Résumé des caractéristiques - IMIPENEM CILASTATINE MYLAN 500 mg/500 mg, poudre pour solution pour perfusion
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
IMIPENEM CILASTATINE MYLAN 500 mg/500 mg, poudre pour solution pourperfusion
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque flacon contient :
Imipénemanhydre................................................................................................................500 mg
Sous forme d'imipénemmonohydraté...............................................................................530,10 mg
Cilastatine............................................................................................................................500 mg
Sous forme de cilastatinesodique....................................................................................530,70 mg
Pour un flacon
Excipient à effet notoire : sodium (37,6 mg par dose de 500 mg).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Poudre pour solution pour perfusion.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
IMIPENEM CILASTATINE MYLAN est indiqué dans le traitement des infectionssuivantes chez l’adulte et l’enfant âgé de 1 an et plus (voir rubriques4.4 et 5.1):
· infections intra-abdominales compliquées,
· pneumonies sévères, incluant les pneumonies acquises à l'hôpital etsous ventilation mécanique,
· infections intra-partum et post-partum,
· infections urinaires compliquées,
· infections compliquées de la peau et des tissus mous.
IMIPENEM CILASTATINE MYLAN peut être utilisé chez les patientsneutropéniques présentant une fièvre dont l'origine bactérienne estsuspectée.
Traitement des patients présentant une bactériémie associée ou suspectéed'être associée à l'une des infections citées ci-dessus.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles relatives àl’utilisation appropriée des agents antibactériens.
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieLes recommandations posologiques d’IMIPENEM CILASTATINE MYLAN correspondentà la quantité d’imipénem/cilastatine à administrer.
La dose quotidienne d’IMIPENEM CILASTATINE MYLAN doit tenir compte du typed’infection et être administrée en doses divisées égales en fonction dudegré de sensibilité du/des pathogène(s), et de la fonction rénale dupatient (voir aussi rubriques 4.4 et 5.1).
Adultes et adolescents
Pour les patients ayant une fonction rénale normale (clairance de lacréatinine ≥ 90 mL/min), les schémas posologiques recommandés sont :
· 500 mg/500 mg toutes les 6 heures OU
· 1 000 mg/1 000 mg toutes les 8 heures OU toutes les 6 heures.
Pour les infections suspectées ou documentées à des espèces bactériennesmoins sensibles (telles que Pseudomonas aeruginosa), de même que pour lesinfections très sévères (par ex. survenant chez les patients neutropéniquesfébriles), il est recommandé de traiter par : 1 000 mg/1 000 mgadministrés toutes les 6 heures.
Il est nécessaire de réduire la dose lorsque la clairance de la créatinineest < 90 mL /min (voir tableau 1).
La dose quotidienne totale maximale ne devra pas dépasser4 000 mg/4 000 mg par jour.
Insuffisance rénale
Pour déterminer la dose réduite chez les adultes présentant uneinsuffisance rénale :
1. La dose quotidienne totale (c'est-à-dire, 2 000/2 000,3 000/3 000 ou 4 000/4 000 mg), habituellement applicable aux patientsayant une fonction rénale normale, devra être choisie.
2. Le schéma posologique approprié, à dose réduite, est sélectionné àpartir du tableau 1 en fonction de la clairance de la créatinine du patient.Pour les durées de perfusion, voir Mode d’administration.
Tableau 1 :
Clairance de la créatinine (mL/min) | Si DOSE QUOTIDIENNE TOTALE de 2 000 mg/jour | Si DOSE QUOTIDIENNE TOTALE de 3 000 mg/jour | Si DOSE QUOTIDIENNE TOTALE de 4 000 mg/jour |
≥ 90 (normale) | 500 toutes les 6 heures | 1 000 toutes les 8 heures | 1 000 toutes les 6 heures |
Réduction de la dose (mg) chez les patients présentant uneinsuffisance rénale | |||
< 90 – ≥ 60 | 400 toutes les 6 heures | 500 toutes les 6 heures | 750 toutes les 8 heures |
< 60 – ≥ 30 | 300 toutes les 6 heures | 500 toutes les 8 heures | 500 toutes les 6 heures |
< 30 – ≥ 15 | 200 toutes les 6 heures | 500 toutes les 12 heures | 500 toutes les 12 heures |
Patients dont la clairance de la créatinine est < 15 mL/min
IMIPENEM CILASTATINE MYLAN ne doit pas être administré chez ces patientssauf si une hémodialyse est instaurée dans les 48 heures.
Patients sous hémodialyse
Pour le traitement des patients sous dialyse dont la clairance de lacréatinine est < 15 mL/min, les recommandations posologiques correspondentà celles des patients dont la clairance de la créatinine est de 15 à29 mL/min (voir tableau 1).
L’imipénem et la cilastatine sont éliminés de la circulation durantl’hémodialyse. IMIPENEM CILASTATINE MYLAN doit être administré au patientaprès l’hémodialyse puis à intervalles de 12 heures à compter de la finde la séance d’hémodialyse. Les patients dialysés, en particulier ceux quiprésentent des antécédents de troubles du système nerveux central (SNC),doivent être surveillés étroitement ; chez les patients sous hémodialyse,IMIPENEM CILASTATINE MYLAN ne doit être utilisé que lorsque le bénéfice estsupérieur au risque potentiel de convulsions (voir rubrique 4.4).
Les données actuelles sont insuffisantes pour recommander l’utilisation del’IMIPENEM CILASTATINE MYLAN chez les patients sous dialyse péritonéale.
Insuffisance hépatique
Aucune adaptation posologique n’est recommandée chez les patientsprésentant une insuffisance hépatique (voir rubrique 5.2).
Patients âgés
Il n’est pas nécessaire d’adapter la posologie chez les patients âgésayant une fonction rénale normale (voir rubrique 5.2).
Population pédiatrique ≥ 1 an
Chez les enfants âgés de ≥ 1 an, la dose recommandée est de 15/15 ou25/25 mg/kg/dose administrés toutes les 6 heures.
Pour les infections suspectées ou documentées à des espèces bactériennesmoins sensibles (telles que Pseudomonas aeruginosa), de même que pour lesinfections très sévères (par ex. survenant chez les patients neutropéniquesfébriles), il est recommandé de traiter par 25/25 mg/kg administrés toutesles 6 heures.
Population pédiatrique < 1 an
Les données cliniques sont insuffisantes pour recommander une posologie chezles enfants de moins de 1 an.
Population pédiatrique avec insuffisance rénale
Les données cliniques sont insuffisantes pour recommander une posologie chezles enfants insuffisants rénaux (créatinine sérique > 2 mg/dL). Voirrubrique 4.4.
Mode d’administrationIMIPENEM CILASTATINE MYLAN doit être reconstitué puis dilué avantl’administration (voir rubriques 6.2, 6.3 et 6.6). Chaque dose ≤500 mg/500 mg doit être administrée en perfusion intraveineuse de 20 à30 minutes. Chaque dose > 500 mg/500 mg doit être administrée enperfusion intraveineuse de 40 à 60 minutes. La vitesse de perfusion peutêtre ralentie en cas de nausées pendant la perfusion.
4.3. Contre-indications
· Hypersensibilité aux substances actives ou à l'un des excipientsmentionnés à la rubrique 6.1.
· Hypersensibilité à tout autre antibiotique de la classe descarbapénèmes.
· Hypersensibilité sévère (par ex. réaction anaphylactique, réactioncutanée sévère) à tout autre type d’antibiotique de la famille desbêta-lactamines (par ex. pénicillines ou céphalosporines).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Générales
Le choix de l'imipénem/cilastatine pour traiter un patient donné doitprendre en compte la pertinence d'utiliser un antibiotique de la classe descarbapénèmes en fonction de critères comme la sévérité de l'infection, laprévalence de la résistance à d'autres antibiotiques appropriés et le risquede sélectionner des bactéries résistantes aux carbapénèmes.
Hypersensibilité
Des réactions d’hypersensibilité (anaphylactiques) graves et parfoisfatales ont été rapportées chez des patients traités par desbêta-lactamines. Ces réactions surviennent plus fréquemment chez les patientsayant des antécédents de sensibilité à de multiples allergènes. Avantd’instaurer le traitement par IMIPENEM CILASTATINE MYLAN, un interrogatoireattentif doit rechercher des antécédents de réaction d’hypersensibilitéaux carbapénèmes, aux pénicillines, aux céphalosporines, à d’autresbêta-lactamines et à d’autres allergènes (voir rubrique 4.3). La survenued’une réaction allergique à IMIPENEM CILASTATINE MYLAN impose l’arrêtimmédiat du traitement. Les réactions anaphylactiques graves nécessitentl’instauration immédiate d’un traitement d’urgence.
Fonction hépatique
La fonction hépatique doit être étroitement surveillée pendant letraitement par l'imipénem/cilastatine en raison du risque de toxicitéhépatique (tel qu’une augmentation des transaminases, insuffisance hépatiqueou hépatite fulminante).
Utilisation chez les patients présentant une maladie hépatique : lespatients ayant des troubles hépatiques préexistants doivent faire l'objetd'une surveillance de la fonction hépatique pendant le traitement parl'imipénem/cilastatine. Il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie (voirrubrique 4.2).
Hématologie
Un test de Coombs direct ou indirect peut devenir positif au cours dutraitement par l'imipénem/cilastatine.
Spectre antibactérien
Le spectre antibactérien de l'imipénem/cilastatine doit être pris encompte, notamment dans les infections menaçant le pronostic vital, avantl'instauration d'un traitement empirique. Par ailleurs, compte tenu de lasensibilité diminuée de certains pathogènes spécifiques àl'imipénem/cilastatine, associés par ex. aux infections bactériennes de lapeau et des tissus mous, il conviendra d'être prudent. L'utilisation del'imipénem/cilastatine n'est pas appropriée pour le traitement de ces typesd’infections sauf si le pathogène est déjà documenté et connu pour êtresensible ou lorsqu'il existe une très forte probabilité que le traitement soitadapté au(x) pathogène(s) le(s) plus probable(s). L'utilisation concomitanted'un traitement anti-SARM approprié peut être indiquée lorsqu'une infectionà SARM est suspectée ou documentée dans les indications approuvées.L'utilisation concomitante d'un aminoside peut être indiquée lorsqu’uneinfection à Pseudomonas aeruginosa est suspectée ou documentée dans lesindications approuvées (voir rubrique 4.1).
Interaction avec l'acide valproïque
L’administration concomitante d’imipénem/cilastatine et d’acidevalproïque/valproate de sodium est déconseillée (voir rubrique 4.5).
Clostridioides difficile
Des cas de colite associée aux antibiotiques et de colite pseudomembraneuse,dont la sévérité peut varier de légère à engageant le pronostic vital, ontété rapportés avec l'imipénem/cilastatine de même qu'avec presque tousles autres antibiotiques. Il est important d’envisager ce diagnostic chez lespatients présentant une diarrhée pendant ou après l'utilisation del'imipénem/cilastatine (voir rubrique 4.8). L'arrêt du traitement parl'imipénem/cilastatine et l'administration d'un traitement spécifique contreClostridioides difficile doivent être envisagés. Les médicaments inhibant lepéristaltisme ne doivent pas être administrés.
Méningite
IMIPENEM CILASTATINE MYLAN est déconseillé dans le traitement desméningites.
Insuffisance rénale
L’imipénem/cilastatine s’accumule chez les patients dont la fonctionrénale est altérée. Des effets indésirables sur le système nerveux centralpeuvent apparaître lorsque la dose n’est pas adaptée à la fonction rénale,voir rubriques 4.2 et 4.4 sous-rubrique « Système Nerveux Central »).
Système Nerveux Central
Des effets indésirables sur le SNC tels qu’activité myoclonique, étatsconfusionnels ou convulsions ont été rapportés, en particulier en casd’administration de doses supérieures aux doses recommandées basées sur lafonction rénale et le poids corporel. Ces cas ont été rapportés plusfréquemment chez les patients présentant des troubles du SNC (par ex. lésionscérébrales ou antécédents de convulsions) et/ou une altération de lafonction rénale chez qui une accumulation des molécules administrées peutsurvenir. Un respect strict des schémas posologiques recommandés s’imposedonc notamment chez ces patients (voir rubrique 4.2). Le traitementanti-épileptique doit être poursuivi chez les patients présentant destroubles convulsifs connus.
Une attention particulière doit être portée aux symptômes neurologiquesou aux convulsions chez les enfants ayant des facteurs de risque connus deconvulsions ou sous traitement concomitant par des médicaments connus pourabaisser le seuil épileptogène.
En cas d’apparition de tremblement focal, de myoclonies ou de convulsions,une évaluation neurologique des patients doit être réalisée et un traitementantiépileptique doit être mis en place s’il n’a pas été déjàinstauré. Si les symptômes sur le SNC persistent, il convient de diminuer ladose d’IMIPENEM CILASTATINE MYLAN ou d’arrêter IMIPENEMCILASTATINE MYLAN.
IMIPENEM CILASTATINE MYLAN ne doit pas être administré chez les patientsdont la clairance de la créatinine est < 15 mL/min, sauf si unehémodialyse est instaurée dans les 48 heures. Chez les patients soushémodialyse, IMIPENEM CILASTATINE MYLAN ne doit être utilisé que lorsque lebénéfice est supérieur au risque potentiel de convulsions (voirrubrique 4.2).
Population pédiatriqueLes données cliniques sont insuffisantes pour recommander l'utilisation del’IMIPENEM CILASTATINE MYLANchez les enfants âgés de moins de 1 an ou chezles enfants présentant une fonction rénale altérée (créatinine sérique> 2 mg/dL). Voir également rubrique Système Nerveux Central ci-dessus.
Sodium
Ce médicament contient 37,6 mg (1,6 mmol) de sodium par dose de 500 mg,ce qui équivaut à 1,9% de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandépar l’OMS de 2 g de sodium par adulte.
A prendre en compte chez les patients contrôlant leur apport alimentaire ensodium.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Des convulsions généralisées ont été rapportées chez des patients quirecevaient du ganciclovir et de l’imipénem/cilastatine. Ces médicaments nedoivent être administrés de façon concomitante que si le bénéfice potentielest supérieur aux risques.
Des diminutions des concentrations d’acide valproïque, pouvant chuter endessous du seuil thérapeutique, ont été rapportées lorsque l’acidevalproïque a été co-administré avec des carbapénèmes. Cette diminution dela concentration d’acide valproïque peut exposer à un risque de survenue deconvulsions ; par conséquent l’administration concomitante d’imipénem etd’acide valproïque/valproate de sodium est déconseillée, et un traitementantibiotique ou anti-épileptique alternatif doit être envisagé (voirrubrique 4.4).
Anticoagulants oraux
L'administration simultanée d'antibiotiques avec la warfarine peut augmenterles effets anticoagulants de cette dernière. Une augmentation des effetsanticoagulants des anticoagulants administrés par voie orale, incluant lawarfarine, a été souvent rapportée chez les patients recevant simultanémentdes antibiotiques. Le risque peut varier selon l'infection sous-jacente, l'âgeet l'état général du patient, ce qui rend la part de l'antibiotique dansl'augmentation de l'INR (International Normalized Ratio) difficile à évaluer.Il est recommandé de contrôler fréquemment l'INR pendant et juste aprèsl'administration simultanée d'un antibiotique et d'un anticoagulant oral.
L’administration concomitante d’imipénem/cilastatine et deprobénécide a induit des augmentations minimes des concentrations plasmatiqueset de la demi-vie plasmatique de l’imipénem. L'élimination urinaire del’imipénem actif (non métabolisé) a baissé d'environ 60 % lorsquel’imipénem/cilastatine a été administré avec le probénécide. Laco-administration d’imipénem/cilastatine et de probénécide a doublé laconcentration plasmatique et de la demi-vie de la cilastatine, mais n’a pas eud’effet sur l'élimination urinaire de la cilastatine.
Population pédiatriqueLes études d’interaction n’ont été réalisées que chezl’adulte.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseIl n’y a pas d’études appropriées et d’études bien contrôléesconcernant l'utilisation de l’imipénem/cilastatine chez la femmeenceinte.
Les études menées chez la femelle singe gravide ont mis en évidence unetoxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel chezl'homme n’est pas connu.
IMIPENEM CILASTATINE MYLAN ne doit être utilisé pendant la grossesse que sile bénéfice potentiel justifie le risque potentiel pour le fœtus.
AllaitementL’imipénem et la cilastatine sont excrétés en faibles quantités dans lelait maternel. Une faible absorption des deux composés est observée après uneadministration orale. Il est donc peu probable que l’enfant nourri au seinsoit exposé à des quantités significatives. Si l’utilisation d’IMIPENEMCILASTATINE MYLAN est jugée nécessaire, le bénéfice de l’allaitement pourl’enfant doit être évalué par rapport au risque possible pour celui-ci.
FertilitéIl n'y a pas de données disponibles concernant les effets potentiels dutraitement par l'imipénem/cilastatine sur la fertilité masculine ouféminine.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Aucune étude relative aux effets sur l'aptitude à conduire des véhiculeset à utiliser des machines n'a été menée. Cependant, certains effetsindésirables (tels qu’hallucinations, étourdissements, somnolence etvertiges) associés à ce médicament peuvent affecter l’aptitude de certainspatients à conduire des véhicules ou à utiliser des machines (voirrubrique 4.8).
4.8. Effets indésirables
Dans les études cliniques menées chez 1 723 patients traités parl’imipénem/cilastatine par voie intraveineuse, les effets indésirablessystémiques les plus fréquemment rapportés, signalés comme au moinspossiblement imputables au traitement, ont été nausées (2,0 %), diarrhée(1,8 %), vomissements (1,5 %), éruption cutanée (0,9 %), fièvre (0,5 %),hypotension (0,4 %), convulsions (0,4 %) (voir rubrique 4.4), étourdissements(0,3 %), prurit (0,3 %), urticaire (0,2 %), somnolence (0,2 %). De même,les effets indésirables locaux le plus fréquemment rapportés ont étéphlébite/thrombophlébite (3,1 %), douleur au site d'injection (0,7 %),érythème au site d'injection (0,4 %) et induration veineuse (0,2 %). Desaugmentations des transaminases sériques et des phosphatases alcalines sontégalement souvent rapportées.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés dans le cadre desétudes cliniques ou depuis la commercialisation.
Tous les effets indésirables sont présentés par classe de systèmed’organes et fréquence : Très fréquent (≥ 1/10) ; Fréquent (≥ 1/100,< 1/10) ; Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; Rare (≥ 1/10 000,< 1/1 000 ; Très rare (< 1/10 000) et Fréquence indéterminée (nepeut être estimée sur la base des données disponibles).
Au sein de chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sontprésentés suivant un ordre de gravité décroissant.
Classe de système d’organes | Fréquence | Effet indésirable |
Infections et infestations | Rare | Colite pseudomembraneuse, candidose. |
Très rare | Gastro-entérite. | |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Fréquent | Eosinophilie. |
Peu fréquent | Pancytopénie, neutropénie, leucopénie, thrombopénie, thrombocytose. | |
Rare | Agranulocytose. | |
Très rare | Anémie hémolytique, aplasie médullaire. | |
Affections du système immunitaire | Rare | Réactions anaphylactiques. |
Affections psychiatriques | Peu fréquent | Troubles psychiques incluant hallucinations et états confusionnels. |
Affections du système nerveux | Peu fréquent | Convulsions, activité myoclonique, étourdissements, somnolence. |
Rare | Encéphalopathie, paresthésies, tremblement focal, dysgueusie. | |
Très rare Indéterminée | Aggravation d'une myasthénie grave, céphalées. Agitation, dyskinésie | |
Affections de l’oreille et du labyrinthe | Rare | Perte d’audition. |
Très rare | Vertiges, acouphènes. | |
Affections cardiaques | Très rare | Cyanose, tachycardie, palpitations. |
Affections vasculaires | Fréquent | Thrombophlébite. |
Peu fréquent | Hypotension. | |
Très rare | Bouffées vasomotrices. | |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Très rare | Dyspnée, hyperventilation, douleur pharyngée. |
Affections gastro‑intestinales | Fréquent | Diarrhée, vomissements, nausées. Les nausées et/ou vomissements liés au médicament semblent survenir plusfréquemment chez les patients présentant une agranulocytose que chez lespatients sans agranulocytose traités par IMIPENEM CILASTATINE MYLAN. |
Rare | Coloration des dents et/ou de la langue. | |
Très rare | Colite hémorragique, douleurs abdominales, pyrosis, glossite, hypertrophiedes papilles linguales, hypersalivation. | |
Affections hépatobiliaires | Rare | Insuffisance hépatique, hépatite. |
Très rare | Hépatite fulminante. | |
Affections de la peau et du tissu sous‑cutané | Fréquent | Eruption cutanée (ex. exanthémateux). |
Peu fréquent | Urticaire, prurit. | |
Rare | Nécrolyse épidermique toxique, angio-œdème, syndrome de Stevens-Johnson,érythème polymorphe, dermatite exfoliative. | |
Très rare | Hyperhidrose, modifications de la texture de la peau. | |
Affections musculo‑squelettiques et systémiques | Très rare | Polyarthralgies, dorsalgies. |
Affections du rein et des voies urinaires | Rare | Insuffisance rénale aiguë, oligurie/anurie, polyurie, coloration anormaledes urines (anodine et ne devant pas être confondue avec une hématurie). Le rôle de l’imipénem/cilastatine dans les modifications de la fonctionrénale est difficile à évaluer car les patients présentaient généralementdes facteurs prédisposant à une azotémie prérénale ou à une altération dela fonction rénale. |
Affections des organes de reproduction et du sein | Très rare | Prurit vulvaire. |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | Peu fréquent | Fièvre, douleur locale et induration au site d’injection, érythème ausite d’injection. |
Très rare | Gêne thoracique, asthénie/faiblesse. | |
Investigations | Fréquent | Elévation des transaminases sériques, élévation des phosphatasesalcalines sériques. |
Peu fréquent | Test de Coombs direct positif, allongement du temps de prothrombine,diminution de l’hémoglobine, élévation de la bilirubinémie, élévation dela créatininémie, élévation de l’urée sanguine. |
Dans les études menées chez 178 enfants âgés de ≥ 3 mois, les effetsindésirables rapportés sont cohérents avec ceux rapportés chez lesadultes.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr
4.9. Surdosage
Les symptômes de surdosage pouvant survenir sont cohérents avec le profildes effets indésirables ; ils peuvent être à type de crises convulsives,confusion, tremblements, nausées, vomissements, hypotension, bradycardie. Iln’existe pas de données spécifiques sur le traitement d’un surdosage parIMIPENEM CILASTATINE MYLAN.
L’imipénem/cilastatine sodique est hémodialysable. Cependant,l’utilité de cette technique en cas de surdosage est inconnue.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antibactériens à usage systémique,carbapénèmes, code ATC : J01DH51.
Mécanisme d’action
IMIPENEM CILASTATINE MYLAN est une association de deux composants :l’imipénem et la cilastatine sodique dans un rapport de 1/1 (p/p).
L’imipénem (N-formimidoyl-thiénamycine) est un dérivé semi-synthétiquede la thiénamycine, le composé mère produit par une bactérie filamenteuseStreptomyces cattleya.
L’imipénem exerce une activité bactéricide en inhibant la synthèse dela paroi cellulaire bactérienne des bactéries à Gram positif et négatif parfixation aux protéines de liaison aux pénicillines (PLP).
La cilastatine sodique est un inhibiteur qui a une action compétitive,réversible et spécifique sur la déhydropeptidase-I, enzyme rénale quimétabolise et inactive l’imipénem. Elle ne possède pas d’activitéantibactérienne intrinsèque et n’affecte pas l’activité antibactériennede l’imipénem.
Relation pharmacocinétique/pharmacodynamique (PK/PD)
Comme avec les autres antibiotiques de la famille des bêta-lactamines, il aété montré que la durée durant lequelle la concentration d’imipénemdépasse la CMI (T> CMI) est le paramètre le mieux corrélé àl’efficacité.
Mécanisme de résistance
La résistance à l’imipénem peut être due aux causes suivantes :
· Diminution de la perméabilité de la membrane externe des bactéries àGram négatif (en raison d’une diminution de la production des porines).
· L’imipénem peut être éliminé de façon active de la cellule par unepompe à efflux.
· Diminution de l’affinité de l'imipénem pour les PLP.
· L’imipénem est stable à l’hydrolyse par la plupart desbêta-lactamases, incluant les pénicillinases et les céphalosporinasesproduites par les bactéries à Gram positif et à Gram négatif, àl’exception des bêta-lactamases relativement rares qui hydrolysent lescarbapénèmes. Les espèces résistantes à d’autres carbapénèmesprésentent généralement une co-résistance à l’imipénem. Il n’existepas de résistance croisée au niveau de la cible entre l’imipénem et lesantibiotiques de la famille des quinolones, les aminosides, les macrolides etles tétracyclines.
Concentrations critiques
Selon l’EUCAST, les CMI critiques de l’imipénème sont les suivantes(v 10.0, valide à compter du 01–01–2020) :
Groupe de micro-organisme | Concentrations minimales inhibitrices (mg/L) | |
Sensible ≤ | Résistant > | |
Enterobacterales | 2 | 4 |
Enterobacterales1 (Morganella morganii, Proteus sp. et Providencia sp.) | 0,001 | 4 |
Pseudomonas sp. | 0,001 | 4 |
Acinetobacter sp. | 2 | 4 |
Staphylococcus sp. | Déduite de la sensibilité à la céfoxitine | |
Enterococcus sp. | 0,001 | 4 |
Streptococcus A, B, C, G | Déduite de la sensibilité à pénicilline | |
Streptococcus pneumoniae | 2 | 2 |
Streptocoques du groupe viridans | 2 | 2 |
Haemophilus influenzae | 2 | 2 |
Moraxalla catarrhalis2 | 2 | 2 |
Anaérobies à Gram positif sauf Clostridioides difficile | 2 | 4 |
Anaérobies à Gram-négatif | 2 | 4 |
Burkholderia pseudomallei | 2 | 2 |
Concentrations critiques non liées à l’espèce3 | 2 | 4 |
1 L’activité intrinsèquement faible de l’imipénème contre Morganellamorganij, Proteus sp. et Providencia sp nécessite une exposition élevée àl’imipénème
2 Les isolats non sensibles sont rares et n’ont pas encore été décrits.L’identification et le résultat de test de sensibilité antimicrobienne deces isolats doivent être confirmés et l’isolat doit être envoyé à unlaboratoire de référence.
3 Les concentrations critiques non spécifiques d’espèce ont étédéterminées principalement sur la base des données PK/PD et sontindépendantes de la distribution des CMI spécifiques d’espèces. Elless’appliquent uniquement aux espèces non mentionnées dans le résumé desconcentrations critiques spécifiques d’espèces ou dans les notes de basde page.
Sensibilité
La prévalence de la résistance acquise peut varier selon la géographie etle temps pour certaines espèces et l’information locale sur la résistanceest souhaitable, surtout pour le traitement d’infections sévères. Sinécessaire, un avis d’expert doit être demandé lorsque la prévalencelocale de la résistance est telle que l’intérêt du médicament dans aumoins certains types d’infections est discutable.
Espèces habituellement sensibles |
Aérobies à Gram positif : |
Enterococcus faecalis |
Staphylococcus aureus (sensible à la méticilline)<em></em> |
Staphylococcus coagulase négative (sensible à la méticilline) |
Streptococcus agalactiae |
Streptococcus pneumoniae |
Streptococcus pyogenes |
Streptocoques du groupe viridans |
Aérobies à Gram négatif : |
Citrobacter freundii |
Enterobacter aerogenes |
Enterobacter cloacae |
Escherichia coli |
Haemophilus influenzae |
Klebsiella oxytoca |
Klebsiella pneumoniae |
Moraxella catarrhalis |
Serratia marcescens |
Anaérobies à Gram positif : |
Clostridium perfringens |
Peptostreptococcus sp. |
Anaérobies à Gram négatif : |
Bacteroides fragilis |
Bacteroides du groupe fragilis |
Fusobacterium sp. |
Porphyromonas asaccharolytica |
Prevotella sp. |
Veillonella sp. |
Espèces pour lesquelles la résistance acquise peut être unproblème : |
Aérobies à Gram négatif : |
Complexe Acinetobacter baumannii-calcoaceticus |
Pseudomonas aeruginosa |
Espèces naturellement résistantes |
Aérobies à Gram positif : |
Enterococcus faecium |
Aérobies à Gram négatif : |
Certaines souches du complexe Burkholderia cepacia |
Legionella sp. |
Stenotrophomonas maltophilia (anciennement Xanthomonas maltophilia,anciennement Pseudomonas maltophilia) |
Autres : |
Chlamydia sp. |
Chlamydophila sp. |
Mycoplasma sp. |
Ureoplasma urealyticum |
Tous les staphylocoques résistants à la méticilline sont résistants àl’imipénem/cilastatine.
** La concentration critique non liée à l’espèce de l’EUCAST estutilisée
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Imipénem
AbsorptionAprès une perfusion intraveineuse d’imipénem/cilastatine durant20 minutes chez des volontaires sains, les concentrations plasmatiquesmaximales d’imipénem ont été de 12 à 20 μg/mL pour la dose 250 mg/250mg, de 21 à 58 μg/mL pour la dose 500 mg/500 mg et de 41 à 83 μg/mLpour la dose 1 000 mg/1 000 mg. Les concentrations plasmatiques maximalesmoyennes ont été respectivement de 17, 39 et 66 μg/mL après les doses de250 mg/250 mg, 500 mg/500 mg et 1 000 mg/1 000 mg. A ces doses, lesconcentrations plasmatiques de l'imipénem diminuent en dessous de 1 μg/mL oumoins en quatre à six heures.
DistributionLa liaison de l’imipénem aux protéines sériques humaines est d’environ20 %.
BiotransformationLorsqu’il est administré seul, l’imipénem est métabolisé dans lesreins par la déhydropeptidase I. L’élimination urinaire individuelle a étéde 5 à 40 %, avec une élimination moyenne de 15 à 20 % selon plusieursétudes.
La cilastatine est un inhibiteur spécifique de l’enzymedéhydropeptidase-I qui inhibe efficacement le métabolisme de l’imipénem ;l’administration concomitante d’imipénem et de cilastatine permet ainsid’atteindre des concentrations antibactériennes thérapeutiques d’imipénemdans les urines et dans le plasma.
EliminationLa demi-vie plasmatique de l’imipénem est d’une heure. Environ 70 % del’antibiotique administré sont retrouvés sous forme inchangée dans lesurines dans les dix heures et l’excrétion urinaire de l’imipénem estensuite indétectable. Après une dose de 500 mg/500 mgd’imipénem/cilastatine, les concentrations urinaires d’imipénem sontsupérieures à 10 μg/mL jusqu’à la huitième heure. Le reste de la doseadministrée est retrouvé dans les urines sous forme de métabolites dépourvusd’activité antibactérienne et l’élimination fécale de l’imipénem estpratiquement nulle.
Aucune accumulation de l’imipénem dans le plasma ou les urines n’a étéobservée lorsque les doses d’imipénem/cilastatine ont été administréesà intervalles de six heures chez des patients ayant une fonction rénalenormale.
Cilastatine
AbsorptionAprès une perfusion intraveineuse d’imipénem/cilastatine durant20 minutes, les concentrations plasmatiques maximales de cilastatine ont étéde 21 à 26 μg/mL pour la dose 250 mg/250 mg, de 21 à 55 μg/mL pour ladose 500 mg/500 mg et de 56 à 88 μg/mL pour la dose 1 000 mg/1 000 mg.Les concentrations plasmatiques maximales moyennes de cilastatine ont étérespectivement de 22, 42 et 72 μg/mL après les doses de 250 mg/250 mg,500 mg/500 mg et 1 000 mg/1 000 mg.
DistributionLa liaison de la cilastatine aux protéines sériques humaines estd’environ 40 %.
Biotransformation et éliminationLa demi-vie plasmatique de la cilastatine est d’environ une heure. Environ70 à 80 % de la dose de cilastatine sont retrouvés sous forme de cilastatineinchangée dans les urines dans les 10 heures suivant l’administrationd’IMIPÉNEM CILASTATINE. Par la suite, on ne retrouve plus de cilastatine dansles urines. Environ 10 % sont éliminés sous forme de métabolite N-acétyle,qui possède une activité inhibitrice de la déhydropeptidase comparable àcelle de la cilastatine. L’activité de la déhydropeptidase-I dans le reinrevient rapidement à un niveau normal après l’élimination de la cilastatinede la circulation sanguine.
Pharmacocinétique dans les populations particulières
Insuffisance rénale
Après une dose intraveineuse unique de 250 mg/250 mgd’imipénem/cilastatine, l’aire sous la courbe (ASC) de l’imipénem estmultipliée par 1,1, 1,9 et 2,7 respectivement chez les sujets présentant uneinsuffisance rénale légère (clairance de la créatinine (ClCr) 50–80mL/min/1,73 m²), modérée (ClCr 30-< 50 mL/min/1,73 m²) et sévère(ClCr < 30 mL/min/1,73 m²), par rapport aux sujets ayant une fonctionrénale normale (ClCr > 80 mL/min/1,73 m²), et l'ASC de la cilastatine estmultipliée par 1,6, 2,0 et 6,2 respectivement chez les sujets présentant uneinsuffisance rénale légère, modérée et sévère, par rapport aux sujetsayant une fonction rénale normale. Après une dose intraveineuse unique de250 mg/250 mg d’imipénem/cilastatine administrée 24 heures après uneséance d’hémodialyse, les ASC de l’imipénem et de la cilastatine sontmultipliées par 3,7 et 16,4 respectivement par rapport aux sujets ayant unefonction rénale normale. Après administration intraveineused’imipénem/cilastatine, l’élimination urinaire, la clairance rénale etla clairance plasmatique de l’imipénem et de la cilastatine décroissent avecla diminution de la fonction rénale. La posologie doit être adaptée chez lespatients présentant une insuffisance rénale (voir rubrique 4.2).
Insuffisance hépatique
La pharmacocinétique de l’imipénem chez les patients présentant uneinsuffisance hépatique n’a pas été établie. Du fait du métabolismehépatique limité de l’imipénem, il n’est pas attendu que sapharmacocinétique soit affectée par l’insuffisance hépatique. Aucuneadaptation posologique n’est donc recommandée chez les patients présentantune insuffisance hépatique (voir rubrique 4.2).
Population pédiatrique
La clairance (CL) et le volume de distribution (Vdss) moyens de l'imipénemont été environ 45 % plus élevés chez les patients pédiatriques (âgés de3 mois à 14 ans) par rapport aux adultes. Après l'administration de 15/15mg/kg de poids corporel d'imipénem/cilastatine à des patients pédiatriques,l'ASC de l'imipénem a été environ 30 % plus élevée que l'exposition desadultes recevant une dose de 500 mg/500 mg. A la dose plus élevée,l'exposition après l'administration de 25/25 mg/kg d'imipénem/cilastatine àdes enfants a été 9 % plus élevée que l'exposition des adultes recevant unedose de 1 000 mg/1 000 mg.
Sujets âgés
Chez des volontaires sains âgés (âgés de 65 à 75 ans, ayant unefonction rénale normale pour leur âge), la pharmacocinétique d’une doseunique d’imipénem/cilastatine 500 mg/500 mg, administrée par voieintraveineuse en 20 minutes, a été en concordance avec celle attendue chezdes sujets présentant une insuffisance rénale légère, pour lesquels aucuneadaptation posologique n’est jugée nécessaire. Les demi-vies plasmatiquesmoyennes de l’imipénem et de la cilastatine ont été respectivement de91 ± 7,0 minutes et 69 ± 15 minutes. Des administrations répétéesn’ont pas eu d’effet sur la pharmacocinétique de l’imipénem ou de lacilastatine et il n’a pas été observé d’accumulation del’imipénem/cilastatine (voir rubrique 4.2).
5.3. Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études conventionnelles depharmacologie de sécurité, de toxicologie en administration répétée etgénotoxicité n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.
Les études chez l’animal ont montré que la toxicité induite parl’imipénem, sous forme d’une seule entité, était limitée au rein. Laco-administration de cilastatine avec l’imipénem selon un rapport 1:1 aprévenu les effets néphrotoxiques de l’imipénem chez les lapins et lessinges. Les données disponibles suggèrent que la cilastatine prévient lanéphrotoxicité en empêchant l’entrée de l’imipénem dans les cellulestubulaires.
Dans une étude de tératogenèse chez la femelle singe cynomolgus gravide,l’administration d’imipénem/cilastatine sodique à la dose de 40/40mg/kg/jour (injection intraveineuse en bolus) a entraîné une toxicitématernelle, incluant vomissements, manque d’appétit, perte de poids,diarrhée, avortements spontanés et mort dans certains cas. Lorsque des dosesd’imipénem/cilastatine sodique (approximativement de 100/100 mg/kg/jour,soit environ 3 fois la dose intraveineuse quotidienne recommandée habituelleen clinique) ont été administrées à des femelles singes cynomolgus gravides,à une vitesse de perfusion intraveineuse simulant l’utilisation clinique chezl’homme, l’intolérance maternelle a été minimale (vomissementsoccasionnels), sans mortalité maternelle ni signes de tératogénicité, maisil a été observé une augmentation de la perte embryonnaire par rapport auxgroupes témoins (voir rubrique 4.6).
Il n’a pas été mené d’études à long terme chez l’animal pourévaluer le potentiel carcinogène de l’imipénem/cilastatine.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Bicarbonate de sodium.
6.2. Incompatibilités
Ce médicament est chimiquement incompatible avec le lactate et ne doit pasêtre reconstitué dans les solvants contenant du lactate. Cependant, il peutêtre administré dans un système de perfusion IV simultanément à unesolution de lactate.
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments àl’exception de ceux mentionnés à la rubrique 6.6.
6.3. Durée de conservation
2 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Avant reconstitution : à conserver à une température ne dépassantpas +25°C.
Après reconstitution : la solution reconstituée doit être utilisée dansles 4 heures si elle est conservée à une température inférieure à 25°C oudans les 24 heures si elle est conservée au réfrigérateur.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacon (verre de Type I) de 30 ml ou 100 ml muni d'un bouchon (bromobutyl)et d'une fermeture Flip-off (polypropylène). Boîte de 1, 10 et20 flacon(s).
Flacon (verre de Type I) de 22 ml muni d'un bouchon (chlorobutyl) et d'unsystème de transfert pour poche. Boîte de 1, 10 et 20 flacon(s).
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Mode d'emploi
IMIPENEM CILASTATINE MYLAN 500 mg/500 mg, poudre pour solution pourperfusion doit être reconstitué puis dilué dans un solvant adapté avantperfusion.
La solution de perfusion devra être préparée pour obtenir un volume totalde 100 ml (5 mg d'imipénem et 5 mg de cilastatine par ml).
Attention : Ne pas utiliser de solvant contenant du lactate pour reconstituerce médicament; cependant il est possible de l'administrer simultanément à uneperfusion de lactate, par l'intermédiaire d'une tubulure en Y.
Ne pas mélanger cette solution avec un autre antibiotique dans la mêmeperfusion.
I. Pour poudre en flacon:
1. Reconstitution
· Dissoudre le contenu d'un flacon d’IMIPÉNEM/CILASTATINE MYLAN500 mg/500 mg poudre pour solution pour perfusion en ajoutant 10 ml d'une dessolutions injectables suivantes dans le flacon: chlorure de sodium à 0,9 pourcent; glucose à 5 pour cent; glucose à 10 pour cent; glucose à 5 pour centtamponné à 0,02 pour cent de bicarbonate de sodium; glucose à 5 pour centet chlorure de sodium à 0,9 pour cent; glucose à 5 pour cent et chlorure desodium à 0,45 pour cent; glucose à 5 pour cent et chlorure de sodium à0,225 pour cent; mannitol à 2,5 pour cent; mannitol à 5 pour cent etmannitol à 10 pour cent; glucose à 5 pour cent et chlorure de potassium à0,15 pour cent.
· Bien agiter le flacon.
· Recommencer avec 10 ml supplémentaires de la solution précédemmentchoisie pour s'assurer de la dissolution complète.
· Bien agiter le flacon.
· La reconstitution complète s'obtient en moins de 3 minutes, en secouantvigoureusement le flacon.
La durée de stabilité de la solution reconstituée est indiquée dans letableau ci-dessous :
Solvant | Durée de stabilité | |
Température ambiante (25°C) | Réfrigérateur (4°C) | |
Chlorure de sodium à 0,9% | 4 heures | 24 heures |
Glucose à 5 % | 4 heures | 24 heures |
Glucose à 10 % | 4 heures | 24 heures |
Glucose à 5% tamponné à 0,02% de bicarbonate de sodium | 4 heures | 24 heures |
Glucose à 5 % et chlorure de sodium à 0,9 % | 4 heures | 24 heures |
Glucose à 5 % et chlorure de sodium à 0,45 % | 4 heures | 24 heures |
Glucose à 5 % et chlorure de sodium à 0,225 % | 4 heures | 24 heures |
Glucose à 5 % et chlorure de potassium à 0,15 % | 4 heures | 24 heures |
Mannitol à 2,5 % | 4 heures | 24 heures |
Mannitol à 5 et 10 % | 4 heures | 24 heures |
2. Dilution
Il convient de diluer la solution reconstituée dans le volume adéquat dusolvant choisi pendant l'opération de reconstitution pour obtenir un volumetotal de 100 ml.
3. Perfusion
(Voir rubrique 4.2 « Posologie et mode d'administration » pour lesmodalités de perfusion).
La solution de perfusion ainsi obtenue doit être utiliséeextemporanément.
Toute solution de perfusion non utilisée doit être jetée.
II. Pour Flacon avec système de transfert pour poche de 100 ml
1. Vérifier qu'il n'y a aucune particule étrangère dans le flacon depoudre; s'assurer que la bague de sécurité entre le capuchon et le flacon estintacte.
2. Enlever le capuchon en le tournant d'abord et en le tirant pour briser labague de sécurité.
3. Introduire l'aiguille dans le raccord de la poche de perfusion. Pousserjusqu'à ce que l'embout aiguille perfore le flacon.
4. Tenir le flacon en position verticale.
5. Presser la poche de perfusion plusieurs fois pour transférer le solvantdans le flacon.
6. Agiter le flacon pour reconstituer la solution.
7. Retourner ensuite le matériel connecté, en tenant le flacon versle bas.
8. Presser la poche de perfusion plusieurs fois pour créer une surpressiondans le flacon,
9. Permettant à nouveau le transfert de la solution dans la poche deperfusion.
10. Répéter les points 4 et 5 jusqu'à ce que le flacon soit vide.
11. Remplir l'étiquette en la détachant du flacon et l'apposer sur lapoche de perfusion en l'identifiant correctement.
12. La solution de perfusion ainsi obtenue doit être utiliséeextemporanément.
Toute solution de perfusion non utilisée doit être jetée.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
MYLAN SAS
117 ALLEE DES PARCS
69800 SAINT-PRIEST
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 388 073 4 9 : poudre en flacon (verre) de 100 ml. Boîtede 1.
· 34009 389 714 3 9 : poudre en flacon (verre) de 100 ml. Boîtede 10.
· 34009 389 716 6 8 : poudre en flacon (verre) de 100 ml. Boîtede 20.
· 34009 491 727 3 3 : poudre en flacon (verre) de 30 ml. Boîtede 1.
· 34009 491 729 6 2 : poudre en flacon (verre) de 30 ml. Boîtede 10.
· 34009 491 730 4 4 : poudre en flacon (verre) de 30 ml. Boîtede 20.
· 34009 388 074 0 0 : poudre en flacon (verre) de 22 ml et avec unsystème de transfert pour poche. Boîte de 1.
· 34009 389 717 2 9 : poudre en flacon (verre) de 22 ml et avec unsystème de transfert pour poche. Boîte de 10.
· 34009 389 718 9 7 : poudre en flacon (verre) de 22 ml et avec unsystème de transfert pour poche. Boîte de 20.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
Médicament soumis à prescription hospitalière.
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