptique (voir rubrique 4.8).

Effets gastro-intestinaux

Des hémorragies, ulcérations ou perforations gastro-intestinales parfoisfatales, ont été rapportées avec tous les AINS, à n'importe quel moment dutraitement, sans qu'il y ait eu nécessairement de signes d'alerte oud'antécédents d'effets indésirables gastro-intestinaux graves.

Le risque d'hémorragie, d'ulcération ou de perforation gastro-intestinaleaugmente avec la dose utilisée chez les patients présentant des antécédentsd'ul­cère, en particulier en cas de complication à type d'hémorragie ou deperforation (voir rubrique 4.3) ainsi que chez le sujet âgé. Chez cespatients, le traitement doit être débuté à la posologie la plus faiblepossible. Un traitement protecteur de la muqueuse (par exemple misoprostol ouinhibiteur de la pompe à protons) doit être envisagé pour ces patients, commepour les patients nécessitant un traitement par de faibles doses d'acideacétyl­salicylique ou traités par d'autres médicaments susceptiblesd'au­gmenter le risque gastro-intestinal (voir ci-dessous et rubrique 4.5).

Les patients présentant des antécédents gastro-intestinaux, surtout s'ils'agit de patients âgés, doivent signaler tout symptôme abdominal inhabituel(en particulier les saignements gastro-intestinaux), notamment en début detraitement.

Une attention particulière doit être portée aux patients recevant destraitements associés susceptibles d'augmenter le risque d'ulcération oud'hémorragie, comme les corticoïdes administrés par voie orale, lesanticoagulants oraux tels que la warfarine, les inhibiteurs sélectifs de larecapture de la sérotonine (ISRS) et les antiagrégants plaquettaires commel'acide acétylsalicylique (voir rubrique 4.5).

En cas d'apparition d'hémorragie ou d'ulcération survenant chez un patientrecevant IBUPROFENE MYLAN CONSEIL 400 mg, comprimé pelliculé, le traitementdoit être arrêté.

Les AINS doivent être administrés avec prudence et sous étroitesurveillance chez les malades présentant des antécédents de maladiesgastro-intestinales (rectocolite hémorragique, maladie de Crohn), en raisond'un risque d'aggravation de la pathologie (voir rubrique 4.8).

Effets cardiovasculaires et cérébrovasculaires

Une surveillance adéquate et des recommandations sont requises chez lespatients présentant des antécédents d'hypertension et/ou d'insuffisance­cardiaque légère à modérée, des cas de rétention hydrosodée,d’hy­pertension et d'œdème ayant été rapportés en association autraitement par AINS.

Les études cliniques suggèrent que l'utilisation de l'ibuprofène, enparticulier à dose élevée (2400 mg par jour), est susceptible d'êtreassociée à un risque légèrement accru d'évènements thrombotiquesar­tériels (par exemple, infarctus du myocarde ou accident vasculairecéré­bral). Dans l'ensemble, les études épidémiologiques ne suggèrent pasque les faibles doses d'ibuprofène (≤1 200 mg/jour) soient associées à unrisque accru d'événements thrombotiques artériels.

Les patients présentant une hypertension non contrôlée, une insuffisancecar­diaque congestive (de NYHA classe II-III), une ischémie cardiaque établie,une artériopathie périphérique et/ou un accident vasculaire cérébral nedoivent être traités avec de l'ibuprofène qu'après un examen approfondi etles doses élevées (2400 mg/jour) doivent être évitées.

Un examen approfondi doit également être mis en œuvre avant l'instaurationd'un traitement à long terme des patients présentant des facteurs de risqued'événements cardiovasculaires (par exemple, hypertension, hyperlipidémi­e,diabète, tabagisme), en particulier si des doses élevées (2400 mg/jour) sontnécessaires.

Dissimulation des symptômes d’une infection sous-jacente

IBUPROFENE MYLAN CONSEIL 400 mg, comprimé pelliculé peut masquer lessymptômes d’une infection, ce qui peut retarder la mise en place d’untraitement adéquat et ainsi aggraver l’évolution de l’infection. C’estce qui a été observé dans le cas de la pneumonie communautaire d’originebacté­rienne et des complications bactériennes de la varicelle.Lor­squ'IBUPROFENE MYLAN CONSEIL 400 mg, comprimé pelliculé est administrépour soulager la fièvre ou la douleur liée à l’infection, il est conseilléde surveiller l’infection. En milieu non hospitalier, le patient doitconsulter un médecin si les symptômes persistent ou s’ils s’aggravent.

Réactions cutanées graves

Des réactions cutanées graves, certaines mortelles, y compris la dermatiteexfo­liatrice, le syndrome de Stevens-Johnson et la nécrolyse épidermiquetoxique, ont été rarement rapportées en association avec l’utilisationd’AINS (voir rubrique 4.8). L’incidence de ces effets indésirables sembleplus importante en début de traitement, le délai d’apparition se situantdans la majorité des cas dans le premier mois de traitement. Des cas depustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) ont été rapportés enlien avec des médicaments contenant de l’ibuprofène. L’ibuprofène devraitêtre arrêté dès la première apparition de signes et symptômes deréactions cutanées graves telles que des éruptions cutanées, lésions desmuqueuses, ou de tout autre signe d’hypersensibilité.

La varicelle peut exceptionnellement être à l'origine de gravescomplications infectieuses cutanées et des tissus mous. A ce jour, le rôlefavorisant des AINS dans l'aggravation de ces infections ne peut être écarté.Il est donc prudent d'éviter l'utilisation d'IBUPROFENE MYLAN CONSEIL 400 mg,comprimé pelliculé en cas de varicelle (voir rubrique 4.8).

Insuffisance rénale fonctionnelle

Les AINS, en inhibant l'action vasodilatatrice des prostaglandines rénales,sont susceptibles de provoquer une insuffisance rénale fonctionnelle pardiminution de la filtration glomérulaire. Cet effet indésirable est dosedépendant.

En début de traitement ou après augmentation de la posologie, unesurveillance de la diurèse et de la fonction rénale est recommandée chez lespatients présentant les facteurs de risque suivants :

· sujets âgés,

· médicaments associés tels que : IEC, sartans, diurétiques (voirrubrique 4.5),

· hypovolémie quelle qu'en soit la cause,

· insuffisance cardiaque,

· insuffisance rénale chronique,

· syndrome néphrotique,

· néphropathie lupique,

· cirrhose hépatique décompensée.

Rétention hydro-sodée

Rétention hydro-sodée avec possibilité d'œdèmes, d'HTA ou de majorationd'HTA, d'aggravation d'insuffisance cardiaque. Une surveillance clinique estnécessaire, dès le début de traitement en cas d'HTA ou d'insuffisance­cardiaque. Une diminution de l'effet des antihypertenseurs est possible (voirrubrique 4.5).

Hyperkaliémie

Hyperkaliémie favorisée par le diabète ou un traitement concomitant pardes médicaments hyperkaliémiants (voir rubrique 4.5).

Une surveillance régulière de la kaliémie doit être effectuée dans cescirconstances.

La prise de ce médicament doit être évitée en cas de traitement avec unautre anti-inflammatoire non stéroïdien, avec un anticoagulant oral, avec dulithium, avec de l'acide acétylsalicylique à doses antalgiques,an­tipyrétiques ou anti-inflammatoires, avec du méthotrexate à des dosessupérieures à 20 mg par semaine, avec les héparines de bas poidsmoléculaire et apparentés et les héparines non fractionnées (aux dosescuratives et/ou chez le sujet âgé), avec le pemetrexed, chez les patientsayant une fonction rénale faible à modérée (voir rubrique 4.5).

Population pédiatrique

Il y existe un risque d’insuffisance rénale chez les enfants et lesadolescents déshydratés.

Précautions d'emploi

Altération de la fertilité féminine: L'ibuprofène, comme tout médicamentinhi­biteur de la synthèse des cyclooxygénases et des prostaglandines, peutaltérer la fertilité. Cet effet est réversible à l’arrêt du traitement.Son utilisation n'est pas recommandée chez les femmes qui souhaitent concevoirun enfant.

Au niveau visuel: En cas de troubles de la vue apparaissant en cours detraitement, un examen ophtalmologique complet doit être effectué.

Au niveau rénal et hépatique: Au cours de traitements prolongés, il estrecommandé de contrôler la formule sanguine, les fonctions hépatiques etrénales qui peuvent se détériorer (voir rubrique 4.3 et 4.8).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Risque lié à l'hyperkaliémie

Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles defavoriser la survenue d'une hyperkaliémie : les sels de potassium, lesdiurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, lesantagonistes de l'angiotensine Il, les anti-inflammatoires non stéroïdiens,les héparines (de bas poids moléculaires ou non fractionnées), lesimmunosuppres­seurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, letriméthoprime.

L'association de ces médicaments majore le risque d'hyperkaliémie. Cerisque est particulièrement important avec les diurétiques épargneurs depotassium, notamment lorsqu'ils sont associés entre eux ou avec des sels depotassium, tandis que l'association d'un IEC et d'un AINS, par exemple, est àmoindre risque dès l'instant que sont mises en œuvre les précautionsre­commandées.

Pour connaître les risques et les niveaux de contraintes spécifiques auxmédicaments hyperkaliémiants, il convient de se reporter aux interactionspropres à chaque substance.

Toutefois, certaines substances, comme le triméthoprime, ne font pas l'objetd'inte­ractions spécifiques au regard de ce risque. Néanmoins, ils peuvent agircomme facteurs favorisants lorsqu'ils sont associés à d'autres médicamentscomme ceux sus mentionnés.

L'administration simultanée d'ibuprofène avec les produits suivantsnécessite une surveillance rigoureuse de l'état clinique et biologique dumalade :

Associations contre-indiquées

· Association au mifamurtide :

Aux doses élevées d’AINS, risque de moindre efficacité dumifamurtide.

Associations déconseillées

· Autres AINS y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclo-oxygénase2 :

Eviter l’utilisation concomitante de deux ou plusieurs AINS car cela peutaugmenter le risque d’effets indésirables (voir rubrique 4.4).

· Acide acétylsalicylique (aspirine) :

A des doses anti-inflammatoires d’aspirine (≥ 1 g par dose et/ou ≥3 g par jour) ou des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par doseet/ou < 3 g par jour).

L’administration concomitante d’ibuprofène avec l’acideacétyl­salicylique n’est généralement pas recommandée en raison dupotentiel accru d’effets indésirables.

Les données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène inhibe de façoncompétitive l'effet des faibles doses d’acide acétylsalicylique surl’agrégation plaquettaire en cas d’administration concomitante.

Bien qu'il existe des incertitudes en ce qui concerne l'extrapolation de cesdonnées aux situations cliniques, la possibilité qu'une utilisationd'i­buprofène régulière, à long terme, soit susceptible de réduire l'effetcardio­protecteur des faibles doses d'acide acétylsalicylique ne peut pas êtreexclue.

Aucun effet cliniquement pertinent n'est considéré comme probable pourl'utilisation occasionnelle d'ibuprofène (voir rubrique 5.1).

· Anticoagulants oraux :

Augmentation du risque hémorragique de l'anticoagulant oral (agression de lamuqueuse gastro-duodénale par les AINS). Les AINS sont susceptibles de majorerles effets des anticoagulants comme la warfarine (voir rubrique 4.4).

Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologiqueétroite.

· Héparines non fractionnées, héparines de bas poids moléculaires etapparentés (à doses curatives et/ou chez le sujet âgé) :

Augmentation du risque hémorragique (agression de la muqueusegastro-duodénale par les AINS).

Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite.

· Lithium :

Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques(diminution de l'excrétion rénale du lithium).

Si l'association ne peut être évitée, surveiller étroitement la lithémieet adapter la posologie du lithium pendant l'association et après l'arrêt del'AINS.

· Méthotrexate, utilisé à des doses supérieures à 20 mg/semaine :

Augmentation de la toxicité notamment hématologique du méthotrexate(di­minution de la clairance rénale du méthotrexate par lesanti-inflammatoires).

· Pemetrexed (patients ayant une fonction rénale faible à modérée,clairance de la créatinine comprise entre 45 ml/min et 80 ml/min) :

Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de laclairance rénale par les AINS).

· Nicorandil :

Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

· Ciclosporine, tacrolimus :

Risque d'addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé.Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l'AINS.

· Antihypertenseur : inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) etantagonistes de l’angiotensine II (ARA II) :

Risque d’insuffisance rénale aigüe chez le patient à risque (sujetâgé, déshydratation, traitement associé avec diurétiques, altération de lafonction rénale), par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition desprostaglandines vasodilatatrices due aux AINS). Ces effets sont généralementré­versibles. Par ailleurs, réduction de l’effet anti-hypertenseur.

Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitementet régulièrement pendant l’association.

· Diurétiques :

Risque d’insuffisance rénale aigüe chez le patient à risque (sujet âgéet/ou déshydraté), par diminution de la filtration glomérulaire (inhibitiondes prostaglandines vasodilatatrices due aux AINS). Par ailleurs, réduction del’effet anti-hypertenseur.

Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début detraitement.

· Méthotrexate, utilisé à des doses inférieures ou égales à20 mg/semaine :

Augmentation de la toxicité notamment hématologique du méthotrexate(di­minution de la clairance rénale du méthotrexate par lesanti-inflammatoires).

Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines del'association.

Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonctionrénale, ainsi que chez le sujet âgé.

· Pemetrexed (patients ayant une fonction rénale normale) :

Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de laclairance rénale par les AINS).

Surveillance biologique de la fonction rénale.

· Glycosides cardiotoniques :

Les AINS peuvent aggraver l’insuffisance cardiaque, réduire le taux defiltration glomérulaire et augmenter le niveau des glycosides plasmatiques.

· Corticoïdes :

Augmentation du risque d’ulcération gastro-intestinale ou de saignement(voir rubrique 4.4).

· Mifépristone :

Les AINS ne doivent pas être utilisés durant 8 à 12 jours suivantl’admi­nistration du mifépristone, car les AINS peuvent réduire l’effet dela mifépristone.

· Zidovudine :

Augmentation du risque de toxicité hématologique lorsque les AINS sontadministrés avec la zidovudine. Il existe des preuves d’un risque accrud’hémarthroses et des hématomes chez les hémophiles VIH (positif) recevantun traitement concomitant par la zidovudine et l’ibuprofène.

· Antibiotiques de la famille des quinolones :

Les données chez l’animal indiquent que les AINS peuvent augmenter lerisque de convulsions lorsqu’ils sont associés aux antibiotiques de lafamille des quinolones. Les patients prenant des AINS et des quinolones peuventavoir un risque accru de développer des convulsions.

· Cobimétinib :

Augmentation du risque hémorragique. Surveillance clinique.

· Ténofovir disoproxil :

Risque de majoration de la néphrotoxicité du ténofovir, notamment avec desdoses élevées de l’anti-inflammatoire ou en présence de facteurs de risqued’insuf­fisance rénale. En cas d’association, surveiller la fonctionrénale.

Associations à prendre en compte

· Acide acétylsalicylique à des doses anti-agrégantes (de 50 mg à375 mg par jour en 1 ou plusieurs prises) :

Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

De plus, des données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène peutinhiber l'effet anti-agrégant plaquettaire d'une faible dose d'acideacétyl­salicylique lorsqu'ils sont pris de façon concomitante. Toutefois, leslimites de ces données ex vivo et les incertitudes quant à leur extrapolationen clinique, ne permettent pas d'émettre de conclusion formelle pour ce qui estde l'usage régulier de l'ibuprofène; par ailleurs, en ce qui concernel'ibu­profène utilisé de façon occasionnelle, la survenue d'un effetcliniquement pertinent apparaît peu probable.

· Antiagrégants plaquettaires et inhibiteurs sélectifs de la recapture dela sérotonine (ISRS) :

Majoration du risque d'hémorragie gastro-intestinale (voirrubrique 4.4).

· Bêta-bloquants (sauf esmolol) :

Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines­vasodilatatri­ces par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINSpyrazolés).

· Déférasirox :

Majoration du risque d’ulcération et d’hémorragie gastro-intestinale(voir rubrique 4.4).

· Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) :

Augmentation du risque d'ulcération et d'hémorragie gastro-intestinale(voir rubrique 4.4)

· Héparines de bas poids moléculaire et apparentés et héparines nonfractionnées (aux doses préventives) :

Augmentation du risque hémorragique.

· Médicaments mixtes adrénergiques-sérotoninergiques :

Augmentation du risque hémorragique.

· Pentoxifylline :

Majoration du risque hémorragique.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

L’inhibition de la synthèse des prostaglandines par les AINS peut affecterle déroulement de la grossesse et/ou le développement de l’embryon oudu fœtus.

Risques associés à l’utilisation au cours du 1er trimestre

Les données des études épidémiologiques suggèrent une augmentation durisque de fausse-couche, de malformations cardiaques et de gastroschisis, aprèstraitement par un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début degrossesse. Le risque absolu de malformation cardiovasculaire est passé de moinsde 1% dans la population générale, à approximativement 1,5 % chez lespersonnes exposées aux AINS. Le risque paraît augmenter en fonction de la doseet de la durée du traitement. Chez l’animal, il a été montré quel’administration d’un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines­provoquait une perte pré et post-implantatoire accrue et une augmentation de lalétalité embryo-foetale. De plus, une incidence supérieure de certainesmalfor­mations, y compris cardiovasculaires, a été rapportée chez des animauxayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au cours de laphase d’organogénèse de la gestation.

Risques associés à l’utilisation à partir de la 12ème semained’aménorrhée et jusqu’à la naissance :

A partir de la 12ème semaine d’aménorrhée et jusqu’à la naissance,tous les AINS, par l’inhibition de la synthèse des prostaglandines, peuventexposer le fœtus à une atteinte fonctionnelle rénale :

· in utero pouvant s'observer dès 12 semaines d'aménorrhée (mise enroute de la diurèse fœtale) : oligoamnios (le plus souvent réversible àl'arrêt du traitement), voire anamnios en particulier lors d'une expositionpro­longée.

· à la naissance, une insuffisance rénale (réversible ou non) peutpersister en particulier en cas d'exposition tardive et prolongée (avec unrisque d'hyperkaliémie sévère retardée).

Risques associés à l’utilisation au-delà de la 24ème semained’aménorrhée et jusqu’à la naissance :

Au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée, les AINS peuvent exposer lefœtus à une toxicité cardio-pulmonaire (fermeture prématurée du canalartériel et hypertension artérielle pulmonaire). La constriction du canalartériel peut survenir à partir du début du 6ème mois (au-delà de la 24èmesemaine d’aménorrhée) et peut conduire à une insuffisance cardiaque droitefœtale ou néonatale voire à une mort fœtale in utero. Ce risque est d'autantplus important que la prise est proche du terme (moindre réversibilité). Ceteffet existe même pour une prise ponctuelle.

En fin de grossesse, la mère et le nouveau-né peuvent présenter :

· un allongement du temps de saignement du fait d’une actionanti-agrégante pouvant survenir même après administration de très faiblesdoses de médicament ;

· une inhibition des contractions utérines entraînant un retard de termeou un accouchement prolongé.

En conséquence :

Sauf nécessité absolue, ce médicament ne doit pas être prescrit chez unefemme qui envisage une grossesse ou au cours des 5 premiers mois de grossesse(24 pre­mières semaines d’aménorrhée). Si ce médicament est administréchez une femme souhaitant être enceinte ou enceinte de moins de 6 mois, ladose devra être la plus faible possible et la durée du traitement la pluscourte possible. Une prise prolongée est fortement déconseillée.

A partir du début du 6ème mois (au-delà de 24 semaines d'aménorrhée):toute prise de ce médicament, même ponctuelle, est contre-indiquée. Une prisepar mégarde à partir de cette date justifie une surveillance cardiaque etrénale, fœtale et/ou néonatale selon le terme d'exposition. La durée decette surveillance sera adaptée à la demi-vie d'élimination de lamolécule.

Allaitement

Les A.I.N.S. passant dans le lait maternel, ce médicament est déconseilléchez la femme qui allaite.

Fertilité

Comme tous les AINS, l'utilisation de ce médicament peut temporairemen­taltérer la fertilité féminine en agissant sur l’ovulation ; il est doncdéconseillé chez les femmes souhaitant concevoir un enfant. Chez les femmesrencontrant des difficultés pour concevoir ou réalisant des tests defertilité, l'arrêt du traitement doit être envisagé.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Prévenir les patients de l'apparition possible de vertiges et de troubles dela vue.

4.8. Effets indésirables

La liste des effets indésirables suivants se rapporte à ceux provoqués parl’ibuprofène à des doses OTC (1200 mg maximum par jour), pour uneutilisation de courte durée.

Bien que l’IBUPROFENE MYLAN CONSEIL 400 mg ne soit pas indiqué entraitement de longue durée, il est rappelé que l’ibuprofène peut entraînerla survenue d’effets indésirables supplémentaires lors d’une utilisationpro­longée.

Des études cliniques et des données épidémiologiques suggèrent quel'utilisation de l'ibuprofène, en particulier à dose élevée (supérieure ouégale à 2400 mg par jour) est susceptible d’être associée à un risquelégèrement accru d'évènements thrombotiques artériels (par exemple,infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral) (voirrubrique 4.4).

Les effets indésirables qui ont été associés à l’ibuprofène sontdonnés ci-dessous, répertoriés par classe de système organique et parfréquence. Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥ 1/100 et ≤ 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 et ≤1/100), rare (≥ 1/10 000 et ≤ 1/1 000), très rare (< 1/10 000) etfréquence indéterminée (ne peut être estimé sur la base de donnéesdisponi­bles). Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sontprésentés suivant un ordre décroissant de gravité.

Les évènements indésirables les plus fréquemment observés sont de naturegastro-intestinale.

Les événements indésirables sont le plus souvent dose-dépendants, enparticulier le risque de survenue d’hémorragie gastro-intestinale, quidépend de la posologie et de la durée du traitement.

Les effets indésirables sont moins fréquents lorsque la dose maximalequotidienne est de 1200 mg.

Tableau des effets indésirables

Classe système organique

Fréquence

Effet(s) indésirable(s)

Affections du système sanguin et lymphatique

Très rare

Troubles hématopoïétiques2

Affections du système immunitaire

Peu fréquent

Des réactions d’hypersensibilité comprenant : urticaire et prurit3

Très rare

Réactions d’hypersensibilité sévères, incluant gonflement du visage, dela langue et du larynx, dyspnée, tachycardie, hypotension (anaphylaxie, œdèmede Quincke ou choc sévère)3

Affections du système nerveux

Peu fréquent

Céphalées

Très rare

Méningite aseptique4

Inconnu

Vertiges

Affections oculaires

Inconnu

Troubles visuels

Affections cardiaques

Inconnu

Insuffisance cardiaque et œdème5

Affections vasculaires

Inconnu

Hypertension5

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Inconnu

Réactivité du tractus respiratoire comprenant asthme, bronchospasme oudyspnée3

Affections gastro-intestinales

Peu fréquent

Douleurs abdominales, des nausées et dyspepsie6

Rare

Diarrhée, flatulence, constipation et vomissements

Très rare

Ulcères peptiques, perforations ou hémorragies gastro-intestinales,mé­léna, hématémèse7. Stomatite ulcérative, gastrite.

Inconnu

Exacerbation de la maladie de Crohn et colite8

Affections hépatobiliaires

Très rare

Dysfonctionnement hépatique

Inconnu

Hépatite, élévation des transaminases

Affections de la peau et du tissu cutané

Peu fréquent

Eruptions cutanées3

Très rare

Réactions bulleuses incluant syndrome de Stevens Johnson, érythèmepolymorphe, nécrolyse épidermique toxique et syndrome de Lyell, infectioncutanée1.

Inconnu

Réaction d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie etsymptômes systémiques (DRESS ou syndrome d’hypersensibi­lité), pustuloseexan­thématique aiguë généralisée (PEAG), réaction dephotosensibilité.

Troubles rénaux et urinaires

Très rare

Insuffisance rénale aiguë9

Inconnu

Insuffisance rénale, oligurie

Investigations

Très rare

Diminution du taux d’hémoglobine

Description des effets indésirables spécifiques :

1 Graves complications infectieuses cutanées et des tissus mous au cours dela varicelle et du zona (voir rubrique 4.4).

2 Des exemples comprennent anémie, leucopénie, thrombocytopé­nie,pancytopé­nie, agranulocytose et anémie hémolytique). Les premiers signes sont: fièvre, maux de gorge, aphtes superficiels, symptômes pseudo-grippaux,fatigue sévère, des saignements et des ecchymoses inexpliquées.

3 Des réactions d’hypersensibilité ont été rapportées avecl’ibuprofène. Ceux-ci peuvent consister en : (a) réactions anaphylactiqueset allergiques non spécifiques, (b) hyperréactivité bronchiques comprenantl’asthme, l’asthme aggravé, un bronchospasme ou une dyspnée ou ©atteintes cutanées diverses incluant prurit, urticaire, purpura, œdème deQuincke, des dermatoses exfoliatives et bulleuses incluant nécrolyseépider­mique toxique, syndrome de Stevens Johnson et érythème polymorphe.

4 Le mécanisme pathogénique de la méningite aseptique induite par lesmédicaments n’est pas complètement élucidé. Les données disponiblessug­gèrent une réaction d’hypersensibilité (due au lien entre la prise demédicament, l’apparition d’une méningite aseptique et la disparition dessymptômes à l’arrêt du traitement). A noter que des cas isolés desymptômes aseptiques (tels que raideur de la nuque, maux de tête, nausées,vomis­sements, fièvre ou désorientation) ont été observés pendant letraitement avec l’ibuprofène chez les patients présentant des troublesauto-immuns (telles que le lupus érythémateux disséminé, connectivite).

5 Des études cliniques suggèrent que l'utilisation de l'ibuprofène, enparticulier à dose élevée (2400 mg par jour) est susceptible d’êtreassociée à un risque légèrement accru d'évènements thrombotiquesar­tériels (par exemple, infarctus du myocarde ou accident vasculairecérébral) (voir rubrique 4.4).

6 Les événements indésirables les plus fréquemment observés sont denature gastro-intestinale.

7 Parfois mortelles.

8 Voir rubrique 4.4.

9 Surtout dans l’utilisation à long terme associée à une augmentationde l’urée sérique et de l’œdème. Inclut également nécrosepapillaire.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Chez les enfants, l’ingestion de plus de 400 mg/kg peut provoquer dessymptômes. Chez l’adulte, l’effet dose-réponse est moins tranché. Lademi-vie, en cas de surdosage, est de 1,5–3 heures.

Symptômes : La plupart des patients, ayant ingéré des quantitésclini­quement importantes d’AINS, ne développeront pas plus que des nausées,vomis­sements, douleurs épigastriques, ou plus rarement diarrhée. Acouphène,maux de tête et saignements gastro-intestinaux sont également possibles. Encas d’intoxication plus grave, la toxicité se manifeste au niveau du systèmenerveux central par des vertiges, de la somnolence, parfois de l’excitation etune désorientation ou encore un coma. Parfois les patients développent desconvulsions. En cas d’intoxication grave, une acidose métabolique peutsurvenir. Le temps de prothrombine/INR peut être prolongé, sans doute à caused’interfé­rences avec les actions en circulation de facteur de coagulation.Une insuffisance rénale, une atteinte hépatique, de l’hypotension, unedépression respiratoire et une cyanose peuvent se produire. L’exacerbation del’asthme est possible chez les asthmatiques.

Prise en charge du surdosage : Transfert immédiat à l’hôpital. Iln’existe pas d’antidote. Le traitement doit être symptomatique etcomprendre le dégagement des voies respiratoires et la surveillance des signescardiaques et des signes vitaux jusqu’à leur stabilisation. Envisagerl’ad­ministration orale de charbon actif ou la vidange gastrique si le patientprésente une quantité potentiellement toxique dans l’heure suivantl’ingestion. Si les convulsions sont fréquentes ou prolongées, elles doiventêtre traitées par le diazépam ou le lorazépam par voie intraveineuse­.Traiter l’asthme avec des bronchodilatateurs.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : AUTRE ANALGESIQUE ET ANTIPYRETIQUE, codeATC : M01AE01.

L'ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien, appartenant augroupe des propioniques, dérivé de l'acide aryl carboxylique. Il possède lespropriétés suivantes :

· propriété antalgique,

· propriété antipyrétique,

· propriété anti-inflammatoire,

· propriété d'inhibition de courte durée des fonctions plaquettaires.

Mécanisme d’action

L'ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse desprostaglandines.

Les données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène inhibe de façoncompétitive l'effet des faibles doses d'acide acétylsalicylique surl'agrégation plaquettaire en cas d'administration concomitante.

Effets pharmacodynamiques

Des études pharmacodynamiques montrent que quand des doses uniquesd'ibuprofène 400 mg ont été prises dans les 8 h qui précèdent ou dans les30 min suivant l'administration d'acide acétylsalicylique à libérationimmédiate (81 mg), une diminution de l'effet de l'acide acétylsalicylique surla formation du thromboxane ou sur l'agrégation plaquettaire se produit.

Efficacité et sécurité clinique

Bien qu'il existe des incertitudes en ce qui concerne l'extrapolation de cesdonnées aux situations cliniques, la possibilité qu'une utilisationd'i­buprofène régulière, à long terme, soit susceptible de réduire l'effetcardio­protecteur des faibles doses d'acide acétylsalicylique ne peut pas êtreexclue. Aucun effet cliniquement pertinent n'est considéré comme probable encas d'utilisation occasionnelle d'ibuprofène (voir rubrique 4.5).

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Après administration, le lysinate d'ibuprofène se scinde en ibuprofène eten lysine. Le sel de lysine de l'ibuprofène est plus soluble dans l'eau quel'ibuprofène acide, ce qui permet une absorption plus rapide.

La pharmacocinétique de l'ibuprofène est linéaire aux dosesthérapeu­tiques.

Absorption

L’ibuprofène est rapidement absorbé après l’administration et estrapidement distribué dans tout le corps. L’excrétion est rapide et complètepar les reins.

L'alimentation retarde l'absorption de l'ibuprofène.

Distribution

L'administration de l'ibuprofène ne donne pas lieu à des phénomènesd'ac­cumulation. Il est lié aux protéines plasmatiques dans la proportion de99 %.

Dans le liquide synovial, on retrouve l'ibuprofène avec des concentration­sstables entre la deuxième et la huitième heure après la prise, la Cmaxsynoviale étant environ égale au tiers de la Cmax plasmatique.

Après la prise de 400 mg d'ibuprofène toutes les 6 heures par des femmesqui allaitent, la quantité d'ibuprofène retrouvée dans leur lait estinférieure à 1 mg par 24 heures.

Biotransformation

Suivant le métabolisme hépatique (hydroxylation, carboxylation,con­jugaison), l'ibuprofène n'a pas d'effet inducteur enzymatique. Il estmétabolisé pour 90 % sous forme de métabolites pharmacologiqu­ementinactifs.

Elimination

L'élimination est essentiellement urinaire. Elle est totale en 24 heures,à raison de 10% sous forme inchangée et de 90 % sous forme de métabolitesinac­tifs, essentiellement glucuroconjugués.

La demi-vie d'élimination est de 2 heures environ (allant de 1,8 à3,5 heures).

Les paramètres cinétiques de l'ibuprofène sont peu modifiés chez le sujetâgé, chez l'insuffisant rénal et chez l'insuffisant hépatique. Lesperturbations observées ne justifient pas une modification de la posologie.

Propriétés pharmacocinétiques spécifiques au produit

Le temps pour atteindre le pic de concentration plasmatique (T max) estgrandement réduit pour le produit ibuprofène lysine comparé au produitibuprofène acide équivalent.

La concentration sérique maximale est atteinte environ 35 minutes aprèsadministra­tion orale.

Après une prise unique d’un comprimé de 200 mg, les concentration­ssériques maximales chez l’adulte sont de 48,5 ± 3,4 ųg/mL pourl’ibuprofène lysine et le Tmax est de 0,58 h pour l’ibuprofène lysinecomparé à 1,33 h pour l’ibuprofène acide.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau : Cellulose microcristalline, silice colloïdale anhydre, crospovidonetype A, crospovidone type B, povidone K30, stéarate de magnésium, talc.

Pelliculage : OPADRY Il blanc 85F18422 (alcool polyvinylique hydrolysé,dioxyde de titane (E171), macrogol 3350, talc).

Encre d'impression : OPACODE noir S-1–17823 (gomme laque (Shellac), alcoolisopropy­lique, oxyde de fer noir (E172), chlorobutanol anhydre, propylèneglycol, hydroxyde d'ammonium).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans

6.4. Précautions particulières de conservation

Plaquettes (PVC/ACLAR) et (OPA/Aluminium/PVC) : Ce médicament ne nécessitepas de précautions particulières de conservation.

Plaquettes (PVC/PE/PVDC) : A conserver à une température ne dépassantpas 30°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

10, 12 ou 15 comprimés sous plaquettes (PVC/ACLAR).

10, 12 ou 15 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC).

10,12 ou 15 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC)

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

MYLAN S.A.S.

117 ALLEE DES PARCS

69800 SAINT-PRIEST

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 278 200 1 4 : 10 comprimés sous plaquettes (PVC/ACLAR).

· 34009 278 201 8 2 : 12 comprimés sous plaquettes (PVC/ACLAR).

· 34009 278 202 4 3: 15 comprimés sous plaquettes (PVC/ACLAR).

· 34009 278 203 0 4 : 10 comprimés sous plaquettes(OPA/A­luminium/PVC).

· 34009 278 204 7 2 : 12 comprimés sous plaquettes(OPA/A­luminium/PVC).

· 34009 278 205 3 3: 15 comprimés sous plaquettes(OPA/A­luminium/PVC).

· 34009 301 454 3 2: 10 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC)

· 34009 301 454 4 9: 12 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC)

· 34009 301 454 5 6: 15 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC)

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament non soumis à prescription médicale.

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