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IBUPROFENE ZF 400 mg, comprimé pelliculé - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - IBUPROFENE ZF 400 mg, comprimé pelliculé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

IBUPROFENE ZF 400 mg, comprimé pelliculé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Ibuprofène...­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...........400,00 mg

Pour un comprimé pelliculé.

Excipient : contient 78,50 mg de lactose monohydraté.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Ce médicament contient un anti-inflammatoire non stéroïdien :l’ibuprofène.

Il est indiqué, chez l'adulte et l’enfant de plus de 30 kg (soit environ11–12 ans), dans le traitement de courte durée de la fièvre et/ou desdouleurs telles que maux de tête, états grippaux, douleurs dentaires,cou­rbatures et règles douloureuses.

4.2. Posologie et mode d'administration

Mode d'administration

Voie orale.

Avaler le comprimé, sans le croquer, avec un grand verre d'eau, depréférence au cours d’un repas.

Posologie

La survenue d’effets indésirables peut être minimisée parl’utilisation de la dose la plus faible possible pendant la durée detraitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes (voirrubrique 4.4).

ADAPTÉE À L’ADULTE ET L’ENFANT A PARTIR DE 30 kg (environ11–12 ans).

1 comprimé 400 mg par prise, à renouveler si besoin au bout de 6 heures.Dans tous les cas, ne pas dépasser 3 comprimés par jour (1200 mgpar jour).

Sujets âgés : l’âge ne modifiant pas la cinétique de l’ibuprofène,la posologie ne devrait pas avoir à être modifiée en fonction de ceparamètre. Cependant des précautions sont à prendre (voir rubrique 4.4).

Le comprimé dosé à 400 mg est réservé à des douleurs ou à une fièvreplus intenses ou non soulagées par un comprimé dosé à 200 mgd’ibuprofène.

Fréquence d'administration

Les prises systématiques permettent d'éviter les oscillations de douleur oude fièvre. Elles doivent être espacées d'au moins 6 heures.

Durée du traitement

Si la douleur persiste plus de cinq jours ou si elle s’aggrave, ou si lafièvre persiste plus de trois jours ou en cas de survenue d’un nouveautrouble, il est conseillé au patient de prendre un avis médical.

4.3. Contre-indications

Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :

· au delà de 24 semaines d’aménorrhée (5 mois de grossesse révolus)(voir rubrique 4.6),

· hypersensibilité à l’ibuprofène ou à l’un des excipients duproduit,

· antécédents d’asthme déclenchés par la prise d’ibuprofène ou desubstances d’activité proche telles que : autres AINS, acideacétylsa­licylique,

· antécédents d’hémorragie ou de perforation digestive au cours d’unprécédent traitement par AINS,

· hémorragie gastro-intestinale, hémorragie cérébro-vasculaire ou autrehémorragie en évolution,

· ulcère peptique évolutif, antécédents d’ulcère peptique oud’hémorragie récurrente (2 épisodes distincts, ou plus, d’hémorragie oud’ulcération objectivés),

· insuffisance hépatique sévère,

· insuffisance rénale sévère,

· insuffisance cardiaque sévère,

· lupus érythémateux disséminé.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde

L’utilisation concomitante de IBUPROFENE ZF avec d’autres A.I.N.S., ycompris les inhibiteurs sélectifs de la cyclooxygénase 2 (cox-2), doit êtreévitée. La survenue d’effets indésirables peut être minimisée parl’utilisation de la dose la plus faible possible pendant la durée detraitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes (voirrubrique 4.2 et Effets gastro-intestinaux et cardiovasculaires ci-dessous).

Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à unesinusite chronique et/ou à une polypose nasale, ont un risque de manifestationa­llergique lors de la prise d’acide acétylsalicylique et/oud’anti-inflammatoires non stéroïdiens plus élevé que le reste de lapopulation.

L’administration de cette spécialité peut entraîner une crised’asthme, notamment chez certains sujets allergiques à l’acideacétyl­salicylique ou aux A.I.N.S. (voir rubrique 4.3).

Sujets âgés : les sujets âgés présentent un risque accru d’effetsindési­rables aux A.I.N.S., en particulier d’hémorragie gastro-intestinale etde perforations pouvant être fatales (voir rubrique 4.2 et ci-dessous).

Effets gastro-intestinaux

Des hémorragies, ulcérations ou perforations gastro-intestinales parfoisfatales, ont été rapportées avec tous les A.I.N.S., à n'importe quel momentdu traitement, sans qu'il y ait eu nécessairement de signes d’alerte oud'antécédents d’effets indésirables gastro-intestinaux graves.

Le risque d’hémorragie, d’ulcération ou de perforationgastro-intestinale augmente avec la dose utilisée chez les patients présentantdes antécédents d’ulcère, en particulier en cas de complication à typed’hémorragie ou de perforation (voir rubrique 4.3) ainsi que chez le sujetâgé. Chez ces patients, le traitement doit être débuté à la posologie laplus faible possible. Un traitement protecteur de la muqueuse (par exemplemisoprostol ou inhibiteur de la pompe à protons) doit être envisagé pour cespatients, comme pour les patients nécessitant un traitement par de faiblesdoses d’acide acétylsalicylique ou traités par d’autres médicamentssus­ceptibles d’augmenter le risque gastro-intestinal (voir ci-dessous etrubrique 4.5).

Les patients présentant des antécédents gastro-intestinaux, surtout s’ils‘agit de patients âgés, doivent signaler tout symptôme abdominalinhabituel (en particulier les saignements gastro-intestinaux), notamment endébut de traitement.

Une attention particulière doit être portée aux patients recevant destraitements associés susceptibles d’augmenter le risque d’ulcération oud’hémorragie, comme les corticoïdes administrés par voie orale, lesanticoagulants oraux tels que la warfarine, les inhibiteurs sélectifs de larecapture de la sérotonine (ISRS) et les antiagrégants plaquettaires commel’acide acétylsalicylique (voir rubrique 4.5).

En cas d’apparition d’hémorragie ou d’ulcération survenant chez unpatient recevant IBUPROFENE ZF, le traitement doit être arrêté.

Les A.I.N.S. doivent être administrés avec prudence et sous étroitesurveillance chez les malades présentant des antécédents de maladiesgastro-intestinales (recto-colite hémorragique, maladie de Crohn), en raisond’un risque d’aggravation de la pathologie (voir rubrique 4.8).

Effets cardiovasculaires et cérébrovasculaires

Une surveillance adéquate et des recommandations sont requises chez lespatients présentant des antécédents d’hypertension et/ou d’insuffisance­cardiaque légère à modérée, des cas de rétention hydrosodée etd’œdème ayant été rapportés en association au traitement par AINS.

Des études cliniques et des données épidémiologiques suggèrent quel’utilisation de l’ibuprofène, surtout lorsqu’il est utilisé à doseélevée (2400 mg par jour) et sur une longue durée de traitement, peut êtreassociée à une légère augmentation du risque d’évènement thrombotiquear­tériel (par exemple, infarctus du myocarde ou accident vasculairecéré­bral). Toutefois, les données épidémiologiques ne suggèrent pas queles faibles doses d’ibuprofène (≤ 1200 mg par jour) soient associées àune augmentation du risque d’infarctus du myocarde.

Les patients présentant une hypertension non contrôlée, une insuffisancecar­diaque congestive, une cardiopathie ischémique, une maladie artériellepérip­hérique, et/ou un antécédent d’accident vasculaire cérébral (ycompris l’accident ischémique transitoire) ne devront être traités paribuprofène qu’après un examen attentif.

Une attention similaire doit être portée avant toute initiation d’untraitement à long terme chez les patients présentant des facteurs de risquespour les pathologies cardiovasculaires (comme une hypertension, unehyperlipidémie, un diabète ou une consommation tabagique).

Effets cutanés

Des réactions cutanées graves, dont certaines d’évolution fatale,incluant des dermatites exfoliatives, des syndromes de Stevens-Johnson et dessyndromes de Lyell ont été très rarement rapportées lors de traitements parA.I.N.S. (voir rubrique 4.8).

L’incidence de ces effets indésirables semble plus importante en début detraitement, le délai d’apparition se situant, dans la majorité des cas,pendant le premier mois de traitement. IBUPROFENE ZF devra être arrêté dèsl’apparition d’un rash cutané, de lésions des muqueuses ou de tout autresigne d’hypersensibilité.

La varicelle peut exceptionnellement être à l'origine de gravescomplications infectieuses cutanées et des tissus mous. A ce jour, le rôlefavorisant des A.I.N.S. dans l'aggravation de ces infections ne peut êtreécarté. Il est donc prudent d'éviter l'utilisation d’IBUPROFENE ZF en casde varicelle (voir rubrique 4.8).

Insuffisance rénale fonctionnelle

Les AINS, en inhibant l’action vasodilatatrice des prostaglandines­rénales, sont susceptibles de provoquer une insuffisance rénale fonctionnellepar diminution de la filtration glomérulaire. Cet effet indésirable est dosedépendant.

En début de traitement ou après augmentation de la posologie, unesurveillance de la diurèse et de la fonction rénale est recommandée chez lespatients présentant les facteurs de risque suivants :

· sujets âgés,

· médicaments associés tels que : IEC, sartans, diurétiques (voirrubrique 4.5),

· hypovolémie quelle qu’en soit la cause,

· insuffisance cardiaque,

· insuffisance rénale chronique,

· syndrome néphrotique,

· néphropathie lupique,

· cirrhose hépatique décompensée.

Rétention hydro-sodée

Rétention hydro-sodée avec possibilité d’œdèmes, d’HTA ou demajoration d’HTA, d’aggravation d’insuffisance cardiaque. Une surveillancecli­nique est nécessaire, dès le début de traitement en cas d’HTA oud’insuffisance cardiaque. Une diminution de l’effet des antihypertense­ursest possible (voir rubrique 4.5).

Hyperkaliémie

Hyperkaliémie favorisée par le diabète ou un traitement concomitant pardes médicaments hyperkaliémiants (voir rubrique 4.5).

Une surveillance régulière de la kaliémie doit être effectuée dans cescirconstances.

La prise de ce médicament doit être évitée en cas de traitement avec unautre anti-inflammatoire non stéroïdien, avec un anticoagulant oral, avec dulithium, avec de l’acide acétylsalicylique à doses antalgiques,an­tipyrétiques ou anti-inflammatoires, avec du méthotrexate à des dosessupérieures à 20 mg par semaine, avec les héparines de bas poidsmoléculaire et apparentés et les héparines non fractionnées (aux dosescuratives et/ou chez le sujet âgé), avec le pemetrexed, chez les patientsayant une fonction rénale faible à modérée (voir rubrique 4.5).

Précautions particulières d’emploi

L’ibuprofène, comme tout médicament inhibiteur de la synthèse descyclo-oxygénases et des prostaglandines, peut altérer la fertilité. Sonutilisation n'est pas recommandée chez les femmes qui souhaitent concevoir unenfant.

En cas de troubles de la vue apparaissant en cours de traitement, un examenophtalmo­logique complet doit être effectué.

Au cours de traitements prolongés, il est recommandé de contrôler laformule sanguine, les fonctions hépatiques et rénales.

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chezles patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactasede Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladieshéré­ditaires rares).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Risque lié à l’hyperkaliémie

Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles defavoriser la survenue d’une hyperkaliémie : les sels de potassium, lesdiurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion, lesantagonistes de l’angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens,les héparines (de bas poids moléculaires ou non fractionnées), lesimmunosuppres­seurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, letriméthoprime.

L’association de ces médicaments majore le risque d’hyperkaliémie. Cerisque est particulièrement important avec les diurétiques épargneurs depotassium, notamment lorsqu’ils sont associés entre eux ou avec des sels depotassium, tandis que l’association d’un IEC et d’un AINS, par exemple,est à moindre risque dès l’instant que sont mises en œuvre les précautionsre­commandées.

Pour connaître les risques et les niveaux de contraintes spécifiques auxmédicaments hyperkaliémiants, il convient de se reporter aux interactionspropres à chaque substance.

Toutefois, certaines substances, comme le triméthoprime, ne font pasl’objet d’interactions spécifiques au regard de ce risque. Néanmoins, ilspeuvent agir comme facteurs favorisants lorsqu’ils sont associés àd’autres médicaments comme ceux sus mentionnés.

L'administration simultanée d'ibuprofène avec les produits suivantsnécessite une surveillance rigoureuse de l'état clinique et biologique dumalade :

Associations déconseillées

(Voir rubrique 4.4)

+ Autres AINS

Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

+ Acide acétylsalicylique à des doses anti-inflammatoires (≥ 1 g parprise et/ou ≥ 3 g par jour) ou à des doses antalgiques ou antipyrétiques(≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour)

Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

+ Anticoagulants oraux

Augmentation du risque hémorragique de l’anticoagulant oral (agression dela muqueuse gastro-duodénale par les AINS). Les AINS sont susceptibles demajorer les effets des anticoagulants comme la warfarine (voirrubrique 4.4).

Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologiqueétroite.

+ Héparines non fractionnées, héparines de bas poids moléculaires etapparentés (à doses curatives et/ou chez le sujet âgé)

Augmentation du risque hémorragique (agression de la muqueusegastro-duodénale par les AINS).

Si l’association ne peut être évitée, surveillance cliniqueétroite.

+ Lithium

Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques(diminution de l'excrétion rénale du lithium).

Si l’association ne peut être évitée, surveiller étroitement lalithémie et adapter la posologie du lithium pendant l'association et aprèsl'arrêt de l'AINS.

+ Méthotrexate, utilisé à des doses supérieures à 20 mg/semaine

Augmentation de la toxicité notamment hématologique du méthotrexate(di­minution de la clairance rénale du méthotrexate par lesanti-inflammatoires).

+ Pemetrexed (patients ayant une fonction rénale faible à modérée,clairance de la créatinine comprise entre 45 ml / min et 80 ml /min)

Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de laclairance rénale par les AINS)

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Ciclosporine, tacrolimus

Risque d’addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujetâgé. Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l’AINS.

+ Diurétiques, inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), antagonistesde l’angiotensine II (AIIA)

Insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/oudéshydraté) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition desprostaglandines vasodilatatrices par les AINS).

Par ailleurs, réduction de l’effet anti-hypertenseur.

Hydrater le malade. Surveiller la fonction rénale en début detraitement.

+ Méthotrexate, utilisé à des doses inférieures ou égales à20 mg/semaine

Augmentation de la toxicité notamment hématologique du méthotrexate(di­minution de la clairance rénale du méthotrexate par lesanti-inflammatoires).

Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines del'association.

Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonctionrénale, ainsi que chez le sujet âgé.

+ Pemetrexed (patients ayant une fonction rénale normale)

Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de laclairance rénale par les AINS).

Surveillance biologique de la fonction rénale.

Associations à prendre en compte

+ Acide acétylsalicylique à des doses anti-agrégantes (de 50 mg à375 mg par jour en 1 ou plusieurs prises)

Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

De plus, des données expérimentales suggèrent que l’ibuprofène peutinhiber l’effet anti-agrégant plaquettaire d’une faible dose d’acideacétyl­salicylique lorsqu’ils sont pris de façon concomitante. Toutefois, leslimites de ces données ex vivo et les incertitudes quant à leur extrapolationen clinique, ne permettent pas d’émettre de conclusion formelle pour ce quiest de l’usage régulier de l’ibuprofène ; par ailleurs, en ce qui concernel’ibu­profène utilisé de façon occasionnelle, la survenue d’un effetcliniquement pertinent apparaît peu probable.

+ Antiagrégants plaquettaires et inhibiteurs sélectifs de la recapture dela sérotonine (ISRS)

Majoration du risque d’hémorragie gastro-intestinale (voirrubrique 4.4).

+ Bêta-bloquants (sauf esmolol)

Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines­vasodilatatri­ces par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINSpyrazolés).

+ Déférasirox

Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

+ Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif)

Augmentation du risque d’ulcération et d’hémorragie gastro-intestinale(voir rubrique 4.4).

+ Héparines de bas poids moléculaire et apparentés et héparines nonfractionnées (aux doses préventives)

Augmentation du risque hémorragique.

4.6. Grossesse et allaitement

Grossesse

Aspect malformatif : 1er trimestre

Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effettératogène.

En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dansl'espèce humaine n'est pas attendu. En effet à ce jour, les substancesres­ponsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révéléestératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur2 espèces.

Dans l'espèce humaine, aucun effet malformatif particulier, lié à uneadministration au cours du 1er trimestre de la grossesse, n'a été signalé.Cependant, des études épidémiologiques complémentaires sont nécessairesafin de confirmer l'absence de risque.

Aspect fœtotoxique et néonatal : 2ème et 3ème trimestres

Il s'agit d'une toxicité de classe concernant tous les inhibiteurs desynthèse des prostaglandines.

L'administration pendant le 2ème et le 3ème trimestre expose à :

· une atteinte fonctionnelle rénale:

o in utero pouvant s'observer dès 12 semaines d'aménorrhée (mise enroute de la diurèse fœtale): oligoamnios (le plus souvent réversible àl'arrêt du traitement), voire anamnios en particulier lors d'une expositionpro­longée.

o à la naissance, une insuffisance rénale (réversible ou non) peutpersister en particulier en cas d'exposition tardive et prolongée (avec unrisque d'hyperkaliémie sévère retardée).

· un risque d'atteinte cardiopulmonaire :

Constriction partielle ou complète in utero du canal artériel. Laconstriction du canal artériel peut survenir à partir de 5 mois révolus etpeut conduire à une insuffisance cardiaque droite fœtale ou néonatale voireune mort fœtale in utero. Ce risque est d'autant plus important que la priseest proche du terme (moindre réversibilité). Cet effet existe même pour uneprise ponctuelle.

· un risque d'allongement du temps de saignement pour la mère etl'enfant.

En conséquence:

· Jusqu'à 12 semaines d'aménorrhée : l'utilisation d’IBUPROFENE ZF nedoit être envisagée que si nécessaire.

· Entre 12 et 24 semaines d'aménorrhée (entre le début de la diurèsefœtale et 5 mois révolus) : une prise brève ne doit être prescrite que sinécessaire. Une prise prolongée est fortement déconseillée.

· Au-delà de 24 semaines d'aménorrhée (5 mois révolus) : toute prisemême ponctuelle est contre-indiquée (voir rubrique 4.3). Une prise parmégarde au-delà de 24 semaines d'aménorrhée (5 mois révolus) justifie unesurveillance cardiaque et rénale, fœtale et/ou néonatale selon le termed'exposition. La durée de cette surveillance sera adaptée à la demi-vied'élimination de la molécule.

Allaitement

Les A.I.N.S. passant dans le lait maternel, par mesure de précaution, ilconvient d'éviter de les administrer chez la femme qui allaite.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Prévenir les patients de l'apparition possible de vertiges et de troubles dela vue.

4.8. Effets indésirables

Des études cliniques et des données épidémiologiques suggèrent quel’utilisation de l’ibuprofène, surtout lorsqu’il est utilisé à doseélevée (2400 mg par jour) et sur une longue durée de traitement, peut êtreassociée à une légère augmentation du risque d’évènement thrombotiquear­tériel (par exemple, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral)(voir rubrique 4.4).

Les effets indésirables les plus fréquemment observés sont de naturegastro-intestinale. Des ulcères peptiques, perforations ou hémorragiesgastro-intestinales, parfois fatales, peuvent survenir, en particulier chez lesujet âgé (voir rubrique 4.4).

Des nausées, vomissements, diarrhées, flatulences, constipation, dyspepsie,stomatite ulcérative, douleur abdominale, melæna, hématémèse, exacerbationd’une recto-colite ou d’une maladie de Crohn (voir rubrique 4.4) ont étérapportés à la suite de l’administration d’AINS. Moins fréquemment, desgastrites ont été observées.

Œdème, hypertension et insuffisance cardiaque ont été rapportés enassociation au traitement par AINS.

Effets gastro-intestinaux

· Ont été habituellement rapportés des troubles gastro-intestinaux àtype de nausées, vomissements, gastralgies, dyspepsies, troubles du transit,ulcérations digestives avec ou sans hémorragies, hémorragies occultes ou non.Celles-ci sont d'autant plus fréquentes que la posologie utilisée est élevéeet la durée de traitement prolongée.

Réactions d'hypersensibilité

· Dermatologiques : éruptions, rash, prurit, œdème, urticaire,aggra­vation d’urticaire chronique.

· Respiratoires : la survenue de crise d'asthme chez certains sujets peutêtre liée à une allergie à l'acide acétylsalicylique ou à unanti-inflammatoire non stéroïdien (voir rubrique 4.3).

· Générales : choc anaphylactique, œdème de Quincke.

Effets cutanés

Très rarement, des réactions bulleuses (syndrome de Stevens-Johnson,syndrome de Lyell) ont été observées.

Exceptionnellement survenue de graves complications infectieuses cutanées etdes tissus mous au cours de la varicelle (voir rubrique 4.4).

Effets sur le système nerveux central

· L'ibuprofène peut exceptionnellement être responsable de vertiges et decéphalées.

Autres

· Quelques rares cas de troubles de la vue ont été rapportés.

· Oligurie, insuffisance rénale.

· La découverte d'une méningite aseptique sous ibuprofène doit fairerechercher un lupus érythémateux disséminé ou une connectivite.

Quelques modifications biologiques ont pu être observées

· Hépatiques : augmentation transitoire des transaminases, exceptionnelscas d’hépatite.

· Hématologiques : agranulocytose, anémie hémolytique.

4.9. Surdosage

Transfert immédiat en milieu hospitalier :

· évacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique ;

· charbon activé pour diminuer l’absorption de l’ibuprofène ;

· traitement symptomatique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

AUTRES ANALGESIQUES ET ANTIPYRETIQUES, Code ATC : N02B.

L'ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien, appartenant augroupe des propioniques, dérivé de l'acide aryl-carboxylique. Il possède lespropriétés suivantes :

· propriété antalgique,

· propriété antipyrétique,

· propriété anti-inflammatoire,

· propriété d’inhibition de courte durée des fonctionsplaqu­ettaires.

L’ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèsedes prostaglandines.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

La pharmacocinétique de l'ibuprofène est linéaire aux dosesthérapeu­tiques.

Absorption

La concentration sérique maximale est atteinte 90 minutes environ aprèsadministration par voie orale.

Après prise unique, les concentrations sériques maximales chez l'adultesont proportionnelles à la dose (Cmax 17 ± 3,5 μg/ml pour une dose de200 mg et 30,3 ± 4,7 μg/ml pour une dose de 400 mg).

L'alimentation retarde l'absorption de l'ibuprofène.

Distribution

L'administration de l'ibuprofène ne donne pas lieu à des phénomènesd'ac­cumulation. Il est lié aux protéines plasmatiques dans la proportion de99 pour cent.

Dans le liquide synovial, on retrouve l'ibuprofène avec des concentration­sstables entre la deuxième et la huitième heure après la prise, la Cmaxsynoviale étant environ égale au tiers de la Cmax plasmatique.

Après la prise de 400 mg d'ibuprofène toutes les 6 heures par des femmesqui allaitent, la quantité d'ibuprofène retrouvée dans leur lait estinférieure à 1 mg par 24 heures.

Métabolisme

L'ibuprofène n'a pas d'effet inducteur enzymatique. Il est métabolisé pour90 % sous forme de métabolites inactifs.

Excrétion

L'élimination est essentiellement urinaire. Elle est totale en 24 heures,à raison de 10 % sous forme inchangée et de 90 % sous forme de métabolitesinac­tifs, essentiellement glucuroconjugués.

La demi-vie d'élimination est de 2 heures environ.

Les paramètres cinétiques de l'ibuprofène sont peu modifiés chez le sujetâgé, chez l'insuffisant rénal et chez l'insuffisant hépatique. Lesperturbations observées ne justifient pas une modification de la posologie.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau :

Cellulose microcristalline, croscarmellose sodique, lactose monohydraté,silice colloïdale anhydre, laurilsulfate de sodium, stéarate de magnésium,povidone.

Pelliculage:

Hypromellose, macrogol 6000, dioxyde de titane (E171), talc.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

10, 12, 14 ou 15 comprimés sous plaquettes thermoformées(PVC/PVDC/­Aluminium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d'exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

zydus france

25 RUE DES PEUPLIERS

ZAC LES HAUTES PATURES – PARC D’ACTIVITES DES PEUPLIERS

92000 NANTERRE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 417 591–4 ou 34009 417 591 4 7 : 10 comprimés sous plaquettesther­moformées (PVC/PVDC/Alu­minium).

· 417 592–0 ou 34009 417 592 0 8 : 12 comprimés sous plaquettesther­moformées (PVC/PVDC/Alu­minium).

· 417 593–7 ou 34009 417 593 7 6 : 14 comprimés sous plaquettesther­moformées (PVC/PVDC/Alu­minium).

· 417 594–3 ou 34009 417 594 3 7 : 15 comprimés sous plaquettesther­moformées (PVC/PVDC/Alu­minium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament non soumis à prescription médicale.

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