La Pharmacia De Garde Ouvrir le menu principal

IOPAMIRON 300 (300 mg d'Iode par mL), solution injectable - résumé des caractéristiques

Contient la substance active :

ATC classification:

Dostupné balení:

Résumé des caractéristiques - IOPAMIRON 300 (300 mg d'Iode par mL), solution injectable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

IOPAMIRON 300 (300 mg d’Iode par mL), solution injectable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Pour 100 mL de solution :

Iopamidol....­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­..61,24 g

Correspondant à 300 mg d’iode élément par millilitre

Teneur en iode par mL : 300 mg

Viscosité à 20°C : 8,8 mPa.s

Viscosité à 37°C : 4,7 mPa.s

Osmolalité à 37°C : 616 mOsm/kg.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution aqueuse injectable.

Flacon monodose.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.

Produit de contraste destiné à être utilisé pour :

· Explorations avec appareillage conventionnel ou tomodensitométrie chezl'adulte et chez l'enfant : aortographie, artériographie périphérique,sé­lective abdominale, coronaire ; Opacification du corps entier. Urographieintra­veineuse.

· Opacifications radiologiques locales (arthrographie).

· Opacification des espaces sous arachnoïdiens (saccoradiculo­graphie,myélo­graphie) (flacon de 10 mL).

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

La dose doit être adaptée en fonction de l’examen envisagé, de l’âge,du poids, du débit cardiaque, de la fonction rénale et de l’état de santégénéral du patient, ainsi que de la technique utilisée. En règle générale,il convient d’utiliser la même concentration et le même volume d’iodequ’avec les autres produits de contraste radiographiques actuellementdis­ponibles.

Comme avec tous les produits de contraste, il ne faut utiliser que la plusfaible dose permettant d’obtenir une visualisation adéquate.

En angiographie :

Les doses moyennes à employer sont variables selon le type d'examen.

· Artériographie cérébrale : 5 – 10 mL

· Aortographie thoracique : 50 – 80 mL

· Aortographie abdominale : 50 – 80 mL

· Artériographie périphérique : 30 – 50 mL

· Phlébographie 30 – 50 mL

La dose ne doit pas être supérieure à 4 à 5 mL/kg en injectionitérative, sans dépasser 100 mL par injection. La vitesse d'injection estfonction du type d'examen.

En urographie :

Les doses doivent être adaptées au poids et à la fonction rénale dumalade qui doit être à jeun sans restriction hydrique.

· Nouveau-né (< 1 mois) : 1,2 g Iode/kg soit 4 mL/kg

· Enfant (1 mois à 2 ans) : 1,0 g Iode/kg soit 3 mL/kg

· Enfant (2 à 11 ans) : 0,5 g Iode/kg soit 1,5 mL/kg

· Adolescent et adulte : 50 – 100 mL

En neuroradiologie (flacon de 10 mL) :

La dose doit être adaptée à la région explorée et à la techniquechoisie. La dose est comprise entre 5 et 10 mL. Le produit sera injectélentement.

Mode d’administration

Les produits de contraste non ioniques ne doivent en aucun cas rester encontact avec le sang présent au niveau de la seringue ou des cathétersintra-vasculaires. Ces derniers doivent être rincés fréquemment afin deminimiser le risque de caillots et d’événements thromboemboliques au coursdes procédures angiographiques.

Certains facteurs, tels que la durée de l’examen, le matériau ducathéter et de la seringue, l’état de santé du patient ainsi que lestraitements concomitants peuvent favoriser la survenue d’événementsthrom­boemboliques. Il convient donc de respecter minutieusement les techniquesangi­ographiques, en particulier : les fil-guides et le cathéter doivent êtremanipulés avec le plus grand soin ; des systèmes à tubulure et/ou desrobinets à trois voies doivent être utilisés, le cathéter doit être rincéfréquemment à l’aide d’une solution saline d’héparine et la durée dela procédure doit être courte.

Un flacon est destiné à un seul patient. Pour éviter tout risqued'incom­patibilité physicochimique, ne pas injecter d'autre médication avec lamême seringue

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité au Iopamiron ou à l'un des excipients mentionnés à larubrique 6.1:

· Antécédent de réaction immédiate majeure ou cutanée retardée (voirrubrique 4.8) à l'injection de Iopamiron.

· Thyréotoxicose manifeste.

Administration intrathécale

L’administration intrathécale concomitante de corticoïdes et de iopamidolest contre-indiquée.

En raison d’un possible surdosage, la répétition immédiate d’unemyélographie suite à un problème technique est contre-indiquée.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Les procédures diagnostiques qui impliquent l’utilisation d’un agentradio-opaque doivent être réalisées sous la responsabilité d’un personnelayant la formation requise et une connaissance approfondie de la procédureparti­culière à effectuer.

L’injection du produit de contraste doit être réalisée avec le plusgrand soin afin d’éviter toute extravasation.

Une irritation locale des tissus peut apparaître en cas d’infiltration­périvasculaire du produit de contraste.

Iopamiron, solution injectable, contient du sodium. Le taux de sodium estinférieur à 1 mmol par mL, c’est-à-dire « sans sodium ».

4.4.1. Mentions générales correspondant à l'ensemble des produits decontraste iodés

Quelles que soient la voie d'administration et la dose, un risque allergiqueexiste.

Le risque d'intolérance n'est pas univoque quand il s'agit de spécialitésad­ministrées localement pour l'opacification de cavités corporelles :

a) l'administration par certaines voies particulières (articulaire,bi­liaire, intrathécale, intra-utérine…) entraîne un passage systémique nonnégligeable : des effets systémiques peuvent être observés.

b) l'administration per os ou par voie rectale entraîne normalement unediffusion systémique très limitée ; si la muqueuse digestive est normale, onne retrouve alors dans l'urine qu'au plus 5% de la dose administrée, le resteétant éliminé par les fécès. Par contre en cas d'altération de lamuqueuse, l'absorption est augmentée ; elle est totale et rapide en cas deperforation avec passage dans la cavité péritonéale et le médicament estéliminé par voie urinaire. L'éventuelle survenue d'effets systémiquesdose-dépendants est donc fonction de l'état de la muqueuse digestive.

c) Le mécanisme immuno-allergique est en revanche non dose-dépendant ettoujours susceptible d'être observé, quelle que soit la voied'adminis­tration.

Donc, du point de vue de la fréquence et de l'intensité des effetsindésirables, s'opposent :

· Les spécialités administrées par voie vasculaire et certaines voieslocales

· Les spécialités administrées par voie digestive et peu absorbées àl'état normal.

4.4.1.1. Mises en garde

Tous les produits de contraste iodés peuvent être à l'origine deréactions mineures ou majeures, pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Ellespeuvent être immédiates (moins de 60 minutes), ou retardées (jusqu’à7 jours). Elles sont souvent imprévisibles. Le risque de réaction majeureimplique d'avoir à disposition immédiate les moyens nécessaires à uneréanimation d'urgence.

Plusieurs mécanismes ont été évoqués :

· toxicité directe sur l'endothélium vasculaire et les protéinestissu­laires.

· action pharmacologique modifiant la concentration de certains facteursendogènes (histamine, fractions du complément, médiateurs de l'inflammation),plus fréquente avec les produits hyperosmolaires.

· allergie immédiate de type IgE dépendante au produit de contraste(anap­hylaxie).

· réactions allergiques de mécanisme cellulaire (réactions cutanéesretardées).

Les patients ayant déjà présenté une réaction lors d'une précédenteadmi­nistration d'un produit de contraste iodé ont un risque augmenté denouvelle réaction en cas de réadministration du même, ou éventuellement d'unautre Produit de Contraste Iodé et sont donc considérés comme sujets àrisque.

Produits de contraste iodés et thyroïde (voir aussi 4.4.1.2.5.)

Il convient de s'assurer avant l'administration de produits de contrasteiodés que le patient ne va pas bénéficier d'une exploration scintigraphiqueou biologique de la thyroïde ou d'une administration d’iode radioactif àvisée thérapeutique.

En effet, l'administration, quelle qu'en soit la voie, de produits decontraste iodés perturbe les dosages hormonaux et la fixation d’iode par lathyroïde ou les métastases de cancer thyroïdien jusqu'à la normalisation del'iodurie.

Effets indésirables cutanés sévères

Des effets indésirables cutanés sévères, tels que le syndrome deStevens-Johnson (SSJ), la nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell ouNET) et la pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), qui peuventmettre en jeu le pronostic vital, ont été rapportés chez des patients ayantreçu du Iopamiron (voir rubrique 4.8, effets indésirables). Au moment del’administration, les patients doivent être informés des signes etsymptômes, et être surveillés attentivement afin de détecter les réactionscutanées sévères. Si des signes et symptômes suggérant ces réactionsappa­raissent, l’administration ultérieure de Iopamiron doit être évitée.Si le patient a développé une réaction indésirable cutanée sévère aprèsadministration de Iopamiron, Iopamiron ne doit plus être ré-administré à cepatient à aucun moment.

4.4.1.2. Précau­tions d'Emploi
4.4.1.2.1. In­tolérance au produit de contraste iodé

Avant l'examen :

· identifier les sujets à risque par un interrogatoire précis sur lesantécédents.

Les corticostéroïdes et les antihistaminiques H1 ont été proposés commeprémédication chez les patients présentant le plus grand risque de réactiond'into­lérance (intolérants connus à un Produit de Contraste Iodé). Ilsn'empêchent cependant pas la survenue d'un choc anaphylactique grave oumortel.

Pendant la durée de l'examen il convient d'assurer :

· une surveillance médicale.

· le maintien d'une voie d'abord veineuse.

Après l'examen:

· Après l'administration d'un produit de contraste, le patient doit resteren observation au moins 30 minutes, car la majorité des effets indésirablesgraves surviennent dans ce délai.

· Le patient doit être prévenu de la possibilité de réactions retardées(jusqu'à 7 jours) (voir rubrique 4.8 – Effets indésirables).

4.4.1.2.2. In­suffisance rénale

Les produits de contraste iodés peuvent provoquer une altérationtran­sitoire de la fonction rénale ou aggraver une insuffisance rénalepré-existante. Les mesures préventives sont les suivantes :

· identifier les patients à risque: patients déshydratés, insuffisantsrénaux, atteints d’insuffisance hépatique sévère, diabétiques, souffrantd’hy­peruricémie, insuffisants cardiaques sévères, atteints d'unegammapathie monoclonale ( myélome multiple, maladie de Waldenström), sujetsayant des antécédents d'insuffisance rénale après administration de produitsde contraste iodés, enfants de moins d'un an, sujets âgés athéromateux, etles patients atteints d’une maladie systémique grave.

· hydrater par un apport hydrosodé approprié le cas échéant. La prise deliquide ne doit pas être restreinte et toute anomalie de l’équilibrehydro-électrolytique doit être corrigée avant l’utilisation de cettesolution hypertonique.

· éviter d'associer des médicaments néphrotoxiques. (si une telleassociation est nécessaire, il faut renforcer la surveillance biologiquerénale. Les médicaments concernés sont notamment les aminosides, lesorganoplatines, le méthotrexate à fortes doses, la pentamidine, le foscarnet,certains antiviraux (aciclovir, ganciclovir, valaciclovir, adéfovir, cidofovir,téno­fovir), la vancomycine, l'amphotéricine B, les immunosuppresseurs tels quela ciclosporine ou le tacrolimus, l'ifosfamide)

· respecter un intervalle d'au moins 48 heures entre deux explorationsra­diologiques avec injection de produit de contraste, ou différer tout nouvelexamen jusqu'à la restauration de la fonction rénale initiale.

· prévenir une acidose lactique chez le diabétique traité par lametformine en se fondant sur la créatininémie (voir section 4.5).

Les patients hémodialysés peuvent recevoir des produits de contrasteiodés, car ces derniers sont dialysables. Il convient de prendre l'avispréalable du service d'hémodialyse.

4.4.1.2.3. In­suffisance hépatique

Ce type d’examen doit être évité – sauf nécessité absolue – chezles patients présentant une insuffisance hépatique, rénale ou hépato-rénalesévère. Dans ce cas, tout nouvel examen ne devra pas être pratiqué avant5 à 7 jours.

4.4.1.2.4. Asthme

L'équilibration de l'asthme est recommandée avant injection d'un Produit deContraste Iodé.

Une attention particulière est nécessaire en cas de crise d'asthmedéclarée dans les 8 jours avant l'examen, en raison du risque accru desurvenue d'un bronchospasme, notamment chez les patients sousbéta-bloquants.

4.4.1.2.5. Dys­thyroïdie

A la suite de l'injection d'un produit de contraste iodé, en particulierchez les patients porteurs de goitre ou ayant des antécédents dedysthyroïdie, il existe un risque, soit de poussée d'hyperthyroïdie, soitd'induction d'une hypothyroïdie. Il existe également un risqued'hypot­hyroïdie chez le nouveau-né qui a reçu, ou dont la mère a reçu, unproduit de contraste iodé.

4.4.1.2.6. Maladies cardiovasculaires sévères.

En cas d'insuffisance cardiaque avérée ou débutante, de coronaropathi­e,d'hypertensi­on artérielle pulmonaire, ou de valvulopathie, les risquesd'œdème pulmonaire, d'ischémie myocardique et de troubles du rythme, detroubles hémodynamiques sévères sont augmentés après l'administration duproduit de contraste iodé.

Certains troubles, tels qu’une athérosclérose de stade avancé ou unehypertension, peuvent aggraver les risques associés à un examen particulier àréaliser.

Les patients atteints d’insuffisance cardiaque congestive devront fairel’objet d’une surveillance pendant plusieurs heures après l’examen, afind’identifier d’éventuels troubles hémodynamiques tardifs pouvant êtreassociés à une augmentation transitoire de la charge osmotique circulante.

4.4.1.2.7. Troubles du système nerveux central

Le rapport bénéfice/risque doit être estimé au cas par cas :

· En raison du risque d'aggravation de la symptomatologie neurologique chezles patients présentant : un accident ischémique transitoire, un infarctuscérébral aigu, une hémorragie intracrânienne récente, un œdèmecérébral, une épilepsie idiopathique ou secondaire (tumeur, cicatrice), unemaladie cérébrovasculaire symptomatique, une perméabilité altérée de labarrière hémato-encéphalique, une pression intracrânienne élevée, unesuspicion de tumeur, d’abcès, d’hématome ou d’hémorragiein­tracrânienne, ou en cas d’hypercalcémie.

· En cas d'utilisation par voie intra artérielle chez un éthylique(éthylisme aigu ou chronique) et chez les toxicomanes à d'autressubstances.

4.4.1.2.8. Phé­ochromocytome

Les patients atteints de phéochromocytome peuvent développer une crisehypertensive après administration intravasculaire de produit de contraste. Untraitement prophylactique par des alpha- bloquants est recommandé.

4.4.1.2.9. My­asthénie

L'administration de produit de contraste peut aggraver les symptômes demyasthénie.

4.4.1.2.10 En­céphalopathie induite par produit de contraste

Une encéphalopathie a été signalée avec l’utilisation d’iopamidol(voir rubrique 4.8). Celle-ci peut se manifester par des symptômes et dessignes de dysfonctionnement neurologique tels que céphalées, troubles visuels,cécité corticale, confusion, convulsions, perte de coordination,hé­miparésie, aphasie, perte de connaissance, coma et œdème cérébral dansles minutes ou les heures qui suivent l’administration d’iopamidol, et serésout généralement en quelques jours. Les facteurs augmentant laperméabilité de la barrière hémato-encéphalique facilitent le passage duproduit de contraste vers les tissus cérébraux et peuvent entraîner unepossible réaction du SNC, telle que l’encéphalopathie.

Si une encéphalopathie de contraste est suspectée, iopamidol ne doit pasêtre ré-administré et une prise en charge médicale appropriée doit êtremise en place.

4.4.1.2.11. Ma­joration des effets secondaires

Les manifestations des effets indésirables liés à l'administration deproduit de contraste iodés peuvent être majorées par les états prononcésd'ex­citation, l'anxiété et la douleur.

Une prise en charge adaptée peut s'avérer nécessaire pouvant allerjusqu'à la sédation.

4.4.1.2.12. Dré­panocytose

Chez les patients atteints de drépanocytose, afin de prévenir la survenuede crises, une hydratation adéquate devra être assurée et il ne faudraadministrer qu’un volume minimal de produit à faible concentration.

Populations particulières

Nouveau-nés, enfants :

Les nourrissons (âgés de moins d’1 an), notamment les nouveau-nés, sontparticulière­ment prédisposés aux déséquilibres électrolytiques et auxaltérations hémodynamiques. Une attention particulière doit être portée àla posologie, aux détails de la procédure et au statut du patient.

Une suppression transitoire des fonctions thyroïdiennes ou unehypothyroïdie a été observée chez l’enfant après exposition aux produitsde contraste iodés. A la suite d’une procédure diagnostique, ceci a étéplus fréquemment observé chez le nouveau-né et l’enfant prématuré ainsiqu’après une procédure mettant en œuvre de fortes doses. Les nouveau-néspeuvent être également exposés à travers l’exposition maternelle. Chez lenouveau-né, en particulier le prématuré, qui a été exposé au iopamidol,soit à travers sa mère durant la grossesse, soit dans la période néonatale,il est recommandé de suivre la fonction thyroïdienne. Si une hypothyroïdieest décelée, la nécessité d’un traitement doit être évaluée et lafonction thyroïdienne surveillée jusqu’à normalisation.

Personnes âgées :

Les personnes âgées présentent un risque particulier de réactions comptetenu de la fragilité de leurs fonctions physiologiques, notamment en casd’administration d’une dose élevée de produit de contraste. Laprobabilité de survenue d’une ischémie myocardique, d’une arythmieimportante ou d’extrasystoles ventriculaires est plus élevée chez cespatients. Il en va de même pour le risque de survenue d’une insuffisanceré­nale aiguë.

Femmes en âge de procréer :

Chez les femmes en âge de procréer, des examens adéquats doivent êtreréalisés et des mesures adaptées doivent être prises avant tout examenradiograp­hique, impliquant ou non l’utilisation d’un produit decontraste.

4.4.2. Mises en garde et Précautions d'emploi propres à certaines voiesd'adminis­tration avec diffusion systémique notable
4.4.2.1. Spécialité injectable par voie intrathécale (flacon de10 mL)

L'indication d'une myélographie doit être soigneusement pesée chez lesmalades ayant un risque épileptogène accru, des antécédents épileptiques,ou présentant une grave insuffisance hépatorénale.

Une évaluation précise du rapport bénéfices/risques est nécessaire s’lexiste des antécédents de maladie épileptique ou en présence de sang dans leliquide céphalo rachidien ou en présence d’une infection locale ousystémique ou une bactériémie est probable.

Les patients sous traitement anti-convulsivant ne doivent pas interrompreleur traitement. Dans certains cas, le traitement anticonvulsivant pourra êtreaugmenté au cours des 48 heures précédant l’examen. Dans l’éventualitéd’une crise convulsive au cours de la procédure, l’administrati­onintraveineu­se de diazépam ou de phénobarbital est recommandée.

Les manipulations du malade pendant et après l'examen doivent être defaible amplitude.

Après l'examen, le malade doit rester allongé, la tête surélevée pendantau moins 8 heures. La surveillance du patient est attentive pendant 24 heurespendant lesquelles il est recommandé au patient de ne pas se pencher.

Il convient d’encourager le patient à boire et manger, s’ille peut.

4.4.2.2. Angi­ocardiographie :

En cas d’examen angiocardiograp­hique, le fonctionnement du cœur droit etde la circulation pulmonaire doivent être particulièrement surveillés. Uneinsuffisance cardiaque droite et une hypertension pulmonaire peuvent provoquerune bradycardie et une hypotension systémique lors de l’injection de lasolution d’iode organique.

Les angiographies du cœur droit ne doivent être réalisées qu’en cas denécessité absolue.

Dans de rares cas, des épisodes d’arythmie ventriculaire peuvent survenirlors d’une artériographie intracardiaque et/ou coronaire.

Les injections intra-artérielles de produit de contraste peuvent induire desvasospasmes et ultérieurement des épisodes ischémiques cérébraux.

Une attention particulière devra être observée lors de l’injection de ceproduit de contraste dans les cavités cardiaques, en particulier chez lesnouveau-nés cyanosés présentant une hypertension pulmonaire et unealtération de la fonction cardiaque.

4.4.2.3. Angi­ographie :

Dans le cadre d’examens angiographiques, le risque de délogement de laplaque, de détérioration ou de perforation de la paroi vasculaire doit êtrepris en considération lors de la manipulation du cathéter et de l’injectiondu produit de contraste. Il est recommandé de procéder à des injections testsafin de garantir le positionnement adéquat du cathéter.

Lors de l’exploration de l’arc aortique, l’extrémité du cathéterdoit être soigneusement positionnée afin d’éviter toute hypotension,bra­dycardie ou lésion du SNC due à une pression excessive exercée par lapompe à injection dans le tronc artériel brachio céphalique.

En raison d’un risque thromboembolique accru, la réalisationd’an­giographies doit être évitée autant que possible chez les patientsatteints d’homocystinurie.

Lors d’une angiographie périphérique, l’artère dans laquelle doitêtre injecté le produit de contraste doit présenter des pulsations. Chez lespatients atteints de thromboangéite oblitérante ou d’infections ascendantesas­sociées à une ischémie grave, toute procédure angiographique doit, le caséchéant, faire l’objet d’une vigilance particulière.

En cas de veinographie, une attention particulière devra être portée auxpatients chez lesquels une phlébite est suspectée, ou qui présentent uneforme grave d’ischémie, des infections locales ou une occlusion veineusecomplète.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

4.5.1. Médicaments

+ Metformine

Afin d’éviter une acidose lactique chez le diabétique traité parmetformine et atteint d’insuffisance rénale modérée, et devant bénéficierd’une procédure élective, la metformine doit être arrêtée 48 heuresavant l’examen et n’est réinstauré qu’après 48 heures, si lacréatininémie est inchangée (voir rubrique 4.4 Précautions d'emploi –Insuffisance rénale). En cas d’urgence, chez les patients dont la fonctionrénale est altérée ou inconnue, le médecin évaluera le risque en fonctiondes bénéfices attendus de l’examen avec produit de contraste et prendratoutes les récusations utiles. La metformine doit être arrêtée au moment del’administration du produit de contraste. Après l’examen, le patient doitêtre maintenu sous surveillance en cas d’apparition de signes d’acidoselactique. La metformine peut être réinstaurée 48h après l’administrationdu produit de contraste si la créatinine sérique est revenue au niveauinitial. Les patients ayant une fonction rénale normale peuvent continuer leurtraitement.

+ Radiopharmace­utiques

(voir rubrique 4.4 Mise en garde)

Les produits de contraste iodés perturbent pendant plusieurs semaines lacapture de l'iode radioactif par le tissu thyroïdien pouvant entraîner d'unepart un défaut de fixation dans la scintigraphie thyroïdienne et d'autre partune baisse d'efficacité du traitement par l'iode 131.

Lorsqu'une scintigraphie rénale réalisée par injection deradiopharma­ceutique secrété par le tubule rénal est prévue, il estpréférable de l'effectuer avant l'injection de produit decontraste iodé.

+ Béta-bloquants, substances vasoactives, inhibiteurs de l'enzyme deconversion de l'angiotensine, antagonistes des récepteurs del'angiotensine.

Ces médicaments entraînent une baisse de l'efficacité des mécanismes decompensation cardiovasculaire des troubles tensionnels : le médecin doit enêtre informé avant l'injection de produit de contraste iodé et disposer desmoyens de réanimation.

Les patients traités par bétabloquants sont exposés à un risque élevéde réactions anaphylactiques graves. Les béta-bloquants peuvent diminuer laréponse au traitement d’un bronchospasme induit par les produits decontraste.

L’administration de vasopresseurs augmente fortement les effetsneurologiques du produit de contraste administré par voieintra-artérielle.

+ Diurétiques

En raison du risque de déshydratation induit par les diurétiques, uneréhydratation hydro-électrolytique préalable est nécessaire pour limiter lesrisques d'insuffisance rénale aiguë.

+ Interleukine 2

Il existe un risque de majoration de réaction aux produits de contraste encas de traitement récent par l'interleukine 2 (voie intraveineuse): éruptioncutanée ou plus rarement hypotension, oligurie, voire insuffisance rénale.

+ Autres médicaments

Les neuroleptiques, antalgiques, antiémétiques et sédatifs de la familledes phénothiazines sont susceptibles de diminuer le seuil épileptogène lorsde l'injection intrathécale de produit de contraste.

Tout traitement par ces médicaments doit être, si possible, interrompu aumoins 48 h avant l’examen radiologique et doit être repris au minimum 24 haprès l’examen.

Des cas de thromboses artérielles ont été rapportés lors del’administration concomitante de papavérine et de iopamidol.

4.5.2. Autres formes d'interactions

Des concentrations élevées de produit de contraste iodé dans le plasma etl'urine peuvent interférer avec les dosages in vitro de bilirubine, deprotéines et de substances inorganiques (fer, cuivre, calcium et phosphate); ilest recommandé de ne pas faire pratiquer ces dosages dans les 24 heures quisuivent l'examen.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

La sécurité d’emploi de l’administration du iopamidol chez la femmeenceinte n’a pas été établie. En tout état de cause, l’exposition auxrayons X devant être évitée au cours de la grossesse, qu’un agent decontraste soit utilisé ou non, le bénéfice d’un examen radiographique doitêtre évalué avec soin. Outre l’exposition du fœtus aux radiations,l’é­valuation du rapport bénéfices/risques associé à l’utilisation­d’agents de contraste à base d’iode doit tenir compte de la sensibilité dela thyroïde du fœtus à l’iode (voir rubrique 4.4 Mises en garde spécialeset précautions d'emploi).

Grossesse

Embryotoxicité

Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effettératogène.

En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dansl'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substancesres­ponsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révéléestératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deuxespèces.

Fœtotoxicité

La surcharge iodée ponctuelle consécutive à l'administration du produit àla mère peut entraîner une dysthyroïdie fœtale si l'examen a lieu après14 semaines d'aménorrhée.

Cependant, la réversibilité de cet effet et le bénéfice maternel attendujustifient de ne pas surseoir à l'administration ponctuelle d'un produit decontraste iodé dans le cas où l'indication de l'examen radiologique chez unefemme enceinte est bien pesée.

Mutagénicité et fertilité

Les études toxicologiques réalisées sur la fonction de reproduction n'ontpas montré d'effet sur la reproduction, la fertilité ou le développementfœtal et post natal.

Allaitement

Les produits de contraste iodés sont faiblement excrétés dans le laitmaternel. Leur administration ponctuelle à la mère comporte donc un risquefaible d'effets indésirables

Il n’est donc pas nécessaire de suspendre l’allaitement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Iopamiron n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude àconduire des véhicules et à utiliser des machines.

En cas d’administration intrathécale, la conduite de véhicules oul’utilisation de machines est déconseillée pendant les 6 h suivantl’admi­nistration.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables sont généralement transitoires et d’intensitélégère à modérée. Cependant, de rares cas d’effets indésirables graves,mettant en jeu le pronostic vital et parfois d’issue fatale ont étérapportés.

Les réactions graves impliquant le système cardiovasculaire telles quevasodilatation avec hypotension prononcée, tachycardie, dyspnée, agitation,cyanose et perte de conscience pouvant aller jusqu’à l’arrêt respiratoireet ou l’arrêt cardiaque peuvent être fatales. Ces événements peuventsurvenir rapidement et requièrent une réanimation cardiorespiratoire rapide etintensive.

Le collapsus circulatoire peut apparaître seul et/ou être le symptômeinitial sans signe respiratoire ou sans autre signe ou symptôme décritsci-dessus.

Des effets indésirables cutanés sévères, incluant le syndrome deStevens-Johnson, la nécrolyse épidermique toxique et la pustuloseexan­thématique aiguë généralisée ont été signalés en association àl’administration de Iopamiron (soir rubrique 4.4).

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés dans le cadre desessais cliniques sont : des céphalées (1,5 %), des nausées (1,2 %), unesensation de chaleur (3,5 %) suite à une administration intravasculaire et descéphalées (18,9 %) après une administration intrathécale.

Administration intravasculaire

Après une administration intravasculaire, les réactions surviennent engénéral au bout de quelques minutes. Des réactions retardées, généralementcu­tanées, peuvent cependant survenir, dans la plupart des cas dans les 2 à3 jours, plus rarement dans les 7 jours suivant l’administration du produitde contraste.

Patients adultes

Les effets indésirables sont présentés dans le tableau ci-dessous parSystème Organe Classe et par fréquence, en utilisant les catégories suivantes: très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, <1/10), peu fréquent(≥1/1 000, <1/100), rare (≥1/10 000, <1/1 000), très rare(<1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la basedes données disponibles).

Classe système-organe

Effets indésirables

Etudes cliniques

Pharmacovigilance

Fréquents

Peu fréquents

Rares

Fréquence indéterminée

Affections hématologiques et du système lymphatique

Thrombocytopénie

Affections du système immunitaire

Anaphylaxie, réaction anaphylactoïde

Affections psychiatriques

État confusionnel

Affections du système nerveux

Céphalées

Vertiges, dysgueusie

Paresthésie

Coma, hémiplégie, accident ischémique transitoire, syncope, altération dela conscience ou perte de conscience, convulsions, Encéphalopathie induite parle produit de contraste*

Affections oculaires

Cécité transitoire, troubles visuels, conjonctivite, photophobie

Affections de l’oreille et du labyrinthe

Trouble de l’audition

Affections cardiaques

Troubles du rythme cardiaque tels que : extrasystoles, fibrillationau­riculaire, tachycardie ventriculaire et fibrillationven­triculaire

Bradycardie

Ischémie ou infarctus du myocarde, syndrome de Kounis, insuffisancecar­diaque, arrêt cardio-respiratoire, tachycardie

Affections vasculaires

Hypotension, hypertension, bouffées vasomotrices

Malaise, choc circulatoire

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Œdème pulmonaire, asthme, bronchospasme

Arrêt respiratoire, insuffisance respiratoire, syndrome de détresserespi­ratoire aigu, détresse respiratoire, apnée, œdème laryngé,dyspnée

Affections gastro-intestinales

Nausées

Vomissements, diarrhées, douleurs abdominales, sécheresse buccale

Hypersécrétion salivaire, hypertrophie des glandes salivaires

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Éruptions cutanées, urticaire, prurit, érythème, hypersudation

Pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), Œdème facial

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Dorsalgies

Spasmes musculaires

Douleurs musculo-squelettiques, faiblesse musculaire

Affections du rein et des voies urinaires

Insuffisance rénale aiguë

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Sensation de chaleur

Douleurs thoraciques, douleurs au site d’injection, fièvre, sensationde froid

Frissons, douleurs, malaise vagal

Investigations

Augmentation de la créatinine sanguine

Variation de l’électrocardi­ogramme avec dépression du segment ST

* L’encéphalopathie peut se manifester avec les signes et symptômesdécrits en rubrique 4.4.

Les troubles du rythme cardiaque surviennent plus généralement suite à desprocédures angiographiques cardiaques ou de cathétérisme coronaire.

Des thromboses de l’artère coronaire ont été rapportées comme étantl’une des complications des procédures de cathétérisme coronaire.

Une dissection de l’artère coronaire fait partie des autres réactionscardiaques liées aux risques de la procédure.

Comme avec les autres produits de contraste iodés, de très rares cas desyndrome cutanéo-muqueux, incluant le syndrome de Stevens-Johnson, de nécroseépidermique toxique (syndrome de Lyell) et d’érythème multiforme ont étérapportés après administration de iopamidol.

Une anaphylaxie (réaction anaphylactiqu­e/hypersensibi­lité) peut semanifester avec les signes suivants :

· œdème de Quincke modéré localisé ou plus diffus, oedème lingual,laryn­gospasme ou oedème laryngé,

· dysphagie, pharyngite et sensation de gorge serrée, douleurlaryngop­haryngée,

· toux, conjonctivite, rhinite, éternuements, sensation de chaleur,hyper­sudation, asthénie, vertiges,

· pâleur, dyspnée, respiration sifflante, bronchospasme et hypotensionmodérée.

Des réactions cutanées peuvent se manifester sous la forme de différentstypes d’éruptions cutanées, d’un érythème diffus, de cloques diffuses,d’une urticaire et de prurit. Ces réactions, qui surviennent indépendammentde la dose et de la voie d’administration, peuvent constituer les premierssignes d’un état de choc. L’administration du produit de contraste doitêtre interrompue immédiatement et, si nécessaire, un traitement spécifiquedoit être instauré par voie veineuse.

Certaines réactions plus sévères touchant le système cardiovascula­iretelles qu’une vasodilatation accompagnée d’une hypotension importante, detachycardie, de dyspnée, d’agitation, de cyanose et d’une perte deconscience (syncope) pouvant nécessiter un traitement d’urgence.

Ces événements peuvent se produire rapidement et nécessiter uneréanimation cardio-pulmonaire complète.

Un collapsus cardiovasculaire primaire peut survenir seul et d'emblée, sansaucun symptôme respiratoire, ou sans aucun autre signe ou symptôme décritci-dessus.

Des douleurs et des gonflements au niveau du site d’injection peuventégalement être observés. Dans de très rares cas, une extravasation duproduit de contraste peut induire une inflammation (qui se manifeste sous laforme d’un érythème local, d’œdème et de cloques), une nécrose cutanéeet un syndrome de compression des loges musculaires.

Comme avec les autres produits de contraste, de très rares cas de syndromescutanéo-muqueux, notamment syndrome de Stevens-Johnson et de Lyell(épidermolyse toxique), et d’érythème multiforme, ont été signalés suiteà l’administration de iopamidol.

Patients pédiatriques

Le profil de sécurité de l’iopamidol est identique chez l’enfant etchez l’adulte.

Des cas d’hypothyroïdie néonatale transitoire ont été rapportés aveciopamidol chez des nourrissons de très faible poids de naissance.

Administration intrathécale

Après une administration intrathécale, la plupart des effets indésirablessur­viennent dans un délai de quelques heures en raison de la lenteur del’absorption au niveau du site d’administration et de la distribution dansl’organisme. Les réactions surviennent généralement dans les 24 heuressuivant l’injection.

Patients adultes

Les effets indésirables sont présentés dans le tableau ci-dessous parSystème Organe Classe et par fréquence en utilisant les catégories suivantes: très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥1/100 à 1<1/10), peu fréquent(≥1/1 000 à 1<1/100), rare (≥1/10 000 à <1/1 000), très rare(<1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la basedes données disponibles).

Système Organe Classe

Effets indésirables

Très fréquents

Fréquents

Peu fréquents

Fréquence indéterminée

Infections et infestations

Méningite aseptique, méningite bactérienne due à la procédure

Affections du système immunitaire

Anaphylaxie, réaction anaphylactoïde

Affections psychiatriques

État confusionnel, désorientation, agitation, nervosité

Affections du système nerveux

Céphalées

Coma, paralysie, convulsions, syncope, altération de la conscience ou pertede conscience, syndrome méningé, vertiges, paresthésie, hypo-esthésie,encép­halopathie* induite par le produit de contraste

Affections oculaires

Cécité transitoire

Affections cardiaques

Arythmie

Affections vasculaires

Bouffées vasomotrices.

Hypertension

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Arrêt respiratoire, dyspnée

Affections gastro-intestinales

Nausées, vomissements.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Éruptions cutanées

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Dorsalgies, douleurs cervicales, douleurs aux extrémités, sensation depesanteur

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Fièvre, malaise vagal, rigidités

* L’encéphalopathie peut se manifester avec les signes et symptômesdécrits en rubrique 4.4.

Une anaphylaxie (réaction anaphylactiqu­e/hypersensibi­lité) peut semanifester. Les réactions anaphylactoïdes accompagnées de troublescircu­latoires tels qu’une diminution importante de la pression artérielleentraînant une syncope, un arrêt cardiaque et un choc mettant en jeu lepronostic vital sont beaucoup moins fréquentes en cas d’injectionin­trathécale qu’à la suite d’une administration intravasculaire. Lesmanifestations respiratoires (dyspnée ou détresse respiratoire sous forme debronchospasme) et cutanéo-muqueuses (urticaire, œdème de Quincke et autresréactions de type éruptions cutanées) sont également moins nombreusesqu’après une administration intravasculaire.

Population pédiatrique

Le profil de tolérance du iopamidol est identique chez l’enfant et chezl’adulte.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

L’administration de doses supérieures à la posologie autorisée n’estpas recommandée, car cela peut provoquer des effets indésirables mettant enjeu le pronostic vital.

En cas de très forte dose, la perte hydrique et électrolytique doit êtrecompensée par une réhydratation appropriée. La fonction rénale doit êtresurveillée pendant au moins trois jours. Si nécessaire, une hémodialyse peutêtre réalisée.

Les signes caractéristiques d’un surdosage par voie intrathécale sont lessuivants : une hyperréflexie croissante ou des crises tonico-cloniques pouvantaller jusqu’à des crises d’épilepsie généralisées, une hyperthermie,une stupeur et une dépression respiratoire.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : produit de contraste, code ATC :V08AB04

Produit de contraste triiodé, hydrosoluble, non ionique, de basseosmolalité.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Injectés par voie vasculaire, ils se répartissent dans le systèmevasculaire et l'espace interstitiel, sans augmenter notablement la volémie etsans perturber l'équilibre hémodynamique.

L'élimination, sous forme inchangée parce que non métabolisée, rapide,est rénale par filtration glomérulaire. La diurèse osmotique estparticulièrement réduite par la faible osmolalité des solutions. Cettebiodispo­nibilité entraîne la possibilité de visualiser en radiologie lesystème vasculaire et l'appareil urinaire.

En cas d'insuffisance rénale, une élimination hétérotrope se produit parvoie biliaire, salivaire, sudorale et colique. La substance est dialysable.

5.3. Données de sécurité préclinique

Toxicité systémique

Les études de toxicité systémique par administration quotidienne IV n'ontpas mis en évidence d'effets pouvant s'opposer à l'administration à des finsdiagnostiques de Iopamiron à l'homme.

Potentiel génotoxique, tumogénicité

Les études de génotoxicité menées sur des bactéries et des levures n'ontpas mis en évidence de mutations ponctuelles. Si l'on considère les étudesconduites avec des produits de structure proche de celles des produits decontraste, il est peu probable que Iopamiron induise des mutationschro­mosomiques.

Compte tenu de l'absence d'effet génotoxique, de l'absence de transformation­métabolique, de l'absence de toxicité sur les tissus à prolifération rapideet de l'administration unique du produit, le risque d'effet tumorigène chezl'homme est très improbable.

Tolérance locale – sensibilisation

Les études de tolérance après administration paraveineuse,in­tramusculaire, intrapéritonéale, par cathétérisation aortique ainsi quepar voie intraveineuse n'indiquent pas de risque d'effets indésirables locauxtant au niveau des vaisseaux sanguins qu'au niveau des tissus paraveineux chezl'homme.

Les études de sensibilisation par contact se sont révéléesnégatives.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Trométamol, calciédétate de sodium dihydraté, acide chlorhydrique à32 %, eau pour préparations injectables.

6.2. Incompati­bilités

En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pasêtre mélangé avec d’autres médicaments.

6.3. Durée de conservation

5 ans pour les flacons de 10 mL, 50 mL, 100 mL, 150 mL et 200 mL.

3 ans pour les boîtes contenant des flacons de 50 mL, 100 mL, 150 mL et200 mL avec nécessaire d’administration.

6.4. Précautions particulières de conservation

Conserver le conditionnement primaire dans l'emballage extérieur, à l'abride la lumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Flacon en verre de 10 mL, 50 mL, 100 mL, 150 mL et 200 mL muni d'unbouchon en caoutchouc. Boîte de 1 ou 10.

Boîte de 1 flacon (verre) de 50 mL avec nécessaire d’administrati­on(seringue (polypropylène) stérile à usage unique et cathéter IV (BD InsyteAutoguard ou B.Braun Vasofix Safety), prolongateur (PVC)) ;

Boîte de 1 flacon (verre) de 100 mL,150 mL ou 200 mL avec nécessaired’ad­ministration (seringue (polyprolypène téréphtalate, polycarbonate)),tu­bulure (PVC), perforateur et cathéter IV (BD Insyte Autoguard ou B.BraunVasofix Safety)).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières pour l’élimination.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

BRACCO IMAGING France

7 RUE LEONARD DE VINCI

91300 MASSY

FRANCE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 324 588–3 7 : 10 mL en flacon (verre) ; boîte de 1

· 34009 324 590–8 7 : 50 mL en flacon (verre) ; boîte de 1

· 34009 324 591–4 8 : 100 mL en flacon (verre) ; boîte de 1

· 34009 358 820–6 6 : 150 mL en flacon (verre) ; boîte de 1

· 34009 324 592–0 9 : 200 mL en flacon (verre) ; boîte de 1

· 34009 559 197–4 2 : 10 mL en flacon (verre) ; boîte de 10

· 34009 559 198–0 3 : 50 mL en flacon (verre) ; boîte de 10

· 34009 559 199–7 1 : 100 mL en flacon (verre) ; boîte de 10

· 34009 563 855–2 2 : 150 mL en flacon (verre) ; boîte de 10

· 34009 559 200–5 2 : 200 mL en flacon (verre) ; boîte de 10

· 34009 333 530–4 9 : 50 mL en flacon (verre) avec nécessaired’ad­ministration (seringue (polypropylène) stérile à usage unique,cathéter IV (BD Insyte Autoguard ou B.Braun Vasofix Safety) et prolongateur(PVC)) ; boîte de 1

· 34009 358 821–2 7 : 150 mL en flacon (verre) avec nécessaired’ad­ministration (seringue (polyprolypène téréphtalate, polycarbonate)),tu­bulure (PVC)), perforateur et cathéter IV (BD Insyte Autoguard ou B.BraunVasofix Safety)) ; boîte de 1.

· 34009 339 835–1 2 : 100 mL en flacon (verre) avec nécessaired’ad­ministration (seringue (polyéthylène téréphtalate, polycarbonate),tu­bulure (PVC), perforateur et cathéter IV (BD Insyte Autoguard ou B.BraunVasofix Safety)); boîte de 1.

· 34009 350 730–8 2 : 200 mL en flacon (verre) avec nécessaired’ad­ministration (seringue (polyprolypène téréphtalate, polycarbonate),tu­bulure (PVC), perforateur et cathéter IV (BD Insyte Autoguard ou B.BraunVasofix Safety)) ; boîte de 1.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

Médicament soumis à prescription médicale

Retour en haut de la page