Résumé des caractéristiques - INDAPAMIDE TEVA SANTE LP 1,5 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
INDAPAMIDE TEVA SANTE LP 1,5 mg, comprimé pelliculé à libérationprolongée
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Indapamide..........................................................................................................................1,5 mg
Pour un comprimé pelliculé à libération prolongée
Excipient à effet notoire : 118,86 mg de lactose monohydraté par comprimépelliculé.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé à libération prolongée.
Comprimé pelliculé biconvexe, rond et blanc, gravé « 1,5 » sur une facesans inscription sur l'autre face.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Hypertension artérielle essentielle.
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologiePopulation pédiatrique :
En l'absence de données suffisantes concernant l'efficacité et lasécurité d'emploi, ce médicament ne doit pas être utilisé chez l'enfant etl'adolescent.
Patients insuffisants rénaux :
En cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <30 ml/min), le traitement est contre-indiqué. Les diurétiques thiazidiques etapparentés ne sont pleinement efficaces que lorsque la fonction rénale estnormale ou peu altérée (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Sujets âgés :
Chez le sujet âgé, la valeur de la créatininémie doit être ajustée enfonction de l'âge, du poids et du sexe. Les sujets âgés peuvent êtretraités par l’indapamide, uniquement lorsque leur fonction rénale estnormale ou peu altérée (voir rubrique 4.4).
Patients insuffisants hépatiques :
En cas d'insuffisance hépatique sévère, le traitement est contre-indiqué(voir rubriques 4.3 et 4.4).
Mode d’administrationVoie orale.
Un comprimé par 24 heures, de préférence le matin. Il doit être avaléentier avec un verre d'eau, il ne doit être ni croqué, ni mâché. Des dosesplus élevées n'améliorent pas l'action antihypertensive d'indapamide maisaugmentent en revanche son effet salidiurétique.
4.3. Contre-indications
● Hypersensibilité à la substance active, aux autres sulfamides ou àl'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
● Insuffisance rénale sévère.
● Encéphalopathie hépatique ou insuffisance hépatique sévère.
● Hypokaliémie.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Mises en garde spéciales
En cas d'atteinte hépatique, les diurétiques apparentés aux thiazidiquespeuvent induire une encéphalopathie hépatique, particulièrement en cas dedéséquilibre électrolytique. Dans ce cas, l'administration du diurétiquedoit être immédiatement interrompue.
Photosensibilité :
Des cas de réactions de photosensibilité ont été rapportés avec lesdiurétiques thiazidiques et apparentés (voir rubrique 4.8). Si une réactionde photosensibilité apparaît pendant le traitement, il est recommandéd'arrêter le traitement. Si une nouvelle administration du diurétique s'avèrenécessaire, il est recommandé de protéger les parties du corps exposées ausoleil ou à la lumière UVA.
Excipient :
Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total enlactase ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladieshéréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Précautions d'emploi
Equilibre hydro-électrolytique :
● Natrémie :
Elle doit être contrôlée avant la mise en route du traitement, puis àintervalles réguliers. Tout traitement diurétique peut provoquer unehyponatrémie aux conséquences parfois très graves. La baisse de la natrémiepouvant être initialement asymptomatique, un contrôle régulier est doncindispensable et doit être encore plus fréquent chez les sujets âgés et lescirrhotiques (voir rubriques 4.8 et 4.9).
● Kaliémie :
La déplétion potassique avec hypokaliémie constitue le risque majeur desdiurétiques thiazidiques et apparentés. Le risque de survenue d'unehypokaliémie (< 3,4 mmol/l) doit être prévenu dans certaines populationsà risque, à savoir les sujets âgés et/ou dénutris et/ou polymédiqués, lescirrhotiques avec œdèmes et ascite, les coronariens, les insuffisantscardiaques. Dans ce cas, l'hypokaliémie majore la toxicité cardiaque desdigitaliques et le risque de troubles du rythme.
Les sujets présentant un espace QT long sont également à risque, quel'origine en soit congénitale ou iatrogène. L'hypokaliémie, de même que labradycardie, agit alors comme un facteur favorisant la survenue de troubles durythme sévères, en particulier des torsades de pointes, potentiellementfatales.
Dans tous les cas, des contrôles plus fréquents de la kaliémie sontnécessaires. Le premier contrôle du potassium plasmatique doit être effectuéau cours de la 1ère semaine qui suit la mise en route du traitement. Laconstatation d'une hypokaliémie nécessite sa correction.
● Calcémie :
Les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent diminuer l'excrétionurinaire du calcium et entraîner une augmentation légère et transitoire de lacalcémie. Une hypercalcémie franche peut être en rapport avec unehyperparathyroïdie méconnue.
Interrompre le traitement avant d'explorer la fonction parathyroïdienne.
Glycémie :
Il importe chez les diabétiques, de contrôler la glycémie, notamment enprésence d'une hypokaliémie.
Acide urique :
La tendance aux accès de goutte peut être augmentée chez les patientshyperuricémiques.
Fonction rénale et diurétiques :
Les diurétiques thiazidiques et apparentés ne sont pleinement efficaces quelorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée (créatininémieinférieure à des valeurs de l'ordre de 25 mg/l, soit 220 µmol/l chezl'adulte). Chez le sujet âgé, la créatininémie doit être réajustée enfonction de l'âge, du poids et du sexe. L'hypovolémie, secondaire à la pertehydrosodée induite par le diurétique au début du traitement, entraîne uneréduction de la filtration glomérulaire. Il peut en résulter une augmentationde l'urée sanguine et de la créatininémie. Cette insuffisance rénalefonctionnelle transitoire est sans conséquence chez le sujet à fonctionrénale normale mais peut aggraver une insuffisance rénale préexistante.
Epanchement choroïdien, myopie aiguë et glaucome aigu secondaire à anglefermé :
Le sulfonamide ou les médicaments dérivés du sulfonamide peuvent provoquerune réaction idiosyncratique qui peut conduire à un épanchement choroïdienavec anomalie du champ visuel, à une myopie transitoire et à un glaucome aiguà angle fermé. Les symptômes comprennent l’apparition aiguë d’uneacuité visuelle diminuée ou des douleurs oculaires et surviennentgénéralement dans les heures ou les semaines suivant l’instauration dumédicament. Un glaucome aigu à angle fermé non traité peut provoquer uneperte de vision permanente. Le traitement principal consiste à arrêter laprise de médicaments aussi rapidement que possible. Il peut être nécessaired’envisager des traitements médicaux ou chirurgicaux rapides si la pressionintraoculaire reste incontrôlée. Les facteurs de risque de développementd’un glaucome aigu à angle fermé peuvent inclure des antécédentsd’allergie au sulfonamide ou à la pénicilline.
Sportifs :
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que ce médicament contientun principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiquéslors des contrôles antidopage.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Associations déconseillées+ Lithium
Augmentation de la lithiémie avec signes de surdosage, comme lors d'unrégime désodé (diminution de l'excrétion urinaire du lithium). Cependant, sil'usage des diurétiques est nécessaire, une surveillance stricte de lalithiémie et adaptation de la posologie est nécessaire.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi+ Médicaments pouvant induire des torsades de pointe :
● Anti-arythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine,disopyramide),
● Anti-arythmiques de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide,ibutilide),
● Certains antipsychotiques : phénothiazines (chlorpromazine,cyamémazine, lévomépromazine, thioridazine, trifluoperazine),
● Benzamides (amisulpride, sulpiride, sultopride, tiapride),
● Butyrophénones (dropéridol, halopéridol);
● Autres: bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV,halofantrine, mizolastine, pentamidine, sparfloxacine, moxifloxacine,vincamine IV.
Augmentation du risque d'arythmie ventriculaire, en particulier de torsadesde pointe (l'hypokaliémie est un facteur de risque).
L'hypokaliémie doit être surveillée et corrigée si nécessaire, avantd'introduire une association. La clinique, les électrolytes plasmatiques etl'ECG sont à surveiller.
Utiliser des substances qui ne présentent pas de risques de torsades depointe en cas d'hypokaliémie.
+ AINS (voie générale), incluant les inhibiteurs sélectifs des COX-2,l'acide acétylsalicylique à forte dose (≥ 3 g/jour)
Diminution possible de l'effet antihypertenseur de l'indapamide.
Risque d'insuffisance rénale aiguë chez les patients déshydratés(diminution de la filtration glomérulaire). Hydrater le patient; surveiller lafonction rénale en début de traitement.
+ Inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IEC)
Risque d'hypotension artérielle soudaine et/ou d'insuffisance rénale aiguëlors de l'instauration du traitement par un IEC en cas de déplétion sodéepré-existante (en particulier chez les patients présentant une sténose del'artère rénale).
Dans l'hypertension artérielle, quand le traitement diurétique préalablepeut avoir entraîné une déplétion sodée, il est nécessaire:
● soit d'arrêter le diurétique 3 jours avant le début du traitement parl'IEC et de réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire;
● soit d'administrer des doses initiales faibles de l'IEC et de lesaugmenter progressivement.
Dans l'insuffisance cardiaque congestive, commencer par une dose très faibled'IEC, éventuellement après réduction de la dose du diurétiquehypokaliémiant associé.
Dans tous les cas, surveiller la fonction rénale (dosage de lacréatininémie) au cours des premières semaines de traitement par l'IEC.
+ Autres hypokaliémiants: amphotéricine B (IV), gluco- etminéralo-corticoïdes (voie systémique), tétracosactide, laxatifsstimulants
Risque majoré d'hypokaliémie (effet additif).
Surveillance de la kaliémie et, si besoin, correction; à prendreparticulièrement en compte en cas de thérapeutique digitalique. Utiliser deslaxatifs non stimulants.
+ Baclofène
Majoration de l'effet antihypertenseur.
Hydrater le patient; surveiller la fonction rénale en début detraitement.
+ Préparations digitaliques
L'hypokaliémie favorise les effets toxiques des digitaliques.
Surveillance de la kaliémie et de l'ECG et, si besoin, ajuster letraitement.
Associations à prendre en compte+ Diurétiques hyperkaliémiants (amiloride, spironolactone,triamtérène)
Dans le cas d'une association rationnelle, utile pour certains patients, lasurvenue d'une hypokaliémie ou d'une hyperkaliémie (en particulier chez lespatients présentant une insuffisance rénale ou diabétiques) n'est pas àexclure. La kaliémie et l'ECG doivent être surveillés et, s'il y a lieu,reconsidérer le traitement.
+ Metformine
Risque majoré de survenue d'une acidose lactique due à la metforminedéclenchée par une éventuelle insuffisance rénale liée à l'associationavec les diurétiques et plus particulièrement avec les diurétiques de l'anse.Ne pas utiliser la metformine quand la créatininémie dépasse 15 mg/l(135 µmol/l) chez l'homme et 12 mg/l (110 µmol/l) chez la femme.
+ Produits de contraste iodés
En cas de déshydratation provoquée par les diurétiques, risque majoréd'insuffisance rénale aiguë, en particulier lors de l'utilisation de dosesimportantes de produits de contraste iodés.
Réhydratation avant administration du produit iodé.
+ Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques
Effet antihypertenseur et risque majoré d'hypotension orthostatique (effetadditif).
+ Calcium (sels de)
Risque d'hypercalcémie par diminution de l'élimination urinaire ducalcium.
+ Ciclosporine, Tacrolimus
Risque d'augmentation de la créatininémie sans modification des tauxcirculants de ciclosporine, même en l'absence de déplétion hydrosodée.
+ Corticoïdes, tétracosactide (voie systémique)
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée due auxcorticoïdes).
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseEn règle générale, l'administration de diurétiques doit être évitéechez la femme enceinte et ne jamais constituer le traitement des œdèmesphysiologiques de la grossesse. Les diurétiques peuvent entraîner uneischémie fœtoplacentaire avec un risque d'hypotrophie fœtale.
AllaitementL'allaitement est déconseillé (l'indapamide passe dans le laitmaternel).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
L'indapamide a une influence mineure ou modérée sur l'aptitude à conduiredes véhicules et à utiliser des machines.
L'indapamide n'altère pas la vigilance mais des réactions individuelles enrelation avec une baisse de la pression artérielle peuvent survenir chezcertains patients, spécialement en début de traitement ou lors del'association à un autre médicament antihypertenseur.
Par conséquent, l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser desmachines peut être diminuée.
4.8. Effets indésirables
La plupart des effets indésirables cliniques ou biologiques sontdose-dépendants. Les diurétiques apparentés aux thiazidiques dontl'indapamide peuvent entrainer les effets indésirables suivants classés parordre de fréquence décroissante :
Très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100, <1/10) ; peu fréquent(≥1/1 000, <1/100) ; rare (≥1/10 000, <1/1 000) ; très rare(<1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la basedes données disponibles).
Affections hématologiques et du système lymphatique :
Très rare : thrombocytopénie, leucopénie, agranulocytose, anémieaplasique, anémie hémolytique.
Affections du système nerveux :
Rare : vertiges, fatigue, céphalées, paresthésie.
Affections oculaires :
Fréquence indéterminée : Epanchement choroïdien, myopie aiguë, glaucomeaigu à angle fermé.
Affections cardiaques :
Très rares : arythmie, hypotension.
Affections gastro-intestinales :
Peu fréquent : vomissements.
Rare : nausées, constipation, sécheresse buccale.
Très rare : pancréatite.
Affections hépatobiliaires :
Très rare : fonction hépatique altérée.
Fréquence indéterminée : possibilité de survenue d'encéphalopathiehépatique en cas d'insuffisance hépatique (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
Réactions d'hypersensibilité principalement dermatologiques chez des sujetsprédisposés aux manifestations allergiques et asthmatiques.
Fréquent : éruptions maculo-papulaires.
Peu fréquent : purpura.
Très rare : œdème angioneurotique et/ou urticaire, nécrose épidermiquetoxique, syndrome de Stevens-Johnson.
Fréquence indéterminée : possibilité d'aggravation d'un lupusérythémateux aigu disséminé préexistant.
Des cas de réactions de photosensibilité ont été rapportés (voirrubrique 4.4).
Affections du rein et des voies urinaires :
Très rare : insuffisance rénale.
Investigations :
Au cours des essais cliniques, il a été observé une hypokaliémie(kaliémie < 3,4 mol/l) après 4 à 6 semaines de traitement chez 10 %des patients et < 3,2 mmol/l chez 4 % des patients. Après 12 semaines detraitement, la baisse moyenne de la kaliémie est de 0,23 mmol/l.
Très rare : hypercalcémie.
Fréquence indéterminée :
● Déplétion potassique avec hypokaliémie, particulièrement grave chezcertaines populations à risque (voir rubrique 4.4).
● Hyponatrémie avec hypovolémie à l'origine d'une déshydratation etd'une hypotension orthostatique. La perte concomitante d'ions chlore peutentraîner une alcalose métabolique compensatrice: l'incidence et l'amplitudede cet effet sont faibles.
● Elévation de l'uricémie et de la glycémie en cours du traitement :l'indication de ces diurétiques doit être soigneusement mesurée chez lespatients souffrant de goutte ou de diabète.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
L'indapamide n'a pas montré de toxicité jusqu'à 40 mg, soit 27 fois ladose thérapeutique.
Les signes de l'intoxication aiguë se manifestent surtout par des troubleshydro-électrolytiques (hyponatrémie, hypokaliémie). Sur le plan clinique,possibilité de nausées, vomissements, hypotension artérielle, crampes,vertiges, somnolence, état confusionnel, polyurie ou oligurie pouvant allerjusqu'à l'anurie (par hypovolémie).
Les premières mesures consistent à éliminer rapidement la ou lessubstances ingérées par lavage gastrique et/ou administration de charbonactivé puis à restaurer l'équilibre hydro-électrolytique dans un centrespécialisé jusqu'à normalisation.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : sulfonamides, seuls, code ATC :C03BA11.
Mécanisme d’actionL'indapamide est un dérivé sulfamidé à noyau indol, apparenté auxdiurétiques thiazidiques sur le plan pharmacologique qui agit en inhibant laréabsorption du sodium au niveau du segment cortical de dilution. Il augmentel'excrétion urinaire du sodium et des chlorures et, à un moindre degré,l'excrétion du potassium et du magnésium, augmentant ainsi la diurèse etexerçant une action antihypertensive.
Efficacité et sécurité cliniqueLes études de phases II et III ont montré, en monothérapie, un effetantihypertenseur se prolongeant pendant 24 heures. Il apparaît à des dosesoù n'apparaissent que faiblement ses propriétés diurétiques.
Son activité antihypertensive est en rapport avec une amélioration de lacompliance artérielle et une diminution des résistances périphériquestotales et artériolaires.
L'indapamide réduit l'hypertrophie ventriculaire gauche.
Il existe un plateau de l'effet antihypertenseur des diurétiquesthiazidiques et apparentés au-delà d'une certaine dose, tandis que les effetsindésirables continuent d'augmenter: en cas d'inefficacité du traitement, nepas chercher à augmenter les doses.
En outre, il a été démontré, à court, moyen et long terme chezl'hypertendu, que l'indapamide :
● respecte le métabolisme lipidique: triglycérides, LDL-cholestérol etHDL-cholestérol ;
● respecte le métabolisme glucidique, même chez l'hypertendudiabétique.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
L'indapamide se présente sous une forme galénique à libérationprolongée, grâce à un système matriciel avec dispersion du principe actif ausein d'un support permettant une libération ralentie de l'indapamide.
AbsorptionLa fraction d'indapamide libérée est rapidement et totalement absorbée parle tractus digestif.
La prise de nourriture augmente légèrement la vitesse d'absorption, maisn'a pas d'influence sur la quantité de produit absorbée.
Le pic sanguin après administration unique est atteint 12 heures environaprès la prise, la répétition des prises permet de limiter les variations desconcentrations sanguines entre deux prises. Il existe une variabilitéintra-individuelle.
DistributionLa liaison aux protéines plasmatiques est de 79 %.
La demi-vie d'élimination plasmatique est de 14 à 24 heures (18 heuresen moyenne).
L'état d'équilibre est atteint après 7 jours.
L'administration répétée n'entraîne pas d'accumulation.
ÉliminationL'élimination est essentiellement urinaire (70 % de la dose) et fécale(22 %) sous forme de métabolites inactifs.
Populations à risque
Les paramètres pharmacocinétiques sont inchangés chezl'insuffisant rénal.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les doses les plus élevées administrées par voie orale à différentesespèces animales (40 à 8 000 fois la dose thérapeutique) ont montré uneexacerbation des propriétés diurétiques de l'indapamide. Les principauxsymptômes des études de toxicité aiguë avec l'indapamide administré parvoie intraveineuse ou intrapéritonéale sont en relation avec l'activitépharmacologique de l'indapamide, c'est-à-dire bradypnée et vasodilatationpériphérique.
Les tests de mutagénicité et de carcinogénicité de l'indapamide sontnégatifs.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Lactose monohydraté, hypromellose (Methocel K4M Premium), silice colloïdaleanhydre, stéarate de magnésium, Opadry II blanc 33G28707.
Pelliculage (Opadry II blanc 33G28707) : Hypromellose 6cP (E464), dioxyde detitane (E171), lactose monohydraté, Macrogol 3000, Triacétine.
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
10, 14, 15, 20, 28, 30, 50, 60, 90, 98, 100 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
TEVA SANTE
100–110, ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE
92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
● 34009 377 453 5 2 : 10 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
● 34009 377 454 1 3 : 14 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
● 34009 377 455 8 1 : 15 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
● 34009 377 456 4 2 : 20 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
● 34009 377 457 0 3 : 28 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
● 34009 377 458 7 1 : 30 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
● 34009 377 459 3 2 : 50 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
● 34009 377 461 8 2 : 60 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
● 34009 377 462 4 3 : 90 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
● 34009 577 159 3 9 : 98 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
● 34009 577 160 1 1 : 100 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste II.
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